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 situation 4 ▬ the big house

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The Black Parade
- you're dead and gone -
The Black Parade
damné(e) le : o02/05/2019
hurlements : o2842
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Situation n°4 - the big house
les situations RP

situation 4 ▬ the big house 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f724a534351303675586f577371773d3d2d3231343232393537322e313433343863376130393938363034322e676966
Citation :
la fraîcheur s'infiltre sous vos vêtements, l'humidité vous colle à la peau. vous avez décidé de sortir en dépit des mises en gardes de la météo. grand bien vous en a fait jusqu'à présent, mais le destin vous a bien vite rattrapé/e. à moins que ça ne soient les lourds nuages gris qui s'étendent à présent au-dessus d'exeter, chargés de grêlons gros comme le poing. ils vous surprennent sur le chemin du retour. la tempête de grêle est si soudaine, si violente qu'elle vous pousse à trouver un abri. c'est chose faite devant cette maison de ville un peu vieillotte aux volets fermés et à la marquise démodée. vous vous sentiez en sécurité jusqu'à ce qu'une autre personne se précipite à son tour sous votre cachette. en tentant de libérer de la place, vous heurtez la porte d'entrée... qui s'ouvre vers l'intérieur. du peu que vous voyez malgré la pénombre, la maison semble inhabitée depuis des années. quel mal y a-t-il à explorer un peu les lieux, le temps que la tempête s'apaise ? après tout, le froid d'exeter ne pénètre pas dans les foyers, entrer vous éviterait d'attraper un bon gros rhume. vous pourriez-même trouver un objet ou deux à revendre.
peut être qu'il n'y a effectivement plus âme qui vive et que ce bruit de pas que vous avez cru percevoir à l'étage, sur le plancher, n'est rien de plus qu'un rat.

Participants : @nox griffin ; @saör nyström

Quelques infos complémentaires

- Ce RP est une Situation RP
- Par défaut, le premier nom mentionné ouvre les hostilités. Vous pouvez cependant voir entre vous si vous préférez vous organiser différemment.
- Il n'y a aucune intervention MJ prévue pour ce sujet. Ce topic vous appartient entièrement, à vous d'en faire tout ce que vous voulez.
- Cette situation rapporte un dollar de plus par réponse postée. Vous pouvez aller les demander juste ici
- Bon jeu à vous, amusez-vous bien casper


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" il fallait choisir une route,
alors on a choisi la pluie "
@saör nyström

Quelle idée. Quelle idée il avait eu. Besoin d'air, de cet oxygène qu'il ne trouvait plus nulle part. Ne règne autour de lui qu'un air sale, empoisonné. Les poumons qui brûlent. Il essaie d'allumer une clope, tu parles ! Essaie toujours, mon vieux. Trempé jusqu'aux os, il ne peut s'empêcher de grelotter. Son bol d'air frais vite transformé en plongeon glacial. N'écoute pas la météo, Nox. Longtemps qu'il n'a plus allumé la télé. Regarde plus les infos, les feuilletons, les jeux télévisés. Regarde plus rien, Nox, sinon le visage des fantômes qui viennent lui cracher à la figure des réminiscences qu'il repousse. Marche dans la ville démoniaque comme une poupée de chiffon. Même pas pris une veste, le pauvre fou. Même pas. Tout est fermé, pas un foutu bar pour se réchauffer - et le corps et le gosier. L'dimanche, tout est mort. Et parfois, Nox se demande si c'est pas tous les matins le jour du Seigneur, à voir les allures ténébreuses de cette ville maudite. Il aurait pu la quitter. Quand il était jeune. Quand il n'y était pas encore attaché aussi solidement que la corde à son arc. Piégé, maintenant. Retenu prisonnier. Facile, d'accuser le sort de le retenir ici quand on n'a simplement pas le courage de partir. Noximilian a toujours porté un peu de lâcheté en lui, reniée. Quelque chose le frappe dans le dos, il sursaute, se retourne avec véhémence, presque prêt à bondir sur l'agresseur. Animal déjà les crocs dehors. Mais ses yeux tombent sur le vide. Un deuxième coup le frappe ; sur la tête, cette fois. Il lève les yeux. Est-ce le Ciel qui le punit ? Être infâme, voudrait-il l'envoyer où ses pairs pullulent, là en Enfer ? Il serre les poings. Ses iris clairs attrapent un ciel obscur, stagnant dans sa lourdeur, là au-dessus de sa tête comme une épée de Damoclès.

Et elles commencent à pleuvoir. À s'écraser autour de lui comme des missiles téléguidés. La grêle. Il attrape un grêlon entre ses doigts déjà gelés, la tient fermement dans son poing. Presque du mal à fermer la main, tant la taille est démesurée. Y a qu'ici qu'on peut voir de telles choses, pas vrai ? Et on accusera encore le dérèglement climatique ! Foutue ville. Foutue monde. Un autre l'atteint à l'épaule et c'est comme une décharge pour le flic qui se met soudainement à courir, sans bien savoir où aller se réfugier. Pris de court face à l'attaque trop soudaine pour que son cerveau puisse réellement chercher une solution, il plonge alors sous un porche aux allures délabrées. Il se plaque contre la bâtisse - il jurerait qu'elle a retenu son souffle lorsqu'il s'est jeté contre elle. Comme une demoiselle trop chaste. Il reprend peu à peu son souffle, constate ses vêtements qui ne sont plus que des loques trempées. Passe une main dans ses cheveux ébouriffés, en fait tomber quelques gouttes épaisses. Alors qu'il se croit à l'abri et en paix au moins pour quelques instants, une forme surgit de nulle part alors qu'il tente d'essorer les pans de son pull un peu délavé. Sans crier gare, la silhouette se précise, atterrit à ses côtés et Nox s'écarte, comme si l'inconnu avait la peste. Ou pour lui faire de la place, qu'il dira ? Hé ! qu'il peut pas s'empêcher de laisser passer entre ses lèvres, trop surpris en vérité pour l'incendier. Il recule encore un peu, s'appuie plus fort contre la maison qui lui ouvre alors une porte, contre son dos. Sans équilibre, il bascule en arrière, se retient sur les coudes, la tête dans l'obscurité de la baraque. Toutes lumières éteintes, tous volets fermés, les yeux plongés dans le noir, Nox se redresse avec un frisson désagréable. Putain. Il peste dans sa barbe. Son pull déjà trempé est maintenant couverte d'une poussière collante. C'est pas possible, râle-t-il tout haut avant de, soudainement, se souvenir de la présence du mec. Il tourne la tête vers lui, enfonce son regard dans le sien. Semble le jauger, un instant. On ferait mieux de s'mettre à l'abri. J'crois que ça va durer un moment. Il lui désigne la porte d'entrée ouverte, bouche immense qui les appelle, les attire.


code sleipnir.


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the big house
“Les cinq sens sont cinq portes pour les péchés.” @Nox Griffin
 

" Kiss the Son, lest he be angry, and ye perish from the way, when his wrath is kindled but a little. Blessed are all they that put their trust in him." Phrase qui passe en boucle dans son esprit. Qui le hante et qui le ronge comme de l’acide. Mot qu’elle lui a murmuré. Qu’elle lui a craché au visage, une gifle cinglante, qui le brûle que ça l’aurait saigné à blanc. Garce de sa vie. Larmes de poison qui s'invitent dans ses prunelles, mais qui ne couleront jamais parce que c’est un monstre et les montres ne pleurent pas. Le monstre dévore, il ne pleure jamais. Il n’avait pas eu envie de l’écouter et elle n’avait pas besoin de lui rappeler ce qu’il était. Même captif de ses mots, esclaves de ce secret qui s’embrase et se tache de pourpre. Sa condition ne lui permettait aucune erreur et ce fardeau bien que sinistre, il le portait seul, pleinement conscient de ce que cela signifiait, que cela lui infligeait et combien même, il pouvait juger nécessaires ses actes, il n’en restait pas moins coupable de son addiction pour elle. " Do you wish to taste this anger ? Do you wish to see a side of me that you ignore ? " Myocarde déchaîné, vermeille qui brûle entre ses veines, parcourant sa peau avec virulence, sensation qui le submerge comme un brasier menaçant d’exploser. Mère perfide, qui prend un malin plaisir à l’ébranler. Le ton monte entre eux, la tension s’embrasse et se transforme en un désir. Désir qu’il refuse de céder. Entre l’envie de l’étrangler et celle de la laisser caresser son visage. Plus les mots se déchaînent, s’enveniment, entre ses lèvres, il laisse échapper ce grognement perfide quand il saisit son poignet entre ses doigts. Le geste n’est ni délicat, ni virulent, mais il se resserre comme un étau qu’il finit par relâcher sous une lueur de lucidité flagrante. Son âme est submergée par la névrose, elle s’immisce dans les tréfonds de cette humanité qu’il tente a refoulé. " Listen to me.”  Il recule, mettant de l’espace entre eux, pour ne rien faire d’irréfléchie, il n’avait pas envie de l’écouter. Il n’avait pas envie de la laisser prendre un quelconque contrôle de ses pensées alors il l’avait simplement ignoré ses mots. "Look at me, Säor " Il avait ignoré le ton de sa voix quand elle avait prononcé son prénom, il l'avait détourné son regard, refusant de la regarder et avait claqué la porte. Il avait besoin de chercher un apaisement à son esprit, avec ce besoin irrésistible de goûter, et d’étancher sa soif de sang. L’appel du sang semblait si fort et brutal que son esprit martelait son crâne.

L’obscurité avait déjà englouti les rues de voile sombre, des rues qui semblaient trop calmes à son goût. Trop vide. Déserté presque comme une ville fantôme. Il ne s’était pas posé de questions. Il n’avait pas écouté les moindres rumeurs sur le temps sur le point d’engloutir la ville. Il déambulait comme une ombre a la recherche d’une échappatoire. À la recherche d’une pute sur laquelle évacuer toute sa frustration et sa fureur. Il n’avait pas remarqué ce ciel bizarre et livide, tourmenté comme son âme vide. Insatiable et avide. Il n’avait pas prêté la moindre attention à ce froid qui s’était insinué sous ses vêtements, qui l’avaient griffé jusqu’à la moelle. Totalement insensible. Toujours à déambuler dans le vieux quartier, ses prunelles arpentent enfin une silhouette, a la peau laiteuse, aux cheveux bruns, visage de pureté, âme salvatrice qu’il va bientôt entraîner à fin fond du caniveau comme démon qu’il est. Il suit, ses pas lents, adrénaline qui l’empoisonne. Mais un bruit sourd fait exploser le pare-brise d’une voiture près de lui. Éclats qui se brisent sur le sol. Distrait. L’orage le surprend, les cieux déchirés comme des grèves. Un grêlon s’écrase devant ses yeux, puis un autre. Les uns après les autres, ils explosent comme des missiles. L’un le frappe à l’épaulé, une douleur fulgurante le fait grimacer. Cette décharge subite le contraint à trouver un abri. Sa proie perdue, il est chassé comme Lucifer du paradis. Il n’a pas d’autre choix que s’abriter sous le porche de cette veille bâtisse, il se faufile brusquement, si brusquement qu'il est lui-même surpris, s’aperçoit au dernier moment qu’il n’est pas seul alors que la tempête s’abat de plus fort. Trempé, les cheveux souillés par des bouts de grêlons. Dans la pénombre de ce porche, ses prunelles s'accrochent à ceux de son compagnon de fortuit. Il se fixe sur la silhouette de l’homme qui manque de basculer dans la maison. Il le fixe longuement de ses prunelles sombres, noyer d’azur. Il n’oublie jamais rien. Ni même un visage surtout celui-ci concerne sa sœur. Ils ne se connaissent pas. Mais lui le connaît. Il sait qu’il est. Noximilian Griffin. "Oui, il semblerait que ce déluge dur un moment,  le choix ne nous appartient plus on dirait. ". Il ne s'excuse pas de l'avoir surpris. Il reste impassible comme s'il ne le connaît pas affichant un sourire fantomatique sur ses lèvres. Le temps ne semblait pas lui donner le choix que d'entrer dans la bâtisse traversant la porte d'entrer.

Remember ! Souviens-toi ! prodigue ! Esto memor !
Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c’est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente ; souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.



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" il fallait choisir une route,
alors on a choisi la pluie "
@saör nyström

L'ancien shérif étudie le visage de l'autre homme avec insistance, pour tenter de voir s'il le connait. Difficile de n'pas connaître quelqu'un à Exeter et pourtant, son faciès ne lui dit rien. Au poste, des visages, il en a vu. Il n'est pas très bon physionomiste, notre Griffin. Il hoche lentement la tête, notant les grêlons éparpillés dans les cheveux du brun. Sans répondre, il se relève, grinçant dans ses fringues détrempées, maudissant le ciel et la terre entière dans sa barbe. Toujours cette colère, toujours cette hargne à détourner sur n'importe quoi. La porte grince lorsqu'il la pousse du bout de la main. À l'intérieur, aucune lumière pour le guider. Les volets sont clos, refusant même la clarté journalière bien que celle-ci soit faible en raison de la météo. Nox pénètre dans la vieille bâtisse. À l'abandon. Pourquoi ne l'ont-ils pas faite raser, depuis le temps ? Il se promet d'y penser quand il reprendra son service, le lendemain. Parce qu'une telle baraque, ça fait mauvaise image pour la ville. Et Nox s'en soucie, de l'image d'Exeter. Il n'a pas passé quinze ans à diriger l'unité de police pour n'en avoir plus rien à faire, même s'il a déjà laissé filer entre les mailles du filet fédéral un ou deux criminels. Mais il n'peut pas, Nox. N'peut pas balancer ces noms-là. Surtout quand lui-même, finalement, est un criminel bestial. Par obligation. Forcé, qu'il est. Essaie de se convaincre, Nox. Qu'c'est pas de sa faute. Qu'il contrôle pas - et c'est vrai ! Il secoue la tête, chassant tout ça. Les rideaux sont déchirés, l'odeur âcre de la poussière lui pique les narines. Peut-être qu'elle est encore à quelqu'un, cette baraque. Pour ça sûrement qu'elle est toujours debout, même si clairement, plus personne n'y vit depuis des siècles, lui semble-t-il. Près de l'entrée, des escaliers grimpent dans un étage envahi par la pénombre. Nox, se présente-t-il sans se retourner vers son compagnon du jour. Ses yeux mettent du temps à s'acclimater à l'obscurité. Il déambule dans le hall d'entrée avant de se tourner vers lui, regardant leurs allures bien tristes. Esquisse un sourire en coin. Eh ben, c'est pas vraiment un palace qui nous fait office de refuge. A peine le dernier mot est-il sorti de sa bouche qu'un grincement retentit. Nox lève les yeux. Cela vient du plancher qui leur sert de plafond actuellement. Il plisse les yeux et un bruit sourd vient compléter son appréhension. T'as entendu ? Ca vient d'en haut. Le tutoie, par habitude et aussi parce qu'il a le sentiment d'être plus âgé que lui. Son instinct de flic prend le dessus. Et s'ils n'étaient pas seuls à s'être réfugiés ici ? Nox, il y croit pas à toutes ces conneries d'esprit. Il a beau vivre depuis toujours ici, c'est comme s'il avait grandi dans une bulle le protégeant de tout ça. Et aujourd'hui, la bulle a éclaté et peu à peu, il se prend tout dans la figure. Tout ce qu'il a toujours renié. On va voir notre compagnon du jour ? lance-t-il, parce qu'ils n'ont rien d'autre à faire, finalement.


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