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 Into The Fire Ft Arlo

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Into The Fire Ft Arlo
Mer 11 Nov - 18:47


-- Into The Fire I'm not too sure what I'm supposed to do with this. These hands, this mind, this instability. From a cage I created, to a hell that heaven made. Can't let go of the hatred, 'cause I love the way it tastes.

Les heures se mélangent quand le sommeil se fait absent. Matin ? Après-midi ? Je ne sais plus. Pleine nuit ? Aube ? Les repères se confondent. Les journées n'ont pas réellement de sens. Affalé sur mon canapé, pieds en l'air et tête qui pend à l'envers, je regarde l'horloge murale. Elle me semble bien plus logique vue à contre-sens. Je pousse un soupire parce que le sang me monte à la tête. Toujours à la recherche de la position la plus inconfortable ou farfelue pour chasser l'appel des paupières lourdes. Alors, la chauve-souris se retourne finalement, l'heure qui reprend sa logique et me fait vivement sursauter. Merde. Je dois aller bosser. Je me jette sous la douche, le minimum avant d'enfiler une tenue neutre, comme précisé dans le contrat. Seule la casquette et la veste au logo de la compagnie sont mandataires et ont été livrés hier ...matin ? Et c'est à contre cœur que les enfile, les deux pièces bleues. Écriture trop grande dans le dos, qui attire une attention que je refuse vigoureusement. J'enfonce la casquette, le plus possible sur les boucles brunes. Cache le visage du mieux que je peux pour que les traits soient plus difficiles à reconnaître. Main qui glisse sur une petite table devant l'entrée et fourre le nécessaire dans les poches. Téléphone en main, je dévale les escaliers pour me rendre à l'entrepôt.

Il y a deux ans, jamais je n'aurais pensé faire autre chose que de briller. Je ne considère pas ce genre de boulot comme rabaissant...pour les autres. J'étais tout simplement destiné à tout autre chose. Alors, ça fait mal  dans le fond de la gorge, dans le fond des tripes. Je ne digère pas. Peut-être que je ne digérerai jamais. C'est la mine renfermée que j'emporte dans une grande boite le colis à livrer en cette fin de journée. Je ne me suis même pas intéresser à savoir ce qu'ils contiennent, ce que vend la compagnie. J'en ai rien à foutre. Que de l'alimentaire, en attendant de pouvoir vivre pleinement de mes talents de pianiste. La boite attachée à l'arrière du vélo, le téléphone fixé au guidon. Je lance les itinéraires. Je roule vite, le vent qui fouette le visage et tient éveillé. Et chaque fois que le doigt s'approche d'une sonnette, le ventre se serre, le visage se baisse. Toujours dans la crainte d'entendre quelqu'un se perdre dans un « oh mais Remington c'est toi ? » Et de voir l'étonnement, la pitié aussi de constater combien d'échelons j'ai dégringolé. Alors, j'évite de regarder dans les yeux, je fais au plus vite. Probablement souvent un peu désagréable. Pas assez pour se chopper une plainte, mais pas de quoi recevoir un gracieux pourboire non plus.

Dernière livraison de la journée est pour le quartier de Needham. Plus vite j'en aurai fini, mieux ce sera. Je file à travers les rues tel une ombre lorsque quelque chose attire mon attention. Je suis déjà revenu plusieurs fois par ici, jamais osé entrer pourtant. Je ne me l'explique pas vraiment. J'aurais probablement dû le remercier, Arlo. C'est lui qui m'a aidé à y voir clair quand j'ai commencé à entendre Emerson. Qu'il se manifestait tel une ombre, un souffle rauque et que je pensais tout simplement que le manque de sommeil me menait aux portes de la folie. Sauf que Arlo a pu me confirmer que non, je ne l'inventais pas. Je n'étais pas fou. Enfin si, mais pas cliniquement. Quoi que ? C'est compliqué, je ne comprends toujours pas tout moi-même. C'est probablement pour ça que je n'ai jamais voulu repasser la porte. Et parce que j'ai peur de me laisser aller à demander si il ne connaît un moyen de faire fuir Emerson définitivement. Peur que le frère l'entende aussi, si ça franchit mes lèvres.

Le vélo ralentis, je plisse les yeux. Pas besoin de regarder de plus près pour comprendre que la boutique à brûler. C'est récent, l'odeur est encore forte. Je m'approche, pose le vélo dans un coin, oubliant la livraison et je m'empresse d'enlever la casquette pour la fourrer dans ma poche. Veste que je retourne rapidement. Ok j'ai l'air con avec ma veste à l'envers, mais c'est mieux que d'afficher le logo. Je m'approche doucement, constate les dégâts. Et je peux rapidement sentir autre chose. Comme un nuage noir, une tornade sombre d'émotions qui émanent de l'intérieur. Je me le prends comme une claque en pleine face. Je reste figé sur place, hésitant à faire demi-tour cette fois encore. Pourtant, je me sens redevable et je ne sais pas ce que je pourrais bien faire, mais c'est peut-être le moment de rendre quelque chose en retour. Je passe au travers de ce qu'il reste de la porte. Je ne sais pas si c'est dans ma tête, mais je pourrais presque avoir l'impression qu'il fait encore chaud. A moins que ce soit simplement une opposition au courant glacé qui est envoyé par l'âme à l'intérieur.

J'ai déjà du mal avec la puissance de ce que je reçois sous les veines et en temps normal ça me pousserait à me défouler en emmenant l'autre à bout pour relâcher ce qu'on m'envoie, faire payer l'affront. Seulement ça n'a pas de sens de rentrer ici et de lui gueuler dessus gratuitement quand les intentions sont toutes autres. Je secoue la tête, continue à avancer jusqu'à voir une ombre qui bouge un peu plus loin. Je m'éclaircis alors la gorge, inutile, c'est enroué tout de même quand je mets à parler.

Arlo ? Je...T'as besoin d'aide ? Euh... Je peux t'aider ?

Ok super. Hyper convaincant. Merci Remington. On repassera. Je pousse un grognement. J'ai presque peur qu'il réponde, peur qu'il approche aussi, vu ce que je sens déjà émané de lui a distance. Alors, un instant, je prie pour qu'il décide simplement de m'ignorer. Pas même certain qu'il se souviendra de moi au final. Je me baisse tout de même pour attraper un objet entre les cendres. Je ne sais pas très bien ce que c'est, ni a quoi ça serre. Je le fait tourner entre mes doigts tout en frottant les traces de cendre.



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Re: Into The Fire Ft Arlo
Dim 15 Nov - 17:04

Des cendres. Putain de cendres, partout. Parti en fumée jeu de mot coince dans sa gorge, encore serrée par les relents âcres de fumée, justement. Bout de vie foutu en l'air, et tout ce qu'il trimballait dans ses errances, cramé. Et l'fond du verre est sûrement triste, mais tout ce qui l'atteint, c'est la rage qui barbotte iceberg à la surface. Colère blanche, brûlure. Brûlure. Comme celles qui tapissent sa chair, memento cruels de ce qu'il a perdu. Cicatrices tatouages ont bullé cloques sur la peau, en remous d'eaux troubles comme celles du fond de ses yeux. Depuis le feu, ça tremble en permanence dans les iris. L'océan du regard qui s'fait kraken, dès qu'il s'pose sur des navires. Les navires, c'est tous les cons qui peuplent le monde. L'vrai dira que ça a commencé avant. Dans les frustrations répétées de ses soirées foireuses, solitaire obligé quand l'corps pour la première fois de sa vie répond pas aux désirs. Connard Salvare tourne boucle noueuse dans l'esprit circuit, s'glisse en chien entre lui et tous les corps qu'il essaye de posséder. Ca passe dans l'coup poignard de Barbie, dans les poings Devlin. Dans toutes les merdes qui ont décidé de s'enchaîner les unes après les autres, encastrées comme des bagnoles dans un accident. Alors en ça plus ça, ça fait semaine en semaine qu'il s'flingue les dents à broyer les mâchoires. Depuis l'66, depuis qu'il a réglé le compte au blond avec des goûts dégout de regret acide. Et les heures molles passent dans des tourbillons Mahoney, qu'alterne entre l'inaction totale et le destructeur cabot. Y'a rien entre les moments d'immobile à regarder le temps crever en attendant qu'la blague s'arrête, et ceux qui suivent, où il monte au front de toutes les guerres, écrase ses poings dans les murs, les nez, les tempes. Alors il a les phalanges perpétuellement rouges, pleines d'éclats d'verre qu'il laisse Styx lui soigner, et la gueule sang et ombre d'avoir reçu des coups en réponse. Corps s'épuise à s'remplir d'alcool et vivre sur des réserves acides de fureur. Peut pas la lâcher, sa haine. Parce qu'en dessous, s'il accuse plus le monde entier, c'est tout qui s'écroule.

Des cendres. Frappe du pied dans la poussière, éclate son poing dans un reliquat d'étagère, qui tombe fracas satisfaisant; rouvre les croûtes sur les poings serrés. Vient tous les jours, Arlo. Comme un assassin revient sur les lieux de ses crimes, c'est c'que dirait ce connard de flic. Nox. Comme s'il se serait amusé à foutre le feu alors qu'il était dedans, comme s'il allait un jour décider de foutre toute sa vie en l'air. Pour une fois qu'il avait des semblants d'appartenance. Un bout d'chez lui où poser les valises, un canapé où poser l'cul pour regarder la télé. Des bribes d'un truc un peu chiant et normal, et putain il s'y était fait, Arlo. Pas tombé dans la routine, mais y'avait la certitude d'un toit sous lequel ronquer. Vient pour rien, en plus. Pour marcher cent pas mille pas dans les ruines d'une existence, faire mine de chercher des trucs dans les décombres. L'étage flambé, l'escalier qui s'est écroulé sous ses pas quelques jours plus tôt, alors qu'il essayait d'accéder à l'étage et à ses possessions calcinées. Jambe entaillée sur un poignard de bois mort. Peu d'attaches matérielles, avec l'sédentaire récent, alors y'avait pas grand-chose. Des carnets de dessins, surtout ça qui l'fait chier. Une photo d'ses mères parce que c'est pas un chien, mais pas dans le portefeuille parce que faut pas déconner. Alors elle traînait dans l'salon, et maintenant elle traîne poussière sous les semelles noires. Maintenant, il pourra bien oublier leurs gueules.

Façon, là, il est en bas, à marcher en long en large et en travers de sa gorge nouée par les relents âcres de fumée. Rien que des cendres. A remuer le bâtiment mort comme ça remue dans ses tripes. Les yeux scannent pour s'donner quelque chose à faire, mais y'a aucun foutu espoir. Les dents grincent si fort les unes contre les autres, les rouages pétés de l'esprit tournent brouhaha, et il entend même pas approcher. Conçoit pas que quelqu'un puisse s'introduire dans sa blessure, en corps étranger parasite dans une plaie béante. Infectée. Alors quand une gorge racle pour signifier sa présence, derrière lui, y'a l'être entier qui se redresse. La bête qui se tend, muscle à muscle, de la nuque aux épaules, aux poings qui se serrent par anticipation. A faire mal, et il vient puiser dans la douleur qui traverse son dos d'une omoplate à l'autre. Voix résonne, commence par son prénom alors qu'le timbre lui dit rien, et peut-être qu'un autre se serait attendri de la proposition maladroite. Lui, non. Lui, ça envoie des coulées de rage brûlante courir sa trachée, remonter de son estomac. Lui, ça s'loge dans ses poumons qui se gonflent d'un air aussi vicié qu'le reste de sa pourriture intérieure. Nuage qui noircit pour s'apprêter à cracher ses pluies. Il tourne. Lentement. Serre desserre les doigts dans ses poings, hésite à accueillir la proposition d'un coup dans le nez. Avance vers le gamin d'un pas vif, décidé. Boiteux. Besoin d'aide? Au sarcasme écrasant, à l'agressivité latente. Présente, ronflante, qui vient percuter entre ses côtes. C'est pas marqué sur la porte, mais putain c'est fermé. Rupture de stock. Là où la colère sort d'ordinaire par hurlements, grand cri d'une bête sauvage logée en travers de ses tripes, là elle serpente sur les pierres chaudes de sa voix basse. Vibre comme l'air d'avant l'orage, avant qu'un éclair ne vienne déchirer le ciel. Quand ça s'baisse, il a envie d'l'accueillir d'un coup de genou dans le menton. Quand il se relève, il a envie d'accueillir d'un coup de boule dans la gueule. Dans l'bide, ça gronde à l'autre chose, sauf que l'autre chose en ce moment c'est qu'une vaste blague, alors il musèle et s'enfonce dans le visqueux de sa haine. Pourtant y'a un bout de sourire tordu, vicieux, qui lui traverse la gueule en large balafre. L'gosse est familier, ça lui traverse vaguement l'esprit, mais l'familier, ces temps-ci, il rejette. Pas foutu d'remettre un prénom ou une raison derrière la tronche, de toute façon. Pour aider tu peux commencer par te casser avant que j'éclate les derniers murs restant avec ta gueule. Baisse les yeux sur ce qu'il tient dans les mains, lui arrache, l'examine. Rien qu'une saloperie de babiole pseudo-mystique achetée quatre dollars sur le marché.  Phalanges sanglantes remettent le bibelot dans les paluches de l'autre. Et crois pas que parce que y'a un peu de suie, j'vais te faire un prix. Et il jauge, les yeux fauves logés sur le gamin. L'espoir nocif qu'il en a dans le bide, qu'il va répondre à ses piques avec autre chose que la voix mal assurée qui l'a arraché à son vide intérieur.


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Re: Into The Fire Ft Arlo
Dim 22 Nov - 19:19


-- Into The Fire I'm not too sure what I'm supposed to do with this. These hands, this mind, this instability. From a cage I created, to a hell that heaven made. Can't let go of the hatred, 'cause I love the way it tastes.

Et c'était quoi les intentions déjà ? Aider, peut-être. Ou alors le remercier. Quelque chose dans ce genre-là. Je parviens à peine m'en souvenir si elles étaient bonnes ou pas au départ les intentions quand la vague me prend de plein fouet dès l'instant où j'ai prononcé son nom. C'est brumeux, un voile opaque qui s'est levé devant ce que mes propres méninges me poussaient à faire. Plus moyen de trouver la clef, de savoir ce que moi-même je ressens sans le parasite qui vient s'installer au creux de l'organisme. Il trouve sa place, se loge là où c'est le plus fragile, là où il pourra le mieux tirer profit. Il fait son nid, enfonce ses griffes et tâte le terrain avant de se rouler en boule et de se poser confortablement. Ne me laissant plus seul maître à bord de ce qui coule dans mes veines. Aspirant la volonté et le libre arbitre au point qu'un instant la bile pointe dans le fond de ma gorge. Pas capable de savoir si c'est glacial ou si c'est brûlant ce qui se dégage de là, plus loin. Ce qui est certain, c'est que ça fait un carnage sous ma peau, sous mes tempes. Que je suis obligé de faire un pas en arrière, brusquement comme si on venait de me faire mal, parce que c'est le cas.

Je le vois le responsable qui se déplie lentement, prêt à bondir. Si je fouille au fond de ce qu'il reste de moi, je regrette déjà d'être entré. Quelle idée de merde. Il avance, fonce droit sur moi et cette fois, je me retiens de faire à nouveau un pas en arrière. Je ne veux pas qu'il croit qu'il me fait peur, non juste que ça me dégoûte qu'il m'inflige de ressentir ce qui le ronge. Pas sa faute, il paraît. Pourtant, le résultat est le même. Alors, plutôt que de m'effondrer sous la puissance dévastatrice de ce qu'il envoie, je décide de puiser dedans. A mon tour je deviens parasite d'un hôte qui ne peut même pas sentir que je gagne du terrain. Les ficelles invisibles que je tire, parce que c'est si fort en vérité que je ne peux même pas lutter contre l'envahisseur.

 Besoin d'aide? C'est pas marqué sur la porte, mais putain c'est fermé. Rupture de stock.

Je relève un sourcil. Évidence que le stock est au plus mal, par contre que c'est fermé ça l'est moins quand le vent peut s'engouffrer par toutes les interstices et que s'il le peut, tout le monde le peut. Je ramasse un objet au sol, preuve finalement que le stock n'est pas si épuisé que ça. Regard qui se relève vers le grand brun. Tendu comme c'est pas permis de l'être à me demander si il ne va pas exploser et se répandre lui aussi entre les cendres.

Pour aider tu peux commencer par te casser avant que j'éclate les derniers murs restant avec ta gueule.

Mes mains se serrent sur l'objet avant qu'il ne me l'arrache des mains. Et les doigts ne savent plus ou se serrer, ou se perdre pour encaisser ce qui émane de lui. Ça éclabousse de partout, sur les débris et ça se concentre en moi. Le feu qui prend place au creux de mon estomac, tend les muscles, raidi les épaules. Mâchoire contractée, je le regarde. Pointe de défi qui se dessine au fond des yeux. A ce stade ça nous ferrait probablement du bien à tous les deux qu'il m'explose dans le mur. Si ça peut le calmer, me distraire de l'horreur de ce qu'il envoie. La haine envers lui qui s'exacerbe, oubliant tout simplement que je n'aurais qu'à partir en courant pour mettre le plus de distance possible entre lui et moi. Sauf que je ne pense qu'à une seule chose, l'envie moi aussi de lui en mettre une. De l'enterré, de l'assommer, qu'il arrête de dégouliner de partout comme ça. C'est si dégelasse que le mépris se lit probablement sur mon visage. Il me fourre à nouveau le bibelots entre mes doigts et ça se raidi autour avec virulence.

Et crois pas que parce que y'a un peu de suie, j'vais te faire un prix.

Je secoue la tête. Je n'ai aucune envie de lui acheter cette merde dont l'utilité même me dépasse totalement. Et si j'étais encore pété de thune, probablement que je lui aurais claqué une liasse au visage en lui disant qu'il an' qu'à se racheter une vie, mais la thune j'en ai plus. Je sais ce que c'est de tout perdre. Pas pour autant que la compassion trouve son chemin en moi. Non, parce qu'il bouffe tout avec l'orage qui tremble et gronde tout autour de lui. Je fais un pas en arrière, lui tourne le dos une seconde. J'en profite pour inspirer. Cultiver ce qu'il m'envoie avant de me retourner pour lui jeter un regard furieux. Je lève la main qui tient l'objet et le jette avec une fureur démentielle pour qu'il aille s'écraser sur le mur derrière Arlo. Il explose en une pluie de débris qui s'écrasent au sol parmi les décombres.

Je n'en veux pas de ta merde et t'es plus à ça près au final. Non ?

Je bondis sur le coté en m'éloignant de lui et je me mets à chercher dans la pièce pour trouver d'autres trucs à péter . Mon pied qui s'enfonce dans une planche en bois qui craque sous la pression. J'en ramasse un morceau et entame de frapper dans tout ce qui ressemble encore vaguement à un fragment d'une ancienne vie. Je vais vite, je ne suis pas convaincu qu'il ne va pas me bondir dessus pour mettre sa menace a exécution. Je tourne la tête vers lui et je relève le menton en lui faisant face.

Tout perdre pour tout perdre autant y passer ses nerfs. Ma tête dans le mur, je ne suis pas certain qu'en soit ça t'avance à grand-chose...Y a plus rien à récupérer alors autant terminer de semer le chaos  non ? Te restera toujours ma face comme dernier recours. Et sinon on peut y mettre la tienne t'sais, si tu veux que je te rende ce genre de service on te met une misère assez grande pour que tu puisse  penser à autre chose que ton seum légendaire.

Et je fonce sur lui pour lui tourner autour. Je sais que je joue un jeu dangereux, mais là tout de suite, j'ai besoin qu'il trouve un moyen ou l'autre de se défouler et si ça doit être sur moi, je me ferai un plaisir de lui rendre tout ce que je peux. Jusqu'à l'épuisement. Il m'a mit dans un tel état de nerf que je vois rouge. Je pourrais tout faire péter autour et j'avoue que ses dents c'est pas mal tentant aussi. Je relève encore le menton, la planche de bois serrée entre mes doigts.

Alors Arlo ? Faut que tu trouves un moyen de te défouler ! Là tu pue tellement la frustration et la rage que ça fait presque peine à voir. Presque...

Bien loin du Remington qui est entré ici. Empli de bonne volonté, de gratitude même. Je me suis laissé bouffer, contaminer, envahir au point d'en perdre totalement ce que je suis. Je ne suis plus que rage, violence et colère. Je ne suis plus Rem, mais un peu Arlo. Un peu trop.



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