les groupes

denial les fantômes, ça n'existe pas. une partie de ces personnes considèrent le surnaturel comme des histoires absurdes, faites pour effrayer les plus naïfs. pour eux, l'explication rationnelle prime. les monstres font partie des contes de fée, ils ne se cachent pas sous le lit des enfants. non. c'est impossible. même quand ils réalisent enfin ce qui se dissimule derrière le voile séparant la vie de la mort, ils continuent à vouloir trouver une explication cartésienne. certaines créatures peuvent faire partie de ce groupe, ces derniers étant dans le déni de leur nature ; mais cela demande parfois une bonne dose de mauvaise foi.
en résumé ces personnes pensent que le surnaturel n'existe pas.

anger les fantômes existent, ils ne sont pas les seuls. ils ont appris à vivre avec la présence de ces étrangetés, ne se laissent pas abattre pour autant. leur esprit pugnace et leur rage de vivre les ont aidés à passer outre ces dangers ; ils ne sont pas victimes, mais combattants. pour eux, ces particularités ne jouent pas en leur défaveur, ils en ont parfois fait une force, et comptent bien continuer à résister. parfois, ils ne remarquent pas les signes, du moins, ils ne s'en inquiètent plus. pour certains, la détestation envers les êtres surnaturels, ainsi que les phénomènes liés, peut être soutenue, ainsi que l'envie d'éliminer leur omniprésence. pour d'autres, c'est un combat qui s'entame, mais vers la cohabitation.
en résumé ces personnes savent que le surnaturel existe, mais trouvent la force de s'épanouir malgré tout.

bargaining les fantômes existent, les courants d'air aussi. tout est affaire de contexte avec eux. ils ont besoin de trouver un juste milieu afin de s'adapter au monde qui les entoure. certains ont été en contact avec le monde des esprits et, s'ils semblent y croire parfois, ils cherchent des raisons à ces manifestations à d'autres moments. en résumé, ils sont au milieu, prêts à accepter ou ayant déjà accepté les événements qui marquent leur vie mais en gardant une certaine réserve. ils sont prêts à croire en quelques esprits, mais pas au père noël.
en résumé ces personnes pensent que le surnaturel existe, mais que beaucoup de phénomènes sont explicables.

depression les fantômes existent, malheureusement. phagocytés par l'existence, rongés par la vie, ils sont perdus dans leurs propres ténèbres. ils tentent de s'y arracher dans des (sou)rires un peu faux, de trouver leur lumière ailleurs que dans le surnaturel. ils ont vécu des épreuves difficiles, liées ou non aux esprits, et s'en trouvent touchés encore. parfois, ce désespoir se voit sur leur visage fatigué, pour d'autres, elle est insidieuse, invisible. ils disparaissent peu à peu et se perdent dans des passions douloureuses, sans oser regarder en avant, souvent fixés vers le passé.
en résumé ces personnes savent que le surnaturel existe, en ont eu une expérience négative.

acceptance les fantômes existent, et alors ? d'une façon ou d'une autre, ils se sont ouverts aux choses étranges du monde. ce sont aussi les réalistes, ceux qui acceptent la réalité et le monde tel qu'il est. la mort fait partie de la vie et c'est avec cette philosophie qu'ils ont décidé de vivre la leur. ils ont accepté l'amertume de l'existence, accepte la fatalité liée au surnaturel, et ne s'en plaignent plus depuis bien longtemps. on y trouve notamment certaines créatures acceptant leurs pouvoirs sans trop s'en soucier pour autant. en outre, l'existence du paranormal n'est plus une problématique pour eux.
en résumé ces personnes savent que le surnaturel existe, mais s'en moquent ; l'étrange est devenu leur quotidien.