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 keep calm and drink water - (barbie)

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keep calm and drink water

en arrivant devant l'entrée du quartier général des cyclops, diesel se demandait bien comment il avait pu en arriver là. porter cette seconde peau, ce blouson noir. servir de réservoir ambulant pour le compte d'un gang de motards. il était vraiment très loin de la vie dont il rêvait gamin. pourtant, il semblait s'en être si bien accommodé. un mode de vie, un état d'esprit qu'il s'était même surpris à apprécier - et plus encore - au fil des années. il lui arrivait d'ailleurs souvent d'imaginer la réaction de ses camarades. de ses frères d'armes. s'ils apprenaient dans quelles conditions il avait grandi. celui qu'il était petit. dansant nu au clair de lune, priant avec ferveur le dieu des pissenlits. couronne de fleurs posée sur les bouclettes blondes qu'il avait toujours refusé de couper aussi. réflexion amusante, pensée délirante qui lui arracha un sourire tandis qu'il mettait sa machine au repos, posée sur la béquille. si diesel ne parlait jamais de son ancienne vie, cela ne l'empêchait pas d'y repenser bien trop souvent, malgré lui.

un texto qui disait : faut que j'te saigne encore un peu. peut-être pas dans ces termes exactes non plus. mais un truc qu'il avait interprété comme ça en tout cas. qui sonnait à ses oreilles comme : t'serais pas dispo pour une nouvelle p'tite saignée toi ? altruiste dans l'âme, s'il s'était toujours placé en partisan et défenseur du don du sang. un brin moralisateur lorsqu'il fallait évoquer le sujet d'ailleurs. il ne se serait jamais douté gamin, que son si précieux liquide carmin servirait à remplir les caisses d'un gang de moto. or rouge précieusement prélevé. stocker dans ces coffres forts d'un blanc immaculé, éprouvettes disposées entre montagne de bière et tranches de fromage périmées. bon ok, il avait peut-être fort tendance à exagérer. les cyclops étaient quand même nettement plus organisés. franches accolades amicales, tapes dans le dos excessivement viriles. c'est le sourire aux lèvres que le blond débarquait, dans ce qu'il aimait considérer comme étant, la maison. rapidement il fut assiégé de questions, comme un ami médecin qu'on appellerait à n'importe quelle heure lorsqu'un sentiment de suspicion s'éveillerait en nous à la vue d'un simple bouton. diesel lui, était celui qu'on sollicitait toujours pour des conseils de mécanos. l'homme qui soignait les petits bobos des grosses motos. " ma bécane tousse un peu quand j'essore la poignée, tu pourrais y jeter un œil ? " ou encore " dis dies' fallait que j'te vois. t'aurais pas reçu le nouveau gomard que je t'ai commandé ? " prisés les talents du gamin. fort sollicité. " plus tard, j'dois voir little fly. " un bras qui se lève silencieusement au sein de la joyeuse bande pour lui indiquer la direction du labo. chemin qu'il emprunta sans tergiverser d'avantage. chemin qu'il connaissait bien.

" bonjour barbie.* " qu'il lança naturellement dans un français* des plus parfait. puis il ôta sa veste en cuir qu'il lança bien plus qu'il ne déposa sur la première surface vide de bordel qu'il trouva. ne gardant sur le dos que son t-shirt blanc sans manches, virant d'avantage au gris du fait des tâches d'huile, indélébiles. croisant les bras sur son torse pour lui faire face. soulignant ainsi la musculature de ses membres. volontairement. rien de tel pour illustrer les propos suivants. " t'sais, j'vais finir par croire qu'tu peux plus te passer de me tâter le bras. " retirant finalement d'un vif geste parfaitement exécuté, l’élastique décorant par habitude son poignet ; et ce afin d'attacher ses cheveux en arrière. manip' habitué à faire, à longueur de journée. approximativement aussi souvent qu'il lui arrivait d'aller pisser. et dieu sait que la bière, ça fait pisser.

" ôte moi d'un doute, tu m'aurais pas déjà saigné à blanc cette semaine ? " paroles accompagnées d'une double pichnette effectuée sur le creux de son avant-bras. là où généralement, barbie avait l'habitude de le piquer. les sourcils froncés, diesel connaissait déjà la réponse. il n'était pas cinglé. il n'était pas du genre à discuter les ordres, il se contentait de faire ce qui lui était demandé - en général - mais pour le coup, il était curieux. fallait bien se l'avouer. et il n'était pas contre de partager, mais il aimait simplement savoir à quelles fins son sang serait utilisé. " vous avez besoin d'un peu plus de cash pour me faire un beau cadeau, c'est ça ? " rire amusé. il n'en oubliait pas pour autant, la première question, qu'il venait indirectement de lui poser.

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Barbie Tarrare
- skip, petit mais puissant -
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damné(e) le : o07/10/2019
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Il a le pas traînant en rejoignant l’intimité de son laboratoire. Il dit à peine bonjour, se contente de quelques signes de main aux voix qui l’interpellent pour lui demander comment il va. Ils ne sont pas dupes ; malgré leur incapacité à comprendre les raisons exactes de ce changement brutal d’humeur. Il était plus taciturne qu’à l’habitude, l'enfant. Les sourires qui se reflétaient moins contre ses lèvres. Il essayait de maintenir un semblant de félicité ; malgré le poids qui s’était apposé sur sa poitrine depuis l’effroyable nouvelle du départ de Frankie. Il ne voulait même pas se pointer, alors que la voix de Mommy avait raisonné dans son téléphone. Il avait soupiré contre le combiné, signifiant le peu d’envie qu’il avait de venir offrir ses services alors qu’il était censé ne pas passer au quartier général de toute la journée. Devoir oblige, il s’était fait une raison, laissant claquer ses semelles sur le linoléum du bâtiment. Il s’enfile un chewing-gum dans le gosier, relève à peine le menton lorsqu’on l’interpèle, et rejoint cette petite pièce qu’il a habillé de son image.
La veste qui tombe, plâtre qu’il cale dans l’écharpe ; pendant qu’il prépare le message à adresser à Diesel. Le dos se vautre dans son fauteuil ; celui où les corps s’échouent en attendant qu’il sorte ses aiguilles et prélève le liquide d’or de leurs veines. Il s’installe, les deux jambes rabattues contre son torse, en appuyant sur envoyer. Il sait qu’il a un peu de temps, avant que son ami et collègue ne débarque pour l’éternel pompage carmin. Il installe alors son carnet de dessin contre ses genoux, et attrape son crayon de papier. Les spirales coincées contre son plâtre afin de ne pas dépasser, peu habile avec un bras invalide, mais conscient des efforts à fournir pour ne pas perdre la main de ses précieux instants de gribouillage. Il trace quelques lignes, contourne des traits, des obliques, la langue légèrement tirée entre ses dents de devant afin de mieux se concentrer. Il ressemble à un enfant apprenant les rudiments du coloriage, avec ses boucles qui dégoulinent devant ses yeux et son semblant de moue boudeuse.

Il ne voit pas le temps passer, trop absorbé par le vierge de la feuille qui se noircit sous sa mine. Il ne relève la tête de son croquis qu’en entendant la porte de son laboratoire s’ouvrir. Il se relève alors, et dépose carnet et crayon sur le comptoir séparant son espace de celui de Teach. - Bonjour. Il essaie, lui aussi, une réponse dans la langue de Molière, mais qui se voit être un échec cuisant. Le mot ressemble davantage à un bancal banliour qu’un réel bonjour. La base même d’une langue qu’il ne maîtrisait toujours pas, malgré ses efforts pour en apprendre quelques mots à adresser à son compagnon. Il adresse un sourire sincère, ravi d’avoir un visage amical pour éradiquer l’humeur morose de son début de journée. - Commence pas à te plaindre, j’ai l’impression d’entendre mon ex-femme. Il s’approche de sa sacoche, et en retire quelques aiguilles neuves, ainsi que tout le nécessaire pour leur entrevue. Il dispose les poches vides, les une à côté des autres, ne sachant combien allaient lui servir. Il avait reçu l’ordre d’en prélever le plus possible, mais ne tenait pas à assécher Diesel ; pas alors qu’ils avaient déjà eu leur séance de traite durant la semaine. Mais maintenant que Frankie a mis les voiles, les réserves d’ichor baissent à vue d’oeil. Il a eu beau expliquer que l’organisme de leur mécanicien ne pourrait tenir un tel rythme, les ordres étaient stricts, cette quantité de sang était primordiale pour une mission de la plus haute importance. Il n’a donc rien ajouté, espérant seulement que le recrutement d’une telle affection pour remplacer le déserteur se fera le plus rapidement possible. Il ne tenait pas à imposer une telle cadence à Salvare.
Il fait claquer une bulle de chewing-gum en préparant l’aiguille et le fin tube à accorder, en regardant l’autre lui parler comme s’il y était pour quelque chose dans cette fâcheuse histoire. Il repose l’aiguille, Barbie ; remonte ses lunettes aux verres teintés de rose sur son nez. Il aime ça, voir la vie en rose quand le moral est au plus bas. Il continue de mastiquer son chewing-gum en croisant ses bras contre son torse, adossé à son plan de travail. - J’suis désolé, mais apparemment ils ont besoin d’une plus forte dose pour un rituel important. Il était là à la réunion visant à régler ce problème de pénurie d’ichor, mais la tête trop ailleurs pour réellement donner son point de vue. Il avait passé le rassemblement à griffonner des tentatives de dessin sur le coin d’une feuille pliée en deux, en marmonnant quelques mots quand on s’adressait à lui. Il hausse les épaules, un air désolé peint sur son visage de chérubin.

Il fait un signe de main afin de l’inviter à s’asseoir sur le fauteuil, en trimant avec son plâtre pour déboucher l’extrémité de la seringue. Il se sentait tellement inutile, le bras ainsi en écharpe alors qu’il avait des obligations au sein du groupe. Mais il pouvait encore se rendre utile dans ces circonstances, faire la seule chose que l’équipe attendait encore de lui alors qu’il lui était presque impossible de conduire avec un bras dans un état aussi lamentable. Il secoue doucement la tête, en ajoutant quelques mots, comme pour désamorcer les tensions. - Tu t’obstines à porter du blanc. Tu viendras pas chouiner quand je t’aurai tâché. Il a envie de lâcher un : et le sang, ça part pas sur le coton, mais sait pertinemment que c’est ce genre de réflexion qui le fait passer pour une ménagère aux yeux de certain. Le fragile petit Barbie qui fait plus attention à ne pas tâcher ses fringues, qu’à apporter de grandes contributions au gang ; quand il n’a pas envie de se mettre à trop réfléchir. Il a presque envie de tendre la main pour toucher son tee-shirt, et en vérifier la matière.

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les pupilles flirtant avec le plafond quand l’pseudo infirmier le compare à son ex-femme. rictus amusé sur les lippes en l’imaginant marié. la pauvre femme, elle devait pas bien savoir dans quoi elle s’était embarquée. cherchant un homme à épouser, elle avait dû vite constater qu’elle s’était davantage retrouvée avec un gosse à élever. à éduquer. parce que barbie, il avait cette attitude enfantine, cette aura qui l'infantilisait bien qu'il soit techniquement - et de peu - son aîné. et peu importe combien de temps précisément cette union avait duré, la courageuse avait dû avoir bien le moral pour s’en être accommodé. après tout barbie, faut dire qu'il fallait en vouloir pour pouvoir se le coltiner. heureusement pour lui, diesel était doté d'un niveau de tolérance inouïe. et s'était probablement ce charme enfantin qui à l'époque, l'avait suffisamment attendrit pour qu'il s'inquiète de le sauver, le barbie. ou du moins, de pas le laisser caner.

agaçant d'ailleurs le gosse à mastiquer comme le plus ruminant des bovidés. diesel restait le fixer, comme hypnotisé par sa mâchoire qu'il voyant se contracter, sursautant du regard, presque imperceptiblement, en entendant le claquement des bulles de chewing-gum vouées à éclater. se jurant au fond de lui-même, à la prochaine, j'lui fais avaler. l’écoutant palabrer avec son air qui paraissait d’abord détaché avant d’y voir un brin de sincérité. il était désolé ? forcément, après tout ce n’était pas son sang à lui qui serait exploité.  “ t’aurais pu faire l’effort d’un peu mieux écouter. “ grincheux un peu tandis que les bras sont de nouveau croisés, mode passif/agressif activé ; il s’était inconfortablement installé sur le fauteuil qu’il lui indiquait. s'y rendant avec la nonchalance et le pas las du condamné, moins apeuré que contrarié à l’idée de se faire exécuter. marmonnant dans sa barbe de trois jours, les dents serrées. dans un français* mal articulé. j'aime pas ça.*

profonde l’inspiration. soupire bruyant qu’il ne cherche pas à dissimuler en voyant l'amas plastique composé de poches de sang. toujours plus quoi. les yeux roulent dans leurs orbites. le blond ne savait qu’une chose, que rien n’arrivait jamais de bon lorsqu'il s’agissait d’un rite de sang. faut dire aussi que les wiccans pouvaient également pleurer une fleur arrachée sans respect, alors n’allez surtout pas leur parler de magie noir, de rituel sacrificiel ou de rite à base de sang, c'était tout bonnement prohibé, tout simplement. le vendre pour se faire de l'argent, c'était déjà éthiquement discutable, bien que le cadet de ses soucis à présent. sa morale s'étant relativement modelée différemment au sein du gang au fil du temps. mais pour un rituel, la chose était différente. le fluide vital, vaisseau de l'âme. peu importe l'intention derrière le rite qui serait exécuté, utiliser son sang était à ses yeux d'enfant wiccan, comme se porter garant de la finalité, du rituel pratiqué. sa dette karmique serait la première à en être débitée. une idée bien loin de l'enchanter.

sourcil arqué lorsqu’il commence à le dévisager le gamin à la menace à peine déguisée. léger hochement de tête sur le côté, moue sur les lèvres qui s'est timidement dessinée. diesel, chouiner ? c'est pas un peu l’hôpital qui se fout de la charité ? “ baisse d'une octave, tu veux. " diesel et ses expressions spontanées, baisse d'un ton version améliorée. version hashtag visé. “ si tu sais faire ton travail correctement, 'y a aucune raison que mon t-shirt finisse tâché. “ visiblement, le razmoket s’était levé du mauvais pied. les yeux plissés pour le dévisager, barbie. pour lire ce qu'il refusait de dire, aussi. pour percevoir la vérité derrière cette évidente morosité. après tout, il était bien plus qu'un ami aux yeux de diesel. pourtant pas le dernier lorsqu'il s'agissait de le clasher, le gang était sa famille, et barbie de tous ses frères : probablement son préféré. son protégé. naturellement empathique, développé à force de se taire à propos de lui, pour toujours mieux écouter. les bras croisés cependant, n'étant toujours pas décidé à se faire piquer, alors pourquoi pas essayer de changer de sujet. avec un peu de chance, l'gamin il allait l'oublier. “ qu'est-ce qui t'fout l'cafard, barbie ? tu verrais ta tête, c'pas joli. “ regard insistant, se posant sur l'écharpe, et le bras dedans avant de remonter aux verres teintés du brun bouclé. c'était pas tant sa tête, en fait. plus son attitude, ce qu'il dégageait, en réalité. " un rapport avec ton inscription récente au registre des estropiés ? " belle introduction pour évoquer à nouveau, l'histoire des origines de ce bras plâtré.

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Il remonte ses lunettes roses sur son nez, lui lançant un regard de biais ; l’air de dire : really bro ? Un léger sourire qui se dessine sur ses lèvres charnues. Les proéminences qui se tordent en un rictus qui n’est adressé à personne, simplement un réflexe facial. Les joues qui se creusent légèrement, alors qu’il reprend cet air qui lui appartient, entre l’enfant boudeur et l’adulte piqué.  Il lit dans la gestuelle de son ami que leur échange ne sera ni constructif, ni accompagné d’accolades. Les bras croisés contre son torse, renfermé, peu apte à s’offrir aux doigts habiles de l’infirmier sans avoir préalablement des réponses à la raison de sa venue dans son laboratoire. Il ne sait pas ce qu’il est censé lui répondre, trop ailleurs ces derniers jours pour bien assimiler les ordres et les préoccupations qu’on lui murmure à l’oreille. - Depuis quand t’es mon supérieur ? Aucun ordre à recevoir de lui, aucune remontrance à accepter alors qu’il n’avait aucun grade supérieur. Il le laisse s’installer, réajustant son bras dans l’écharpe qui pend à son cou, et décapsulant l’avant de la seringue avec les dents avant de recracher le morceau en plastique sur le comptoir ; juste à côté. Il ne comprend pas ce qu’il dit, et ne reconnaît aucun mot de cette langue toujours aussi floue pour lui. Il se contente alors d’une légère plainte. - J’espère pour toi que c’était pas une insulte. Il fait rouler le petit tabouret jusqu’à lui, et s’y installe afin d’être à la hauteur parfaite sans trop se fatiguer.
Il maintient pourtant l’aiguille entre ses doigts fins, sans s’en servir. Il ne cherche pas encore la veine, n’essaie pas de faire un garrot afin d’endiguer le sang ; qu’il retirera ensuite. Parce qu’il continue de le regarder à la place, comme s’il cherchait un moyen de le faire arrêter de bouder ; pour le bien de tous. Comme si lui-même ne pleurnichait pas continuellement. Barbie, le bébé du groupe à qui il fallait offrir une sucette et promettre une glace pour lui redonner le sourire après un litige quelconque. Il n’a aucune réaction apparente à l’évocation de son prénom. Mais ils savent tous les deux, ils ont ce regard entendu qui montre le lien qui les unit, dans le plus grand des secrets. L’identité masquée, celle qu’il ne dévoilera pas, la peur d’être sévèrement jugé l’important sur la raison qui l’implorait de tout avouer. Un mensonge qui dure depuis bientôt sept ans, et qui ne ferait que d’endurcir ses tracas, s’il venait à être balayé par la vérité. Barbara qui ne sonne plus faux, s’étant imprégné de ce nom qu’il avait arrangé à sa convenance ; Barbie qui convient mieux à son caractère. Il lui lance alors ce regard, cet éternel coup d’oeil qu’ils comprennent, sans avoir à en dire plus.

Il recule en faisant rouler le tabouret, et s’arrête à son plan de travail afin d’y déposer ses lunettes. Il était peu pratique de piquer avec les teintes dansant devant son regard. Il se frotte légèrement les yeux, essaie de chasser toute la morosité qui s’y est installée, et reprend le chemin inverse en se plantant assis près de son ami. Il n’a pas envie de répondre à ses questions, préfèrerait largement les balayer d’un geste de la main en lui disant qu’il n’avait rien à lui dire, et même qu’il pouvait aller se faire foutre. Mais il s’agissait de Diesel, et il n’était pas n’importe qui dans cette jolie bande de motards. Certainement qu’il aurait envoyé chier Bang, ou Pushka, même Frankie sûrement. Mais lorsqu’il s’agissait de Salvare, il recouvrait bien vite ses esprits, et se sentait plus posé. Il essaie de modifier les traits de son visage, de ne pas avoir ce même air renfrogné, un brin taciturne. Un léger sourire qu’il s’impose, mais qui n’est pas totalement faux. Il fait tourner la seringue entre ses doigts, l’air distrait, en faisant attention de ne pas croiser le regard de son camarade. - Tu me crois si je te dis que j’ai juste des problèmes avec ma meuf ? Il regarde son bras un instant, et ajoute. - Et que … j’suis tombé dans les escaliers ? Cette vieille excuse de femme battue. Barbie relève les yeux et adresse enfin un sourire sincère, sachant que ce n’est pas une question que son ami lui pose par politesse, mais qu’il s’inquiète réellement de son état physique.
Il aurait aimé pouvoir tout lui raconter, lui dire pourquoi il se sentait si mal ces deniers temps, et comment son bras s’était retrouvé fracturé. Il ne pouvait pas lui parler de Frankie, du vide que son absence a créé en lui ; si brutalement. Personne dans l’équipe ne devait être mis au courant de leur relation, de leurs caresses et plus encore. Il n’avait jamais parlé de ses préférences à Diesel, et surtout pas de ce qu’il se tramait entre Piggy et lui. Il devait donc garder le tout secret, et faire comme si son départ n’était qu’un détail au milieu du reste. - Je sais pas, j'suis pas dans l'bon mood en ce moment. Et puis, Piggy qui s'en va comme ça ... j'trouve ça un peu limite. N'en parler que vaguement, sans entrer dans les détails. Parce qu'ils le savaient tous à quel point ils s'entendaient bien, le bébé et le chien d'la bande. Il n'en dirait pas plus, pas certain d'en avoir ni le droit, ni la force.
Mais évoquer Zak était également bien risqué, il se retrouvait acculé. - Je t’ai déjà dit, j’ai croisé un ancien ami et … ça ne s’est pas très bien passé. Il hausse les épaules, essaie de contourner le problème en parlant seulement de leur première rencontre. - Mais, si tu voyais son état à lui … Il fait le gros dur, souriant, comme si Zak s’était retrouvé dans un état aussi déplorable que le sien. Ce qui était faux, évidemment. Parce qu’aussi nerveux qu’il soit, Barbie était incapable de lever la main sur son amour de jeunesse.

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réflexion que l’esprit s’attarda à traiter quelques secondes durant. non, il n’était pas son supérieur, effectivement. d’ailleurs le principe de hiérarchisation qui régnait au sein du gang était une chose à laquelle diesel s'était accommodé par défaut sans y porter réellement une quelconque forme d’importance. ce n’était pas dans sa nature que de vouloir détrôner qui que ce soit, ni prendre plus de responsabilités qu’il se savait apte à gérer. il n’était pas de ceux allant sans raison et de manière délibérée à l’affront de l’autorité. acceptant les ordres, souvent sans rechigner. et il s’agissait probablement là de la raison principale pour laquelle, lorsqu’il lui arrivait de s’affirmer : on avait tendance à au moins l’écouter. car lui, qui en apparence prenait si souvent le parti du silence, n’était pas forcément non plus le dernier à s’exprimer pour défendre ses idées ; en tout cas lorsqu’il se savait capable de les légitimer. alors, la remarque de little fly lui arracha simplement un sourire, lèvres étirées sans moquerie, ni une once de condescendance. car peut-être, que si diesel était de ses gens vindicatifs et avides de reconnaissance il aurait pris plaisir à lui souffler que s’il s’était un jour considéré comme supérieur à lui, le razmoket pleurnichard qu’il était alors jadis serait probablement allongé entre quatre planches de bois de palette aujourd’hui. et ce dans le meilleur des cas ; sinon quoi il aurait été jeté par morceaux éparpillés au fond du lac d’exeter, une fois la nuit tombée. mais il garda le silence. pleinement satisfait en réalité car toujours ravis de constater - bien plus fier que piqué - l’assurance durement acquise par son petit protéger au fil des années.

les bras se décroisant alors, accoudés sur ses genoux. une mèche mal capturée dans son chignon fait à l’arraché, tombant sur son front. mains jointes par les doigts entrelacés afin d’y poser le menton. se tenant comme le roi asgard dont il avait ainsi l’allure à défaut d’avoir le nom ; le grand thor en pleine réflexion. il écoutait attentivement son ami tisser sous ses yeux la toile élaborée de ses carabistouilles bien mal préparées. ne s'offusquant pas une seconde de se faire ainsi mener en bateau. le regard bien immobile, posé sur le bouclé. tentant de lire entre les lignes, de le sonder. faut dire que pour se faire passer pour un autre aux yeux de toute une communauté sept années durant, barbie était à l’évidence bien agile pour dissimuler ses secrets. mais c’est ici que résidait la faille en réalité ; car bien que très convaincant aux yeux de n’importe qui se faisant son auditeur ; diesel quant à lui, s’était convaincu de connaître l’exceptionnelle aptitude de barbie alias octave : à mentir effrontément. fou rire incontrôlé, quoique peut-être un brin forcé à l’évocation de l’excuse bidon des problèmes avec sa nana et d’une chute dans les escaliers à laquelle il ne pouvait accorder aucun crédit. allons barbie, tu sais faire mieux que ça quand même. mets-y un peu de bonne volonté.

sa deuxième tentative semblait déjà renfermer davantage de vérité. il est vrai que le gang tout entier avait été tantôt surpris, tantôt secoué par le départ de piggy. et diesel d’ailleurs en avait été un des premiers affectés vu qu’il s’agissait précisément de la raison de sa présence ici aujourd’hui dans le labo de barbie. les besoins en ichor ayant augmenté alors que le nombre de sources à ponctionner venait quant à lui de diminuer. de moitié.  “ m’en parle pas. s’il était resté dans le coin, j’aurais pas besoin de me faire autant saigner sans savoir précisément pourquoi. “ faut dire qu’à part cette légère altération de son confort de vie, diesel n’avait pas été plus impacté que cela par le départ de frankie. on ne peut pas dire qu’ils étaient véritablement amis. rien de contradictoire avec le fait de les considérer comme sa famille. après tout, même entre gens de même nom : il existe des affinités plus ou moins marquée.


les yeux roulant lentement vers le plafond, il se redressa pour se caler dans son fauteuil, bien au fond duquel il était censé resté sagement installé. tendant le bras pour se saisir des verres teintés de barbie, les installant sur son nez. remontant la paire de lunettes de son index. c’était donc comme ça qu’on voyait le monde à travers les yeux de barbie ? la scène lui sembla alors moins dérangeante, à diesel. après tout son sang, il le donnait si souvent. le labo sembla moins gris, et la mine de barbie bien moins triste aussi. il annonça alors, les bras tendus et tournés vers le haut. “ c’est bon, mon corps est tiens. tu peux jouer à l’infirmier. j’voudrais pas prendre le risque de m’barrer et que tu m'kick salement comme tu prétends l'avoir fait à ton .. ami .. “ terme sur lequel il prit grand soin d’insister. on pouvait même aisément visualiser l’idée des énormes guillemets qui l’encadrait, sans avoir besoin de les mimer.  qui couche avec des chiens se lève avec des puces* venait-il de prononcer dans un français* presque chanté, avec cette intonation dans la voix qui laissait supposer d’une tendresse suggérée dans son regard mal-assumé, à l’arrière de ses verres teintés. une douce remontrance. une tendre réprimande. “ c’est français. t’auras cas l’traduire. “ haussement d’épaules, prétextant l'indifférence maintenant. “ tu devrais peut-être mieux choisir tes amis, aussi. “

il fixait avec attention les veines sur son avant bras qui commençaient à ressortir, à se dessiner. avant même que le garrot soit finalement installé. cette mèche rebelle qui ondulait toujours devant ses verres ne l’empêchait guère de détailler du regard ces enchevêtrement de vaisseaux qu’il imaginait bleutés. nervures transportant le précieux fluide vital sous sa peau dorée, lui apparaissant teintée de rose à présent. son coeur lui, sembla alors prêt à sauter, à se tirer. dû moins à défaut : prêt à s’arrêter lorsqu’il vit l’aiguille approcher. pas fragile, pas douillet. juste une angoisse qui l’envahissait. le sang. ce n’était en rien quelque chose d’insignifiant. “ j’espère que tu m’as prévu un goûter pour après. avec du chocolat, de préférence. “ aigre goût dans la bouche en ce moment qu’il ne saurait expliquer, que seul les douceurs à base de cacao semblait effacer.

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the most memorable people in life
will be the friends who loved you
when you weren’t very lovable.

Il se sentait affreusement jugé par le regard que son ami dardait sur lui. Les mensonges et secrets étaient monnaie courant dans l’existence de l’infirmier. Il savait servir à tour de bras des excuses plus farfelues les unes que les autres, sans jamais se faire pincer pour ses folies. Lui qui avait su cacher sa véritable identité durant maintenant sept ans, masquer son mariage avec Crazy en prétextant avoir épousée une parfaite inconnu, enchaînant les amants durant ses noces, et bien d’autres périls de ce genre. Mais lorsqu’il s’agissait de Diesel, les choses étaient bien différentes. Il s’agissait peut-être d’une once de culpabilité, qui l’empêchait d’être assez serein pour tout voiler. Il n’aimait pas lui mentir, parce qu’il se sentait assez proche de lui pour ne rien avoir à dissimuler. Mais parfois, il s’en sentait obligé. Lorsque dans ce genre de cas, il y avait trop en jeu pour se contenter de dire la vérité. Exposer sa relation avec Frankie serait un désastre, ce dernier qui aurait certainement encore plus de problème que lui. Après tout, certain se doutaient des penchants de Barbie, se contentaient de laisser fuser quelques moqueries pour ne pas avoir à s’embourber dans la réalité, et ce qu’elle impliquait. Mais il n’en était pas de même pour Piggy. il ne voulait pas l’exposer au regard des autres, même maintenant qu’il était parti. Pourtant, Barbie se sentait d’en discuter avec Salvare, lui qui avait toujours la langue trop pendue en sa présence. Une capacité inée, certainement, pour écouter ; conduisant Barbie à s’ouvrir d’autant plus à la confidence. Parce qu’il en avait besoin, quoiqu’il en dise, de parler librement sans avoir à prétendre être un autre. Il aurait pu lui parler de Zak, lui dire qu’il ne s’agissait pas seulement d’un ami, mais bien d’un croque-mitaine. Lui exposer détail après détail en quoi son retour était une catastrophe pour lui.
Il lâche une partie de la bombe, prêt à discuter d’une part de ses problèmes, en se cachant derrière les besoins du gang, et non ses sentiments amoureux. Il ne connaissait pas vraiment le lien qui unissait les deux hommes, évitant l’évocation du déserteur afin de ne faire aucune maladresse. Mais son boulot en avait pris un coup, avec cet abandon. Barbie qui devait puiser ailleurs, se servir de l’aide de Diesel plus souvent, parfois même puiser dans le stock qu’il s’était fait en cas de crise de manque. La peur de ne pouvoir se fournir, qui l’avait forcé quelques temps à cacher quelques poches dans son sac personnel. Frankie l’avait ignoré, et n’en saurait jamais rien. Palier l’addiction par l’abondance ; une logique qui sonnait juste à son esprit. L’entendre en parler n’aidait pas, mais ça permettait de laisser échapper une partie de ses tensions. Savoir qu’il ne manquerait pas qu’à lui, mais à l’équipe entière, pouvait lui remonter un peu le moral. - Exactement, il nous met dans la panade en s’en allant. C’est égoïste de sa part. Il ne précise pas que ce qui le met le plus en colère est qu’il ne lui ait pas dit au revoir avant de s’en aller. Parti comme un voleur, après tout ce qu’ils avaient partagés ces derniers temps.

Il essaie de ne pas exercer une pression trop forte autour de la seringue, malgré ses nerfs qui commençaient à le chatouiller. L’envie de la balancer au fond de la pièce, d’hurler de colère et de courir vers Bang pour entamer une bagarre qui n’avait aucun sens ; seulement pour se défouler. Pourtant, un sourire s’installe sur ses lèvres en voyant son camarade coopérer ; ses lunettes roses sur le nez. Une allure cocasse qui aurait donné un fou rire à Barbie s’il l’avait vu un autre jour, l’esprit plus tranquille. Il se contente de sourire alors, en rapprochant un peu plus le tabouret de lui, attrapant de quoi faire un garrot. L’envie non dissimulée de faire une boutade sur sa remarque que Barbie pouvait bien interpréter autrement : mon corps est tiens. Il ne fait aucune remarque, mais le regard qu’il lui lance en dit assez long. Un certain : t’auras pas à m’le dire deux fois bb, factice, évidemment, qui s’y lit. - Un jour je vais apprendre le français pour de bon, comme ça je pourrais comprendre et te rendre tous les coups. Tu feras moins le malin. Il pourrait traduire cette phrase à l’occasion, qu’il venait de lui souffler brusquement, mais ne s’en souvenait déjà plus. Il aurait aimé connaître cette langue qu’il pourrait chanter à Devlin, lui qui serait si touché de cet effort. Mais c’était trop compliqué pour lui, il s’était surpris à ressentir des migraines à trop lire des manuels d’apprentissages de la langue de Molière. - Il y a des amis que l’on ne choisit pas. Ils sont imposés, un peu comme une famille. Sourcil arqué, comme pour montrer qu’il parle de lui. Juste pour taquiner, juste pour rire. Parce qu’il sait que c’est faux, que Barbara aurait été ravi de le connaître même en dehors de ce contexte si particulier. Ils ne se seraient peut-être pas entendu, Octave et lui ; mais Barbie aurait aimé les voir converser, autrement que durant cette rencontre où Diesel s’était montré comme son sauveur.
Il attrape le bras d’une main, essaie de ne pas trembler avec son plâtre qui lui encercle le pouce. L’aiguille qui s’enfonce dans la veine, grâce à son autre main. Heureusement qu’il n’avait pas été touché du côté droit, son travail aurait été un enfer sans tous ses moyens. Il ricane en l’entendant lui réclamer des sucreries. - Et après ça, c’est moi qu’on traite d’enfant. Il regarde le liquide s’infiltrer dans la seringue, commencer à remplir la poche à laquelle elle est reliée. - Si t’es un sage petit bonhomme, t’auras même une sucette. Barbie a toujours des sucreries sur lui, confiseries à ne plus savoir qu’en faire. Qu’il s’agisse de bonbon, de chocolat, ou même de sucette colorant la langue. Il était un enfant gourmand, toujours un truc dans la bouche.

Il regarde la poche un instant, et reporte son attention sur Salvare, réellement désolé à l’idée de lui en demander plus qu’auparavant, tout ça à cause d’un abandon. Il se dessine une moue sur sa bouche alors qu’il réfléchit un instant. Il sait qu’il ne doit pas mentir, que ses secrets l’ont toujours conduit à des fins compliquées. Mais il s’en sent obligé, afin de préserver la santé de son ami. - Écoute, je sais que c’est chiant comme situation, mais je peux peut-être aider. Je peux leur dire que ton organisme survivra pas à des prélèvements si fréquents ? Ils te laisseront un peu plus tranquille, en attendant qu’on trouve quelqu’un pour remplacer Piggy. À ce rythme, tu vas te transformer en raisin sec.



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apaisé qu’il est le blond finalement, face à l’attitude de barbie. visiblement moins tendu et peut-être moins triste aussi. échange de ces regards qu’ils étaient les seuls à voir, les seuls à comprendre. doux chaton amusant que le bouclé ayant sur salvare les mêmes bienfaits que la ronron thérapie. pseudo-menaces lancées aussi qui jamais ne sauraient être mises à exécution ; jeux douteux évoqués par sous-entendus légers, gamins-frangins qui tendent à s’égarer. sans que ni l’un ni l’autre ne puisse jamais sérieusement, ne serait-ce qu’un instant : songer à jouer.

il y a des amis que l’on ne choisit pas, ils sont imposés, un peu comme une famille. simple phrase du brun prononcée l’air de rien et ainsi portée par son regard posé sur lui ; déclencha en salvare une avalanche de souvenirs. un tsunami de résidus émotionnels ravageant alors son âme toute entière. une phrase qui tel le fait d’un levier actionné, d’un bouton pressé : fit résonner en diesel un inébranlable écho. le blond bien qu’il n’en montrait presque jamais rien, était doté d’une extrême sensibilité. aux gens, au monde et aux mots ; depuis toujours. il avait été forgé par la vie et ses aléas. cette garce l’avait esquinté. ses convictions avaient été matraquées, son insouciance lapidée et ce avant même qu’il ait eu l’âge d’acquérir ne serait-ce qu’une vague notion primaire de ce qu'était la méchanceté. il avait vécu depuis sa naissance dans une bulle prospère d’amour et de sérénité ; jusqu’à ce qu’il se retrouve assiégé par les ténèbres, contraint de subir de plein fouet la plus acariâtre des cruautés. il était tombé, si souvent qu’on pouvait penser qu’il subissait sa propre loi de la gravité. gamin aux bouclettes dorées bien indisciplinées qui ne cessait de subir la vie depuis, et ce sans jamais pleurer. si souvent abandonné : une mère assassinée sous ses  yeux, une autre s’étant volatilisée dans la nature. soeur disparue jamais retrouvée. tout son monde s’était écroulé et le gamin dans tout ça continuait d’avancer sans broncher. imaginaires les ecchymoses marquant sa tendre peau d’enfant, oniriques les fractures brisant ses os fragiles de chérubin. pourtant la souffrance quant à elle n’en était pas moins réelle. son coeur pleurait, son âme saignait. mais il ne se sentait pas plus meurtri que les autres pour autant. certes il cachait derrière son blouson de cuir à l’emblème porté avec fierté : ses plus cuisantes blessures ; mais pourtant jamais il ne s’était placé au-dessus du lot, jamais il ne s’était cru être le seul à subir encore aujourd’hui les douloureux souvenirs de son passé. tous ici avaient un vécu. tous ici ont été un jour quelqu’un d’autre avant de renaître au sein des cyclops. renaître différent, pour renaître plus fort et plus grand. enfin, tous sauf barbie dont les pieds ne touchaient décidément jamais le sol lorsqu’il s'asseyait sur un des tabourets du bar se trouvant au qg. peu importe qu’il se nomme octave ou barbara. mais pourtant tous avaient changé. diesel. acid. little fly. ils étaient égarés, des êtres brisés avant que les cyclops ne soient le ciment qui permettrait de les réparer. de les consolider. de les élever. le blond y songeait souvent de cette façon d’ailleurs avec beaucoup de mélancolie et une certaine fierté aussi. ils ne s’étaient pas choisis à proprement parlé, c’était la vie qui joueuse et ô combien mystérieuse avait décidé de les imposer les uns aux autres au moment opportun. après le pire, avant le meilleur. parce que de belles choses étaient encore à venir sur leur chemin de douleur. au-delà d’un gang, ils étaient bel et bien : une famille liée par le sang (celui des autres, pas le leur), une famille de coeur.

“ vas pour une sucette. une sucette en chocolat. ” l’intonation se veut rêveuse, le faciès enfantin. imaginant la douce sucrerie calmer l’aigreur sur les papilles dont il était mystérieusement victime ces derniers temps ; sans pouvoir s’en défaire autrement qu’en se goinfrant de petites douceurs chocolatées. ne sent même pas l’aiguille percée sa peau, ne s’en aperçoit que lorsque l’ichor s’insinue lentement dans le tube transparent. enfin, plus qu’à attendre maintenant.  

il dévisagea le brun par-dessus les lunettes à présent tombées sur le bout de son nez. une moue se dessinant sur les lèvres, un sourcil se levant sans que l’autre ne daigne suivre. “ un raisin sec ? sérieusement ? ” il marqua une pause avant de partir en fou-rire. dents découvertes, sourire colgate. remontant les lunettes de l’index appartenant à sa main de libre. se remémorant avec nostalgie là fois il avait utilisé ce même terme pour décrire son état à lui, à octave. à barbie. cette image semblait venir tout droit d’un film, d’une autre vie. il était à présent si différent. “ je doute que ce genre de détail technique soit une priorité pour eux. mais j’apprécierais oui, merci. ” tête qui se bascule vers l’arrière, fixant le plafond devenu rose aussi de part la teinte des verres. “ j’aimerais au moins être tenu au courant de la nature de ce rituel.. ” pause marquée, l’air pensif. langue qui claque sur le palais, agacé qu’il est avant de continuer : “ c’est vrai. j’suis peut-être qu’un mécano, mais s’ils veulent pas que leurs bécanes toussent  miraculeusement des paillettes la prochaine fois que je mettrais le nez d’dans. qu’ils me tiennent au courant de ce qu’ils comptent faire précisément avec mon sang. ” sarcasme évident. jamais diesel ne s’était senti dévalorisé par le rôle qui tenait au sein des cyclops. il ne se sentait pas non plus contraint à quoi que ce soit, bien qu’il l’était dans les faits. mais cette histoire de rituel tapait rudement sur ses nerfs, une vague d’angoisse tentant de le submergé à chaque fois qu’il l’évoquait depuis son arrivé. “ ‘fin, si t’arrives à m’dégager suffisamment de place dans ton esprit. pour y penser. ” petit pic placé là, l’air de rien. histoire de rappeler qu’il voyait bien l’air préoccupé de son frère, qui s’obstinait d’ailleurs à lui résister. et qui de plus en y repensant maintenant, aurait vraiment pu faire l’effort d’écouter un peu mieux lorsqu’il avait été briefé. après tout, s’agissant de diesel ; il aurait pu essayé de se sentir un minimum concerné. il allait d'ailleurs en rajouter une couche, histoire de passer un peu sa frustration sur barbie. mais il n'en eut pas le temps. variation de lumière, luminosité variant, intensité de l'ampoule oscillant, crépitement. “ qu'est-ce que.. ” juste avant que le néon au-dessus de leurs têtes n'éclate brusquement. coup de pied réflexe entre les jambes de barbie - enfin sur l'assise de son tabouret à roulettes précisément - afin de le faire reculer. réflexe premier. puis bras levé pour se protéger le visage, le blondinet. réflexe venant après. “ t'as rien ? ” question venant avant l'humour, avant le, tu vois, même le système électrique ne tient pas à ce que je sois-là. ce qu'il dirait probablement après, salvare percevant toujours des signes dans tout ce qu'il voyait ou à peu près.

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Il avait toujours quelques sucreries qui trainaient au fond de ses poches. Des friandises aux emballages colorées qu’il distribuait à pleines mains à ceux qui les acceptaient. De quoi obéir aux caprices de son ami qui demandait une récompense sucrée, comme un enfant courageux sortant de chez le dentiste sans avoir versé une larme. Il savait que prélever une dose importante de sang pouvait avoir des effets multiples sur l'organisme, et engendrer des pertes de certaines capacités. Il se devait de se faire doucereux, à l'image de ceux qui offraient des bombecs en tout genre au don du sang. Ils lui en demandaient trop, semblaient ne pas se soucier des désagréments qui suivraient un tel retranchement. Peu habile pour expliquer les raisons d'une telle décision, Barbie pouvait au moins proposer de se servir de ses connaissances pour mieux faire passer la pilule auprès des supérieurs.
Ça lui fait toujours chaud au coeur de le voir rire ainsi, heureux de le savoir sorti de sa torpeur. Il n'en avait certainement pas terminé avec cette histoire, mais Barbie avait au moins le sentiment qu'il n'était pas l'ultime fautif de sa baisse d'humeur. Il savait comment remonter les foules, et forcer chacun à user de sourires et non de crocs. Mais tout enfant qu'il puisse être, il savait également discerner les émotions des autres. Et il n'était pas satisfait de ce : j'suis peut-être qu'un mécano. Ils avaient tous un rôle à jouer dans ce groupe d'abrutis, et chacun avant une place bien importante. Nul ne valait mieux qu'un autre, et chacun avait conscience de ce point fondamental. Mais il ne le relève pas, se contente d'une moue bien connue, qui le fait passer pour un gosse boudeur bien facilement. - C'est pas des conneries ? Tu pourrais faire tousser des paillettes à ma moto ? Il lui lance un regard mêlé d'incompréhension et de reproches, un regard signifiant : pourquoi tu m'l'as jamais dit ? Il regarde la poche se remplir, se prépare déjà à retirer le tube afin de l'accrocher à un autre. Essaie de ne pas relever ce qu'il vient de lui dire, de ne pas avoir à se défendre une fois de plus de son manque d'implication dans les réunions. il était souvent attentif, et faisait tout pour aider au mieux, mais il lui arrivait de rêvasser, le nez plongé sur une feuille à gribouiller des symboles, des dessins, des poèmes. La capacité d'attention d'un enfant qui sort de l'école.

Le regard qui se lève vers l'ampoule tressautante. Il aurait bien fait une blague, une farce mal mesurée dont il a le secret, mais l'inquiétude l'emporte bien vite. Le pied de l'autre qui échoue sur son siège, le faisant reculer de plusieurs mètres afin de lui éviter de se prendre les éclats nombreux de ce néon qu'il n'a jamais pris la peine de faire réviser. Il sent le choc de son plan de travail engourdir son dos, paralyser ses réactions une fraction de seconde avant de lui rendre ses fonctions premières. Il secoue la tête, ne ressentirait pas la douleur même s'il était blessé de toute manière. Incapacité de savoir ce qui venait de se produire, il souffle un coup avant de répondre. - Ça va ça va, j'ai rien. Et toi ? Il se relève du tabouret, et s'empresse de retirer l'aiguille du bras de son ami, appliquant vite un coton sur le point rouge. Il n'a pas terminé, mais tire un morceau de sparadrap qu'il déchire avec les dents, et l'applique précautionneusement sur le coton, afin de le maintenir. - Je comprends pas, on a eu un souci similaire pendant la réunion. Quand la décision a été prise, justement. Il trouve des réponses logiques à toute chose, et se doute peu de ce qu'il se passe en réalité. - Ce genre de coïncidence. Il ricane, peut-être pour se donner le courage de penser que tout va bien ; très mauvais système de persuasion.

Il ne veut pas continuer, peur de piquer dans de telles conditions. Et s'il venait à lui faire mal ? Et s'il se produisait des choses bien plus terrifiantes alors que son frère de substitution était relié à la poche ? Barbie avait souvent la trouille de perdre ceux qui lui étaient chers. Il devenait même largement déraisonnable, passant dans les extrêmes afin de ne mettre le bien-être de qui que ce soit en danger. Il sort alors une sucette en chocolat de la poche avant de son sac à dos, puis revient vers son ami en lui tendant. Il lui ébouriffe les cheveux en essayant de ne pas trembler. - T'as été un grand garçon courageux, voilà ta sucette. Il commence à remballer le matériel, fait dos à son ami pour masquer son angoisse.
Il savait qu'il était étrange de baigner dans tant de rituels, et rester si peu à l'aise avec le surnaturel, mais il n'y pouvait rien. Il continuait à chercher des explications logiques à tout ce qui l'entourait, même lorsque les preuves étaient étalées sous ses yeux. Il avait toujours un peu peur de toutes ces choses, très mal à l'aise lorsque ce genre de phénomènes se manifestaient. Il essaie de détendre l'atmosphère avec une plaisanterie, parlant à Salvare sans lui adresser un regard. - En tout cas, jolis réflexes. T'as pas été ninja dans une vie antérieure ? Il enfonce son pouce au fond de sa bouche, commence à le mordiller ; comme chaque fois que le stress l'emporte. Tente de cacher son malaise, n'en montrer aucun signe.



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balaye précautionneusement du dos de sa main les quelques débris du néon tombés sur lui, veillant à ne pas se couper. après tout, il avait versé suffisamment de sang pour aujourd’hui. “ Non j’ai rien, ça va. “ qu’il lance un sourire timide aux lèvres. se rendant compte un peu gêné, que sa précédente réaction avait peut-être été un poil exagérée. mais il était comme ça, diesel. agissant sous l’impulsion du moment lorsqu’un danger, et peu importe sa nature, menaçait de quelque manière qui soit les gens qu’il aimait. et qui plus est un cyclops. et qui plus est surtout : barbie. arque un sourcil en le dévisageant un peu le bouclé qui s'affaire déjà à déchirer entre ses dents le généreux morceau de sparadrap, ayant visiblement décidé qu’il était tant de cesser la séance de prélèvement, pour cette fois. “ tu ris là ? “ rire nerveux, bref, qui résonne dans le gosier du mécano qui croit rêver. il ne croyait pas aux coïncidences, et n’y avait jamais cru d’ailleurs. voyant des signes et des présages dans tout ce qu’il pouvait observer dans le monde d’ici-bas. vestige gardé de cet orion d’autrefois, obsession résiduelle du wiccan qu’il reste malgré lui, et de sa foi. voyant sans même se l’avouer, l’intervention des déités dans chaque petite chose du quotidien. main qui se pose instinctivement sur l’avant-bras, doigts pressant le coton scotché. il le voit ricaner le gamin, ne semble pas prendre cela au sérieux. alors il décide de s’abstenir d’une énième réflexion, après tout cela n’y changerait rien. seulement le blond s’était rangé dans un coin de la tête, cette nouvelle information. deux néons qui claquent. une sensation à la fois oppressante et anxiogène à l’idée de donner son sang pour un rituel. s’il n’en parlerait plus pour le moment, il savait cependant qu’il serait contraint et forcé à un moment donné, de s’y repencher, sur ce sujet. et lorsque cette pensée effleura son esprit, il ne se doutait pas encore à quel point il était dans le vrai.

il secoue la tête, machinalement. quand le gosse y plonge ses doigts. ricanant à son tour. “ merci, bro. ” s’empare sans attendre du sésame chocolaté, le glissant entre ses lèvres pour savourer la douceur de la sucrerie estompant presque aussitôt l’arrière-goût amer et désagréable qui persistait inexplicablement sur ses papilles depuis quelques temps. puis, sa sucette à la bouche, le blond se dirigea vers sa veste en cuir qu’il avait balancé un peu plus tôt, quelque part par-là. ignorant son frère d’adoption bien concentré à ranger malgré son bras plâtré, tout son atiraille de l’apprenti toubib. “ J’ai été bien des choses, mais pas ninja non. ” qu’il dit en riant doucement. sa veste à présent sur le dos, cuir noir arborant fièrement l’emblème de la famille de motards, brodé en blanc. en réalité, il n’avait pas porté tant de casquettes que cela dans son passé. mais il avait été en revanche diamétralement différent de celui qu’il était devenu aujourd’hui, en tout cas. mais comment barbie pouvait-il bien le savoir ; lui qui n’en parlait jamais. “ J’suis loin d’être aussi leste que toi. ” clin d’oeil lancé au gamin qui le voit pas, toujours de dos. référence à toutes ces fois où il se trouvait perché sur n’importe quoi, toujours à grimper quelque part celui-là. barbie voulant voir le monde d’en-haut, comme il apparaissait vraiment aux yeux des grands. machouillant le bâton de la fameuse sucette qu’il venait de croquer à pleine dent, diesel s’approcha de lui, se plaçant dans son dos à barbie. et il se fit la réflexion qu’il le trouvait vraiment petit, quand il se tenait ainsi si près de lui. passant son bras autour de son cou, le bloquant du creu de son coude. ses lèvres se posèrent sur le dessus de sa tête. “ Merci pour la sucette barbz, et pour le reste aussi. ” parce que malgré son insouciance, frôlant parfois l’inconscience, le gamin - pourtant plus âgé que lui - diesel savait combien il pouvait compter sur lui. enfin il se redressa, sa main ébouriffant ses cheveux bouclé avant de venir claquer ses fesses, sans pudeur. “ Oublis pas de me ramener ta bécane dans la semaine, j’ai des paillettes à lui faire cracher. ” rire amusé en jetant d’un geste vif le bâtonnet dans la corbeille tout en se dirigeant d'un pas motivé vers la sortie, les mains profondément enfouies dans ses poches ; et c’est sur cette phrase qu’il quitta le labo, le blond, sans se retourner.  

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