Revenir en haut Aller en bas


AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 

 голубиный (zak)

Aller en bas 
Barbie Tarrare
- skip, petit mais puissant -
Barbie Tarrare
- skip, petit mais puissant -
damné(e) le : o07/10/2019
hurlements : o4820
pronom(s) : oshe/her.
cartes : o(av/icons) fürelise (cs/gif/sign) tucker.
bougies soufflées : o34
голубиный (zak) Empty
голубиный (zak)
Mar 24 Mar - 17:35


Il a la cigarette qui gigote au bout des doigts, les orbites accrochées à l’extrémité rougie par la matière qui se consume. Il est arrivé en avance, de quelques dizaines de minutes seulement, soucieux de pendre ses marques avant que le deuxième protagoniste de ce duo ne prenne place à son tour. Le besoin de s’assurer d’une place de choix, adossé au mur extérieur de ce bar dans lequel il avait bien trop souvent mis les pieds à la période du lycée, puis plus régulièrement entre les permanences de ses classes de faculté. Il avait eu besoin d’un endroit familier, quelques repaires visuels pour lui rappeler que tout se passerait bien. Il y avait passé du temps avec Zak, sur les banquettes de cet abreuvoir, à boire des lait-grenadine quand il était encore assez naïvement jeune pour se croire important aux yeux du bras auquel il se pendait volontiers. Il l’avait gardé au fond de ses prunelles, ce fragment de candeur qui faisait de lui un enfant malgré sa trentaine. Étincelles dont on lui parlait régulièrement, qui donnaient à son regard l’envie de le protéger pour les plus magnanimes; ou de le briser un peu plus pour les autres. Détruire l’innocence. La cendre s’écrase par à-coups sur le bitume, quelques résidus sur sa chaussure qu’il élimine d’un coup de talons. Il souffle la fumée très lentement, gardant la chaleur dans sa gorge le plus longtemps possible, comme une compagnie réconfortante ; transi sous le regard des passants qu’il semblait ne pas voir. Le bâton de nicotine retrouve ses lèvres charnues, la bouche penchée dans une moue qui reste dubitative. Il ne sait pas s’il a eu raison d’envoyer ce message, comme deux coups brefs frappés sur la porte de son trépas. Il avait signé son arrêt de mort, sans même avoir de plan d’attaque pour disputer la partie. Le temps lui avait manqué, trop inquiet à l’idée de laisser les doigts griffus de son pire cauchemar s’approcher de celui qui représentait tant à ses yeux. La protection de son amant passait avant sa propre survie, et s’il devait succomber pour mettre son amour à l’abri, il le ferait sans une once d’hésitation.
Il a le regard qui dévie au sol, perdu dans l’idée qu’il a merdé quelque part. Il aurait pu se contenter de rester avec le divinateur, de se faire protecteur, devenir son ombre pour l’empêcher de subir ce que l’autre avait en tête ; peu importe la sentence. Mais il ne pouvait pas se le permettre, devait aller bosser, avait des responsabilités colossales au sein du gang qui l’empêchaient de rester éloigné du quartier général trop longtemps. Et il y avait Frankie dans l’équation, il refusait de le laisser seul face au danger qu’il encourait. Il relève légèrement les yeux lorsqu’une ombre l’enveloppe, les chaussures imposées à sa vue. Il stoppe son regard à mi-chemin, pupille qui se contente d’une intimité à sa clavicule. Il n’ose pas affronter son regard, préfère garder la tête droite et s’adresser à la hauteur de ses épaules. — J’te paie un truc à boire ? Il tire légèrement sur la manche de sa veste, soucieux de ne pas laisser entrevoir le plâtre qui recouvre l’intégralité de son avant-bras, jusqu’à emprisonner son pouce. Il se remarque pourtant, une légère boursouflure qui se distingue sous le tissu de la veste en denim.

Il laisse tomber le mégot par terre, écrasé sous la semelle de sa chaussure. Il ne s’encombre pas des politesses, sait très bien que Zak ne rebondirait que négativement sur une question d’usage ; comment tu vas ? Aucun ne se soucie de l’état de l’autre, alors au diable les mondanités. Il a changé de disque, depuis leur dernière entrevue. La provocation n’avait pas fonctionné, lui avait seulement offert un joli plâtre à supporter pendant ce qu’il comptait comme des mois, une crise s’insensibilité à éprouver seul contre le comptoir de la station service, et des pleurs qu’il n’avait pu calmer qu’une fois le corps complètement vide de larmes. La fuite, de Wesley qui aurait été certainement déçu de le savoir aussi con, de Frankie qui aurait été rude malgré le chemin de leur relation, et de Devlin qui n’aurait pas fini de s’inquiéter pour un noeud qui n’en valait pas la peine. Il se sentait seul, lui pourtant si entouré. Il ne savait pas si tel était le but de l’adversaire, mais le sentiment était présent, plus que jamais. — Je sais que mon message sortait de nulle part, mais je savais pas trop où te trouver. Il ne savait pas où lui donner rendez-vous, mais ce bar avait pourtant sonné comme une évidence après mûre réflexion. Il y aurait du monde, certainement assez pour dissuader Zak d’être trop brusque en cas de mécontentement. Et il savait qu’il connaissait les lieux, s’y étant souvent retrouvé avec lui dans le passé. Il n’a toujours pas relevé les yeux vers lui, fuyant son regard par tous les moyens. Il aurait pu redessiner intégralement sa clavicule à force de lui parler à elle ; plutôt qu’à son visage. — Il faut qu'on parle.

code by solosands, imgs by doom days



YOU BELONG WITH ME
close your eyes, give me your hand, darling. do you feel my heart beating ? do you understand? do you feel the same ? am i only dreaming ? is this burning an eternal flame ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
голубиный (zak) Empty






Sentiment du travail bien fait, le portable qu’on laisse tomber sur son torse. Regarde perdu au plafond, regard post-réception d’un message de celui qu’on admire en secret au lycée. Même sensation, différente situation.

Zak l’est content parce que ce message de rampant montre bien le poids des couilles qu’il a posé sur son comptoir de merde.

Alors le sourire s’affaisse quand il imagine l’autre écrire au pigeon, missive envoyée d’une patte griffue à une autre, puis l’hausse les épaules. Tout seul dans sa chambre, à lui-même, pour lui-même. Plein de moyens de venger l’affront, si c’est pas déjà fait.

Va falloir être rapide, j’ai autre chose à foutre que la réponse crache à l’écran. C’est pas vrai, enfin si, on le demande ailleurs mais l’image d’un Octave la queue entre les jambes vaut bien le report de quelques rendez-vous pros. Puis les rendez-vous pros d’un Zakhar c’est des discussions autour d’un lit aux draps déjà souillés d’un foutre qu’a rapporté de la maille. Les putes sont habituées à attendre, là toute l’essence du job avec des capotes de bonne qualité.

L’a remis les mêmes pompes, peut-être que ça évoquera une réminiscence, et ça lui fait plaisir à Zak. De rappeler les bons souvenirs, de lui rappeler le bruit de l’os qui s’brise. Le diable qu’est dans les pires détails.

Paie pas de mine, le mec. Enfin depuis qui l’a revu, Zakhar fait que de s’dire que la vie sans lui lui réussit pas. Lui trouve les traits tirés, le teint blafard. Sûrement l’invention d’un homme qui veut se rassurer sur l’influence qu’il a eu sur une vie. Dans l’fond y’a pas besoin d’être beau pour se faire pourrir la vie, le Zak il s’en fout.

« Madame a son propre bancaire maintenant, c’beau », le ton s’fait déjà moqueur. Réducteur. Pauvre âme qu’ose même pas affronter le regard, petit gueulard qui ferme bien sa gueule à présent qu’il a le bras dans une cage qu’il peut à peine dissimuler. Zak lâche un rire là, devant lui, à peine arrivé. « Bah j’suis toujours là quand t’as besoin de moi beauté, ça change pas. Avant, maintenant, plus tard, fidèle au poste. » Ironie. Bien sûr que l’démon quitte jamais l’épaule de sa vicos.

Lui ouvre en lâchant un putain témoin de son amusement. Drôle de retournement quand même que cet homme qui passe d’un extrême à l’autre, sans cesse. De victime d’un passé qu’il veut derrière lui à l’homme courageux qu’il a essayé d’être, puis le voilà revenu sur ses petites pattes à cacher la blessure d’un mec qu’il a cru pouvoir intimider.

Faut qu’on parle, faut qu’on parle, faut qu’on parle. Des modalités, des conditions, des tarifs. Zakhar il a une liste longue comme le bras de choses à voir avec lui. Comme d’habitude il va lui faire signer le contrat symbolique au coin d’une serviette en papier, c’est ce qu’il s’est retrouvé à faire avec chaque asphalteur. Si par contre l’Octave est là pour refuser, alors l’aura plus rien à dire. Plus rien à dire, mais beaucoup de choses à faire.

Culs sur banquettes, une paume ouverte que Zak tend déjà. « Ton portable. J’ai un truc à vérifier avant que tu te mettes à chouiner. » Juste le détail qui lui importe, voir si l’cerveau s’est remis à tourner dans le bon sens.

Serveuse qui s’pointe petit carnet à la main même si pas besoin. « Moi j’vais vous prendre du café M’dame, et mon pote l’a pas soif. Merci », comme si l’autre s’était imaginé qu’il allait avoir l’occasion de contrôler les choses parce qu’il avait eu l’intelligence de choisir un lieu public. Tant de choses à faire devant le nez des gens sans qu’ils s’en rendent compte. Pour ça qu’y’a tant de serveuses qui sont interviewées par les journaux locaux en disant bah j’comprends pas, ils venaient tous les jours et ça avait l’air d’être un couple normal, j’aurais aimé voir des signes, je suis si triste.


L’est à deux doigts de sortir Instagram rien que pour le faire chier. Rien que pour lui donner l’impression de le gêner, de le couper de quelque chose s’il se commence à parler.

À la place il sort un Sharpie de sa manche. « Tu m'fais voir ton plâtre s't'plaît ? J'voudrais dessiner un truc dessus. » Le visage qu’il connaît bien, lui-même s’méfierait. « Octave, promis, pas de bêtise. Un truc discret. »

Zak il aime baiser les artistes mais c’est pas pour autant qu’il pompe le talent au passage. Piètre dessinateur, ce qu’il croque ressemble juste à une vague. Ça ferait pitié si c’était pas lui. « Bon alors, ce truc-là c’est un ravin, et l’espèce de bille au fond du trou là c’est toi. J’sais pas dessiner de bonhomme alors j’ai fait un truc abstrait, t’sais. »

Feutre qu’il lâche comme un micdrop déguisé. Timing, café qu’est servi et l’autre qu’est tout con avec son plâtre tout moche. « Bon alors, dis-moi. Vous avez déjà commencé à faire des checks de plâtre, des trucs un peu cool, un peu badass ? »

ah l'bâtard.


Revenir en haut Aller en bas
Barbie Tarrare
- skip, petit mais puissant -
Barbie Tarrare
- skip, petit mais puissant -
damné(e) le : o07/10/2019
hurlements : o4820
pronom(s) : oshe/her.
cartes : o(av/icons) fürelise (cs/gif/sign) tucker.
bougies soufflées : o34
голубиный (zak) Empty


Il a envie de lui foutre à travers la gueule, son café. Il devait bien le deviner, l’autre ; que l’enfant face à lui avait les orages qui inondaient son sang. Il y avait toujours cette lueur étrange dans les yeux de Barbie, lorsqu’il avait envie de ne plus prendre sur lui, et laisser son corps se soustraire à la raison. Il risquait gros, à trop s’emporter. Plus à même que jamais de se retrouver le nez contre un mur, le cul en l’air à demander pardon pour avoir enfreint les règles ; fixées depuis bien longtemps déjà, depuis l’adolescence. Il aurait aimé les désarticuler ces règles, pouvoir en changer quelques unes afin de ne plus avoir à baisser la tête face à lui. Il ne pensait pas avoir autant de mal à affronter son regard, après tout ce temps. Lui qui se pensait guéri, enfin soigné de cet amour qu’il avait développé malgré la toxicité de leur relation. Cet amour qu’il avait jeté aux ordures en décidant de ne pas imbriquer cet homme dans sa nouvelle vie d’homme libre. Il avait certainement compris, qu’il n’irait nulle part, incapable de vivre seul quand zak n’était pas dans les parages. À peine quelqu’un, lorsqu’il n’était pas à son bras. Seulement un accessoire, là pour servir, pour combler la solitude et prêter son corps sans rechigner. Il se sentait faire un bon en arrière, à venir réclamer un service en échange d’argent ; pour la survie des siens, comme il se le répétait. Mais ce regard baissé, celui qu’il pensait avoir banni depuis bien longtemps, lui donnait envie de gerber. Il se détestait d’être si faible face à lui, de ne pas avoir le même aplomb qu’avec les autres, de ne pas pouvoir résoudre les problèmes de la même manière, en agissant de ses poings sur la chair.
Il est à moitié conscient, toujours plongé dans sa propre haine. les yeux dévient parfois sur ce que l’autre fait, le carnet ouvert et l’air si absorbé par ses notes. Il l’écoute à peine, se contente de caresser ses traits, doucement, marquant la ligne de sa mâchoire de son regard. De ses lèvres. Ses putain de lèvres qu’il a trop embrassées, entre lesquelles il a envie de mettre son arme pour le faire taire une bonne fois pour toute. Il se déteste de le trouver toujours aussi beau, lui qui aimerait être autant attiré par lui que par une série de MST. Il y a seulement le montant annoncé qui fait écho à son oreille, qui le fait sortir de son songe alors qu’il cligne plusieurs fois des yeux, paupières qui papillonnent. Absent. Il ne s’attendait pas à une pareille somme ; ébaubi de constater qu’il s’était trompé. Il pose ses deux mains sur la table, analyse sa propre main comme pour en deviner les actes à venir. Sa main toujours active se rétracte, phalanges blanchies sous la pression de son rythme cardiaque. Il l’imagine frapper, atteindre si parfaitement sa cible pour la mettre à terre. Lui montrer ce que ça faisait de se retrouver à genoux, comme un moins que rien.

Sourcils froncés, l’analyse minutieuse de ses propres doigts qu’il termine, pour ne lâcher qu’un énigmatique. - Mh. Énervé de voir sa main trembler. En rogne de voir que son corps réagit toujours de la même manière à sa présence. La peur. Le cauchemar. Son instinct aussi vibrant que ses membres. Il ne pouvait pas aligner 500 balles par semaine. Cela impliquait une présence plus régulière aux missions des Cyclops, de prendre part à plus de délires qu’il réfutait souvent. Il était bien dans son petit laboratoire, à se servir de pansements plutôt que d'armes. il n’était pas certain de pouvoir tenir un rythme pareil, surtout si c’était pour remplir le fond de poche de Zak. - J’ai dit que je paierai, j’ai jamais dit que j’acceptais de te revoir pour autant. Je te ferai des virements. Ça me fout déjà le cafard de devoir supporter ta vue, aujourd'hui. Il garde son plâtre calé dans l’écharpe autour de son cou, essaie de ne pas trop le regarder, sentant la colère et le frustration monter crescendo. L’envie de lui faire bouffer son carnet se fait de plus en plus pressante, de l’empêcher de continuer de parler comme si tout était normal. Comme s’il était logique que Barbie se plie à ses désirs, au vue d’une ardoise dont l’enfant refusait de reconnaître la légitimité. Il n’y avait pas d’ardoise à effacer. Il n’y avait rien à rattraper ; de son côté à lui. Il ferme les yeux un instant Barbie, pour contrôler sa colère. Les stages intensifs de gestion de la colère ne lui réussissait pas, et à part taper sur quelques gueules, il n’y trouvait aucun point positif. - J’peux pas payer autant, c’est plus que c’que je gagne à la station service. J’ai un loyer à payer, moi, j’peux pas m’le permettre. J’suis prêt à tout faire pour qu’on trouve un arrangement, mais va falloir que t’y mettes du tiens. Il le regarde toujours pas, de peur de craquer, de ne pas retenir ses coups.
Il cale sa lèvre inférieure entre ses dents, la mordillant légèrement, l’air ailleurs. Ça devient de plus en plus difficile de se retenir, de calmer le flot infini de fureur qui l’ébranle entièrement. Il continue de prendre sur lui, pensant à la sécurité de Frankie et Devlin, avant tout le reste. - C’est pas parce que j’ai peur de toi que j’vais te laisser me traiter comme ta chienne. Il s’installe un peu mieux au fond de la banquette, allonge sa jambe droite l’air de rien, pour atteindre la banquette opposée. Il place son pied sur l’entre-jambe de son adversaire, et redresse enfin son regard sur lui, faisant une minime pression sur ses bijoux de famille. - Alors fais-moi une offre plus raisonnable. Pour le moment, ta proposition, tu peux t'la foutre où j'pense. Il mime un sourire, l'air de dire : attends, j'reste poli. - Avec tout le respect que j'te dois. Le pire c'est qu'il a peur le con, sent son corps entier prêt à rompre sous la pression qu'il s'impose lui-même. Mais il a changé, Octave, devenu Barbie. Il aime pas se revoir aussi soumis, et fragile. Il fera tout pour protéger ceux qu'il aime, mais essaiera de garder sa dignité sauve. Il fait un peu plus pression de son pied contre son entre-jambe, l'air pressant.

(ouais, j'ai encore crash ma réponse. mais .... vous savez, la vie est pas facile hein. connecter deux neurones, c'est déjà assez compliqué comme ça ! snif. )

code by solosands, imgs by doom days



YOU BELONG WITH ME
close your eyes, give me your hand, darling. do you feel my heart beating ? do you understand? do you feel the same ? am i only dreaming ? is this burning an eternal flame ?


Dernière édition par Barbie de Ruiz le Ven 17 Avr - 21:55, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
голубиный (zak) Empty






On fait le mâle alpha en voyant un gros bêta claquer des genoux tellement l’a peur.

C’pas forcément de lui foutre l’effroi sur le moment qu’excite Zakhar. Peut-être que là en plus l’homme est apaisé d’être dans un endroit publique. Seulement rouge sait que l’esprit a peur quand la silhouette n’est pas là, pas visible, donc susceptible d’être ailleurs en train de taper du poing sur la gueule d’un copain.

La peur c’est trop souvent ce qu’on ne voit pas, finalement. Ce qui est laissé à l’imagination bien plus perverse qu’un con comme ce mac.

Mac renommé Zak, satisfait que l’bonhomme est. Conquête motive l’appui sur le bouton rond et le selfie qu’on claque en plein café, pose de beauf, les deux doigts d’la paix qu’on dresse près de la belle gueule pour motiver l’émoi. Parce que même si Barbie supprime la photo, pervers sait bien qu’il le fera pas sans regarder. Qu’il s’y attardera, que ses deux doigts à lui agrandiront la paluche du boug et dévieront sur le visage.

Alors y’a pas de certitude, juste une grande possibilité. Zakhar croit encore au pouvoir qu’il exerce. Pour l’instant on aligne les preuves de la suprématie devant ses pieds. Un bras, un nom, des yeux baissés. C’est que du bon.

« Bah, t’sais bien que j’ai toujours un moment pour mon bord de jeunesse », qu’il dit s’en s’attendre à ce que la pute auto-proclamée verse perse de diabète dans l’café noir du plus blanc des rouges.

Peut pas l’empêcher, le retenir, le début de rire qui perce les lèvres et vient cracher la moquerie à la gueule d’Octave. L’y croit pas. « Tu vois, chasser le naturel il revient au galop, ou c’est quoi, l’expression, c’est ça non ? P’tain, merci beaucoup. » Va même pas l’boire le café, le café il a arrêté. Commander juste pour le faire raquer et finalement s’amuser lui-même de la connerie du clown.

Sûrement ça qu’il a bien mieux à faire. Laisser le corps parler pour l’esprit. Le corps tendre vers l’aimant d’en face.

« Putain, j’suis content ! Comme quoi ça sert parfois de punir les gosses, eh une petite fessée n’a jamais tué personne, la preuve. Ça rend intelligent, apparemment » Pimp Zak sort petit carnet de sa banane et tire l’élastique pour l’ouvrir. Registre à l’ancienne parce qu’au moins l’est sûr de pas pouvoir s’faire baiser.

Doigt qui suit la progression de ses putes dans la société, lèvres qui mimiques des calculs que le cerveau exécute machinalement avec le temps.

« En tout cas ça dépend sur quelle tête tu décides de te calquer. » Profession finalement assez lucrative que mac, pourtant on n’en parle pas à l’école. Aucun parent pour venir présenter le tableau de répartition des quartiers devant la classe de son gosse. Entre le terrain, internet, les séances de domination. Rente qui rentre et fait plaisir aux poches d’un tanguy qui débourse presque que dalle pour le gîte et l’couvert. Rétribution aux soldats de première ligne, à la fin du mois il reste de loin le plus riche.

« Ça bouge, ça fluctue. En fonction de ce qu’ils font, qu’ils croisent. Ça dépend de si le monde va bien ou si c’est la merde. Par semaine on me rapporte rarement moins de cinq-cent, puis ça peut monter haut, ah putain des fois c’est surprenant. » Arrondir, estimer, faire genre qu’on suit ce que les chiffres écrits dictent et finalement s’inventer une vérité bonne à dire.

« Mais j’vois pas pourquoi tu devrais payer pour une seule tête alors que tu changes les termes du contrat. C'pas pas une invitation à négocier, ce plâtre. C'est une offre à laquelle on répond par oui ou par non. » Business man qui réajusterait le noeud de sa cravate s’il acceptait d’être chopé au coup par autre chose qu’un col roulé couture. Lui par contre, adore prendre au col les cons qui pensent pouvoir le mener par le bout. « Si  t’es chaud pour mettre 500 semaine, j’suis partant. Ça nous fera un dîner hebdomadaire, c’est cool. Par contre si tu veux pas, j’traduis le refus par un non, et là tu sais ce qui se passe. »

Plaisir de mettre des coups de pression, plaisir de remplir ses poches par l’imbécilité d’un ancien amoureux transit. Boug qu’il respecte bien moins que les garçons qu’il donne en pâture au bitume de la ville, qu’il allonge sous la trajectoire des roues d’hommes en manque.

Puis encore une fois Zakhar étouffe un rire en pensant à ce que l’idiot du village ignore encore.

Que quelque part le travail du fléau a déjà commencé, et qu’il a même pas eu à briser un deuxième corps pour faire partir une première âme.

Hâte de l’Annonciation.


Revenir en haut Aller en bas
Barbie Tarrare
- skip, petit mais puissant -
Barbie Tarrare
- skip, petit mais puissant -
damné(e) le : o07/10/2019
hurlements : o4820
pronom(s) : oshe/her.
cartes : o(av/icons) fürelise (cs/gif/sign) tucker.
bougies soufflées : o34
голубиный (zak) Empty


Il a envie de lui foutre à travers la gueule, son café. Il devait bien le deviner, l’autre ; que l’enfant face à lui avait les orages qui inondaient son sang. Il y avait toujours cette lueur étrange dans les yeux de Barbie, lorsqu’il avait envie de ne plus prendre sur lui, et laisser son corps se soustraire à la raison. Il risquait gros, à trop s’emporter. Plus à même que jamais de se retrouver le nez contre un mur, le cul en l’air à demander pardon pour avoir enfreint les règles ; fixées depuis bien longtemps déjà, depuis l’adolescence. Il aurait aimé les désarticuler ces règles, pouvoir en changer quelques unes afin de ne plus avoir à baisser la tête face à lui. Il ne pensait pas avoir autant de mal à affronter son regard, après tout ce temps. Lui qui se pensait guéri, enfin soigné de cet amour qu’il avait développé malgré la toxicité de leur relation. Cet amour qu’il avait jeté aux ordures en décidant de ne pas imbriquer cet homme dans sa nouvelle vie d’homme libre. Il avait certainement compris, qu’il n’irait nulle part, incapable de vivre seul quand zak n’était pas dans les parages. À peine quelqu’un, lorsqu’il n’était pas à son bras. Seulement un accessoire, là pour servir, pour combler la solitude et prêter son corps sans rechigner. Il se sentait faire un bon en arrière, à venir réclamer un service en échange d’argent ; pour la survie des siens, comme il se le répétait. Mais ce regard baissé, celui qu’il pensait avoir banni depuis bien longtemps, lui donnait envie de gerber. Il se détestait d’être si faible face à lui, de ne pas avoir le même aplomb qu’avec les autres, de ne pas pouvoir résoudre les problèmes de la même manière, en agissant de ses poings sur la chair.
Il est à moitié conscient, toujours plongé dans sa propre haine. les yeux dévient parfois sur ce que l’autre fait, le carnet ouvert et l’air si absorbé par ses notes. Il l’écoute à peine, se contente de caresser ses traits, doucement, marquant la ligne de sa mâchoire de son regard. De ses lèvres. Ses putain de lèvres qu’il a trop embrassées, entre lesquelles il a envie de mettre son arme pour le faire taire une bonne fois pour toute. Il se déteste de le trouver toujours aussi beau, lui qui aimerait être autant attiré par lui que par une série de MST. Il y a seulement le montant annoncé qui fait écho à son oreille, qui le fait sortir de son songe alors qu’il cligne plusieurs fois des yeux, paupières qui papillonnent. Absent. Il ne s’attendait pas à une pareille somme ; ébaubi de constater qu’il s’était trompé. Il pose ses deux mains sur la table, analyse sa propre main comme pour en deviner les actes à venir. Sa main toujours active se rétracte, phalanges blanchies sous la pression de son rythme cardiaque. Il l’imagine frapper, atteindre si parfaitement sa cible pour la mettre à terre. Lui montrer ce que ça faisait de se retrouver à genoux, comme un moins que rien.

Sourcils froncés, l’analyse minutieuse de ses propres doigts qu’il termine, pour ne lâcher qu’un énigmatique. - Mh. Énervé de voir sa main trembler. En rogne de voir que son corps réagit toujours de la même manière à sa présence. La peur. Le cauchemar. Son instinct aussi vibrant que ses membres. Il ne pouvait pas aligner 500 balles par semaine. Cela impliquait une présence plus régulière aux missions des Cyclops, de prendre part à plus de délires qu’il réfutait souvent. Il était bien dans son petit laboratoire, à se servir de pansements plutôt que d'armes. il n’était pas certain de pouvoir tenir un rythme pareil, surtout si c’était pour remplir le fond de poche de Zak. - J’ai dit que je paierai, j’ai jamais dit que j’acceptais de te revoir pour autant. Je te ferai des virements. Ça me fout déjà le cafard de devoir supporter ta vue, aujourd'hui. Il garde son plâtre calé dans l’écharpe autour de son cou, essaie de ne pas trop le regarder, sentant la colère et le frustration monter crescendo. L’envie de lui faire bouffer son carnet se fait de plus en plus pressante, de l’empêcher de continuer de parler comme si tout était normal. Comme s’il était logique que Barbie se plie à ses désirs, au vue d’une ardoise dont l’enfant refusait de reconnaître la légitimité. Il n’y avait pas d’ardoise à effacer. Il n’y avait rien à rattraper ; de son côté à lui. Il ferme les yeux un instant Barbie, pour contrôler sa colère. Les stages intensifs de gestion de la colère ne lui réussissait pas, et à part taper sur quelques gueules, il n’y trouvait aucun point positif. - J’peux pas payer autant, c’est plus que c’que je gagne à la station service. J’ai un loyer à payer, moi, j’peux pas m’le permettre. J’suis prêt à tout faire pour qu’on trouve un arrangement, mais va falloir que t’y mettes du tiens. Il le regarde toujours pas, de peur de craquer, de ne pas retenir ses coups.
Il cale sa lèvre inférieure entre ses dents, la mordillant légèrement, l’air ailleurs. Ça devient de plus en plus difficile de se retenir, de calmer le flot infini de fureur qui l’ébranle entièrement. Il continue de prendre sur lui, pensant à la sécurité de Frankie et Devlin, avant tout le reste. - C’est pas parce que j’ai peur de toi que j’vais te laisser me traiter comme ta chienne. Il s’installe un peu mieux au fond de la banquette, allonge sa jambe droite l’air de rien, pour atteindre la banquette opposée. Il place son pied sur l’entre-jambe de son adversaire, et redresse enfin son regard sur lui, faisant une minime pression sur ses bijoux de famille. - Alors fais-moi une offre plus raisonnable. Pour le moment, ta proposition, tu peux t'la foutre où j'pense. Il mime un sourire, l'air de dire : attends, j'reste poli. - Avec tout le respect que j'te dois. Le pire c'est qu'il a peur le con, sent son corps entier prêt à rompre sous la pression qu'il s'impose lui-même. Mais il a changé, Octave, devenu Barbie. Il aime pas se revoir aussi soumis, et fragile. Il fera tout pour protéger ceux qu'il aime, mais essaiera de garder sa dignité sauve. Il fait un peu plus pression de son pied contre son entre-jambe, l'air pressant.

code by solosands, imgs by doom days



YOU BELONG WITH ME
close your eyes, give me your hand, darling. do you feel my heart beating ? do you understand? do you feel the same ? am i only dreaming ? is this burning an eternal flame ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
голубиный (zak) Empty






C’est une histoire d’un David et d’un Goliath. D’une grenouille qui veut s’faire bœuf et qui est trop conne pour se rendre compte que l’implosion n’est pas loin. Si d’ici là elle ne se fait pas explosé par le bœuf aux cornes rouges de sang que Zakhar est.

Encore si étrange de voir un tel changement en une personne. Peut-être plus surprenant encore que s’il l’avait vu avec trente kilos en plus ou en moins, parce qu’un Octave avec la langue bien pendue c’est plus inattendu qu’un boug troué des mains qui marche sur l’eau.

« Commence par fermer un peu ta gueule. » L’ton se fait dur et sec, on lui crache à la gueule que ce qu’il a à dire, on s’en fout. Que la parole d’une fleur de mac’dame n’a de sens que si elle rapporte de l’argent, or tout ce que Zak entend c’est que l’argent veut pas rentrer dans la caisse. « Un pas en avant, deux en arrière, ta négociation elle a tout d’une mauvaise sodomie. Tu proposes un truc et quand j’t’expose les conditions du réel tu te rétractes. » Rejeton à qui on fait la morale quand lui-même n’en a aucune. « T’es pire qu’un gosse Octave. »

Zak il s’frotte la barbe en souriant tout à coup, petites tapes sur ses joues. « En plus t’exagères j’me suis fais beau pour toi, m’dis pas que t’aimes pas ce que tu regardes. Tu peux tout dire mais ça, j’y croirai pas une seconde babe », avec l’clin d’œil qui ponctue l’arrogance de la vérité.

C’est amusant de voir le gamin que Zak voit patauger dans la merde. Tape sa meilleure brasse d’un sable mouvant dont il aura du mal à se sortir parce que l’russe est décidé à l’en faire baver. Peut-être qu’il va finir par se lasser d’un jeu qu’il a initié mais là tout de suite, dans ce café qu’est le leur, il prend un pied pas possible.

« C’que tu comprends pas c’est que j’ai rien à y mettre, moi. Je m’en branle. Au pire des cas j’ai des gens à fracasser et t’sais ô combien j’aime me servir de mes poings. » Mains qui tapent sur ces cuisses en même temps qu’il évoque des faits.

Triste réalité d’un duel déséquilibré parce que la vie de Zak rime à rien. Qu’il est attaché à rien à part Barbie. Parce que brûlez ses fringues de luxe, tuer ses putes de luxe, torturez sa conne de mère. Le roi sera toujours sur son trône avec un sourcillent à peine perceptible.

Semble que l’homme ne vit que pour tuer les autres. À l’usure, aux poings, à la dépendance.

Seul balle en argent qui semble pouvoir l’buter, c’est Octave au bout d’une corde, peut-être.

Parce qu’alors l’aurait plus le pouvoir sur l’obsession de plusieurs années. Car alors on lui enlèverait la distraction principale.

Il s’apprête à décocher un rire moqueur quand l’autre réfute être une chienne. Rien qu’une sottise de plus dans le bullshit que lui dégueule continuellement l’amant d’alors. Ça prête à rire, ça prête à chialer de rire. Tout ça jusqu’à ce que sur ses couilles Zakhar sente un geste qu’a rien d’érotique.

Octave le tient par les couilles. Veut le tenir par les couilles.

Zak il peut pas retenir un sursaut, c’est qu’un pauvre homme qui tient à ses bijoux de famille. Pourtant la surprise passé, il applique ses grandes paluches sur la jambe du boug et commence à la masser.

Le voilà qui masse Octave en plein café, pendant que l’autre veut l’castrer le pimp des nuits anonymes. « J’comprends, c’est pas drôle de se rendre compte qu’en tant d’années on a gagné en gueule et en courage mais pas tant en dignité. Se retrouver si soumis que ça après l’temps c’est pas facile j’imagine », dit-il avec les mains qui se rapprochent du pied, de la cheville. Malléole tout ça, l’a lu un bouquin d’anatomie un jour. « Mais j’pense que c’est très con ce que tu fais en ce moment. Pas très respectueux, aussi. Surtout très dangereux, parce que je suis capable de te faire repartir boiteux. J’m’en bats les couilles du public. » Pression qu’il vient appliquer en même temps que l’autre, juste un tendon qu’il a à orienter du mauvais sens pour l’endommager.

Puis finalement lui qu’adosse à la banquette, les bras dessus comme le p’tit Jésus prêt à se faire accroché au mur. « En parlant de respect, j’en connais un autre qu’est pas très à cheval sur les mondanités. Vu comment tu fais l’coq pour protéger ta basse-cour, t’es pas au courant qu’elle s’est tirée, la poule hargneuse. »

L'imite mal le bras saccadé d’un robot. « L’écharpé, l’copain de plâtre. Il t’a pas dit au revoir j’ai l’impression. » L’voilà qui lâche la bombe. « Ben moi au moins, en partant il m’a dit bye bye. »

L’voilà qui boit un peu du jus de chaussette qu’on lui a servi. Laisse l’autre avaler la nouvelle pendant que lui sent le liquide couler tranquillement, sans encombre autre que l’goût de merde qu’il laisse en bouche.

Remettre soumis à genoux.


Revenir en haut Aller en bas
Barbie Tarrare
- skip, petit mais puissant -
Barbie Tarrare
- skip, petit mais puissant -
damné(e) le : o07/10/2019
hurlements : o4820
pronom(s) : oshe/her.
cartes : o(av/icons) fürelise (cs/gif/sign) tucker.
bougies soufflées : o34
голубиный (zak) Empty



we don't negotiate
with the past

Il arque à peine un sourcil en entendant son ton cassé. Le corps qui se met en alerte durant quelques secondes. Aucun geste brusque, tout juste de quoi respirer ou alimenter son cerveau en oxygène. À l’étroit dans cette banquette qu’il aimerait fuir, disparaître sous terre et ne plus jamais reparaître devant lui. Il déteste la manière qu’a l’autre de poser ses yeux sur lui, parce qu’il ne parvient jamais à y lire un quelconque indice capable de l’aiguiller. Mystère derrière les pupilles tranchantes de cet homme qui avait trop longtemps berné l’enfant. Ses beaux yeux qu’il ne cesse de fuir, pour mieux retenir la nostalgie qui lui remonte le long de l’oesophage. L’envie de cracher la bile sur sa tronche de vainqueur. Et s’il fermait les yeux un instant, il verrait certainement à quel point l’image reste gravée derrière ses paupières. Parce qu’il l’a bien trop regardé dans le temps ; l’enfant passant des heures à le fixer pour mieux le dessiner, une fois seul. Croquis que personne ne voyait, destinés à être brûlé dans une corbeille presque dix ans plus tard. Un gros tri, nettoyage dans l’effroyable bordel qu’était sa vie. Lui traité de gosse alors que l’affolant qui lui faisait face ne valait pas mieux. Ce n’était pas un caprice que faisait Barbie, mais il était lucide. Une telle somme d’argent à débourser dans les poches adverses ne ferait que lui apporter des ennuis de plus. Et les temps étaient déjà assez compliqués pour que l’autre ne vienne pas envenimer les choses. Sa présence était déjà un supplice, plus encore depuis qu’il le savait installé pour un moment dans son quotidien. L’envie de lui expectorer au visage, lui baver quelques insultes. Parce qu’il avait raison, Zak ; même avec toute la haine qu’il avait à son encontre, il ne pouvait s’empêcher de le trouver toujours aussi beau. Si ce n’est plus encore, maintenant qu’il avait pris de l’âge.
C’est plus par rage que pour une réelle confrontation, que son pied échoue contre ses glaouis. À deux doigts d’y donner un coup grisant, de quoi lui faire remonter le membre jusqu’au fond de la gorge. Là où Barbie l’avait trop souvent eu. Un mouvement de recul en sentant ses doigts l’agripper. Les phalanges qui explorent la peau, glisse contre sa cheville. Le mouvement de recul se fait encore plus brusque, jusqu’à retirer pour de bon le pied des testicules de sa victime. Conscient que Zak avait totalement raison ; l’idée de repartir avec une jambe en moins ne l’enchantait pas. Pas plus que les mots qu’il lui déversait sans discontinuité. Toujours savoir où frapper, c’était certainement son crédo.

les lèvres qui se tordent en une moue dubitative, pas certain de comprendre ce qu’il essaie de lui expliquer de manière détournée. L’imitation nébuleuse. Les lèvres qui s’entrouvrent alors qu’il repose son pied par terre, légèrement tremblant. Il aurait pu ne pas y croire, prendre cette bombe comme une manière de lui faire peur. Mais il y a un hic dans l’équation, un inconnu que Barbie n’avait pas encore élucidé. Un rendez-vous manqué. La promesse de se retrouver, d’un jeu instauré mais qui n’avait plus aucun but. Il l’avait attendu, Barbie. Durant plus d’une heure, il était resté à l’endroit indiqué, sans bouger d’un pouce, envoyant quelques messages, essayant de joindre Frankie sans succès. Il avait renoncé, pensant à un oubli : il s’est certainement endormi. Ce qu’il s’était dit, naïvement. Mais maintenant que Zak soulevait ce point important, Barbie n’avait plus aucune certitude. - Tu mens. Il avale difficilement sa salive, la paille qu’il tenait entre ses mains se tort, ne ressemble plus à rien sous la pression de ses doigts. L’enfant attrape son cellulaire, se remettant debout en se raclant la gorge pour essayer de ne pas montrer l’inquiétude dans sa voix. - J’ai un coup de fil à passer. Il laisse sa veste, et prend la direction de la sortie en un éclair. Impossible à stopper dans son élan. Prêt à culbuter le premier qui se mettrait en travers de sa route.
Il joue de ses bras dans le vide pour arriver jusqu’à l’extérieur. Ce n’est pas seulement pour passer son appel, pouvant parfaitement le faire assis sur sa banquette. Mais il a besoin d’air, ressent le manque envahir ses poumons. Puis, hors de question d’appeler un membre du gang en présence de l’autre, trop risqué. Il prend une grande inspiration, et compose automatiquement le numéro de Frankie sans approcher le téléphone de son oreille. La tonalité qui fait chier. Il regarde l’écran, l’amertume qui sonne dans le vide. Bouton rouge. Il compose un autre numéro, un collègue ; Teach. Ça sonne quelques secondes avant que la voix de son ami ne réponde en un chantant whatssss up ?. Il a une petite voix, mais articule quand même avec aplomb. - Tu peux m’passer Piggy s’il te plaît ? C’est urgent. Il y a un blanc, les mots qui se sont certainement perdus contre les lèvres du chimiste. Il attend un moment Barbie, avant que la réponse ne tombe. ils t’ont rien dit … ? et Barbie comprend.

Les doigts tremblants raccrochent. Avant que le téléphone tombe à terre, la poigne trop faible pour le retenir. Il ne sait même pas par quel miracle il tient toujours debout. Il essaie de se dire que ce n’est rien de définitif, qu’il reviendra sans aucun doute. Mais il a peur que ce ne soit plus grave. S’il n’était pas seulement parti ? S’il l’avait blessé, ou pire encore ? Il jette un oeil à l’entrée du café, voyant Zakhar en sortir. La peur n’a plus sa place, pas ainsi. Il s’approche, et d’une force qu’il ne se connaissait pas, assène un coup direct en plein visage. Il a misé sur l’effet de surprise, l’autre ne s’attendant pas à le voir capable de lui lever la main dessus. Mais la colère l’emportait souvent sur les autres sentiments, ce qui causaient bien souvent ces crises que Zak était l’un des seuls à savoir lui imposer. Il secoue son poing dans l’air, dégourdir ses doigts et crache presque sa haine. - Qu’est-ce que tu lui as fait, putain !? Il respire trop vite, les dents serrées, prêt à exploser. - Il serait pas parti sans me dire au revoir. Il va revenir … !



YOU BELONG WITH ME
close your eyes, give me your hand, darling. do you feel my heart beating ? do you understand? do you feel the same ? am i only dreaming ? is this burning an eternal flame ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
голубиный (zak) Empty






Cocorico fait la moue et Zakhar s’enfonce l’cul dans la banquette mal rembourrée, parce qu’il se prépare. À voir l’coq mâle devenir pauvre poule décapitée qui tape un sprint en rond sur sa banquette à lui. Du bout des lèvres Zak lâche une parole comme un souffle, une anecdote comme un rien qui déjà ébranle l’château de cartes empilées par l’Octave.

Zakhar comme grand méchant loup qui démonte la case du petit cochon après avoir envoyé grand-mère loin d’ici.

Schéma de relation qui s’répète encore et encore, peu importe l’année, peu importe la personne. Invariabilité dans la batârdise. Sirène si reine des couilles des hommes. On y pense et on y rêve, à ce harem qu’on se créé. Sûrement qu’on a déjà pensé à l’tuer ce chien, après les coups, après les insultes, puis en une étreinte virile le mal se disperse et sur l’amertume Zak pose un voile opaque.

Octave veut le tuer.

L’en est certain. Belle gueule qu’est pas la seule chose pour laquelle Barbie veut le garder en vie, c’est la seule raison pour laquelle l’a pas encore tué. Parce que minois catalyseur de souvenirs heureux même si douloureux. Car dans la douleur se forge le cœur, on sait pas pourquoi, on sait pas comment. C’con comme chou un cœur, ça réfléchit pas. Ça pompe juste. Un peu comme l’Octave d’antan.

Maintenant fait que brasser de l’air qui gonflent les poumons du grand méchant rouge.

« C’est vrai que j’mens beaucoup. » Buste qui s’penche sur la table, peu pas donner regard plus grand, Zak qu’a déjà pied dans l’bassin lacrymal de ce bouffon. « Mais tu sais que là c’est que d’la vérité que j’te sors. » Et l’clin d’œil qui clôt les quelques mots à la trajectoire de balles tirées en rafale.

Bourrasque brutale que l’Octave qui se précipite hors du café. Zakhar le souffle d’air chaud s’est frotté à la froideur d’un ingrat au torse bombé par la bêtise, résultat tornade fout son p’tit monde en l’air sans que l’rouge ait encore rien initié. Coup du sort, ironie salope que ce karma qui envoie l’homme de ses flans au loin pendant que sur ses côtes crocodile rôde la gueule entr’ouverte.

Son café à lui il l’chope et le renverse tranquille sur la veste laissée froissée sur le cuir usé de la banquette.

Adossé contre la sienne Zak lâche l’bon gros soupire du devoir accompli, content à tel point que derrière lui mamie s’retourne, surprise.

Chope veste de pèquenaud et d’une démarche qui mimique celles des siffleurs heureux de vivre, il sort du bar sous l’regard rapiat d’une serveuse. « C’est sur la note du pas content, là. »

Insulte qu’on commence la porte à peine ouverte, « Bon alors, ça fait quoi d’se prendre une boîte vo.. » et l’poing dans gueule de démon.

Zakhar royal qui chancelle et s’prend les pieds dans l’tapis de ses tabis, tombe sur le cul. Au propre, au figuré. Sur le cul devant l’audace de cet môme devenu grand garçon.

Puis c’est qu’il y a mis du sien l’con, la mâchoire tire, la lèvre perle au coin d’une goutte de carmin qu’on lèche comme trésor de guerre qu’on fait sien. Première fois qu’Octave lève la main sur lui, première fois que la main s’abat sur le coin d’sa frimousse.

Sang qui teinte le rose de ses lèvres et fuse dans les poings et l’penseur. Zakhar veut le fracasser. Il va le fracasser. On fait pas l’roi comme ça, surtout pas l’roi des putes, surtout pas quand on est une de ses putes, légitime ou non.

Se la joue désorienté l’temps de longer la façade du café pour arriver sur l’parking. Regard porté sur l’sol mais les bruits de pas confirment le chien qui suit à la trace, ça et ses vociférations. Zak qui finit par s’accouder au capot d’une voiture.

Puis encore une fois tout va très vite. Parce qu’un poing l’fout pas mal comme ça, parce qu’il suffisait juste de l’amener là où la violence serait moins flagrante. Moins en plein dans la gueule des badauds.

Veste trempée de caféine qu’on lui jette à la gueule l’temps de l’aveugler, silhouette légère qu’on attrape à bras le corps et qu’on écrase de tout son long sur l’coin du capot d’une gova inconnue. Dos qui s'mange le métal dans un bruit douloureux. Zakhar l’y jette dans la violence d’un cri de rage, l’ego éprouvé à chaque rencontre avec cette petite merde censée passée.

Puis rétroviseur qu’on éclate avec l’crâne aux bouclettes.

Des pas en arrière pour reprendre son souffle et lâcher un autre râle de colère. Zak ploie les genoux l’espace d’un instant, paluches gardiennes de tempes qui se tendent sous la pression d’un sang plein de rancune.

Une minute et Zakhar le sage revient vers Octave. L’est calmé. Putain d’gémeaux ce gens-là.

« J’ui ai rien fait. J’comptais le fracasser, je l’ai rejoint dans un bar mais l’était déjà fait, c’était pitoyable. Assez imbibé pour raconter sa vie à un bel inconnu un peu sympa. Ça c’est moi, t’as capté. »

Il s’approche d’Octave. De cet ancien lui qu’il a connu. Mais reste debout parce que l’est pas question de s’mettre à la hauteur d’une pareille merde.

« Il m’a parlé de toi, de ce mec tellement gentil. Puis il m’a parlé d’un autre boug, lui il a pas dit son prénom, parce qu’il me parlait plutôt de comment lui faisait sa fête. T’comprends, de comment il le baisait fort et bien. Fin bref, on a passé quelques heures ensemble autour d’la boisson, et asy t’sais comment ça finit ces trucs-là… »

L’baratin qu’on invente, le vrai qui s’mêle aux mots tortures. « J’me suis juste vidé hein, c’pas comme si j’allais passer la nuit avec, rien qu’un vide-couilles et encore. Mais en tout cas il m’a gratifié d’un baiser d’adieu, c’était marrant. Puis j’imagine qu’il est déjà loin, là. Comme toi t’es loin dans son passé. »

Sort paquet d’vogue et en cale une entre ses lèvres rieuses. « Vas-y, regarde dans mes yeux et dis-moi que j’raconte des bobards. Dis-le si t’en es seulement capable, Barbie », qu’il marmonne la clope au bec.

Fout l’feu à son clou d’cercueil comme il nourrit le brasier sur lequel crame Octave.

Octave, Barbie, pute originelle.

Tous le même.


Revenir en haut Aller en bas
Barbie Tarrare
- skip, petit mais puissant -
Barbie Tarrare
- skip, petit mais puissant -
damné(e) le : o07/10/2019
hurlements : o4820
pronom(s) : oshe/her.
cartes : o(av/icons) fürelise (cs/gif/sign) tucker.
bougies soufflées : o34
голубиный (zak) Empty

Enfant qui a le corps à l’agonie. La violence de l’impact a été un frein à ses élans de rage. La veste  a rapidement obstrué son sens principal. Le gosse, le temps que la tempête ne se déchaîne, à deux doigts de trébucher de lui-même ; de surprise. Désorienté, il n’a vu venir la bourrasque, pourtant tonitruante. Retrouvé au sol comme par magie, la vision troublée par le choc reçu à la tête. Il reste à terre un moment, genou replié afin d’essayer de soulever son corps devenu bien trop difficile à manipuler. Il n’a qu’une envie : rester allongé au sol, et attendre que le nemesis soit parti avant de se redresser pour analyser les dégâts. Immunisé à la douleur, il ne sait pas s’il doit s’inquiéter, si les dommages sont plus importants qu’il ne le pense. Il lui faut bien se concentrer pour comprendre les quelques mots que l’autre lui balance comme autant de lames. Il ne parvient plus à balayer le faux pour ne s’imprégner que du vrai. Il avait raison, Zak ; roi lorsqu’il fallait trafiquer la réalité. Il n’arrondissait pas les angles, préférant largement acérer les parties les plus tranchantes d’une conviction. Barbie avait beau le savoir, il y avait toujours sa naïveté presque enfantine qui l’empêchait de s’en protéger. Il parvient finalement à s’asseoir, le dos contre la voiture. Tête relevée afin de le regarder. Il déteste se sentir si petit, avalé par son essence. Ses doigts colorés par le vermeil lui indiquent qu’il saigne, l’hémoglobine colore une partie de sa tempe.
L’autre s’en grille une, comme si c’était le moment. Il ne le prend pas au sérieux, alors à quoi bon s’encombrer d’une quelconque conduite ? Ça l’enrage, Barbie. Se savoir impuissant, et être conscient du regard que l’autre lui porte. Il lui avait fallut des années pour comprendre que ce qu’ils avaient vécu à l’adolescence n’était que de la poudre aux yeux, et que Zakhar n’avait jamais été réellement amoureux de lui. C’était pourtant une évidence, et sa naïveté n’avait pas été ébranlée par cette certitude qu’il continuerait à le mener en bateau le restant de leur vie. S’il n’arrivait pas à s’en débarrasser d’ici là. Et quelque chose lui disait que le maquereau n’allait pas quitter ses horizons avant un long moment. Il devrait supporter ses sympathies feintes avec parcimonie. Ce n’était pas un sprint, mais un marathon éprouvant qui s’organisait malgré lui ; plus besoin de son consentement lorsqu’il s’agissait de Zak.

Il se met debout, le dos épousant les formes de la carrosserie de l’engin. Il ne savait même pas à qui appartenait cette voiture, le propriétaire serait certainement ravi d’en voir les dégâts. Il a la main qui tremble, mais essaie de ne pas le montrer, respirant le plus calmement possible afin de cacher l’angoisse qui commence à s’emparer de son corps tout entier. Il ne doit pas partir en crise d’insensibilité, pas avec lui. Se transformer en pantin, aux côtés d’un si diabolique marionnettiste, serait la pire affliction. Zakhar le connaissait depuis assez longtemps pour connaître les premiers signes le conduisant à la débâcle de son état normal. Il devait donc les dissimuler, ne pas lui faire le plaisir de lui signifier qu’il avait toujours les mêmes faiblesses qu’à l’époque. Et si les crises s’étaient calmées ces dernières années, Barbie se doutait que son retour n’annonçait rien de bon.
Il tend ses doigts tremblants vers les lèvres de son adversaire afin d’en attraper le bâton de nicotine. Il souffle un coup, et bloque la clope entre ses lippes en tirant dessus. de quoi envelopper ses nerfs d’un voile plus tranquillisant ; mais pendant combien de temps ? Il garde la fumée le plus longtemps possible avant de lui cracher l’atome opaque à la gueule, l’air de rien. - Je sais pas ce que tu lui as dit, mais j’vais arranger ça. Il reviendra, il m’abandonnera pas. Il quitte la voiture, sentant que ses jambes sont de nouveau capables de le maintenir debout. Un pas en avant, et le voilà plus proche de lui. Il est forcé de lever le menton afin de le regarder, les nombreux centimètres de différence l’empêchant de le regarder en face. - Alors j’m’en fous de c’que tu peux dire. J’en ai rien à foutre de pas être le seul dans son plumard. Pas comme s’il était le seul dans le mien. Il cale la cigarette entre ses lèvres afin d’avoir les mains libres. Attrape le tee-shirt de l’autre entre ses doigts, triturant distraitement le tissu en baissant la tête. Il ne sait pas à quoi il joue, mais le mélange de rage et de tristesse provoque des réactions que lui-même ne comprend pas. Il se rapproche un peu plus de lui, en essayant de ne pas trop respirer son odeur ; toujours terrifié à l’idée de se laisser envoûter.

Doucement, il frotte le reste de ses mains sur le textile, afin d’en retirer le sang. Tee-shirt maculé de son hémoglobine, et Barbie qui sourit peut-être un peu trop en retirant la cigarette de ses lèvres afin de la plonger rapidement sous le coton qui recouvrait le torse de l’autre. La clope qui s’écrase contre la peau, appuie dessus le plus fort possible afin de marquer en profondeur avant que l’autre ne réagisse. Il lâche le tout et fait un pas en arrière, comme un majeur levé devant son nez. - J’suis plus l’gamin que t’arrivais à maltraiter sans effort, putain. Chaque coup donné sera rendu, et maintenant que tu sais qui j’suis, tu sais que j’rigole pas. Il a toujours l’air d’un chaton qui sort les griffes, mais son calme plat est souvent plus effrayant que ça rage, selon ses collègues. Et il espère que le vent masque ses tremblements, qu’ils seront imperceptibles à l’oeil nu. Il ne cesserait certainement jamais d'avoir peur de lui, mais la rage et la détresse l'aidait à porter ses couilles afin de ne pas rester au sol à demander qu'il l'achève. Il aurait aimé avoir le courage d'en finir pour de bon, de s'emparer du couteau planqué dans sa chaussette afin de lui lacérer la gorge, une bonne fois pour toute. Mais il s'était rendu à l'évidence, il n'en serait jamais capable. Il avait bien trop peur de ce qu'il ressentirait ensuite, de la culpabilité ou l'angoisse qui s'ensuivrait. Lui qui avait été si follement amoureux, capable de crever pour être aimé en retour ; incapable de mettre fin à ses jours. Il avait peur de lui, mais également de ce qu'il pourrait lui faire faire, de toutes les réactions qu'il lui inspirait ; une maïeutique dont Barbie avait déjà trop souffert, la peur de sombrer de nouveau pour lui plus forte encore que le reste. - Alors un conseil, va-t-en. Il voulait le faire partir, pouvoir prendre la fuite vers l'appartement de Frankie dans lequel il serait peut-être encore. Il voulait s'expliquer avec lui, tout arranger ; ne pas laisser Zak foutre toute sa vie en l'air.



YOU BELONG WITH ME
close your eyes, give me your hand, darling. do you feel my heart beating ? do you understand? do you feel the same ? am i only dreaming ? is this burning an eternal flame ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
голубиный (zak) Empty






Des territoires à conquérir. Ces corps, ces vies. Ces géniteurs comme ces inconnus, les putes qu’ils s’est faites et celles qu’il a faites. Zakhar c’est le conquérant qui n’a jamais pu s’contenter de l’inné, du donné. Tête de con qui trouve pas si valorisant les cadeaux que vie fait, lui veut faire sa liste au père noël et s’foutre lui-même dans le costume cheap à barbe en polyester. Pire des mentalités que cet homme a, celle qui induit que tout doit tomber entre les doigts si tant est qu’il a envie d’tâter, et putain qu’il a les mains baladeuses.

Zak à dix, vingt, trente ans c’est juste une version plus ridée d’un gamin tortionnaire. L’corps vieillit mais la soif de conquête reste au même stade. Celui qu’on autorise pas aux enfants parce que c’est malsain, d’se jouer des gens comme des petits soldats de plastique vert. Ceux-là sont pas pieds joints au sortir de l’usine mais c’est l’rouge qui leur fout les panards dans l’béton et les jette au fond d’un lac. C’est ce qu’il fait depuis années. Jouer puis plomber.

Pourquoi ça devient si personnel. Pourquoi il lâche pas l’affaire, s’raisonne et pense aux mille autres poissons prêts à s’embrocher sur lui.

Mais c’est difficile de dire à un enfant qu’au lieu d’un jouet de pub tv il va avoir une réplique low-cost à Noël. C’est pas comme ça qu’on content un roi. Un enfant-roi comme l’roi des putes se gagne avec plus que des lots de consolation.

On veut pas faire la misère à une poupée si c’est pas celle qu’on a demandée. On mord les bras, les orteils, lui dessine sur la gueule et lui arrache la tête que si c’est cette putain de Barbie, celle-là est pas une autre.

Fumée qu’il reçoit dans la gueule l’est sûrement aussi désagréables que les mots que Zak lance, puis chacun prend autant de plaisir que l’autre à cracher son venin. Un plaisir puéril, un pied pris à faire chier l’autre. Eux-deux dans la relation qu’ils ont jamais eu ados, parce que l’aîné était trop occupé à l’baiser pour jouer au chieur avec. D’autres plans, d’autres ambitions, d’autres besoins de se vider les couilles.

« Pourquoi tu veux courir après lui alors que moi j’suis là. Tu te rends même pas compte que le seul qui t’abandonne pas c’est moi. Tu prends jamais deux secondes pour te mettre à ma place, pour penser à ce que je ressens. J’ai un cœur » L’émotion. Zakhar l’a la voix qui tremble.

Pour de faux parce que c’est pas compliqué d’imiter ces nanards de cathodique. Risibles amours qu’il s’invente, risible personnage dont il se joue. Si Zak connaît Octave alors Octave connaît Zak. C’est ainsi quand les draps se frottent autant que les peaux et les mots et ces deux sots. « T’vois bien que t’as toutes les qualités requises pour bosser pour moi, t’as déjà l’air d’être une serpillère à foutre. »

L’boug qui commence à lever le t-shirt et Zakhar d’un coup il lève les bras comme celui qui s’rend aux poulets sans protester, parce que l’idée d’une pipe en public y’a pire comme réconciliation, puis ça foutrait l’gamin à genoux alors c’est aussi bien. Puis finalement ces mains levées il finit par les serrer, les paupières se ferme d’exaspération. Dans l’noir il voit Octave pleurer sous les coups qui pissent sur lui. « Tu fous quoi là. »

Clou de cercueil qui creuse sa peau c’est comme une crucifixion ardente de laquelle cette putain de barbie se fait bourreau. Au début Zak veut faire l’fier mais le con appuie si fort que c’est sous la douleur qu’il repousse le pyromane des dermes d’une paume de paluche. « Putain Octave ! » qu’on lâche en criant, l’échine à moitié courbée parce que ça lance encore, ça pique.

Pimp maugrée, marmonne des jurons dans la barbe de trois jours. Le t-shirt le lève lui-même pour voir la trace laissée par la clope, p’tit sceau de haine laissé par l’épistolaire timide qui passe au contact. Puis l’tissu l’est maculé d’un sang qu’il prend pas plaisir à voir couler. L’écoute pas ce qu’Octave dit, écoute juste l’arrogance d’un homme qu’a trop changé pour encore mériter de la pitié.

Vaut pas la magnanimité d’un souverain, quand bien même c’est l’souverain du béton d’une ville de merde.

Ne distingue avec précision que l’ordre laissé comme une formule d’impolitesse à la fin d’un texto qu’il aurait jamais envoyé. Zakhar sort son téléphone et cherche dans les derniers appels ; passe un coup d’fil et donne un ordre à son tour. Quand il accroche une voiture part déjà pour venir le chercher, l’a plus qu’à l’attendre.

Privilège de pute uber.

« C’est bon, c’est bon. Tiens, c’pour le café », qu’il sort avec un billet entre les doigts. Sur le capot qu’il le jette, et profite d’un moment d’un clignement fatigué pour coller son poing serré contre la cloison nasale. Ce dont il a besoin c’est juste d’un moment de latence pour forcer la mâchoire à s’ouvrir, Zakhar fout ses gros doigts dans sa bouche et malgré la carcasse qui se secoue l’arrive à cracher un molard dans la cavité.

Maintenant sirène énonce. « Laisse-toi faire », qu’il dit sans cérémonie.

Soulève à peine corps frêle et l’plaque dos contre le capot. Califourchon sur lui lame à nue Zak déchire les mailles du t-shirt pour en faire une loque à l’image du proprio. Puis pointe de schlasse s’fait pinceau d’un artiste du couteau, initiale qu’on trace à la surface de la chaire.

On écrit Zak bien grossièrement comme c’con d’Andy qui baptise une godasse.

Les jouets sentent rien parce que rien de plus que des objets.

À la disposition des maîtres.

Remet les pieds sur terre après et l’sang qui perle sur la lame le donne en caresses aux papilles. Langue maculée comme s’il avait planté ses crocs dans l’cou de la vicos. « T’as pas envie de jouer avec moi Octave. »

L'billet on le récupère par terre et cette fois on lui lâche au-dessus de la tête, comme première part d'un salaire de pute. « Oublie ma proposition. J'vais tuer chacun d'tes potes et je viendrai t'finir ensuite. Juré craché », qu'il finit en clin d'œil parce que la salive.

On joue pas avec Andy, on se soumet juste à ses envies.

On joue pas avec Zakhar, on se soumet juste à lui.


Revenir en haut Aller en bas
Barbie Tarrare
- skip, petit mais puissant -
Barbie Tarrare
- skip, petit mais puissant -
damné(e) le : o07/10/2019
hurlements : o4820
pronom(s) : oshe/her.
cartes : o(av/icons) fürelise (cs/gif/sign) tucker.
bougies soufflées : o34
голубиный (zak) Empty


Il aurait presque envie de le croire, lui et sa lèvre qui bat l’air. Le bougre a la bouche qui aspire trop d’air, se fait haletant pour jouer le rôle du martyr à la perfection. Sûrement qu’il aurait pu tomber dans le panneau, à l’époque. Sûrement qu’il se serait laissé avoir à une voix qui signifiait plus qu’un déshabille-toi qu'il avait si souvent entendu. Ça ressemblait à la promesse d’une faveur qu’il ne lui avait jamais accordée. Le maître qui ne l’avait jamais abandonné ; toujours là après ces années à faire le mort.
Mais Barbie le connaissait trop bien, lui et ses tentatives de passer pour l’agneau sacrificiel - quand les crocs dépassaient de la gueule du loup. Trop con pour l’avoir aimé à en crever, mais plus assez pour croire à ses artifices. Et pourtant ça lui plaît de le voir essayer, de sentir qu’il a assez d’importance pour qu’il s’en donne la peine. Il pourrait s’installer à bord de cet auto qu’ils avaient déjà trop endommagée, et l’écouter lui répéter à l’infini qu’il ne l’abandonnerait pas. De quoi flatter son égo d’enfant qu’on a trop souvent laissé au second plan.

Mais ça ne dure jamais. Les instants de grâces remplacés par ces insultes que Barbie encaissait toujours sans répliquer. Lorsqu’il avait encore ce voile d’amour devant le regard ; cette merde qui obstruait sa vision et l’empêchait de comprendre qui l’adverse était réellement. Pourtant pas assez éveillé sur sa nature pour se méfier de ses gestes, et les anticiper. Ça pleut contre son visage, le coup qu’il ne sent pas, mais qui laisse étourdi et instable. Il peut presque sentir le sol se soustraire sous ses pieds. Il serait peut-être tombé si l’autre ne l’avait pas attrapé si fermement. Il y a un blasphème qui lui échappe, avant qu’il ne puisse plus prononcer un seul mot.
La volonté suffit pas à se libérer de son emprise, l’affection qui l’achève ; poings liés. L’envie de lui envoyer dans sa belle gueule, l’empêcher d’enclencher ses sourires suffisants. La fierté qui se peint sur son visage à chaque nouvel assaut, et ça le rend fou, le gosse. Il se souvient de la fois où Frankie l’avait marqué de la même manière, d’une lame qu’il n’avait pas faite pénétrer afin de ne laisser aucune trace apparente. Ça l’avait presque excité d’avoir l’impression de lui appartenir. C’était différent, avec Zak. Il ne voulait pas subir la vue de ce nom devant la glace, ni la curiosité de Devlin lorsqu’il le reverrait nu.

Il attend de retrouver l’usage de chacun de ses sens. Attrape ce qu’il reste de son tee-shirt afin de rebattre le tout sur son torse. Presque tremblant. la peur de la nudité qui surgit, celle que l’on puisse voir son buste. il croise les bras en se laissant glisser du capot, les pieds touchant terre. Il ose pas regarder le sang maculer son abdomen, a peur de ce qu’il pourrait y voir. La douleur absente, mais n’exempt pas la rage. - T’avais pas l’droit d’faire ça … Une plainte, dents serrées. Il a des sanglots dans la voix, refuse pourtant de céder aux larmes. Il le regarde, l’effroi lui broie encore le ventre. Il baisse la tête un instant, nez à nez avec le torse de l’autre. Impuissant face à sa volonté. Il ne pourra protéger tout son carnet d’adresse. Laisser ceux qu’il aimait en péril, c’était prendre le risque de perdre les plus importants. Devlin en tête de liste, Frankie à récupérer -s’il n’était pas trop tard-, Wesley à barricader, et bien d’autres qu’il n’était pas prêt à laisser s’évader. - T’as pas l’droit d’revenir pour faire ta loi. T’as aucune raison de t’en prendre à eux … Tête qui se relève pour essayer de le regarder en face.

C’est le désespoir qui agit à sa place alors qu’il l’enlace brutalement. Les deux bras autour de lui, le visage enfoui dans son cou, en essayant de ne pas trop respirer son odeur pour garder la tête sur les épaules. Il n’a pas envie de le supplier, de se mettre à genoux devant lui pour réclamer son indulgence. Il a pris une part de dignité en grandissant. Mais il veut tout tenter, tout prévoir pour ne pas avoir à pleurer la perte d’un des siens. Il sait que Devlin n’aura aucune chance de se défendre face à Zak, et refuse d’apprendre son trépas. - J’accepte toutes tes conditions, tout c’que tu voudras. Mais lui fais pas de mal. Il serre un peu plus ses bras, d’une force qu’il ne se connaissait pas. Autant envie de l’avoir contre lui, que de lui faire mal.
Aucune force pourtant dans son bras gauche, le bras endolori sous le plâtre. - Mais ne pense pas avoir gagné, Zakhar. Ça lui arrache la gueule de prononcer ce prénom qu’il avait l’habitude de crier, de murmurer, d’aimer. - Je sais pas pourquoi tu m’colles au cul. Mais à mes yeux t’es juste un gamin capricieux qui collectionne les hommes pour pas s’retrouver seul avec sa mère. Il garde le visage contre son cou, de peur d’affronter son regard. Pas envie d’être foudroyé sur place. - C’est pour ça que tu m’as pas simplement tué. Tu sais que personne ne pourra jamais t’aimer comme je l’ai fait à l’époque. Et putain qu’il avait été amoureux. Il aurait tout donné pour lui, jusqu’à sa vie. - Tu m’fais très peur, j’dis pas l’contraire. Mais tu m’fais pitié, aussi. Il essaie de ne pas trembler, l’autre le sentirait de suite, le bouclé ainsi lové contre lui. Garder un semblant de contrôle alors que tout se casse la gueule.





YOU BELONG WITH ME
close your eyes, give me your hand, darling. do you feel my heart beating ? do you understand? do you feel the same ? am i only dreaming ? is this burning an eternal flame ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
голубиный (zak) Empty






Les gens ont des talents et c’lui de Zakhar c’est de terroriser. L’a le truc pour appuyer là où il fait pour faire claquer les os en rythme avec ses mots. C’est comme l’art d’un discours de chien qu’il a appris gamin, qu’il s’est même appris lui-même. Autodidacte de la tyrannie qui sait quelles menaces lancer pour faire ployer les cons d’parents. Adolescent arrogant qui sait quoi dire pour faire plier les genoux des récalcitrants.

Ah qu’Zak c’est pas le genre à s’encombrer du libre arbitre. Du consentement. Zak il veut il prend. C’est un mauvais être humain.

Pourtant les années se succèdent et les preuves avec, celles qui font de lui le roi qu’il continue d’être. Ce pauvre garçon qui chouine d’une pauvre marque au fer de sa lame, c’rien qu’un exemple de l’emprise qu’il a sur les gens. C’dur de résister à tel serpent quand c’est lui qui hypnotise le con d’charmeur. Idiot humain pense dompter créature.

Puis ça qu’la créature s’en délecte. De la sensation d’être indispensable à la survie. Alors même que c’est lui qui provoque la nécessité de survivre. La sirène se la coule douce sur son caillou montagne d’hommes, à se faire la voix en chantant le nom des prochains à élever le monticule. Zakhar sent bien dans l’non regard d’Octave qu’il a ses couilles entre les mains. Et que plus important qu’ça, l’a celles des autres hommes de sa vie.

L’club de losers dans lequel l’a pas voulu inviter celui qui l’a créé. Pas l’gramme de gratitude pour celui qui lui a appris à aimer et à détester. « Si t’attends d’avoir l’droit de faire ce qui te plaît, autant rester le cul sur le bitume. Moi j’attends pas, et regarde qui s’tient bien droit aujourd’hui. »

« Puis ça, la raison, des raisons, putain c’est surfait. Et subjectif. Ta raison d’me quitter ? De la merde. Alors c’est pas étonnant qu’tu penses que j’en ai pas de t’faire la misère. Tu te mets jamais à ma place. Tu penses jamais à ce que moi je ressens. » Éternel discours qui sonne comme répété parce qu’en effet il se l’imagine depuis qu’il a reçu le texto d’invitation. Vrai mensonge s’prépare qu’à moitié pour paraître vrai mais l’essence de celui-ci est tellement fausse qu’y a personne à tromper, seulement les deux à amuser.

Et c’est soudain et c’est inopportun mais voilà l’Octave qui s’fout contre le corps de l’ex maudit. Zak l’soupir lui échappe tellement s’attend pas à ce geste-là. Gamin devient imprévisible dès qu’il se sent pousser une autre personnalité ; dès qu’il agit comme celui que Zak connaît pas.

C’est le premier. Le premier contact qui s’fait autrement que par des coups — que par ses coups. Putain que c’est bon de l’avoir contre lui, c’petit être si craquant qu’il s’est imaginé tant de fois enlacé.

Parce que sans s’leurrer tout monstre qu’il est l’a peur de ceux qui se cachent sous son lit. Les créatures gueules de solitude qu’il combat en invitant des gens dans son lit, et c’corps là il le veut dans le sien.

Pas qu’il se sente particulièrement protégé par ces bras de faiblard, mais l’aurait au moins un poids à foutre dans la gueule du loup si jamais dans la nuit les lattes gronde sous le rampant qui se glisse hors de sa cachette.

Amant sacrifice.

Zakar il passe à son tour ses bras autour de lui même s’il sent bien que c’est une feinte pour éviter l’regard. Que c’est un câlin qui se veut aussi artificiel qu’un miroir pour regarder Méduse. « Tu parles de ton chéri là, les ch’veux longs ? Ouais ok ça marche, mais seulement si tu fais tout c’que je veux. Et pour les autres on verra selon mon humeur j’imagine. »

Et l’rapace dit ça mais décide à l’avance que l’humeur sera chienne et sanguine et charognarde  et rancunière.

Alors se croire malin de la faire à l’envers c’est se retrouver tout penaud quand l’discours d’Octave vire à 180. Enfant s’fait condescendant, c’est aussi peu naturel qu’un enfant qui met le parent devant son irresponsabilité mais comme bien souvent c’est avec autant de raisons que de raison. Et Zak il écoute et il sert les poings, l’regard perdu dans tout autre chose que celui d’Octave. Parce qu’il lui permet pas.

Au moins il peut pas voir que derrière l’souffle de nez qui sonne fierté qui sonne sarcasme, les yeux eux sont rien que des billes inertes paumées sous des paupières qui se ferment pas. Que des globes qui sèchent devant la sécheresse de ses mots. « Bah tiens ça c’drôle que tu penses à ma mère. Y’a qu’une pute pour en reconnaître une autre. »

On se réconforte avec la confirmation que la peur est là. On s’insupporte en s’imaginant faire pitié au plus pitoyable.

« J’te fais pitié, pourtant regarde nous. D’nous deux qui a le plus la gueule d’un déchet. »

Dans l’fond Zakhar c’est un humain qui veut pas se l’avouer. Avec son lot de contradictions et d’illusions. De mauvaise foi et d’auto-préservation. Voile qu’on pose sur les vérités que le con énoncer pour éviter d’voir ce reflet d’un trop con. Sûrement qu’il comprend pas parce que personne l’aime. En fait qui l’aime et qui il aime.

Bah c’est dur à dire et l’premier mot qui vient c’est personne. Pas personnes, juste personne, comme rien.

Paluche qui paluche l’dessus de tête pour combler le silence laissé par les mots qui blessent. « T’as beau faire l’malin, tu tomberas fort dans l’ravin si mes lames te font autant pitié que moi. Regarde ton plâtre pour t’en souvenir. »

Zak le sert fort. L’genre d’étreinte que gamin Octave demandait pour se sentir aimé et se sentir vivant. Maintenant il lui donne tant d’années après. C’est comme le vélo, ça s’oublie pas. Les bullshits c’est comme le vélo.

Finit par se détacher de lui et fouiller la poche.

« Bon jeudi prochain on s’fait un resto. Toi et moi, un tête à tête. Viens bien habillé mais pas trop. Tu devras porter un noeud papillon de clown, tu sais les gros trucs là. Mais t’inquiète, c’est moi qui invite. » Sourire qui sonne bien franc dans la bouche d’un connard. « T’auras l’adresse par message, faut que je réfléchisse à un endroit à ta hauteur. »

Décharge en perspective, qu’il s’imagine.

Le bigo il finit par le sortir pour passer un appel. « C’bon j’ai fini de ce que j’avais à faire ici, viens me chercher. Ouais bisous. »

Reste plus que l’attente gênante. Quand t’sais que maman va pas tarder à venir t’arracher à la fête d’anniversaire de ta bonne copine. Que l’fun est fini.

Pour aujourd’hui.


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
голубиный (zak) Empty


Revenir en haut Aller en bas
 
голубиный (zak)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
flw :: versions cinq à huit :: version six :: anciens rps-
Sauter vers:  
<