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 Devour the night (caul)

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Devour the night (caul)
Ven 15 Jan - 19:43

DEVOUR THE NIGHT
@Caul Whitby & eden lovelace

« This is no embrace, you're buried deep. And you're not crying, this is blood all over me»
Détour forêt, et on renvoie le chien en ville le collier chargé de stock à revendre. Clébard tenu en laisse par un Père qui le lorgne de travers à chaque fois qu’il est obligé de ramener ses fesses au Foyer. On le voit moins en ville, Eden, obligé qu’il est de se tenir tranquille. Ca le crève, de plus autant voir sa môme, de faire des détours par l’orphelinat, moments câlins et promesses que bientôt, ouais, papa viendra la chercher pour de vrai.
Ils y croient tous les deux, savent aussi qu’il va falloir être patient, mais ça leur va du moment qu’un jour, ça deviendra vrai. Il est perdu sans elle, Eden, comme amputé du morceau le plus beau et le plus noble de sa misérable personne. C’est sa gamine qui le maintien debout, à peu près sain d’esprit, l’empêche de vriller pour de bon. C’est pour elle qu’il se retient de massacrer tout le Foyer, tout Exeter aussi des fois.
Que des cons qu’il supporte par intermittence.
De son job au sex ship qui lui retourne le bide et fait bouillir les envies de meurtre. De cet autre con qui expose son cul derrière une vitre, aux yeux de tout le monde. Les siens aussi qui lorgnent malgré lui. Des j’en peux plus plein les reins, d’autres envies qui éclatent tout.

L’a pas bossé aujourd’hui, le cabot. On lui a laissé la journée. Pour faire le trajet dans un sens vers le Foyer, récupérer la marchandise et revenir pour la refourguer. Il a fait son tour au coin de la rue habituelle, autre détour sur les docks avec les camés d’usage. On l’attend dans un autre endroit, au détour d’un bar, se défoncer le cerveau avant de défoncer quelque bassin dans les étages supérieurs. Bordel qui l’écœure, autant que son magasin de jouets pour adultes en manque.
Ca pue le sexe et prend à la gorge, même là, au rez-de-chaussée où tout semble normal.
Pas de regard aux autres qui se trouvent là, les racoleuses qui le laisse de marbre. L’intéressent pas. Du tout. L’horreur de sa vie, il a compris, pour de vrai, que les nanas, c’était pas pour lui. Il a compris mais ça n’arrange pas plus son cas que ça. Pas de femelles, ça le change pas.
Pas de mecs non plus, il peut pas. Aimerait des fois, quand ça lui prend trop la tête, se décoincer pour de vrai et vivre sa vie, comme Sanya. Mais Eden, c’est pas Sanya, alors il fait rien. Reluque à peine, parfois, un type qui passe à côté, sous le discret de sa honte et il oublie. S’insulte intérieurement d’avoir été si con et passe à autre chose.

Ce qu’il fait là, passe à autre chose, refourgue un petit sachet dans une poignée de mains, le billet qui se glisse dans la poche de sa veste en cuir, l’air de rien. Il est bon là-dedans le fils du Foyer, discret, rapide, personne lui tombe dessus. Jamais.
Pour ça qu’on le fout pas dehors non plus, il sait le Père, qu’il tient un bon spécimen en laisse, aussi hargneux soit-il.
D’autres échanges discrets et la fatigue vient battre contre le cœur. Guiboles molles, le canadien s’agrippe presque au comptoir avant de poser son cul sur un tabouret. Demande une bière qu’il ne boira pas, il a la main dans sa poche, le sachet de cachetons entre les doigts. Et l’envie de s’en foutre un au fond du gosier.
La drogue, ça l’aide à oublier, qu’il a mal partout dans le fond du corps. Qu’il tombe en ruine et qu’il peut pas y faire grand-chose.
Rien qu’un.
Ca le démange.
Les autres doigts s’agitent contre le verre de la bouteille, impatients.


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Il ne savait même pas le nom de la boisson qu’on venait de poser devant lui, mais ce qu’il savait, en revanche, c’était que ça lui ferait oublier le vide existentiel qui lui broyait les tripes depuis sa naissance, bien qu’il en ait seulement conscience ces derniers temps. Peut-être à cause de la mort de sa mère, dont il était pourtant responsable. On ne l’avait jamais arrêté, grâce à l’aide d’un policier corrompu auquel il pensait parfois non sans une pointe d’amusement — un secret contre un autre secret — et pourtant, il ne faisait aucun doute que les mains de Caul Whitby étaient tachées de sang. Il ne s’ennuyait pas réellement de sa mère, il était un grand garçon qui baignait dans les eaux de l’indépendance sans trop de mal, mais il ne pouvait nier que son absence lui pesait certains soirs. Elle avait toujours été là pour elle et il l’avait envoyée six pieds sous terre en échange d’une position avantageuse au sein d’une organisation secrète. Rien de moins. Le jeu en valait la chandelle, du point de vue du jeune homme plein d’ambition mais dénué de scrupule.
Mais ce soir, il en venait presque à regretter l’acte commis. Presque.
La vérité, réalisa-t-il tout en s’enfilant une première lampée, c’était qu’il avait l’impression de n’avoir sa place nulle part dans ce monde pourri. Malgré sa récente condition de zombie, il ressentait encore un peu l’envie — ou plutôt le besoin — de cueillir un peu de chaleur humaine entre ses doigts bleus et glacés. Ça l’agaçait que son bonheur dépende des autres, toujours des autres. Et ces autres, il n’étaient pas toujours fiables, ça non. Rosheen, sa sœur éphémère avant d’être catapultée dans une autre famille d’accueil. Il ne s’était jamais entendu avec cette peste, mais leurs chamailleries lui manquaient (un peu) (beaucoup), même s’il préférerait mille fois mieux qu’il lui troue la tête d’une balle que de l’avouer à voix haute. Et puis, Thomas, le seul qui semblait supporter les blagues cruelles et immatures du zombie. Et plein d’autres, leurs visages pâles et fugaces dans l’éclairage électrique du Tartarus.
Dans son dos montait le brouhaha des conversations du peuple auxquelles se mêlait rires gras et interpellations grivoises. Rien de nouveau sous le soleil pour ce club de basse qualité. Enfin, à Exeter, difficile de trouver mieux. Parfois, Caul se demandait pourquoi il s’éternisait dans ce patelin de merde. Certainement pas par attachement ou nostalgie. Peut-être juste par habitude, parce qu’il ne connaissait rien d’autre. Il était un gars du pays, comme on disait. Il était né à Exeter, il mourrait à Exeter. Fin de l’histoire. Nouvelle gorgée du liquide douteux. Il lui faudrait quelques autres verres pour engourdir ses sens ainsi que son mal de vivre.
Soudain, il eut conscience d’une nouvelle présence à côté de lui. Il tourna la tête plus par réflexe que par réel intérêt. Un jeune homme de son âge environ, estima-t-il à vue d’œil. La pénombre du club rendait incertaine toute certitude. Il ne put toutefois s’empêcher de le dévisager du coin de l’œil. Il se fichait bien d’être discret ou pas. Pas dans les cordes de Caul, de toute façon, la discrétion. Il acheva son premier verre et s’en commanda un autre. Puis, sans réfléchir, s’adressa à son voisin de tabouret : « Je te paie ton prochain verre si tu me racontes ce qui ne va pas. » Conscient de sa pick-up line des plus minables, il ajouta avec une grimace : « Te fais pas d’idées, je me fous de ta vie, en fait. Mais je m’ennuie à mourir et c’est pas ces filles qui vont me changer les idées. » Il jeta un regard désintéressé aux filles postées à l’entrée du club. En temps normal, peut-être se serait-il laissé tenter par l’une de ces sirènes, mais pas ce soir.

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Re: Devour the night (caul)
Sam 30 Jan - 19:41


@Caul Whitby & Eden Lovelace


Y a les doigts qui tambourinent encore sur la bouteille, l’œil vague perdu ailleurs. Eden paumé dans le fond de ses pensées, un peu vide mais suffisamment plein pour occuper l’esprit. Plein de trucs qui s’y baladent, le perturbent deux secondes et il passe à autre chose.
Y a la drogue dans sa poche, le sachet qui lui fait envie. Plus qu’il le voudrait. Rien qu’un putain de cachet. Ca se froisse dans le fond de la veste, le plastique sous les doigts. Peut pas se droguer, peut pas recommencer en tout cas. Il sait que ça va être violent s’il s’y remet, le besoin constant qui se ramène avec. Clébard qui a réussi à se sevrer tout seul, plus intéressé, il pensait pas que ça lui retomberait sur la gueule, ce manque si tordu qui creuse le bide et monopolise le cerveau. A force d’en refourguer, fallait bien que ça lui revienne dans le museau. Ce qu’il se dit pour faire passer la pilule. Se dit aussi qu’il doit être malin, consommer sans se faire pincer. Pas foutre en l’air ses chances de récupérer Mattie. Un cacheton de temps en temps, un joint des fois, ça peut pas faire de mal, si ? Il se piquera pas, évitera. Essayera. Mais ça lui fait du bien, quand il est défoncé. Le corps en train de crever semble se calmer un peu, mieux que les médicaments qu’il a pris un temps, pour essayer avant d’arrêter parce que tube était à sec.
Et pas les moyens d’en acheter d’autres. Un mois de traitement, pas grand-chose pour quelqu’un comme lui. Pas de différence non plus, médocs à la con qui font rien, pas la peine de se ruiner pour si peu.

Ca cogne toujours sur la bouteille et s’arrête en plein rift d’un morceau qu’il compose au gré de sa résistance qui fout le camp. On le lorgne, un peu trop fort et il aime pas ça Eden. Corps raidit d’inconfort, le cabot se crispe malgré lui, racle sa gorge pour faire passer l’envie à l’autre de continuer. Raté.
La voix le surprend, et il jette un œil à côté, comme si c’était pas à lui qu’on parlait. Derrière aussi. Non, c’est bien à lui.
« - Ca ira, j’ai pas commencé encore. » Et il va pas continuer. Pupille morose sur la bouteille aux bulles qui s’éjectent hors du goulot. Lui aussi jette un regard aux nanas à l’entrée. Insiste fort sur une paire de nichons presque dénudés, une tenue trop échancrée qui laisse pas vraiment de place aux doutes.
Et rien. Ca se rue pas dans le bide, s’agite pas dans la queue. Juste, rien. S’en fout.
Soupire et se retourne sur son tabouret, déplace le cul de la bouteille sur le comptoir, change de main. Pour oublier les cachets qu’il a dans sa poche, au moins deux minutes.

« - Je m’en fais pas, et je te raconterais rien mon vieux. » Y a rien à dire qu’il pense. Ca va. Très bien même. Coincé dans son déni, il est là juste parce qu’il a eu un moment de faiblesse. Le dira pas à un parfait inconnu trop curieux et qui sait pas s’occuper de son cul. « - Peut-être que tu devrais tenter quand même, y en aura une qui sera partante pour s’occuper de ton cas. » Il balance son pouce par-dessus son épaule, désigne les nanas entassées en morceaux de viandes à bouffer pas loin de l’entrée. Comme au magasin sauf que là, elles sont pas derrière une vitre.
Les pauvres. Mais l’autre a pas l’air d’en vouloir. Ca l’emmerde un peu, le clébard, qu’un type vienne lui tenir la jambe alors qu’il veut ruminer seul. Se péter les doigts contre une bouteille qui transpire, se niquer le cul sur un tabouret qui fait mal, et se tirer.
S’en fumer un et rester là, sur son matelas fatigué à regarder le plafond pour y crever pendant une nuit. Corps et esprit ailleurs. Complètement défoncé.


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Re: Devour the night (caul)
Lun 15 Fév - 2:57


Est-ce qu’il regrettait d’avoir adressé la parole à ce type qu’il ne connaissait ni d’Ève ni d’Adam? Probablement. Sûrement, même. Mais il ne réfléchissait pas avant d’agir, Caul. Il préférait suivre son instinct, une jolie tournure de phrase qui sous-entendait une tendance aux gestes et paroles de  trop, de l’impulsivité pure concentrée dans ses veines de petit con. Alors il le suivit, son instinct, ce soir-là; il adressa la parole à ce pur inconnu, juste pour tromper son ennui de vivre. Il en avait marre de traîner cette saloperie de sentiment de vide dans ses entrailles, tellement qu’il était prêt à les remplir de saloperies plus salopes encore, si la chose fut seulement possible. Il voulait ressentir quelque chose. De la joie. De la tristesse. De la colère. N’importe quoi pour ce qu’il rappelle ce que c’était que se sentir vivant, là, maintenant, tout de suite. Et il venait de décider que ce type ferait amplement l’affaire. Un type désœuvré comme les autres, au fond. À l’histoire banale de chez banale, sans nul doute. Mais qui pourrait peut-être l’aider à passer une meilleure soirée. Peut-être, peut-être pas. Il n’y avait qu’une seule façon de le savoir.
Assis sur son tabouret, Caul le regarda à la dérobée. Une belle gueule. Un profil avenant. Une mâchoire bien dessinée. Il ballotta la tête d’un côté, puis de l’autre, l’œil à la fois scrutateur appréciateur. L’inconnu ne sautillait pas de joie à l’idée de discuter avec lui, mais il ne refusait pas ses avances maladroites pour autant. L’indifférence envers sa personne aurait pu vexer le creuseur de tombes s’il était homme à se vexer d’un rien, supposait-il. Il ne comptait toutefois pas abandonner si facilement. Il s’acharnait, Caul. Peut-être un peu trop. À la limite de la décence, même, parfois. Il n’essuyait pas les refus; il les métamorphosait en approbation, petit à petit. Ce que Caul voulait, Caul l’obtenait. D’une manière ou d’une autre. Une moue amusée se dessina sur sa lippe. « Ça tombe bien. Ce n’est pas tant t’entendre parler qui m’intéresse. Encore que, je ne t’en empêcherai pas. » La subtilité, ça ne le connaissait pas. Il préférait y aller à fond la caisse, quitte à se manger un mur en pleine gueule. Il suivit le regard de l’autre vers les filles de plastique entassées dans l’entrée du bar. Aucune ne l’intéressait vraiment. Elles n’étaient pas moches, loin de là. Mais elles ne l’excitaient pas comme l’adonis assis à côté de lui. Sa froideur feinte ou sincère l’attirait et titillait ses sens. Il voulait le ployer à sa volonté et l’entendre le supplier de s’exécuter sur sa carcasse nue et voluptueuse. Peut-être même se serait-il détaché de lui s’il avait rencontré une ardeur semblable à la sienne. Caul aimait relever un défi.
Avec la malice du cobra dans les prunelles, il déposa sa main sur celle de l’autre homme sans crier gare. Juste parce qu’il le voulait. Juste parce qu’il le pouvait. « Non, je n’le crois pas. Tu vois, si l’une d’elles m’intéressait réellement, je ne resterais pas ici, le cul vissé sur ce tabouret. Toi non plus, d’ailleurs. » Un sourire en coin se dessina sur son visage d’ange déchu pendant que s’accentuait sa pression sur la main étrangère, encore prisonnière de la sienne. « T’as une sale tête, mon ami. La tête d’un type qui devrait se détendre un peu, m’est avis. Tu peux compter sur moi pour t’y aider. Ce sera… eh bien, notre petit secret, si tu veux. » Avec nonchalance, il s’approcha du type, les pattes du tabouret grinchant sur le sol sous le mouvement brusque. Le brouhaha des autres clients comme diffus dans ses oreilles. Ne comptait que ce jeune homme à la voix un peu amère, un peu caverneuse aussi.

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Re: Devour the night (caul)
Lun 22 Fév - 17:18


@Caul Whitby & Eden Lovelace


Il y a le regard qui louche sur sa gueule, il le sent même pas poser les yeux sur le type à côté. Il aime pas ça Eden, qu’on le fixe, qu’on le scrute. Surtout quand c’est un autre mec qui le fait. Ca le met mal à l’aise, fait craquer les doigts d’une envie poignard de les foutre dans le museau du con qui a cru, qu’il était pédé.
C’est pas vrai. A moitié seulement, demi quelque chose qu'il est. Il a rien à dire le cabot alors il serre les dents, se pète les mâchoires à les serrer si fort, du creux dans ses joues émaciées. Casse-toi connard. Sauf qu’il sent, sans savoir pourquoi que le gars va s’installer. A cette main qui se pose sur la sienne. Et le fait s’agiter d’un spasme sur son tabouret. Venu du fond des reins, un coup dans le bide faisant remonter la gerbe jusque dans le fond du gosier. Les yeux délavés lorgnent les pognes, la sienne soumise sous le contact d’une autre. Et ils se lèvent vers la trogne du type, lui éclate la gueule d’un seul regard.

« - Qu’est-ce qui te dis qu’elles m’intéressent pas ? Je me presse juste pas c’est tout. » Sympathie porte de prison, il pourrait gratter ses ongles sur un tableau noir que le résultat serait pareil. Le sourire lui donne des envies de meurtre et la main qui appuie plus sur la sienne le dérange encore plus. C’est bizarre. Ca agite son besoin de lui faire cracher ses chicots, pour avoir eu l’idée de s’imaginer qu’il était pédé. Une curiosité un peu dégueulasse aussi, de voir, pourquoi pas, si ça marche aussi avec lui. Et pas qu’avec Sanya. Le corps ignore mais le cœur sait, qu’il y a qu’avec lui que ça marche. Vraiment.
Le type s’approche, et Eden se raidit sur son tabouret. Les doigts se crispent un peu plus fort contre le verre qui craque un peu sous la pression. Encore un peu et il va finir par la péter, cette foutue bouteille. Alors boit. Il dégage sa pogne de sous celle de l’emmerdeur pour attraper la bouteille, la lâche de ses autres doigts et porte le goulot à ses lèvres. Avale une gorgée, puis une autre. Et encore une. Pourrait terminer le tout d’un seul coup mais il s’arrête avant et repose le verre sur le comptoir.

« - Et toi t’as la tête du type qui va rester même après un casse toi. Parce que t’imagines que tu pourrais me détendre ? » Il le jauge, des pieds à la tête. Analyse comme il peut l’autre mâle à côté. Il sait pas faire Eden, draguer, flirter. C’est direct ou ça l’est pas avec lui. Il sait pas faire et plus il le lorgne, le type, moins il est sûr de ce qu’il est supposé faire. Il est pas désagréable à regarder, y a un truc dans les yeux qui pourrait le faire mais ça s’agite pas dans son bide. Pas comme avec son russe. Non, il en a pas envie. De toute façon, il en a jamais envie Eden.

« - Tu crois quoi là en fait ? Je suis pas de ce bord-là, je te le dis de suite. » Conclusion, c’est tout. Fin de discussion. Il se tourne un peu sur son tabouret, serre ses guiboles, juste comme ça. Dans le doute. Allez dégage maintenant. Une nouvelle lampée, pour faire passer l’idée con venue lui trotter dans la tête. Ce peut-être qui traîne. Un test un peu tordu qu’il serait prêt à s’imposer pour se prouver que ouais, il est pas pédé. Du tout.  


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