C'était ta journée de repos. Pourtant, tu ne savais pas réellement ce que tu venais faire ici. Tu avais décidé de prendre l'air, de marcher sans réel but précis. Tu regardais le sol et fonçais tête baiser. Tu n'avais réellement pas envie de la relever par peur de croiser encore un de ses esprits qui te fixent. Leurs regards sur ton corps où nulle part d'autres te glaçaient littéralement le sang. Tu avais l'impression que tu allais suffoquer pourtant, tu ne peux pas les enlever de la tête. Ce n'est pas un cauchemar où tu pourrais ouvrir les yeux et effacer toutes ses images de ta tête pour reprendre le court de ta vie. En parlant de ta vie, quelquefois, tu préféreras ne plus y vivre, ne plus faire partie de celle-là. Tu aimerais tellement la laisser à quelqu'un d'autre pourtant, c'était impossible. C'était vraiment pathétique ce qu'il s'était passé. Pourtant, au plus profond de toi, tu te disais que tu l'avais mérité et que c'était cette vie que tu avais toujours méritée. Si tu étais resté avec ce connard, c'était parce que tu le voulais et rien d'autre. Tu aimais ce qu'il te faisait subir chaque jour de ta misérable existante. Mais une autre part de ton âme qui n'était pas corrompue par cette enveloppe noire te disait que tu avais simplement peur. Que cet homme, qui avait partagé durant quatre longues années ta vie, te faisait tellement peur que tu ne pouvais partir. Il te frappait, il t'avait menacé de s'en prendre à ta famille et pourtant tu avais quand même fini par sauter le pas. Tu étais arrivé à un point de non-retour cette fameuse nuit où il n'avait aucunement oublié de te donner un dernier et unique cadeau qui te pourrirait encore la vie. Il t'avait donné de son sang que tu n'avais pu refuser sous la force de ce monstre. Depuis ce jour, depuis cette fameuse nuit pluvieuse où le tonnerre avait fait rage, le sang faisait partie intégrante de ton quotidien. Tu avais pourtant essayé de toutes tes forces de lutter contre cette envie de boire ce liquide visqueux et rouge, mais tu avais senti que si tu luttais beaucoup trop, la folie allait s'enrouler autour de tes bras et t'embrasser pour ne jamais te lâcher et de faire de toi son seul et unique amour. Alors, tu avais succombé à cette soif et la première gorger qui avait été comme une cure de jouvence, ton corps, cette sensation de devenir folle avait complètement disparu. Comme si cet épais nuage noir, qui voulait t'envelopper, avait disparu, alors que la première goutte qui avait touché ta langue et qu'elle avait fait de ta gorge sèche un endroit de nouveau humide. Ta gorge ne te brûlait plus alors que tu essayais d'avaler. Tu t'étais même vu sourire, avoir un sourire de jouissance sur ton visage et tu avais littéralement détesté ça. Comment pouvais-tu sourire alors que tu venais de boire le sang d'un être humain ? Certes, tu ne l'avais pas tué fort heureusement, mais qui pouvait savoir ce qu'il pouvait arriver si tu ne te nourrissais pas à temps ? Tu finirais par vouloir tuer la première personne qui aurait eu le malheur de croiser ton chemin. Tu lui aurais ôté la vie simplement pour assouvir cette envie d'étancher cette soif ? Tu fermais un instant les yeux, essayant de chasser cette vision horrible de la tête.
C'était en voulant relever la tête que tu avais foncée dans quelqu'un. Le contenu de ton sac, c'était déversé sur le trottoir et ta fiole de sang avec. Fort heureusement pour toi, elle ne s'était pas brisée. Tu t'étais alors précipité dessus comme la pauvreté sur le monde pour éviter que l'individu ne la remarque. Tu avais ramassé en vitesse le contenu de ton sac avant de tracer ton chemin aussi vite que possible. C'était aussi à ce moment-là qu'un esprit s'était rué sur toi. Il te voulait du mal, alors tu avais poussé la première porte d'une boutique pour te réfugier dedans. La porte s'était ouverte violemment et l'esprit avait disparu. Ton cœur battait la chamade, tes mains tremblaient, ton regard était fixé dehors, ta respiration, c'était accéléré. On pouvait voir ta poitrine monter et descendre à un rythme fou. Tu te calmais petit à petit et tu venais de réaliser que la boutique où tu venais d'entrer était des plus étranges et tu ne savais pas réellement d'entre la boutique ou le fantôme venait de te faire le plus peur. Tu tournais ton regard pour venir à la rencontrer de l'homme derrière le comptoir. "Je suis désolée... Je... Heu... Dehors il y... Je suis désolée, je n'aurais pas dû renter comme cela dans votre boutique." Tu avais l'impression de passer pour une folle, tu venais d'entrer dans une boutique tel un taureau qui charge quelqu'un et maintenant, tu sortais une phrase telle une débile mentale. Tu ne savais pas tellement où te mettre, alors tu restais planter là. À regarder l'homme comme une débile, car au fond de toi, tu ne pouvais pas lui dire. Bonjour, je viens de voir un esprit, ou plutôt un mort qui vient de m'attaquer, mais ce n'est rien. Il se serait probablement jeté sur son téléphone pour appeler l'hôpital psychiatrique et c'était certainement le dernier endroit où tu avais envie d'être. Il devait sûrement y avoir des centaines et des centaines de morts. C'était le suicide qui t'attendait et pas autre chose.
Le réveil sonne ! Enfin, disons plutôt qu'ils grésille .. « Aller ! .. Une journée de plus en enfer » Je me répète machinalement ses mots chaque matin pour me donner du courage. Un sourire désabusé se dessine sur mon visage alors que je me redresse cherchant au sol de quoi me recouvrir le torse. J'enfile un vieux tee-shirt délavé et un gilet en laine qui est suspendu au coin d'un vaste miroir lequel me dépasse presque. Je prends la peine d'examiner ma barbe avant de me retourner vers l'escalier en colimaçon donnant sur le labeur de ma journée. Regardant un spécimen de Corbeau amérindiens empailler posant fièrement du haut de sa rambarde, je m'exprime à lui ne me faisant pas d'illusion sur la monotonie de la journée qui s'annonce.
« Les matins et les miroirs ça me déprime… » Lui lançais-je attendant poliement une réponse qui ne viendrais jamais. « Les miroirs et les matins ne servent qu'a hanté les hommes seul et vieillissant » Achevant mon monologue sur une note renfrogner.
Je rallume le compteur qui a une nouvelle fois sauté pendant la nuit, et démarre mon petit rituel : Alors que les lumières jaunies par le temps et les arômes de café fraîchement moulus s'emparent de la pièce, chassant avec elle la froide atmosphère de la matinée et l'odeur des vieux livres. Sous l’œil bienveillant d'une grande statuette d'Osiris j'ouvre ma boutique et me conforte a l'idée de passer une journée qui pourrait sortir de l'ordinaire. Je m'attarde un peu sur l'allure général de celle-ci alors que je place un vinyle sur le vieux tourne disque de mon père.
C’était une vaste pièce, comportant une Mezzanine de bois et d'acier peint en vert. Le mobilier d’après-guerre évoque quand sont temps elle a du servir de Bibliothèque de lieux m’évoque un sentiment de calme et d'entrains certainement vécu par de nombreux lecteurs. Alors que mes yeux s'abaissent sur l'entreposage hasardeux d'articles et de carton se détachant du vaste mur de briques rouges patiné par le temps, aussi faiblement éclairer par les grandes vitrines ayant elles aussi été témoins de l’essor formidable de l'imprimerie en son temps. Je me laisse aller au sentiment porter par mes songes. Le clapotis de la cafetière essayant de m'extirper de ma rêverie alors que subitement, la porte du magasin s'ouvre et se claque subitement ne laissant à la cloche que le temps accentuer subitement ce prodigieux vacarme. Je sursaute comme un lycéen sur lequel sa professeur viendrais appliquer une fessée du bout de sa réglé. J'ai horreur de cela, je me vois passer pour un imbécile.
Ma pensé s’interrompe alors que je pose mes yeux sur elle attendant qu'elle se retourne vers moi. Au moins ce n'est pas un autre abruti de livreur ou une grosse bourgeoise qui a enfoncé ma porte cette fois. Je n'ai pas le temps de détailler sa tenue, car je me sens comme captiver par son regard. Impossible de détacher mes yeux des siens, alors qu'elle semble préoccuper par se qu'il se passe dehors. Je cherche du regard ce qui a put effrayer la jeune fille, la vitrine est assez large pour cela même si on voit difficilement au travers. Peut-être est-elle simplement pressé ? Où est-elle intimidé rentrer dans se genre d'endroits ? Enfin… Essaye de ne pas lui faire peur s'ilte plaît fait un effort.
« Bienvenue mademoiselle ! » Je lui souris. Mon cœur fait un bon de plus dans ma poitrine, comme si le contrecoup de la surprise se répercuter encore en moi. « J-je j'ai fait du café si vous voulez bien vous joindre a moi ? Vous pourrez toujours enfoncer la porte dans l'autre sens si jamais vous ne le trouver pas a votre goût ! » Je lui souris une nouvelle fois comme pour essayer de faire passer sous le ton de l'humour une certaine forme de réconfort.
L'odeur t'avait envahi le nez, une odeur de vieux livre et de café. Tu regardais un instant autour de toi et constatais que la boutique datait. On aurait dit une veille boutique londonienne, pas que cela pouvait te déplaire. Mais maintenant avec dû recules-tu pouvais t'apercevoir qu'elle ne faisait pas si peur que cela. Tous ses livres, cet escalier, tu étais agréablement surprise de la beauté de la pièce. Tu reposais soudainement ton regard sur celui de l'homme habillé étrangement. Portant un pull en laine, le genre de pull que très peu de personnes portaient, car cela cause des démangeaison à en devenir dingue.
Tu venais de hausser un sourcil sans t'en rendre compte alors que tu le regardais. Sous ses vêtements qui laissaient vraisemblablement à désirer et à sa barbe d'au moins plus d'une semaine. Tu pouvais apercevoir un homme à la carrure qui laisserait n'importe quelle femme la bouche ouverte. Mais toi ce qui venait de retenir ton attention, c'était son visage. Les traits de son visage étaient incroyablement séduisants, tu laissais tes yeux marron se noyer dans l'étendue de ses yeux bleues avant d'ouvrir la bouche. "Pardonnez-moi. Quelqu'un m'a fait peur dehors. Ce n'est rien." Tu savais très bien que ton excusé était totalement pourri et qu'en plus de cela, la rue était totalement vide. Tu serrais les dents, en pensant à ce qu'il pouvait bien se dire. Il n'avait après tout pas besoin de savoir et te prendrait pour une folle quoi qu'il arrive. "Heu... Oui volontiers merci." Tu ne pouvais pas refuser après être entré comme tu venais de le faire. Tu espérais seulement, c'était qu'en vue des lieux et de la personne qui la tenait, le café n'allait pas être du jus de chaussette.
Tu commençais à te détendre après le fantôme horrible que tu venais de voir. Son visage était totalement défiguré et il y avait un trou béant dans son abdomen. Tu ne savais pas très bien ce dont il lui était arrivé, mais tu pouvais imaginer la souffrance qu'il avait sûrement dû ressentir avant de sombrer dans un éternel sommeil. Tu détestais ce genre d'apparition, tu en faisais des cauchemars la nuit. Tu n'avais jamais vraiment été préparée à ce genre de chose déjà petite, c'était totalement horrible pour toi. Mais maintenant tu as l'impression qu'ou que tu pouvais décider de marcher, quel que soit le chemin que tu décidais de prendre. Ils seraient tous là à t'attendre au bout. Tu avais déjà pensé à mettre fin à tes jours, c'était peut-être après tout une bonne solution. Tu n'étais pas quelqu'un d'utile pour ce monde après tout. Ton ex t'avait pourtant répétée que tu n'étais utile en rien. À force, tu avais fini par le croire et avais même tenté de te supprimer deux fois sans succès. Des traces de mutilation pouvaient d'ailleurs s'apercevoir sur tes avant-bras.
Tu essayais de penser à autre chose déambulant dans la boutique regardant chaque livre. Feuilletant un livre par ci et un autre part là. Tu faisais attention à te baisser avec élégance pour ne pas monter tes fesses à tout le monde en dessous de cette jupe noire. Après, ce n'était pas comme si tu avais l'habitude de montrer ton corps, c'était d'ailleurs peut-être une déformation professionnelle de porter des vêtements aussi courts. Une jupe noire dans le style japonais, un débardeur de même couleur avec un collant qui ferait plus penser à des bas et des talons hauts. Tandis que tu avais juste enfilé ta veste en cuir et laisser tes longs cheveux boucler redescendre le long de celle-ci.
Tu te retournais donc vers le propriétaire de la boutique, un livre à la main qui avait l'air très vieux. "Pouvez-vous m'expliquer ce que c'est exactement cette boutique ? Vous avez énormément de bouquin qui ne sont pas tellement communs." Tu plongeais une nouvelle fois tes yeux dans le livre que tu tenais, avant de le poser sur l'étagère où il était préalablement rangé. Tu le regardais servir le café alors que tu attendais sa réponse avec patience avant de t'avancer vers lui. Tu lui tendais ta main pour le saluer. "Abbadon Valentine, la folle furieuse qui est entrée dans votre boutique." Tu affichais un magnifique sourire tandis que tu attendais que sa main touche la tienne. Dévoilant les marques sur tes avant bras, mais tu faisais comme si de rien n'était. Tandis que ton autre main tenait toujours cette petite fiole de sang. Tu ne t'étais même pas aperçue que depuis tout ce temps, tu ne l'avais pas rangé.
Je me demande bien à quoi je vais avoir a faire cette fois… J'observe un haussement de sourcils qui ne me laisse pas indifférent et me perturbe un temps dans mon analyse. Son regard témoigne une certaine confiance en soi. Cependant, sa venue semble totalement due au hasard quand elle m’annonce que quelqu'un lui a fait peur. Je doute fortement que des gens louches traînent dans le coin de s'y bon matin, mais j'accepte cependant de croire que cette femme aussi… Provocante et captivante se sente épier quand elle sort de chez elle. Visiblement, elle n'est pas du coin, enfin elle ma l'air totalement paumé, sa oui !
« Faite un tour je vous prie, je sers le café dans un instant »
Je retourne derrière le comptoir, un peu plus loin vers l’arrière boutique se trouve une petite cuisine aménager au bout du plan de travail. Tout parfaitement ordonné, boites a thé métallique garnisse les étagères et différentes variétés de machines a café et d’accessoire de dégustation garnisse le reste de l'espace. Aujourd'hui, j'ai mis sur le feu ma petite cafetière italienne,celle avec les deux compartiments superposé. J’apprécie sa façon dons, les arômes apparaisse en fin de cycle ! Malgré la force du nectar, on ressent comme une certaine rondeur procurant un sentiment de réconfort. Mais malgré tout, j’espère qu'elle n'aura rien contre se marre de café plutôt amer qui reste au fond des tasses.
Remplissant de petites tasses blanches, je me retourne pour les y déposer sur un plateau que je garnis d'un assortiment de Gâteaux, sans oublier le sucre, le lait et les serviettes bien entendues. Faisant retentir la céramique des tasses les unes contre les autres pour donner plus de consistance a mon travail, je continue d'observer ma nouvelle invité du jour.
Je la regarde déambuler dans la boutique, bien que l'on pourrait se croire dans un musée des sciences… Les bocaux de formol en moins cela dit ! Ne prêtant pas attention au symbole mystico-Religieux et au article de divination qui garnisse les vitrines. Elle semble s'intéresser au vieux livre empilé par ci et par la, Étrange qu'elle s'y intéresse ? La plupart non pourtant pas été écris pas "des peoples" ! Livre d'astronomie, légende sur les sirènes, traités d'alchimies et autres manuscrits relier de cuir aux écritures codé et incompressible arborant des symboles plutôt suspects. Je m'attarde a présent sur ses maniérés et sa posture alors qu'elle se rapproche de plus en plus du comptoir. Blouson en cuir… Et jupe courte… A défaut d'avoir une conversation intéressante j'aurais au moi eu au moins l'occasion d'avoir invité une charmante jeunes femmes a prendre un café. Lorsqu'elle se baisse pour saisir les livres les moins intéressants, je suis surpris de que ses manière ne laisse pas d'avantage l'occasion d'observer son corps si bien sculpté. Je profite néanmoins de la vision souple de ses cheveux, de la finesse de ses jambes et de la touche plus ou moins provocante que laisse entendre ses talons.
Je saisie le plateau et fait le tour du comptoir l'invitant à me suivre jusqu'au salon donnant sur la vitrine. Celui-ci garnis de vieux fauteuils vert entourer de tablette sur laquelle reposant toujours plus de livres formant des demi-cloison tout autour du lieu y apportant une petite touche chaleureuse. Deux fauteuils simples et un divan tournant le dos a la vitrine et orienté vers une petite table basse. C'est sur celle-ci que je dépose alors qu'elle me pose une question à laquelle je ne sais pas tout à fait quoi répondre :
« Pouvez-vous m'expliquer ce que c'est exactement cette boutique ? Vous avez énormément de bouquin qui ne sont pas tellement communs. »
Mérite t-elle qu'on s'attarde sur le sujet ou bien devrais-je converser de choses plus commune pour profiter un peu plus durablement de sa compagnie. Je sers soigneusement le café, penché en avant au-dessus de la petite table. Apercevant sa main tendue vers moi et plus précieusement les cicatrices a son poignet, je me dis qu'elle est décidément plus intrigante que je voulais bien me le laisser entendre. Je saisie sa main et exécute une délicate torsion de poignet lui laissant entendre que je me désintéresse des marques du passer pour venir déposer mes lèvres sur le revers de sa main surprenante douce et froide. Me redressant vers elle, le sourire aux lèvres, je décide de me présenter à mon tour :
« Adam Miller, Patron de la boutique ! Et ici .. C'est plus exactement un sanctuaire ou les personnes côtoyant le surnaturels peuvent venir chercher de l'aide ou des réponse a leurs questions. À exeter comme ne nombreuses villes d'Amérique enclins a d’étrange phénomène ce genre de boutique vois facilement le jour. »
Je l'invite à s’asseoir et la laisse se mettre à l'aise avant de lui donner la tasse en main propre avant de moi-même aller m'installer confortablement dans le fauteuil opposé.
Tu regardais tous ses bouquins, la décoration des lieux et passais tes fins doigts sur les couvertures des livres. Comme si tu avais besoin de ressentir quelque chose. Cette boutique était des plus étranges, mais en même temps tellement fascinant que tu aurais pu sans doute y rester des heures durant. À regarder et lire ses livres qui t'intriguaient énormément, cela faisait longtemps que tu habitais ici, mais étrangement, tu n'avais jamais remarqué cette boutique. En même temps, peut-être parce qu'elle ne payait pas de mine de l’extérieur, mais en rentrant, c'était une mine d'or.
Tu écoutais l'homme et faisais le tour regardant et scrutant chaque endroit, tu t'accroupissais pour prendre quelque livre que tu feuilletais. Une odeur de café puissant envahissait tes narines. Tu n'avais encore pas bien l'habitude de sentir les choses avec autant de présence. Quand ton ex t'avait fait boire de son sang, étrangement tes sens étaient comme sur développés. Tu pouvais sentir des choses qu'une personne normale ne pouvait sentir ou entendre quelqu'un sur une plus grande distance. C'était extrêmement étrange, mais c'était au moins cette particularité chez toi qui te fascinait et que tu avais envie de comprendre encore plus. Pourtant, tu ne savais toujours pas ce qu'il t'arrivait, même si en tapant sur internet tout ce qui te caractérisait cette chose où tu avais besoin de boire du sang et que tes sens étaient sur développer, c'était toujours le même mot qui ressortait. "Vampire" Pourtant, il te manquait beaucoup de choses, tu n'avais pas de crocs, quand tu venais à te blesser tu ne te voyais pas ta blessure guérir en une fraction de seconde. C'était pour cette raison que tout ceci te paraissait tellement étrange et irréel.
Te seraient les dents à l'instant où les tasses se touchaient, le bruit puissant venant ce celle-ci n'était pas particulièrement agréable, surtout pour toi. Mais tu allais devoir te faire à cette chose nouvelle, ce cadeau empoisonné qu'il t'avait si gentiment laisser. Étrangement et ce qui te faisait décrocher un sourire, c'était que tu pouvais sentir son regard sur toi alors que tu étais de dos à lui. Comme quoi les sens sur développer pouvaient parfois avoir du bon. Tu t'étais même choqué à l'idée d'avoir sourire, cela faisait tellement longtemps qu'un sourire ne s'était pas dessiné sur tes douces lèvres.
Tu te retournais alors vers lui plongeant ton regard dans le sien, avec un livre à la main en lui posant une question. Il t'avait invité à le suivre, tes yeux c'était alors comme instinctivement poser sur le plateau. Tu étais choqué de voir un vrai plateau garni de tout ce qu'il fallait pour prendre un café. Tu ne t'attendais pas à tant d'attention venant de cet homme. Tu le suivais donc en prenant le soin de reposer le livre que tu avais dans les mains là où il était avant de le suivre. Tu avais encore une fois été surprise en découvrant ce petit endroit de détente avec ses gros fauteuils verts. Tu t'étais tournée vers l'homme pour lui tendre la main, pensant qu'il allait la serrer. Qu'elle n'était pas ta surprise quant au lieu de cela, c'était un véritable baisemain qu'il venait de faire. Tu n'arrivais plus tellement à trouver les mots ou savoir où tu pouvais te mettre à cet instant précis. Tu n'avais aucunement l'habitude de tout cela. Surprise, tu affichais un sourire gêné au coin de tes lèvres alors qu'il se présentait, ton cœur se serrait à un tel poing qu'il te faisait mal. Tu ne t'attendais aucunement à ce que cette boutique ou même lui soit lié au surnaturel. Ta respiration venait une nouvelle fois s'accélérer alors que ton cœur s'emballait. Tu fermais un instant les yeux avant de les rouvrir les plongeant une fois de plus dans les siens. Ce qu'il venait de te dire, avait fait l'effet d'un électrochoc dans ton corps auquel tu n'étais aucunement préparé. Tu ne savais réellement pas si c'était le destin ou autres qui t'avaient emmené ici, mais c'était très étrange. C'était peut-être l'endroit de toutes tes réponses, l'endroit où tu pourrais savoir réellement ce qu'il t'arrivait, après tout tu n'étais peut-être pas si folle que cela.
Il t'avait lâché la main, pour t'inviter à t'asseoir ce que tu avais faits encore perdus dans tes pensées. Tu secouais doucement la tête comme pour chasser tout cela par peur d'être déçu. Il t'avait ensuite donné une tasse de café que tu n'avais refusée, le remerciant avec un sourire presque forcé. "Quand vous dites un sanctuaire pour les personnes côtoyant le surnaturel cela veut dire que vous croyez à beaucoup de choses ? Je veux dire par là que votre esprit est assez fort pour entendre des choses qui relèvent de la réalité." Tu baissais ton regard sur ta tasse et son contenu, faisant tourner doucement le liquide marron à l'intérieur. "Vous aussi vous voyez des choses qui ne devraient pas être... Là." Ta voix tremblait alors que tu essayais de savoir ce qu'il savait réellement. Ne voulant lui faire peur davantage s'il n'était pas préparé à ce que je pouvais lui dire.
Installé bien au fond de mon fauteuil, je rabat le talon de ma jambe gauche sur le genou de sa voisine. Tendant le dos bien droit, je mélange délicatement mon café profitant de la délicieuse compagnie qu'il met offert de côtoyer aujourd'hui. Posant fièrement comme un prince sur son trône exécutant ma gestuelle maladive faisant décrire a la cuillère une danse absurde tout le tout de la tasse, je me demande combien de temps elle va supporter cette horripilante mélodie que je joue du bout des doigts. Je l’écoute me confier les intrigantes questions qui lui brûles les lèvres… Et qu'elles jolies lèvres… J'aimerais pouvoir me lever et les mordre … No ! Reprends toi crétin ! Depuis quand tu te délectes inutilement de l’apparence des gens ? Tu n'as pas besoin de cela ! Reprends-toi donc !
« Quand vous dites un sanctuaire pour les personnes côtoyant le surnaturel cela veut dire que vous croyez à beaucoup de choses ? Je veux dire par là que votre esprit est assez fort pour entendre des choses qui relèvent de la réalité. »
Une question plutôt banale, mais formulée de manière très intéressante. Des choses te tourmentent, et même si tu es mignonne, je me passerai bien de jouer les Psy avec toi … Dépêche toi de me dire ce qui t’amène ici..
"Vous aussi vous voyez des choses qui ne devraient pas être... Là."
« Non, je n'ai pas de dons particuliers, comme la plupart des gens, j’utilise des catalyseurs pour percevoir les énergies qui vous tourmente » Désignant un pendule accrocher à la lampe à ses côtés.
« Dans cette boutique, on conçoit les objets permettant d'interagir avec ses forces, la plupart du temps hors d'atteintes. C'est un sanctuaire dans le sens ou nous pouvons ici même inciter ses êtres à interagir avec nous ou au contraire les tenir éloigner ! Ce lieu et actuellement sous la surveillance de plusieurs figures emblématique qui leurs intimes de se tenir correctement ici. » Je pointe machinalement « Osiris » loué par les Égyptiens, mais aussi le « Corbeau » Figure emblématique du chaman dans plusieurs cultures tribales qui tiennent les esprits en respects.
« Les gens qui viennent ici, Cherche généralement des réponses que les vivants ne peuvent leurs apporter, quand ce n'est pas les mort eux-mêmes qui viennes demander des réponses aux vivants. Mais ses dernières ne sont pas des payeurs que je peux convenablement enregistrer dans ma comptabilité ! » Dis-je en Ricanant.
« Il arrive de temps à autre que je sois appelé pour déceler des maléfices ou présages de mort inscrit sur des fouilles Archéologiques. Inconsciemment, les gens cherchées a la fois un soutiens moral et Historique en faisant appeler à moi, d'ou cette multitude de livres ! » J'affiche un sourire macabre en repensant aux nombres de drôle petits sortilège que j'ai pu expérimenter grâce à ses idiots d’Archéologue.
Je lui laisse le temps de digérer la nouvelle, Observant la moindre de ses réactions avec intérêt, comme si j’attendais d'elle plus de fascination que de surprise.
Tu ne savais plus très bien ou te mettre. Tu n'osais même plus le regarder dans les yeux après lui avoir dit cette phrase. Pourtant et étrangement, il avait l'air de beaucoup connaître ce genre de choses. Tu décidais donc de prendre ton courage a deux mains et plongeais une nouvelle fois ton regard dans le sien. Tu écoutais ses paroles, tu dirais même que tu les buvais littéralement. C'était étrangement facile de parler avec lui, tu n'étais plus du genre à être très à l'aise avec la gent masculine, mais tu ne sais pas bien pourquoi c'était différent avec lui.
Tu regardais les figures emblématiques qu'il te montrait de son doigt. Tu n'arrivais pas à y croire qu'un homme comme lui ou du moins quelqu'un tout court serait prêt à croire ce que tu hésitais grandement à lui dire. Tu attendais alors la fin de sa phrase pour lui dire avec difficulté ce que tu avais à lui révéler. "Alors, vous ne serez pas choqué si je vous dis que... Je vois les... Mort et que je peux aussi... Les entendre." Tu te mordillais la lèvre inférieure alors que ton regard quittait une nouvelle fois le sien pour se plonger dans le liquide marron du café. "Je... J'ai vraiment beaucoup de mal à accepter de les voir ou même de les entendre... Depuis toute petite déjà... Certain son inoffensif et d'autres..." Oui, tu avais déjà vécu d'horribles choses avec certain, ils n'étaient pas tous gentils malheureusement et certain en voulait énormément aux humains.
Tu étais persuadée maintenant que tu n'étais pas entrée par pur hasard dans cette boutique. Le destin t'avait sûrement enfin souri et il t'avait emmenée sur le même chemin que ce fameux Adam Miller. Au fond, il avait sûrement toutes les réponses aux questions que tu te posais depuis maintenant très très longtemps. Tu serrais une nouvelle fois les dents avant de prendre une gorger de ce délicieux café. Tu ne t'attendais certainement pas à ce qu'il te comprenne. Mais après tout ce temps, tu avais besoin de réponse et de savoir si tu pouvais te débarrasser de ses morts qui te hantent depuis ta plus tendre enfance. "Je ne sais pas s'il existe un moyen de les faire disparaître. Je ne comprends pas pourquoi j'ai ce genre de don, comme certains l'appellent. Je ne vois aucunement ça comme un don, mais plutôt comme une malédiction, en quoi cela est bien de pouvoir les voir et communiquer avec eux. Surtout quand tu as l'impression qu'ils en veulent à ta vie. Qu'il pourrait te tuer en un claquement de doigts, alors que tu es pétrifiée par la peur. Que parfois, ils sont complètement défigurés, que des images te hantent chaque nuit, chaque fois que tu en croises un nouveau. C'est tout simplement le pire don au monde." Tu regardais Adam essayant de voir dans son regard une étincelle d'espoir. Mais tu avais cette forte impression que ses mots allaient te décevoir une fois de plus. Qu'il allait certainement te dire que tu allais crever avec ce don et qu'il fallait te faire à l'idée que tu n'allais pas pouvoir se débarrasser de cela.
Pourtant, même si tu savais que tu allais apprendre encore une mauvaise nouvelle. Son visage te rassurait, il dégageait quelque chose d'étrange. Tu avais l'impression que rien qu'avec sa présence la noirceur que tu portais sur tes épaules disparaissaient presque. Tu détaillais encore une fois son visage, baissant son regard sur sa bouche, cette bouche que tu aimerais étrangement embrasser. Ton cœur battait encore une fois la chamade, ta poitrine montait et descendait au rythme de ta respiration. De toutes les boutiques, de tous les hommes sur lequel tu pouvais tomber. Il avait fallu que tu tombes sur un homme incroyablement séduisant qui arriverait certainement à faire de toi sa muse. Tu étais littéralement perdue dans tes pensées les plus obscènes, imaginant des choses qui ne devraient certainement pas passer dans ton esprit. Pourtant, tu avais la forte impression que rien que son regard sur toi arrivait à te corrompre du plus profond de ton âme. Sans t'en rendre vraiment compte, tu te mordais la lèvre inférieure.
J’étais quelque peu perplexe a ses révélations, lui répondant sagement d'un hochement de tête pendant qu'elle m'en raconte toujours plus sur ce qui la tournante. Je ne suis pas médium et mes talents ne me permettent pas de percevoir toutes les horreurs tapis aux travers du Voile. Concernant le surnaturel, J'ai énormément de connaissance théorique à son sujet. S'agissant d'un Domaine peu rependut bien souvent agrémenté de clicher honteux , Tels un héritage brisé auquel on a joliement remplacer les morceaux par des mensonges et des histoires fantastiques. La science ne s'intéresse pas a tout cela et pourtant nous somme toujours quelques élus à croire en son potentiel et a tenter de le mettre au goût du jour cherchant a justifier de manière raisonné leur fonctionnement sans en saisir toute l'étendu. Devrais-je lui faire pars de mon interprétation des choses ? Devrais-je essayer de la rassurer sur cette perception intrigante a laquelle personne ne peut vraiment en savoir la nature ..
« On suppose qu'ils sont prisonniers entre deux mondes, ils sont la manifestation d’énergie tristement égarés sous de puissantes émotions. Des bribes de leurs ames et de se qu'ils etaient autrefois subsiste tant que l'équilibre entre la conscient et l'energie de ses emotions perdure. En certains lieux de la terre, regorge de puissante énergie, et c'est énergie permettant à certains esprits de perdurer plus facilement et d'être plus facilement visible. C'est ainsi que des lieux célèbres fond figure de lieux hantées ou de référence du paranormal. D'autres événements peuvent faciliter leurs apparitions, et renforcer l'impacte qu'ils peuvent exercer hors du voile, pour ne citer que certains alignement astral majeur ou date clef tels Halloween. »
Je m'aperçois que je suis en train de la perdre... Non ! Plus exactement, je la terrifie. Je m'oriente vers la table à ma gauche ou se trouve plusieurs piles de livres desquelles dépasse plusieurs papiers glissés tels des marques pages. Je saisis une feuille de papier, plus précisément une affichette que je tends a Abbadon. Elle remonte à trois ans, il est question d'occultisme et de Paranormal. À cette époque je travaillais avec une consultante, une médium avec qui j'étais associé pour combler mes lacunes dans le sujet. Peut-être trouvera t-elle un intérêt a cela quand elle s'arrêtera de me regarder comme un bout de viande Roti… J'ai du mal à rester concentrer, comment rester professionnel alors que sa poitrine semble s'agiter devant moi. Est-ce du stress ? Elle se mord encore les lèvres… Mon cœur fait un bon et c'est moi qui semble prendre un coup de chaud maintenant... Je me redresse essayant de ne pas faire paraître mon excitation. Reprenant sur une note plus positive.
« En règle général plus on travail ce don plus il se révèle et prend possession de votre vie. Certains non pas le choix , peut-être, est-ce le subconscient qui en appel a ce désir d'étrangeté … Toujours étant que pour avoir la paix deux choix s'offre à vous. Fuir là ou ils ne peuvent subsister et vivre enfermer au milieu de nul part. Où bien les affronter, chercher a faire le bien parmi eux et espérer tirer partie de leur bienveillance afin de tenir le plus éloigner possible les plus mauvais de votre cercle d'influence. Si vous vous en sentez capable, vous pouvez apprendre à maîtriser ce don ? Vous pourriez faire de excellent travail comme consultante dans ce domaine ! Ce n'est pas tout le monde qui peut prétendre a ce genre de spécificité ! Surtout, s'il s'agit de les voir et de les entendre ! C'est plutôt hors du commun. »
Tu le fixais toujours avec autant d'instance alors que tu l'écoutais parler. Tu avais déjà fait énormément de recherche sur le sujet. Tu ne pouvais pas rester sans réponse et tu avais beaucoup recherché ce qui pouvait te rendre si unique. Malheureusement, tu n'avais pas tellement trouvé de réponse à tes questions et malheureusement Adam n'arrivera pas à t'en donner. Tu baisses un instant le regard. "J'ai déjà fait énormément de recherche sur le sujet. Je ne pouvais pas rester sans réponse et malheureusement, je n'ai pas eu temps de réponse à mes questions. Ce don est nocif à ma vie, qu'importe l'endroit où je me trouve, il y aura des morts. Cette ville est la mienne et je ne peux me résigner à la quitter. Je suis beaucoup trop attaché à celle-là. " Voilà maintenant des années que tu étais là et ce n'était aucunement pas prêt de changer.
Tu portais tes lèvres au bord de la tasse à café, l'odeur de celui-ci arrivait à tes narines. Tu avais toujours a apprécié senti le bon café, cela te rappelait ta mère lorsqu'elle le préparait à ton père. Sans te rendre vraiment compte un léger sourire c'était affiche sur ton doux visage. Une gorgée de ce nectar arrivait dans ta gorge, tu appréciais énormément son goût puissant et raffiné. Cela faisait bien longtemps que tu n'avais pas goûté un café de cette qualité. Tu posais doucement la tasse sur le plateau tout en écoutant Adam. Tu le savais au fond de toi que tu n'aurais pu rien faire pour ce don. Que tu devais tout simplement vivre avec malgré ta peur de ses morts qui pourraient te faire du mal. "Je me doutais qu'il fallait que j'apprenne tout simplement à vivre avec. Mais il y a des fantômes qui sont tellement dangereux. Qui arrive à te faire du mal et je suis persuadé qu'ils sont capables de tuer ou de faire énormément de mal et c'est ses fantômes qui me font terriblement peur. J'ai déjà eu affaire à ce genre de choses et tu n'ai jamais vraiment préparée psychologiquement à cela." C'était totalement vrai, quand tu étais encore petite fille, c'était extrêmement dur. Tu étais pétrifiée par la peur, tes parents ne te croyaient pas et c'était encore le cas maintenant. Les fantômes jouaient en plus de cette peur.
Tu fermais un instant les yeux, tu chassais cette pensée ou du moins ses scènes de ta tête. Tu regardais la fiche qu'Adam t'avait donnée, détaillant chaque chose inscrit dessus. "Une consultante était ici avant. Pourquoi est elle partie ?" Étrangement, cela t'intéressait énormément toutes ses choses qui étaient ici. Avec se don qui te rangeait de l'intérieur, tu ne pouvais pas faire autrement que d'être mêlé à toutes ses choses, au paranormal et absolument tout le reste. "Pourquoi avoir besoin d'une consultante ?" Tu devrais peut-être essayer de ne pas le harceler de questions comme cela. Si cela se trouve il n'avait aucunement envie de te répondre et tes questions étaient sûrement indiscrètes.
Alors que tu attendais sa réponse, enfin les réponses aux questions que tu venais de poser. Une soif de sang commençait doucement à se déclencher dans ton corps. Tu pouvais le sentir, elle te brûlait de l'intérieur comme si elle te consumait. Tu savais que pour le moment, tu pouvais contrôler cette soif. Mais tu allais forcément devoir boire de ce sang avant de faire du mal à quelqu'un, à Adam. Tu regardais cette fiole de sang dans ton sac avant de tournée le regard vers une autre direction.
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