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 Time to be honest. -Norphé.

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Tic, tac, time to be honest you and me.

Nora & Orphé.

◊ ◊ ◊


Musique qui tambourine à tes oreilles et l'alcool qui coule à flot depuis déjà une bonne heure mais dans ton cœur t'as plus vraiment la tête à la fête. Les yeux de Nora, les yeux sombres te perturbe, Raziel de la même manière. Ils sont ici à Londres la ou tu ne pensais pas qu'on pouvait vous suivre et pourtant ils sont la, t'as encore en mémoire la dernière fois ou vous vous êtes vus et ce n'est pas glorieux, t'en as encore mal au bide rien que d'y penser, léger secouement de tête pour essayer de virer ça de tes pensées alors que tu t'approches enfin de Nora dans la soirée, glisse ta main le long de son bras pour finalement attraper sa main et lui demander de t'accompagner pour fumer une cigarette ensemble, tu l’entraînes avec toi dans la fraîcheur Londonienne, une fois la nuit tombé, c'est un climat complètement différent. Et ça te rends plutôt apaisé pour le coup, l'Angleterre te réussis beaucoup trop bien, ce n'est pas étonnant que l'idée de rentrer en Amérique ne t'enchante pas plus que ça.

Quelques pas pour vous écarter du bruit alors que tu t'assois sur une petit banc, l'aidant pour qu'elle s'assoit avec toi alors que tu t'allumes une cigarette, lui en glissant une dans la main alors que tu lui murmures. "Fallait pas venir Nora, ça ne sers à rien tu sais, je veux pas rentrer..." Tire longuement sur ta clope alors que tu finis par soupirer d'un air las, des années que vous vous connaissez et pourtant tu te sens complètement à l'écart de ta vie, de ta relation avec Nora, parce que finalement quand t'y réfléchis, tu ne sais pas vraiment ou t'en es, ou vous en êtes. Est ce que c'est toujours pareil que quand vous étiez enfant, un rien pourras recoller les morceaux? Tu ne sais pas, finalement depuis vous avez grandis, la réalité vous a rattrapé et les maux du cœur ne s'efface plus vraiment non plus. Même si tu le voudrais que le soleil se lève de nouveau dans votre vie et pouvoir parvenir à voir des éclaircies. Mais ce n’est pas le cas, la bas vous êtes plongés dans le chaos permanent. « Pourquoi t’es retourné la bas ? Pourquoi Nora, me dis pas que c’est pour moi, s’il te plaît. Parce que vraiment, je te l’ai dis, je sais me débrouiller. Je sais pourquoi j’y vais. » Pour pas redevenir un monstre. Et au final, c’est ici que ta peau n’est plus incandescente quand tu te penses en sécurité loin de larry et de toutes ses expériences. Mais t’es pas prêt à l’accepter, pas encore. Parce que finalement le fond du problème n’est pas la, t’as pas suffisamment confiance en toi, pas encore pour envoyer en l’air toutes ses conneries qui te parasitent le cerveau. « Je pense qu’il est temps qu’on se parle. Sans rancœur, sans faux semblants, sans fierté. Au diable ses conneries. Je veux qu’on se parle franchement, qu’on arrête de se cacher derrière chacune de nos confrontations. » Léger sourire qui viens se dessiner sur tes lèvres, abstrait qui s’efface aussitôt. « Tu l’aimes Raziel ? Tu peux me le dire, tu sais. »


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“ I am coming, I just need to work this maze inside my mind, it's so damn dark, I think I'm going blind.” L'étreinte est inattendue, naturelle, se défait presque à regret, le temps d'aller sécher ses larmes dans un coin, de commander un nouveau verre. Laisse Caleb rejoindre Raz, les mots échangés qui tournent dans le crâne et butent à ses tempes, élan de tendresse inédit à l'égard de Mr Ronchon. La brune ne sait plus où se trouve Orphé, depuis que les trajectoires se sont éloignées durant la soirée. Gorge nouée, le dernier contact salvateur de Raz s'épuise et la terreur ne tarde pas à revenir, lentement, envahir la moindre de ses pensées. Livrée au néant, un sursaut s'arrache à son échine lorsqu'on ose la toucher. Heureusement que le garçon s'exprime et que sa voix la rassure, ou le poing allait partir à l'aveugle en songeant avoir affaire à un putain d'geste déplacé, venant d'un inconnu.

Mais c'est Orphé. Et elle le suit, doigts entremêlés, quand la seconde main ne prend pas même la peine de tâtonner devant elle. S'inscrit dans son sillage dans une confiance totale, pas besoin de vérifier qu'il ne l'emmène pas droit dans le caniveau. L'humeur est moins maussade que quelques heures plus tôt, rien qu'à avoir pu l'écouter, senti à ses côtés. Fou comme ça arrache un brin de poids à sa poitrine, de le savoir sain et sauf. En oublierait presque le reste, pour quelques minutes à s'enfoncer dans une nuit devenue permanente sous les paupières. Clope reçue en bénédiction, s'assied à ses côtés, guidée avec une délicatesse inattendue. Là encore, étrange, de se rappeler la douceur dont il peut faire preuve, l'ami de toujours, après les éclats de voix qui ont déchiré l'espace et le temps, effilochant les liens sans parvenir à les rompre. C'est ce en quoi elle croit, Nora, qu'rien ne peut s'arrêter, entre eux, pas comme ça. « J'voulais être sûre que t'allais bien, c'pour ça que j'suis venue. Pas pour t'forcer à rentrer, quand j't'ai toujours encouragée à te tirer loin de... t'sais. » Réponse immédiate, volute de fumée s'échappant des lèvres quand le regard fantôme s'égare dans la direction qu'elle songe être la sienne. Sûrement que l'entendre fait mal, un peu, beaucoup, quand même. Qu'il veut pas rentrer. Qu'elle aurait pas dû venir. Qu'elle pèse pas dans la balance - c'est ce qu'elle songe entendre, esprit alcoolisé tentant de lire entre les lignes. Tiraillée entre la satisfaction de le sentir prendre son envol loin de leur geôle, et la terreur de comprendre qu'non, Orphé ne rentrera pas, ni pour elle, ni pour personne.

« Pourquoi j'y serais retournée, si ce n'était pour toi, sérieux. » Elle grogne, la brune, farfouille dans sa tignasse sombre pour canaliser son agacement, celui qui vient la taquiner dès que le sujet du laboratoire est évoqué, d'une manière ou d'une autre. Malaise croissant dans les entrailles, a envie de changer de discussion, de ne pas avoir à raconter, tant bien que mal, toutes les raisons l'ayant poussée à croire qu'il pouvait s'y trouver. « J'croyais que t'étais là-bas. J'venais t'chercher. J'venais pour... pour échanger. » Les places. Prendre la sienne, et réclamer sa liberté. Et ça se tord dans la poitrine, et elle tire plus fort sur sa clope, compulsivement, en arrive à se cramer les doigts sur le filtre trop rapidement. Elle ne sait pas, réellement, si l'dire a la moindre importance. Incapable d'expliquer la manière dont elle a souhaité réclamer de Larry l'annihilation temporaire de ses suggestions, pour leur permettre de parler librement, quand elle n'arrive pas à articuler le moindre propos concernant le don du scientifique. Interdit. Interdit. Doigts qui frottent la tempe en mouvements circulaires, à reprendre : « J'étais d'jà en train d'fêter mes retrouvailles avec Mark quand j'ai capté que t'étais pas là, du tout, les fils de pute. Donc ouais, j'ai été conne. Pas la peine de l'dire, j'me suis jamais sentie aussi humiliée d'ma vie. C'est c'qu'on dit non, d'toute façon. Qu'ça rend con. » L'amour. L'amour rend con. Semi-aveu qui s'échappe et elle ricane qu'à moitié, parce qu'y'a rien de drôle, que c'est amer rien que de l'évoquer et que ça lui colle la nausée d'y repenser. La carne encore peinte de ces heures infinies, les douleurs qui n'cèdent pas sous les vêtements depuis qu'Exeter se trouve loin, trop loin pour la préserver d'un triste sort.

Mais le sérieux revient, réclamé par Orphé et elle le sait, depuis un moment maintenant, qu'y'a qu'à coeur ouvert que les choses doivent s'énoncer. Tente de se détacher de l'idée de le ramener, veut pas être égoïste, alors, dans les méandres des bières ingurgitées la réflexion s'amorce, la clope se jette et les jambes se rassemblent contre sa poitrine, bras croisés autour de ses genoux. « Tu fais chier. T'sais que j'aime pas dire les trucs comme ça. » Marmonne quand même pour la forme, à enfoncer sa joue dans son genou, laisser ses yeux vides appréhender ce qui ressemble à des lignes imprécises, qu'elle réinvente mentalement comme le visage d'Orphé.

« Tu sais, depuis qu'je suis gosse au... là-bas. La-, il, IL m'a répété un truc. Un truc que j'ai jamais dit. » Et elle baisse le ton, Nora, la gorge qui se serre sur des mots source de terreur depuis l'enfance : « Qu'je. Qu'j'aime. Malyen. » Et la pommette s'enfonce plus fort encore dans le tissu du jean noir, quand les paupières se scellent. « Qu'je vais virer folle si, si c'pas l'cas, si, j'fais, autrement, »

Peut pas se retenir de se lever, subitement, Nora, de rester plantée là un moment avant de pivoter, suffisamment pour venir tâtonner à l'aveugle, trouver les épaules d'Orphé, assis, sous ses mains, et s'y accrocher. « Si j'le dis pour de vrai, j'ai peur que ça s'réalise mais, mais en fait, j'crois, putain, putain j'crois que j'suis déjà folle parce que, j'fais des trucs aberrants, aberrants tu m'entends, comme d'y retourner alors qu'je m'étais promis, et d'te chercher partout, et d'te faire du mal, et d'pas savoir comment te dire, les choses, et si j'suis déjà folle, Orphé ? Si j'suis déjà folle parce que j'ai fait autrement, parce que j'ai aimé quelqu'un d'autre, hein ?! J'fais quoi moi ? » Et elle s'écarte, un peu, fébrile, tord ses mains l'une dans l'autre et tente de respirer convenablement, d'extérioriser ce qu'elle peut, tant qu'elle le peut, comme si braver les interdits allait finir par la tuer, ici et maintenant. « J'aime Raz, mais pas comme tu l'entends. C'pas ça, le problème. C'pas ça, qui m'rend dingue. » Et les bras se croisent sur la poitrine, à se bouffer les lèvres comme une gamine, celle qu'elle était, qu'elle est toujours, toujours, quand il s'agit d'Orphé.
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Nora & Orphé.

◊ ◊ ◊


"J'ai toujours eu peur de partir de Exeter et ici je sais pas si cela fait ça partout.. Mais ici.. C'est vraiment différent. J'aime Londres, je me sens moi, c'est bizarre à dire." Oui c'était étrange de pouvoir dire que tu te sentais toi, même si ce n'était que pour quelques semaines, quelques jours. Au moins t'avais eu ce goût de liberté dans ta bouche et t'étais pas prêt à l'oublier, ses ailes qui se sont déployer et qui n'ont plus jamais envie d'être emprisonnés dans une cage. T'as appris depuis que t'es à Londres qu'il fallait se battre, vraiment, du plus profond de son cœur, pour les gens que tu aimes, comme tu fais depuis toujours mais pour ta propre carcasse aussi, parce que c'était salvateur pour toi, l'Angleterre. "Mais tu crois seulement que je t'aurais laissé échanger, soit pas naïve Nora. T'as réussis à en sortir, pourquoi t'as fait ce choix, d'y retourner, ça me fous le bide en vrac, de savoir que t'as goûter de nouveau à tout ça. De voir ses yeux la, sombres, ça me rappelle une mauvaise période. Et pour toi alors j'imagine même pas." Et la tu grognes parce que ça y est, tu parles beaucoup trop, l'alcool à l'aisance de te donner la parole, parce que tu parles toujours trop Orphé mais la c'est différent. Le sujet le plus abrupt de votre existence qu'est Larry et le laboratoire.

Puis la tu l'observes longuement, un petit sourire pendant un instant sur le visage alors que tu remets sa chevelure brune correctement en prenant un air amusé, toujours entrain de se triturer ses mèches ébènes quand elle est nerveuse et ça t'amuse. "La masturbation ça rends con? Real? Ah non c'est sourd ça." Nouveau rire qui s'échappe de tes lèvres alors que tu la regardes un instant, culpabilité qui se dessine dans tes prunelles durant quelques secondes qu'elle ai du souffrir, revoir Mark dans la salle blanche. "Nora, n'y retourne pas s'il te plait." Tu l'observe se contorsionner sur le banc, la joue sur les genoux et toi tu la quittes pas des yeux, petite moue qui se dessine alors que tu ricanes un peu et murmure. "Si on t'écoute, toi tu veux parler de rien, juste crier comme une groupie. T'es fan de moi enfaite avoue."  Tu lui donnes un petit coup de coude et ton rire résonne de nouveau, Orphé libéré, Orphé qui réussis à rire de tout et qui s'amuse d'un rien.

Mais le sérieux reviens vite quand la voix de la brune bute sur ce qu'elle veux dire, parce que la ça te refroidis, tu sais qu'elle essaye de te dire quelque chose que son esprit est bridé, visage concentré qui épie le moindre mot. "Mais Nono..." fantôme d'un sourire qui s'apprête à se dessiner. "Tu sais que t'es déjà complètement farcis dans ta tête... Un peu plus un peu moins.. Tu le crois pas j'espère quand même?" Ta main qui se pose sur la sienne un court instant avant de glisser ta main sur sa joue lentement, lui indiquant la ou se trouve ton visage et tu murmures alors. "T'as toujours été la taré du groupe et alors? Tu crois que ça empêche les gens de t'apprécier non? C'est ce que tu es. Il pourras jamais faire plus. Parce que t'es forte, bien plus forte que nous tous."

Puis elle se lève et glisse ses mains sur tes épaules et toi tu glisses tes mains sur ses hanches et la rapproche de ton corps, l'attire contre toi alors que poses ton menton sur son épaule en soupirant longuement. "Si tu veux avoir la réponse Nora. Il faut qu'il meure. Pour de bon. Et voir ce qui reste dans nos têtes. Voir ce qui est réel et ce qui ne l'est pas." Sourcils froncés, son odeur qui te chatouille les narines et ton cerveau qui tourne à plein régime, l'alcool qui l'embrume, les desseins de plans que t'as toujours eu peur d'imaginer, peur que Larry soit au courant dans la seconde, mais ici il ne peut pas t'atteindre. "Tu sais Caleb, sait. Il pourrait nous aider aussi, à le supprimer." Tu repars dans tes songes avant de murmurer bien plus doucement. "Si ça se trouve on est fous tout les deux. De penser qu'on pourras s'en sortir un jour." Ta main qui se perds dans ses longs cheveux bruns alors que tu fermes un court instant les yeux. "Mais c'est quoi le problème alors Nora, je comprends rien? J'sais pas, moi perso, je touche pas mes potes, enfin à part Connor. Mais c'pas vraiment pareil. Mais toi Raziel, c'est ton ami. Alors si t'as presque couché avec. C'est que y à un truc non? Ouais j'en parle maintenant tant que je suis bourré. Sinon j'aurais jamais les couilles alors foutu pour foutu, je signe tout de suite. Réponds moi."


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“ I am coming, I just need to work this maze inside my mind, it's so damn dark, I think I'm going blind.” « Et toi, tu crois seulement que j'aurais pas tout fait pour te retrouver, sérieux ? Que j'serais restée sur ton message énigmatique sans remuer ciel et terre pour être certaine que t'étais en sécurité ? J'sais pas qui est le plus naïf, Orphé. » Sous les côtes, ça monte, par vagues de protestation allant et venant au gré des mots d'Orphé. Astre animant les marées émotives tapies en son sein, jamais si sincère qu'à cet instant précis, quand ça s'exprime loin d'Exeter, loin du laboratoire, loin de Larry. Loin, aussi, des certitudes les ayant façonnés depuis l'enfance. Loin de la facilité d'une époque où tout semblait pouvoir se résoudre en se cramponnant l'un à l'autre en n'ayant même pas à le dire à haute-voix, qu'ils ne se lâcheraient jamais. Et ça lui pèse, à la brune, de courir après des promesses qu'elle peine à énoncer, quand celles-ci n'ont jamais, jusqu'alors, eu à se formuler autrement qu'au gré des étreintes et des échanges de regard. « Putain, Orphé. T'es sérieusement en train de m'reprocher d'y être retournée ? Après m'avoir demandé de revenir, encore, et encore ? Après m'avoir reproché de t'avoir abandonné en m'enfuyant de cet enfer ? » Elle s'humecte les lèvres, sent bien que de part et d'autre, les digues résolues cèdent et que les paroles ne tarderont pas à s'emmêler, à extirper ce qu'ils ont pu garder enfoui durant tout ce temps. « C'était pas fou, ouais, mais l'pire, c'était de pas savoir où t'étais. » Vérité soutenue sans faillir, quand la douleur née de son absence surpassait de loin les affres physiques subis dans les entrailles de la salle blanche.

Maigre sourire qui naît au coin des lèvres en sentant ses doigts dans ses cheveux, avant de franchement lâcher un rire à sa remarque, et d'asséner une tape à l'aveuglette, sur son torse. « Putain t'es vraiment con, toi aussi. » Et elle s'agite, quand il lui demande de ne pas y retourner, requête qui vient contraster avec l'ordre lancé par Larry ce jour-là, celui qui a heurté les tympans de Raz et par conséquent, sa raison. « J'essayerai d'pas y retourner. » Elle le pense réellement, même si ça la terrorise, d'imaginer le jour où Raz ne pourra plus lutter contre la voix du scientifique, à se demander s'ils ne finiront pas par s'entretuer, tous les deux, tiraillés par des ambitions contraires. « T'aimerais bien que j'sois ta groupie, p'tit con va. » Elle ricane, à lui rendre son coup de coude comme elle le peut, avant de s'décider, enfin, à aborder cette confession qu'elle n'a jamais fait à personne. Celle qu'elle a peiné, aussi, à regarder en face, plus habile dans le déni qu'à essayer de comprendre le fouillis brodant ses pensées.

Baladée d'un émoi à un autre, sait plus si elle doit rire ou chialer, à laisser sa joue reposer dans la paume d'Orphé, le trait tiré par la lutte qui se mène contre Larry, au fond de sa tête. « J'voudrais bien pas l'croire. T'imagines, si on avait été immunisés, comme Five ? Comme on aurait eu une vie différente ? » Don qu'elle lui a souvent envié, la télékinésiste à la faculté désormais absente. Celle qui ne lui a apporté que des problèmes, depuis l'enfance. « J'suis pas forte, Orphé. J'suis pas forte, loin d'Exeter. » Elle le murmure à son oreille, une fois debout, que ses bras s'emmêlent autour de sa nuque et que sa tempe s'appuie contre la sienne. « J'guéris pas, ici, pas comme d'hab. Y'a un truc qui va pas. » Et elle le serre un peu plus fort, lèvres venant se presser contre sa tempe, puis sur sa joue, dans son cou, sans souffrir le moindre geste de recul de sa part, voleuse d'épiderme qui récupère ce qu'elle estime lui être dû. Et ça frémit dans la cage thoracique, quand Orphé l'exprime, enfin. Elle l'écoute, Nora, acquiesce en silence, main perdue dans sa nuque qui joue avec ses cheveux. « Pour l'supprimer, faut être prêts à décimer son armée. Et ça implique Four et Five, Orphé. » Et rien que de le dire, l'étau se referme sur son crâne, et sur son myocarde. Impossible.

« C'est qui, Connor, c'est nouveau ? Tu m'en as jamais parlé. » Ce qu'elle réplique du tac au tac, en frottant son nez contre sa joue, avant de se décider à prendre place sur ses genoux, sans s'occuper de sa permission. Position inconfortable que de rester debout, quand les guiboles affaiblies se mettent à trembler. Et le front vient se poser contre celui d'Orphé, à redessiner ce visage qu'elle ne voit pas, du bout des doigts. « Mais toi et moi, on n'est pas pareil, O. » Et ça se répand en caresse sur son front, ses tempes, ses joues, son cou. Palpitant qui déraille à sentir son souffle qui ricoche sur son visage, dans la proximité. « Tu l'as dit, presque. T'auras beau penser tout c'que tu veux, et c'était sans doute trop tard, mais t'es revenu dans ma tête, Orphé, t'es revenu fort, t'es revenu là. » Les doigts qu'elle finit par trouver, à les guider sur son coeur, moins pudique à livrer ses battements désordonnés que cette nuit-là, après la soirée au 66. « Même si j'voulais pas penser à toi. J'voulais pas ressentir des choses, des choses que j'comprenais pas, pour toi. C'était plus facile de foncer dans la connerie avec Raz. » Elle s'humecte les lèvres, la brune, à tenter d'exprimer comme elle le peut ce qui l'a saisie cette nuit-là, et qui la hante depuis. « Mais c'est pas c'que j'veux. C'est toi, que j'veux. » Myocarde à l'agonie, supplique susurrée comme un secret, la main fermement accrochée à la sienne, le front reposant contre le sien.
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Dernière édition par Nora Everdell le Sam 21 Nov - 1:42, édité 1 fois
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Nora & Orphé.

◊ ◊ ◊


"Une vie différente, peut être une vie chiante. Je sais pas, j'arrive pas à rêver de ça. Les choses sont comme elles sont." Mine un peu renfrogné durant un instant, t'arrivais pas à dessiner ta vie sans Larry, sans le laboratoire, parce que ce serait une vie sans Nora, sans one, four et five. Puis sans tant d'autres. Tu regrettais pas toutes les parties de ta vie qui t'avaient amenés ici, tant de choix, tant de possibilités que tu peux emprunter à tout moment. "Parce que t'es sortie de Exeter et que ça dois marcher que la bas, j'sais pas c'est quand même bizarre que tu guérisses pas. J'sais pas moi j'ai jamais eu de trucs de mutant de guérison. Tu dois savoir mieux que moi." Léger haussement d'épaules en continuant d'essayer de réfléchir à cela alors que tu fermes parfois les yeux à certains de ses gestes, tes songes repartant plutôt dans la manière d'éliminer Larry.

Frissons qui viennent à te parcourir lorsque ses doigts se perdent dans tes cheveux et Nora, tu peux pas la contredire même si ça te brise le cœur, son armée à lui, vos amis, léger secouement de la tête alors que tu grognes légèrement contrarié. "Non je suis certain qu'ils peuvent être de notre côté, on vas pas tuer nos amis? Imagine si moi aussi j'ai ce genre de défense dans la caboche sans même le savoir. Imagine si je suis programmé à le défendre, au cas ou. Tu feras quoi? Tu me tueras? Non il faut qu'on y réfléchisse. Sans des morts inutiles. Seulement la sienne. Et Mark si tu veux." Ceux qui vous ont fais du mal, pas les autres. Le sang ne doit pas couler inutilement et tu insisteras toujours, mais tu te rends à l'évidence, Larry doit mourir, juste pour retrouver enfin la liberté et le choix que vous n'avez jamais eu, vous cinq.

"Connor? C'est un pote à Caleb que je vois de temps en temps depuis que je suis à Londres." Tu te gardes bien de lui dire que tu te le tapes aussi de temps en temps et que c'est fort agréable. Parce que clairement ce n'est sûrement pas le moment de discuter ça? Si ? Peut être? T'en sais rien. Et la tête qui tourne sous les mots qui défilent à tes oreilles, écoute sans failles et pourtant ton cœur qui s'accélère et ton esprit qui déraille, front qui reste posé contre le sien, son corps installé sur tes genoux et tes bras qui la garde tout prés de toi. Comme un bref moment de paix entre vous deux avant que les tempêtes ne se déchainent de nouveau, une pause, un répit que vous  ne vous êtes pas accordé depuis longtemps alors que tu murmures. "Ce n'est qu'une ombre et une pensée à laquelle tu t'accroches." Nouveau silence qui viens fracasser les mots alors que tu glisses ta main dans ses cheveux, l'air pensif mais elle ne peut pas le lire sur ton visage. "Tu essayes de te convaincre de ça parce que tout s'est écroulé avec Raziel. Mais je suis pas votre roue de secours. Je devrais être celui qu'on choisis entre premier pas celui qu'on galère à se partager à la fin Nora." Lèvres qui se déposent sur son front alors qu'un soupir passe la barrière de tes lèvres. "J'suis moi, depuis que je suis ici. Et, je suis calme, je suis apaisé pour la première fois de ma vie. Et j'ai compris que c'était pas normal de souffrir le martyr, quand on aime quelqu'un. Tu vois ce que je veux dire? Tu peux pas te retourner vers moi, maintenant que je suis partit. Maintenant que tu m'as brisé le cœur." Bien sur que ton cœur bats pour elle, depuis toujours mais tu vas finir par la détruire et elle aussi, tu l'as dis à Caleb, tu penses que c'est impossible. Pour bien des raisons et puis est ce que seulement t'es capable de lui donner ce qu'elle veux? Des aveux qui te foutent en l'air, t'y aurais jamais pensé. Mais ouais la tout de suite t'as juste l'impression d'être le lot de consolation d'une vieille tombola ou le dernier chiot de la porté. Et ici, tu n'es plus comme ça. Caleb t'as montré à quel point tu pouvais être important, sur le devant de la scéne tout comme lui, tout comme ses amis, d'avoir une vraie place et de se sentir vraiment intégré dans un monde qui n'est pas le tien. "Je t'aime Nora, ça à jamais changé. Mais je veux pas de ça, comme ça. C'est pas moi."




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“ I am coming, I just need to work this maze inside my mind, it's so damn dark, I think I'm going blind.” Aveuglée, peut se raccrocher qu'aux autres sensations et peut pas nier que la proximité qu'elle leur a imposé n'aide en rien à réfléchir. Pas quand elle pourrait simplement terminer sa soirée à le serrer contre elle et à respirer son odeur pour se rassurer. Mais est-ce la meilleure idée, de s'bercer d'illusions ? N'a jamais été naïve, toujours sur la défensive, fataliste à en crever, à foncer dans le mur avant que celui-ci n'ait eu le temps de s'effondrer de lui-même. « T'arrives à réveiller les flammes, toi, ici ? » Véritable curiosité, quand la télékinésie se retrouve en berne. « J'arrive plus à rien, depuis qu'j'en suis sortie. » Parlera pas du concentrateur, des crises déclenchées sur la volonté de Larry ayant achevé d'épuiser son don, sans qu'elle ne sache si oui ou non, celui-ci finira par lui revenir. Elle ne sait pas si elle le veut, réellement.

« Pour ce qui est de le tuer, j'dis ça, j'dis rien. De toute façon, faudrait être un plan en béton. Ou envoyer un mercenaire, j'sais pas. On n'a pas le droit de l'tuer. En tout cas, il l'a suffisamment répété pour qu'on risque de se retrouver tétanisés devant lui. J'ai failli réussir, y'a trois ans, tu sais. J'ai vraiment cru qu'il allait pas se relever. Mais j'ai pas pu. J'ai pas réussi. J'ai été forcée d'arrêter, c'était plus fort que moi de l'épargner. » Un instant de latence, et le sourcil qui s'arque. « Toi, c'pas pareil. J'fais aucunement confiance à Four. Et j'sais plus quoi penser de Five, putain. » Un haussement d'épaule en tentant de chasser la rancune, mais ça étincèle dans les yeux morts et elle ne peut que poursuivre : « Mark, j'en fais une affaire personnelle. » Elle se tait, là-dessus. Sûrement l'a-t'elle cherché, en s'immisçant chez lui, en saccageant sa baraque avec Orphé. En n'ayant de cesse de le provoquer au laboratoire, à demi-suicidaire, à demi-inconsciente, à monter en pression en ayant presque envie de voir si oui ou merde, le scientifique allait avoir les couilles de la buter.

Paupières qui se rétractent sur deux fentes translucides, analyse les dires et remet tout dans l'ordre. Le mec qu'Orphé s'autorise à toucher malgré qu'il soit un pote, vient de Londres, est un ami de Caleb. Peut pas s'retenir de s'le dire, la brune, que c'est sans doute ce qui a occupé l'ami de toujours en lui ôtant toute envie de répondre à ses messages. Même les pires. Et elle se braque lentement, doit s'faire violence pour continuer sur la lancée des vérités au lieu de décider de se murer comme souvent, derrière les gueulantes ou pire, le silence. « T'as aucune idée de c'qui se passe dans ma tête, putain, essaye pas d'm'analyser, pas qu'en j'en chie autant à essayer d'parler pour de vrai. » Qu'elle grogne, en reculant légèrement, les mains posées sur ses épaules, frustration que de ne rien distinguer de ses expressions. Rien que ses lèvres sur son front pour retarder le minuteur quand la bombe menace d'exploser au fond de sa poitrine. Commence à paniquer, Nora, en proie aux sentiments mis à mal, à ces mots d'Orphé qui décrédibilisent tout ce qu'elle s'évertue à puiser dans le fond de son âme. Peut que se convaincre que l'erreur est là, d'avoir cherché à l'dire, de s'être laissée aller à y croire, quand rien ne fonctionne, sur ce terrain-là. Dédain envers l'amour romantique depuis toujours, maintenant qu'ça change, qu'elle s'évertue à essayer, il lui semble alors que c'est trop tard. Mesure sa part de responsabilité après avoir pataugé dans sa culpabilité.

Malgré tout, ça se tord violemment dans le ventre, douleur lancinante qui lui laisse songer un instant qu'elle va finir par devoir se lever pour gerber dans un coin. Parce que ce que dit Orphé, elle ne veut pas l'entendre, à secouer la tête de gauche à droite, fermer les yeux de toutes ses forces et enfoncer ses doigts dans ses épaules. Arrive même pas à rétorquer quoique ce soit quand elle sent le fossé, un instant enjambé, se réouvrir brutalement entre eux. Orphé se sent en paix. Orphé se sent libre. Et ça l'emplirait de joie, la brune, si elle se savait constante à part entière de cette nouvelle facette de son existence. Mais elle l'entend, ce qu'il dit, et elle n'était pas prête, pas à ça. Pas à ce qu'il fasse ce choix pour deux, pas maintenant qu'elle essaye, essaye de lui offrir ce qu'il a pu lui demander il y a quelques semaines. T'es pas faite pour ça, c'est pour le mieux. « Alors, quoi. On s'dit adieu, cette fois ? » Requête sincère, une fois au pied du mur. Pas d'animosité dans la voix, plus cassée que d'ordinaire. « Si c'est ce que tu veux, dis-le. » Pas un domaine dans lequel elle excelle, encore moins s'il s'agit de lui, désormais.

Et elle se remet à murmurer, sensation d'urgence venant cingler sa chair comme si ces minutes là allaient être les dernières : « J'pensais pas qu'ça se terminerait comme ça. » Parce que c'est évident, évident à ses yeux ouais, qu'si elle lui fait tant d'mal, malgré les efforts, malgré les kilomètres parcourus, et le repenti, elle n'a rien, absolument rien à foutre ici. Lèvres qui viennent se poser maladroitement sur son visage, au coin des lèvres, avant de reprendre : « J'serai bientôt plus en mesure de te faire du mal. J'repars dans quelques jours, ma permission s'achève. » Et ses doigts glissent sur sa joue, sourire triste qui s'imprime au coin de ses lèvres, avant de venir les déposer doucement sur les siennes, en se guidant du bout des doigts. Baiser tendre qu'elle abandonne avant de chuchoter : « Oublie jamais que je t'aime. »
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Nora & Orphé.

◊ ◊ ◊


"J'y arrive, mais je n'en ressens pas le besoin. Enfin, ici ça ne me pose pas de problèmes. Je n'ai plus la peau chaude, plus rien. Je n'ai plus peur de ça. Mais parfois ça revient dans ma tête. Toujours enchainé sans même m'en rendre compte." Un petit sourire qui s'affiche durant un instant, sourire de façade. Parce que t'as jamais été bête ni même naïf sur ta condition, prisonnier parce que tu le veux bien, parce que ça t'arrange parce que ça te rassure au plus profond de ton être. Gamin évincé par sa propre famille, un frère qui n'as plus osé croiser ton regard, t'as trouvé une autre famille parmi les autres numéros du laboratoire et puis Raziel et puis maintenant Caleb, âme qui se croyait seule et pourtant ce n'est pas le cas.

"Je ne t'analyse pas Nora, je te dis simplement ce que moi je pense." Ses mains qui se vissent sur tes épaules et toi qui la tiens contre ton corps, la gardant avec toi, contre ton corps, t'as l'impression, l'instant que ça ne vas pas durer, pas aussi longtemps que tu le voudrais. Parce que c'est des paroles qui sortent de votre cœur et vous ne cherchez pas à vous blesser, non pour la première fois depuis bien des années, la transparence totale dans votre bouche et les mots sincères et dénués de fierté qui sortent enfin. "Je crois pas avoir parlé d'adieu. Pourquoi tu tends une perche Nora? Si tu veux un adieu. Dis le. Je n'ai jamais formulé cela en tout cas." Légère confusion entre tes côtes alors que ton corps se redresse un peu et alors tu soupires un peu. T'as pas dis à Nora que tu te perdais dans les bras de Connor et que ça te faisait un bien fou, parce que t'as pas envie de lui faire de la peine, pas non plus une vengeance. Juste ta liberté que tu croques sans même réfléchir parce que finalement tu ne dois aucun compte à personne, tu l'as compris il y à si peu de temps. Tu l'aimes, c'est indéniable, mais l'amour n'excuse pas tout et l'amour doit être sincère et t'as compris qu'il fallait que tu te protèges ce que tu n'as pas assez fait durant toute ta vie. "Tu peux toujours rester mais je sais que tu dois rentrer, je ne veux pas que tu retournes la bas. Nora, promets le moi."

Cette fois tu fronces les sourcils alors que tu la serres plus fort contre toi en répondant rapidement, nerveusement. "Pourquoi tu fais ça? Dire que tu me fais du mal et que je vais être libéré? Je veux pas me mettre en colère mais cesse de faire le drame. On fait tous des erreurs. Et il faut qu'on vive avec. La tête droite." Et la fin de tes mots qui est coupé par ses lèvres qui se posent sur les tiennes, ta main qui glisse dans sa nuque pour l'attirer encore plus prés de toi, tes lèvres qui reviennent goûter aux siennes tout aussi lentement alors que tu poses ton front contre le sien, fermant les yeux à ton tour et murmurant. "Fais pas de connerie en mon absence. Soigne toi, redeviens forte. On se dis pas adieu, simplement au revoir. D'accord?" Et sur ses mots, tu te redresses lentement du banc, vous mettant debout tout les deux alors que tu passes tes bras autour de son corps pour la serrer contre ton corps, parce que au fond ça te fais mal de te dire que tu vas la laisser retourner à Exeter mais ton cœur te hurle de rester ici. Ton étreinte finis par se défaire alors que ta main viens rejoindre la sienne et un sourire se dessine sur tes lèvres. "Profitons du temps qu'il nous reste pour aller picoler, je crois qu'il nous reste que ça."




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