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 love looks pretty on you; phil.

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Stuart King
- the dindon of the farce -
Stuart King
- the dindon of the farce -
damné(e) le : o05/12/2021
hurlements : o757
pronom(s) : oshe/her.
cartes : o(av/icons/cs) fürelise (sign) tucker.
bougies soufflées : o48
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love looks pretty on you
-- @philip sharp & @stuart king, boston ; 2016.
L'alcool avait coulé à flots pour fêter la fin des tournages. La fatigue était présente dans le système de chacun des membres, l'équipe entière s'étant démenée ces derniers mois pour fournir un travail à la hauteur des espérances de chacun. Stuart n'était pas le seul à être perfectionniste, et il lui semblait que chaque individu donnait de son meilleur pour que le projet arrive à son terme, et plaise à ceux qui croyaient en eux. Les journées avaient été longues, éprouvantes, et ils espéraient tous pouvoir rentrer chez eux afin de prendre un peu de repos, avant que l'un des deux associés ne réclame l'aide du groupe pour de nouvelles idées qui devraient prendre forme au plus vite. Ils n'étaient pas patients - Stuart du moins - et attendre entre chaque tournage était une malédiction pour lui ; où allaient les idées qui ne se concrétisaient pas ? Il avait sans cesse peur de les oublier, de ne plus être capable de confirmer le génie qu'on lui attribuait. Il s'appuyait de plus en plus sur Philip, le pensant toujours de son côté avant même de le consulter. Il parlait au nom des deux, s'engageait en leurs noms également, et jamais il ne doutait de la décision qu'il se savait en droit de prendre. L'ordre devait être au relâchement, et certains lui en voudraient de réclamer du travail après ce qu'ils avaient déjà accompli. C'était certainement pour cette raison que certains lui servaient des verres de plus en plus chargés, au contenu de plus en plus inexpliqué - ils voulaient l'endormir avant qu'il ne lui vienne l'envie de remettre le couvert. Stuart n'avait pas bu toutes les doses qu'on lui avait proposées, préférant avoir l'esprit encore clair pour vérifier que tout aille pour le mieux. Il avait bu raisonnablement, et comptait terminer ailleurs que dans l'effervescence de ceux qui avaient décidé de festoyer avant de rentrer chez eux.

Il avait quitté l'équipe, passé près de la table recevant les victuailles, et s'était muni d'une bouteille de champagne - pas encore entamée - et de deux coupes, avant de prendre le chemin d'un autre couloir extérieur. Il n'avait pas vu son associé depuis de nombreuses minutes, peut-être une heure - il n'était plus certain. Il savait où le trouver, s'il n'était pas seulement dans un coin de la pièce, sans qu'il ne l'ait remarqué. Les mains chargées, il passa quelques véhicules avant de s'arrêter près de la porte de celui qui l'intéressait. Il leva la main afin de frapper deux coups rapprochés, puis actionna la poignée pour ouvrir. Il sourit en apercevant son ami, savait qu'il pourrait le trouver ici, loin des félicitations et des tapes dans le dos. Ils se retrouvaient souvent, après un tournage, dans la caravane de l'un ou de l'autre, pour faire un point ; profiter d'un moment de tranquillité. Il ne savait pas pourquoi il était parti, mais se disait qu'il avait certainement ses raisons ; le besoin d'un semblant de calme pouvait être l'une d'entre elles. Stuart en était parfaitement conscient, mais savait que ce genre de considération n'existait pas entre eux. Philip n'était jamais une nuisance à ses yeux, même lorsqu'il n'avait envie de voir personne, que le monde lui paraissait bien trop étroit pour le partager avec ses semblables. Il espérait qu'il en soit de même pour lui, qu'il n'ait jamais à s'annoncer avant de s'installer aux côtés de son meilleur ami - Ari était le seul à avoir ce même traitement.
Il referma la porte derrière lui, félicitant intérieurement son ami de l'avoir sorti de ce champ de bataille. Il sourit en s'approchant de la banquette sur lequel se trouvait son ami, ne demanda pas si sa présence était de trop ou non en brandissant la bouteille face à lui comme un trophée.

« — Je suis pas venu seul ! »

Il s'assit lourdement à côté de lui, et bloqua la bouteille entre ses jambes afin d'en retirer ce qui retenait le bouchon. Il parlait souvent seul, ou plutôt pensait à voix haute, et Phil y était plus qu'habitué. Il savait quand il devait répondre à ses réflexions, et quand il suffisait d'être spectateur de son cirque, sans jamais intervenir.

« — Il fait bon dehors, je suis sûr que les grenouilles apprécient. »

Et il n'y avait rien à ajouter, ni à expliquer, c'était ainsi. Il retira le bouchon de la bouteille, et posa rapidement le goulot dans une des coupes afin de ne pas en renverser sur le sol. Il remplit les deux coupes, puis posa la bouteille entamée sur la petite table près d'eux. Il n'avait encore accordé aucun regard à son ami, trop concentré sur sa boisson à servir. Il tendit une coupe dans sa direction, lui adressant un sourire rayonnant de joie et de fierté, et vint faire tinter leurs coupes.

« — J'aimerais porter un toast à nous, à notre collaboration, à ce projet, mais surtout à mes chaussettes porte-bonheur qui ne m'ont pas encore déçu. »

Il releva le côté de son pantalon afin de dévoiler les fameuses chaussettes, pour prouver qu'il les portait. Il était assez superstitieux, et aimait rappeler que leurs réussites étaient dûes à cet accessoire. Il relâcha son pantalon et but quelques gorgées de champagne, avant de s'enfoncer un peu plus contre le dossier de la banquette. La tête légèrement penchée, presque posée contre l'épaule de Philip, il ferma les yeux quelques secondes pour apprécier le silence, la présence de son ami, le sentiment d'un travail terminé et bien fait. Les moments comme cela n'étaient pas nombreux dans son métier ; il restait toujours des choses à faire. Ils avaient encore un peu de travail, mais le plus gros était passé, et ils pouvaient enfin lever le pied. Il rouvrit les yeux, et plissa les lèvres :

« — Raymond te cherche au fait, j'lui ai dit que tu lui en voulais donc qu'il ferait mieux d'attendre demain. »

Il se mit à rire, fier de lui, alors que Phil ne lui avait rien dit, et que certainement qu'il n'avait rien contre ce pauvre Raymond qui avait simplement besoin d'un renseignement. Stuart souhaitait seulement avoir un moment tranquille avec son ami, et ne pas s'embarasser de qui que ce soit d'autre de leur équipe. Il avait donc inventé une pseudo embrouille pour que personne ne vienne les déranger. Il redressa légèrement la tête pour regarder Phil, et ajouta :

« — Il va passer la nuit à se demander ce qu'il a bien pu faire. »

Il rit de plus belle, avant de reprendre quelques gorgées de sa boisson. Il garda sa coupe entre ses deux mains, ricanant toujours, faisant tourner le cristal entre ses doigts fins. Il s'arrêta de rire, et se mordit la lèvre en cherchant ses mots, ne pas gâcher sa belle entrée en matière. Il se redressa légèrement, le dos plus droit, et se tourna enfin vers Philip, l'ombre d'un sourire plein de gratitude aux lèvres.

« — J'voulais te remercier pour ces derniers mois. Je sais que je peux devenir un peu ... difficile, avec le stress. »

Il posa son verre sur la table, et se pencha vers le rebord afin d'attraper la télécommande de la petite télévision installée dans la caravane. Il n'aimait pas rester inactif, était toujours obligé de s'occuper l'esprit ou les mains.

« — L'équipe m'aurait sûrement abandonné sur une aire d'autoroute si t'avais pas été là, alors merci. »

Il sourit, haussa les épaules, gardant la télécommande entre ses mains, sans pour autant allumer le téléviseur. Il faisait tourner l'outil entre ses doigts, palpant quelques boutons, la faisant parfois voler dans les airs pour la récupérer, en parlant. L'epsrit toujours aussi stimulé, ses gestes avec. Il haussa ensuite les épaules, allant de sa plaisanterie.

« — Tu devrais demander une augmentation, et un champagne de meilleure qualité. »



A LONG LONG TIME AGO
we passed upon the stair, we spoke of was and when although i wasn't there. he said i was his friend. which came as a surprise i spoke into his eyes. i thought you died alone.
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