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 nobody puts barbeo in a corner

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“nobody puts barbeo in a corner” Se prépare, Romeo, mille ans pour mettre de l'ordre dans ses cheveux, gommer les cernes avec l'habileté enregistrée ces derniers mois. Comme toujours, veut se sentir beau, veut briller, mais jamais tant que dans ce genre de situation. Fonce droit dans l'inconnu, et sûrement que ça tremblote d'adrénaline de la racine de sa tignasse à la pointe de ses orteils. Le rendez-vous l'excite plus que de raison et y'a absolument rien qu'il ne puisse y changer, enthousiasme ravivé à chaque nouveau message reçu, à se trémousser de plus belle, esquisser des moonwalks de la salle de bain à la chambre, du dressing au miroir. Y'a de la musique qui cogne contre les poutres de son appartement, à mesure qu'il se déhanche en enfilant un marcel blanc, un pantalon noir. Fait saillir les muscles de ses bras, rouler les trapèzes sur ses omoplates, à se contempler sous tous les angles, bomber le torse une fois, ou deux, s'assurer que les gambettes souffriront l'effort sans vaciller. Tout un défi soudain, depuis que les provocations s'enchaînent et que le garçon a toujours été connu pour y être très - trop ? - réceptif. Y'a pas à dire, il se trouve canon, sans doute ce qui dérobe une dizaine de minutes à sa séance de préparation. C'est qu'il prend ça au sérieux, à tisser des tas de possibilités dans le crâne survolté. S'imagine le prendre comme ci, ou plutôt comme ça, et puis se mouvoir doucement, accélérer la cadence, monter à Chuck Norris qui est le patron, sur ce territoire qui est le sien, sur lequel personne n'a jamais été en mesure de prendre l'ascendant.

Ce qui devait n'être qu'un coup de main se transforme en challenge, et une fois le repas léger englouti, les dents brossées, inspectées, l'haleine vérifiée, les affaires récupérées, il se tire, casque vissé sur le crâne. Pas connu pour ses talents de chanteur, n'a jamais cru les mauvaises langues et ne se fait pas priver pour pousser la chansonnette en pleine rue, à pratiquement sautiller une fois le pied posé hors du taxi. S'empresse, ensuite, de se remémorer le chemin déjà emprunté à maintes reprises. L'un de ces paradis cachés qu'il estime lui appartenir, n'en déplaise aux cadavres de bouteilles retrouvés inévitablement une fois arrivé au sommet de l'escalier de secours de la vieille bâtisse. Ce qu'il repousse dans un coin de la pointe de sa chaussure, à ignorer l'éventualité que d'autres soient susceptibles de traîner dans ce spot qui ne peut appartenir qu'à une personne. Une personne qui en est digne. Une personne comme lui.

Les lumières de la ville scintillent à ses pieds, une fois le cul vissé sur le rebord du toit, à contempler son royaume, impatience canalisée par cette vue merveilleuse dont il ne s'est jamais lassé, depuis l'adolescence. Se rappelle y avoir amené Silas, après son retour, avoir partagé avec lui cette étendue plongeant droit sur Exeter et s'élevant vers les étoiles. De là, impossible de ne pas se sentir dominer le monde entier. Rien de tel pour s'improviser maître de l'univers et par conséquent, de toute retenue, de toute angoisse parasite. L'espace est intéressant, d'un point de vue purement technique, suffisamment pour que Calloway l'ait déjà exploité à de nombreuses occasions, déjà. Alors, sûrement que c'était une évidence dès que la question du lieu s'est posée. Ici, il se l'dit, tout sera plus facile, plus naturel, pour Barbie.

« J'espère que t'as monté les escaliers quatre à quatre et en courant pour t'échauffer ? » Qu'il lance, en entendant des pas s'inviter dans le silence bien à distance des klaxons et de la vie nocturne débutante. Et il se tourne, lui jette un regard assorti d'un sourcil arqué, avant de daigner se relever, épousseter l'arrière de son pantalon. « Tu vas voir, on sera bien ici, y'a pas mieux pour un débutant. » Lèvres serties d'un sourire en coin, s'approche davantage de Barbie, le casque coincé contre la nuque, le sweat en rempart contre la fraîcheur d'octobre qui s'invite sur le toit. « Va déjà falloir que j'vois comment tu t'en sors de base, que j'évalue ce que j'peux faire pour toi, ou si t'es un cas désespéré. Mais avec de la musique, ce sera moins bizarre, j'te laisse faire. » Haussement d'épaule et arrogance suintant des lippes, les bras s'écartent de part et d'autre de son corps et le sourire s'élargit. « Tell me about it, stud. » Les mains qui s'agitent dans le néant, attendent d'être saisies, bravade inscrite jusqu'au fond des prunelles parce qu'il le sent, qu'y'a que comme ça que Barbie est susceptible de se mouvoir sans balai dans le cul. Et ça n'a pas de cesse, parce que ça l'amuse, le danseur, certainement bien plus qu'il n'aurait pu le croire, un mois plus tôt.
 
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Barbie Tarrare
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Il est fréquent pour l'enfant bouclé de se laisser porter durant de longues heures dans un monde rien qu'à lui ; guidé par la beauté de Morphée. Son affection liée au chat s'était développée il y avait déjà quelques mois, et si son besoin d'affection était comblé sans grand problème par l'amour de son fiancé, une autre caractéristique de son statut de créature lui faisait défaut. Lui qui se devait d'être toujours en alerte, prêt à intervenir au quartier général des Cyclops pour régler la moindre blessure trop profonde pour ne nécessiter qu'un pansement, perdait le contrôle de son sommeil. Il devait accompagner les travaux de Vajrani, l'aider dans l'élaboration des drogues, et se montrer disponible en cas de réunion importante. Il n'en avait pas l'air, mais il occupait un poste avancé dans la hiérarchie de son gang, et ne pouvait se permettre d'être indisponible trop longtemps.
Pourtant, une fois de plus, il s'était laissé aller. Les yeux fermés, presque soudés entre eux d'avoir trop récupéré malgré ses efforts pour rester éveillé. Son affection de chat réclamait des siestes, en permanence. Un oeil ouvert, regardant autour de lui pour déceler la cause de son évanouissement, il se retrouve à étaler sa main contre sa propre joue pour défroisser son visage de la marque d'un oreiller. Il se redresse dans son lit, regardant les feuilles et crayons éparpillés entre les draps. Il s'était endormi en dessinant, une fois de plus. Un regard vers son réveil. Un regard vers sa mine dans le miroir collé à la porte de son armoire. Un regard vers son accoutrement. Un regard vers le réveil ; et il réalise. Romeo. Merde.

Il ne prend pas le temps de ranger son nécessaire à gribouillage, ni même de replacer les draps au-dessus de son lit. Le temps lui est compté. Agile, le voilà élancé vers la salle de bain où il prend une douche chronométré, faisant tomber toute la rangée de produits variés qui trônaient sur le rebord de la baignoire. Merde. Il se sèche à la va-vite, et s'habille sans faire attention à ce qu'il enfile, ce contentant du basique. Le premier jean qui passe fait l'affaire, ainsi que le premier tee-shirt qui lui tombe sous les doigts. Il ouvre enfin les yeux, une fois habillé, et se contente de frotter ses bouclettes pour les coiffer, en courant vers ses clefs. Attrape un pull au passage, et sort de l'appartement avec une rapidité déconcertante. Avant de faire demi-tour, se rappelant du chantier présent dans la salle de bain par sa faute. Quelques mots étalés sur un post-it.

Urgence au gang, je rentrerai tard, inutile de m'attendre.
J'ai tout fait tomber dans la salle de bain, mais je ramasserai en rentrant.

Je t'aime.

PS : Trésor a perdu tes écouteurs, dsl.
REPS : En vrai, c'est moi, mais j'suis sûre que Trésor y est pour quelque chose, je t'en offrirai d'autres.

Je t'aime, mon sucre.

Il dépose le post-it au milieu de la table basse et file par la porte qu'il avait laissé entrouverte, en vérifiant que le chat n'était pas sorti de l'appartement.

Et il court.

Il s'arrête en bas de l'immeuble désigné par Romeo pour leur première leçon de danse, et sourit, appréciant sincèrement l'endroit. Il aimait tant les coins en hauteur, éloignés de la vie, et de tout ce qui pourrait déranger inutilement. Il lui faut quelques secondes pour reprendre son souffle, avant de monter les marches calmement afin que son professeur ne puisse déceler son empressement. Et déjà, il attaque, gentiment, conformément aux attentes de Barbie qui se doutait qu'il n'échapperait pas à quelques moqueries. Non, il ne s'était pas échauffé en grimpant les escaliers à la course, mais avait traversé une partie de la ville à toutes jambes.
Quelques pas sur le côté, il s'empare de son téléphone qu'il branche à l'enceinte, en fouillant dans les tréfonds d'une application les premières notes d'une musique anonyme. - J'suis sûre que j'suis pas si mauvais que ça. J'ai l'agilité et la souplesse du chat. C'était la vérité grâce à son affection, mais était-ce utile ? Musique s'anime. Une sonorité si douce, histoire qu'il ne vienne pas à l'idée de Romeo de lui faire subir de pas trop élaborés, hors de sa portée. Il décèle avec facilité l'autorité dans les gestes du professeur, et se sent piqué par son attitude traduisant un manque de confiance en ses capacités. Il veut lui prouver qu'il a tort, mais en est-il capable ?

Il s'approche de lui, un peu incertain, et s'arrête en gardant les mimines levées. - Je sais pas où les mettre, j'en ai déjà trop touché à notre rencontre. Trop tôt pour en rire ? Il attend qu'il le place convenablement n'ayant absolument aucune idée de ce qu'il est censé faire. Il le laisse faire, un peu terrifié à l'idée de se lancer dans le grand bain. Lui qui n'avait jamais pris de cours, et n'avait jamais réellement dansé sérieusement. Il se sentait déjà dépassé par les évènements, déjà envie de tout arrêter. - Tu me guides, je sais pas quoi faire de mes pieds ... Il ajoute. - ... ni de mes mains ... Et termine. - ... ni de mon corps, en fait.



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“nobody puts barbeo in a corner” Facilité à laisser un sourire graviter au coin des lèvres en entendant Barbie rétorquer dans une pointe d'orgueil. Le genre auquel Romy répond bien, sensible à la détermination d'autrui, surtout lorsqu'il se retrouve soudainement dans le rôle du professeur. Habitué à mêler ses pas à ceux d'autres danseurs plus qualifiés, il faut avouer que tout ça est assez nouveau, pour lui. En réalité, il n'a sans doute jamais apprécié gaspiller son savoir-faire au contact de niveaux inférieurs, toujours à chercher à se confronter d'égal à égal - autant que quiconque puisse être en mesure de l'égaler, ne serait-ce qu'un peu, dans ce domaine. Pas le plus doué de la troupe en terme de pédagogie, trop enclin à rabaisser malgré lui les plus jeunes en quête de conseils. L'étoile inaccessible, l'étoile qui n'offre un peu de sa lumière que si ça le favorise. Un peu comme ça qu'on l'y perçoit, bien qu'il ait depuis des années fermer ses écoutilles aux murmures de couloir. En dehors de la scène, pourtant, c'est un peu différent. À commencer par ce simulacre de leçon dispensé à Silas, des mois auparavant, animé par de toutes autres intentions - et celle notamment, de sentir son corps épouser le sien au moins le temps d'une chanson. Et puis, Barbie est arrivé, et il ne l'a pas avoué, Romy, que si c'était son premier cours de danse, c'était un peu le sien, aussi. Confiant, pourtant, qu'il le jauge lancer une mélodie judicieusement choisie pour un premier essai. « Je ne te pensais pas aussi prudent, mais très bien. » Peut pas se retenir d'y aller de son petit commentaire, référence à la douceur des notes qui se répand tout autour d'eux, prête à les envelopper.

Un sourcil arqué et un air un brin amusé à la remarque de Barbie, et il s'approche un peu, Romy, pour saisir ses mains avec délicatesse. « Darling, danser, c'est se toucher, mais promis, ça n'a franchement rien d'effrayant. C'est même tout le contraire. » Et il embarque une première menotte jusqu'à la poser dans son dos, épaisseur du sweat en barrière contre cette peau que Barbie semble avoir en horreur. En fait de même, le danseur, à laisser un peu de distance entre les corps le temps de poser fermement sa paume entre les omoplates de son élève, et d'entremêler leurs doigts. Impose des gestes décidés au fil des énumérations incertaines, redresse la nuque en l'incitant à faire de même, d'un mouvement de menton vers le haut. « Déjà, redresse-toi, t'es tout mou. » Petite tape sur l'échine assortie d'un éclat malicieux au fond des prunelles. « Allez, t'es déjà pas grand, tu ne vas pas non plus te tasser comme un vieillard. Tend-moi ce dos, cette nuque. Sois beau, sois fier. » À l'image de son professeur, en somme.

Et puis, d'une pression contre le dos de Barbie, voilà qu'il achève d'attirer son torse contre le sien, à y aller étape par étape. « Ton corps va suivre le mien, je te tiens, tu ne bouges pas tes mains pour le moment. On va y aller tranquillement. » Persuadé que ce sera facile, un peu trop, sûrement, s'improvise guide des premiers pas qui s'effectuent, tantôt en avant, tantôt en arrière, tantôt à droite, puis à gauche, le temps d'apprivoiser l'espace. « Quand tu disais la souplesse d'un chat, tu parlais d'un chat en bonne santé ? » La remarque coule naturellement entre ses lèvres après quelques minutes de pur affront envers la musique, à son humble avis. S'arrête, Romeo, s'humecte les lèvres un instant, à reculer un peu le temps de réfléchir. Partent de loin, y'a pas à dire. Mais faut croire que ça le stimule, quand il revient de plus belle se planter devant Barbie. « Enlève tes chaussures, et monte sur mes pieds. » Sûrement pas une bonne idée que de le porter, mais il a suffisamment confiance en la magie de Silas dispersée ce matin même pour espérer que le genou ne fera pas des siennes. « Vas-y, et tu vas t'accrocher à mon cou. Faut que tu comprennes comment tout se coordonne, et que tu te détendes, ok ? » Sait pas trop, Romy, ce qui pourrait angoisser Barbie dans une activité si agréable à ses yeux, mais se doute que l'atmosphère va devoir se détendre pour pouvoir avancer. Alors, d'un air semi-sérieux, il précise, en attendant que l'homme revienne se positionner. « Je sais que c'est impressionnant de se trouver face à quelqu'un de mon acabit, mais tu n'as aucune raison d'être intimidé. »
 
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Il le laisse s'emparer de ses mains, dans l'espoir qu'il le guide autrement que par la parole. Il n'avait aucune idée de l'endroit exact où il devait les placer, et avait peur de toucher une mauvaise zone en y allant de sa spontanéité. Une main dans le dos de son compagnon, l'autre contre sa paire afin d'entrelacer leurs doigts. Légèrement mal à l'aise par cette proximité qu'il ne pensait pas déclarer si rapidement. Lui qui n'avait jamais réellement dansé avec qui que ce soit, étant l'enfant hyperactif au milieu de la piste, celui qu'on ne peut pas suivre, parce qu'il n'y a aucun pattern précis à comprendre. Il ne pensait pas qu'il fallait être si proche de son partenaire. La tête légèrement relevée en suivant son exemple, il se contente d'un gngngngn enfantin face à l'invective concernant sa petite taille.
Il est presque paniqué en se laissant mener à la baguette. Affolés, ses pieds, alors qu'il cherche quoi en faire. Impossible de se détendre, alors que son coeur semble de plus en plus s'accélérer sous un j'vais pas y arriver muet. Il ricane doucement à sa remarque, prenant parfaitement bien la boutade. Romeo avait raison, il était nul. Son affection de chat le rendait agile et souple, mais comment en faire preuve quand la peur s'accroche à chacun des membres pour l'empêcher de se déplacer convenablement ?

Il croit d'abord qu'il plaisante, regard planté dans le sien pour essayer de comprendre où était la blague. Il n'allait tout de même pas lui monter dessus. Barbie avait une très mauvaise appréciation de son propre corps, et pensait peser le double, voire le triple, de son partenaire. Il avait peur de lui faire mal, qu'il ne puisse bouger avec un poids si conséquent sur ses pieds. Il devait commencer par souffler un coup, se détendre, et éviter de se laisser envahir par ses pensées parasites ? Persuadé qu'il n'y arriverait pas, qu'il serait une catastrophe le jour j. Et si Devlin savait dansé, il le prendrait pour quoi ? Impossible de faire de crise d'insensibilité totale dans une pareille situation, surtout en compagnie de Romeo qu'il ne connaissait pas assez pour se le permettre. - J'vais te faire mal ... Il continue à le regarder un moment, et abdique en comprenant qu'il ne plaisantait pas, et attendait même qu'il s'exécute.
Il va donc dans un coin du toit, et retire ses chaussures d'un coup sec de son deuxième pied. Il revient ensuite vers l'autre, en chaussettes, comme un enfant qui n'a pas envie d'être puni. Une fois face à lui, le doute persiste, alors il lui lance un dernier regard signifiant : c'est ton dernier mot ? Et en comprenant qu'il n'y échapperait pas, il s'installe sur ses pieds, en étant le plus doux possible afin de ne pas l'écraser. Hésitation dans les membres, il enroule ses deux bras autour du cou de Romeo, en tournant la tête afin de ne pas avoir son visage trop près du sien. Le pourpre déjà assez présent à ses joues, il ne veut pas en rajouter en se montrant bégayant. Alors il préfère ne pas parler du tout ; silencieux dans un mutisme profond. Lui qui était pourtant si loquace, et qu'il fallait brusquer pour faire taire.

Il resserre un peu son torse contre le sien, ses bras également afin de ne pas le lâcher par réflexe ; il ne se connaissait que trop bien. Ils recommencent à bouger, cette fois-ci sans que Barbie n'ait rien à faire, si ce n'est essayer de comprendre les mouvements de l'autre. Il désamorce légèrement sa détresse, avec une petite plaisanterie qu'il espère ne pas être déplacée. - T'aurais quand même pu m'inviter à dîner, avant. Il sourit, le visage toujours tourné pour ne pas le regarder. Il se détend petit à petit, et se laisse bercer par la musique et les pas de Romeo, sous lui. Saura-t-il tout mémoriser ? Pourra-t-il tout faire par instinct ? Il n'en avait aucune idée, mais il était prêt à essayer, et il avait le meilleur professeur pour cela. - Je sais que c'est pas tellement le moment, mais je voulais te remercier de faire tout ça. Il savait qu'ils étaient partis sur le mauvais pied, leur rencontre entrant dans la liste des pires réalisable. Il était difficile de changer une première impression, mais Barbie souhaitait bien s'entendre avec lui, et pas seulement parce qu'il était celui qui partageait la vie de son meilleur ami, mais parce qu'il savait qu'il pouvait l'apprécier. Malgré tout ce qui les séparait, aux antipodes l'un de l'autre dans la plupart des domaines, et pourtant parfois si semblables. - Je sais qu'on est partis du mauvais pied, donc c'est d'autant plus gentil de ta part. Merci.



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“nobody puts barbeo in a corner” Proximité habituelle, affaire de ressentis, de sensations, d'émotions venant vriller la chair au contact de ses partenaires. Dans la passion que ça s'exprime le mieux, que ce soit avec la ballerine qui partage ses pas depuis des années, à l'Opéra, avec ses acolytes de toujours au gré de ces instants de liberté improvisée à la fin des cours, ou encore en inventant mille chorégraphie avec Nina. Rien de perturbant à ses yeux, lorsque danse signifie inévitablement de coordonner les mouvements, d'explorer les rythmes à l'unisson et ne peut se dissocier du toucher. Peut-être que ça le fait sourire en coin, de noter toutes les réticences de Barbie, à persister dans l'intransigeance d'un : « Grimpe, j'te dis. » Rigole un peu, le danseur, en venant redresser la nuque de tout son aplomb, le regard baissé vers Barbie. « Tu veux me vexer ? » Lui faire mal. Certainement que non. Le prend comme un affront, et le cours prend des airs de challenge alléchant alors qu'il précise : « Je suis certain que tu es un poids plume. » En tout cas, à ce qu'il en devine, en l'observant. L'imagine difficilement lui clouer les semelles au sol. Et puis, il le prend pour qui, d'ailleurs ? « Au cas-où tu l'aurais oublié, j'ai les jambes musclées, en plus. » Ne manque pas de lui rappeler ce détail, au cas où ça ait pu lui échapper, avant qu'il ne se mette à se cacher les yeux ce jour-là. Confiance en son physique bien taillé, le brun formule là un constat, sans chercher à fanfaronner. C'est la réalité, c'est tout. Y'a bien que le genou gauche qui puisse flancher, mais il le sent bien, pour les minutes qui viennent. Parvient en général à soulever le poids des danseuses, à bout de bras, alors, ce n'est pas un Barbie sur ses pieds qui aura raison de lui si facilement.

Finalement, il obtempère, et l'air satisfait revient hanter ses traits, en venant poser une main sur sa hanche, et la seconde dans le creux de son dos. Là que Barbie enroule ses bras autour de son cou et qu'le danseur arque un sourcil, avec un petit air narquois : « Je t'ai dit de monter sur mes pieds, pas d'me rouler une pelle. » Et les doigts s'enfoncent un peu dans les vêtements de Barbie pour retenir tout mouvement de recul alors qu'il s'esclaffe en le gardant fermement contre lui : « Non, j'déconne, j'déconne. » Et ça le fait bien rire, Romy, la manière qu'il a de tourner la tête, comme si y'avait quoique ce soit de gênant dans c'moment. Plutôt à sa manière de prendre mille précaution que ça devient étrange, mais il se décide à la boucler, fin sourire aux lèvres, en rassemblant sa concentration, et achevant leur brève pause. « Allez, c'est parti. » Qu'il souffle, en esquissant de premiers pas, l'entraînant avec lui, en accompagnant les mouvements de Barbie de ses mains, tentant d'assouplir l'échine, dans un premier temps. C'est mieux, certainement, quand les pieds n'entrent pas en jeu. Et il se donne autant qu'il le peut, Romy, bien décidé à faire de son cas une mission personnelle. Surtout lorsque mine de rien, au gré de la musique, l'étrange binôme se fait plus mélodieux, plus naturel. Avec la réflexion de Barbie que ça commence à se dérider davantage, quand Romeo se remet à arborer un rictus, en inclinant légèrement la tête vers celle qui le fuit habilement. « D'abord, une danse de qualité, ensuite, l'éventuel dîner. » Se gausse bien du sous-entendu, celui qui lui a sûrement bien collé à la peau durant des années.

Puis, il remarque aussi que sous ses phalanges, les muscles semblent plus enclins à se relâcher lorsque Barbie fait de l'humour, ou se contente tout simplement de lui parler. Dévier l'attention de la chorégraphie qui s'invente, dans un premier temps, ressemble à une bonne solution. « Tous les moments sont bons pour m'être reconnaissant. » Peut pas s'en empêcher, à mesure qu'ils se déplacent, tournent et envahissent l'espace du toit, portés par une nouvelle chanson. Un peu plus de réflexion au sujet de leur première rencontre, celle dont, étrangement, Calloway n'a pas gardé un mauvais souvenir. Sans doute parce qu'il s'attendait à pire, étant donnée l'incertitude cultivée à l'égard du meilleur ami de Silas à leur départ. L'a bien compris pourtant, en le rencontrant, qu'il n'allait pas emporter l'infirmier avec lui définitivement, en le lui arrachant. Les intentions de Barbie semblaient bonnes, honorables, et n'empiétaient en rien sur son territoire. Loin de porter la rancune en seconde peau, le reste s'est rapidement oublié au profit de taquineries et de réactions parfois étrangement similaires. Alors, il recule un peu la nuque, Romy, pour essayer de croiser son regard - a toujours aimé contempler ses interlocuteurs, à ne pas se contenter d'une tempe à observer. « J'ai plutôt trouvé ça drôle, personnellement. » D'ailleurs, ça se voit sur sa tronche, aux étincelles malicieuses qui cisèlent ses prunelles en y repensant. « C'était assez original, comme tu dis. » Et il a toujours eu un faible pour ce qui sort du commun, instant désormais gravé dans ses souvenirs, bien plus intéressant que s'il ne s'était agi que d'une rencontre formelle. Le genre qui aurait pu laisser un soupçon d'amertume, ou d'animosité, même, si tous deux n'avaient pas été livrés à eux-mêmes dans leur meilleure spontanéité. « Allez, avoue, t'en as pas vécu deux des moments comme ça. » Insiste le danseur, en se contorsionnant nonchalamment, juste assez pour que les pieds de Barbie rejoignent le sol en espérant qu'il ne s'en apercevra pas. D'un mouvement du bras, il l'encourage à effectuer un tour sur lui-même, avant de le ramener à lui, un bras enroulé autour de lui, l'autre main dans la sienne, à lancer un : « T'es avec Devlin, ton mari, t'es le roi de la soirée, y'a la musique qui éclate, c'est la plus grande fête de ta vie, y'a que des gens que t'aime, qui t'aiment, qui sont bienveillants, et c'est là, c'est maintenant. C'est l'moment de tout donner. » Lui laisse même pas le temps de réflexion, à l'entraîner avec énergie à la conquête de l'espace, comme s'il s'agissait d'une salle de réception. « Allez, bouge, on s'en fout, fait c'que tu veux ! » Et il se détache un peu, Romy, s'met à onduler des épaules et à se trémousser dans tous les sens, à esquisser des petits sauts tout autour de Barbie, en revenant lui attraper les mains pour l'entraîner dans un grand n'importe quoi visant à dédramatiser l'action.
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-- romeo & barbie.

Il essaie de se détendre, malgré cette proximité nouvelle. Lui qui n'avait pas l'habitude de ce genre de corps-à-corps, à ne partager cette contiguïté qu'avec celui qui allait partager le reste de sa vie ; et Silas durant leurs instants câlin. Il serait d'ailleurs descendu de son perchoir si Romeo ne l'avait pas arrêté. La panique arrivée alors que le danseur lui faisait des taquineries, qu'il ne savait pas s'il devait les juger sérieuses ou non. Mais à en juger par les mains de l'artiste qui l'empêchaient de lui échapper ; il ne devait s'agir que de plaisanteries, il n'avait pas à bouger. Il essaie alors de se détendre, souffler un coup en essayant de ne pas le regarder, afin de ne pas laisser le rouge lui monter aux joues. Il s'agrippe un peu plus à son cou en le sentant engager les premiers pas, essayant de comprendre dans quelle logique il se déplaçait.
Il sent son dos se détendre sous le tracé de ses doigts, envoie ses épaules en arrière un court instant histoire de faire craquer sa nuque et d'assouplir les muscles qui se trouvaient bien trop contractés depuis qu'il était arrivé. Il fallait croire que son cavalier avait un don pour faire tomber les tensions. Il se laisse aller à son humour, ses gestes et son sourire, en se persuadant qu'il n'avait pas à avoir si peur. Peut-être que c'est pour cette apparente bienveillance qu'il tient à le remercier de lui venir en aide. Il ne savait pas pourquoi il lui accordait de son temps, pour lui apprendre à danser alors qu'il était un cas désespéré, mais les raisons importaient peu.

Il recule la tête, lorsque Romeo reprend la parole. Il lui accorde son regard, ose enfin le regarder en face, alors qu'il évoque le ridicule de leur rencontre. Barbie affiche un sourire entendu, ressentant certainement la même chose que son partenaire, concernant la manière dont ils avaient fait connaissance. Il y avait eu des cris, de la déception, mais comment regretter ces heures alors que leur relation s'était soldée sur quelque chose de bien plus positif. L'enfant voyait en cet homme bien plus que le petit ami de son meilleur ami, mais un ami à part entière. - Je te l'accorde, j'en vivrai pas deux des rencontres pareilles. Il se laisse bercer par le mouvement de leurs corps, sentant une chaleur agréable l'envelopper alors qu'il prend confiance en leur harmonie, et se sent si bien à l'idée d'ainsi naviguer à ses côtés. - Et tu as eu de la chance que je sois dans un bon jour, je suis mauvais danseur mais bon combattant. Il arque un sourcil, l'air de dire : alors fais pas trop le malin avec moi, Gene Kelly. Mais il plaisantait, n'avait plus aucune animosité à son égard, et n'avait aucune raison d'animer une nouvelle discorde maintenant.

Il continue de danser avec lui, sans vraiment se rendre compte que ses pieds avaient rejoins le sol, entraîné par les pas que Romeo avait inscrit dans son esprit en les faisant avec lui. Barbie bougeait par mimétisme, miroir de celui qui l'accompagnait si bien. Il ricane même en tournant sur lui même, avant de rejoindre son étreinte, une main solidement attachée à la sienne, l'autre contre sa hanche. Il a l'impression que rien ne peut être négatif, dans ses mouvements, tant qu'il se calque sur ceux de son professeur. Alors, quand Romeo lui demande de se bouger, d'improviser, de devenir le maître de ce qu'ils échangeaient, une once d'appréhension s'installe dans son organisme. Mais fugace. Comme une ombre. Parce qu'il reprend vite le règne, sans arrêter de remuer, de peur de ne pouvoir repartir de plus belle s'il cessait de gesticuler.

Il balance ses bras de gauche à droite, fait absolument tout ce qu'il se passe dans sa tête, avec la certitude que malgré la malice intégrée aux prunelles de Romeo, personne ne pourrait le juger. Il relâche alors ses mains, et continuer de balancer ses bras, en envoyant ses hanches à l'opposé dans un mouvement ridicule, comme un ivrogne après une bonne bouteille. Ou un enfant, à côté d'un sapin. Et il allait s'arrêter, quand il voit Romeo l'imiter. Il se met alors à rire, et amplifie chacun de ses mouvements, satisfait de voir que son partenaire -au-delà de le juger- s'allie à ses égarements.
Il s'arrête enfin, à bout de souffle, en continuant de rire comme un gosse. Les deux mains contre ses genoux, penché en avant, le souffle court. Il avait menti en prétendant être endurant, et savait qu'il s'essoufflait très rapidement, quand il n'était pas question d'une autre forme de corps-à-corps ; pour lequel il se montrait bien plus doué. Il relève la tête vers Romeo. - C'est toi qui devrait ouvrir le bal à ma place. Il sourit et se redresse enfin, calmant ses rires pour poser une question. - T'es sûr qu'un strip-tease ferait pas l'affaire le jour j ?



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“nobody puts barbeo in a corner” Exigeant envers ses propres prouesses, le danseur n'en attend pas autant des autres - comment pourraient-ils seulement effleurer l'étendue de son talent ? Il n'y a bien qu'avec les doublures qu'on s'est évertué à lui attifer depuis qu'il a été étoilé que son jugement s'avère d'une sévérité implacable - pour rappeler, peut-être, à quel point il est inégalable. Comme il est totalement inconscient d'espérer trouver dans la compagnie un être pouvant prétendre le remplacer, en cas de pépin. Et y'en a eu un gros, de souci, l'an passé, l'ayant déjà condamné à être mis sur le côté au profit d'un autre, tenant ses rôles sur scène depuis trop longtemps, maintenant. Vers lui et lui seul que se concentre ses critiques acerbes, mais certainement pas envers Barbie. Calloway est d'ailleurs totalement détaché en le conduisant en rythme, et les commentaires ne sont énoncés qu'avec un sourire en coin, une certaine patience. N'a aucun intérêt à le voir patauger quand, peut-être, pourra-t-il se vanter au mariage d'être celui qui lui a appris à si bien danser - qui d'autre ? Se voit déjà bien installé à la table d'honneur - tant qu'à faire - à poser un oeil appréciatif sur son poulain. Celui-ci ayant plutôt tendance à faire de l'épilepsie de sabots à l'heure actuelle qu'à se pavaner avec la grâce qu'il tente de lui inculquer, mais Romy est persuadé que ça viendra. Avant d'avoir confiance en Barbie, c'est en ses propres capacités qu'il croit, et rien ne peut être impossible lorsqu'initié par ses soins. S'il souhaite que l'homme éblouisse la totalité des invités, ce sera le cas. Sans en douter un seul instant, c'est cet excès d'optimisme qu'il tâche de lui transmettre en finissant par le laisser voler de ses propres ailes, sans qu'il ne s'en aperçoive immédiatement.

Doué pour noyer le poisson à force de discours incessants, voilà que le sujet s'étire et que son partenaire vante ses qualités sur un ring - comme ça que Romeo s'imagine le combat énoncé. « Je n'en doute pas une seule seconde. » Le dit sincèrement, le danseur, en berçant son acolyte dans ses bras, ne négligeant rien de leurs pas quand la discussion se prolonge de manière agréable. « Ton énergie est perceptible. » Et, comme pour illustrer son propos, ses mains filent sur ses épaules, retracent lentement la ligne de ses deux bras qu'il soulève de part et d'autre de son corps. « Il y a quelque chose en toi, je l'avais déjà senti ce jour-là, mais ça n'a fait que se confirmer depuis. » Dans la sensibilité qui s'est manifestée à ses propos un brin acides, qu'il a trouvé un écho familier. Dans la vivacité d'une émotion que l'être vibre, et ses doigts s'enroulent autour de ses avant-bras, les poussent à s'élever au-dessus de sa tête, comme un danseur classique. « T'es peut-être petit mais je pense que tu es en mesure de toucher les étoiles. » Saura peut-être pas que c'est l'un des plus beaux compliments que Romeo peut lui faire, Barbie, mais le danseur ne renonce pas à le dire de son ton le plus mystique. « J'imagine que c'est le même genre de flamme qui fait de toi un bon combattant. » Et il ramène les poignet de Barbie devant lui, les manipule de manière à s'asséner deux petits coups sur le torse, en esquissant un rictus. « Tu me montreras ça, un jour. » En aurait besoin, probablement, à s'être mangé plus de raclées en un an qu'en une vie entière.

La concentration se perd et il le sent, à lancer l'idée d'une improvisation, scruter les mouvements anarchiques de Barbie pour les reproduire en miroir. Peut pas se retenir de s'esclaffer en retour, Romeo, perdu dans une euphorie trop rarement effleurée depuis quelques temps, plus que dans un éventuel jugement. Ne s'est jamais moqué des impulsions emportant les corps, quand la danse lui semble être si particulière qu'aucune limite ne saurait lui être imposée. Personne n'est en droit de brider les élans d'une chair qui s'emporte sur une mélodie, quand bien même cela s'avère aussi chaotique qu'en ce moment précis. « Si tu ne progresses pas assez vite, j'ouvrirai le bal à ta place. Ton mari tombera amoureux de moi, par contre. » Arque un sourcil sur ses yeux pétillants de malice, en venant asséner une petite tape dans l'épaule de Barbie. « T'es prévenu. » Sous-entendu, t'as intérêt à t'appliquer. Et le rire qui s'ensuit est tonitruant, de ceux qui lui échappent de manière viscérale et se communiquent aux environs sans qu'il ne cherche un seul moment à en brider les éclats. « Un bon strip-tease requiert un certain sens du rythme, tu t'en sortiras pas si aisément sans mes conseils. » Et il sourit de plus belle, taquin, en venant glisser un bras autour de ses épaules, bombant le torse en contemplant la ville qui s'étale sous leurs yeux. « On se verra une fois par semaine, c'est le minimum pour les répétitions. T'auras des devoirs à faire à la maison, quand t'es tout seul, je t'enverrai une playlist sur laquelle je veux que tu danses avec plaisir, comme tu viens de le faire. Il y a aussi une liste de comédies musicales que tu vas devoir regarder. » Improvise, le danseur, à énoncer le tout comme s'il s'agissait d'un programme à la fiabilité reconnue. Et il lui coule un regard en biais, porté par un de ces moments où l'émotion le gagne, lui file l'impression de livrer un discours épique. « Tu vas danser pour lui raconter ton amour, pas pour aligner des pas, ça, c'est la partie la plus facile. »
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Barbie Tarrare
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-- romeo & barbie.

Accorder sa confiance était facile pour Barbie. Il n'avait de méfiance envers personne, et pensait que chacun avait un talent à transmettre à ceux qui en faisaient la demande. Lorsqu'il regardait son professeur, ce n'était pas seulement un enseignement qu'il voyait, mais les prémices d'une amitié. Lui qui avait tant de problèmes avec l'autorité -sûrement à cause de ses odieux parents- était alors immédiatement assez confiant pour ne pas discuter les ordres du danseur. La tournure que prenait l'exercice faisait de ces injonctions des conseils, et de l'entraînement, un échange entre amis. Il ne voyait aucune animosité dans le regard que dardait Romeo sur lui, plutôt un amusement qu'il partageait également. S’il lui avait fallut seulement quelques heures d’entraînement pour parvenir à un niveau de danse respectable, il aurait quand même choisi de partager ces moments avec son nouvel ami. Lui qui avait déjà tant perdu, savait reconnaître un renouveau lorsqu’il en croisait un ; et ce qu’il débutait aux côtés de ce danseur si exceptionnel en était un, à n’en pas douter. Il donnait son meilleur, éliminant ce qu’il aurait pu offrir de pire, afin de le rendre fier. L’heure n’était jamais aux flatteries gratuites, et s’il recevait les félicitations, il fallait qu’il les mérite, qu’importe si pour cela il devait s’échapper de l’appartement quelques soirs, et mentir à son mari concernant ses échappés nocturnes. Le mensonge n’était pas un délit lorsqu’il était présent pour camoufler une surprise ; c’était ce que Barbie espérait, craignant que son compagnon ne prenne mal ces mots qu’il semait aux quatre coins du domicile.

La conversation est agréable, et provoque un glissement appréciable vers un sujet que l’enfant maîtrise bien mieux que les pas de danse. Le combat. Il ne payait pas de mine, et faisait certainement penser à une petite poupée fragile qu’il ne fallait pas bousculer. Et si une partie de cette affirmation était véridique, il cachait également un homme agile et doué sur le terrain. Son impétuosité entachait un brin sa capacité d’action, mais ce n’était pas un problème quand une armée de collègue était présente pour épauler et protéger. Faites attention à Little Fly. Il avait tant entendu ces quelques mots, lancés au vent avant une mission importante, comme s’il était de mise de se faire armure d’une personne qui avait si peu d’instinct de survie, que sa mort ne serait une surprise pour aucun des membres du gang ; mais une perte malheureuse tout de même. Du moins, il l’espérait.

- Je t’en ferai la démonstration, un jour.

Il se laisse guider, acceptant les mains qui se fraient un chemin sur ses épaules, et se prêtent maîtresses de ses mouvements. Il n’est plus apte à juger de sa propre motricité, et laisse son ami s’en faire le seul et unique juge. Il ne peut réprimer un léger rire en l’entendant évoquer sa taille. Ce n’était pas une méchanceté, ni même une pique visant à lui rappeler sa petitesse. Il le prenait bien, alors, se laissant bercer par ce moment de douceur qui lui accrochait un sourire niais aux lèvres. Il a envie de lui demander s’il a des ennemis. Si apprendre à se défendre serait une idée à étudier, comme la contre-partie de ces cours de danse qu’il était prêt à payer en enseignement au combat. Il ne savait pas si le danseur avait déjà quelques bases, ou s’il partait d’aussi loin que lui, mais se savait capable de faire de lui un bon combattant ; il avait déjà l’agilité, et l’entière capacité à mouvoir son corps. Il ne lui manquait que la force, probablement, et le reste de la technique.
Barbie aurait pu apporter cet enseignement à son mari, le sachant prompt à se battre à n’importe quel moment à cause de ses propres erreurs. Mais à la place, il avait préféré lui mettre son arme entre les mains, et lui apprendre à s’en servir. Il ne pouvait imaginer l’homme qu’il aimait perdre un combat, et juger son flingue plus prudent. Et s’il ne savait pas encore le manier à la perfection, au moins il avait un moyen de dissuasion bien plus convainquant que ses poings serrés.

Il espérait que Romeo serait meilleur élève que lui-même concernant la danse, s’il devait s’occuper de son habilitation à se battre. Lui qui secouait les bras dans une transe étrange, emporté par des gestes qu’il découvrait en même temps qu’il les reproduisait ; riant aux éclats de l’effet miroir que cela provoquait sur son ami. Il comprenait en ce sens le ridicule de son improvisation, mais n’en cessait pas de gesticuler pour autant. Il riait. Il était prêt à continuer ainsi durant de longues heures, jusqu’à ne plus pouvoir tenir debout. Il arque un sourcil en entendant la remarque concernant l’éventualité que son mari ne tombe amoureux de lui. Il accepte la tape qui lui est asséné, mais mets deux doigts devant son propre regard avant de les pointer vers Romeo, dans un je te surveille plus que théâtral. Il ne se faisait aucun souci, malgré son habituelle jalousie. Il ne craignait rien de sa part, en était certain, et ne comptait pas laisser qui que ce soit danser avec son mari lors de leur ouverture de bal. Il s’agissait d’un moment privilégié entre eux, et il ne comptait le céder à personne. Rêvait déjà de perdre son regard dans celui de son mari, de s’y plonger tout entier en promettant sur sa propre existence de le rendre heureux à n’importe quel prix. L’amour comme seul mot d’ordre, le coeur poussé d’une passion qu’il n’avait ressenti pour nul autre.
Il hoche la tête, et se laisse entraîner vers lui, lorsqu’il donne les indications à appliquer afin de s’améliorer en quelques mois seulement. Il était d’accord, et serait toujours au rendez-vous. Il était prêt à tout pour le rendre fier, et faire une surprise d’exception à Devlin ; même si pour cela il devait s’entraîner tous les jours, et à chaque instant. Il ferait attention à sa posture, à son souffle, et même à sa ligne ; pour peu que ça aide dans l’équation. Il lève les yeux au ciel, soufflant ; essoufflé.

- Comme si je ne connaissais pas déjà toutes les comédies musicales sur le bout des doigts.

Et il rigole de plus belle ; habitué à s’endormir devant ces dernières, certaines aux côtés de Jillian. Mais il les verrait une fois de plus, et en apprendrait même les chorégraphies, s’il le fallait. Romeo qui parlait de montrer son amour à travers ses pas, ne savait pas à quel point il avait raison. Mais la tâche était bien simple pour Barbie, lui qui était un enfant de l’amour, né un 14 février, et romantique depuis son plus jeune âge. Il saurait comment montrer son amour, et se dévouerait entièrement à ce but précis, le soir venu. Il ne regarderait que son amoureux, jetterai seulement des regards à son professeur une fois la danse terminée. Il serait doux. Il serait aimant. Il serait ce qu’il faudra pour accompagner Devlin jusqu’au bout d’une vie qu’ils écriraient à deux. Et ne pourrait jamais assez remercier Romeo pour être le professeur capable de lui indiquer comment bien commencer ce chemin.

- J’espère que tu m’accorderas quand même une petite danse, le jour venu.



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