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 sluts just wanna have fun. (barbie)

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sluts just wanna have fun
à situation désespérée, mesure désespérée. biche n’a pas su trouver mieux qu’expédier des textos à l’arrache au frisé d’la station service, des sos à peine voilé, la luminosité du cellulaire tandis qu’l’autre vivait sa meilleure vie dans l’bazar de ses ronflements. l’besoin d’y s’reprendre à deux fois quand l’dextre s’est fait trop vacillant pour cliquer sur les minuscules touches du bigophone éclaté en bordure à force d’se ramasser trop d’nombreuses fois sur l’bitume. puis pas les moyens de s’offrir une réparation, un bout de sparadrap et tant qu’ça fonctionne c’est encore bon pour un tour. il ignore comme il a réussi à foutre l’camp du plumard, serpent glissant d’entre les biceps tentaculaires, c’est un post-it jaune cocu avec des p’tits coeurs pour lui flatté sa morgue d’mâle. des fringues sur l’cul en vitesse, même pas l’temps dompter la tignasse, amjad il a chuté deux paliers plus bas et il s’est mis à chialer en silence. du trop-plein d’la veille, d’sa liberté retrouvée, d’sa zonzon qui l’attendra sur l’retour.

y a les grolles martens qui tabassent l’pavé au véloce, l’désir d’se tirer au plus loin du pâté d’immeubles, pas bête, s’doute bien qu’avery l’a gaulé une fois, il fera pas preuve d’hésitations les prochaines. clebs regagnera systématiquement sa truffe précieuse. l’soucis c’est amoncellement d’merde qui découle déjà dans la cabèche qui s’fait du foutu mouron : incapable d’en parler au maquereau, l’dernier l’a toujours sorti du pétrin mais l’danger porte cette fois-ci l’syndrome dingo qui suinte d’par tous les côtés.

l’désespoir s’est égaré vers un autre, l’besoin d’vider son sac comme on s’dépouille de la pisse de sa vie, relâcher la pression, les vannes du barrage à deux doigts d’imploser si ça s’change pas les idées un minimum. il à dit qu’il passerait à la station, pas quand. histoire d’s'aérer l'esprit, faire taire l’crâne qui s’prend bien trop l’chou. il est futé l’mecton, si bien qu’il a pas d’problème à s’rendre compte quand il s’retrouve dos au mur, sans échappatoire, dénué d’ruses gimmick lui permettant d’faire une pirouette salvatrice. in extremis comme p'tain d’mojo.

ça grimpe dans l’premier autobus qui passe, par la porte arrière pour éviter d’raquer, il connaît ou s’trouve l’rétroviseur pour éviter de s’faire gauler, ça l’empêcher pas d’coller ses panards sur les sièges du fond sous l’regard désapprobateur d’quelques vioques qui pensent qu’la jeunesse c’est définitivement plus c’que c’était. le roulis l’engin lui refile des envies d’morphée mais il s’retient de pioncer, d’peur de rater l’arrêt, pire d’se retrouver avec la tronche d’avery en face quand il rouvrira les billes. putain d’fantôme d’son passé revenu d’entre les morts pour l’pourchasser.

amjad il à qu’une hâte c’est de descendre d’la navette pour regagner une goule qui lui fera piquer des couleurs, mieux encore des fou rires à s’pisser dans l’froc. à bitcher comme des vipères sur tout l’venant qui passe, un sirop coco aux babines et l’dédain dans les paupières de duo d’mômes ironiques. les super nanas caustiques. ça à la sensation d’éternité mais enfin il débarque à la station essence, gaule d’avance les frisettes d’la tête connue derrière la vitrine, s’fait louve quand il trépasse l’entrée pour pas s’faire bitter du premier coup, approche prédatrice, les phalanges qui s’mutent en forme de flingue coincé entre les lombes d’barbie.  ㅡ « haut les mains, peau d’lapin! » haut les pieds, d’peau d’gibier. prend même pas la peine d’transformer sa voix, voudrait pas s’prendre une mandale par inadvertance. ㅡ « j’veux la caisse de twix et j’te ferai pas d’mal. » indiscret rappel à leur rencontre, quand l’autre l’a gaulé entrain d’baiser l’bonbon pour l’fourrer dans son blouson.

il s’marre l'drôle, mais il a encore les yeux rougis d’s’être fait rivière plus tôt, les manches d’la veste rabattues pour masquer les poignets hématomes d’chaque côté, lui d’habitude si familier à découvrir d’la peau.
   
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Barbie Tarrare
- skip, petit mais puissant -
Barbie Tarrare
- skip, petit mais puissant -
damné(e) le : o07/10/2019
hurlements : o4829
pronom(s) : oshe/her.
cartes : o(av/icons) fürelise (cs/gif/sign) tucker.
bougies soufflées : o34
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Il ne l’attendait plus, trop occupé à se faire du mouron pour pas grand chose. Les pensées bien trop éloignées pour qu’elles ne soient capables de penser à ces messages reçus brutalement. Une déferlante que Barbie n’avait pas vu venir, à peine capable de déchiffrer les éclats bruyants à travers le combiné. Pas réellement besoin d’envoyer de réponse, il s’agissait toujours d’un oui avancé. L’amitié plus forte que tout, à passer avant même quelques obligations qu’il mettait volontiers de côté. Sa présence entre ces murs, par exemple. Les heures qu'il ne déclarait qu'à moitié, des moments passés ailleurs au lieu de faire tourner la boutique. Il n'avait pas à craindre le renvoi, la crosse de son arme suffisant à coller la frousse au patron qui s'empressait de passer l'éponge sur toutes les erreurs de parcours que pouvait faire Barbie. L'appartenance à un gang réputé était un réel point positif dans cette ville. Le simple logo sur son blouson inspirait le respect ; évidemment il ne le portait pas au travail afin de ne pas griller sa couverture en cas de contrôle. Mais son arme était toujours sagement accrochée dans son dos. Même s'il n'en avait pas besoin, bien plus doué au couteau qu'à l'arme à feu. Il n’hésiterait pas à s’en servir pour régler un problème personnel, et si Amjad n’était pas au courant de sa véritable profession, l’infirmier d’infortune n’hésitais jamais à proposer ses services pour s’assurer de son bien être. Et selon les raisons de sa voix perdue, de ses messages vocaux, de sa présence ici, Barbie pourrait prendre des décisions bien plus drastiques que ce que son ami pouvait imaginer.
Le partage de leurs vies, résumé à celui d'une barre chocolatée. Barbie avait toujours ce pouvoir d'aider les autres, à l'aide de simples sourires. Mais les yeux tuméfiés de celui qu'il voyait comme le reflet de celui qu'il avait été dans le passé, lui donnait envie d'agir au-delà d'une gentille grimace. Il fallait y ajouter les mots, et l'écoute. L’oreille attentive à toutes les histoires qu’on acceptait de lui offrir, quand les siennes étaient bien trop immondes pour être partagées en retour. Il recevait les bourrasques des autres, sans jamais se défaire de ses propres bribes de mal-être. Et pourtant, il avait de quoi hurler, Barbie. La vie qui s’acharnait sur lui, à essayer de faire de sa vie un enfer, à chaque fois que son quotidien devenait un peu trop simple ; ou heureux.
Il sait ce que voudrait l’autre, la demande débordant d’entre ses lèvres. Mais si la douleur ne l’atteint pas, l’impossibilité de bien se servir de son bras se fait ressentir. L’avant bras engoncé dans le plâtre, qui ne répondait pas aux appels qu’envoyaient son cerveau. Il ne pouvait pas conduire dans cet état ; un bon samaritain s’était chargé de l’emmener le matin même. Il est chagriné de le décevoir, mais n’a d’autres choix que de mettre un frein à sa requête. - Désolé, j’ai eu un accident … Je peux pas conduire. Il ne lui montre pas le plâtre, prend pas cette peine ; il devait bien avoir compris la bosse sous sa veste bien assez visible.

Il s’empare de son téléphone portable, dont il a changé le fond d’écran par précaution, rendant oeuvre à un fond totalement noir, impersonnel ; pas Barbie du tout. Il va dans ses contacts, le doigt qui scroll un moment pour trouver le numéro souhaité. La mine dubitative, remarquant que le numéro n’a pas été contacté depuis un moment ; est-il toujours attribué ? Il parle pendant qu’il cherche, une promesse à la volée. - Mais promis, dès que j’me débarrasse de mon plâtre, on s’fait une virée. Il lui accorde un sourire d’excuse ; mais tiendra parole quoi qu’il advienne. Il pourra même l’emmener au prochain voyage avec le gang, un invité devrait pas déranger les autres outre mesure. Enfin, si ; mais ils s’en contenteront si Barbie l’impose. Il trouve enfin le numéro qu’il cherchait, et approche l’appareil de son oreille afin de demander un taxi. Ils n’allaient tout de même pas prendre le bus, Barbie n’en avait plus l’habitude et il détestait se mêler ainsi aux autres, à leur regard, et à tout ce qu’ils représentaient.
Il raccroche, et range le téléphone dans sa poche avant de s’adresser à lui de nouveau. - Très bon programme, on verra après pour occuper la soirée, si t’es pas pressé. Il a le temps de fumer une petite clope, d’évacuer un peu les nerfs qui se font vite tendus sans la nicotine ; surtout ces derniers temps. Une fois la voiture arrivée, Barbie fait signe à son ami de s’installer et entre à son tour en donnant l’adresse au chauffeur. Course payée, les voilà sur place. Il marche à côté d’son ami en marchant, direction le centre commercial. - Tu comptes me dire ce qui n’va pas, ou j’fais comme si j’avais pas vu que t’étais à bout ?

ps : le premier qui relève, j'l'attends pour un duel au sommet d'une colline, dès l'aube.

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Dernière édition par Barbie de Ruiz le Dim 5 Avr - 20:21, édité 2 fois
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sluts just wanna have fun
rencontre d’merde, y a pas de débat l’a dessus, l’premier qu’il contacte en cas doute, en cas d’pleurs. lui, pas les asphalteurs. c’pas l’deal de montrer ses faiblesses devant les autres leveuses, c’pas qu’ils fréquentent le même d’bout d’bitume, les panards dans la même merde que les voilà propulsés best friend forever. champ d’requins, premier qui versera l’carmin s’fera croquer par la meute et aussitôt remplacée. il l’a vite pigé, amjad, quand il a vu des tronches pour plus les voir après, pour plus jamais avoir d’nouvelles. jetables oui, irremplaçable, certainement pas. et l’taulard qui redébarque dans l’existance c’est une inconnue prête à détonner, à foutre le zbeul dans une mécanique bien huilée. alors les lacrymales ont coulé, les tremblements s’sont apaisés et pourtant l’doute demeure, pernicieux, chuintant avec les moindres d’pores du bonze. alors ça lui ai venu comme ça, l’besoin de changer les idées, de débarquer à la station essence alors s’branler les couilles avec l’rayon de soleil qui lui refile toujours la banane, qu’importe soit sa manière et ses secrets pour y parvenir.

p'être l’talent caché d’barbie, savoir passer l’sourire quand tout va mal. et dire qu’leurs premiers mots c’fût des insultes, la vie s’réserve bien l’droit d’faire des surprises quand elle s’y met. coco s’prend pour l’bandit avec son gun de chair fais l’malin alors qu’en cas d’vrai braquage serait sans doute l’premier à faire parler sa trouille dans des aigus mal digérés. l’réflexe de chatte, les piles qu’il aurait du s’prendre dans la gueule, dieu merci la rue offre quelques automatismes malheureux qui sauvent des vies. l’môme s’gausse, un peu, il s’dit qu’il est pas fait pour la vie sage, ranger des rouleaux d’pq pour les badauds comme barbie l’fait, ça lui filerait l’cafard en deux-deux. la cajolerie accueillie avec joie, lui rend bien à l’étreinte qui dure p'être un poil trop, il s’rend plus vraiment compte amjad ce que c’est la sincérité d’une accolade, sans arrière-pensées ou autres saloperies qui viennent baiser l’ambiance amicale.

ㅡ « mon kiff d’te sauver les miches de l’ennui. » joue au plus malin quand ses sms suintait pourtant tout l’contraire, quand c’était un peu la panique aux messages vocaux qui s’emmêlait au vocable chevrotant. l’garde la belle façade, l’mecton, envie d’s’éclater avant d’retourner s’faire subir la même chose, l’beau sourire et les tiffes en bataille. ça l’interloque, amjad, il a toujours pas pigé si l’comparse c’est l’employé ou l’patron, il bosse comme l’premier, mais agit comme le second. pas que ça soit sans doute déplaisant d’avoir un peu d’pouvoir, l’môme il connaît pas ça. il laisse les rennes au grand boss et cherche même pas à lui piquer. plus de pouvoir, plus d’emmerdes.

ㅡ « allez, on s’tire. » lui chourre la poche des mains, s’sers déjà un twix à s’en foutre du caramel sur les atiches en tendant l’autre moitié au bonze. l’pouvoir de l’amitié à coup d’gras, implacable. les panards marquent la cadence jusqu’à gravillons d’la station ou quelques bagnoles s’parquent pour faire l’plein tandis qu’il fini s’faire le reflux d’sa dose de cholestérol. des boutiques c’est cool, s’poser pour picoler en critiquant tout ce qui passe, encore mieux. l’aurait pas demandé plus, amjad quand il sépare de son emballage dans la première poubelle venue. il a certes pas un kopeck en poche, mais au moins l’amateur sait se faire pie voleuse et avec ce qu’il pique en friperie et un peu d’couture. y a de quoi crier aux résultats pas trop immondes.

l’voilà qu’il mate le soleil, peau dorée prend encore des couleurs quand langue se délie. ㅡ « paraît qu y a une nouvelle friperie dans l’ancien centre commercial sortie douze, j’sais pas ce que ça vaut, mais on peut aller poser l’cul là-bas. puis y a un glacier par dégueu. » les friandises, p’tit pêché entre les autres dont il a du mal à s’remettre pourtant il est pas gros amjad, bien au contraire, à des endroits y a presque la carne sur les os mais ce qu’il rend croquignolet au possible. s’retourne vers l’mecton, lui file deux possibilités en bout d’babines. ㅡ « y a l’bus, sinon tu m’avais dit que t’avais ta moto. » les pupilles réclament qu’il s’fasse biker, parce qu’ils iront vachement plus vite à la destination.
et amjad il a pas souvenir d’être grimpé sur une bécane un jour, familier aux vieilles caisses et aux caravanes. occasion qui fait l’larron.      
       
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Il sait ce que voudrait l’autre, la demande débordant d’entre ses lèvres. Mais si la douleur ne l’atteint pas, l’impossibilité de bien se servir de son bras se fait ressentir. L’avant bras engoncé dans le plâtre, qui ne répondait pas aux appels qu’envoyaient son cerveau. Il ne pouvait pas conduire dans cet état ; un bon samaritain s’était chargé de l’emmener le matin même. Il est chagriné de le décevoir, mais n’a d’autres choix que de mettre un frein à sa requête. - Désolé, j’ai eu un accident … Je peux pas conduire. Il ne lui montre pas le plâtre, prend pas cette peine ; il devait bien avoir compris la bosse sous sa veste bien assez visible.

Il s’empare de son téléphone portable, dont il a changé le fond d’écran par précaution, rendant oeuvre à un fond totalement noir, impersonnel ; pas Barbie du tout. Il va dans ses contacts, le doigt qui scroll un moment pour trouver le numéro souhaité. La mine dubitative, remarquant que le numéro n’a pas été contacté depuis un moment ; est-il toujours attribué ? Il parle pendant qu’il cherche, une promesse à la volée. - Mais promis, dès que j’me débarrasse de mon plâtre, on s’fait une virée. Il lui accorde un sourire d’excuse ; mais tiendra parole quoi qu’il advienne. Il pourra même l’emmener au prochain voyage avec le gang, un invité devrait pas déranger les autres outre mesure. Enfin, si ; mais ils s’en contenteront si Barbie l’impose. Il trouve enfin le numéro qu’il cherchait, et approche l’appareil de son oreille afin de demander un taxi. Ils n’allaient tout de même pas prendre le bus, Barbie n’en avait plus l’habitude et il détestait se mêler ainsi aux autres, à leur regard, et à tout ce qu’ils représentaient.
Il raccroche, et range le téléphone dans sa poche avant de s’adresser à lui de nouveau. - Très bon programme, on verra après pour occuper la soirée, si t’es pas pressé. Il a le temps de fumer une petite clope, d’évacuer un peu les nerfs qui se font vite tendus sans la nicotine ; surtout ces derniers temps. Une fois la voiture arrivée, Barbie fait signe à son ami de s’installer et entre à son tour en donnant l’adresse au chauffeur. Course payée, les voilà sur place. Il marche à côté d’son ami, direction le centre commercial. - Tu comptes me dire ce qui n’va pas, ou j’fais comme si j’avais pas vu que t’étais à bout ?

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Dernière édition par Barbie de Ruiz le Dim 17 Mai - 23:37, édité 1 fois
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y s'voyait déjà filer sur l'asphalte, tiffes dans l'vent, les bras serpentins autour d'la taille du bonze pour éviter d'se retrouver la goule écorchée des deux côtés du parterre à la première accélération. fuck les cops, vive la vie. à deux cent kilomètres heures sur le bitume, qui à s'éclater ça l'changera d'la manière habituelle et c'est qu'il à toujours envie d'passer un moment plaisant, forcément ça s'fait un peu dessus quand on l'prive de sa virée motarde, gueule déçue comme celle d'un môme à qui on avait promis disneyland pour finalement lui tendre l'pire traquenard chez l'premier dentiste du bled. mais l'amjad il s'pince les babines, il s'est rameuté pour passer un agréable moment puis il a vite pigé qu'un bras plus épais que l'autre ça pouvait signifier qu'une chose et en vrai y s'fait pas plus curieux que ça : y a tellement d'manières de s'péter l'avant-bras que ça préfère s'imaginer à toutes les situations improbables, des plus drôles aux plus tragiques mais à chaque fois c'est l'même résultat.
c'pas son business.

alors ça grimpe pour s'poser l'cul dans l'taxi en silence, viens déjà taper dans l'sac de bonbeks que l'autre lui a refilé gracieusement pour casser la croûte avec l'meilleur twix de sa vie, brisant l'chocolat-caramel en deux et la tendre au mecton parce qu'on a oublie pas les notions d'partage surtout quand on a jamais possédé grand chose au cours d'sa vie. l'trajet il est tranquille, ça cause un peu avec le chauffeur qui s'fait grande goule, d'la pluie du beau temps, ça leur demande s'ils les deux bros ils sont ensemble parce qu'amjad il respire l'pédé à cent mètres et forcement que ça allait finir par tomber, la curiosité maladive, plaie d'la putain d'humanité. ça rétorque pas, ça contente de lâcher un p'ptite risette comme un con, c'est vrai qu'barbie il est mignon mais l'môme préfère l'avoir comme bro que t'finir comme sa hoe. et vu que ses amis il les compte sur les doigts d'une main, ça préfère être aux p'tits soins et pas déconner avec ça.

c'est qu'une poignée de minutes pour s'retrouver dans l'maul et y a pas à dire ça renifle un peu l'amérique profonde, sûr qu'exeter c'est pasp philadelphie ou une autre grande métropole grouillante dans l'genre. et l'drôle il cherche sa boutique à vue d'oeil mais v'la que la galerie s'avère plus épaisse qu'attendue sans compter l'monde qui s'entasse, à croire qu'ils ont tous choisi l'même putain de jour pour venir faire leurs emplettes. mais v'la déjà que y a l'vocable de barbie qui lui transperce tympan, v'la que toi t'avais déjà p'être oubliés les messages vocaux un peu larmoyant, lui pas. il a regagné son sourire de façade mais l'palpitant il est pas mieux que hier soir tandis que ça s'fraye ou tente tant bien qu'mal de traverser la foule compacte d'leur deux carcasses, amjad qui lui prend la main parce qu'il voudrait pas l'paumer dans tout c'fatras. alors malgré le brouhaha ambiant, ça tape dans la discut, ça joue cartes sur table, pas de toute façon comme s'il était en possession d'une bonne main.

ㅡ « c'est bon, c'est bon j'vais dire. » langue mordue, main dans l'sac pour une autre friandise, juste chocolat noir cette fois-ci histoire de se détresser un bon coup avant y aller, p'tite morsure d'sa propre langue. ㅡ « tu ferais quoi, barbz, si un connard débarquait dans ta vie après cinq piges en pensant que y avais encore un truc entre vous deux? » c'est pas un cri du cœur, ni un appel à l'aide, juste une triste vérité. et pas une seule foutue idée de comment démêler c'foutu soucis. c'est incompatible avec sa vie, incompatible avec zak.
c'est l'jeu dangereux, la limite qui fait qu'il est à deux doigts de tout paumer. et pourtant ça garde la brave face quand ça déboule devant la boutique, lâche la main du bonze, bon rappel à la venu dans l'coin : faire du shopping pour faire claquer sa cb, pas ses meilleures lacrymales.
       
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Il est souvent malade en voiture, trop habitué à rouler bouclettes au vent. Il a le regard absorbé par la vitre, par le grand vide qui le fait mieux respirer. Il ouvre même la fenêtre, pas très certain d’avoir envie de stopper le taxi en vitesse pour déposer sa gerbe. Du chocolat sur les doigts, à toujours partager des sucreries en compagnie de son ami. Morceau de caramel planqué à la commissure de ses lèvres qu’il récupère du bout de sa langue. Il parle pas beaucoup, laisse Amjad faire la conversation. Il parle peu Barbie, quand il n’est pas à l’aise ; dans son habitat naturel. Se souci même pas des questions qui lui sont adressées à tous les deux, examen de la carcasse de son aminche à ses côtés. Il sourit. C’est pas son genre de mêler amitié et charme, préfère se faire aveugle des attributs des autres pour le bien commun. Sortir de l’automobile paraît plus précieux qu’un miracle. Il balance quelques billets au visage du conducteur, quelques paroles afin de rester poli, et le voilà déjà à regarder les vitrines avec l'air béat de pretty woman.
Il pourrait presque oublier le reste, ainsi noyé dans l’esprit consommation. Il a décidé que c’était leur jour. Ils étaient les rois, parmi tous ces sujets qui ne savaient pas qu’ils respiraient le même air que ces deux grands hommes. Prêt à sortir la carte bleue, raviver un sourire sur la mine basse de celui pour qui il avait eu des frissons en écoutant les messages vocaux. Il était trop bien pour un monde aussi bas, Amjad. Personne n’avait le droit de lui faire croire le contraire. Il se moque du brouhaha ambiant, et de devoir parler trop fort pour se faire entendre. Il veut des réponses, pour pouvoir se montrer utile. Parce que c’est pour ça qu’il est là, à jouer des coudes pour éviter d’être étouffé entre le dos des plus grand que lui. Alors il la pose la question qui fait peur, celle dont il veut pas tellement entendre la réponse. Parce qu’elle risque de l’énerver.

Mais il ne peut pas ignorer le vibrato de sa voix. Il peut pas faire comme s’il n’avait pas été alarmé par cet appel à l’aide qu’il semblait avoir envoyé trop vite. Parce qu’il a pas l’air d’avoir envie d’en parler, finalement. Peut-être qu’il regrette, qu’il voulait juste passer un bon moment avec son ami. Barbie se laisse guider par la main, de peur de le perdre au milieu de cette foule déchaînée. Serre ses petits doigts entre les siens, pas perdre le fil de sa prise. Et la question arrive enfin, plus problématique qu’il ne l’aurait cru. Parce qu’il n’a pas le temps de réfléchir, avant que la réponse ne se déclare d’elle-même. Il a envie de ricaner en répondant, de mimer un flingue avec ses deux doigts pour éprouver la seule chose capable d’arrêter un fantôme du passé. Il essaie d’articuler quelques mots, de pas se laisser embarquer par un trop grand discours qui ne ferait que le faire fuir. - J’imagine que j’lui collerais une balle entre les deux yeux. Il plonge sa main valide dans le sachet de sucreries et chope un bonbon qu’il enfourne dans son bec en avançant toujours au coeur de la boutique. Il hausse les épaules, a toujours eu la gâchette facile ; du moins, depuis que le gang lui a offert la possibilité de se défendre du reste du monde.
Il a trop longtemps été la victime de son impuissance. Incapable de se protéger du moindre regard un peu doux qu’on pouvait lui porter. Le besoin d’être regardé, et surtout aimé. L'enfant qui se sent fondre quand on lui montre qu'il existe, qu'il a de la valeur. Mais au moment où il a prononcé ces quelques mots, cette sentence si révoltante d’un coeur qui n’a pas fini de faire acte de violence, un visage s’est superposé au reste. Il a vu Zak, dans toute sa splendeur, avec ses mains autrefois capables de douceur, qui s’étaient faites bourreaux d’un bras qu’il portait douloureusement en écharpe. Il n’a pas pu le tuer. Il n’a pas pu effacer cet amour virtuose qu’il avait construit durant son jeune âge. Alors ce conseil qu’il a si facilement bavé, il a été incapable de le suivre lui-même. Il arrête de marcher, la réflexion reprenant alors qu’il regarde son ami. Penseur, il fait mine de regarder les fringues ici et là, mais reste greffé à son périple. - À moins qu’il ne soit pas violent, tu peux essayer de discuter avec lui. Il fait claquer sa langue contre sa joue, et sourit bêtement, comme pour se sermonner lui-même. - Mais si tu me poses la question, c’est que la discussion est pas envisageable. Il attrape une casquette sur un étal au hasard, et l’enfonce sur le crâne de son complice. Sur la pointe des pieds, trop petit. Il a envie de lui donner de meilleurs conseils, mais parvient pas lui même à chasser ses démons. N’est d’aucune utilité. - Tu vaux bien mieux qu’une sale trogne qui peut pas comprendre que t’es passé à autre chose. Alors surtout, ne lui cède rien. Et même s’il te terrifie, laisse pas tes boules se rétracter. Et putain, le laisse pas gagner. Il décroche un cintre, chemise longue satin, qu'il lui porte à côté du visage. - J'peux même aller lui parler à ton gars, si tu veux.



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sluts just wanna have fun
amjad il a besoin des conseils d'un pote, parce qu'il a assez chialé en silence, ravalé sa salive et sa foutue impuissance, pour ça d'ailleurs qu'il a pas mis de mascara aujourd'hui comme d'habitude de frousse que ça tranche trop avec les globes oculaires rouges comme jaja. alors y s'sent moins beau, moins grand, moins vivant. désarmé face au bordel qui vient de de s'taper un débarquement à la normande dans sa vie. vulnérable. p'être qu'il aurait du en parler aux p'tits morts mais ça serait avouer sa faiblesse et ses emmerdes et les chiennes ont trop l'goût du sang pour laisser passer celui du favori à la trappe quand les boulons d'la place vacillent un peu trop. en parler au patron, au zakhar. on cause pas d'ses troubles au ruskof, surtout pas de ceux qui risquent de l'coller dans la putain d'merde de laquel il pourra sans doute pas s'extirper. alors non on préfère aller chercher barbie, la bonne patte et l'oreille tendue, l'pote aux bons tuyaux qui rassurent.

ça ignore s'il rigole ou s'il est l'plus sérieux du monde, après tout lui à un gun, amjad pas. l'seul truc qu'il a endurci en zonzon l'mecton c'est des chibres, on peut pas dire que c'est devenu un vrai mâle là-bas. même pas eu l'courage de se faire un p'tit tatouage à l'ancienne. alors l'môme qui répond pas, il fait pâle figure à côté de barbz, il s'contente d'rentrer dans la première boutique qui suinte les vieilles fringues et l'suranné des étales bordéliques, il a l'habitude de fouiller l'mecton pour trouver la perle rare. pourtant il écoute, attentif, l'genre de bonze capable de faire deux choses à la fois et de les faire correctement qui plus est. ㅡ « j'pourrais discuter avec un mur, la même. » parce qu'il écoute pas, ou alors quand il écoute c'est pour mieux comprendre qu'il a envie de saisir, amjad il sait pas s'faire entendre, il a jamais su faire. il a pas d'voix, pas d'coffre, pas d'courage pour lâcher prise pour de bon et dire des vérités entre quatre yeux.

v'la qu'il trouve une belle robe pailleté, l'essayerai bien mais sent qu'on va le faire chier en mode les robes c'est pour les dames et pas d'humeur à taper son scandale. juste venu pour taper un bon moment, évacuer et aller grailler une glace dégoulinante sur les doigts adossé à un muret sur l'parking. et quand l'autre sort qu'il faut pas céder, jad s'pince la lèvre. marque le silence ponctué par la musique d’ascenseur dans l'magasin et le brouhaha ambiant qui évite l'silence un peu trop gênant. ㅡ « je.. t'sais il a débarqué, puis tu l'connais pas, c'est.. fin'. c'est arrivé si vite, puis c'pas l'genre de gars auquel tu dis non. j'suis sûr que j'rentre chez moi il est déjà en train de débarquer avec ses cartons. »

c'est même putain de sûr et quand barbie se propose, v'la qu'il lui met un stompt catégorique. ㅡ « j'veux pas que tu finisses dans une poubelle. » qu'il lâche le plus sérieux du monde avant d'relâcher l'atmosphère un coup parce que ça pue trop la pression. ㅡ « puis après j'vais t'être redevable et c'est moi qui vais devoir me ramener avec des bonbeks, c'mort. »

       
(c) AMIANTE


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Barbie Tarrare
- skip, petit mais puissant -
Barbie Tarrare
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Il lui est facile de donner des conseils, avec son tempérament si sentencieux. Lui qui tranchait toujours si facilement ce genre de situations, qui faisaient pourtant peur au plus grand nombre. Il était de ceux qui ne réfléchissait pas avant d’agir, et avait la gâchette un peu trop facile. Tire, ne retiens aucun coup. L’adversaire ne retiendra jamais les siens. C’était ce que lui avait appris son professeur, à l’époque où il recevait encore ses cours. Le temps que prenait le cerveau pour évaluer une situation laissait au rival l’occasion d’attaquer le premier. Et dans ce milieu, il fallait toujours avoir une longueur d’avance.
Mais il ne suivait pas ses propres recommandations. Il était trop compliqué de se faire meneur d’une vie qu’on a pris l’habitude de subir. Toujours à quatre pattes dans la fange à bouffer de l’herbe sans pouvoir répliquer. C’était le tableau entêtant qui avait rythmé la plupart de ses années d'étude. Avant qu’il ne s’entiche d’un qui faisait plus peur que les autres, pour se cacher plus facilement derrière. Trop faible pour se défendre tout seul. Et sur ce point, Barbie sait qu’il est de la même trempe que son ami. Il n’y a pas de place pour leurs prises d’initiative, obligés de se soumettre toujours aux autres, malgré l’envie de ne plus passer une vie à genoux. À attendre qu’un miracle les arrache à leur servitude. Trop de personnes de son entourage lui avait déjà reproché de ne pas être acteur de son existence, de ne pas attraper le destin entre ses poings pour lui signifier qu’il l’emmerdait.

Quelques remontrances en cas de dégâts. Il imagine bien qu’Amjad a pas envie de s’entendre répéter qu’il ne doit pas suivre la queue du grand méchant loup. Mais ça lui plaît pas, ce qu’il entend. Il veut pas imaginer un gars débouler chez son aminche avec ses effets personnels et l’impression d’être roi d’une vie qui ne lui appartient pas.
Il attrape d’une main la robe que l’autre vient de replacer, abandonnant la chemise de son autre main. Il lui colle au corps, comme pour voir la longueur et les contours. - Et bien il va falloir l'éduquer, et lui apprendre à accepter le "non". Il enlève la casquette qu’il lui avait enfoncé sur le crâne, libérant ses bouclettes. L’envie d’y fourrer sa main pour ébouriffer la masse brune, comme on fait sur le sommet d’un enfant. Il a pas envie de le savoir sous le joug de qui que ce soit, incapable de mettre à la porte une vermine qui refuse le rejet. Les tremblements qu’il avait déchiffré dans ses messages n’avaient rien de feint, ressemblaient plus à une peur monstre qu’à un problème de surface.

Il est presque touché qu’il s’inquiète d’une potentielle défaite, paraît inoffensif avec sa petite taille et sa gueule d’ange. Mais Amjad n’a jamais assisté à ses excès de violence, à toutes ces vies qu’il avait ôté ; parfois à mains nues. Les nombreuses heures passées dans un centre de gestion des émotions pour apprendre à ne pas briser les chairs à tout va. Ça lui avait plu un temps, l’avait calmé quelques mois. Mais la rage était toujours présente, et ça n’allait jamais en s’améliorant. - T’as pas à t’en faire, y’a pas mal de choses que t’ignores à mon sujet. J’ai de quoi te débarrasser de ce mec. Il était rapide et efficace, Barbie ; l’autre n’aurait pas le temps de le voir qu’il serait déjà dans un fossé à nourrir les asticots. Perversion d’une habitude prise trop tôt pour ne pas être mis en marge des autres. Les deux mains sur la crosse d’une arme qu’il n’avait jamais tenue avant. Mais il aime pas ça, l’enfant. Il préfère les couteaux, ou marquer la peau de colliers avec ses doigts si fins. C’était toujours satisfaisant de juger à quel moment précis la vie s’évade du corps. Il se fit pas seulement au souffle, plus aux yeux, aux lèvres, à tous les signes d’une mort imminente et souvent désagréable.
Il n’a pas envie de trop lui en dire, ni de lui montrer quoi que ce soit. Mais il était normal à ses yeux qu’il en sache un peu plus, de temps à autre. Et en l’occurence, c’était le moment de lui avouer que son arme n’était pas à sa taille seulement pour se protéger ; bien qu’il ne l’a porte quotidiennement que depuis le retour du rouge. Il arque un sourcil, lèvre qui se retrousse en ricanant. - Arrête tes conneries, tu m’es déjà redevable. J’devais t’balancer aux flics, j’te rappelle. Mais il s’en foutait de tout ça, il attendait rien en retour, avait pas besoin d’être vu comme le héros qui lui a évité la garde à vue et les arguments à devoir trouver pour pas se retrouver les mains liées dans le dos.

Il lui fourre la robe à paillettes dans les bras et regarde autour de lui, à la recherche des cabines d’essayage. Il chope le même modèle en plusieurs couleurs, plusieurs tailles, et le pousse vers les cabines pour qu’il aille essayer. Il l’entraîne dans une au hasard, à peine grande mais il rentre quand même avec lui, il prend pas de place de toute manière. Il pend tous les cintres sur les portants accrochés au mur, et s’adosse à la porte en le regardant. - T’es grand, elle devrait bien t’aller. Moi si j'mets ça, j'ressemble à Pollux dans le Manège enchanté. Il sort une sucette de sa poche et l’enfourne dans sa bouche en en tendant une à son ami. Bras adverse tendu, manche légèrement relevée, Barbie fronce les sourcils à la vue d’ecchymoses aux poignets. Il connait ces marques, en a eu bien trop souvent. - C’est lui qui t’a fait ça ? Il plante la sucrerie dans sa propre gueule, et croise les bras sur son torse en attendant.



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