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  Forgive, forget - Barbie

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Angel Esposito
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Forgive, forget - Barbie
Mer 8 Nov - 23:01

Forgive, Forget
"À la tienne, vieux frère." Le rendez-vous mensuel du cimetière. La seule façon de ne pas complètement oublier son passé - ou plutôt de ne pas oublier la seule chose importante. Octave. Si aujourd'hui t'as plus personne, lui est sans doute le seul qui se soit un peu intéressé à toi par le passé - le meilleur. C'est bien pour ça que t'es encore là et pas lui - la vie est une sacrée connasse. C'est en sa mémoire que tu viens régulièrement poser des fleurs - en plastique, t'as pas la tune pour des vraies qui ne tiendront pas dans le temps et dont tu ne pourras pas t'occuper - et boire une bière, en souvenir du bon vieux temps. T'as tout fait avec Octave, le pire comme le meilleur, mais clairement, il ne méritait pas ça. Oublié de tous, au point où c'est toi qui a du payer pour la tombe de ton ami - d'où le minimalisme, t'as pas de tunes. Tu sais que sa famille est encore envie, mais ils n'ont rien fait pour lui. Connards. Est-ce qu'il y a une seule famille qui vaille le coup dans cette putain de ville ? Pourtant, tu lui en as voulu à Octave. T'as cru qu'il t'avait abandonné quand tes parents t'ont fermé dans leur centre de merde. Les premiers jours - les premières semaines - t'as cru qu'il viendrait, qu'il t'aiderait à sortir de la. T'as du te démerder tout seul. Puis t'as appris. Disparu. Déclaré mort. Personne ne t'a prévenu. C'était ton seule ami, merde. Alors tu lui rends hommage à ta façon.

T'as plus de larmes à offrir, sinon tu les lui aurais dédié.

Tu quittes le cimetière, encore fatiguée de ta tristesse. Certains iraient dormir à ta place, toi tu préfères retrouver le confort d'un bar. Tu te balades au travers de la ville, décidant de voir où tes pas te mènent. Une des nombreuses âmes qui semblent hanter la ville plus qu'y vivre. Tu finis dans le vieux quartier industriel. Tu ne traines pas souvent dans ce coin-là de la ville, souvent trop out pour arriver jusque-là. C'est l'occasion de découvrir. Comme un papillon de nuit attiré par la lumière, t'entends de la musique rock que tu suis. La cave. Pourquoi pas, après tout ? Tu rentres dans le lieu que tu jauges du regard avant de décider si oui ou non tu comptes t'installer. Mais t’es encore un peu trop à l’ouest - la faute à la drogue ou à la tristesse, pour une fois ? - pour vouloir réfléchir trop longtemps. Tu finis par te poser au comptoir avant de commander un nouveau verre - plus fort qu’une bière cette fois.

Tu te sens seul et tu n’aimes pas ça - c’est rare.

Parmi tous les visages de la foule, il y en a un. Un sur qui tu t’arrêtes. Un qui se fait phaser - comme si tu en avais besoin. T’as l’impression de voir Octave - c’est impossible. Pourtant… - il est mort. Ton cerveau ne semble pas capable d’assimiler l’information. Jusqu’à ce que tes neurones finissent par faire le lien - son frère. Celui qui n’a rien fait pour lui, qui n’est même pas venu sur sa tombe. T’as un peu envie d’enfoncer ton poing dans sa figure - mais ton corps a pris un peu trop cher ces derniers temps pour être certain de sortir victorieux de ce combat. Flemme. Par contre, hors de question de ne pas faire quelque chose - t’as besoin que ça sorte.

Tu commandes auprès du barman l’alcool que préférait Octave quand vous étiez plus jeune, accompagné d’un petit mot écrit dans un papier plié  - À la mémoire d’Octave. "Vous voyez l’homme qui est là-bas ? J’veux que vous lui offriez ce verre et que lui donniez ce papier. Seulement ensuite, vous pourrez lui indiquer que ça vient de moi. Vous pourriez faire ça pour moi ?’’ Le tout accompagné d’une voix mielleuse et d’une attitude un peu aguicheuse, histoire d’être sûr qu’il accepte sans râler. De loin, tu observes la scène, un petit sourire aux lèvres. Quand son regard se poser sur toi, tu lèves ton verre en sa direction, comme si tu trinquais avec lui à distance, avant de descendre ton verre et lui faire le plus beau des doigts d’honneur possible de l’autre main.

Fuck you.

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-- forgive, forget ft. @angel esposito
    Il passait le temps dans cet établissement aux allures de domicile familial. L'effervescence des lieux lui avait toujours plu, bien plus que l'esprit solitaire qu'il devenait lorsqu'il s'engageait dans un bar différent. Il n'était à sa place nulle part ailleurs qu'en compagnie des siens, ces collègues enivrés qui prenaient des airs de frères lorsqu'il le fallait ; en dehors, évidemment, de son mari et de sa fille qui avaient l'intégralité de ses bons sentiments. Les instants les plus heureux de son existence étaient partagés avec ces derniers, mais il fallait également garder les habitudes des temps anciens, quand il n'était que l'infirmier fraîchement débarqué qui en pinçait pour la fille Boswell – et plus secrètement, le fils. Il ne s'agissait plus de se cacher des autres, mais de ne pas donner à Old Boy une raison de s'inquiéter, ni même de remettre en question sa légitimité à s'occuper de l'enfant. Il n'était pas contre ces rendez-vous au houblon, s'y adonnait avec un plaisir sans cesse renouvelé. La réputation du culte n'était plus à faire, il savait qu'en arborant le cuir, il ne risquait rien. Qui aurait l'idée de s'en prendre à un cyclops au sein même de leur bar de prédilection ? C'était ce qu'il pensait, du moins, n'aurait pas dû en être si certain, en témoignait le regard en biais d'un homme au comptoir ; mais ce regard, il ne l'avait pas encore remarqué.

    L'attention entièrement accaparée par Teach à ses côtés, il jonglait entre son verre de bière et les rires à gorge déployée. Devlin ne l'attendait pas avant quelques heures, ce dernier s'occupant de leur fille dans la caravane, une fois sa journée de travail terminée. Il avait alors du temps devant lui, assez pour rétablir l'alchimie creusée par son absence, poser certaines pierres à l'édifice de leurs amitiés.

    Il vit une ombre s'approcher dans sa vision périphérique, un serveur qu'il connaissait assez bien, bien qu'il ne fasse pas partie de la bande – contrairement à Candy, qui semblait l'observer de l'autre côté du bar. Il la rejoindrait ensuite, s'installerait derrière le comptoir pour échanger des rumeurs sur quelques visages et rire des agissements d'autres. Il releva la tête en direction de l'homme lorsque ce dernier lui présenta une boisson offerte par les soins d'un total inconnu ; du moins, le pensait-il. Lorsque le serveur pointa l'homme en question du prolongement de sa main, le cœur de Little Fly faillit flancher. Le papier déplié tremblait entre ses doigts fins, il avait baissé les yeux sur l'écriture penchée avant de regarder l'inconnu, mais ne l'avait pas réellement lu au premier coup d'œil, trop envieux de découvrir qui en était l'instigateur. Maintenant qu'il y prêtait attention, le prénom lui sauta à la gorge, l'empêchant de déglutir.
     Angel se trouvait près du bar, regardait droit dans sa direction. La vision aussi terrifiante qu'excitante, il eut envie tant de se cacher que de courir vers celui qui avait tant compté dans sa vie d'adolescent. Il replia le morceau de papier et le rangea dans sa poche afin qu'aucun ne puisse le lire, ils ne devaient pas connaître cette partie de son existence ; pas présentement, pas ainsi. 

    Il eut l'idée de le saluer en retour, ressentit le besoin de lui parler directement. Il méritait bien cela : des explications. La bière abandonnée sur un coin de la table, il précisa à ses amis qu'il revenait dans quelques minutes. L'exclamation fut reçue par des moqueries, des plaisanteries sur le fait que Little Fly s'était trouvé un amoureux pour la nuit. Il fit mine de rire en les traitant d'abrutis et prit le chemin vers le comptoir en abandonnant le verre offert près de celui de bière. Il ne savait pas ce qui l'attendait en rejoignant Angel, ne savait pas s'ils en viendraient aux mains ou non, mais il n'en avait aucune envie. Il lui avait tant manqué, comme une part de son âme qu'on lui avait retirée avant même qu'il n'atteigne l'âge de questionner les sentiments qu'il avait ressentis à son égard. « Avant que tu dises quoi que ce soit, sache que c'est pas ce que tu crois. » Il eut envie de l'enlacer, de le serrer contre son cœur pour lui prouver qu'il ne rêvait pas, qu'il avait enfin retrouvé cette part de lui qui lui manquait tant depuis ses dix-neuf ans. Mais il n'en avait pas le droit, pas alors que ses amis étaient présents, qu'ils devaient certainement l'observer au loin. « Tu m'as manqué, si tu savais combien tu m'as manqué ... Tout a été plus difficile sans toi, je sais pas comment j'ai survécu. » Et enfin, le principal, ce qui pesait sur son cœur depuis son enlèvement. « Je suis tellement désolé de ne pas avoir pu revenir vers toi ... » Il le pensait, du plus profond de son âme d'enfant.



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Forgive, Forget


La réaction du frère d’Octave n’était pas celle à laquelle tu t’attendais. Tu ne t’attendais pas à grand chose, faut dire. De la colère peut-être - l’espoir qu’il partage la tienne. Qu’au moins un peu, quelqu’un puisse comprendre ce que tu ressens. Mais non. La peur. C’est l’impression qu’il donnait de loin, en tout cas. Mais la peur, c’est mieux que rien. Au moins, il ressent quelque chose. Peut-être qu’il repense à son frère, pour la première fois depuis des années - tu sais que t’es le seul à t’être rendu sur sa tombe. Même lui ne l’a pas fait. Il te débecte. En même temps, t’es curieux. Pourquoi ? Qu’est-ce qui pousse quelqu’un à renier un membre de sa famille aussi doux qu’a pu l’être Octave ? Toi, t’as dégagé ta famille parce que c’est des connards et c’est toi qui l’a choisi. Ta sœur aurait préféré encore t’avoir dans sa vie. Mais Octave… C’est comme s’il n’avait jamais existé. Comme s’ils avaient tous tiré un trait sur lui et son existence et cette idée seule te révolte. Alors quand tu le vois s’approcher, tu décides d’accepter cette rencontre. T’es curieux de ce qu’il peut bien avoir à te dire - vous n’avez jamais été très proche, contrairement à son frère et toi. Jusqu’à ce qu’il soit là, devant toi, t’hésitais encore à lui mettre une patate monumentale. Mais finalement, tu te retiens. Son visage ressemble trop à Octave, tu ne peux pas lui faire ça.

Le culot.

Tu t’attendais à tout - ou bien à rien, c’est pareil - mais ça… T’exploses de rire face à lui. Tu ne cherches même pas à retenir ce ton moqueur qui monte en toi. ‘‘Et je crois que c’est quoi, à ton avis ?’’ Mais t’acceptes. T’acceptes de l’écouter parler. Plus il parle, plus tu sens la rage monter en toi. Mais il se prend pour qui, à parler comme s’il était Octave ? Octave est mort. Il y a une tombe à son nom dans le cimetière. Pourtant… Pourtant t’hésites. T’es troublé. Parce que cette façon de parler, ces intonations, ce visage… Tout ton corps te hurle que c’est Octave et en même temps… En même temps, pourquoi pas ? Tu sais que des choses inexplicables arrivent - t’es vraiment le mieux placé pour le savoir. La mort, c’est surfait et ça n’a vraiment rien de définitif. Alors… Et si… ? T’as un millier de questions qui te passent par la tête et t’es pas capable d’en formuler une seule. Si ce n’est… ‘‘Octave ?’’ T’as besoin d’une confirmation. T’as besoin de comprendre. T’es perdu. Comme tu l’étais le jour où t’as été arraché à ta vie ordinaire. Comme le jour où t’as vu ton meilleur ami pour la dernière fois. ‘‘Putain, c’est toi ? Mais comment ? Je… Tout le monde te dit mort. J’ai fait faire une tombe à ton nom. Comment ?’’ C’est un mélange entre colère et joie qui te montent à la tête. Tu entends ton cœur battre à la place de ton cerveau. T’es complètement perdu. Tu ne sais pas quoi faire. Si t’étais pas déjà assis, t’aurais dû t’asseoir sans aucun doute. A la place, tu attrapes ton verre pour l’avaler d’une traite. T’as besoin d’avoir les idées plus claires - ironie quand tu nous tiens. ‘‘Explique-moi ce qui t’es arrivé. Quand mes parents m’ont envoyé en camp de conversion, j’ai été coupé de tout. J’t’en ai voulu de pas être venu me chercher. Puis j’ai appris que t’avais disparu quand j’me suis enfui. Puis on t’a déclaré mort. Explique-moi, j’ai besoin de comprendre là.’’ T’as pas encore décidé si tu devais être heureux de le revoir ou si tu devais lui mettre un pain de n’avoir rien fait pour être revenu vers toi. Tout dépendra de ce qu’il aura à te dire. Mais une chose est vraie cependant. ‘‘Je suis content de te revoir. La vie, ça a été de la merde sans toi.’’ T’es devenu une merde sans nom, t’as manqué de crever et tu passes ton temps à t’attirer des ennuis. Trois fois rien en somme.  



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Re: Forgive, forget - Barbie
Mer 13 Déc - 11:36

-- forgive, forget ft. @angel esposito
    Il était sur la défensive, assez éveillé pour savoir que lui et son ancien meilleur ami ne se retrouvaient pas sous les meilleurs auspices. Il avait, pourtant, souvent imaginé le revoir au détour d'une ruelle ; dans ses songes, ils se jetaient dans les bras l'un de l'autre, pleurant à chaudes larmes de n'avoir pu profiter de la présence de l'autre plus tôt. Barbie s'excusait, expliquait tout le bordel qu'avait été sa vie depuis sa disparition, et Angel lui pardonnait immédiatement. Il s'agissait presque d'un conte de fée, au milieu de feux d'artifice, pourquoi pas d'une nuit torrentielle, pour faire entrer leur réunion dans le panthéon des scènes inoubliables. Il subsistait bien d'autres moyens de parfaire le tableau de cette comédie romantique, mais Barbie savait rester sobre lorsqu'il se savait endormi. Mais ce n'était pas un rêve, pas cette fois-ci. Le simple fait de revoir son ami était suffisant pour qu'il en ait le souffle coupé ; certainement qu'il se serait jeté à son cou, pour l'entourer de ses bras, l'emprisonner de sa présence, de son odeur, s'ils n'avaient pas été dans ce lieu précis ; surtout, s'il n'avait pas tant peur qu'Angel le rejette.

    Le rire guttural qui émana d'Angel lui donna raison ; il le reçut comme un uppercut en pleine mâchoire. La réalisation était douloureuse, lui en voulait-il tant qu'il n'était pas capable de faire le premier pas à la découverte de sa vie ? L'infirmier ne bougea pas, les doigts s'agitant les uns contre les autres pour maintenir l'angoisse qui se bloquait dans son œsophage. Il avait peur. Et je crois que c’est quoi, à ton avis ? Il devait croire qu'il l'avait abandonné, qu'il l'avait écarté de sa vie au profit de sa nouvelle famille, de ceux qui l'avaient – pourtant, brusquement – enlevé à sa vie d'avant. Il ne savait que répondre, avait bien trop d'idées, d'envies, d'excuses.

    Octave ?

    L'enfant bouclé compris enfin les hésitations de son ami, cette réserve qu'il avait eue en le voyant s'approcher de lui. Avait-il cru qu'il ne s'agissait que de Cameron ? La bouche légèrement ouverte pour essayer de ne pas manquer d'air, Barbie ne put s'empêcher de sourire, heureux qu'il ait pu le reconnaître malgré tous les indices qui allaient à l'encontre de cette vérité. Il était censé être mort, après tout. Les lèvres se crispant pour ne pas trop en dire, le motard ne hocha pas la tête, n'eut aucun mouvement dans sa direction, il se contenta d'adresser un sourire qui ne pouvait appartenir qu'à lui, pour répondre à sa question. C'est bien moi. Il tourna la tête vers ses amis pour être certains qu'il ne les écoute pas ; ils ne savaient pas qui il était réellement, ne devait pas griller sa couverture. Les gestes incertains, il s'accouda au comptoir, juste à côté d'Angel, sans oser s'inviter trop rapidement dans son espace personnel. Il resta à une distance raisonnable.

    Son camarade avait besoin de réponses, Barbie ne pouvait que le comprendre après tous ces événements. Il hésitait sur ses paroles, sur ses gestes, sur la manière dont il devait formuler les choses. « Comment ça, un camp de ... » Il fronça les sourcils, découvrant l'horreur de sa situation. Angel n'était visiblement pas le seul à avoir des informations à rattraper, Barbie voulait également en savoir plus sur cette histoire ; et faire payer la famille de son ami pour lui avoir fait subir des choses pareilles. Il se concentrerait sur cette information plus tard, lui devait des explications avant tout. « Oh, Angy ... » Il soupira et fit un pas vers lui pour le prendre dans ses bras dans une étreinte plus ou moins tremblante. Il en avait besoin, ressentait cette urgence de devoir se lover dans son odeur pour rattraper toutes ses années sans pouvoir se rassurer à son contact. « J'peux pas te parler ici, tu veux bien me suivre ? » Il ne le relâcha que pour regarder dans la direction de ses collègues, puis jeter un coup d'œil à la barmaid qui faisait pareillement partie du gang. Il ne pouvait trop en dire dans ces conditions, il fallait qu'ils se confinent dans un coin dans lequel ils ne seraient pas entendus.

   Il libéra Angel de son étreinte et regarda autour de lui avant de s'avancer vers une banquette dans le fond du bar, un coin où les cyclops n'allaient pas, parce qu'il s'agissait de la place de monsieur tout-le-monde, et aucun membre du clan n'était monsieur tout-le-monde. « J'tiens d'abord à m'excuser ... J'te dois des explications, mais j'te jure que ça a été aussi dur de vivre sans toi. Mais j'pouvais pas revenir te voir après ... ça. J'pouvais pas te mettre en danger, alors que t'étais si important pour moi ! Tu comprends ? »



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Re: Forgive, forget - Barbie
Sam 17 Fév - 22:12

Forgive, Forget


T’as enterré Octave en même temps que ta vie passée. T’as fait une croix dessus il y a longtemps déjà. On ne réveille pas les morts. Mais on fait quand quand les morts se réveillent d’eux-mêmes ? Quand tu poses ta question du bout des lèvres, t’es sûr de rien. Tu penses que c’est lui - peut-être que t’as envie que ce soit lui. Mais tu ne peux pas être sûr. T’as posé une putain de tombe à son nom, merde. Comment on accepte ça ? Comment on accepte avoir pleuré quelqu’un toutes les larmes de son corps pour finalement l’apprendre vivant ? Comment on accepte ne pas s’être assez battu pour le retrouver ? Comment on accepte qu’il ne s’est pas assez battu pour te retrouver ? Tu sais que tout est possible - tu as même conscience que les fantômes existent. Pourtant, il n’a pas l’air d’en être un. Mais qu’est-ce qu’il est, à part l’ombre de ton passé que tu essayes d’oublier ? T’es sur la défensive, méfiant. Putain. Octave. Vivant. Les informations se bousculent dans ta tête. Tu ne sais pas trop où tu en es. Si t’étais pas défoncé, tu l’aurais sans doute pris dans tes bras. Ou foutu ton poing dans la figure. Un mélange des deux peut-être. T’en sais rien en fait, parce que t’es trop défoncé pour ça. L’info passe peut-être plus facilement grâce à ça aussi. Peut-être aussi que c’est pour ça que tu lâches aussi facilement des infos sur toi et ce qui t’es arrivé. T’aimes pas parler de toi, surtout de ce qui t’es arrivé. Mais c’est Octave. Ce n’est pas pareil. Tu lui as toujours tout confié par le passé, alors pourquoi en serait-il différemment aujourd’hui ?  

Quand il te prend dans ses bras, tu te crispes pendant un court instant, par réflexe. T’as l’habitude des contacts physiques, mais plus pour des relations charnelles que pour un simple acte de bienveillance et de tendresse. T’as oublié ce que c’était et ce que ça faisait. Mais bon, c’est Octave. Alors la méfiance s’en va bien vite pour te permettre de lui rendre son étreinte. T’es presque surpris quand il te dit ne pas pouvoir te parler ici. Pourquoi ça ? La méfiance revient aussitôt. Mais soit. Tu lui as accordé ta confiance par le passé, alors aujourd’hui encore, tu peux le faire. Au moins un instant. Tu hoches la tête et tu le suis, verre toujours en main pour s’installer dans une banquette qui te parait totalement quelconque. Quelle différence entre cette partie du bar et l’autre ? T’en sais fichtrement rien, mais si ça permet à Octave d’être plus à l’aise, alors pourquoi pas.

‘‘Tu m’dois rien du tout. Mais j’apprécierai des explications, en effet. J’sais pas ce que c’est que ça. J’te dis, quand j’suis revenu à Exeter, j’ai appris ta mort et tu te doutes à quel point tes parents auraient été ravis de me voir débarquer chez eux, autant que les miens si j’étais revenu chez eux j’pense. J’ai juste besoin d’y voir plus clair.’’ Parce que là, tu avances dans un brouillard épais où tu ne vois rien devant toi. Peut-être qu’il aura un peu de lumière pour toi. ‘‘Mais ça me fait plaisir de savoir qu’au moins quelqu’un a pensé à moi.’’ C’est peut-être le seul qui s’est soucié de toi en plusieurs années. Il faut bien lui reconnaître ça. ‘‘Et avec tout ça, tu deviens quoi alors ?’’



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-- forgive, forget ft. @angel esposito
    Il avait l'impression d'une tension, mais qui ne résidait qu'en son cœur. A bien y réfléchir, il n'aurait pas répliqué si Angel lui avait donné un coup, qu'il l'avait plaqué au sol ou foutu son poing dans la gueule. N'importe quelle forme de violence aurait largement été méritée après un tel drame. Barbie se pensait pourtant dans son bon droit. Il n'avait fait que le protéger, à ses yeux, n'avait jamais rien fait de plus que de s'assurer que son meilleur ami soit en sécurité. Il espérait qu'il soit capable de comprendre ça, qu'il ne prendrait pas trop mal cette disparition qui aurait, peut-être, pu être évitée. Le câlin avait été un réflexe, pourtant. Il était là pour lui montrer combien il lui avait manqué, combien le revoir était une félicitée à ses yeux. Il l'aurait presque embrassé de joie si l'alliance de son doigt n'avait pas prouvé l'amour d'un mariage dont Angel ignorait tout. Il aurait l'occasion de lui en parler, mais ce n'était pas encore le moment. Ils avaient tant à se dire, tant à partager sur cette situation qui n'avait profité à personne.
    Il put respirer convenablement une fois sur une autre banquette. Le regard de son gang l'empêchait de parler librement, alors que les mots qu'il comptait offrir à Angel étaient si spécifiques. Parler de son enlèvement n'était pas chose facile, mais il était plus difficile encore de le faire alors que sa famille était près de lui ; de plus, ils ne devaient pas entendre la plupart des mots qui sortiraient bientôt d'entre ses lèvres. Il fut ravi que son ami le suive, qu'il ne pose pas de questions. « C'est ... compliqué. » Il déglutit péniblement, jetant parfois des regards autour de lui pour s'assurer que personne ne les entende. Il ne risquait rien, maintenant qu'il avait pris en grade et en ancienneté au sein du club ; mais il fallait toujours rester prudent. Il ne voulait pas que des éléments mal intentionnés viennent rapporter des propos déformés, ou le mettent dans une situation délicate. Old Boy pourrait lui sauver les miches concernant quelques situations, mais il ne pouvait pas non plus trop risquer pour lui, au cas où l'affaire soit trop sensible. Du moins, il n'en savait rien, à vrai dire ; plus depuis le retour d'Irish parmi eux.

    Il tapota nerveusement le bois de la table qui se trouvait entre eux, du bout des doigts. Il ne savait pas pourquoi il était ainsi agité ; peut-être parce qu'il était heureux de retrouver celui qui avait été son double pendant de longues années, ou bien parce qu'il ne savait pas comment gérer la situation. Il s'humecta les lèvres, leva une main pour demander à un serveur de venir vers eux, prendre leur commande. « Mes parents ne seront plus jamais un problème, et je ne pense pas que Cameron revienne à Exeter de sitôt. » Il n'avait aucune nouvelle de son frère, s'en moquait pas mal étant donné la relation qu'ils entretenaient depuis ces dernières années. Ses parents, quant à eux, étaient morts depuis bien dix ans déjà. Barbie ne les avait pas pleurés, il ne comptait pas le faire. « J'ai pas eu le choix tu sais, j'étais obligé de ... » Il fit un geste avec ses mains pour faire signe : m'évaporer. Il ne savait pas si Angel voulait en parler de suite, ou attendre de rattraper le temps perdu avant de s'y coller. Il répondit alors à sa question, heureux de pouvoir parler de ce qui comptait vraiment, maintenant qu'il avait formé une famille. « Je ... me suis marié. » Il leva les yeux vers lui, essayant de voir si l'information faisait son bout de chemin ou non. Lui en voudrait-il de ne pas l'avoir invité ? Lui qui aurait tant aimé, pourtant, l'avoir comme témoin, comme ils l'avaient prévu depuis si longtemps ? Il ajouta, un sourire tendre aux lèvres. « Et depuis peu, on a une petite, Millie. » Beaucoup à assimiler d'un coup, Barbie ferait attention d'en dire plus seulement si son vieil ami le réclamait. Il soupira ensuite, reprenant : « Et toi ? J'aurais tant aimé pouvoir te suivre jusqu'à aujourd'hui, mais j'ai très hâte de savoir ce que tu deviens. Je veux TOUS les détails ! »



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