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 Two heads are better than one. Jill

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C’est la première fois que je vais au country club même si j’ai souvent l’habitude de me rendre dans ce genre de soirée c’est encore impossible d’arriver à se faire pleinement à cette ambiance. C’est encore pire pour Dante qui ne risque pas de mettre les pieds dans ce genre d’endroit sauf s’il est question d’obtenir quelque chose en échange comme de l’argent ou un service bien spécial. Ce n’est pas qu’il m’est impossible d’accepter mon statut d’homme fortuné, mais plutôt qu’il ne faudrait pas qu’on commence à penser que le shérif d’Exeter ne fait pas correctement son travail et préfère passer son temps à manger des petits fours hors de prix et à jouer au golf avec des milliardaires tous plus puissants les uns que les autres. En dehors de ça, je passe mes journées et mes nuits enfermé dans une pièce à poursuivre ceux qui ne connaissent pas la véritable valeur d’une vie, habité pas une pulsion dont je n’ai pas le secret. Mes yeux n’arrivent encore pas à oublier complètement toute l’horreur dont ce monde est capable, j’aimais tellement le rouge avant, elle symbolisait l’amour ou la passion. Le bonheur ou même l’extase. Maintenant, elle n’est que souffrance et se trouve dans mon quotidien en permanence m’empêcher de fermer l’œil le plus souvent. Il ne faut pas croire qu’un Wendigo est insensible et qu’il ne comprend pas le malheur d’autrui, c’est parce que je peux le comprendre mieux que personne que je suis ici aujourd’hui, cette vocation dans l’âme. Cette souffrance au cœur.

Ce soir, j’ai enfin réussi à me libérer pour tenir une promesse faite à ma sœur. L’ainée. Elle doit se rendre au country club pour la bonne cause, une collecte de fond qui ira à une association et qui donc pourra venir en aide à des personnes qui ont besoin de nous. Une bonne raison pour moi de prendre ma soirée et de laissez les collègues prendre soin du commissariat en mon absence, ça ne pourra me faire que du bien de ne plus penser aux dossiers le temps d’une soirée et de profiter de quelques heures avec l’une des femmes de ma vie. Pour l’occasion j’ai mis mon plus bel Armani sombre et élégant accompagné de son nœud papillon. Nous sommes peut-être moins âgés que le plus grand nombre de ces personnes, nous restons des Blackwell. Notre notoriété n’est plus à faire depuis longtemps, sûrement que je ne pourrais pas passer une soirée tranquille sans qu’on me présente des prétendantes comme à l’habitude. C’est que tout le monde essaie de marier sa fille à un homme riche de nos jours surtout chez les nobles, je ne pense pas que c’est ce qu’il me faut. Reste à savoir ce qu’il me faut vraiment, compliqué comme je suis.

Nous arrivons devant l’entrée du country club bras dessus, bras dessous. Jill est toujours aussi ravissante et sûrement qu’elle ne manquera pas de se faire accoster elle aussi. Pour la soirée, je serai son cavalier. C’est souvent comme ça chez les Blackwell. Qui dit cavalier, dit une bonne occasion de passer un moment entre nous, des rares moments qu’il faut savoir apprécier pleinement tant ils sont précieux. « Vous êtes sur la liste ? » Un homme d’une tête de plus que moi nous observes d’un large sourire et d’une politesse agréable, mais je n’aimerais pas me battre contre lui. C’est une montagne à lui seul. Je laisse Jill s’occuper de ce genre de choses, si vous n’êtes pas invités finalement ça se terminera dans un fast-food local à rigoler en se racontant des bêtises toute la soirée. L’essentiel, c’est que nous soyons ensembles. Nous arrivons dans une grande salle magnifique ou se trouve un comptoir en marbre taillé avec précision donnant l’impression d’être aux portes du paradis. Beaucoup de personnes déjà présentes, des serveurs continuellement attentifs au moindre verre vide. Une douce musique classique qui sonne dans l’espace, certains commencent à danser une valse, d’autres rigolent et parlent en profitant déjà de l’ambiance. Je ne lâche pas une seconde le bras de ma sœur en observant une nouvelle fois à la recherche d’une occupation, mais pour ça j’ai toute la soirée. « Si je vois le buffet, tu ne risques pas de me voir beaucoup. »

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“ two heads are better than one ” L’abondance ce soir pour une nuit normalement consacrée à la charité. Faire pleuvoir les gallions dorés pour celleux que l’on nomme les esseulés ; les orphelins accablés par le rejet ou par le tombeau. Des semblables aux Blackwell, arrachés au galbe de tendresse le plus estimé qu’il soit. Des dommages collatéraux, souffreteux et damnés, pour des raisons qui indiffèrent sûrement la plupart des nobles agglutinés à l’entrée du country club. Carte de l’indifférence dissimulée derrière les sourires appuyés et les faux-semblants. Ces prétendus aristocrates réunis ce soir pour certifier leur position de bienfaiteur et bienfaitrice sous l’oeil observateur des journalistes qui exhibent caméras, bloc notes et numériques. N’est-ce pas là le tout à gagner du privilégié ? Corriger ou entretenir sa réputation au moyen des offrandes données. Jill se considère en marge des bonimenteurs. Sa bonté est l’égale de ses valeurs héritées d’une éducation clémente pour les nécessiteux. Aussi accepta-t-elle avec bon coeur de prendre part à cette collecte de fonds. Proposée sous la forme d’une vente aux enchères, elle savait déjà qu’elle se sentirait forcée d’acquérir des biens sans trop d’intérêts. Aussi, proposa-t-elle à son frère de l’accompagner pour la chaperonner. Avec l’espoir de pouvoir obtenir un bibelot qui lui ferait plaisir. Un cadeau, en somme, pour le remercier.

C’est sous le porche du club qu’elle retrouve son adoré shérif. Glissante et étincelante sous sa robe couleur de nuit, la dame virevolte sur elle-même pour le rejoindre. Puis quand elle le retrouve, ses joues cherchent immédiatement les siennes pour s’adonner à une bise un peu trop surfaite. Surfaite mais rendue nécessaire pas ce genre d’endroit. Dans un autre contexte, se serait-elle jetée dans ses bras. Mon adorable petit frère ! Je te remercie de t’être libéré pour moi. J’imagine que ça n’a pas dû être facile de te soustraire au commissariat ? Dante aurait catégoriquement refusé de l’accompagner. Asta, lui, a toujours été le plus complaisant des trois. L’idée même de l’inviter ici ne lui était pas parvenue. Trop habituée à se faire malmener par ce prince d'irrévérence. S’il avait été présent, Dante aurait de toute façon trouvé un moyen pour humilier quelqu’un, histoire de combler l’ennui que lui font les soirées mondaines. J’ai de la chance de t’avoir auprès de moi. Glisse t-elle à l’oreille de son frère avant d’enrouler son bras dans le sien.
Le vigile s’adresse à eux, fixant des yeux la blonde à l’allure distinguée qui s’approche avec son cavalier. Evidemment. répond-elle avec bienveillance au portier. La famille Blackwell, puisqu’il faut le préciser. L’homme de grande carrure marque une légère courbette, s’empourpre timidement, coupable de méconnaissance.  Entrez, je vous en prie.

Dans la salle principale du club, les regards se tournent machinalement sur les nouvelles entrées. L’arrivée des Blackwell se fait immédiatement remarquée. Les rumeurs et les échanges discrets se soulèvent dans la salle. Messes basses qui attirent le regard de la dame. Ta réputation te précède, regarde comme ces gens sont surpris de te voir. Je suis sûr qu’ils te croient ici pour mener une enquête. Jill parle avec discrétion et siffle, sa langue collée contre ses dents. Ils ont tous autant de secrets à cacher que le pire des meurtriers. Regarde comme ils se cachent pour parler. Agacée mais sourit quand même, à ces adorateurs de ragots.
Asta évoque le buffet auquel elle n'avait pas encore eu le temps de penser. Oh j’espère que le buffet ne sera pas trop séduisant alors, car je veux profiter de ta présence. Elle s’accroche un peu plus à son bras, comme pour l’enchaîner à sa douce éxistence. D’ailleurs, nous avons encore un peu de temps avant que les enchères commencent. J’espère que l’on ne viendra pas trop nous déranger. A quelques pas plus loin, elle constate les regards persistants de quelques jeunes filles. Des demoiselles de leur temps, habillées dans robes échancrées. Des prétendantes ? Auront-elles la chance de danser avec toi ce soir ? Ou ton coeur est-il déjà réservé ? qu’elle minaude pour le taquiner.
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Je suis originaire de deux mondes différents qui ne pourront jamais cohabiter ensembles, dans la lumière d’une noblesse impossible à comprendre qui ne recherche que puissance et argent et les ténèbres laissés par la vengeance qu’il me faut accomplir. L’âme sectionné d’un policier et d’un riche héritier qui dans sa quête d’humanité n’a trouvé qu’une profonde souffrance. J’ai mal. De ne pas pouvoir trouver les réponses, de ne pas pouvoir faire disparaitre ses pensées, ses souvenirs trop longtemps enfouis en moi. Le sang qui se répand sur le sol devant les yeux d’enfants impuissants devant ce qui sera le pire souvenir de notre vie. Cette muse pour beaucoup enlacée à mon bras, qui pour la soirée ne risque pas de lâcher prise alors qu’aucune force présente ne pourra me séparer de cette sœur que le ciel m’a donnée. Un wendigo qui voit ses parents mourir ne peut que sombrer dans la haine et le désespoir pour prendre plaisir à dévorer et déchirer le monde pour le restant de ses jours. C’est ce qu’on peut se mettre à penser, mais il semblerait que même dans le néant, la lumière puisse trouver son chemin aussi infime soit-elle. Dans le cœur d’une ainée qui se donne corps et âme pour que sa famille ne manque de rien. Dans le sourire d’une cadette qui dans ses bêtises, dans ses caprices, ne manque pas de laisser son cœur déborder et s’offrir à l’amour véritable. Dans le bras protecteur d’un jumeau, fidèle égide familiale qui ne se brisera jamais sous les coups et qui avec fierté portera à jamais le lourd fardeau qui repose sur cette famille. Une belle fratrie de ratés pour certains, de chanceux pour d’autres qui ne mérite pas de vivre dans le confort. Pourtant, ce qui échappe à beaucoup de monde c’est à quel point cette fratrie est invincible quand elle ne fait plus qu’un, le premier qui en doutera se retrouvera écrasé par un pouvoir qu’il ne peut imaginer. Nous sommes la famille Blackwell, nous sommes éternels.

« Mon adorable petit frère ! Je te remercie de t’être libéré pour moi. J’imagine que ça n’a pas dû être facile de te soustraire au commissariat ? » Qu’est-ce que je ne ferai pas pour elle, c’est qu’il faut mettre en place les préparatifs avant les fêtes de fin d’années et doubler l’effectif de surveillance à la prison. Mais j’ai confiance en mon équipe, elle peut se passer de moi le temps d’une soirée, ce qui me permettra de revenir encore plus en forme demain. Tout le monde y gagne. « Je suis obligé de surveiller tous ces riches attendant l’heure de t’enlever à moi. » Ce serait le pire des scénarios, que Jill finisse par se marier et quitter le manoir, une vraie guerre dont il serait compliqué de ressortir. Pourtant, ce jour arrivera et je ne peux pas l’empêcher, pour son bonheur il est interdit de le faire. « J’ai de la chance de t’avoir auprès de moi. » Je ne réponds, mais mon sourire sait le faire à ma place, c’est devenu rare de me voir content, peut-être que mon boulot commence à me changer petit à petit. Elle est ma bouée de sauvetage, en quelque sorte. Alors qu’une fois dans la salle principale tout le monde commence à discuter, certains regards dans notre direction attire l’attention de Jill. « Ta réputation te précède, regarde comme ces gens sont surpris de te voir. Je suis sûr qu’ils te croient ici pour mener une enquête. » C’est vrai que je n’ai pas l’habitude d’être présent surtout ces derniers temps, surtout depuis que je suis à la tête de la police de cette ville. Je n’ai pas le temps, pour m’entourer de ce genre de personne qui ne voit même pas la misère alentours. C’est rare de me voir en public sans mon uniforme et tout le matériel qui va avec, ce n’est pas souvent bon signe quand on me voit frapper à votre porte. « Certains membres présents méritent autant la prison que d’autres criminels déjà en cellule. Il ne manque que des preuves. » C’est vrai d’une certaine façon, je sais que beaucoup d’habitant de la ville et notamment des nobles ne sont pas tous très honnêtes mais pour le prouver c’est toujours plus compliqué. Ils savent engager les bonnes personnes pour échapper aux forces de l’ordre. C’est pour cette raison simple que le plus grand nombre n’aime pas ma compagnie dans ce genre de soirée, c’est une raison pour ne pas pouvoir faire circuler de drogues ou transmettre des informations illégales qui ne doivent jamais arriver jusqu’à mes oreilles. Ils savent tous que je ne suis pas corrompu.

Jill s’accroche un peu plus et fait part de son désir de ne pas trop te voir t’éloigner pour la soirée, c’est une évidence mais c’est de mise dans ce genre de situation. Tes yeux se baladant comme à la recherche d’un indice sur la suite de la soirée, d’habitude les invités commencent par une danse avant de s’installer pour la cérémonie de présentation qui vient avant la vente aux enchères, puis le repas et la fin de soirée ou tout le monde se dit au revoir. Répétitif, mais d’une organisation déconcertante, il faut l’admettre. « Des prétendantes ? Auront-elles la chance de danser avec toi ce soir ? Ou ton cœur est-il déjà réservé ? » Je sursaute presque à l’évocation d’une prétendante et observe attentivement ma sœur et son sourire angélique, elle ne loupe pas la moindre occasion d’en apprendre davantage sur les membres de sa famille. Ce n’est pas un problème pour celle qui est une confidente hors pair depuis toujours. Mes premières pensées vont à une jeune femme dont la rencontre restera gravée à jamais. « Aucune femme dans cette salle ne peut prétendre faire battre mon cœur, hormis celle à mes côtés. » C’est vrai, une autre forme d’amour, plus fraternelle. Celui d’une sœur, d’une mère. Soledad et Jill sont les deux femmes de ta vie, l’autre n’est plus de ce monde, mais demeure à jamais dans ton cœur. C’est alors qu’un homme à moustache, une canne et un micro s’avance à l’extrémité des marches du hall pour prendre la parole alors que la musique augmente. « Messieurs dames, prenez place sur la piste de danse. » J’hausse un sourcil, il ne dit même pas bonjour le mec. Quoi qu’il en soit, je fais volteface et plaque ma main droite contre mon torse en me courbant légèrement vers l’avant, l’autre main en direction de Jill. « Miss Blackwell, m’accorderiez-vous cette danse ? » J’arme un clin d’œil en relevant le visage rapidement, sourire en coin qui témoigne de mon amusement pour ce genre de pratique, mais aussi pour le profond respect que j’ai pour la femme devant moi.

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“ two heads are better than one ” Tu veilles sur moi, comme toujours. Merci petit frère. lui dit-elle pleinement reconnaissante. Et comme toujours, l’ignorante n’a de cesse de vouloir être protégée. Et se plaît à l’être auprès de son cadet. Puisse Asta avoir raison des nantis qui aimeraient l’asservir. Qu’il surveille ces attrapes-coeurs apaise d’ailleurs sa besogne. Ces têtes masculines ornées de couronnes héritées ; immérités qui se pavanent dans leurs affiquets caricaturaux. Gens de la "haute" qui convoitent leur place sur le trône des Blackwell. Méritants à la potence pour certains d’entre-eux (ici aisément formulé par Asta) si les preuves étaient suffisantes pour les incriminer. Ces coupables aux mains d’argent qui excitent la parole d’un shérif trop droit et trop juste pour tolérer la corruption. Pour lui, ils sont des cibles à exterminer. Pour elle, ils sont les prétendants qui se bousculent au portillon. L’annulaire encore libre : trente-six ans, l’âge suprême de la dernière chance pour s’unir à l’autel de l’autorité spirituelle. Et elle refoule ces génies du mal, ces affamés de puissance qui veulent allonger leur patrimoine jusque dans les couloirs obscurs du plus grandiose des manoirs d’Exeter. Jill ne se reproche pas ce célibat. Subsiste lucide sur sa situation évidente. Ne peut pas éconduire sans solliciter les rumeurs. Mais elle se moque du qu’en-dira-t-on, réprouve les remarques insolentes d’un balayement de main. Car sa tête n’est pas à l’alliance et son palpitant n’est pas au plus offrant - c’est au factotum auquel son siège primordial se consacre. Les rejetons Blackwell sont-ils pour autant tous condamnés à la chasteté ? Et pour Asta ? Jill joue l’indifférente à l’union sacrée, mais pour sa fratrie, elle a l’audace de rêver à des mariages grandioses. Elle aspire à s’occuper des noces des enfants loups. Apprêter Soledad dans une superbe robe opaline, à accompagner ses frères jusqu’à l’autel pour retrouver l’adorateur estimé - homme, femme, sans genre, qu’importe : le bonheur, elle guette de le voir à leur porte. Tu m’honores et me gâtes un peu trop. Je me fais vieille, et crois-moi, il ne se passe pas un jour sans que l’un de ces étriqués ne vienne me le rappeler. répond-elle à sa douce locution. Il la charme et esquive le coeur du sujet. Mais Jill n’est pas du genre à si facilement renoncer. Elle sait qu’elle ne manquera pas une opportunité pour le relancer.
L’animateur de la soirée s’avance sur les marches du hall pour ouvrir les festivités. Et voilà qu’Asta se tourne vers elle pour lui offrir une exquise révérence. Jill apprécie particulièrement l'exécution du geste. Sensible à l’élégance et à la courtoisie de tout gentleman. Vieille fille, fanatique de l’aisance d’autrefois. Elle répond alors par une courbette respectueuse pour faire valoir son approbation. Avec grand plaisir. Elle attrape cette main doucereuse tendue vers elle et se laisse attirer par son cavalier sur la piste de danse. La valse proposée pour l’ouverture du bal donne l’opportunité à son cadet de la guider sur quelques tempos. Le pas léger et aérien, la musique impose un rythme à trois temps. Sa main gauche sur l’épaule d’Asta, son autre main se tient délicatement dans la sienne. Les coudes levés jusqu’au niveau des épaules, les enfants Blackwell se distinguent des autres : l’élégance est leur symbole de puissance. La valse de Vienne donne l’occasion à Jill de relancer la discussion. Tu as esquivé la conversation tout à l’heure. Et tu sais que je suis trop curieuse. Nous n’avons pas souvent l’occasion d’en parler, mais qu’en est-il de ta vie amoureuse ? exprime t-elle entre deux mouvements. Si Asta et Jill se voient régulièrement, ils n’ont pas toujours l'opportunité d’être seuls. Ses visites se faisant régulières au commissariat, elle n’ose jamais entrer dans les détails de sa sa vie privée devant ses subordonnés.
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« Tu veilles sur moi, comme toujours. Merci petit frère. » Une certaine fierté dans le regard et la braise encore vive dans l’âme d’être celui qui prend soin de sa famille comme le voudrais l’ancien chef de famille, malheureusement plus de ce monde depuis plus de dix ans maintenant. C’est une image que tu aimes, celle de l’homme capable de venir en aide à ceux qu’il aime en toute circonstance toujours disponible et prêt à quitter le commissariat dans la seconde s’il reçoit un appel d’urgence. Un simple SOS dans un message peut devenir suffisant et te faire réagir rapidement. « C’est normal. » Il ne faut pas croire qu’être un policier veut dire que tu ne sais pas sourire et que tu es incapables de rire, malgré tout ce qu’on peut penser sur vous, pour certains vous avez le cœur sur la main. Il suffit de discuter quelques minutes avec vous pour s’en rendre compte directement, ce n’est pas pour avoir du pouvoir et pour faire ce que tu veux mais pour faire respecter l’ordre et offrir à chacun la chance d’être en sécurité que tu as décidé de rentrer chez les forces de l’ordre. Pour retrouver un certain tueur aussi, mais tu évites de le dire même si tu passes clairement ton temps libre à le chercher entre deux bières. Le souvenir qui n’arrive pas à s’échapper de ta tête et de tes rêves, mais ce sentiment de faire le bien qui aide un minimum pour dormir normalement. C’est rare, mais tu arrives à passer des nuits complètes de temps en temps malgré tout, heureusement que le Wendigo ne se fatigue pas facilement voire pas du tout.

« Avec grand plaisir. » Elle attrape cette main que tu lui offres et tout sourire vient entamer cette danse avec ce frère qui serait prêt à tout rien que pour l’un de ses sourires. Un Blackwell sait évidemment danser depuis l’enfance, des cours obligatoires donné par un professionnel et payé par votre mère qui grande reine de l’élégance n’a pas hésité une seconde à faire cette démarche. C’est qu’elle était belle et d’une grâce rarement retrouvé pendant tes vingt-sept années sur cette terre. Votre père avait beaucoup de chance. Tu donnerais n’importe quoi pour qu’elle soit là ce soir avec vous, à tenir votre main et à te sermonner parce que tu n’as pas eu l’indécence de te coiffer correctement. « Va m’arranger ça petit monstre. » C’est ce qu’elle dirait, sans l’ombre d’un doute. Un doux sourire vient prendre place sur ton visage alors que tu repenses à ce genre de souvenir, à quelques centimètres de Jill que tu ne pourrais jamais supporter de perdre de cette manière.

« Tu as esquivé la conversation tout à l’heure. Et tu sais que je suis trop curieuse. Nous n’avons pas souvent l’occasion d’en parler, mais qu’en est-il de ta vie amoureuse ? » Tu lèves le visage et le penche légèrement sur le côté sans perdre ce sourire qui te va si bien, il faut croire que cette femme peut obtenir tout ce qu’elle veut et tu ne risques pas de lui échapper. Au rythme de la musique tu enchaînes sans faire attention aux couples autours de vous, comme si le monde n’avait plus d’importance, seul ce moment privilégié avait un véritable sens. « J’ai rencontré quelqu’un. » Tu sais qu’elle ne pourra pas s’empêcher d’en faire trop, mais heureusement qu’elle ne peut pas interrompre la danse pour se jeter dans tes bras, trop respectueuse des coutumes dans ce genre de soirée. Mais sûrement qu’après cette soirée elle t’écrasera de tout son poids avant de te laisser pour la nuit en signe de bonheur, c’est d’ailleurs celle qui selon toi sera la plus heureuse de cette union à venir, si tout se passe bien. « Mais c’est compliqué. » tu armes un clin d’œil et fixe ta sœur léger rictus aux lèvres persuadé qu’elle ne pourra pas se satisfaire de si peu. « La suite au prochain épisode. » La musique s’arrête et tout le monde se met à applaudir alors que chaque cavalier embrasse la main de sa partenaire pour terminer dans les règles, là ou encore tu arrives à te démarquer loin du regard des autres. Seul au monde, tu attrapes cette main et tire la jeune femme vers toi et l’enferme de tes bras pour lui offrir le meilleur câlin qu’un frère puisse donner à sa frangine. Et en fermant les yeux tu laisses sortir une simple phrase de ta bouche, suffisamment basse pour que ce ne soit qu’à moment à vous. Simple privilège. « Merci pour tout. » Tu enroules un bras autours de celui de Jill alors que l’étreinte se termine, son parfum de grande sœur protectrice remplissant une dernière fois ton espace. Moment agréable. Le moment de se rendre dans la salle de la vente aux enchères avant le diner, sûrement le meilleur moment de la soirée. Tout se passe trop vite, mais tu ne risques pas d’oublier ce genre d’instant. Jamais. Il restera éternel.

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“ two heads are better than one ” Lui qui se retrouve si souvent dans les atmosphères véhémentes : son psychique sous l’entrave des épouvantes des crimes d’Exeter. Petit frère endure l’étoile du shérif. Supporte les responsabilités les plus fastidieuses à exécuter. Cherche toujours les coupables des parents sous le sépulcre. Le seul marmot directement touché par les affaires les plus glauques et pourtant, Asta se dégage du temps pour sa soeur gâteuse. Cette même frangine incapable d’accepter chaussure à son pied - préférant importuner son frère plutôt que de convier un galant pour lui servir de chaperon.  Fureteuse, donc, mais que des belles choses. Pour le soustraire au pire. D’une certaine façon, offrir une corde de sortie à son quotidien vaseux.

Elle entreprend de lui tirer les vers du nez comme elle le fait constamment. Curieuse mais surtout sans cesse tourmentée par son bien-être et sa félicité. Même si franchement, la petite fouine n’a ici qu’un seul véritable objectif : dénicher l’identité du ravisseur de son noble cœur. Alors, la blonde renouvelle la question de manière à paraître explicite. Exprime le besoin d’évoquer sans tabou les relations intimes de son petit frère. Et Asta lui offre une réponse alambiquée. Certes, il a rencontré quelqu’un. Mais leur relation serait visiblement...compliquée. La danse offerte oblige Jill à la mesure de ses gestes comme de ses propos. Pourtant, l’exultation rêve à ricocher sur les versants de sa peau. Ses bras aimeraient aimanter le corps du garçon contre elle. Sa gaieté désormais éveillée manifeste d’abord une certaine joie. C’est… je suis si heureuse pour toi. C’est si agréable de te l’entendre dire Asta. Même si je demande à en savoir plus sur ces aspects...compliqués ? Je suis piètre habituée aux relations amoureuse, je crois que nous le savons tous les deux. Énonce-t-elle sans cacher sa satisfaction, son sourire chargé d’enjouement. Mais si je peux t’aider... poursuit-elle un peu plus hésitante. Le meilleur appui que Jill pourrait lui donner serait de lui offrir sa sollicitude et son oreille attentive. Pour le reste, sans doute serait-elle bien moins avisée et bien moins qualifiée pour lui fournir des conseils profitables. Sans doute Asta est-il à ce point au courant de ses inaptitudes car c’est à ce moment-là qu’il choisit de l’attirer contre lui sans parcimonie, la remerciant pour “tout”. Tu dois déjà le savoir mais… murmure t-elle, émue par son geste autant que par ses propos délicats. N’oublie pas. Elle recule, l’attitude un peu plus sérieuse mais cachant difficilement son émoi. N’oublie pas que je suis là pour toi Asta. Toujours. Son bras qui s’enroule autour du sien, ils entrent enfin dans la salle des enchères. Les enfants Blackwell trouvent une emplacement éloigné du coeur du spectacle. S'entourent malgré eux chacun d’un opulent futur acquéreur. Si quelque chose te plaît, laisse moi te l’offrir ce soir. Lui dit-elle discrètement. Si proches l’un et l’autre, Jill préfère conserver son bras dans celui d’Asta. Trop chanceuse d’avoir ce soir le shérif pour elle seule. L’ouverture des enchères se fait d’abord sur un vase d’origine indienne. Un objet sans véritable intérêt pour Jill, nettement plus intéressée par des objets de l’acabit de la mythologie.

Les minutes passent sans qu’un objet ne déclenche chez elle un réel intérêt. Sauf cette reproduction proposée : celle d’une créature inconnue qui évoque à Jill cette fameuse soirée - devenue taboue - passée avec Nox. Il y a quelques jours, j’ai passé quelques… heures avec le lieutenant Griffin à la fête foraine. Ce qui est amusant, c’est qu’il a gagné une peluche pour moi. Il s’agissait… d’un wendigo. se remémore-t-elle de manière parfaitement innocente. Insouciante de ce qui lui coule dans les veines. Du fardeau que le lieutenant partage de manière égale avec le shérif. Cet objet qu’ils mettent en vente, c’est drôle, ça me rappelle tout à fait ça. Drôle de créature, tu ne trouves pas ? ajoute-t-elle en le regardant fixement. Sans prétendre connaître son secret. Avec toute la candeur du monde. Celle qu'il lui connaît trop bien.

Vouloir le préserver. Être là pour lui de jour comme de nuit, quel que soit le contexte, quel que soit le moment. Mais commettre l'impair. L'impardonnable faute : voiler volontairement ses yeux des plus tristes vérités.

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C’est avec beaucoup d’aisance que tu avais réussi à parler d’Iris alors que tu ne pensais pas en être véritablement capable, ce qui dessina un sourire sur tes lippes laissant paraitre la joie éphémère de l’instant. Et Jill ne le sait peut-être pas, mais elle est la première personne pour qui tu prononces ces quelques mots, parler d’amour ce n’est pas dans tes habitudes quand on sait comment s’est terminé la dernière fois que tu as offert ton cœur. Ce qui était en grande partie à cause de ton comportement et de pulsions qu’il ne faut plus jamais laisser se manifester au risque de gâcher ce qu’il te reste à vivre sur cette terre. Tu n’as pas besoin de lui dire, ta confidente se doute sûrement que personne d’autre n’a le droit d’entendre ce secret avant qu’elle ne soit mise au parfum. Même pas Soledad qui de toute façon ne pourra être mise au courant avant de poser de réelles questions, trop occupé ailleurs pour le moment. Tout viendra au bon moment, c’est une certitude. Le rictus ne se perd pas sur ton visage, surtout à l’annonce des histoires de cœur de l’ainée qui il faut le dire, arrive à battre des records. Tu n’es pas du genre à t’en mêler d’habitude, du moment qu’on prend soin d’elle et que rien ne vient se mettre entre votre relation si fusionnelle, le reste te convient et Jill possède la sagesse de choisir elle-même ses partenaires. « Tu m’aides déjà beaucoup. » Mais c’est une bataille qu’il va falloir gagner tout seul, comme un grand. Asta. Sans l’aide de personne, combattre le mal par le mal et donner une chance à un cœur qui depuis longtemps commençait à tomber dans la nécrose la plus totale. Iris serait peut-être capable de rallumer la mèche et d’étendre la lumière d’une âme tourmentée. Elle pourrait carrément y arriver d’un simple regard.

« N’oublie pas que je suis là pour toi Asta. Toujours. » Plus aucune musique, seulement l’attente d’une suite qui doucement prendra forme dans cette soirée aux attitudes peu communes. Ce n’est pas que tu n’arrives pas à lui répondre, simplement cette pensé est gravé en toi depuis déjà plusieurs années et remonte jusqu’à ton enfance. Depuis la mort des parents, vous n’êtes plus les mêmes et rapidement ce qui aurait dû prendre plus de temps, se clôtura en quelques semaines. Le besoin viscéral d’être à plusieurs et de prendre soin les uns des autres, Jill plus que les autres. L’égide de cette famille par sa présence, sa grandeur d’âme et ses gestes purement maternelle. Son bras s’agrippe au tiens alors que vous pénétrez la grande salle d’audience à la recherche d’une place. C’est une autre forme de guerre, celle de la finance alors qu’ici ce n’est pas avec une arme à feu qu’on règle les combats, mais avec le pouvoir de l’argent. Tu acquisses à sa remarque et prend le temps de la regarder avant de repartir à la recherche de deux chaises libres et sous les projecteurs. « Alors j’espère qu’ils ont des éditions collector de Superman. » Petite blague, à condition que Jill soit dans le même délire, ce qui n’est pas certain après réflexion. Impossible, même sir ceux remontant au début valent une véritable mine d’or selon toi.

Et alors, le moment qui n’était absolument pas prévu arriva à vous, déclenchant un blanc presque dérangeant dissimulé par la voix d’un homme décidé à vendre tout ce qui se trouve dans cette salle. Voilà qu’elle se met à parler de Nox et de Wendigo dans la même phrase, encore un peu et elle va te sortir l’épisode avec Nora dans les vestiaires et comment tu prends le temps chaque Samedi soir de pénétrer dans la morgue pour assouvir un besoin viscéral. Il ne faut pas devenir parano, ce n’est qu’une histoire de peluche, ce n’est pas ce qui t’interpelle le plus. « Tu étais avec Nox ? Je peux savoir pourquoi ? » Qu’est ce qu’il fait avec ta sœur celui-là ? Il n’est pas déjà sur l’autre brune, jalousie maladive qui te sort par les narines. Du moment que ça ne touche pas le côté pro, c’est le plus important mais ça risque de poser problème dans les semaines à venir. Il va falloir se méfier. Elle te pose une question sur la créature en question et tu hausses les épaules avec un jeu d’acteur digne du prochain oscar de l’année. « C’est quoi un Wendigo ? » Tout le monde n’est pas dingue de créatures et surtout presque personne ne sait qu’elles sont vraiment parmi vous. C’est une bonne raison pour faire le flic qui n’y connait rien et qui ne sait pas de quoi elle parle, après tout si on enlève les vampires et les loups garou le reste n’est pas tellement connu du grand public. Une chance pour toi. Pour changer de conversation tu pointes l’objet suivant du doigt et décoche un nouveau sourire, comme si l’épisode Nox et Wendigo n’avait pas plus d’effet sur toi que ça, de toute façon Griffin aurait une petite convocation dès demain au bureau. Encore. « Regarde ! Pas mal ce tapis ? » Très mauvais menteur, quel malheur pour quelqu’un qui possède le don de décrypter la vérité et le mensonge comme personne. « Je dirai, Egyptien. » Faites qu’il soit Egyptien, tu n’avais jamais autant cru en Dieu qu’en cet instant bien précis.

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" two heads are better than one "  L’anecdote sur son rendez-vous avec le lieutenant Griffin aussitôt évoquée, son petit frère sembla s’égayer d’un certain intérêt. La questionnant sur l’objet de cette entrevue, sa curiosité s’avéra quelque peu maladroite. Et sembla même calfeutrer quelque chose de suspect qu’elle n’avait aucune faculté à envisager. N’avait-elle donc plus le droit de le côtoyer ? Depuis quand est-ce que cela l’intéressait à ce point ? Il n’y avait aucun secret, aucun tabou particulier dans ses rencontres avec Nox. Depuis ses années les plus folles, c’est la simple et la plus délicate amitié qui s’était incrustée en eux. Mise à l’abri des vérités insondables, Jill croyait connaître Nox autant qu’elle pouvait se satisfaire de tout savoir de son cadet. En l’état des choses, pourtant, il n’y avait pas dans tout Exeter moins sourde et aveugle que l'aînée des Blackwell. Et de ceux qui dissimulaient le mieux leurs secrets, cet ami qu’elle croyait transparent et cristallin avec elle avait plus de mensonges et de mystères à lui dissimuler que n’importe qui dans son entourage. Mise à l’abri comme à chaque fois des vérités insondables et cruelles, Jill était si aisément maniable et manipulable à l’excès. Et malgré toute son intelligence, il n’y avait rien qu’elle ne redoutait ou qu’elle ne pressentait d’étrange chez lui. Car il agissait avec elle en parfait complice bienveillant, semblait bienheureux, serein, satisfait.  Mais pour une évidence insoupçonnée, grâce aux œillères portées sur son esprit embusqué, Nox profitait sans qu’elle ne le suspecte de cette personne simple et sans histoire qu’elle représentait certainement pour lui. Son inconscience (souhaitée) du surnaturelle faisait d’elle une récréation bienvenue : permettant ainsi à tout être doué de dons et d’attraits de l’ordre de l’étrange de se reposer sur l’épaule de quelqu’un d’ordinaire, sans arrière-pensée. Le déni dans lequel elle se confrontait la sauvegardait pour l’instant de toute confrontation. Mais Jill Blackwell voguait sans cesse sur un bateau sur le point de faire naufrage, tant la vérité résidait sans cesse à portée de son nez.  « Je te trouve bien curieux. Depuis quand mes rencontres avec Nox t’intéressent à ce point ? Te souviens-tu qu’il est pour moi un ami avant d’être ton subalterne ? » Le ton légèrement autoritaire  - rappelant qu’elle était ici l’ainée et qu’elle n’avait pas à subir un interrogatoire -  se confondait à son éternelle douceur. Jusqu’à maintenant, voir le lieutenant n’avait jamais été un problème. Alors pourquoi ? Il ne lui sembla pas que Nox ait évoqué un changement de rapport entre eux. Si ce n’est la proposition que le Blackwell avait faite à Nox, en lui demandant d’être son adjoint. (Cela oui, Nox l’avait mise au courant.) Mais depuis leur petite virée insolite à la fête foraine, bien des choses avaient pu interférer entre eux. En tout cas, Jill connaissait suffisamment son frère pour se soucier de cet intérêt mystérieux. Mais espérait cependant qu’ils passent à autre chose.
Heuresement, la reproduction du wendigo l'interpella.
Son frère n’ayant visiblement aucune connaissance sur cette créature, elle pensa alors pouvoir changer aisément de sujet. Mais c’est lui, le premier, qui pointa du doigt les enchères suivantes, sans doute pour s’extirper de la conversion qui planait sur Nox. Faisant exploser en elle un rire à peine dissimulé malgré le silence pompeux dans la salle.  « Tu t’intéresses aux tapis maintenant ? Tu me fascines Asta.  Tu ne crois pas que le Wendigo était plus intéressant ? » Incapable de passer à autre chose, il lui sembla que son inconscient cherchait à forcer un passage sur cette discussion.  Prête à apporter quelques notions sur son profil anthropophage, Jill décida de décrire la bête inconnue des encéphales d’Asta : « C’est une créature bien sinistre, j’en ai bien peur. Vorace et dévoreuse de chair humaine.  Son apparence semble différer d’une légende à une autre, mais il me semble que son aspect le plus probable correspond parfaitement à cette reproduction. C’est effrayant, n’est-ce pas ? » et tournant son visage vers son frère, ses iris plantés dans les siennes. Le sonde tout entier comme pour chercher dans ses yeux un indice sur son ressenti. Car parfois, dans l’obscurité la plus complète, Jill songe à ce que ces histoires ne soient pas de l’ordre de fabulations. Car dans ses convictions, les plus intimes et dissimulées, lui semblent avoir déjà remarqué quelques invraisemblances chez ses proches. Mais le déni, envenimé en elle, continue d’entraver les faits. « Imagine. Devoir te repaître de chair humaine pour survivre. La famine qui contrôle tes entrailles. Qui pourrait vivre comme ça ? Tu le pourrais, toi, Asta ? » une question qui n’attendait pas réellement de réponse. Faisait simplement planer l’imaginaire collectif. A quoi ressemblerait leur vie s’il devait ainsi apaiser leur infatigable soif de chair ? Elle laissa planer un blanc, avant d’éclater de rire pour suspendre cette aura de mystère qu’elle laissa sillonner sur son expression. « Tu me connais, j’aime les légendes peut-être plus que ma profession. »

L’atmosphère retombée dans l’oubli, les ventes se succédèrent avant qu’enfin les Blackwell ne soient définitivement libérés de cette oeuvre caritative. La salle de bal, de nouveau ouverte, Jill songea à ce qu’Asta souhaite repartir. «Est-ce que l’on ne pourrait pas s’offrir quelque chose à boire ? Pour discuter un petit peu ? Je suis sûr que tu as plein de choses à me raconter ? Mais je n’aimerais pas abuser de ton temps. »

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