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 what did you do ?! feat Ismaël.

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Tu ne voulais pas laisser tes émotions prendre le dessus après la visite de cette mère qui malgré son affection sait poser le doigt spécialement là ou ça fait mal ce qui est déjà le cas depuis de longues années. L’honnêteté incarnée, il est difficile de dire s’il s’agit d’une qualité ou d’un défaut tant il peut vexer celui qui est concerné. Elle demande toujours plus et même si tu aimes sa compagnie, tu ne pourrais plus vivre avec elle sur le long terme, elle soit s’en douter et c’est pour cette raison qu’elle insister autant. Tu arrives à résister en lui annonçant à répétition que ton mari ne sera jamais d’accord, ce qui tu penses est la vérité et ce n’est pas pour te déplaire. Tu fouilles dans ton sac à la recherche de ton téléphone, il est impossible de perdre ses affaires à ce point et pourtant tu es la meilleure dans cette discipline. C’est que le stress commence à doucement se faire sentir et s’accumuler depuis quelques semaines avec des visites de personnes hauts placés à l’asile, certains posent des questions. Beaucoup trop de questions. Tu grinces presque des dents en essayant de reprendre ton souffle, c’est trop de pression pour une seule personne, mais tu tiendras le coup parce qu’il est évident que c’est ta seule option. Tu n’as pas beaucoup d’alliés dans cette ville, pas mal de vipères qui dans ton dos aiment cracher du venin qui t’empoisonne l’esprit. Il est simple de présenter un parfait sourire et de balancer des compliments, mais personne ne sait que tu peux lire dans les pensées et y découvrir les pires vérités. Ce qu’on pense vraiment de toi. Des soirées entières dans le lit à pleurer dans les premières années de découverte d’un don qui n’est pas qu’une mauvaise chose, te permettant de parfaitement faire ton travail. La balance de la justice qui fait son boulot à merveille et ne prend pas le temps de se soucier du bien et du mal, seulement de la vérité aussi douloureuse soit-elle.

Tu dois encore te rendre à une réunion pour prendre une décision sur l’avenir de l’aile F qui n’est réservé qu’aux patients atteints d’une dépendance demandant un suivi médicamenteux. C’est bien trop petit et les demandent pour intégrer l’établissement ne cesse de s’empiler sur ton bureau, le directeur ne pense pas qu’il faut agrandir le bâtiment, mais c’est une grave erreur d’après toi. Tu n’es que chef de service, pourtant il faut assister à la réunion et offrir sa voix sans quoi tu pourrais avoir un problème et ta popularité pourrait en prendre un coup. Il faut penser à tout. Sans oublier de passer au pressing pour Larry, il faudrait vraiment penser à prendre quelques personnes supplémentaires pour ce genre de choses, tu ne pourras pas être de partout éternellement. Téléphoner à ton fils, tu pourras le faire sur la route alors qu’il est impensable de ne pas l’entendre aujourd’hui, quand tout devient compliqué et que la pression se montre c’est de lui dont tu as le plus besoin. La veste sur le dos et le sac à l’épaule que tu prends soin de réajuster plus par habitude qu’autres choses, un demi-tour sur toi-même pour vérifier que tu n’oublies rien. Plus vite dehors, plus vite à la maison. C’est faux, mais l’esprit humain est capable de croire n’importe quoi pour se rassurer un minimum et ça te convient totalement pour l’instant. Les lunettes sur le nez, une dose de courage en direction de la porte de sortie pour te rendre jusqu’à ta voiture.

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“ la tête haute. ”

34 heures. Son frère était en cure depuis 34 heures et il devait l’annoncer à la mère de ce dernier. Jeter à la gueule d’une femme la vérité sur son gosse, sur les derniers événements de sa vie et en plus lui confier que Larry ignorait tout et qu’il allait l’informer de cela dans plusieurs jours seulement. Hantant ses pensées, il avait collé dans son esprit une seule idée : se préparer à toutes les éventualités. Voler une identité, mentir à ses proches et prévenir ses potes. Nina, parce qu’il n’avait pas envie de faire traîner cette histoire. Il avait une nouvelle étape à franchir, qu’importait la douleur qui nageait dans son cœur, il laissait paraître une indifférence incroyable. Tous savaient qu’Isma était bien plus apte à encaisser les souffrances en silence, contrairement aux autres. Romeo était un sale gosse capricieux tandis que Tamara était une femme acide qui se montrait hostile à la moindre critique à son égard même si elle conservait un sourire coincé pour le cacher. Pas la fête dans sa tête alors qu’il garait sa voiture à côté de celle qui allait s’emporter, faire face à l’incompréhension. Agate fut toujours douée pour saisir les pensées intimes, l’avantage de cette histoire était la suivante : Ismaël ne mentait pas, ne cachait rien et cette indifférence qui était son armure était naturelle. Le brun resta un instant dans sa voiture à attendre, impossible de savoir le temps que cela demanda. Il hésita à descendre pour venir à sa rencontre, mais il préféra simplement s’extirper de son véhicule lorsque la silhouette s'extirpe vers le monde extérieur. Dans sa direction, ou en tout cas, en direction de son véhicule plus que du beau-fils.

Pull blanc sur les épaules, bras le long de son corps alors qu’il observait un court moment la voiture de la matriarche de la famille. Romeo était en cure. Une simple phrase à jeter à la tête de cette femme qui avait une belle âme, qui n’était pas mauvaise et qui respirait une certaine fragilité. Isma avait le défaut d’être l’enfant, celui qui avait été l’innocent, le pauvre gosse dont elle s’était occupée et qui pleurait sa mère. Ce qu’elle ne savait pas, c’était que ce gosse était depuis longtemps remplacé par un autre. Elle arrivait jusqu’à lui, tandis qu’il restait là à observer avec un petit sourire en coin. Il avait une gueule de gentil garçon, parce qu’il était un gentil garçon après tout. “Salut Agate. Faut que je te parle d’un truc, urgent et privé. ” Parce qu’il n’avait pas le temps pour les banalités.


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« Salut Agate. Faut que je te parle d’un truc, urgent et privé. » Tu n’avais même pas vu le garçon arriver jusqu’à toi et manqua presque de tomber quand sa voix percuta ton espace. « Ismaël ! » Une main sur ta poitrine comme pour reprendre ton souffle, un reflex de survie à un fil de la crise cardiaque alors que tu relèves ton sac et ajuste tes lunettes en lui offrant un sourire après quelques secondes d’hésitation. Le temps de reprendre tes esprits dans le calme. « J’ai passé l’âge de faire ce genre de frayeur à mon pauvre cœur. » Tu aimes passer pour plus vieille que tu ne l’es vraiment, ce n’est pas par amusement mais plus pour avoir le droit d’en dire plus sur tes craintes. Avoir cette chance de pouvoir se plaindre plus facilement, parce que le temps passe et qu’il ne reviendra jamais comme dans les jeunes années. Pas assez vieille pour le hurler, mais plus assez jeune pour en sourire pleinement. Les yeux d’une couleur azurée et profonde qui viennent contempler l’étendu de deux d’un fils par alliance qui ne se considère pas comme tel. Impossible de percevoir ce qu’il en est te concernant, tu sais qu’il est de la famille et pense prendre les attentions envers lui nécessaire, comme pourrait le faire une proche. Pas une mère. « Bien sûr. Je t’écoute, mon grand. » Tu n’étais pas du genre à lui dire des mots doux comme tu peux le faire le plus souvent avec Romeo, mais il avait le droit à ce genre de remarque comme « Mon grand » ou « Poussin » même s’il n’avait pas toujours l’air d’aimer ça. On ne peut pas te changer.

Même sans savoir ce qu’il avait à dire, tu avais envie d’aller voir dans son esprit avec ce don particulier que le monde te donne, mais tu ne peux pas. Une promesse à toi-même de ne pas aller vérifier les secrets des membres de cette famille et d’utiliser ton pouvoir seulement pour les patients de l’établissement dans lequel tu bosses depuis maintenant de nombreuses années. Mettre un point d’honneur sur le respect de la vie privé, cependant si tu commences à sentir qu’il est nécessaire d’aller y chercher quelques informations tu ne t’empêcheras pas de le faire. C’est même tout le contraire. « On va se mettre à l’intérieur, si tu veux. » Tu es presque en retard, mais tu es la patronne en quelque sorte et en quelques messages pourra te permettre d’arriver un peu en retard. Une heure devrait être suffisante. Ce n’est pas comme si tu n’étais pas un très bon médecin, le meilleur dans un long périmètre et celle qui gère une bonne partie de l’asile et de ses activités qu’elles soient politiques ou financières. Parfois les deux en même temps. Pour qu’Ismael vienne vers toi de cette façon, c’est qu’il avait vraiment quelque chose d’important à te dire et tu ne pouvais pas laisser passer cette occasion de discuter un peu avec lui. Un moyen de se raccrocher, dans un coin de ta tête avec évidence. Une belle opportunité, du moment qu’il ne t’annonce rien de mauvais.

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“ la tête haute. ”

Le crime des innocents étaient les actions ou les pensées ? Agate et Larry étaient-ils aveugles au point de ne pas saisir que leur propre fils coulait lentement ? Idylliques en pensant que le plus âgé des garçons n’avait sur son chemin que de la poussière d’or, laissant celui de croix au dernier qui récoltait les conséquences des actions des autres. Isma était un criminel, au même titre qu’eux. Un criminel qui ne déjouait les règles que pour défendre ses idées. Pas en quête d’argent ni de gloire. Ismaël était le criminel d’une autre époque, face à la mafia moderne nommée Calloway. Scientifiques qui pensaient aux résultats avant d’envisager le poids des sacrifices demandés. Isma n’avait pas cela. Roméo lui, embrassait cet héritage. Danser, qu'importe ce que son corps devait subir, supporter et affronter. Simplement épouser la danse, sans lire le contrat qui allait les lier. Le frisé n'adopte pas cette démarche. Après des années à accepter la seconde place, on lui offrait mieux. Victoires ignorées, banales qui furent pourtant un nouvel espoir pour son entraîneuse. La sélection olympique qui allait prendre place au début de l’été. Le contrat qu’elle lui proposait était évident : cette place avait un prix. La fatigue allait lentement le dévorer s’il ne renonçait pas à certains plaisirs de la vie. N’osant pas lui dire qu’il était dévoué à son frère, à la guérison de ce dernier. Comme toujours, il allait cumuler les casquettes : nageur, frère, voyageur des limbes, étudiant et employé aux archives. Il le savait, mais n’y pensait pas. Obnubilé par son rôle du jour, celui d’une faucheuse qui annonçait une fâcheuse nouvelle.  

Relation chimérique, monstrueuse, étrange. Nullement sa mère, pas une inconnue. Agate et lui se mirent d’accord sur une relation difforme qui semblait convenir aux deux. Pas de sang commun, mais qu’importait, cette famille partageait bien plus un nom qu’une identité sanguine commune. Venir lui vendre une conversation chaleureuse serait un mensonge. Il affiche un petit sourire à sa remarque, n’osant pas lui jeter à la gueule d’office que son fils était en cure. Cela aurait été nettement plus simple pourtant, de simplement le dire, d'écouter sa colère sur son fils si parfait. Aucun plaisir à détruire l’image de son frère, mais cela émanait du danseur, ce triste choix : sa mère devait savoir. Pas de mensonge donc, Isma se retrouve donc à assumer le fardeau de l’annonce sans vraiment le porter avec difficulté. Entrant en compagnie d’Agate les mains dans les poches, comme si tout cela était finalement une simple étape. “Bonne idée.  ”

Cette maison il la connaissait par coeur. Trop grande pour son petit corps. Franchissant le seuil et admirant cet immense escalier, cette décoration soignée qui semblait irréelle. Purement fausse, rien ne respirait, tout était figé dans une éternité morbide dont même le brun ne voulait pas. Fermant la porte derrière, se mettant face à celle qui allait être la plus complexe à informer. Le gamin s’était préparé à tout, comme lorsqu’il allait se rendre dans le bureau de Larry : affronter toutes les épreuves pour protéger son frère. Pas le temps pour elle d’entamer la conversation, il se contenta d’ouvrir la bouche en premier. “Romeo était accro à la morphine, il est en cure de désintoxication depuis moins de deux jours et pour six semaines.  ” Inspiration, comme pour prévenir, pour endosser toute la colère de cette femme. “ C’est mon initiative.  ” Protéger Romy à tout prix.


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Ce n’est pas tous les jours que ce garçon prend la peine de venir te demander quelque chose, c’est même plutôt rare. Ça n’enlève en rien la bonne entente présente sous ce toit depuis que tu es revenue vers Larry, du moment que chacun s’occupe de ses affaires et ne vient pas marcher dans les pattes de l’autre. Il prend en main sa vie de son côté et tu ne vois pas les journées s’enchaîner à l’asile, surtout depuis que le taux de patients atteint des sommets qu’il était impossible de prévoir à l’avance. Plus aucun lit de libre et le planning des consultations qui débute tôt le matin pour le grand nombre des soignants, pour terminer à des heures pas possibles. Tout le monde le sait et chacun accepte d’avoir ce genre de rythme, la rémunération n’en n’est que plus belle. C’est ce que tu aimes te dire. Le sourire une fois à l’intérieur alors que tu poses le sac sur la petite table en verre à l’entrée qui fait face à la grande pièce dans laquelle tu aimes te trouver. S’il décide de partir pour faire sa vie à Las Vegas, sûrement que Larry ne sera pas d’accord alors que tu secoues la tête pour éviter de penser à des hypothèses aussi tirées par les cheveux. C’est toujours comme ça, avec toi. Une imagination débordante et l’esprit qui navigue et se perd dans des élucubrations pas possibles. C’est sûrement un effet secondaire de ton travail, écouter des fous toute la journée, ça rend dingue. Normal. « Alors… » Et avant même que tu ne puisses terminer ta phrase, il se jette à l’eau presque trop naturellement laissant une expression maussade sur ton visage.

Tu ne comprends pas dans la seconde et alors qu’il parle d’une cure, d’une addiction tu penches la tête comme si Dieu voulait te mettre à l’épreuve une nouvelle fois. Le calme avant la tempête, celui qu’il ne faut pas soulever à moins d’être obligé de le faire, au risque de perdre quelques ailes au passage. Romeo en cure pour addiction à la morphine, depuis deux jours. C’est pour ça qu’il ne répond pas à tes messages, tu veux lui demander pourquoi il raconte ce genre de blague et pourquoi il t’empêche d’aller travailler pour s’entrainer à l’humour. Et dans un second temps, tu essaies de comprendre qui peut bien envoyer ton fils dans ce genre d’endroit, en connaissance de cause alors que tu es la mieux placé pour juger de son état en tant que médecin, en tant que mère légitime. Arrive, l’information de trop. « C’est mon initiative. » La main quitte l’espace ambiant et percute le visage de l’enfant qui cherche à jouer dans la même cour que celle d’une maman. Il n’a pas la moindre idée de ce qu’un parent peut faire pour son enfant, pas la moindre. « Petit impertinent. » Après la gifle, vient la pluie et ensuite la foudre. Tu attrapes ton sac et fouille rapidement à l’intérieur à la recherche de ton téléphone, Ismaël n’est déjà plus dans ton champ de vision, voilà ce qu’il se passe quand ont établi une relation de confiance. Tu composes son numéro, une, deux et même trois fois pour toujours tomber sur sa messagerie alors que le clavier du téléphone commence à te faire mal aux doigts.

Tu n’arrives pas à tenir en place, même si tu veux pouvoir conserver un maximum de calme en secouant la tête rapidement, depuis quand on place un enfant dans un centre sans en parler à sa mère. Même dans trente ans, ça restera à toi de prendre ce genre de décision. Tu détournes le regard et observe le garçon à côté de toi pour sonder son âme, la vibration se fait presque ressentir alors que tu fouilles dans son esprit à la recherche de la moindre information importante. Tu n’as aucun scrupule à le faire, pas après ça. Lucidité ne fait pas bon ménage avec amour. « Il est où ? » C’est à ce moment que tu vois clairement l’adresse, sans même qu’il ne réponde, pratique d’avoir des facultés de ce genre. Tu attrapes ton sac et te dirige vers la porte, avec l’intention de le faire sortir de cet établissement. Ton fils n’est pas malade et ne possède aucune addiction, si ce n’est l’amour inconditionnel de la danse. Et de sa mère.


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“ la tête haute. ” L’amour rendait aveugle. Romeo, dans son amour pour lui-même, s’était perdu et avait renoncé à la réalité au profit d’un conte de fée qu’il imaginait comme étant sa vie. Amour qui avait déversé dans ses veines un peu de haine à l’encontre de la matière grise qu’il abandonne au profit de l’illusion.  Il y avait l’amour que portait Romeo pour autrui, surfait, mais sincère sur une courte durée. Puis enfin, venait l’amour que ce danseur accordait à sa propre mère. Un amour infini, mais dans une histoire il y avait toujours un individu qui aimait plus que l’autre. La mère était encore plus aveugle que son propre fils. Romeo pensait être un dieu réincarné, là où Agate imaginait que son enfant était Dieu et qu’il était inégalé. Une étrange relation, où la mère faisait preuve d’idiotie, de candeur et d’hypocrisie. Ismaël aimait ce frère, comme son frère, mais nullement égaré par les folies ancrées dans l’esprit des deux niais de la famille. Agate soignait des fous à longueur de journée, la plus folle du lot prenait soin des patients. N’était-ce pas cela l’idée répandue ? Que seul un illuminé pouvait prendre soin des déments ? Isma s’amusait de cela, tournant ces phrases à l’humour sans jamais en penser le moindre mot. Puis il admirait cette mère juive, qui était un surnom d’une rare ironie de par l’histoire de cette famille, perdre sa raison. Isma, bien sûr, il irait mourir pour son frère sans jamais prétendre l’aimer plus que celle qui lui a donné la vie. Nul besoin d’hurler qu’il aimait son frère, là où tout le monde crachait de l’amour sans jamais se remettre en question dans le malheur d’autrui. Égoïsme teinté d’amour, belle relation toxique.

Jeter la vérité à sa gueule, en sachant que cet amour rendrait la situation intenable pour elle. Sans grande surprise elle fait honneur à sa réputation de matriarche qui menait son fils à la baguette. Une gifle, très dramatique comme réaction, presque cinématographique. Malheureusement pour elle, si l’éducation Calloway fut principalement basée sur l’honneur, la répartie et l’argent, il avait les restes de l’éducation d’une femme juive : il détourna le visage pour tendre l’autre joue avec le visage impassible. La violence d’un silence, d’une insulte, d’une pression et désormais la violence physique. Agate voulait être la reine dans ce jeu d'échecs, elle pouvait se targuer d’être le fou du roi. Isma n’était qu’un cavalier, fervent défenseur usant de fourberies pour se frayer un chemin. Roméo était un roi et la reine, elle était la glace dans laquelle le roi s’admirait. Une petite critique qui cachait une insulte, parce qu’elle était trop distinguée pour dire qu’il n’était qu’un petit con ? Un petit merdeux ? Une saloperie ? Il tendait l’autre joue et ce fut cette pique qui semble caresser celle-ci. Le silence fut sa réponse, sa violence.


La panique venait envahir cette femme. Une autre personne aurait été vexée, parce qu’elle était persuadée qu’Isma était un fou qui jalousait le petit soleil d’Agate. Tentant de le joindre, mais fallait-il lui dire que le petit impertinent était en possession du cellulaire ainsi que des clés de l’appartement du soleil de minuit ? Réaction excessive. Attendue. Réclamant le lieu, comme s’il était encore cet enfant qui pouvait cracher la vérité. Aucune réponse alors qu’elle s’en allait, persuadée que la réponse était déjà trouvée. Calme olympien, peur de rien, refusant d’être manipulé par un médecin. “Il y est sous un faux nom Agate, petit détail important à savoir.  ” Il marchait derrière cette femme, ne tentant pas de l’arrêter de sa course. Il délivrait les informations nécessaires, sans colère, sans enthousiasme, simplement le strict nécessaire pour qu’elle puisse rendre visite à son fils. “ Tu n’as pas droit de le voir avant trois semaines, c’est dans le règlement intérieur et c’est non négociable. Il voulait que tu sois la première au courant, tu vas pouvoir être la première à le voir. Dans trois semaines. ” Qu’elle le frappe, le méprise, le critique, le menace. Isma était prêt à prendre la colère et la haine pour assurer à son frère une vie digne de sa personne.  




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Il montre son autre joue et se serait presque un plaisir de lui en mettre une seconde, mais tu ranges cette main meurtrie qui ne doit pas donner davantage de violence. Aucune finesse possible quand il est question de Romeo, devenir un monstre pour lui serait un choix plutôt simple à faire et ça ne serait pas une mauvaise chose, c’est le devoir d’une mère. Tu le penses et ne pourra en démordre, c’est ainsi dans la famille. La tienne. Qu’on puisse se jouer de toi de cette façon, il faudra en toucher quelques mots à Larry en vitesse, qu’il prenne des mesures et s’occupe de sa progéniture. Tu vas être occupée à l’avenir si ce qu’il dit est vrai et ne pourra pas te permettre de perdre du temps, c’est d’ailleurs ce que tu fais alors que tu arrives à la voiture comme une furie. « Il y est sous un faux nom Agate, petit détail important à savoir. » Information qui étrangement arrive à détendre tes nerfs un minimum, comme si la notoriété du nom Calloway avait une réelle importance à tes yeux, soupçon que tu prends plaisir à balayer dans la seconde. Peu importe de tout ça, Romeo doit être effrayé à l’heure actuelle et tu ne peux pas rester sans rien faire. « Quel faux nom ? » Tu prends le temps de l’observer, pour qu’il lâche le morceau, comme si tu avais besoin de le vider de ses pensées. Il ne sait pas que tu es capable de tout ça, mais ce n’est pas pour ça qu’il va te donner tout ce dont tu as besoin dans la minute, capturer chaque information n’est pas simple même après des années de pratique. Une faille se trouve au sein même de l’humanité et donc de cette capacité, comme chaque chose en ce monde. Il faut croire que la nature elle-même ne veut pas que tu retrouves ton enfant, s’il faut la brûler pour y parvenir le sacrifice ne te fait pas peur. Hystérique, folle sur les bords et d’une loyauté à toute épreuve.

« Trois semaines ?! » Tu arrêtes ta course et te retourne vers le jeune homme, comme pour t’assurer qu’il ne ment pas pour que tu n’ailles pas sur place. Tu connais les procédures, évidemment il dit la vérité. Tu es assez folle pour aimer Romeo à en mourir, mais assez lucide pour comprendre quand tu ne peux pas faire quelque chose. Rentrer de force dans un asile, c’est impossible. Tu pourrais tout perdre, jusqu’à ta place privilégiée au sein de l’établissement d’Exeter. Tu lâches les clefs au sol et serre le poing un instant, comme si tu voulais trouver la meilleure solution pour le ramener, alors qu’Ismaël continue à transmettre certaines informations. Toutes importantes. Tu n’es juste pas en état d’en prendre réellement conscience. Tu seras la première à le voir et cette phrase réchauffe un minimum ton cœur, mais pas avant trois semaines. Tu ne pourras jamais faire sans lui pendant aussi longtemps, comment tu pourrais. Il va falloir. Tu laisses les clefs au sol et pose une main sur le haut de la voiture, comme prise d’un vertige soudain à l’idée de voir le fruit de tes entrailles si loin de toi. « Il n’est pas malade. » Tout le monde le pense, même sa propre famille et tu ne comprends pas pourquoi. Tu es médecin, s’il était malade tu serais la première à t’en rendre compte, il n’est pas malade, il est simplement hors du commun. Ce qui fait peur à tout le monde, la perfection n’est pas du genre à rassurer. C’est même le contraire. Tu lèves un regard interrogateur en direction d’Ismaël, il serait peut-être jaloux de son frère. Il veut prendre sa place ? Tu hausses un sourcil et secoue vivement la tête comme pour reprendre tes esprits, il ne faut surtout pas céder à la folie. Regarder la situation d’un œil extérieure et réfléchir à la meilleure chose à faire.

Tu lèves les épaules et te met droite, te baisse légèrement pour attraper les clefs que tu mets dans ton sac avant de regarder une nouvelle fois le garçon. Plus calme. « Tu as quelque chose à rajouter ? Je dois savoir ce qu’il se passe et surtout ce qu’ils font à mon fils. » Tu tapotes le dos de ton autre main, essayant de ne pas t’emparer de ton téléphone pour appeler des avocats ou limite l’asile en question, avoir des explications. Tu devrais pouvoir en obtenir, mais il n’est pas question de laisser partir le jeune Calloway sans lui soutirer un maximum d’informations, maintenant qu’il s’est lancé, autant aller jusqu’au bout et tout lui dire. Impatiente, mais toujours avec l’idée en tête de faire ce qu’il faut, quand il le faut. Romeo n’est pas seul, il ne le sera d’ailleurs jamais.


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“ la tête haute. ”

Le nom de la suicidaire faisant office de mère à Ismaël : Edelstein. Pourquoi ce nom ? L’évidence, la jalousie, la haine de son propre frère, l’association à un passé dont la page fut tournée et le livre clos. Le nom de sa mère, avant la vie des Calloway, le monde des bourgeois et de l’hypocrisie. Romeo Edelstein, tout ce qu’il ne serait jamais, ce pauvre gosse. Agate allait-elle criser ? Cela avait-il la moindre importance ? Pas pour lui. Aucune envie de détruire la réputation d’autrui, au contraire, désireux de préserver cette dernière. Parce que si par malheur cela venait à s’ébruiter qu’un danseur étoilé, était avant tout un drogué, il pouvait saluer avec un majeur levé sa carrière. Il suffisait de jouer sur ce nom, accusant Ismaël d’être un drogué plutôt que son frère. Calculer la moindre possibilité pour toujours être prêt à répondre à la première attaque adverse. Eviter à son frère la moindre chute inutile, le moindre obstacle dangereux qu’il serait incapable de franchir. Agate avait la culture, la prestance, le réseau, les relations et l’argent pour obtenir ce qu’elle voulait. Ismaël avait ce qu’elle n’aurait jamais : rien à perdre. “ Romeo Edelstein. Si ça venait à se savoir, je pourrais jouer sur le nom et lui éviter une réputation indésirable.  ” Parce qu’il irait jusqu’à s’enfoncer des aiguilles dans les veines, frôler le coma éthylique plutôt que de foutre en l’air l’avenir de son frère. Un frère, ou un autre. Toujours prévoir l’imprévisible.

Agate était-elle réellement surprise ? Elle était familière au domaine médical, mais cet esprit critique s’envolait lorsqu’il était question de son petit soleil. Inexpressif, impassible comme depuis le début de cette conversation fade. Clés qui tombaient, la sérénité de la mère n’était donc pas absolue ? Il l’avait compris lors de cette majestueuse gifle que la belle-mère daigne lui accorder. S’accrochant à ses certitudes, sous entendant qu’il se trompait. Illusion qui n'abandonnent pas l’esprit de la femme expérimentée. Elle se trompait, mais l’erreur était humaine là où la colère était un obscur sentiment motivé par l’incompréhension. “ Il est accro à la morphine.  ” Mots jetés sans hausser le ton. Balancer cette vérité, parce que même le drogué en était conscient. Dans ce jeu des émotions, le calme semble gagner la mère. Isma se moquait royalement de son ressenti. De la haine par vagues, des piques de chagrin et voir même une indifférence similaire à celle que le gamin délivrait. Elle pouvait tout faire, il avait promis à son frère d’informer la mère et c’était ce qu’il entreprend aujourd’hui.


“ 30 jours, désintoxication et traitement à la méthadone. Rien d’expérimental.   ” Hors de question de jouer avec la vie de son frère, il s’appuyait sur des traitements avec un taux de réussite élevé tout en restant dans la légalité. Si cette cure échouait, il prendrait un autre chemin, mais cette hypothèse n’était pas le chemin envisagé aujourd’hui. “ Larry en sera informé dans dix jours, selon le souhait de Romeo. Nina et Andrew seront informés prochainement, c’est ce que Roméo veut. Vous serez quatre à lui rendre visite. C’est tout, y' a rien à ajouter.  ” Le sujet était clos, il n’avait rien de plus à lui dire.






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Bon, au moins il n’a pas utilisé le nom de la famille pour faire ses petites affaires en douce alors qu’une touche de lucidité prend le contrôler pour essayer de comprendre à quel moment tu as perdue le contrôle. Tu n’as peut-être jamais eu cette chance, sans même le savoir à s’en rendre compte après tout le monde pour décider d’ouvrir les yeux. C’est faux. Avec un faux nom, tu vas devoir changer le tiens pour un moment et même faire parler certaines personnes de ton entourage pour la couverture soit le meilleur possible. Avec une notoriété comme la tienne, surtout dans le corps médical, ce ne sera pas une chose simple. C’est même mission impossible à très bien y réfléchir, ce qui pourtant ne fera pas baisser les bras devant le premier obstacle qui se montre devant toi. Le diable d’habille toujours en Prada et tu vas en faire une petite démonstration tant le calme n’a pas sa place sous les yeux du démon qui en secret observe et attend. Le côté sombre d’un être humain, souvent qui reste calme et n’ouvre jamais les yeux sauf quand une action extérieure s’amuse à titiller cette porte.  « Il est accro à la morphine. » Tu lèves les yeux au ciel sans en rajouter davantage, il faut croire qu’il est médecin. C’est du moins ce que tu aimes te dire en cet instant alors qu’il est impossible de te raisonner convenablement. Pas dans ce genre de situations, alors que tu es si calme normalement que se soit avec un membre de ta famille ou un patient. Comme quoi, tout le monde peut virer d’une seconde à l’autre suivant le sujet abordé.

Tu prends le temps de t’asseoir sans prendre le temps de boire un verre d’eau, pourtant c’est ce que ton corps demande en ce moment. Impossible de l’écouter, de l’entendre et de lui donner ce qu’il demande. Pourquoi personne ne veut comprendre que Romeo n’est pas malade, qu’il n’a rien de quelqu’un qui a besoin d’aider. Il sera le premier à être d’accord avec toi. 30 jours ? Donc si tu ne peux le voir que dans trois semaines, il sera à la moitié de son traitement. Une visite pour tester son comportement et un possible retour à sa vie d’avant, une manière simple de voir si le patient est capable de s’adapter. Simple et pourtant efficace. Cet établissement n’est peut-être pas aussi incompétent que tu voudrais le penser, finalement. Tu lèves les yeux en direction d’Ismaël, il semble prêt à répondre à tes questions. « Tu as le nom du médecin qui s’occupe de lui ? » C’est important, tu veux te renseigner en arrivant au boulot pour savoir si c’est quelqu’un de recommandé et surtout de compétent qui sait faire son boulot. Dieu sait que dans ce domaine, les bons médecins se font rares. Tu as d’ailleurs plusieurs fois l’obligation de voir la directrice de l’asile en urgence, vu certaines pratiques que tu ne peux pas tolérer.

Tu es la première au courant, ce qui rassure un peu ton anxiété. Et dix jours avant d’avoir l’avis de ton mari qui sera sûrement du côté de son fils, comme souvent.  Ismaël n’a rien à rajouter, pourtant tu voudrais lui demander des milliers de choses, tout comme tu voudrais comprendre pourquoi il fait ça à son frère. Pour toi, ça n’a rien d’une marque d’affection, encore une fois alors que ton objectivité est mise à l’épreuve. « Tu penses sérieusement que ça va l’aider ? » Un sourcil dans sa direction, ce n’est plus un reproche à ce stade là, mais une vraie question pour essayer de sonder son âme. Pour savoir ce qu’il pense vraiment de son frère, si son geste est réellement une marque d’amour. Et pour ça, tu n’hésiteras pas à fouiller ses pensées et sonder son esprit.


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“ la tête haute. @agate calloway

Il n’était pas Tamara. Il n’était pas Romeo. Il n’était pas attaché au jugement de sa belle mère. Elle pouvait le mépriser, dire les pires atrocités à son sujet, le menacer, le gifler à nouveau, le descendre devant son père. Qu’est-ce que cela pouvait faire ? Elle pouvait détruire sa réputation, il n’en avait pas. Elle pouvait lui prendre Romeo, le plus malheureux dans l’histoire serait ce dernier. Elle pouvait retourner Larry, il n’avait jamais été un père, mais seulement une ombre. Indifférence générale à la souffrance quand la clé de tout cela, était la libération de la douleur de son frère. Agate aimait cet enfant, au-delà de sa propre vie. Elle donnerait son cœur pour assurer la vie de son fils, une mère dévouée dont l’amour était une force rare. Il préférait ça, qu’une mère indigne dénuée d’amour. Cet amour la rendait aveugle, mais elle n’avait pas besoin d’ouvrir les yeux, pas aujourd’hui. Isma avait tout fait pour éviter au doute de se glisser dans l’esprit de ses proches, tous devaient alors accepter cette révélation. Les amants, les amis et la famille. Sans distinction. Elle avait le droit de poser des questions, de s’interroger, de critiquer. La première question objective fut posée : le médecin. Agate devait comprendre qu’elle ne pouvait en rien se vanter d’être la mère de Romeo, mais qu’elle pouvait se renseigner sans faire de vagues - le frisé doutait néanmoins de cette capacité. “ Cunningham, j’en sais pas plus Agate.  ” Parce qu’il voulait le soigner, il avait cherché un médecin réputé. Fin de l’histoire.

Nouvelle question, frôlant l’objectivité, mais Isma imaginait déjà Agate enfoncer le couteau si le plus jeune n’était pas assuré à 100% de son projet. Il ne s’était pas accordé le bénéfice du doute, embrassant simplement son instinct et la demande de son frère aîné. Cela serait la meilleure façon de clore cette conversation qui fut enterrée à l’instant même où Agate se laissa emporter par ses émotions au point de faire acte de violence physique à l’encontre du gamin. Il était complexe d’imaginer cette femme à la tête d’un hopital psychiatrique. Qui était-il pour juger des capacités de sa belle-mère ? Personne. Le brun n'était pas là pour entamer une guerre avec elle. Par manque de temps et d’envie.   “ Il va en chier, au début il va se retrouver seul et il déteste ça.  ” Avait-il vraiment de le dire ? Romeo ne supportait pas le silence, l’absence de vie. Elle voulait de la sincérité ? N’était-ce pas hypocrite de demander cela ? Isma faisait preuve d’une franchise simple, sans fioritures, mais cela n’était en rien pour lui jeter la pierre. “ Puis, il va comprendre que tous les regards sont braqués sur lui. Que tous ces gens, sont là pour l’écouter, comme une audience. Captivés par son histoire, dévorant ses mots.  ” Si Agate n’aimait pas sa réponse, grand bien lui fasse, elle pourrait lui hurler dessus après. “ Cette audience, c’est ce dont il a besoin. Sa cure est un spectacle et il doit être le premier rôle. Romeo doit être parfait et sortir victorieux, pas pour lui, mais pour son audience et pour recevoir des fleurs rouges écarlates à sa sortie. Ce qu’il aura lorsque je vais pouvoir le revoir, après l’avoir laissé seul dans une chambre durant l’intégralité de cette cure. ” Elle n’avait rien fait. Elle était coupable d’ignorance, là où il avait dû tourner le dos à son frère. “ Je sais que ça va marcher. C’est tout, désolé du dérangement.  ” Il était temps de partir, de laisser cette femme encaisser, boire un verre de vin et sans doute être la victime de l’explosion de ses émotions.


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