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 dead inside (romeo)

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dead inside (romeo)
Dim 29 Nov - 0:56


You ask me what I want from life, I said to, Make a lotta money and feel dead inside. ☾☾☾ Filtre de la cigarette pincée entre les lippes, les volutes de fumée dansent autour de son visage pensif. A tracer sa route, tranquillement, à travers la ville – qu’il a investie quelques semaines auparavant, mais qu’il a l’impression de connaître depuis toujours – l’ennui pour seul fardeau. La bouteille de lait bien coincée contre sa paume, alors que son autre main s’occupe de jouer avec la clope. La gorge s’enflamme, le manque étant devenu une habitude à laquelle il a fini par s’accommoder. Aujourd’hui, a vu la possibilité de renouer avec l’un de ses nombreux vieux démons ; et le goût lui picote la langue, et semble bloquer sa trachée. La sensation de suffoquer se fait grandissante. Mais, à la lueur de ce jour d’automne, lorsque le soleil est suffisamment haut dans le ciel pour réchauffer la peau découverte de son cou, les réminiscences le ramènent à Miami. Les clopes qui s’enchaînent (pour faire comme papa), et le whisky qu’on verse dans son café, à l’aube de ses seize ans, (let’s irish up your coffee, son) ; ni l’un, ni l’autre, n’ont été particulièrement agréables. Madeleine de Proust, comme le veut l’adage, rattachement émotionnel chancelant à l’enfance. Parce que l’enfance, c’était ça – le tabac qui brûle la gueule, et le café qui donne la gerbe à peine a-t-il été sifflé.

Jette le mégot à ses pieds, et l’écrase de la pointe de sa chaussure, arrivé à la lisière du quartier résidentiel. Et c’est idiot, sans doute, mais Joe le voit arriver ; élancé, grand, beau. Etrangement élégant, qui jamais ne pourrait se fondre dans la masse de badauds dont Exeter semble regorger. Le front se plisse. Josef ne saurait pas dire comment la danse se dégoupille mais, au lieu de s’écarter de son chemin, son épaule heurte la sienne à la volée, et sa bouteille de lait s’écrase sur le trottoir. « Putain d’merde », et d’autres jurons font grésiller le silence aux alentours. Le verre est brisé, pluie de morceaux coupant et de liquide blanc, dans lequel leurs pieds baignent maintenant. t’aurais pas pu faire attention ?, mais les pensées se coupent dès qu’elles tapent derrière ses orbites. Est résolument sur les nerfs, Josef, à défaut d’être apeuré – ou, en l’occurrence, surpris. A également conscience qu’il s’agit probablement de sa faute, qu’il avait tout l’temps de s’écarter avant de se faire percuter. Ne sait pas trop de quelle manière se comporter avec ce gars-là, à l’évidence, étranger aux us et coutumes de la bourgade. Alors, c’est sans moufter, qu’il prend le parti de se croire à Miami. Dans un élan maladroit d’empathie, que sa paluche vient heurter l’épaule du blond, en une tape amicale, l’air de dire ne t’en fais pas, va, je ne vais pas te casser la gueule pour si peu. « Excusez-moi, je ne vous avais pas vu. » Mensonge éhonté qu’est celui-ci, à ne pas vouloir plus détailler son erreur ; je t’ai bien vu, mais j’suis juste lent. Réprime l’aigreur, et se redresse. Par habitude qu’il commence à forcer, à gratter un peu les songes et les pensées qu’il capte, au gré des secondes écoulées en cette compagnie inattendue. Quelques secondes, juste quelques secondes de répit, qu'il se dit.


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Re: dead inside (romeo)
Dim 29 Nov - 10:06

“I'm all talk with a thorn in my side, I got a real big heart that I'm willing to hide” Le pas léger, la dégaine parfaite, à esquisser quelques pas de danse à mesure que la partition de Glazounov envahit ses tympans. Morphine plantée au fond des veines et la démarche s'aligne, conquérante. Temps de passer chez le coiffeur, quand la tignasse s'allonge un peu trop. Besoin de se faire beau pour le lendemain, quand bien même sera-t'il grimé en Dr Jekyll pour l'occasion. Toujours convaincu qu'il vaut mieux être prudent, Romy, parce qu'un paparazzi, ça peut se trouver à chaque coin de rue. Il y en aura sans doute à l'événement, et dans la foule, inévitablement, c'est le danseur étoile qui sera pris en photo. Enthousiasmé par la fête à venir, dans son propre espace-temps qu'il fend la masse de promeneurs, à oublier tout ce qui l'entoure, réellement. Parce qu'au-delà de la petite farce prévue lors de cet événement, c'en est un autre qui alimente ses rêves, jours et nuits, depuis le mois d'avril. Lui, dans très exactement vingt-et-un jours, sur la scène de l'Opéra, pour son grand retour. Ne manque pas de répéter la chorégraphie mentalement, ou physiquement, un peu partout, comme par instants dans cette rue qu'il foule de manière confiante. Sourire aux lèvres, prunelles scintillantes, un brin anesthésié émotionnellement par ce qui grignote ses maux, c'est sans l'avoir vu venir qu'il dévie de sa trajectoire.

On est supposé se pousser devant lui. Quelqu'un a failli à cette règle inébranlable. L'entend jurer, Romeo, qui s'interrompt dans sa lancée, interloqué par l'événement. Cherche à comprendre de quelle manière la ligne parfaite a pu se retrouver brisée de la sorte, en rassemblant ses écouteurs pour les glisser dans la poche de son manteau. Esquisse un brin de sourire en voyant l'autre se radoucir, toujours plus enclin à gérer le bon sentiment que la colère, ou la violence, plus globalement. Je ne vous avais pas vu, dit l'inconnu, et il bombe le torse, le fils Calloway, redresse la nuque dans un petit air suffisant et compatissant : « Ne vous en faites pas, ça fait cet effet à tout le monde, la première fois. » La première fois qu'on me voit, oui, bien entendu que vous m'avez vu, c'est évident, c'est amusant cette manière d'essayer de se rattraper quand il n'y a absolument rien de mal à cela, non, oh non, c'est même tout à fait normal, même moi, devant le miroir, par moment, je suis encore saisi. Pensées en pagaille qui se bousculent derrière les prunelles malicieuses, il y a quelque chose au contact de cet homme qui le saisit, aussi. Et il n'est pas question de l'incube naturellement ronronnant dans le bas abdomen à la proximité d'un bellâtre, non. Fronce les sourcils, légèrement, le danseur, en venant poser sa main naturellement sur la joue de son vis à vis, pour l'encourager à bien le regarder. « C'est drôle, j'ai rêvé de vous pas plus tard qu'il y a deux jours. » Se met à lui tâter la pommette, la tempe, puis le front, en plissant les yeux. Lui semblait qu'il s'agissait d'un truc important. Un truc très important. J'ai rêvé d'une ombre tombant sur vous. Vous. « Quelqu'un serait-il susceptible de vous causer du tort ? »
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Re: dead inside (romeo)
Dim 29 Nov - 12:39


You ask me what I want from life, I said to, Make a lotta money and feel dead inside. ☾☾☾ This guy is – very probably – fucking high. Aucune autre possibilité n’est relevée, à avoir pointé le bout de son nez à l’amarrage de ses songes, et à en être ressorti dans l’instant. Joe bloque les pensées de l’autre, impose le silence et, alors que les alentours étaient cisaillés de mots grésillant, emmêlés, le quotidien morne reprend immédiatement ses droits. Le vent s’engouffre dans les feuillages, parasitant sa concentration, et ses sourcils s’arquent de nouveau, iris dépeignant le lait dans lequel ils pataugent. Esquisse un mouvement de recul, et se retire de la marée lactée, agitant d’abord le pied droit, puis le pied gauche, une fois extirpé de la flaque. Le minois marqué se froisse, lorsque son regard rencontre celui de son vis-à-vis – et qu’il crève d’envie d’y retourner, à explorer les tréfonds de ses pensées. Impulsion, au goût d’obsession, qu’il réprime. Ne sait pas forcément ce qu’il y trouvera, dans cette caboche encore inconnue, mais il peut décemment supposer que cet homme est un spécimen rare. L’air est suffisant, port altier, torse bombé. Mèches blondes encadrant un visage aux traits délicats – qui serait peut-être à deux doigts d’le mettre à mal, Joe, dont les doigts se perdent dans la barbe devenue plus fournie qu’il ne l’aurait bien voulu.

Le télépathe se permet une autre tentative, aussitôt assailli par une myriade de pensées qui prêteraient à sourire. Ne manquera pas d’évoquer ce drôle de bonhomme, une fois rentré au manoir, auprès de Maritza. Ses lèvres s’étirent en un bref sourire – compliqué de le voir, d’ailleurs, dissimulé derrière la broussaille (qu’il ferait bien d’tailler). C’est alors que ce gars-là fait quelque chose que Josef n’a pas vu venir ; paume étrangère qui vient épouser sa joue et, yeux qui s’écarquillent dans l’immédiat, le télépathe en perd de sa verve. Ne pense même pas à reculer. - J’ai rêvé de vous. – Allons bon. Abasourdi par l’approche, son interlocuteur commence à lui tâter la joue, la tempe, le front. « Quelqu'un serait-il susceptible de vous causer du tort ? » Et effectivement, la réponse est immédiate – à l’instar de ce battement de cœur qui semble lui vriller les tympans. Tend le bras, et agrippe le col du manteau adverse, doigts s’enfonçant dans la doublure – et regard cherchant celui du jeune homme. Trois trucs, qu’il parvient à capturer, faute de mieux. Boucle d’oreille en forme de croix. Montre brisée, aiguilles immobilisées sur midi – ou peut-être est-ce minuit. Fumée qui s’échappe du capot de la voiture. Joe défait son étreinte, lâche tout. Derrière les orbites, que la pièce se joue – encore, et encore, et encore. Halète, presque, poumons égratignés par les images qui défilent encore, en fantôme – pas toujours très tangibles, sous ses yeux. « ..et vos rêves sont-ils toujours aussi peu significatifs ? » Il grince. Pas apeuré, alors qu’il devrait l’être, juste vaguement dédaigneux. Alors que l’urgence de la situation devrait l’inciter à s’bouger, à s’affoler. Mais rien ; rien que l’amertume lui enserrant la gorge, et la compréhension tacite que ce gars-là ne peut rien lui apporter de plus. A moins que... « Mettez des mots sur ce que vous avez vu, si vous êtes un..j’sais pas, un voyant ou un truc dans l’genre, parce que j’y comprends que dalle. » Le ton devient pressant, et les épaules se contractent, à mesure que la scène se rejoue, marquée au fer rouge dans ses rétines.


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Re: dead inside (romeo)
Mar 1 Déc - 22:32

“I'm all talk with a thorn in my side, I got a real big heart that I'm willing to hide” Se dégage machinalement de la flaque formée à leurs pieds, sans même y jeter un regard, trop obnubilé par l'inconnu. Toujours enclin aux rencontres, Romy, celle-ci a tout d'un film d'intrigue et il sait apprécier son petit effet, quand son interlocuteur se décompose. Sauf qu'il creuse ses propres méninges, sans parvenir à n'attraper que des bribes éparses, des bouts de rêve encore coincés dans le ciboulot, un peu flous. Devrait s'en souvenir, mieux que ça, après ce qu'il a ingurgité la veille, à tenir en répétition à la seule force des comprimés. Là qu'il fait les songes les plus parlants, dons orienté par les médicaments libérant son flux de pensée. Esquisse un petit air dédaigneux, lorsque la main se referme sur sa veste et que la contrariété traverse son regard. Ah non, certainement pas. On commence comme ça, et puis, soit ça se termine à poil, soit ça se termine avec son poing enfoncé dans mon visage. Je la connais, à force, et ce n'est pas possible, absolument pas, de se couvrir d'ecchymoses à si peu de temps du ballet. Pensées en pagaille qui fusent, alors que sa main s'élève, vient se glisser sur celle de l'importun, alors que ses doigts le relâchent déjà. On reste sur ses gardes, Romeo. Un impulsif, peut-être. Protège ton visage. Le pense bien fort, derrière ses airs imperturbables, sa mâchoire légèrement crispée. Un peu plus tendu que d'ordinaire, depuis qu'on l'a tabassé cet été. Et puis, son professeur de danse l'a bien averti sur la nécessité d'être parfait, physiquement, pour sa première représentation en près de deux ans.

« Mes rêves sont sans doute bien plus significatifs que ceux du commun des mortels. Notamment les vôtres. » L'annonce sans aucun doute à ce propos. Ne connaît bien qu'une seule personne capable de prédire l'avenir dans son sommeil, lui aussi, et pourtant, il en connaît, du monde. Pourrait bien le laisser là, après un coup d'oeil jeté à sa montre. Le rendez-vous approche, il n'a pas que ça à faire. Cependant, le type maintient son attention captive, en l'encourageant à s'exprimer davantage. Tique simplement à certaines de ses formulations, en le corrigeant instantanément : « Je ne suis certainement pas un truc, non. » Centre de l'attention qui se respecte, prend un peu son temps, Romy, à se faire désirer, tout en essayant de rassembler les pièces du puzzle. « Il y avait une femme, de dos. Une silhouette, non, une... une ombre, oui, devant elle... sur le mur ? Non, c'était à l'extérieur. Je ne sais plus. Quelqu'un, peut-être, derrière elle. » Plisse les yeux, Calloway, secoue la nuque en tentant de délier les noeuds de ses pensées mélangées. « Je doute pouvoir vous en dire davantage. » Réfléchis, cependant. Pas tous les jours qu'il tombe sur un protagoniste de ses prémonitions. Lui semble que c'est l'occasion de briller, de s'incruster au fer rouge dans la mémoire d'une nouvelle personne. Alors, il force, et lorsqu'il s'apprête à relâcher la pression infligée à son crâne, c'est là qu'il relève la nuque dans sa direction. « Aiguilles au douze. Et ça méritera bien du champagne. » L'entend encore, la voix féminine, qui s'éloigne, progressivement, dans le néant.
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Re: dead inside (romeo)
Dim 13 Déc - 15:26


You ask me what I want from life, I said to, Make a lotta money and feel dead inside. ☾☾☾ Ses prunelles dardent le visage adverse d’un regard affûté. Un tantinet agressif dans sa posture, Joe essaie de détendre ses muscles, de faire craquer ses os, de délier sa nuque rigide. Bourru qu’il est, a toujours pensé (par mépris) qu’Exeter était un patelin étrange, dirigé par des crétins qui n’ont jamais connu la ville, et par extension la vie – la vraie. Comme à Miami, avec l’affolement ambiant, les corps secoués, la chaleur de l’été. Incapable peut-être d'appréhender la différence avec bienveillance, il essaie de considérer le gars qui l’a bousculé avec curiosité, plutôt qu’avec l’animosité qui lui bouffe ses derniers élans de patience. Grafouille, appuie, essaie de comprendre ce qui se trame derrière les rétines de ce regard bleuté, qui lui parait perçant puis dispersé. Son front se plisse, son nez se retrousse. L’absence de peur plombe son estomac d’un vide inhabituel. Il ne frémit pas, mais est aux abois pour davantage de détails. Réajuste machinalement les manches de sa veste, moue interrogative pourfendue par une irritation douloureuse. Le commun des mortels, et puis quoi encore. « Et vous êtes qui, exactement, pour parler comme ça ? Vous v’nez de la lune, ou vous êtes tout simplement sorti de la cuisse de Jupiter ? » Le ton est sec, acide – mais, alors qu’il lui serait tellement facile de se détourner de cet étrange personnage, Josef reste immobile. A bouger d’un pied à l’autre, à pas trop savoir s’il perd son temps ou s’il s’agit d’une farce du destin (s’il y croyait seulement).

Qui plus est, s’il s’efforce de se tenir tranquille, à son plus grand dam, son vis-à-vis a l’air pressé. L’esprit ailleurs, le regard couvert d’un voile, qui semble l’arracher ponctuellement à ce monde dans lequel ils conversent. « Vous avez l’air d’être un truc, alors accouchez, p’tain, on va pas y passer l’réveillon. » Mais son intonation manque, cette fois-ci, de la verve habituelle. Poings qui se logent dans le creux de ses hanches, à l’instar d’une mère grondant son gamin, à deux doigts de frapper le pavé de la pointe de sa chaussure. Les révélations tardent, mais commencent enfin à venir. Sans reprendre son souffle, Joe en quémande davantage, pressant : « Elle ressemblait à quoi, la femme ? Elle avait les cheveux courts, noirs ? » Et il sent le gouffre l’aspirer au fond ; aucune once d’inquiétude, aucune pensée qui le fout au plus bas. Il veut des faits, sans que la crainte ne vienne s’immiscer dans sa réflexion – car, de crainte, il n’y en a résolument plus depuis quelques mois. « Aiguilles au douze, » il répète, en se pinçant la lèvre inférieure entre le pouce et l’index recourbé, « champagne ? » Et ça signifie quoi, ces conneries ? « Il n’y absolument rien d’autre ? Vraiment rien ? » Il pousse, moins menaçant que perdu.


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Re: dead inside (romeo)
Dim 20 Déc - 17:07

“I'm all talk with a thorn in my side, I got a real big heart that I'm willing to hide” Ne peut que renouer avec son air naturellement suffisant, en constatant que l'homme qui lui fait face peine visiblement à retrouver ses manières. Si seulement il en a. Il est vrai que tout le monde n'est pas sorti de la cuisse de Jupiter comme il le dit si bien. Alors, du ton le plus honnête possible et au risque de se révéler désarmant, c'est le plus naturellement du monde que Romeo lui répond : « De la lune, non, mais essayez plutôt la voie lactée. » Petit sourire satisfait, Calloway dévisage l'inconnu en se moquant bien d'une réaction éventuelle - qu'il dit. Parce qu'il précise malgré tout, de cette même moue arrogante : « Vous n'êtes visiblement pas d'ici, laissez-moi donc vous éclairer mon ami. » Jamais plus condescendant qu'en attiffant autrui de ce sobriquet bien moins aimable qu'il n'y semble, le garçon est déjà parti. « Romeo Calloway. » En général, ça fait son petit effet, ici. Moins avec un étranger, certainement, mais ce sera toujours mieux que ce truc avec lequel il s'acharne, à s'élancer dans un langage outrancier qui n'est pas pour flatter les oreilles délicates de Romy. « Cessez d'être insultant ou je m'en vais. » Il en serait capable, le danseur, s'il ne lui semblait pas avoir trouvé une audience intéressante en la personne de ce type. Tout de même un merveilleux hasard, au détour d'une ruelle.

« Vous avez de la chance d'être charmant à l'oeil, la nature vous a gâté, évitez de tout ruiner avec ce langage de charretier. » Prêt à lui donner quelques conseils concernant ses atouts charmes, très certainement bien placé pour l'informer à ce propos. Ne serait pas insensible au bellâtre s'il n'était pas en couple à ce moment-là. L'incube, d'ailleurs, semble également de cet avis, à pousser contre les reins du danseur quand celui-ci s'entête à demeurer immobile. Peut-être que je pourrais l'emmener avec moi chez le coiffeur, puis chez le barbier, comment s'appelle-t-il, déjà... Aron. C'est ça, Aron, un bel homme également, il pourrait sûrement faire quelque chose pour l'anarchie qu'il porte au menton. J'aime bien les barbes, mais là, c'est presque négligé. Je me demande si elle serait agréable, au toucher.

La main déjà en l'air, doigts tendus, attirés de manière magnétique vers la joue de l'inconnu, Romy semble s'apercevoir du geste esquissé et ramène instantanément ses phalanges à sa propre tignasse, dans un air décontracté. « Peut-être, oui. » Peut-être avait-elle les cheveux courts. « Un carré. » Précise, en forçant sur le souvenir déjà à demi-égaré, avant d'ajouter d'un air légèrement soucieux : « Une amie à vous ? » Qu'est-ce-que ça peut bien faire, Romeo ? C'est peut-être sa soeur, d'ailleurs et... OH MON DIEU. UNE ALLIANCE. D'accord. Mais bien des époux sont infidèles. Pourquoi est-ce-que je pense à ce genre d'hypothèse ? Je suis en couple. Eros, si tu m'entends, je ne ferai pas le sacrifice de ma relation sur l'autel de tes divins désirs. Un air décidé, même si un pas l'a déjà rapproché, à ne s'interrompre que par souci de ne pas franchir la rivière lactescente séparant leurs pieds. « Peut-être que si vous me donniez quelques informations vous concernant, je pourrais retrouver quelques détails supplémentaires. » N'en sait foutrement rien, en réalité, mais le bonhomme l'intrigue suffisamment pour qu'il ait envie d'en apprendre davantage à son sujet.
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Re: dead inside (romeo)
Mer 30 Déc - 12:25


You ask me what I want from life, I said to, Make a lotta money and feel dead inside. ☾☾☾ L’entreprise est hasardeuse. Josef, s’érigeant en grand gaillard à l’air farouche et au langage fleuri, se demande s’il est face à un charlatan qui, il le ressent jusqu’au moindre tressautement des synapses adverses, croit à ses sornettes – ou s’il s’agit effectivement là d’un signe providentiel. Et quel signe ! Un homme, au port altier et à la moue détestablement suffisante, qui se rengorge visiblement d’être Romeo Calloway, comme si ce simple nom était susceptible de lui signifier quelque chose. Pressé d’en arriver aux faits, Joe cale ses poings contre ses hanches et, paupières plissées, toise la moue angélique d’un long regard courroucé. « Ça ne me dit rien, désolé. » Finit-il enfin par gronder, de sa voix infiniment grave, à deux doigts de se laisser happer par les pensées tumultueuses du blond. Le télépathe ressort du crâne in extremis, le cœur en désordre, et – comme pour prouver à son interlocuteur qu’il n’est pas insultant comme il le prétend volontiers – reprend dans l’instant : « Joe Wilson. » Les présentations ainsi faites, Maritza ne pourra être qu’heureuse de penser que leur couverture se fait de plus en plus opaque, le nom des Wilson s’égrenant ainsi aux quatre vents, dans tous les recoins de la ville. N’oublie pas de lui mentionner le nom de Romeo Calloway. Complications du couple fictif qui rendent la conversation chancelante, et parfois dérisoire – n’est pas certain, dans le fond, s’il lui en touchera à mot. Peut-être qu’elle ne mérite pas d’être rassurée. « Pardon, pardon, ça va, » Le grondement devient grognement, alors que la menace de s’en aller passe les lippes de Calloway. « ça va, ça va, restez. »

Aussitôt, Joe se permet une vue d’ensemble sur les pensées de Romeo, vite pris de court et enseveli sous une montagne de doléances muettes. Le télépathe porte sa main à sa barbe, qu’il ressent longue et fournie sous la pulpe de ses doigts. Négligé, vraiment ? Il bat des cils, prêt à lui renvoyer un occupez-vous de vos affaires, l’air mauvais, avant de se souvenir qu’il ne s’agit pas là d’une conversation, mais d’une invasion.

Sous ses yeux, brièvement exorbités en remarquant le geste inopiné, Romeo esquisse un mouvement de main vers sa barbe, avant de retrouver une posture adéquate à la situation, phalanges fourrageant ses propres cheveux blonds. Esquisse de recul, Joe se redresse et, mâchoires serrées lorsque le carré est soulevé, opine. « Non, ma... » Aussitôt les pensées de Calloway cognent contre son crâne, et le laisse pantois – incapable de terminer sa phrase, à la merci du tumulte externe qui s’infiltre par ses orbites et dégueule par ses oreilles. Mon Dieu. « euh, ma » il se racle la gorge, essaie de reprendre la contenance que Romeo vient de lui faire perdre, « ma femme. » Instinctivement, son pouce vient pousser contre l’alliance agrippée autour du majeur, et fait tourner le bijou autour du doigt emprisonné. Le dos se raidit imperceptiblement lorsque son vis-à-vis se rapproche d’un pas, l’air décidé, la pointe de ses chaussures manquant de taquiner la rivière lactée.

En un sens, Josef s’efforce d’être suspicieux, surtout considérant le manque de peur qui aujourd’hui fait flétrir son instinct aiguisé. Romeo a l’air sincère, toutefois. Etrange, aussi. Probablement high on somet’ing. Un peu au-delà de tout ce qu’il avait imaginé se trouver à Exeter ; mais, de ces énergumènes, il y en a plus qu’il ne pouvait en compter à Miami. « On vient d’arriver en ville, et on a acheté une propriété près de la plage. » Vague geste de la main vers l’horizon, là où la route allait le mener, l’air de dire par là. Et puis la réalité lui vient en pleine face ; ça lui fait mal au cœur de l’accepter, mais ce pauvre gars ne peut rien faire pour eux. Si ce qu’il dit est exact, alors les révélations dont il a besoin devaient être véridiques – et ce n’est pas le cas. « Ecoutez, je..vous voulez mon numéro ? Si quelque chose vous revient, vous pourriez peut-être..m’envoyer un message, ou m’appeler, ou » Il se racle la gorge – et je suis marié, oublie pas ça, du con. « …que me conseillez-vous de faire ? » Enfin, ses yeux clairs se relèvent. Interrogation ponctuelle dans les prunelles, à ne pas savoir quoi dire, ou quoi sous-entendre, une fois retourné au manoir.


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Re: dead inside (romeo)
Sam 2 Jan - 14:51

“I'm all talk with a thorn in my side, I got a real big heart that I'm willing to hide” « Et bien, ça ne tardera pas à vous dire quelque chose. » Ne se défile pas, le danseur au bagout inénarrable, persuadé que l'homme qui se présente comme Joe Wilson ne l'oubliera pas de si tôt. Après tout, n'est-il pas divinement sublime et inoubliable ? C'est en tout cas c'qu'en dit le monde, je ne fais que reprendre ses termes. Une apparition, ça fait toujours un peu d'effet au départ. Probablement. Personnellement, si je me tourne un peu vers cette vitrine, que j'y décèle mon reflet, je, oh ! bonjour, bellâtre. S'est déjà dispersé, Calloway, à se frotter le menton entre deux doigts, bomber le torse en dévisageant l'image que lui renvoie la paroi de verre. Rappelé à l'ordre par la voix intense, grave, chaude comme une étreinte sous un soleil d'août, les corps enlacés sur le marbre brûlant d'une terrasse quand les pas se sont emmêlés avant d'attendre le salon, et il s'emballe à nouveau, probablement. « Oui, ça va très bien, merci, Joe. » A déjà perdu le fil, trop peu attentif au discours d'autrui pour se rappeler qu'si Joe lui répète ces mots-là, ce n'est pas par souci de savoir s'il va bien. « C'est le diminutif de quel prénom, dites-moi ? Parce que Joe, tout seul, c'est un peu étrange, vous ne trouvez pas ? » S'en amuse beaucoup en tout cas, apparemment, le trait et la lippe détendues à nouveau, jusqu'à...

« Votre femme. » Il répète, Romy, l'air dubitatif. « Depuis combien de temps ? » Intrusif quand ça l'intrigue, se moque sans doute d'ordinaire des histoires maritales qui l'ennuient à mourir. Si je devais me marier, ce qui me manquerait le plus, ce serait les orgies. D'ailleurs, ça me manque en ce moment, mais, enfin non, Romeo, ça ne te manque pas - étreintes lascives, changement de partenaire dans la nuit, prétendre être un dieu parmi les mortels - tu es en couple. « La plage. » Le ton parle de lui-même, quand le sourire s'étale à nouveau sur les lèvres amusées. « J'espère pour vous que vous n'avez pas choisi Exeter pour sa plage. Il en est de plus jolies plus au sud, près de Cape Cod, emmenez-y donc votre épouse à l'occasion, c'est un spot merveilleux pour battifoler. » Et il sait de quoi il parle, quand les images des vacances improvisées qu'il y a passées avec son amant s'entrechoquent dans son crâne. Se ressaisit, mais à moitié, quand Joe lui propose de lui donner son numéro. Ni une, ni deux, le téléphone est dégainé, le regard plongé dans celui de l'inconnu, prêt à entrer ses coordonnées. « Je le prends, au cas où quelque chose me reviendrait. » Le répète sérieusement, autant que possible, parce qu'il y pense très fort, Romeo : je sais que vous avez envie de moi, c'est normal, mais je suis un homme dont on a dérobé le coeur il y a des mois déjà. « Je vous conseillerais d'être attentif aux détails, chaque jour. Le moment venu, cela s'imposera comme une évidence, à la réunion des indices. C'est toujours comme ça. Dommage qu'en général, on s'en aperçoive un peu tard, mais c'est ainsi que vont les choses. »
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Re: dead inside (romeo)
Dim 10 Jan - 19:32


You ask me what I want from life, I said to, Make a lotta money and feel dead inside. ☾☾☾ Joe perd le fil. S’empresse d’y enfoncer à tâtons, dans les pensées de Romeo Calloway – ce qui ne lui dit toujours rien, et d’y ressortir, grelottant d’appréhensions. Le télépathe en retire une myriade d’exclamations, et de notions, qui pourraient bien le faire rougir ; et peut-être qu’il rougit un peu, à force de fourrer son nez dans ce qui ne le regarde guère, à user de son don en imaginant qu’il n’y aura aucune conséquence. Mais de conséquences, à vrai dire, il y en a légion. Pris de court, comme il est, à patauger dans le lait, à n’avoir cure de la semelle humide de ses chaussures. A se demander comment ce gringalet peut songer à tout ça, alors qu’il est question de vie ou de mort. Le front se plisse alors, tandis que les doigts de Joe se mêlent à ses boucles brunes – à arquer un sourcil désabusé, en remarquant à quel point l’attention de Romeo est inévitablement fragile. A la moindre bourrasque, les idées s’effilochent. Et ben putain, on a pas besoin d’ça.

La question de ce dernier soulève alors quelques interrogations muettes, qui échouent à la frontière de ses lèvres. Il comprend dans l’instant qu’une personne normale répondrait sans sourciller ; c’est en efforçant de ne pas démontrer sa méfiance grandissante que Joe s’engage à lui répondre : « Josef. » Le ton est sec, grondement sourd remonte de son torse, le long de sa gorge, jusqu’à sa bouche qui frémit. Il force, alors, sur la bienveillance, et le désir de faire la conversation – peut-être pour empêcher machin de s’éclipser, ne sait-on jamais, s’il ne lui montre pas suffisamment d’intérêt. Ses lèvres s’étirent en un bref sourire ; faux, fardé d’illusions qu’il essaie de transmettre à son interlocuteur, avant de se résoudre à conserver un faciès impassible. « Et, mm, c’est joli ça, Romeo…c’est euh, pas américain, mais, » mais j’y connais rien, moi, aux noms « ouais, très beau. Mon fils s’appellera comme ça...sans doute. Peut-être pas, en fait, mais j’aime bien, ouais. » Merde, on fait mieux comme compliment.

Les questions s’enchaînent alors, et les pensées que Joe puise de ce crâne le fatiguent. Son regard bleuté inspecte le visage adverse, puis les environs, essayant de dégager en lui la force de répondre aimablement. « Quelques mois. » Nonchalamment, en enfonçant ses paumes dans les poches de son jean. Et ça le prend, comme une évidence, à vouloir répondre aux pensées interceptées plutôt qu’aux paroles échangées. « ...votre partenaire doit vraiment remercier le ciel pour votre fidélité, Romeo. » merde, « pardon, je..je pensais à autre chose, j’dis ça comme ça. » et putain d’merde. « Et merci pour l’conseil, je ne manquerai pas de, euh, batifoler sur la plage..en..euh, pensant à vous, ou.. » Pris à la gorge, les rétines envahies par les pensées d’autrui, Joe se perd davantage dans les méandres de ce qui est sien, et de ce qui ne lui appartient pas. « Il fait chaud, non ? » Demande-t-il en dézippant son manteau, et ouvrant les boutons du col de sa chemise de ses doigts frémissants. Ne sait pas encore dans quoi il a mis les pieds, mais son pressentiment se farde d’une morsure désagréable. Dans un élan d’altruisme qu’il ne comprend qu’à peine, et peut-être essaie-t-il de rassurer l’horreur qui ne vient toujours pas, Josef extirpe son téléphone de sa poche de jean, et le tend à Romeo. « Allez-y. Merci, hein, j’apprécie votre aide. » tout relative, ton aide « Je prends le vôtre aussi. » Le télépathe se décide, en tendant la paume, attendant que l’appareil de son vis-à-vis vienne s’y loger. Un sourcil s’arque, en réponse à sa réflexion. « Un peu trop tard ? Personne ne va mourir, n’est-ce pas ? »


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Re: dead inside (romeo)
Lun 11 Jan - 21:05

“I'm all talk with a thorn in my side, I got a real big heart that I'm willing to hide” « Jo-sef. Effectivement, vous faites bien de vous présenter en tant que Joe. » Le dit comme il le pense, sans s'encombrer des formes qu'il n'a pas envie de mettre, réellement. Son énergie se dispense à autre chose, certainement plus intéressante, notamment les flatteries que Joe pourrait émettre en ce qui concerne son propre prénom. Et il en sourit d'aise, Romy, adore ça, qu'on s'attarde à son propos. « Effectivement, c'est italien. » En trépigne de contentement, à deux doigts d'lui sortir sa plus belle réplique dans sa langue natale. Elle ne l'est pas du tout, mais qu'en saurait Joe, réellement ? Après tout, je suis né à Naples, quand même, j'ai la napolitaine dans les veines, oh, Et c'est reparti, et son sourire s'élargit quand Joe évoque la possibilité de nommer son fils ainsi. « Avec un prénom pareil et des gènes comme les vôtres, il aura un franc succès. » Et ça brûle au fond de ses yeux, de tout ce qu'il pense du profil alléchant de son interlocuteur. Idées salaces fusant encore et encore sous ses tempes, l'homme est emballé dans un tas de fantasmes mis en sourdine - en principe.

Puis, à force de penser et de causer, il ne sait plus réellement ce qu'il dit, Romy, et rebondit sur à peu près tout ce qui peut sortir de la bouche - bien dessinée, certainement très agréable à embrasser, qu'il imagine bien autour de - de Joe. « Mon partenaire, vous le connaissez ? » Le regard s'éclaire, comme s'il était presque évident que l'homme ait pu le rencontrer mais surtout que l'amant ait pu vanter ses qualités auprès de lui. Quoi de plus évident, réellement. Une véritable chance que d'être le partenaire de Romeo Calloway. Forcément qu'non, il ne lui en voudrait pas de s'en être vanté. Loin d'faire preuve de bon sens et de reconnaître que les chances sont probablement minces pour que l'chemin de Joe ait croisé le leur en quelques mois seulement. Seulement, l'inconnu se confond subitement en excuses et Romy se repasse ses dires, avant un air qui se veut soudainement compatissant. « Oh, mince, Joe. » Secoue la tête négativement, en venant glisser sa main sur son épaule et puis, dans sa nuque, pour le contraindre à se ressaisir. « Effectivement, je lui suis fidèle, mais ça ne devrait pas vous ennuyer. » On pourrait toujours s'arranger. J'pourrais toujours expliquer qu'c'était un service rendu, pour pas qu'tu fasses une dépression. J'suis sûr qu'il comprendrait après tout, lui même est infirmier. Chasse de nouveau ses pensées parasites, animées par la bête qui gronde contre ses reins, en remballant sa main dans sa poche.

Et Joe perd ses moyens. Bon sang, c'était sûr. C'était sûr. C'est pas possible. Les gens doivent vraiment apprendre à se tenir, je ne peux pas gérer tout le monde. Surtout pas en étant en couple. Je ne peux plus donner de ma personne. Voilà qu'il va penser à moi avec sa femme. Bravo, Romeo. Ton charisme légendaire a encore frappé. « Oui, écoutez, j'ai chaud, moi aussi, mais, » c'est impossible, Joe. Pourtant, voilà que Romeo se retrouve à ouvrir sa veste en miroir, à tirer sur le col de son pull, les gestes entrepris par l'inconnu éveillant sans nul doute les impulsions infernales. S'empresse de réceptionner l'appareil et lui tend le sien en retour, à pianoter son numéro en tentant de se recentrer. « Prenez, prenez. » Prenez-moi. Non ROMEO. « Je ne saurais vous promettre que ce ne soit pas le cas. » Relève ses yeux dans les siens, en récupérant son portable, en lui rendant le sien, à entremêler leurs doigts dans le geste pour le retenir une seconde de plus. « On espèrera que non, mais sinon, vous savez où me trouver. » Et, le coeur battant, à se focaliser sur l'amant en envoyant le démon se faire voir, c'est dans un effort surdimensionné que Romeo s'éloigne. Non sans avoir abandonné un baiser sur la joue de Joe, avant de s'envoler.
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