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 situation n°12 - almost there

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The Black Parade
- you're dead and gone -
The Black Parade
damné(e) le : o02/05/2019
hurlements : o2815
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Situation n°12 - almost there
les situations RP

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Citation :
installé à votre place d'un bus peu fréquenté, vous risquez de regretter de ne pas avoir fait le chemin à pieds pour vous rendre à votre destination. les premiers kilomètres ne posèrent aucun problème, enchaînant les arrêts sans encombre. jusqu'à ce que le bus accélère mystérieusement, dans un vacarme crissant des pneus qui ne supportaient plus la vitesse. le coup de frein fut violent, propulsant des objets au sol, et vous contre le siège qui vous faisait face. l'un de vous se lève pour aller jusqu'au conducteur, mais ce dernier gît dans son sang, mort ; le corps encastré dans le pare-brise. que s'est-il passé ? est-ce un coup de démence du chauffeur ? ou quelque chose de bien plus grave ? et surtout, la course risque-t-elle de reprendre vie ? les portes ne s'ouvrent pas. les fenêtres semblent ne plus pouvoir être brisées, et même l'impact fait par le conducteur s'est fait de béton invisible. il n'y a plus d'issue, ou alors, à vous de la trouver.

Participants : @prisca robinson ; @joe wilson ; @agate calloway ;

Quelques infos complémentaires

- Ce RP est une Situation RP
- Par défaut, le premier nom mentionné ouvre les hostilités. Vous pouvez cependant voir entre vous si vous préférez vous organiser différemment.
- Il n'y a aucune intervention MJ prévue pour ce sujet. Ce topic vous appartient entièrement, à vous d'en faire tout ce que vous voulez.
- Cette situation rapporte un dollar de plus par réponse postée. Vous pouvez aller les demander juste ici
- Bon jeu à vous, amusez-vous bien casper


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Prisca a erré un peu partout, marchant, prenant l'autobus, elle a pensé. Pensé à son avenir. Que ce soit à Exeter ou bien au Kansas. Veut-elle rester à Exeter ? Veut-être retourner au Kansas ? Elle ne sait pas et elle ne sait pas. C'est tout ce qu'elle sait. Ce qui ne l'avance pas beaucoup. La plupart de ses décisions ont été prises sur un coup de tête, même si elles ne se sont pas réalisées dans l'immédiat. Là, elle est dans l'impasse. Persephone va aussi bien que possible : c'est à dire qu'elle ne fait pas partie de l'Église de Minuit. Le but du pourquoi elle est revenue est su, est vérifié. Il n'y a pas plus d'instinct maternel qui s'est développé à présent qu'elle la connait, pas plus que lorsqu'elle était bébé. Théoriquement, rien ne l'empêche de rester. Mais sa situation au Kansas n'est pas vraiment mieux. Elle regarde le bus s'approcher, passe la carte avec des billets et va s'installer sans ne rien dire au chauffeur. Elle s'installe vers le milieu, sur un banc de côté où elle peut voir la route d'une autre façon que si elle était à côté du siège conducteur. Elle ne voit pas vraiment ce qu'il y a de l'autre côté des fenêtres, elle continue de penser. L'autobus s'arrête, des personnes débarquent, d'autres embarquent. Rien d'anormal. Ils se retrouvent trois après quelques minutes : elle, une femme et un jeune homme ; sans oublier le chauffeur. Dans quelques arrêts, c'est celui de l'hôtel où elle vit. Autre chose à penser. Elle a des économies, mais à force elles vont fondre rapidement si elle continue avec ce rythme de vie.

Le bus semble aller un peu plus vite d'un seul coup, mais elle n'y porte pas plus attention. Elle ne connait pas les limites de vitesse dans le coin... ne les a jamais connus. Elle ne sait pas conduire après tout, pourquoi est-ce qu'elle leur porterait une attention particulière ? Elle porte une attention un peu plus particulière à la tentative d'arrêt subit pour contrecarrer la prise de vitesse (c'est désagréable à entendre). Elle relève la tête, mais n'a pas le temps de voir où ils sont : l'autobus freine d'un seul coup, la projetant sur le banc d'à côté. « Bordel de merde. » fait-elle, tout en se redressant, frottant son bras qui a eu une rencontre un peu trop abrupte. La femme se lève, se dirige vers le chauffeur qu'elle a bien envie d'insulter, pourquoi il a conduit comme ça au juste hein ? Elle n'y connait rien en conduite, mais elle est habituée d'être passagère et sait reconnaître quand quelqu'un conduit mal. Là, cela a été le cas, d'un seul coup, après une accélération qui n'aurait pas dû exister si elle se fit à cet arrêt si soudain. La femme revient, annonce que le chauffeur est mort. Elle cligne des yeux. Bon, cela va mal aller pour le reste de la route s'il ne peut pas conduire. « J'imagine qu'il faut contacter... le 911 ? » suggère-t-elle. Elle prend donc son téléphone. « Et le centre de répartition du chauffeur... » Pour qu'ils puissent y avoir un nouveau chauffeur et un nouvel autobus. Parce qu'elle voudrait bien retourner à son hôtel d'une manière ou d'une autre. Elle n'a rien de prévu après tout, c'est important qu'elle puisse y retourner. « J'ai pas de réseau. » Pourtant, tout indique qu'elle en a, mais rien ne fonctionne. Elle fronce des sourcils. Est-ce un étrange coup des fantômes ? Elle soupire. En espérant que ce soit son téléphone qui a un bug momentané.

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Tout est de la faute de Maritza.  Les genoux encastrés contre le siège avant, Josef se tortille sur le sien en rouspétant dans sa barbe bien fournie. Le télépathe n’a jamais aimé les bus, tant il s’y sent à l’étroit, que ce soit à Miami ou ici (surtout ici, avec l’odeur de renfermé qui semble aller de pair avec l’habitacle ébranlé de secousses). Ainsi vient le problème d’avoir une voiture pour deux alors que chaque moitié du couple aime conduire – lorsque Maritza se met derrière le volant et s’enfonce sur les routes sinueuses d’Exeter, les transports en commun deviennent les seuls véritables alliés de Joe, laissé pour compte derrière. Les côtés sombres d’un mariage factice, sans en savourer les meilleurs moments. For fuck’s sake.

La balade se fait tranquille, propice au sommeil à vrai dire, alors que le paysage défile sous ses yeux ennuyés. Lorsque le coup de frein est donné, un cri vibrant d’une surprise tenace s’échappe d’entre ses lèvres. Projeté contre le dossier du siège qui lui fait face, le menton cogne contre le plastique grisâtre et un « Putain » est grondé, lorsqu’il se redresse, mains plaquées contre le dossier afin de s’aider à conserver son immobilité – et d’éviter un énième coup si le bus vient à s’ébranler de nouveau. Le cœur battant dans le poitrail, il lui faut un certain temps avant de reprendre contenance. Une des deux femmes se lève et se précipite auprès du chauffeur, annonçant son décès en revenant sur ses pas. Et évidemment. Le cul toujours vissé sur son siège, Josef déglutit. « Crise cardiaque ? » Il s’enquiert, de sa voix basse, avant d’hausser les épaules en retirant son portable déchargé de sa poche interne de veste : « Et j’ai plus d’batterie. » Curieux, enfin, Joe se relève – et se dirige d’un pas prudent vers le tableau de bord, évitant soigneusement de regarder le chauffeur plus longuement qu’il ne le devrait. A vrai dire, c’est à peine s’il lui accorde la moindre attention – n’a guère envie d’avoir son visage le hanter pour les nuits à venir. « On devrait peut-être ouvrir les portes et attendre les secours sur le bas-côté, non ? Si on arrive à les appeler, s'entend. » Il demande à son entourage immédiat, en tâtant les boutons du bout des doigts – ne sait pas sur lequel appuyer, n’a jamais conduit un putain de bus.



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On se dit souvent, que parfois ce n’est pas la meilleure journée qui soit. Qu’on aimerait reste dans son lit avec un bon livre et un chocolat chaud sans se soucier de ce qu’il se passe dehors, c’est exactement l’une de ces journées pour toi. Alors que tu avais bien commencé la journée en grattant un ticket gagnant au tabac du coin avant de retrouver ton bureau, voilà que tu ne peux pas rentrer avec ta voiture. Le pneu qui éclate alors que tu cherches à quitter la place de parking, le début de l’enfer. Impatiente que tu es, tu n’acceptes pas d’attendre le dépanneur et préfère prendre le bus pour rentrer au manoir, sûrement l’une des pires idées de toute ton existence, mais tu ne pouvais pas le savoir. Après tout, tu pensais pouvoir retrouver ton véhicule demain et possède largement de quoi faire un trajet en bus. Tu prends place vers l’avant en saluant le chauffeur, sortant quelques pièces pour avoir le droit d’embarquer à bord du Titanic. Iceberg en approche. Fouillant dans ton sac à la recherche de ton portable après plusieurs grosses minutes pour communiquer à la famille que tu risques d’arriver en retard. Ce que tu n’as pas eu le temps de faire à l’avance alors qu’il fallait se dépêcher pour attraper l’un des derniers bus de la journée. Tu n’avais pas eu la possibilité de courir depuis longtemps et ça ne te manque pas une seule seconde.

C’est à ce moment précis que le véhicule se met à freiner brusquement et perdit sa trajectoire, le téléphone portable s’échappant de tes mains pour aller se loger tu ne sais où. Par reflex tu arrondis ton dos et cherche à attraper les jambes en priant que rien ne puisse t’arriver, même si en cet instant il est impossible de réfléchir convenablement alors que ton souffle se coupe. Puis rapidement tu arrives à ouvrir les yeux et regarde autours de toi, tout le monde est aussi surpris que toi, voir choqué. Tu es devant et ne peut donc pas te rendre compte de ce qu’il se passe à l’arrière, la première chose à faire et d’aller voir le chauffeur qui ne bouge plus. Une main sur son avant-bras alors qu’il reste inconscient, l’autre dans son cou, il n’est plus à sa place et n’avait vraisemblablement pas sa ceinture Tu observes les lèvres, elles ne sont pas violettes. Aucune substance non plus sur les commissures, pas d’empoissonnement. Un doigt pour soulever sa pupille, il n’a pas de sang dans les globes, il est mort sur le coup. Tu souffles un instant, n’ayant pas le temps de prendre conscience de la situation encore dans le feu de l’action tu prends appuies sur tes jambes et essaie de trouver les quelques personnes avec toi dans le bus. Tu arrives à hauteur d’un homme et d’une jeune femme, sûrement cherchant des réponses. « Oui, il faudrait appeler les urgences et la police, mais mon téléphone m’a échappé des mains. » Il doit être cassé à l’heure qu’il est, il va falloir le chercher et ce n’est pas mieux concernant tes deux nouveaux amis. Problème de réseau et de batterie, on pourrait se penser dans le début d’un mauvais film d’horreur.

« Je suis médecin, le chauffeur est mort sur le coup. Il s’est.. Encastré dans le pare-brise en freinant, il n’avait pas sa ceinture. » Malchance ? Ou alors, il aurait vu quelque chose. Tout est possible à Exeter. « On devrait peut-être ouvrir les portes et attendre les secours sur le bas-côté, non ? Si on arrive à les appeler, s'entend. » Tu acquisses et prend la direction des commandes. « Bonne idée. » Mais c’est alors que tu prends le temps de t’arrêter pour regarder autours de toi, personne ne peut le savoir mais ton don se met à faire des siennes. Ce n’est pas l’esprit de cet homme et de cette femme dont tu peux entendre les désirs, mais quelque chose en dehors du bus qui pointe ses yeux sur vous. Impossible de savoir ce qu’il se passe, mais quelqu’un n’est pas loin et tu n’arrives qu’à voir une seule et unique chose dans son esprit. L’envie de sang. Tu lèves une main sans rien dire et regarde attentivement, même si la nuit t'empêche de bien voir. Personne ne doit bouger. Il va falloir retrouver ton téléphone et surtout ne pas ouvrir cette porte.


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Trajet en bus comme les autres qui ne le devient pas. Habituellement, c'est plus souvent à cause d'un problème mécanique divers. Là, c'est humain. Humain conducteur et non pas humain passager qui ne veut pas payer et qui fait une crise au chauffeur (ou qui le frappe ou lui crache dessus). Là, ils sont trois et les trois n'ont pas bougé, l'autobus ne s'est pas arrêté à un arrêt pour qu'une nouvelle personne puisse embarquer à son tour. Appeler de l'aide semble être la seule chose à faire, ce qui ne peut pas être fait : un n'a plus de batterie, l'autre ne sait plus où est son téléphone et la troisième n'a plus de réseau. Quelles sont les chances pour que cela arrive ? Prisca ne sait pas trop, mais elle aimerait bien que ce soit un peu plus normal. Il est vrai que la normalité dans cette ville a toujours été quelque chose d'assez superflu, cela n'a pas changé avec ses années d'absence. Il y a un étrange coup qui se préparer et ils en sont les trois victimes. Hasardeux ou ciblés ? Elle ne sait pas. Elle ne se rappelle pas avoir vu un ancien membre de l'Église de Minuit depuis qu'elle est de retour, sinon elle ne voit pas trop qui pourrait lui en vouloir après vingt ans d'absence et elle n'a aucune idée de qui sont les deux autres personnes avec elle.

Le jeune homme suggère une crise cardiaque, la femme, une médecin, dit qu'il s'est encastré. Et bien... elle réessaie son portable. « Toujours pas de réseau. » fait-elle. Toujours pas de batterie ou de téléphone retrouvé non plus. Le jeune homme appuie sur différents boutons pour essayer d'ouvrir la porte. « J'pense que c'est lui. » lui indique-t-elle, montrant un qui est un peu plus bas, à part pour éviter d'ouvrir la porte n'importe quand sans faire exprès, probablement. Et les doigts des chauffeurs vont souvent dans cette direction lorsqu'ils ouvrent les portes. De toute façon, rien ne se passe. Elle regarde la femme qui a levé la main, elle voit ou sent quelque chose de particulier ? Elle n'est pas une experte niveau habiletés en général, mais elle sait qu'il y en a plusieurs et qu'elles ne font pas toutes les mêmes choses. « Il y a quoi à l'extérieur ? » qu'elle demande, après un moment, lorsqu'elle pense que la femme a eu assez de temps pour pouvoir s'imprégner de l'ambiance ou pour pouvoir capter un détail ou un autre.

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Une autre femme rejoint le duo qui s’est formé à l’avant du bus, à l’instar d’une messe noire qui se forme auprès du conducteur. Les sourcils froncés, Joe darde les commandes d’un regard assombri, à vouloir tendre les doigts afin de presser tous les boutons mis à leur disposition. D’un même geste, il se recule de bon cœur, laisse la place à la nouvelle venue ; et si elle est également dénuée d’un téléphone fonctionnel, elle se proclame médecin. L’attention douloureusement piquée au vif, ses mains se logent dans le creux de ses poches, tandis qu’il écoute patiemment son verdict – acquiesce à son écoute, le visage froissé par les soucis qui semblent appesantir l’atmosphère, à tout d’abord considérer ses deux comparses d’infortune puis le pare-brise fissuré.
Le grondement que Joe menaçait de lâcher est ravalé, en un bref « Merde, c’est vraiment pas d’chance. » ; et la constatation est faible, amoindrie par son ton las, l’empathie toutefois à son paroxysme, à se dire que, s’il pouvait ressentir la moindre once d’effroi, alors sans doute qu’il prendrait le parti d’être plus prudent. Ses indications semblent plaire aux deux autres passagères, maintenant aussi attelées que lui à inspecter le tableau de bord. Tant d’ardeur octroyée à la tâche lui donne l’espoir (peut-être vain, mais qu’en sait-il vraiment ?) de s’extirper du véhicule le plus rapidement possible.

Cependant, la blonde s’immobilise, doigts soulevés – et Joe considère le geste avec un respect dont il n’est plus habitué, conservant un silence religieux, essayant d’analyser le visage attentif de la passagère. Il déglutit, l’instinct aiguisé ; ayant l’impression d’avoir une cible dans le dos, déferlante de frissons éclatant contre la chute de ses reins. Lorsque la seconde jeune femme s’enquiert à propos d’une éventuelle présence à l’extérieur du métal, Josef se détourne de ses compagnes et se rapproche du pare-brise, les yeux vissés sur l’horizon assombri. Les yeux s’habituent peu à peu l’obscurité, l’éclat des phares lui permettant d’étendre sa vision périphérique, les sens en alerte l’espace d’une poignée de secondes – avant d’hausser les épaules, le regard toujours rivé vers la route. « Je n’vois rien, en tout cas. » Le visage se détourne, alors qu’il lance par-dessus son épaule, à l’attention des deux femmes dans son dos, « Quelqu’un a une solution ? si personne n’a d’téléphone, et si on n’peut pas sortir du bus, faudrait voir comment on pourrait faire pour prévenir les gens qu’on est coincé au milieu de nulle part, » avant de reporter son attention sur ce qui entoure la ferraille qui les protège encore, « j’pense pas qu’on devrait passer la nuit ici. » Il ne saurait pas dire pourquoi ; ne saurait pas l’exprimer ; juste un pressentiment, un petit coup sous les côtes qui le fait s’interroger, qui le fait frémir.




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« Il y a quoi à l'extérieur ? » La jeune femme s’adresse à toi, main levée qui sans donner d’ordre essaie de prévenir d’un danger à venir. Le genre de chose qui peut glacer le sang et sans même se rendre compte complétement de la situation, pour la première fois depuis longtemps tu as l’impression que tu ne pourras plus revoir tes proches. Tu penches le visage légèrement pour essayer de situer l’individu, une goute de sueur qui prend forme et dégringole le long de ta tempe. Une peur presque viscérale et naissante au plus profond de toi. « Ce n’est pas un animal. » C’est un humain, du moins avec ta connaissance. Tu ne peux pas entendre les pensées des animaux, du moins pas comme tu voudrais, ce qui vient confirmer ton hypothèse. Tu avais pensée à une araignée géante, mais ton esprit aussi vagabond soit-il doit revenir à la réalité, l’effet secondaire d’écouter des dingues toute la journée au boulot raconter des histoires toutes plus tordus les unes que les autres. Elle essaie d’ouvrir, mais s’arrête rapidement alors que l’homme présent avec vous, cherche un moyen de contacter l’extérieure, ce n’est pas une mauvaise idée, mais c’est impossible sans téléphone. Quelque chose te dit que si vous sortez pour courir et chercher une habitation, il sera capable de vous rattraper tous les trois. Faire diversion ? Tu n’as pas le courage pour ça, c’est seulement dans les films.

« j’pense pas qu’on devrait passer la nuit ici. » Tu acquisses et marche en direction de l’arrière du bus, tu ouvres d’un coup sec et attrape le brise vitre sur le côté. Ce n’est pas grand-chose, mais c’est toujours mieux que rien. Tu avances vers l’homme et dépose l’arme dans ses mains, il faut se rendre à l’évidence, il sera plus compétent dans un combat avec votre agresseur. Tu n’as pas assez de force pour te défendre, pour protéger tout le monde, tout ce que tu peux faire, c’est utiliser ta tête. Et on peut dire qu’elle fonctionne vraiment bien. « J’ai deux propositions à faire. » Tu laisses le silence s’installer alors qu’il devient impossible d’entendre ce qu’il se passe dehors, peut-être une ruse de sa part. « On reste ici et on surveille que personne ne rentre jusqu’à ce qu’une voiture passe et s’arrête, à quatre on devrait pourvoir gérer. » Tu regardes tes deux compagnons avant d’enchaîner. « Ou alors, on ouvre cette porte et on se défend. » Tu ne prends pas pleine conscience de ce que tu viens de dire, mais tu veux tellement vivre qu’une force doucement prend place et se faufile dans tes veines. L’instinct de survivre encore de longues années. Revoir ton fils. Tu regardes les alentours, à la recherche d’autre chose pour se défendre, regarder dans la boite à gant serait une bonne idée. Tu ne prendras pas de décision seule, vous êtes plus forts à trois, si tout le monde le sait, vous avez vos chances.


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Ce n'est pas un animal. Une sorte de fantôme ? D'esprit frappeur ? Prisca ne peut pas dire. Bien qu'elle n'a jamais trouvé cela compliqué d'accepter le côté un peu plus hors de l'ordinaire d'Exeter, elle ne s'est jamais vraiment intéressée à tous ses détails. Il aurait fallu qu'elle s'intéresse à quelqu'un d'autre qu'elle et cela a toujours été assez compliqué pour elle. Tout comme le jeune homme, elle regarde, mais ne voit rien. Elle jette un nouveau coup d'œil à son téléphone, mais ce dernier n'a toujours pas de réseau. Le mot louche en majuscule, fluo et qui clignote se fait présent dans son esprit. Sortir d'ici semble être assez compliqué. Tous les éléments pris séparément sont normaux, tous ensemble, c'est plus complexe. Il faut sûrement essayer de savoir ce qui a causé cela et le vaincre, d'une manière ou d'une autre. « Toujours pas de réseau. » Pourtant, ce n'est pas la première fois qu'elle fait ce trajet en quelques jours et elle a toujours eu. Puis, elle jette un œil dans l'autobus. « Ça manque de confort de toute façon. » Il est donc hors de question qu'elle y dorme... elle a développé un goût pour le luxe au fil des années, les squats sont bien loin.

Elle reporte son attention sur la femme puisqu'elle a deux propositions. Elle se décide pour une troisième. « J'vais essayer d'en savoir plus. » indique-t-elle, tout en se rapprochant du chauffeur. Elle se concentre, prend un air assez distant, touche le volant, les clés, les vêtements, lentement, moins d'une minute plus tard, elle se remet à parler. « De ce que je vois... je pense pas que ce soit contre lui. Mais s'il n'avait pas ses vêtements là au moment de faire du mal à quelqu'un qui veut se venger, je pourrais pas le voir. » Il doit avoir des vêtements qui ne sont pas des uniformes de chauffeur d'autobus. Ce qui n'est pas vraiment surprenant. « J'peux essayer de trouver quelque chose de personnel... » Ce qui serait encore plus étrange que de toucher les vêtements selon elle. La mort ne la dérange pas vraiment, mais elle ne s'est jamais retrouvée dans cette sorte de situation non plus. Bref, là, elle n'a rien vu qui pourrait les aider. « Ça ne peut pas être de la vengeance envers de le chauffeur à première vue. » Ce qui aurait pu les aider à savoir ce qui est autour d'eux. « On peut toujours attendre un peu... mais j'ai l'impression que y'a trop de brouillard pour qu'on puisse nous voir. » Un brouillard les rendant invisible et immatériel ? Elle a cette impression. Ils sont vraiment nulle part.

@Agate Calloway & @Joe Wilson

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Planté sur ses guibolles, à ne pas savoir quoi faire, à supposer plutôt qu’à savoir, Josef se sent plus à l’aise, plus en sécurité, auprès de ses comparses (surtout après avoir fouillé leurs crânes) que s’il avait été seul dans le bus. Ses dents dansent sur le bout de sa langue, sans toutefois en transpercer la chair, dans un ultime but de conserver la contenance qui, à la lumière de cette mort surprenante, pourrait bien s’éclipser au moindre son. Ses yeux clairs scrutent attentivement chaque faciès, alors qu’il essaie de démontrer au moins une once d’empathie à l’égard du chauffeur, fauché par un procédé qu’il ne parvenait pas à clairement énoncer. A peine souligne-t-il ses propres pensées que l’une des femmes s’esquive jusqu’à l’arrière du bus afin de s’emparer du marteau brise-vitre, qu’elle s’empresse de caler entre ses paumes rugueuses une fois revenue auprès de ses deux congénères. Les phalanges de Joe s’enroulent autour de la poigne de l’instrument, prêt à en découdre si l’occasion se présente. Aux aguets, face à la proposition émise par la femme, avant que l’autre ne s’en détourne, tracassée par le besoin d’en apprendre davantage.

Dans son silence, Joe cogite. C’est à peine s’il entend les explications de la jeune femme, aux prises avec le chauffeur afin d’y déceler un intérêt quelconque – ses yeux bleus recherchent ceux de la blonde, et s’y harponnent. « Faut qu’on sorte d’ici… » souffle-t-il, avant de détourner son regard vers la jeune femme qui s’occupait d’observer le chauffeur – attend d’elle un signe d’approbation. « Faut qu’on sorte d’ici et qu’on se défende. » Pointe l’index vers le chauffeur, reprenant les explications précédemment émises par l’une des passagères : « Si ce n’est pas un acte de vengeance, alors il s’agit probablement de quelque chose qui pourrait nous terrasser aussi, ses mâchoires se contractent, l’alliance factice à l’annulaire lui brûle la peau, et il n’est pas question qu’on reste ici pour s’en assurer. » Joe arque un sourcil, recherchant l’approbation chez l’une et chez l’autre – recherchant un signe, n’importe quoi vraiment, qui lui permettrait de se détourner des deux femmes et d’ouvrir la porte, laissant l’imagination galoper et les créatures imaginaires à leurs trousses.

Il brandit le brise-vitre, et énonce : « Si quelque chose nous attaque, alors j’vais faire mon maximum pour tous nous protéger, mais ici…ici, ce n’est pas possible. » Le bus ne leur offre aucune option où la sécurité prime sur l’envergure d’une éventuelle discorde hasardeuse. « Peut-être qu’on s’fait des idées, et c’est très bien si on s’imagine des trucs, mais y a un gars qu’est déjà mort, et je tiens vraiment pas à rajouter nos noms à la liste. » Octroie un regard appuyé à l’adresse de la blonde – connait déjà sa réponse, puisqu’elle est celle qui a énoncé les deux options. Maintenant, il ne reste plus que la troisième jeune femme à dicter la route qu’elle souhaite entreprendre ; vers elle que l’attention se détourne, et afflue. « On peut pas passer notre nuit ici de toute façon, pas avec un cadavre. » rajoute-t-il, comme s’il s’agissait d’un argument irréfutable.



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