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 are you healed or just distracted ?, dick.

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Stuart King
- the dindon of the farce -
Stuart King
- the dindon of the farce -
damné(e) le : o05/12/2021
hurlements : o736
pronom(s) : oshe/her.
cartes : o(av/icons/cs) fürelise (sign) tucker.
bougies soufflées : o48
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-- are you healed or just distracted ? ft. @dick lockheart
    Il y avait tant d'éléments de sa vie qui ne faisaient plus sens au fil des années. Les composants de son existence perdant de leur substance au fur et à mesure qu'il prenait en âge, qu'il passait du temps dans cette ville qui aurait, pourtant, dû être une bénédiction pour lui et pour son inspiration. Il se retrouvait plus seul que jamais, dans une configuration qui ne lui convenait qu'en apparence, parce qu'à force de voler autour des flammes, il avait fini par se brûler. C'était Beatriz qui en avait fait les frais ; ou bien était-elle partie d'elle-même ? Il n'avait pas encore le fin mot de l'histoire, personne n'avait pu lui dire, au poste de police, si des individus avaient rapporté des éléments la concernant. Il savait qu'il ne lui devait rien, officiellement, mais passerait quand même ses nuits à venir dans les bois à essayer de faire jour sur cette histoire. Bobby serait interrogé, lui qui connaissait la forêt comme personne. Il retrouverait Bea, du moins, finirait par avoir de ses nouvelles.

    Il devait prendre des forces, du courage, avant cela ; mais auprès de qui se tourner quand il en avait besoin ? Plus le temps passait, plus l'idée de s'imposer chez son meilleur ami était à exclure. Il avait de plus en plus de mal à trouver sa place dans la vie d'Ari, surtout depuis que ce dernier s'était fiancé avec Lenny. L'idée de contacter Phil n'était pas à envisager, il n'était pas même certain que ce dernier répondrait en voyant son nom s'afficher. Ils devaient y aller doucement, Stuart ayant compris que son amour d'antan n'était pas prêt à lui pardonner sa fuite ; le ferait-il seulement un jour ? Tout partout en vrille, de sa vie personnelle à ses projets professionnels. Le script n'avançait pas, il passait plus de temps à tourner en rond autour de ses problèmes qu'à mettre en place un réel plan d'action. Les critiques avaient peut-être raison, peut-être s'était-il perdu dans sa démarche de bien faire. Il avait perdu son étincelle, celle qui faisait de lui un artiste hors du commun, qui l'avait également discrédité aux yeux de ses paires ; mais ce n'était pas le plus important. Il voulait retrouver sa joie du travail, ce besoin de tourner pour être heureux, de créer en se moquant de ce que les autres pouvaient penser de lui. Pour cela, il lui fallait remettre de l'ordre dans sa vie, se tourner vers le futur en essayant de ne pas passer trop de temps derrière des rumeurs, derrières le départ de Beatriz qui soulevait tant de mystères.

    Il savait qu'une personne serait là pour lui, pour l'écouter et lui venir en aide selon ses propres moyens. Dick avait toujours les mots, ou du moins, sa présence était souvent suffisante pour endiguer ses tracas les plus persistants. Ils s'étaient significativement rapprochés depuis qu'ils étaient à Exeter, peut-être parce que l'adversité s'était enroulée autour d'eux en deux bras puissants. Il était là pour elle, elle était là pour lui. Dans ces soirées passées autour d'une bouteille de vin, à déverser toutes les pensées qui ne pouvaient sortir de leur cocon ; parce que trop puissantes ou trop fragiles. C'était donc tout naturellement que Stuart avait pris le chemin de son amie, espérant y trouver des solutions, du moins du réconfort. Il serait également une oreille pour elle, si elle en ressentait le besoin. Quelques coups donnés à la porte, et le voilà souriant à la jeune femme, une bouteille à la main. « — Your favorite. » Il connaissait les goûts de Dick en matière de vin, pour avoir vidé bien des bouteilles en sa compagnie. Dans l'autre main, un bouquet prenait forme, coloré et plein de vie ; ce que Stu n'était plus assez ces derniers temps. Il lui planta les fleurs dans les bras en la saluant, comme à leur habitude, le réalisateur n'arrivant jamais sans quelques présents de ce type. Le fleuriste l'aimait, faisait son chiffre d'affaires grâce à lui. Il avait été trop occupé durant la semaine pour lui faire livrer à son bureau, se rattrapait comme il le pouvait.

    Il fit quelques pas dans l'entrée, retira son manteau et fit comme chez lui, comme toujours. Il avait les traits plus tirés que d'habitude, portait une fatigue qu'il ne montrait jamais. L'émission radio du matin n'avait pas été aussi enjouée que les jours précédents, l'épuisement se ressentant dans son ton qu'il avait pourtant essayé de garder le plus gai possible. « — How are you? How’s work? » La mine légèrement basse, il plissa les lèvres en s'inquiétant de son état, avant tout. « — We take care of ourselves tonight, and the world will still be standing tomorrow. »



A LONG LONG TIME AGO
we passed upon the stair, we spoke of was and when although i wasn't there. he said i was his friend. which came as a surprise i spoke into his eyes. i thought you died alone.
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Dick Lockheart
- the beaten and the damned -
Dick Lockheart
- the beaten and the damned -
damné(e) le : o06/05/2022
hurlements : o44
pronom(s) : oelle
cartes : ofürelise (ava) elorin (sign) horizons into battlegrounds, woodkid (song) alcara (icon) tucker & fürelise (crackships profil)
bougies soufflées : o45
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Dick n’était pas du genre à montrer ses émotions. On le lui avait souvent reproché, d’être trop dans le contrôle, trop dans la mesure. Parce qu’elle pouvait paraître indifférente, froide ou distante. C’était une remarque tellement habituelle que c’était devenu le refrain de sa vie. Celle qui remettait choix, conversation, interaction et même regards en doute constamment était bien incapable de le montrer vraiment.

Quelques malheureux instants elle avait cru que sa venue à Exeter la laverait de cet horrible défaut. Elle pensait qu’en se rapprochant de la personne qui l’avait fait la sentir le plus humaine de toute sa vie, elle retrouverait de vieux mécanismes. Il ne faut pas s’y méprendre, Lockheart n’était pas là pour reconquérir son ex-mari. Elle était plutôt là pour retrouver un équilibre avec son éternelle âme sœur.

Mais Exeter était pleine de surprises et si la ville ne l’avait pas laissée se reposer et trouver la sérénité qu’elle aurait voulu, on ne peut pas lui enlever qu’encore aujourd’hui, elle a le mérite de l’étonner. Alors Dick a fini par s’y faire, à sa réputation de robot, aux murmures dans les couloirs qui auraient dû être rassurants, ces murmures qu’elle connaît par cœur depuis tout ce temps.

Heureusement pour elle, dans ce monde un peu trop binaire, elle avait réussi à garder ses faisceaux de lumière. Ari, Stuart, Junior, Gadget, … Le fait que la liste contienne autant d’humains que de chiens la faisait souvent sourire. Il n’y avait presque que les animaux pour la voir telle qu'elle était. Et ses deux exceptions. Ses deux exceptions qui, elles aussi, ont rythmé sa vie. L’espace d’une seconde, elle avait cru pouvoir ajouter Lenny à la liste. Elle aurait voulu, elle y avait vraiment cru. Mais il fallait qu’elle se rende à l’évidence, Myers n’était pas de ceux qui pourraient la comprendre. Si ça avait été le cas, il ne serait pas encore dans un sale état.

Ce besoin de protection plus fort que tout, c’était ce qui l’avait amené à faire son métier. Du moins c’est ce qu’elle se disait. Qu’elle voulait protéger le monde, être celle qui prendrait les coups si ça voulait dire que le reste du monde était en sécurité. C’était stupide et irréaliste et ça l’était d’autant plus qu’elle attendait la même chose d’elle-même dans sa vie personnelle.

Ce qui s’est passé avec Lenny lui fait tout remettre en question. Après tout, les deux personnes qui comptent le plus pour elle, les protègent-elles vraiment ? Les a-t-elle seulement jamais protégées ? La brune fixe son plafond dans un soupir, repasse le film de sa vie en cherchant les signes.

Les signes de ce qu’elle a loupé, raté. Les signes qui prouvent qu’elle n’est pas assez, qu’elle ne le sera jamais. Elle n’a toujours été qu’une petite fille un peu décalée.

Toc toc toc.

Les yeux noirs retrouvent leur focus alors qu’elle sort du nuage de ses pensées. Le nuage à ses pieds s’agite tendrement quand elle le caresse tout en s’avançant vers la porte d’entrée. Les doigts sur la poignée, elle n’a pas besoin de relever les yeux pour savoir qui se cache dans l’ouverture de cette dernière.

Son sourire timide s’enfonce de manière sincère alors qu’il lui tend une bouteille de vin et un magnifique bouquet. L’odeur qui s’en dégage lui fait prendre une grande inspiration alors qu’elle se décale pour le laisser passer.

La sheriff s’avance chez elle en silence, suivie de son nuage, humant les fleurs pour aller les mettre dans un vase. On pourrait croire qu’elle se fout de son invité mais c’est tout l’inverse. On pourrait même croire qu’elle ne l’a pas vraiment vu alors qu’en réalité, elle le laisse juste prendre sa place chez lui. Dans sa bulle, alors qu’elle s’apprête à passer le pas de sa cuisine, elle entend les questions, trop banales et pourtant suffisantes pour eux.

Elle n’a pas le temps de répondre que la phrase de son deuxième pilier lui fait relever les yeux vers lui. Dick le regarde réellement pour la première fois ce soir et constate sa mine plus triste, plus basse, plus fatiguée qu’elle ne devrait l’être. Son cœur se serre à cette image et les échos de ses doutes reviennent jusqu’au fond de ses prunelles.

« The world could be ending tomorrow, as long as I’m with you, it’ll be fine. » Elle lui adresse un sourire qui se veut rassurant en l’encourageant à la suivre dans la cuisine.

Sur la table, elle dépose délicatement les fleurs et attrape d’abord deux verres de vin qu’elle tend à son ami avant de se diriger vers un placard pour y prendre un vase. Sans le regarder, la voilà qui lance de ce ton presque trop doux « I want to ask you something Stu. And I want you to be honest. I promise, no matter what you say, the night’s gonna be all fun and wine. I’m gonna be fine. » Les derniers mots s’écrasent comme un souffle alors qu’elle se tourne vers lui pour lui faire face.

S’avance contre cette table et commence à défaire le bouquet pour le mettre en place dans le vase. De tout son être elle cherche à combattre ses pensées mais s’il y a bien une personne qui peut être honnête avec elle, c’est lui. « Am I a good friend ? And before you answer that, I mean, have I been there for you ? Would you talk to me, tell me if something was wrong ? Do you think I can help or… protect you ? »

Dick a de nouveau quinze ans en parlant. L’innocence et la brutalité enfantine dans le creux de la gorge alors qu’elle espère sincèrement qu’il va lui répondre. Parce que si Stuart ne répond pas alors personne ne pourra jamais lui dire. Et si personne ne lui dit, alors elle ne pourra jamais s’améliorer.

Et ça, ce serait une sacrée fatalité.




HOLD ON
You are a promise of brightness the triumph of life over self-hate but i take all you give for granted what really matters i keep breaking i'm turning horizons into battlegrounds i cannot walk ahead without your guidance can i hold on  to you?
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Stuart King
- the dindon of the farce -
Stuart King
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    Il prit son temps pour s'installer, retirer son manteau et le déposer délicatement sur le dossier d'une chaise. Dick faisait toujours en sorte que ses invités soient à l'aise chez elle, avec elle, dans ce monde ; l'opposée de Stuart qui avait bien trop d'énergie à offrir pour arriver à se canaliser. Il ne laissait à personne le temps de respirer, pas même à lui-même, un comportement qui en agaçait certains, en faisait rire d'autres. Il ne s'en rendait jamais compte, pourtant apaisé quand le calme de son amie l'aidait à mettre de l'ordre dans son esprit trop confus. Il l'observa s'occuper des fleurs, toujours ravi de faire plaisir par ce geste qui était devenu automatique pour lui. Qui pouvait vivre sans leur couleur, leur odeur, et la joie qu'elles apportaient ? Il connaissait les goûts de tous ses proches, s'en servait pour réclamer des bouquets de plus en plus visés, selon les humeurs de chacun, mais également leurs besoins. Les fleurs choisis ce jour-là étaient ce qui, aux yeux de Stuart, ne pouvait qu'imprégner un baume de réconfort autour du cœur du shérif.

    Il la suivit jusqu'à la cuisine en silence, lui souriant seulement à sa réplique, d'une douceur qui lui faisait du bien. Il en manquait, énormément, depuis bien trop longtemps. Le verre dans une main, il profita de cet instant de flottement, cette quiétude qui ne durait jamais longtemps dans sa vie. Lorsqu'il sortirait d'ici, il lui faudrait reprendre tous ses problèmes sur le dos, les tracter des jours entiers en espérant pouvoir s'en séparer un jour, d'une manière ou d'une autre. La disparition de Beatriz attendrait qu'il soit de retour chez lui, dans l'embarras de ses recherches. Il n'en avait pas encore parlé à Dick, attendrait quelques verres avant de se confier à ce sujet ; il y avait tellement à dire, tellement à livrer autour de ce qui liait toujours si puissamment des amitiés.

    La jeune femme avait l'air d'avoir autant besoin de lui, qu'il avait besoin d'elle. Il pouvait le voir à la tension qui suivait son aura, à ces crispations qui auraient échappé à l'œil d'un inconnu ; mais il n'en était pas un, et tendre la main vers elle serait tout aussi naturel que de poser des fleurs sur son bureau, sur sa table, sur son cœur. Il resta silencieux en l'entendant poser sa question, le regard de plus en plus tendre de peur de ce qui suivrait. Il tendit une main vers elle, afin de l'inviter à poursuivre, à lui dire ce qui semblait lui torturer si violemment l'esprit. Il fronça les sourcils, surpris par cette demande d'éclaircissement donc elle n'avait pas besoin, selon lui. « — The fact that I am here answers the question. » Il plissa les lèvres, essayant de comprendre ce qui n'allait pas, mais il savait qu'elle viendrait à lui en dire plus quand elle le voudrait, alors il ne lui fallait que répondre plus en détails à la question, en attendant. « — I'm not just looking for a drink; I also need you. » Une main levée, il vint poser un doigt sous le menton de son ami afin de la forcer à garder la tête haute : « — Normally, here is when I crack a joke to lighten the mood, but I think you need more. »

    Il sourit de plus belle en baissant la main, leva la seconde pour prendre une gorgée de vin. Il déposa son verre sur la table derrière Dick et s'installa sur une chaise en attendant qu'elle en face de même, à moins qu'elle n'ait envie de tourner en rond comme lion en cage, ou simplement de rester debout. « — What's wrong? Tell me if someone needs to be slain; I know the sheriff. » La plaisanterie était arrivée malgré tout, histoire de ne pas se laisser aller à ses élans dramatiques, celui qu'on avait tant tendance à lui reprocher.



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Dick n'était pas de ceux qui montraient son inquiétude. La stature souvent stoïque de la sheriff lui avait permis d'en arriver là où elle était. C'était l'une de ses plus grandes qualités au travail, on lui répétait depuis qu'elle était gamine, d'ailleurs. Lockheart à la tête froide, posée et toujours avec beaucoup de recul. Elle avait fait une force de ce qui aurait pu être pris pour de la froideur, de l'antipathie.

C'était vrai dans sa vie professionnelle mais cette merveilleuse qualité à gravir les échelons comme un homme n'en avait jamais vraiment été une dans sa vie personnelle. Même avec Ari, en qui elle avait une confiance aveugle, sa tendance à prendre des distances et ne rien montrer avait pu peser. Lockheart n'y pouvait rien, l'âme sœur le savait. Elle avait été élevée ainsi. Destinée à être forte, toujours la tête haute et ne jamais tomber.

Si leurs années de vie commune avaient craquelé les écailles de sa carapace trop épaisse, Dick avait finalement repris ses mauvaises habitudes sans même y songer. Voilà des années maintenant qu'elle n'avait montré réel signe de faiblesse à personne, pas même ceux qui savaient qu'elle en avait.

En étant tout à fait honnête, la new-yorkaise n'avait pas non plus ressenti ces faiblesses depuis bien longtemps. Pas besoin de s'évertuer à les cacher quand on s'est trop bien entraîné à les ignorer. C'est sans doute pour ça qu'elle vivait aussi mal tout son questionnement autour de Myers. Parce qu'il était violent, soudain, sans solution mais qu'elle n'arrivait pas non plus à l'ignorer.

Dans leurs rituels habituels, Dick et Stuart mènent une danse digne d'un très chic rencard. Ils flottent dans le temps comme une publicité pour un ménage des années 50. La brune a toujours adoré ça, la capacité de son ami à rendre l'ordinaire absolument extraordinaire. Chaque soirée à ses côtés était digne d'une comédie romantique et remplissait le cœur de la sheriff pour des semaines entières.

Pourtant, qu'importe ce qu'elle en dit, aujourd'hui c'est un peu différent. Dans l'air on ressent cette tension qui n'a rien à faire là. Celle qui dépasse de loin les tracas du quotidien, celle qui ne se balayera pas d'un simple verre de vin.

La main tournée vers elle lui offre un sourire d'une tendresse infinie, les paroles de son ami la conforte sans pour autant lui enlever les poignards qui lui traversent cœur et esprit.

Alors qu'elle laisse son verre de vin tournoyer entre ses doigts, elle ne peut s'empêcher d'échapper un léger rire à la dernière remarque de son ami. « I heard she's a robot. » Elle lui adresse un clin d'œil avant de le rejoindre, tirant une chaise vers elle.

Son nuage de compagnie se glisses sur ses pieds dans un soupir las alors qu'elle reprend « I'm afraid there's nothing you can do about my stuff, love. To be honest I don't even know if there's something to do about it. » Elle hausse les épaules et ajoute, d'une moue un peu désolée, les yeux dans les siens « Sometimes you just have to let things go I guess. I just thought I wouldn't have to do it. »

Elle avale une nouvelle gorgée et reprend, toujours en le regardant « I'm only human after all. »

Mais c'est assez parlé d'elle. Assez enfoncé dans la brèche trop profonde. Assez douloureux quand elle peut sentir son cœur pleurer à chaque battement. Alors elle remet une mèche de cheveux, retrouve un léger sourire et reprend « What do you need me for? You know, I know the sheriff... »




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    Les yeux levés au ciel en l'entendant s'identifier à un robot, il secoua la tête pour lui montrer qu'il n'était pas d'accord avec cette analogie. Il détestait quand Dick disait ce genre de chose, ne comprenait même pas d'où elle tenait ses idées, lui qui la trouvait si humaine. Elle n'avait qu'à se moquer de ce que le reste du monde pouvait penser, c'était ce que lui faisait chaque jour. Puis, il savait qu'elle était bien la seule à avoir une telle idée en tête, des pensées parasites auxquelles elle apportait bien trop d'importance. Stuart était là pour lui changer les idées, pour qu'elle arrête de se mortifier pour des raisons qu'elle seule connaissait. Elle viendrait peut-être à se confier plus longuement dans la soirée, mais en attendant, le réalisateur ne pouvait que se montrer patient et lui montrer qu'il était là pour elle.

    Il l'écouta alors, une moue dubitative aux lèvres, sans trop savoir comment lui répondre. Il ne connaissait pas les détails de la situation et avant toujours du mal à demander à son amie de lui raconter ; le secret professionnel pouvait parfois être une barrière dans leurs échanges. Il en avait conscience et n'insistait jamais, il savait combien ce genre de closes pouvaient être importantes. Il but une gorgée de sa boisson en la scrutant du regard, essayant de ne pas prendre un air trop grave.

    I'm only human after all.

    Il était heureux de l'entendre dire, lui prouver qu'elle était consciente de ne pas être un robot, mais une humaine qui faisait de son mieux. Ce qui, à ses yeux, était amplement suffisant. « — What's the issue? You can tell me everything. » Il ne comptait pas la laisser dans cet état, pas alors qu'elle semblait avoir besoin d'aide. Il ne pourrait peut-être pas être utile, mais il pourrait au moins essayer et c'était là le principal.

    Il s'installa correctement sur sa chaise, les jambes croisées en balançant doucement son pied. Il n'avait pas grand-chose à lui demander, mais quelque chose d'assez primordial pour lui en parler. Pouvait-elle lui venir en aide ? Il n'en savait rien, mais il pouvait toujours essayer. Il s'humecta les lèvres en réfléchissant ; devait-il lui parler de Beatriz ou se contenter de conseils romantiques concernant Philip ? Il avait envie de faire les deux, mais évoquer la nature de l'adolescente revenait à la mettre en danger. Il ne savait pas s'il avait le droit d'aller jusque là, ne savait pas même si Dick était au courant de ce qui se tramait en ville. Il décida alors d'évoquer le reste, ce qui le tourmentait toujours même après des années. « — Philip. » Il sourit sans s'en rendre compte, leva un regard incertain vers son amie sans savoir s'il était ridicule de lui en parler alors que ses problèmes avaient l'air bien plus graves. « — I'm afraid I'll lose him forever if I don't act quickly. » Il se triturait les doigts, cherchant comment en dire plus sans passer pour désespéré ; mais il sentait que le temps était compté, surtout alors que ce Jasper était dans la vie de son ancien amant. Dick le connaissait, elle pouvait peut-être l'aider à y voir plus clair dans les pensées du comédien.

    Il termina son verre d'une longue gorgée avant de se resservir, en faisant de même pour Dick. La langue savourant le goût du breuvage, il reposa la bouteille sur la table et retourna son attention vers son amie, souhaitant l'aider avant tout. « — Are you going to tell me what is upsetting you or keep it a secret? »



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