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 so many candles for such a small cake ? (devlin)

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Barbie Tarrare
- skip, petit mais puissant -
Barbie Tarrare
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damné(e) le : o07/10/2019
hurlements : o4825
pronom(s) : oshe/her.
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Il avait ouvert les yeux quelques minutes avant que son réveil ne sonne. Enclenché à une heure plus raisonnable qu'à l'habitude, le téléphone bloqué sous l'oreiller afin que le vibreur le réveille sans alerter son mari. Cela n'aurait probablement pas fonctionné, mais il avait été obligé de trouver une solution pour se réveiller avant lui ; pour une fois. Un oeil à moitié ouvert, et une moue tout juste éveillé, il avait soupiré en lisant l'heure affichée sur l'écran, désireux de se rendormir pour quelques heures. Mais il ne pouvait se permettre de replonger dans la douceur du sommeil, alors qu'il avait tant de choses prévues pour cette journée.
Il repose son téléphone portable contre les draps, et relève les yeux ; analyse minutieuse du visage de l'ange qui partageait son lit. Il se demande pourquoi il est si loin de lui, et comprend bien vite qu'il devait -une fois de plus- avoir pris toute la place et forcé son amant à se reculer. Il se rapproche légèrement de lui, et dépose un léger baiser sur ses lèvres, avec l'envie de caresser sa peau qu'il étouffe afin de ne pas le réveiller. Un je t'aime qu'il mime de ses lèvres, sans produire le moindre bruit. Il n'a pas besoin de le dire à voix haute, ni de plonger son visage dans le creux de son cou, pour que l'autre ressente son amour. Et pourtant, il en avait envie ; débuter cette journée dans ses bras, à lui chanter l'amour. Mais il se lève, doucement, en récupérant son portable ; sans le lâcher des yeux.

Une fois dans le salon, il s'étire un instant en envoyant son portable sur le bar séparant la cuisine du salon, en clignant plusieurs fois des yeux ; ne pas se rendormir. D'une main tremblante, il se frotte les yeux, en baillant, les pas très lents le menant jusqu'à la salle de bains, pour une douche froide histoire de réveiller son corps encore ensommeillé. Il ne reste que peu de temps sous le jet d'eau, paupière closes pour éviter à son coeur de s'affoler. Vêtement enfilés, dents brossés ; le voilà prêt à affronter la journée. Il reprend alors la direction du salon, mains qui s'accrochent à ses yeux alors qu'il quitte l'appartement en vitesse, afin d'être de retour le plus rapidement possible, au cas où Devlin ne se réveille en son absence. Il n'en a pas pour longtemps, seulement quelques minutes pour courir jusqu'au fleuriste le plus proche, et acheter le plus beau de tous les bouquets de la boutique aux senteurs si denses. Il revient en vitesse, le bouquet plus grand que lui sous le bras, et le dépose dans un coin de la cuisine en attendant le réveil de son bien-aimé.
Il fallait que tout soit parfait, il n'avait pas droit à l'erreur. Il savait qu'il n'était pas exemplaire ces derniers temps, et ne savait comment se rattraper pour toutes les excuses foireuses qu'il servait à son mari de plus en plus souvent. Il avait beau lui demander de lui faire confiance, il savait que l'esprit de son amour était parfois plein d'imagination, et il avait parfois peur que ses efforts pour le rassurer ne suffise pas. Il savait que ce n'était pas grand chose, mais un anniversaire bien organisé pouvait lui prouver son amour, et le rassurer concernant ces détails.

Alors il avait tout prévu. Tout d'abord, il allait lui apporter le petit déjeuner au lit, avec la composition florale qu'il venait d'aller acheter. Ensuite, ce serait séance de câlins dans le lit, et Barbie comptait bien prendre une petite dose d'ichor au cas où les caresses deviennent plus intimes. Il avait prévu de le nourrir de cochonneries pour le repas du midi, et de lui faire croire à un tête à tête au restaurant pour celui du soir. Mais en réalité, il avait préparé de quoi faire un pique-nique, et comptait trouver une parade pour installer le tout dans un coin isolé de la ville, sous les étoiles. Il savait que ça ne payait pas de mine, que ce n'était pas grand-chose, mais préservait le plus gros pour la suite. Il voulait l'avoir pour lui seul aujourd'hui, mais comptait bien réunir ses amis le lendemain, pour une fête surprise. Il lui donnerait son cadeau après le petit déjeuner, s'il ne craque pas avant.

Il attrape les ingrédients dans le frigo, et se met devant les fourneaux, son téléphone portable bloquée sur une vidéo de cuisine qu'il comprend à peine. La personne va trop vite, explique mal, et lui n'a aucune base. Il fait de son mieux, donne tout. Hors de question de prendre un traiteur, il voulait que ça vienne de lui.

________________________

Il aurait aimé débarquer dans la chambre avec un festin de roi et ses jolies fleurs. Il aurait aimé ne pas encore foirer ses surprises. Au lieu de ça, il se retrouve au-dessus d'une substance inconnue, à agiter la matière avec sa spatule,,une grimace collée au visage. La porte de la chambre s'ouvre, il relève les yeux sur son mari, et sourit en lâchant ce qu'il faisait. - Ferme les yeux ! Il va au coin de la cuisine, et récupère les fleurs avant de le rejoindre, un sourire d'enfant aux lèvres. Il se plante devant lui, et se met sur la pointe des pieds pour déposer un doux baiser sur ses lèvres. Puis, revenu sur ses talons, il met le bouquet entre eux en lui murmurant. - Tu peux les ouvrir. Il sautille presque sur place en lui tendant les fleurs, trop excité de passer ce premier anniversaire à deux ; et mariés.
Il tourne la tête un instant, l'air désolé, en désignant le carnage de la cuisine, et la chose mollassonne dans la poêle qui aurait dû ressembler à une omelette mais ne ressemblait à absolument rien de comestible. Il n'était pas un cordon bleu, et Devlin le savait, mais pour une fois il aurait aimé l'épater. - J'ai raté mon effet, désolé. Mais quoiqu'il en soit, joyeux anniversaire*, mon amour. Il reste planté face à lui, attendant de savoir s'il était fâché de ne pas avoir eu son petit déjeuner au lit.


en français*



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Dernière édition par Barbie de Ruiz le Mer 4 Nov - 18:37, édité 1 fois
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Devlin Tarrare
- madame irma vibes -
Devlin Tarrare
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damné(e) le : o28/10/2019
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pronom(s) : oshe / her
cartes : oava fürelise la perfection // sign exordium // montage par jiji la plus jolie // moodboard par le plus parfait des maris
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Il s'était endormi seul, cette nuit-là. Il ne les comptait plus, les nuits passées sans attendre le retour de Barbie. Parti trop souvent, si souvent depuis qu'ils étaient revenus de Las Vegas, alliances au doigts, contrat de mariage en poche. Comme l'impression qu'ils n'avaient été aussi éloignés, et la certitude que c'était lui, Devlin, qui se montait en épingle. L'énième post-it chargé d'excuses, tracé par l'écriture bouclée de son amant, avait fini en boule au fond de la poubelle. Trop de nuits s'étaient cumulées à s'endormir sur le canapé en attendant le retour de sa moitié. Trop de nuits peuplées de cauchemars, perdu dans la solitude d'un lit qui sentait Barbie sans en porter la chaleur. Trop de soirées qu'il avait imposées à Silas, cet ange de Silas, pour ne pas broyer trop de noir en attendant le retour de son amant. Mais la sensation que la moitié de son coeur était trop loin, beaucoup trop loin alors qu'ils venaient tout juste de se marier, lui rongeait les entrailles. S'était transformée de pensée vagabonde en leitmotiv, puis en obsession, malgré que la voix feutrée de Barbie lui ait assuré qu'il n'avait pas à s'en faire.
S'il n'avait pas à s'en faire, pourquoi Barbie éprouvait-il encore le besoin de lui cacher la vérité ? Les post-its s'étaient enchaînés les uns après les autres. L'absence de Barbie devenue une routine suffocante pour le devin, lui qui avait naïvement cru que le mariage ne pourrait que les rapprocher. N'était-ce pas ce que ça signifiait, de lier leurs vies pour l'éternité ? Qu'ils n'avaient pas seulement unis leurs noms, mais aussi leurs âmes, pour être toujours ensemble jusqu'à la fin des temps ?

Si tel était le cas, pourquoi Barbie s'échappait-il aussi souvent de cette vie qu'ils avaient eu tant de mal à construire à tous les deux ?

Boule d'émotion au creux de la gorge, il n'avait pas attendu le retour de l'Homme-Enfant pour rejoindre l'étreinte glaciale d'un lit marital bien trop vide. Ne l'attendait plus depuis plusieurs soirs, déjà, déception au fond des tripes, larmes amères au creux du coeur. Ne passait plus ses soirées de cafard chez Silas, pour la simple raison qu'il ne souhaitait pas le déranger. Mais les ombres étaient cruelles, pour le routard. Et la solitude, comme un piège, resserrait son étreinte sur sa cervelle épuisée. Dansait une valse cruelle avec le manque toutes les nuits à s'endormir sans l'Homme-Enfant, comblant de venin le vide qu'il avait laissé en s'échappant une fois de plus de l'appartement. Chape de plomb sur le corps, tandis que le sommeil étendait son empire sur le devin. Puis les ombres se muaient en rêves, et les rêves s'effaçaient au profit d'un seul et unique cauchemar.

Une paire de grands yeux marrons, où dansaient toutes les étoiles d'un ciel d'été. Un visage en forme de coeur, surmonté d'une poignée de bouclettes brunes. Barbie, penché au-dessus de lui, et chacune des étoiles dans ses iris qui s'effaçait une à une. Son sourire d'enfant qui s'effaçait à son tour, tandis qu'il reculait d'un pas. D'un autre. Qu'importait que Devlin tende une main pour le rattraper, Barbie ne la prendrait pas. Il reculerait encore, toujours, d'un pas à chaque étoile jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus. Qu'importait que Devlin l'appelle, il ne répondait jamais. Alors Devlin tentait de se redresser. Deux paires de mains puissantes s'écrasaient sur ses épaules. Deux visages blancs comme la craie, aux yeux d'un bleu agressif, menaçant. Pointus. Des visages qu'il connaissait parfaitement pour les avoir vus. Qui étaient aussi griffonnés que sur les carnets de son amant, la couleur de leur peau passée, couleur papier. Visage du passé, Frankie. Visage du présent, Salvare. Un de chaque côté, leur poigne puissante écrasant son dos dans le sol, jusqu'à ce qu'il s'y enfonce.
Puis le rire de Barbie retentissait. Pur. Cristallin. Ce rire qui lui soulevait le cœur autant que l'âme. Mais ce n'était jamais à lui qu'il était adressé. Rompu par les coups, écrasé dans la poussière comme un cafard, le nuisible. Il ne pouvait que lever les yeux pour les voir, les hommes de papier, alors qu'ils encerclaient Barbie. Plus grands, plus beaux, plus forts qu'il ne le serait jamais. Les étoiles dans les iris marrons se rallumaient à leur contact. Puis à ceux-là s'ajoutaient une multitude d'autres visages crayonnés. Le monde devenait papier, chargé de tous ces faciès d'inconnus aux traits travaillés, trop travaillés pour qu'ils ne soient pas importants. Barbie perdu dans le tourbillon, lové dans des bras esquissés, perdu contre des lèvres de graphite.
Et Devlin noir, noir comme l'encre alors qu'il se liquéfiait sous son propre désespoir. Poisseux, en souillant les feuilles, en emportant les esquisses, le papier, le bonheur. En noyant de ce noir infini les dernières étoiles que d'autres avaient su rallumer dans les grands yeux marrons.


Ce fut une odeur de brûlé qui le tira de son cauchemar. Une odeur qui n'avait absolument rien à faire dans la torture que lui imposait son esprit à chaque nuit de désespoir. Devlin se redressa aussi sec, étendit le bras pour réveiller Barbie. Referma les doigts sur des draps vides, froids. Où était-il ? Il y avait le feu, où était-il ??! Une boule d'angoisse nouant sa gorge, et les sens en alerte, il se précipita vers la porte de la chambre. L'ouvrit à la volée pour être accueilli par une odeur pugnace, prenante, de cramé. Les yeux encore collés de sommeil et le coeur battant la chamade, en voyant la silhouette fluette de son amant enrobée d'un épais nuage noir. Serein. Les informations contraires s'entrechoquèrent dans son esprit. Il obéit sans discuter, son instinct hurlant que c'était tout sauf la chose à faire. Si quelque chose flambait, ne devaient-ils pas filer de cet appartement sur le champ ?

Quand il ferma les yeux, il retrouva les résidus de son cauchemar. Noyées dans les flammes, les estampes de Frankie, de Salvare, de tous les autres. Enroulées en corps lascifs autour de Barbie, noeud de vipères rongé par les flammes. Il suffoqua, le devin. Incapable de distinguer la réalité du chaos. Sentit quelque chose d'imposant, de plastique, entre ses mains d'encre. L'envie de dire qu'il ne pourrait pas le tenir en étant liquide. En étant inutile. L'encre coula dans sa gorge en un caillot que, déjà, Barbie lui disait de rouvrir les yeux. Il s'exécuta.

Dans ses mains, parfaitement solides, se tenait un imposant bouquet savamment composé. Des fleurs de toutes tailles, de toutes formes, éclatantes de couleurs à la senteur exquise. Et, derrière cet amas chatoyant, Barbie, plus radieux que jamais. Confus, Devlin. Confus jusqu'à ce que les mots tombent, et le ramènent à une réalité qu'il avait oubliée. Son anniversaire. Barbie, lui, n'avait rien oublié. L'avait même gratifié d'un joyeux anniversaire en Français, avec l'accent à couper au couteau le plus adorable de la Terre. Devlin jaugea l'énorme bouquet, ce qu'il devinait être comme une catastrophe dans la cuisine, puis son mari, pour s'assurer de ne plus être en train de rêver. Sentit monter un éclat de rire comme une saillie de lumière et laissa le bonheur transpercer sa nuit de chagrin. Il pouffa devant l'attention, pouffa devant le bouquet. Le considéra de toute sa taille, vaguement plus réveillé maintenant que son coeur s'était remis à battre correctement.

-Oh non, t'as parfaitement réussi ton effet, shonu !

Que ça faisait du bien, de rire. Après le cauchemar, l'encre. Frankie. Salvare. Tant de bien de rire, même si le caillot lové au creux de sa gorge ne semblait pas vouloir partir. Il déposa le bouquet sur la première surface plane venue et rompit la distance jusqu'à son amant pour le serrer dans ses bras. Lova son museau dans les bouclettes brunes pour y déposer une kyrielle de baisers, pour s'y fondre, pour réapprendre à respirer. Trop forte, son étreinte. Trop fort, ce baiser qu'il déposa contre les lèvres ourlées. Comme toutes les émotions qui le traversaient encore. Si elles ne voulaient pas le lâcher, lui, ne souhaitait plus lâcher l'homme de sa vie.
Jamais.

-T'as rien raté du tout, tes fleurs sont absolument magnifiques. Merci, mon amour. T'imagines pas à quel point elles me font plaisir.

Lui faisaient-elles plus plaisir que la chaleur de l'Homme-Enfant, maintenant qu'il l'a retrouvait enfin ? Un secret à ne pas trahir. Le fond de sa pensée à ne pas trahir, assurément, alors qu'il coulait un nouveau baiser contre ces lèvres donneuses de vie. Alors qu'il se lova dans son dos, le serrant toujours dans ses bras. Menton dans les bouclettes, et regard noir sur la substance, toute aussi noire, qui souillait le fond d'une poêle sur la gazinière.

-C'était quoi, une omelette ? Ou tu essayais d'invoquer tous les démons de l'enfer pour t'assurer que je sois à toi ? Parce que si c'était ça l'idée, ça a marché.

Sa main gauche s'éleva pour attraper la petite main de son amant et entrelacer leurs doigts. L'alliance était toujours là, bien présente, sur son annulaire mat. Mariés. Une notion qui avait pris un coup dans l'aile, ces derniers temps. Le coeur encore gros, en prenant une dose de bouclettes plein le nez. Un baiser dans les cheveux de l'Homme-Enfant pour mieux chasser cette sensation poisseuse qui assombrissait ses pensées.

-Merci pour tout, mon amour. Tu veux que j'en fasse cuire une autre ? On dira que c'est toi qui l'as faite, j'y verrai que du feu, et tu pourras continuer à m'enchanter avec ta super surprise !

Aucune ironie ni aucune moquerie dans sa remarque. Trop assoupi pour le taquiner, le manque encore trop tenace dans tout son corps pour faire preuve de la moindre malice. Incapable de relâcher Barbie, et l'envie de l'aider à réussir son effet jusqu'au bout. Il en avait toujours été ainsi, en serait toujours ainsi. Si c'était ce qu'il fallait pour rallumer les étoiles dans les yeux de son mari. Un pied encore dans son rêve, et l'autre dans la cuisine. Et la boule d'émotion au creux de sa gorge qui semblait incapable de se dissoudre. Et son corps qui semblait tout aussi incapable de relâcher l'Homme-Enfant, le serrant trop fort pour qu'il ne s'échappe pas.
Pour qu'il ne l'abandonne pas, encore une fois.






L O V E
by QQ & EXORDIUM.

quand Barbie vit mal son régime:
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Barbie Tarrare
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Il avait peur d'avoir mal fait certaines choses. Il connaissait assez son mari pour savoir qu'il ne lui en voudrait pas de ne pas avoir su lui préparer de petit-déjeuner digne de ce nom. Barbie avait eu envie de bien faire, comme toujours, mais il n'avait jamais appris à cuisiner. Lorsqu'il était enfant, c'était les domestiques de ses parents qui lui faisaient absolument tout ce qu'il était censé apprendre à faire tout seul. Il en était arrivé à ne pas savoir lasser ses chaussures avant un âge assez avancé. C'était Silas qui lui avait appris à le faire, un jour de cours où Barbie avait une énième fois coincé les lanières entre son talon et sa semelle pour ne pas avoir à les nouer. Ils avaient ensemble réalisé la boucle, tourné autour, puis rentré dans le petit pont avant de tourner pour former le noeud souhaité. Et il avait été heureux de cet apprentissage, l'enfant. Lui à qui on avait toujours tout mâché, qui prenait son envol maintenant que ses parents le considéraient comme un moins que rien, et n'obligeait plus les employés de maison à s'occuper du petit Octave.
Mais en ce qui concernait la cuisine, les deux meilleurs amis n'avaient pas appris. Ils avaient fait bon nombre de gâteaux de boue qui en avait également le goût, étaient passés par beaucoup de recettes qu'ils avaient été incapable de mener à bien, pour finalement se contenter de toujours faire du sucré en mangeant la pâte à gâteau crue. Le saladier entre eux, devant toujours les même programmes télé. Barbie avait ensuite eu des colocataires, mais qui n'étaient pas d'une grande aide, puisqu'encore moins dégourdis que lui. Sa femme était bien la pire de ce côté là. Et il avait enchaîné des énergumènes plus inefficaces les uns que les autres. Jusqu'à Wesley, avec qui il ne cuisinait pas parce qu'il était plus facile de commander avec l'argent de sa mystérieuse famille que Barbie n'avait jamais rencontrée.

Il faisait alors comme il pouvait, avec le peu de connaissance qu'il avait. Et si la recette qu'il avait sous les yeux était simple, elle demandait d'être vigilant sur bien des choses, à commencer par la cuisson. Et la vigilance ne faisait pas partie des qualités de l'enfant qui passait plus de temps le nez sur la télé à regarder les dessin animés du matin, qu'au dessus de la poêle. Et en se pointant face à Devlin, avec son visage illuminé par l'amour, il avait plus peur de le décevoir que de le mettre en colère. Barbie se trouvait incapable, et c'était ce qui lui posait problème.
Mais ce n'était pas de la déception qu'il voyait dans les yeux de son amant, plutôt un mélange entre surprise et amour. Il se laisse attraper, se blottit contre lui en l'enlaçant de ses petits bras. Il le serre, lui transmet la force de son amour. Il accueille ses lèvres avec plaisir, se fait messager d'une tendresse dont ils avaient tous les deux besoins. Il ricane en entendant sa plaisanterie concernant la forme molle au fond de la poêle, et tourne légèrement la tête pour tirer la langue dans sa direction. - C'est pas très gentil, ça ... Il fait une mine boudeuse, celle qu'il sait capable de faire fondre son mari instantanément. Il hoche ensuite la tête à sa proposition, acceptant qu'il se prépare lui-même à manger avant la suite.

Il sentait l'étreinte très rude autour de lui, comme si Devlin le serrait si fort pour qu'il ne puisse pas se séparer de lui. Peut-être aurait-il eu mal s'il en avait été capable. Pour l'heure, il attrape les mains de son amant pour se désolidariser de ses bras, en lui montrant la cuisine d'un geste ample. - Vas y, en attendant j'vais chercher une de tes surprises. Il pose ses deux mains sur les joues de son mari, et dépose un baiser langoureux contre ses lèvres. Y revenant à plusieurs reprises pour enregistrer son goût dans son disque dur, un je t'aime qu'il murmure avant de le relâcher. Il prend ensuite le chemin de la chambre de Wesley, en levant un doigt devant lui signifiant : ne triche pas. Il ne voulait pas que Devlin le suive, et n'aperçoive son cadeau avant qu'il en l'ait apporté. Il lui sourit, et entre dans la chambre en refermant la porte derrière lui. Quelques pas au centre de la pièce, et il attrape la petite boule de poil qui dort au milieu du grand lit vide de son colocataire et ami. Un baiser dans sa fourrure, et il l'apporte dans le creux de son bras pour lui murmurer quelques mots afin qu'il ne soit pas effrayé. Mais Barbie s'en était si bien occupé depuis son arrivé, que le chaton semblait déjà se sentir comme chez lui dans cette pièce où il restait pour que Devlin ne le voit pas. L'infirmier n'avait su où l'installer pour que son mari ne découvre pas son existence, et savait qu'il n'avait aucune raison d'entrer dans la chambre de son meilleur ami.
Il espérait qu'il ne soit pas entré dans la pièce, malgré tout. Doucement, il dépose la petite bête dans une grande boîte à chaussure où il avait coincé un jouet, et une couverture dans le fond afin qu'il soit bien installé. Il dépose un dernier baiser sur le haut du crâne de l'animal, entre ses deux petits oreilles, et lui fait un grand sourire avant de déposer un tissu très fin sur le haut de la boîte. Il n'avait pas voulu referme la boîte pour ne pas effrayer l'animal, et s'était dit qu'un léger voile le cacherait sans lui faire peur. Il met ensuite un doigt devant ses lèvres pour lui faire signe de ne pas faire de bruit.

Il quitte la chambre, et revient vers Devlin avec la boîte entre les bras. Sans geste brusque, afin de ne pas malmener le cadeau, il marche lentement et dépose le carton sur le plan de travail de la cuisine, en souriant. Il voit le haut du tissu bouger légèrement, et espère que Devlin ne s'en rendra pas compte avant de relever le drap. - J'avais prévu de te l'offrir tout à l'heure, mais je peux plus attendre ! Il reste à côté de son mari, attend avec impatience qu'il ouvre son cadeau, tout excité. Il sautille presque sur place. Un léger sourire en entendant un miaulement bref, regarde au sol pour faire comme si cela venait de Trésor qui les aurait rejoint. Garder le secret jusqu'au bout. - D'ailleurs, ce soir j'ai prévenu que je ne serai pas là. T'es à moi pour le reste de la journée, et de la nuit. Il passe ses bras autour de son époux et se met sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur son nez.
Il le relâche enfin et attend qu'il ouvre son paquet, en restant à côté de lui. Il ne savait pas si Devlin avait envie d'un chat, et ne se souvenait pas qu'il lui en ait déjà parlé. Mais l'idée que Trésor ait un compagnon pour jouer devait déjà avoir traversé leurs esprits. Alors, pourquoi ne pas prendre les devants ? Il savait bien d'où Trésor venait, et était là quand Frankie l'avait sauvée de la cabane. Il lui avait même donné en prénom, ce surnom qu'il avait pris l'habitude de lui donner il y a quelques années déjà. Il avait peur que Devlin se sente mis de côté dans cet histoire, ce chat qui venait de Frankie comme seule mascotte de leur domicile. Alors, il avait voulu que le second lui appartienne, qu'il en soit le fier propriétaire pour former cette joyeuse famille. Un sourire illumine son visage lorsque Devlin retire le tissu de la petite tête du félin. - Je sais qu'on avait pas spécialement prévu d'en avoir un autre, mais je m'suis dis ... Il essaie de se défendre avant même de savoir si la surprise était plaisante. - Tu as une idée de prénom ?



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Rust

Vague à l'âme et corps qui tanguait, soumis au raz-de-marée encore trop brutal provoqué par le cauchemar. Les bras tout autour de Barbie pour s'assurer qu'il soit bien là, bien à lui, pendant un temps qui lui semblait beaucoup trop court. Le cumul des nuits de solitude avait réussi à laisser son empreinte dans l'imagination fertile du bonimenteur. Il avait fini par écouter sa propre voix alors qu'elle tentait désespérément de meubler le silence. Il avait fini non plus par s'entendre, mais par se convaincre. Et cette conviction était bien pire que tous les mots qu'on aurait pu soupirer à son oreille. Parce qu'il y avait un fond de vérité. Dans l'absence de Barbie, dans toutes ces heures passées à l'attendre. Une inéluctabilité à laquelle Devlin se haïssait de penser, mais qui s'était déjà produite par le passé. Frankie. Il avait beau être un souvenir devenu soupir, il n'en était pas moins arrivé. Son initiale marquait toujours le cuir du couple marié. Comme un rappel à ce qui s'était autrefois produit. Les yeux noirs du Canadien avaient fini par s'y attarder, sur cette cicatrice si particulière au niveau de son flanc. Vestige d'une époque qu'il aurait voulue révolue, mais... Mais Barbie ne revenait pas, le soir. Trouvait toutes les excuses du monde pour justifier ses retards comme ses absences. Comme avant qu'ils ne soient un tout, bien avant qu'ils ne deviennent un couple. Comme lorsque l'Homme-Enfant revenait couvert d'ecchymoses, le regard terne mais l'expression mutine. Devlin en avait bien aperçu de nouvelles, de marques, le long de sa peau. Ponctuant les rotules, les coudes, les avant-bras de Barbie. Comme s'il était tombé, de manière répétée. Comme s'il s'était cogné. C'était comme ça qu'elles avaient commencé, les ruminations.
C'était dans les bouclettes qu'elles termineraient, comme elles l'avaient toujours fait. L'odeur sucrée de son mari chassant tous les doutes, comme elle en avait toujours eu le pouvoir.

Et Devlin s'en voulait, de cette mélancolie. La voulait passagère, abstraite, alors que l'avenir tout entier ne pouvait que leur sourire. Ils étaient mariés. Ils avaient un toit. Ils avaient des amis sur lesquels compter, tout du moins en étaient-ils persuadés. Une situation pas forcément enviable, mais loin d'être totalement désastreuse. Enfin elle aurait pu être bien pire si Barbie ne s'était pas arrêté à temps dans ses expériences culinaires. L'odeur de cramé titillant toujours ses naseaux, le Canadien ne desserra pas son emprise sur le responsable. Au contraire. Il avait tout pour être heureux, alors pourquoi peinait-il à le voir vraiment, quand Barbie n'était pas là ? Parce que Barbie n'était pas là. Parce qu'il était absent, et que cette absence n'allait pas tarder à remplacer Barbie tout entier. Se raccrocher à sa chaleur avait réussi à le ravigoter, au Canadien mélancolique. Mais, lorsque Barbie se faufila hors de ses bras avec un sourire, il retrouva cette fraîcheur qui lui pesait tant.

Celle de l'absence.

Ne dis rien, Tarrare.
Prends sur toi.
Ce n'est rien.


-Une autre surprise ? En plus des fleurs et du petit déjeuner de roi ?

Son interrogation s'écrasa entre les mains de son amant, contre les lèvres ourlées. L'envie de s'y raccrocher comme si cela suffisait à communiquer tout ce qu'il éprouvait, ces ne pars pas qu'il peinait à déclarer tout haut. Si ses mains retrouvèrent leur place de prédilection au creux des reins du plus jeune pour l'attirer contre lui, elles ne suffirent pas à retenir complètement Barbie. Amusé, en le voyant aussi conspirateur. Amusement qui retomba comme un soufflet, bien trop léger devant la vague de mélancolie laissée par le rêve. L'absence, encore trop pesante pour son système. Besoin d'occuper ses mains et Devlin finit par migrer du côté de la cuisine pour voir ce qu'il pourrait en faire. Peut-être que le tintement des ustensiles le sortirait de cette catatonie sentimentale laissée par les dernières semaines. Peut-être que s'acharner à racler une poêle qui ne serait de toutes façons pas possible à sauver l'aiderait dans cette entreprise. Cinq minutes suffirent à lui prouver que ce n'était pas le cas. Il repoussa le pauvre bout d'inox et en attrapa une autre, reprenant méthodiquement les étapes de la préparation. Une omelette. Vu les morceaux, il y avait quelque chose de spécial, dedans. Il était temps d'improviser.
Et sentit les maillages de son esprit, bien trop serrés, commencer à se détendre progressivement alors qu'il préparait la nourriture. Forcé de se concentrer sur autre chose pour meubler le vide, pour combler l'absence. Une distraction, un cache-misère qui cette fois-ci lui parut bien plus doux qu'au cours de ces dernières soirées. Parce que Barbie était dans la pièce d'à côté. Le monde ne tournait que mieux quand il était dans les parages. Avait retrouvé sa radiance et ses couleurs, maintenant que Devlin entendait les petits pas de l'Homme-Enfant se rapprocher de la cuisine. Dos tourné à son mari, il finit de battre ses oeufs avant de reposer la jatte qu'il tenait entre les mains. Découvrit une boîte à chaussures recouverte d'un morceau de tissu, avant de finir nez à nez avec la plus belle chose qui soit. Barbie, heureux comme un gosse. Il n'en fallait pas plus pour remplir le coeur du Canadien jusqu'à l'en faire exploser.

Pas plus pour réussir à chasser le doute, diluer l'amertume, lisser les aspérités provoquées par la douleur. Devlin se fendit d'un sourire, mimétisme de la joie profonde de son mari. S'approcha de la boîte en guettant Barbie du regard. Devait-il soulever le bout de tissu ? Vu comme les grands yeux marrons venaient de s'agrandir d'excitation, la réponse ne pouvait certainement qu'être oui. Un miaulement. S'il sembla à Devlin qu'il venait du comptoir, Barbie détourna le regard vers le sol. Pas de Trésor à l'horizon, pourtant. Le froncement de sourcils noirs ne dura pas longtemps, les pensées de Devlin interceptées par un baiser. Le devin enroula ses bras autour de la taille de son époux, fondit contre la douceur sucrée de ses lèvres. Coeur battant lourdement contre la poitrine, passionné par le miel qui enrobait sa voix. Il savait qu'il n'était pas question de dire la vérité à Barbie, de ce côté-là. Parce que la vérité vraie, c'était qu'il n'avait pas besoin que Barbie lui ait fait toutes ces surprises pour que son homme passe un bon anniversaire. Il suffisait juste d'un sourire, d'un baiser, et de ses bras pour que Devlin soit le plus heureux des hommes.
Mais ça, le devin le garderait pour lui. Même si l'expression boudeuse de l'Homme-Enfant parce qu'il venait de lâcher ce genre de bombes était absolument craquante.

-Je compte bien être à toi pour le reste de la vie, aussi, tant qu'à faire.

Clin d'oeil entendu. Si vite retrouvés, et déjà Barbie qui lui filait encore entre les doigts. Devlin avait beau savoir qu'il s'agissait d'une invitation pour qu'il ouvre son paquet - avant que son amant ne le fasse lui-même -, mais... Il rejoint son côté, retrouva sa chaleur. Contre Barbie mais pas trop. Juste assez pour que le parfum sucré de l'Homme-Enfant accompagne chacun de ses gestes. Il tira méthodiquement, lentement sur le bout de tissu, le devin. Ne vit pas venir la réaction brusque du cadeau, titillé par les mouvements et le froufrou du tissu. Un autre coup d'une minuscule patte contre ce qui le séparait de l'extérieur. Un miaulement aigrelet annonça une minuscule boule de poils noirs, hérissée et le dos rond. Le petit chaton noir ne devait pas avoir plus de trois mois. Mais, quand Devlin approcha une main dubitative devant sa tête toute ronde, l'accueillit avec une ribambelle de pfft pfft pfft digne des plus grands. Enfin presque.
Le Canadien retint difficilement un pouffement en approchant d'avantage ses doigts. Flatta les joues de l'animal avant de grattouiller sous son menton. Regard de défiance du chaton. Les minuscules iris se dardèrent immédiatement sur Barbie, tandis qu'il reprenait la parole. Devlin avait toujours été fasciné par l'effet que son mari avait sur les félins. Sentit le petit monstre se détendre nerf par nerf, un je t'aime tellement au fond des yeux. Il y avait pensé, lui aussi. A offrir un petit frère à Trésor, un nouveau chaton à son mari. Un petit chat de l'amour, qu'ils gâteraient comme sa sœur. Que Barbie ait pris les devants rendait le geste d'autant plus important. Devlin finit par tendre doucement les mains pour extirper la bête de la boîte. Le lova au creux de ses bras, grattouillant toujours son menton.

-Tu m'en veux si je te dis que tu viens de me prendre de vitesse ? Je voulais tâter le terrain pour voir si tu avais envie que nous adoptions un petit frère ou une petite soeur pour Trésor. Tu ne pouvais pas me faire plus plaisir !

Lumineux, les iris noirs. Plus qu'ils ne l'avaient jamais été depuis que Devlin avait ouvert les yeux sur cette journée. Et cet éclat, il n'y avait que Barbie pour le provoquer. Une paire de canines pointues se plantèrent dans la pulpe de son index. L'animal était déjà en train de prendre ses aises, manifestement. Le Canadien pouffa.

-Void. J'ai envie de l'appeler Void, parce que quand il se tasse comme ça, on voit plus la forme du chat. T'en dis quoi ?

Un regard tendre, baissé vers la boule de poils.

-Bienvenue chez toi, petit Void. J'espère que tu seras heureux avec nous. Tu pars déjà très bien avec le papa exceptionnel qui t'a amené jusqu'ici.

Un regard tendre, levé vers la seule personne à être capable de chauffer aussi bien le chaud que le froid sur le coeur du Canadien. Devlin abandonna sa main quelques instants au chaton, avant de le poser délicatement jusqu'au sol. Loin de se laisser impressionner, la minuscule boule de poils commença son exploration. Les mains enfin libres de retrouver Barbie, Devlin, lui, ne se laissa pas prier. Lova ses lèvres contre le front, puis le nez, puis les lèvres de son amant, un remerciement autant que la promesse de bien faire.

-Je t'aime tellement, tu sais ? Merci, B, merci du fond du coeur.

Comme pour la cuisine, il était prêt à faire preuve de créativité quant à la manière de remercier son amant. Pour tout ce qu'il avait fait. Pour tout ce qu'il allait faire. Pour le seul fait d'exister, et d'avoir accepté que Devlin puisse partager cette existence avec lui. Les mains du devin coulèrent le long des hanches de son amant, il le guida doucement dos au comptoir. S'offrit enfin une rasade égoïste de son souffle, savourant chaque soupir, chaque baiser, maintenant qu'il savait que Barbie n'allait pas se défiler. Le chaton était sûrement parti bien loin, explorant le dessous des meubles et dépoussiérant chaque centimètre carré de l'appartement. Ils avaient tout loisir à s'occuper.
Mais les démons n'étaient jamais loin. Souffle contre souffle, mais esprit vagabond. Un vague à l'âme entretenu depuis des semaines, qui n'avait pas prévu de s'effacer aussi vite.

-Qu'est-ce que tu voulais dire par "t'as prévenu que tu ne serais pas là" ? T'étais attendu quelque part ?





L O V E
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quand Barbie vit mal son régime:
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