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 Burry you alive | Isaac & Merle

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Noah Cervantes
- the beaten and the damned -
Noah Cervantes
- the beaten and the damned -
damné(e) le : o29/03/2024
hurlements : o23
pronom(s) : oiel / elle / whatever
cartes : o lesamourslunaires (vava) / Baalsamine (gif) / twitanaconda & ellaenys (icons) / tucker (sign)
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Pour n'importe qui ayant un minimum regardé des films d'horreur, les scènes dans les cimetières c'était jamais vraiment bon signe. En général, ça représentait même l'apogée du drame, le moment où l'héroïne se retrouvait face au tueur et s'faisait lamentablement plantée parce qu'elle et son groupe avaient eu la brillante idée d'faire que des équipes de 1. Des films d'horreur, Noah en regardait trop, et si son expérience cinématographique à ce sujet l'avait largement désensibilisé à l'ambiance particulière, il avait fini de démystifier le truc à force de venir pour piquer des plantes. Faut dire que le cimetière, il en habitait pas si loin, il avait même hésité au moment d'visiter des appart's avec un studio dont la fenêtre principale au troisième étage donnait sur l'Eglise – logement qu'il n'avait refusé que parce que le propriétaire en demandait un loyer exorbitant au vu de l'emplacement (sérieux, on a pas idée de payer si cher pour s'faire réveiller tous les dimanches par des enterrements).
Quoiqu'il en soit, il était là, résolu à parcourir les 500 mètres qui séparaient sa porte d'entrée aux pierres tombales, habitude instaurée depuis maintenant quelques temps de venir piller les lieux à la recherche de plantes sur le point de clamser – parce que hé, c'est sûrement pas les morts qui allaient s'en plaindre et c'est certainement pas parce qu'ils étaient cannés que les fleurs déposées là une fois par an par des péquenauds pleins de remords devaient subir le même sort. Parfois, selon la température extérieure, il avait la chance de pouvoir voir des feu-follets. Le superstitieux en lui s'imaginait des fantômes et loin d'avoir peur, il offrait une prière ; la présence des vivants était bien souvent plus à redouter que celle des défunts. Des vivants il en croisait rarement ici la nuit, autres que les animaux sauvages qui s'appropriaient l'endroit dès qu'la nuit tombait. Une fois il avait chopé des ado venus se faire une frayeurs autour d'une planche de ouija, au final ils s'étaient barrés en le voyant arriver... et puis quelques SDF aussi qui venaient dormir là, mais ils mouftaient pas tant qu'on les dérangeait pas.
Des vivants il en avait invité d'autres ce soir. 'Fin. Un en particulier, Isaac. Il lui avait proposé de l'accompagner histoire de reforger les liens du passé, un truc dans le genre « viens, on va piller des tombes tu vas voir c'est fun » (à chacun sa notion de fun, j'vous le concède) – et il savait d'avance que si Isaac venait, sa sangsue personnelle serait là elle aussi. Merle, aka le gars qui avait autant de personnalité qu'un surveillant pénitencier. Il savait pas exactement c'était quoi son problème et si les idées de base s'étaient tournées vers la drogue, des années plus tôt, il avait réalisé en le revoyant au Tartarus que le gars planait vraiment beaucoup trop haut pour que ce soit qu'une affaire de rail mal sniffé. Qu'importe, le plan c'était de redevenir pote avec son chien attitré, lien pas super sain dont Noah avait facilement fait le tour – aussi facilement que 2+2=4, Isaac et Merle semblaient indissociables et il s'était résigné à devoir trimballer le second s'il voulait profiter du premier. Car après tout, c'était l'Eglise le fond du problème – et les nombreux obstacles qu'il s'évertuait à contourner. Trop de portes fermées juste sous son nez, et Noah avait pas la carrure de passe-partout mais depuis qu'il pensait en avoir au moins le trousseau de clés en la personne d'Isaac, il avait bien l’intention d’essayer chacune de celles que le clébard mettrait à sa disposition.
La clope est allumée, calée entre les lippes alors qu'il attend devant les portes du cimetières – l'image lui rappelle vaguement un tableau de Chagall du même nom alors que les yeux parcourent l'obscurité à la recherche de ses invités. Il sait pas encore par quel bout attraper Merle, oiseau doit encore être étudié afin de déterminer la faille - Isaac lui dit son flair. Noah y connaît rien dans l'anatomie des vertébrés de ce genre mais il perd pas espoir de trouver par où cisailler l'animal pour le priver de ses ailes au moment voulu. C'est pas un problème qu'il soit là – pour l'instant. Il lève la main en l'air en voyant les ombres. La lampe torche de son tel éclaire le sol, le brasier de la cigarette brille une seconde.  « T'es venu accompagné parce que tu flippais que j'te trucide entre deux tombes ? » Le ton se veut léger, blagueur. Pas sérieux, non. Il feint la surprise de voir Merle dans le dos d'Isaac, n'est pas surpris pour autant de la chose alors que le duo est enfin là. L'attention se pose sur le seul n'étant pas désiré ici, et pourtant bien trop présent :  « Salut Merle. » Trop familier peut-être ? Pas craintif du vide de ses yeux en tout cas.



Trouble Maker
Sois ouragan, encre rebelle, hougan. Empereur de brigands, Mackandal, bois-caïman.
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Merle Whateley
- the beaten and the damned -
Merle Whateley
- the beaten and the damned -
damné(e) le : o24/03/2024
hurlements : o26
cartes : o(c) wild heart.
bougies soufflées : o28
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Concours de regards implicite (18:12) pour déterminer s'ils sortiront. Merle se force à cligner des yeux le premier (18:49) pour laisser la victoire. Il n'a aucune envie d'y aller, sait qu'il devrait, que le moindre enthousiasme de sa part serait suspect aussi. Alors Merle traîne des pieds - figurativement -, fait comprendre - silencieusement - qu'il cède à un caprice. Invitation survenue assez tôt pour qu'il puisse assimiler l'idée, acceptée en pensée d'emblée, il n'a prétendu batailler que pour sauver les apparences - qu'Isaac se sente obligé de se rattraper pour le remercier, ce serait juste le deuxième coup à la pierre.

Flânerie mutique dans les rues dépeuplées, fragrance cataclysme qui s'étiole à mesure que le quartier d'adoption est abandonné. Quand les pavés grimaçants deviennent goudron (21:06) Merle marche sur les rebords de trottoirs, veille à ne pas dépasser d'un morceau de semelle sur la petite bande. Capuche à demi rabattue sur la tignasse, rythme paresseux tapoté du bout des doigts dans sa poche. « Il va rien se passer ce soir, » il annonce entre deux réverbères - trop criards dans cette partie de la ville, il aime mieux les clignements désespérés des dernières lueurs près de Needham -, prédiction morne ou infatigable tentative de changer l'avis déjà tranché d'Isaac.

Il va rien se passer car Merle est là pour veiller, empêcher le fouineur - plus martre qu'oiseau libre à son avis - de dénicher la moindre miette, planter l'ombre d'une griffe malade dans la chair de sa moitié. Son chevalier, son ami, épaule perchoir dont il a fait résidence pour susurrer ses rayonnantes ignominies. Que l'autre rage et bave, ses risettes infectées faneront aux pieds du guerrier auréolé.

Portail en vue (21:32), arrivée ponctuée d'un claquement de langue ennuyé. Braises crachotent dans l'obscurité, éclairage slasher à ses pieds, aucun des deux croyants n'a souligné (remarqué) de singularité dans les termes du faire-part. Noah s'en charge pour salutations, et le prophète ne tique pas car il reconnaît l'humour - la tentative. Il en a l'habitude, des plaisanteries sordides dont on ne pense rien pour tenter de les dérider (dans son cas, si, peut-être ?), connaît la réponse appropriée, ne doute pas de l'issue d'un affrontement.

« Il aime vraiment pas la partie à la fin où faut creuser » - lui non plus, raison première pour laquelle ils n'ont pas longtemps considéré cette manière d'abandonner un chargement gênant. A force de l'imiter il lance ses blagues avec le même glacis qu'Isaac alors il tente un sourire, Merle. Comme souvent trop en pointes de dents, plus qu'en yeux brillants. Eux s'échappent rapidement de la silhouette de l'importun (21:34), se perdent sur les tombes éparses, imaginent les âmes torturées qui l'entourent déjà pourtant, s'esclaffent dans le plus grand silence.

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Isaac Sanguineti
- flash mcqueen le gonz -
Isaac Sanguineti
- flash mcqueen le gonz -
damné(e) le : o24/03/2024
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Concours de regards féroce où il campe sur sa position : il - ils, sait pertinemment que la victoire est sienne - sortira ce soir. Sourire offert devant la capitulation évidente, ne soumettra pas l'idée qu'il le savait déjà, visionnaire de son prophète, et que le prix à payer ne se négociera pas à la simple tour de pancakes promises lorsque les frayeurs sont minimes.

Le chemin semble long, interminable. Peut-être auraient-ils du passer leur temps à la cave, à triturer rituels et possibilités comme si le monde extérieur n'existait pas, comme s'ils n'y avaient qu'eux, seuls à croire, à voir, à savoir, à avancer dans le bon sens. Merle trainerait peut-être moins du pied, prophétiserait moins sur un ennui mortel qu'il espère de tout coeur pour entendre Isaac lui dire qu'il avait raison, qu'ils auraient dû rester chez eux, Needham comme hameau.

Supernova créée par la clope normalement amicale, invitation à sortir son propre paquet, à toucher d'une pression rapide le coude du Sénéchal pour lui en proposer; bouée pour tenir, économie réaliser sur le sien qu'il pourra faire traîner un peu plus, jusqu'à minuit au moins s'il décide de les enchaîner rageur, fermé pendant que les deux autres tentent de renouer les liens fragilisés par les années de silence.

Hoche la tête devant la boutade proche de la vérité - pas assez rapide comme méthode, et si la pelle peut servir d'arme pour se défendre, elle est quand même terriblement bruyante et peu pratique en cas de problèmes. "C'est plus pratique d'avoir un autre avis pour décider sur quelle pierre te fracasser le crâne.". Les épaules sont haussées, gravité offerte sur les lèvres qui se referment sans rire, sans sourire autour de la clope qui finira par se consumer seule, s'il n'y pense pas. Il ne précisera pas qu'il n'aime pas l'idée, de toute manière : trop salissant.

Allées empruntées, passés torturés inventés aux quelques noms qui attirent leur regard avant de se retourner vers Noah. "D'ailleurs," entonne-t-il, courant d'air, "t'avais pas parlé d'une activité un peu fun ?" Retour dans l'autre sens, referme la distance qu'ils ont (in ?)volontairement instauré trop vite. "Ou t'as vraiment juste prévu de me trucider entre deux tombes ? T'as changé, alors ?" Les mauvaises fréquentations reprochées dans les parage, qui seraient bien du genre à inviter pour faire disparaître, pics et pioches parés parce qu'il serait trop facile de croire que les années effacent les mots, le venin craché de part et d'autre.



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Noah Cervantes
- the beaten and the damned -
Noah Cervantes
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damné(e) le : o29/03/2024
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C'est vraiment pas très malin de la part de Noah d'inviter les deux oiseaux de mauvaises augures dans un cimetière. Le serveur était pas con et savait reconnaître un problème quand il en voyait un – principalement parce que la plupart du temps c'est lui qui les cherchait. S'retrouver en tête à tête avec deux gars de l'Eglise de Minuit sans aucun témoin ? Problème. Devait-il pour autant s'en inquiéter ? Disons que pour le moment – il avait pas la sensation d'être en danger malgré son manque évident de jugement. Isaac était un ancien ami duquel il s'était senti assez proche à une époque, et puis surtout, Noah s'était fait depuis un bail à l'idée de devoir se mouiller un minimum pour obtenir des résultats. (En l’occurrence là, il trempait pas encore sa chemise de sueurs froides mais qui sait peut-être que ça tarderait pas, selon l'évolution de la situation). En attendant l'regard s'attardait sur les deux comparses, détaillait ce qu'il avait la possibilité de voir dans le peu de luminosité ambiante à la portée de son inspection. La relation des deux en était un autre de problème, un de ceux que le Freebird s’échinait à résoudre minutieusement, parce que y'avait forcément un hic quelque part, une fissure par où il pourrait se glisser. Un éclat dans le verre sur lequel il lui suffirait d'appuyer – pas beaucoup – juste assez pour l'éclater. De prime abord, ça semblait impossible de les séparer. Le chien avait trop de loyauté pour son maître et celui ci pensait son limier infaillible. Qu'arriverait-il alors si le cabot mordait un jour la main qui le nourrit ? Qu'arriverait-il si – au lieu d'aboyer sur l'agresseur, il prenait son parti ? Qu'arriverait-il si Noah lui inoculait la rage ? Qu'arriverait-il si le maître trahissait ses valeurs ? Quel choix ferait Isaac, s'il devait choisir entre l'Eglise et Merle ? Patience. De la patience, c'est tout ce dont Noah avait besoin (et malheureusement ce dont il manquait le plus). Des idées échafaudées sans réel cadre, pas encore du moins, pas tant qu'il n'était pas certain. S'il devait y avoir trahison, cela ne pouvait être que dans un moment critique. Se rapprocher du binôme paraissait donc être la solution évidente pour parvenir à cette fin, si c'était celle qu'il jugeait nécessaire pour atteindre ses objectifs.
« Il aime vraiment pas la partie à la fin où faut creuser » Wow, une phrase complète, sujet verbe complément et avec ça, une touche d'humour. C'est que ça devait être un bon jour pour le plus petit du duo, et ça tira à Noah un rire de surprise. Pas long, un éclat tout au plus, bref et brutal dans le silence de la nuit. Il avisa le sourire de son vis à vis avec une certaine prudence néanmoins – parce que y'à que chez les humains que montrer les dents est perçu positivement et que le Merle, il est pas de ceux là. Il le lui rendit et la chose parut plus naturelle. Faut dire que le bougre avait moins besoin de forcer sur ses muscles zygomatiques aguerris par son année au Tartarus – être serveur c'est d'abord savoir sourire même quand on a envie de foutre des droites (et on va pas se mentir, dans un endroit comme ça les envies manquent pas) . « La flemme un peu, j'comprends. »  « C'est plus pratique d'avoir un autre avis pour décider sur quelle pierre te fracasser le crâne. ». Such a nice guy. Un ami en or vraiment. Ex ami, le défi étant de réitérer l'exploit. Et c'est pas la pokerface offerte par Isaac qui aidera, mais en soit Noah ne lui en tient pas rigueur, et si son sourire se fane une seconde, il ne tarde pas à retrouver son tranchant. Nan vraiment, une idée super d'inviter les creepies – c'est au moins au même niveau que de faire une équipe de 1 dans un film d'horreur ça.  Faut dire qu'il s'était pas préparé à échanger des menaces quasi premiers degrés avec eux. Si on lui demande son avis à Noah, il préférerait un truc qui abîme pas trop son visage, quitte à crever, il voudrait rester un fantôme beau gosse merci.  « N'importe laquelle assez  épaisse suffira, j'imagine. »
Le binôme part sans l'attendre, il leur emboîte le pas – embrasse la vision des deux silhouettes sombres qui s'enfoncent dans le cimetière. Ils ont sortis leurs meilleurs vêtements gothiques pour l'occasion, à priori. Si seulement Isaac avait juste pu s'engager dans un groupe de rock sataniste au lieu d'vouloir jouer au champion infernal. Ils en seraient pas là – sans doute encore ces paumés qui traînent dans les rues à la recherche de tout ce qui peut ressembler de prêt ou de loin à des ennuis. Figure out qu'ils en ont trouvé des gros cette fois, hin. Isaac s'retourna vers lui, Noah se stoppa.  « D'ailleurs, » Quoi ? La méfiance attend toujours au tournant malgré les bonnes (presque) intentions, l'oiseau libre ne peut se détendre qu'en apparence, incapable d'oublier qu'il peut basculer du côté des proies à tout moment si l'envie leur prend. « t'avais pas parlé d'une activité un peu fun ? » Une activité un peu fun autre que lui fracasser le crâne sur une pierre tombale ? Bien entendu : piquer des plantes, c'était le summum du fun en comparaison, non ? Cabot revint sur ses pas pour griller la distance entre eux - Noah n'avait pas bougé d'un poil, pas même cillé. Il s'refait une réflexion, un truc qu'il a remarqué des mois plus tôt en retrouvant l'autre. Il a grandi Isaac. Aussi bien en largeur qu'en hauteur. Ils sont sous stéroïdes à l'Eglise ? « Ou t'as vraiment juste prévu de me trucider entre deux tombes ? T'as changé, alors ? » C'est le moment de rappeler à Noah qu'il faut penser à respirer pour pas avoir l'air trop louche, alors il s'force à inspirer. Mec, relax. (Take it eaaasy). C'est qu'une balade dans un cimetière avec un ancien pote.
La cigarette est jetée sous la semelle et les mains se retrouvent rangées dans les poches temporairement pour prévenir tout geste déplacé. Il avait eu envie d'en poser une sur l'épaule d'Isaac mais s'était ravisé, incertain que le contact soit toléré.  « Si le plan c'était d'te buter, je m'y serais pris autrement. » Qu'il lâche, calmement. Est-ce qu'étudier les différentes façons de tuer un être humain peut être un sujet de conversation intéressant dans le contexte actuel ? Voyons, outre fracasser le crâne sur une pierre, y'à aussi la possibilité d'être enterré vivant. C'est pas compliqué de trouver une tombe récente avec de la terre molle si on a le courage de creuser, bien sur. Y'à aussi la strangulation.   « J'voulais juste parler. C'est chiant au boulot quand j'te croise, t'es toujours occupé. » Les yeux se retirent du visage familier, désignent l'autre étrangeté. « Vous êtes toujours occupés. » Corrige t'il avant de reprendre le chemin pour grappiller de l'espace. Il les dépasse tous les deux pour s'approcher d'une tombe, ramasse le pot de fleurs abandonné pour en étudier une seconde les probabilités de survie avant de le reposer. Pas assez. Un peu comme lui, maybe ?  « T'as changé toi aussi. » Simple constatation. Un peu amère, d'ailleurs, car il n'a pas eu les armes pour prévenir la chute du cerbère.  « En bien hin, j'te rassure. » Mensonge éhonté.« C'est Merle qui t'fait cet effet ou on t'a enfin prescrit des vitamines ? »



Trouble Maker
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Merle Whateley
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Merle hume gaiement, fond de sourire flottant aux lèvres. On a ri, hoché à sa blague, lui a collé une cigarette entre les doigts qu'il allume sans se presser, toujours au même briquet. Sa tête s'agite à son tour à l'échange, ses yeux passent d'une sépulture usée à une autre, s'arrêtent sur sa préférée - il la désigne à Isaac d'un geste vague, toute en arrêtes de pierre brisée.
Juste au cas où.

Il suit son double à la trace, écoute d'une oreille qu'on croirait distraite à son regard qui volette sans rien accrocher de concret. S'arrête quand il s'arrête, reprend avec un temps de retard, s'éloigne de quelques pas en enjambant plusieurs marbres. Assez loin pour qu'on le croie envolé ailleurs, assez proche pour que son chevalier n'ait pas à le chercher. Il en aperçoit une autre qui lui plaît, de tombe, plus âgée, chargée en fioritures gothiques - claque des doigts pour interpeller Isaac, la montrer dans l'obscurité. C'est ce style qu'il veut, il n'a pas besoin de préciser.

Il continue, toujours en parallèle, fidèle à ses habitudes, parfaitement inattentif on croirait. Pourtant le sourire disparaît dès que Noah les dépasse. Quand Noah parle il roule des yeux, gonfle les joues, souffle un peu de fumée. Agacement naturel, anodin. Réaction attendue dès qu'on porte trop d'attention à son autre moitié, braises naissantes sous la peau dès qu'on ferait mine de l'approcher, d'imaginer les éloigner (motivation de plus à servir, à réussir, hors de question d'être séparés s'ils échouaient à l'avènement, sept tours de Minos pour l'un et huit pour l'autre).

L'idée du crâne fracassé s'imprime, un peu plus fort, derrière les rétines. Sans les inévitables conséquences il travaillerait à donner l'impulsion. Merle redresse plutôt le nez, lance l'air de rien « On aime pas trop traîner là-bas. » Pas tout à fait faux, s'il aime ses raisons d'y aller la promiscuité, les lumières, les sons saturés forment un Cercle dessiné rien que pour lui. Pas tout à fait vrai, c'est ça qui l'intéresse. Jeter une graine dans la main tendue, revenir plus tard constater si elle a été picorée et régurgitée à ses maîtres, l'ennemi persuadé d'avoir gagné sa soirée.

La dernière question le laisse confus, sourcils froncés d'incompréhension, sèche grésillant entre deux doigts. Pourquoi il lui ferait manger des vitamines, pourquoi il le ferait changer en quoi que ce soit. Il arrive à ne pas objecter qu'il l'aime juste comme ça, qu'il se souvient mieux d'Isaac comme il sera que comme il était. Qu'il le voit surtout aux lueurs de la Chute, à la grandeur de leur élévation.

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Isaac Sanguineti
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Isaac Sanguineti
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"Parler de ?"

Interrogation suspendue, cherche les sujets envisagés qui n'auraient pu avoir lieu au comptoir du Tartarus quand il y a lieu de se désaltérer, le dernier verre avant le départ, le premier avant une longue séance, la pause couvert de sueur et le teint plus pâle qu'à l'accoutumée. Il ne voit pas ce qu'il pourrait vouloir de plus que les salutations simples, les silences longs et les mouvements de tête minimes qui veulent tout - mais surtout rien - dire.

Il voit les fleuves de mots de l'époque et déjà, s'y sent noyé. Il n'a plus l'habitude, Isaac, d'entendre les voix se poursuivre sur ce qui lui semble désormais des kilomètres de paroles, regrette quand les client·es ouvrent la bouche pour plus que le nécessaire. Silence religieux a rempli les instants, les mots échangés se comptant parfois sur les doigts d'une main. Il a transcendé cela, pas tou·te·s mais est-ce grave ?

Mais il sait aussi qu'avec le commun des mortels, il est censé faire des efforts. Peine à cela. Entend bien les murmures suggérés qu'ils sont mieux que cela, qu'ils n'ont pas à être, juste à faire. Mais Isaac n'est qu'homme, par moment, porté par une pointe de nostalgie, offrir à Merle ce qu'il a été, pour voir le chemin parcouru, réaliser l'ampleur de leur projet. Pas tellement un écrin de normalité. Non, il ne lui offrirait jamais banalité du genre. Mais la preuve que le Messie change, transforme, embarque les gens pour une fin du monde partagée, fêtée. Esprits l'ont guidé, autres recrues amener vers ce sens mais serait-il aussi loin aujourd'hui ?

Peut-être que c'est cela, que Noah sous-entend avec l'effet Merle. Haussement d'épaules en réponse. "La fin de la puberté, aussi" pour palier au monologue raté, les mots trop creux pour exprimer ces dernières années. Il attrape la plante discartée, irrécupérable. Elle ferait du meilleur effet dans la décoration, pointe funeste entre amas de cierges à moitié consumés et autres fantaisies qui les rend méchants imaginaires, décorations questionnable. Pot levé pour le montrer au colocataire, avoir son avis ultime sur la récupération ou l'abandon.


Revient sur le noeud de départ. "Qu'est ce que tu fous au Tartarus, d'ailleurs ?" Non pas qu'il renie l'établissement, habitué de l'étage réservé, ne se promène que guère aux endroits ouverts à trop de monde. Mais les visages familiers en son sein ne lui semblent jamais bon augure. Equivaut à voir le visage de son frère dans une foule, celui de sa mère au loin quand il traîne non loin de son ancien domicile. Hésite à détourner l'attention en proposant d'aller effrayer les groupes de jeune en manque de sensation (parce qu'il y en a, forcément) mais préfère tendre son paquet de clopes vers Noah, pour remplacer celle qui vient d'être jetée, à défaut d'utiliser beaucoup de syllabes.




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