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We live in cities you'll never see on-screen, Not very pretty, but we sure know how to run things. ☾☾☾ JUIN 2001, BAL DE PROMO, EXETER HIGH. Tiens-toi bien. Trois petits mots que son père adoptif lui susurre à l’oreille, accolade amorcée, à peine Grace essaie-t-elle de s’extraire du véhicule. La remontrance est sous-jacente, brille dans l’éclat faussement bienveillant des yeux de Rivers. Ses paumes épousent ses omoplates, et la jeune fille peut sentir le bout de ses doigts épouser la peau nue de son dos. Le frisson d’écœurement la prend au ventre, nausée au bout des lèvres. Sans frémir, pourtant, qu’elle esquisse un mouvement de recul, phalanges qui poussent sur la portière et l’ouvrent à la volée. Le silence est de mise, secret bien gardé derrière ses lippes serrées, alors que l’œillade complice qu’elle lui accorde sonne faux, et que son petit sac contient une flasque qu’elle s’est hâtée de remplir de whisky avant de rejoindre la voiture du paternel. Il ne le sait pas, ne le saura jamais, et c’est probablement pour le mieux, alors qu’elle se détourne de l’aîné. Ses talons tapent sur le sol lorsqu’elle se redresse et lisse le tissu vibrant de sa robe de sa main droite, la gauche toujours bien agrippée à son sac noir. Un signe de menton plus tard, la voilà qui se joint à la marée d’adolescents qui défilent jusqu’aux portes du lycée.

Tête blonde parmi les autres, corps fardé de noir ; on lui voit les épaules, malgré la désapprobation des parents, mais les chevilles sont bien dissimulées sous le tissu. Peut-être pour cela qu’ils ont daigné la voir sortir accoutrée comme ça ; rien d’bien sorcier dans le fond, à contempler les autres filles dont les styles tranchent radicalement avec le sien. Laisse ses prunelles s’arrêter, se fixer, innocemment lorgner – le dénivelé de la nuque, le dos cambré, la chute des reins. En rougirait presque, si Grace n’était pas si discrète, regard arraché à la volupté, pour mieux se faire capturer par la silhouette de Nihad, à l’entrée du gymnase. La jonction de ses lèvres s’étire en un sourire en coin, alors que ses prunelles s’animent d’un éclat bien particulier – à la fois malicieux et, p’t’être, un peu fier. De le voir si beau, dans son costume. Pas comme les autres, Nihad, et ne l’a jamais été. Sans doute est-ce son dévouement à son égard qui lui fait dire qu’il est différent, mais n’a jamais pu déloger cette idée de l’esprit. A l’écouter, à le regarder. A se dire qu’elle n’aurait pas pu mieux tomber.

Grace se démène pour se dégager, se place en retrait de la foule, bras légèrement écartés afin de présenter sa tenue au mieux. Dans toute sa superbe, qu’elle se permet même de faire un tour complet sur elle-même, robe noire suivant le mouvement de ses hanches. Du haut de ses talons, elle gravit les quelques marches qui les séparent et, une fois arrivé à la hauteur de Nihad, glisse le sac entre ses cuisses entravées afin de réarranger sa cravate. « T’es beau, » Ce nouveau sourire creuse ses fossettes, alors que ses doigts s’affairent, avant de relever ses mirettes dans celles, plus sombres, de son vis-à-vis. Y décèle quelque chose – de la fébrilité, elle le suppose, à l’idée de célébrer leur dernière année de lycée. « mais j’suis sûre que tu le sais déjà. » Elle conjure ses forces, afin de ne pas réarranger également le col de sa chemise, et saisit son petit sac en cuir, qu’elle tapote impatiemment de l’index. « J’ai le tu-sais-quoi, d’ailleurs. » A ces mots, Grace tourne le dos à la foule, et tire sur la manche de Nihad afin de l’inciter dans un même geste à s’éloigner d’éventuels regards curieux. Ses doigts tremblent, lui semble-t-il, alors qu’elle défait l’accroche de sa pochette, et en sort la flasque. Et maintenant qu’elle est prête à faire la connerie, elle se demande si ça vaut vraiment le coup d’se fourrer dans le pétrin s’ils sont repérés par les instituteurs. L’hésitation ne dure qu’un temps. Déjà, le bouchon saute, d’un bref mouvement de pouce, et elle porte le goulot à sa bouche entrouverte. Bloquée dans le geste, par la soudaine réalisation qu’elle devrait marquer le coup, Grace écarte la flasque de ses lèvres et hausse les épaules, regard affûté planté dans celui de Nihad. « Aux meilleures années d’nos vies, qui prennent fin ce soir. » Le ton est sérieux, et la prunelle flanche un peu – mais c’est pas l’cas, hein, Nihad ? –, avant que le bec de la flasque n’étreigne ses lèvres.

Le whisky envahit sa bouche, tapisse sa langue et le fond de sa gorge. Une gorgée, puis une deuxième, afin de faire bonne figure. Sa frimousse se froisse, l’échine terrassée par les frissons que le liquide amer provoque. Elle renverse la nuque en arrière, espérant se faciliter la tâche, se sentant incapable d’avaler ce qu’elle vient de siffler. « Que c’est dégueu, » Grace soupire et tord ses lèvres dans l’espoir de les détendre, la bouche encore à l’agonie, ankylosée par la férocité de la boisson, puis tend la flasque vers Nihad, qu’elle agite sous son nez. « à ton tour. » Mais t’as pas à le faire, si tu veux pas. Grave le passe sous silence, ce commentaire, le trouve fardé d’une vérité qu’elle n’a pas besoin d’énoncer. T'as pas à l'faire, si tu le veux pas.


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Winnie Burgos
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-- grace & nihad.

Il avait passé plus de temps que nécessaire devant son miroir, les doigts tremblants autour de sa cravate qu'il avait du mal à nouer. Le téléphone portable bloqué sur la vidéo explicative, après avoir fébrilement écris dans la barre de recherche : comment nouer une cravate ? La première partie de la vidéo lui avait tiré une moue dubitative ; l'oeuvre paraissait trop complexe pour ses maigres capacités. Il envoyait successivement le bout du tissu d'un côté, puis de l'autre, tournait, déployait, et fronçait le nez face à un résultat alarmant. La cravate était-elle forcément de rigueur dans ce genre d'évènement ? Ne pouvait-il pas se contenter de porter une chemise ; sans donner un air trop décontracté, ou négligé ? Il aurait pu abandonner, et se contenter de ne pas la porter, mais il entendait déjà Grace le réprimander sur son abandon, soulever son incapacité à s'accorder à une tâche sans aller au bout des choses.
Il avait alors appelé sa mère, mine déconfite en arrivant à sa hauteur, la cravate étranglée autour de son cou ; l'air penaud. La poigne maternelle avait su jouer le tour, abouter les pans de cet accessoire qui constituait un réel défi pour lui. Il sentait la fierté dans le regard que portait sa mère sur lui, et ne s'en sentait que gonflé de suffisance. Torse bombé, comme prêt à affronter le monde, pour cette dernière soirée avant que la vie ne prenne un tournant nouveau. Les années lycées derrière lui, et la vie d'adulte tendant des bras qu'il ne se sentait pas prêt à embrasser.

C'est avec un pas bien moins assuré qu'il monte les premières marches de cet escalier menant à une soirée qu'il redoutait ; autant qu'il l'enviait. Il regarde exclusivement ses chaussures, de peur de croiser certains regards qui viendraient à se poser sur lui. Il redoutait certaines prunelles, et se sentait à l'étroit dans un costume qu'il n'avait pas l'habitude de porter. Lui qui savait se contenter du minimum, côté vestimentaire, avait l'impression de d'être déguisé en James Bond dans cet accoutrement. Mal à l'aise, mais fondu dans la masse de ceux qui avaient fait le même effort que lui. Il ne relève les yeux qu'en captant son amie dans sa vision panoramique, sonnant la fin de son supplice.
Il la voit tournoyer, et décroche un sourire sincère, un léger sifflement transperçant ses lèvres, lui signifiant ce qu'il pensait de sa tenue. Elle était belle, Grace, elle l'avait toujours été. - Il fallait bien que je sois à la hauteur de ma cavalière. Il ne se voyait pas appréhender le bal en de meilleure compagnie, conditionné à passer les étapes les plus importantes de son existence aux côtés de cette jeune femme qui comptait tant pour lui. Il la laisse s'inquiéter de sa cravate, rassuré d'avoir laissé d'autres mains la nouer, pour éviter le massacre.

Il arque un sourcil en l'entendant évoquer un secret dans le fond de son sac, mais savait pertinemment de quoi il s'agissait. Hors de question qu'ils passent la soirée à s'accommoder de boissons gazeuses, en regardant des danses ennuyeuses assiéger la piste. Ils devaient voir plus loin, s'éloigner de cette quiétude qui les berçait dans leur juvénilité. Il se laisse embarquer loin des regards, et attire sa meilleure amie dans un coin, plus isolé, où trônent trois marches qui ne mènent à rien. Il pose un pied dessus, et regarde par-dessus l'épaule de Grace, faisant le guet.
Il laisse un léger ricanement lui échapper, face à la mine de dégoût qu'opèrent les traits de son visage après les gorgées successives. - T'es sûre que t'as pas flanqué de la javel là-dedans, j'suis à deux doigts d'appeler les secours. Il taquine, gentiment, en attrapant la flasque qu'elle lui tend. Il n'a pas tellement envie de se soumettre à cet exercice, refroidi par l'air déformé de son amie face à la boisson. Il approche son nez du goulot, et sent la substance en fronçant ses traits. Légère grimace avant même de tremper les lèvres. Le bec rejoint ses lèvres entrouvertes, et avalent quelques gorgées, yeux plissés. - Je suis presque certain de pouvoir déboucher un lavabo avec c'truc là. Il passe le revers de sa main contre sa bouche, et tousse discrètement, yeux toujours fermés. Gorge brûlante. Mais sens éveillés.

Il reprend quelques gorgées, puis rend l'objet à son amie, en soufflant pour évacuer le goût abjecte ayant envahi son palais. Il respire par la bouche, imitation parfaite d'un chien essayant d'auto-ventiler son organisme, langue presque pendue. - Encore deux gorgées, et je trouve le courage d'inviter Sofia à danser. Cette jolie fleur de la classe, qu'il n'oserait jamais approcher de trop près, peur de s'y brûler. Il sent déjà Grace prête à continuer cette soirée, déjà partante pour faire de la salle de bal ; son royaume. Mais il n'a pas la vigueur d'un roi, se sent étourdi par tout ce qui semble lui échapper ce soir. Il attrape le poignet de la belle, avec délicatesse, dans un signe annonçant un : attend.
Il essaie de rassembler ses idées, et se lance, certainement aidé par les effluves de l'alcool dans son organisme, monté déjà au sommet de son crâne. - C'est pas la fin, pas vrai ? Il lui accorde un sourire plein d'inquiétude. - Ce sera juste différent mais, tu seras toujours là, et moi aussi, hein ? Il se sent immédiatement stupide, et relâche son poignet en frappant un coup dans ses mains, comme pour annoncer un changement de sujet, et éliminer ses inquiétudes face à cette dernière soirée de lycée. - Il faut qu'on fasse quelque chose de fou ce soir, pour marquer le coup, genre ... un pacte de sang !



HERE WITHOUT YOU
a hundred days had made me older, since the last time that i saw your pretty face. a thousand lights had made me colder and i don't think i can look at this the same.


Dernière édition par Nihad Trahivut le Mer 13 Jan - 11:03, édité 1 fois
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We live in cities you'll never see on-screen, Not very pretty, but we sure know how to run things. ☾☾☾ Inégalable, Nihad, dans son élégance. Accoutrement raffiné que Grace perçoit de ses prunelles affûtées, et se permet d’apprécier du bout des lèvres, au bord du précipice, à vouloir minauder – contraire à ses habitudes, pourtant, que de s’extasier. L’ami est différent de tout ce qu’elle connait, et l’exactitude de cette croyance la rassénère dans les nombreux sentiments qu’elle entretient à son propos. Rien de farfelu, vraiment, rien de graveleux non plus – et pourtant, Rivers est certaine que, si elle est un jour amenée à embrasser un garçon (et, du haut de ses dix-sept ans, la pensée lui arrache déjà un haut-le-cœur), il s’agira certainement de Nihad. Fidélité inéluctable qui se mêle à une honnêteté curieusement tendre, amitié bâtie sur un point d'appui granitique, l’émotion éprouvée à son égard est singulière. Rien à voir, alors, avec les émois aguerris auprès des filles – des longs cheveux, des lèvres colorées, du parfum qui picote le nez et s’accroche aux vêtements ; un intérêt différent mais, dans le fond, tout aussi essentiel. Peut-être est-ce à cause de cette certitude que ses lèvres s’étirent en un petit sourire en coin, la commissure ne se relevant que d’un seul côté, alors que ses doigts avisés s’affairent à arranger sa cravate.

Le compliment lui est retourné, le sifflement est émis, et Grace roule des yeux, le sourire ne se faisant toutefois que plus large. Ses prunelles claires remontent de la cravate jusqu’à leurs jumelles, plus sombres. Sa langue claque contre son palais alors qu’elle se redresse, port faussement altier, et bat des cils avant de caler sa main gauche contre sa pommette saillante, dévoilant le vernis rouge recouvrant ses ongles. « T’as eu raison, après tout, j’me suis faite belle pour toi. » Mais l’humour, ou ce qui s’y apparente, ne dure qu’un temps avant que son attention ne soit focalisée sur ce le contenu de son petit sac noir. Vite, qu’ils s’éloignent. Vite, qu’elle extirpe la gourde métallique de son antre et en avale deux lampées. Si Grace ne regrette aucunement son geste, il fallait marquer le coup, elle n’apprécie guère l’amertume que l’alcool vient de lui laisser sous la langue. Les grimaces sont légion, et crispent les traits de Rivers par intermittence. L’enthousiasme perce un peu cependant, dans cette torpeur fardée de dégoût. « T'es sûre que t'as pas flanqué de la javel là-dedans, j'suis à deux doigts d'appeler les secours. » Les paupières de Grace se plissent, et ses lèvres se courbent en un demi-cercle joliment dessiné. A deux doigts de lui envoyer son poing dans l’épaule, mais c’est au dernier moment qu’elle réprime le geste, pour mieux lui enfoncer la pointe de son coude dans le ventre. « J’crois que les Rivers ont juste des goûts de chiotte en ce qui concerne leurs alcools forts. » Rétorque-t-elle avec aplomb, ce qui ne l’empêche pas de tendre la flasque à son comparse. Ce dernier renifle la prise, avant d’en porter le bec à ses lèvres. Sa gorge se déforme par intermittence, à mesure que les gorgées sont avalées. « Je suis presque certain de pouvoir déboucher un lavabo avec c'truc là. » Grace commence à rire plus franchement, plus bruyamment également, pommettes rosies par la chaleur accommodante du liquide enivrant ; l’esprit pétillant, mais toujours à s’inquiéter à propos de son ami qui commence à tousser. Lui envoie l’une de ses paumes dans le haut du dos, par trois fois.

Nihad continue à siffler le contenu de la flasque, avant de souffler, joues frémissantes et langue pendue. Grace reprend la gourde qu’elle replace dans son sac, et jette un petit regard par-dessus son épaule, afin de s’assurer de leur sécurité. « Encore deux gorgées, et je trouve le courage d'inviter Sofia à danser. » Elle acquiesce, lèvres tendues en avant, l’air chafouin, déjà prête à se détourner – et à faire ce pour quoi ils sont venus là. Danser, s’amuser. Profiter de cette dernière nuit de lycée, en compagnie des autres mômes qu’ils ont côtoyé des années durant. On en fait tout un foin, d’cette soirée, et tu espères que ça répondra à toutes tes attentes. Mais elle est arrêtée dans son geste par les doigts de Nihad qui, délicatement, s’enroulent autour de son poignet. Silencieusement, Grace obtempère, et les mots qu’elle voudrait prononcer, et il y en a tellement, trébuchent dans le creux de sa gorge. Elle abandonne, les dires camouflés en un soupir attendri, attend patiemment qu’il rassemble ses idées.

« C'est pas la fin, pas vrai ? » Sa gorge se serre sensiblement, à la vue de ce pauvre sourire qu’il lui octroie. Ses propres lèvres s’entrouvrent, mais se referment automatiquement. « Ce sera juste différent mais, tu seras toujours là, et moi aussi, hein ? » Il relâche son poignet, et frappe ses mains l’une contre l’autre. Subjuguée, Grace, par sa facilité de passer d’un sujet à l’autre, alors qu’elle cogite encore sur le premier. « Il faut qu'on fasse quelque chose de fou ce soir, pour marquer le coup, genre ... un pacte de sang ! » Ecarquille les yeux, avant de pouffer, mains couvrant ses lèvres secouées de rires. Elle reprend bien rapidement son sérieux, à venir poser ses paumes sur les épaules de son ami. Yeux qui se rencontrent dans la foulée, et qu’elle ne lâche pas. « Je serai toujours là, et toi aussi, Nihad. » S’humecte les lèvres, alors qu’elle se débat afin de mettre des mots sur ce qui pince son cœur, tout au fond, à essayer d’appréhender les battements qui l’étourdissent. « J’ai juste peur que, t’sais, que..tu zappes mon existence, avec l’université, tout ça, » Les phalanges se décrochent, et elle se racle la gorge encore imprégnée d’acidité, « mais, je sais que ce serait pas..voulu, vraiment, j’suppose. J’y pense juste parfois, et ça m’inquiète..un peu. Mais comme tu dis, hein, ce sera différent, et pas la fin de nous. » Parce que j’ai l’impression que tu as toujours été là, et quand tu l’es pas, j’me demande encore qui je suis vraiment. « On a pas besoin de se faire un pacte de sang, t’es tellement impressionnable que tu risquerais de me claquer entre les doigts. » Grace s’approche davantage, sans le brusquer, et enroule son bras autour du sien. « On peut aller danser, en attendant, t’en dis quoi ? Au lieu d’essayer d’nous faire pleurer, là. »

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-- grace & nihad.

Il état fier d'arriver au bras de la plus belle jeune femme de la soirée. Les étudiants savaient qu'ils étaient meilleurs amis, que leurs noms ne pouvaient être séparés dans des invitations ou autres évènements, tant il était difficile de croiser un sans voir l'autre. Ils devaient tous se douter que Nihad l'inviterait au bal, qu'il ne choisirait aucune de celles qu'il lorgnait parfois, au profil de son amie avec qui il allait certainement passer la nuit à danser pour se créer de nouveaux souvenirs à accumuler avec les autres ; ceux de longues années qu'il était insatisfait de voir se terminer, un peu trop brusquement. Et le principal concerné savait qu'il ne pourrait jamais regretter ce choix, celui de passer cette dernière soirée au bras de celle que bon nombre auraient rêvé d'avoir. Nihad ne savait pas si elle avait eu d'autres propositions, mais s'était trouvé touché qu'elle prenne la décision de se présenter à ses côtés lors de ces danses à venir.
Et alors qu'il la voyait si belle dans sa robe, à siroter un alcool dont il ne pourrait pas même donner le nom, tant il n'y avait que rarement goûté, il se trouvait bien chanceux d'égrener sa vie à ses côtés. Les plaisanteries fusent entre eux ; c'est normal, qu'il se dit. Ils avaient cette habitude, ce traitement si particulier de prouver par l'humour leur attachement pour l'autre.
C'est certainement cet attachement qui le fait parler en ces termes. La peur de la perdre, qui lui intime de s'exprimer à ce sujet, et lui faire comprendre qu'il ne voulait pas que cette soirée soit leur dernière. Il n'avait personne, Nihad, seulement cette jeune femme qui arrivait à garder une place dans son quotidien. Les mères du jeune homme avaient détesté toutes les jeunes femmes qu'il leur avait présentées, mais l'une des matriarches avait -à sa manière- complimenté Grace d'un sourire qu'elle n'offrait à nulle autre. Le garçon avait dû lui préciser que l'amour qui s'était installé entre eux n'était qu'amical, ou même fraternel. Peut-être que dans une autre vie, il en aurait été différemment.

Il avait sans arrêt besoin d'être rassuré, enfant abandonné qui avait beau ne pas avoir de souvenir de ses parents biologiques, se demandait parfois s'ils l'auraient gardé s'il avait été différent ; était-ce de sa faute ? Il ne pourrait accepter l'abandon de Grace, il en était persuadé. Mais la réponse que lui adresse sa meilleure amie lui convient, il n'a pas besoin de plus pour retrouver un sourire plus grand. - Évidemment que je vais zapper ton existence, et celle de ton alcool immonde. Il fait mine de réfléchir, fait sa tête de p'tit con. - D'ailleurs, qui êtes-vous, mademoiselle ? Il sourit ensuite, laisse un petit ricanement lui échapper. Il était satisfait de comprendre qu'il n'était pas le seul à avoir peur de ce qu'il se passerait après ce soir-là, quand ils seraient séparés, dans des classes, voire universités, différentes. Il ne répond pas à sa pique concernant sa faiblesse face au sang. Certainement parce qu'elle avait raison, et que bien qu'il n'avait pas spécialement peur de la vue de ce liquide carmin, il était capable de ne pas supporter de mêler sa source de vie à celle d'une autre ; même s'il s'agissait de Grace. L'idée de mélanger ces éléments étaient suffisant à le faire frissonner.

Il la laisse s'emparer de son bras, et hoche la tête en l'entendant demander à aller danser. Elle avait raison, ils devaient profiter des heures à venir, au lieu de se mortifier sur un futur qu'ils pouvaient construire comme bon leur semblait. Alors, s'ils prenaient la décision de rester unis, quoi de plus fort que leurs convictions serait en mesure de les séparer ? Il resserre alors son bras contre le sien, et commence à marcher, amenant sa cavalière à l'intérieur de la grande salle aménagée. Ils avaient mis les moyens pour l'occasion, et Nihad ne reconnaissait presque pas la pièce d'origine, parée de ses plus beaux bijoux afin de se déguiser en salle de bal. Il y avait déjà quelques corps sur la piste, certains dansaient en silence, quand d'autres discutaient ; certainement afin de décompresser, trop lourd du stress que les pas amenaient. - Mademoiselle Rivers, me ferez-vous l'honneur de m'accorder cette danse ? Il lui lâche le bras, et présente sa main, à la manière d'un vrai gentleman, mais murmure. - Mais si tu me marches sur les pieds, je te les coupe. Il attend à peine sa réponse, qu'il attrape sa main et la tire jusqu'à la piste, à pas rapides, jouant presque de ses coudes afin de pousser tous ceux qui se trouvaient sur leur chemin.
Ils arrivent sur la piste, Nihad assez intimidé face à une proposition qu'il ne contrôle pas. Il ne sait pas danser, n'a pas vraiment réfléchis à cet aspect de sa proposition. Gêné, il pose une main sur la hanche de sa partenaire, et attrape sa deuxième, dans un geste totalement hasardeux. Il ne sait pas vraiment ce qu'il fait. Finalement, il change de main, la pose sur son épaule. Puis, il la relâche et se caresse le menton, comme si Grace était une énigme. - Alors là, il va falloir que tu m'aides. Vivement qu'arrivent les danses en solitaire. Il n'était pas doué non plus pour ces dernières, mais avec assez d'alcool dans le sang, il deviendrait le roi de la piste.



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We live in cities you'll never see on-screen, Not very pretty, but we sure know how to run things. ☾☾☾ Grace aurait voulu éprouver ses premiers émois envers Nihad. Elle y a souvent songé, allongée sur son lit, les bras repliés et les mains glissées derrière sa nuque, les yeux rongeant le plafond assombri par la nuit, mais ponctué ici et là d’autocollants phosphorescents. Il est tout ce qu’elle aime ; tout ce qu’elle adore ; tout ce vers quoi elle serait susceptible de se tourner, si la fièvre venait à s’y mêler. Alors, elle se force – et si elle le trouve très beau dans son costume, son abdomen ne se tord pas en croisant son regard, et les battements de son cœur sont tranquilles, bien que visiblement ralentis par l’alcool qu’ils viennent tous les deux de s’enfiler. La bouche pâteuse, Grace se sent brutalement élancée par les vérités qui manquent de s’amonceler à la lisière de ses lèvres ; sait pertinemment que ses sentiments variés pourraient sonner comme une insulte mal déguisée. J’aimerais être amoureuse de toi ; c’est vrai, c’est si vrai que ça lui fait mal au ventre. Ce n’est cependant pas quelque chose que l’on dit, ni quelque chose que l’on dévoile. Ses parents adoptifs seraient horrifiés de l’entendre parler ou pire, penser.

Alors, Grace se tait. Sage, les mains jointes devant son bassin, savourant la fraîcheur de la soirée, et les confidences qui deviennent légion. J’aimerais que tu m’aimes aussi. Et finalement, peut-être n’est-ce pas si grave, de ne pas l’aimer comme ça et qu’il ne l’aime pas comme ça en retour – même si tout le monde semble vouloir le contraire, même si leur vie serait certainement plus douce s’ils s’acharnaient à alimenter des sentiments factices. Tout serait tracé, du début à la fin. De cette soirée, au jour de leur mariage, jusqu’à la naissance de leurs enfants. Mais ça ne lui plait pas, ça, à Grace. Alors qu’elle voudrait tellement que ça lui plaise, que ça l’élance dans ses entrailles comme lorsqu’elle regarde Juliet, ou s’adresse à Maria. Les sentiments pour Nihad sont différents, bien que tout aussi intenses – pourquoi n’en est-elle pas amoureuse ?

Is there something wrong with me ?
Is there ?


Les plaisanteries de Nihad lui arrachent une moue faussement contrariée, avant que le rire ne vienne secouer ses lèvres pincées. Elle roule des yeux, et lui enfonce la pointe de son coude dans son estomac tendu. « Ton pire cauchemar, sûrement. » rétorque-t-elle avec aplomb, clin d’œil venant se mêler à sa réponse, avant de s’emparer de son bras et de l’entraîner dans sa course folle jusqu’à l’entrée du lycée où, dans le même geste, ils montrent patte blanche.
Il leur faut quelques minutes avant d’atteindre le gymnase réaménagé pour l’occasion. Grace sent d’ailleurs sa mâchoire inférieure s’affaisser sous la stupeur, à peine ont-ils franchi l’encadrement de la grande salle de sport, aux somptueuses décorations et à la musique élaborée. Obligée de considérer les moindre recoins – et de penser amèrement qu’il s’agit bien la première fois qu’elle voit autant de moyens être mobilisés par l’administration de son école. La jeune fille ravale les commentaires venimeux qui menacent de vriller les tympans de Nihad, virevoltant sur ses talons lorsque son ami se défait de son bras et lui tend la main, l’invitant à danser. Rivers esquisse une révérence, échine humblement courbée, en se saisissant des doigts qui lui sont tendus. « Avec plaisir, Monsieur Trahivut. » D’une même démarche, ils se dirigent et se plantent sur la piste de danse. Ne peut pas s’empêcher de pouffer, Grace, face à la perdition de son ami qui ne sait résolument pas où mettre ses mains. Elle se redresse et arque un sourcil, s’improvisant professionnelle en la matière alors que son expérience ne provient que des séries télévisées que sa mère absorbe quotidiennement.

« D’accord, alors, » elle se saisit des paumes de Nihad et les pose dans le creux de ses hanches ; étrange, de sentir ses mains s’agripper au tissu de sa robe, sa peau en-dessous s’élançant au contact. « tu mets tes mains là. Et les miennes, je vais les mettre ici, » Grace croise ses doigts derrière la nuque de Nihad, ses pouces s’enfonçant dans ses cheveux d’ébène. « et je crois qu’on peut se rapprocher aussi. » Ponctue sa remarque d’un pas en avant, dans un désir de rapprocher les corps et de faire comme les autres ; ou du moins, comme à la télé. « Voilà, je pense qu’on est bien là, non ? On dirait qu'on a fait ça toute notre vie. » Elle hésite et jette un regard en biais à leurs alentours, essayant de considérer ce que leurs camarades font – rassurée par les gestes maladroits, et les pas de danse chancelants. Rassurée par l’inexactitude de chacun ; au moins, ils ne sont pas seuls dans leur malhabileté.


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you know we're on each other's team -- @Grace Rivers


Il comptait sur elle pour le guider, dans cette entreprise grotesque de s’improviser danseur. Il n’était pas talentueux dans tout ce qui impliquait des performances trop physiques. Le sport était impensable, et même la plus petite course pouvait l’essouffler en un claquement de doigts. Il ne pouvait baser son charme sur la danse, encore moins sur ses aptitudes à être en rythme. Les tentatives seraient des catastrophes, et Nihad le savait avant même d’avoir essayé de se calquer sur la première note de musique. Le regard se perdait sur ces adolescents qui se retrouvaient dans le même pétrin que lui, bien que certains se montrent plus assurés que d’autres. Il voyait déjà le roi du bal faire tournoyer sa partenaire dans les airs, avant de la rattraper dans ses bras, comme dans les cartoons. Lui, presque tremblant, marquait le tissu de la robe de sa partenaire avec fébrilité. Il aurait aimé désamorcer sa situation avec une plaisanterie, et l’emmener plus loin pour terminer la soirée à dénoncer les travers de chacun des élèves, plutôt qu’en s’élançant sur cette piste de danse qui allait bientôt recueillir le premier échec de la soirée.
Il lui est reconnaissant de le guider un minimum ; bien que les connaissances en la matière de Grace soient aussi pauvres que les siennes. Elle, au moins, ne se démontait pas, et prenait en main la situation, afin de ne pas rester les bras baillants à le regarder dans le blanc des yeux ; comme lui le faisait. Il avait l’air bête à la regarder comme si le mode d’emploi était gravé sur ses joues. Il aurait pu en rougir, de la voir de si près, alors qu’elle se rapprochait. Ils avaient déjà connu cette proximité, à la manière d’une fratrie se taquinant, à coups de chatouilles ou autres caresses le temps que l’autre s’endorme ; mais jamais pour quelque chose d’aussi romantique qu’une danse.

Il relève le menton, redresse son dos, et essaie d’avoir une belle attitude, afin de paraître moins hagard. Il se félicite d’être plus grand qu’elle, de ne pas se retrouver nez à nez avec elle, certainement aurait-il senti son souffle, et certainement en aurait-il était farouchement gêné. Il aimait Grace, d’un amour sans faille, mais qui n’impliquait pas de se retrouver si proche, dans une attitude qu’il aurait aimé amorcer avec cette Sofia dont il avait déjà parlé. Il baisse légèrement son visage vers le sien pour pouvoir s’adresser à elle, alors qu’il commence enfin à mieux bouger.

— J’ai l’air détendu ?

Il lance quelques regards aux alentours, s’inquiétant des individus capables de remarquer son malaise. Les yeux vont de visage en visage, le coeur qui bat jusqu’à rompre ; il avait, en tout cas, l’impression de faire un infarctus, juste à l’idée de se tenir sur la piste. Dans sa vision périphérique, il aperçoit enfin celle qu’il aurait eu à coeur d’inviter s’il n’avait pas été si maladroit, et incapable de parler aux filles — même converser avec certains garçons l’effrayait parfois. Il aurait aimé pouvoir ne pas avoir à lui parler, trop occupé à la faire danser, mais il n’était pas Fred Astaire. Il tourne légèrement, afin d’être dos à la jeune femme, comme se cachant de son regard.

— Elle est là … Elle me regarde ? Non, ne me dis rien. Mais si elle le fait, tu peux me le dire.

Il respire un coup en braquant un regard affolé sur Grace alors que ses mouvements devenaient de plus en plus invraisemblables au fur et à mesure qu’il lui parlait de la jeune femme. Grace savait très bien de qui il parlait ; le jeune homme lui ayant assez fait l’éloge de cette chevelure qu’il trouvait si belle, et de ses yeux dans lesquels il se noyait même lorsqu’elle n’était pas là. Elle était belle, Sofia. Elle était tout ce que Nihad ne pourrait jamais avoir ; lui et sa langue qui fourchait, chaque fois qu’il essayait de prendre en assurance. Il raffermit sa poigne sur la hanche de sa cavalière, et se reconcentre sur elle, comme si le reste n’existait pas. Il lui adresse un regard d’excuses, désolé de perdre autant ses repères, lorsqu’il se retrouve dans la même pièce que cette fille qu’il n’arriverait jamais à inviter à sortir. Et peut-être que c’était pour le mieux, peut-être qu’ils ne s’entendraient pas, qu’elle était une peste à la hauteur de sa beauté. Il continue de tournoyer faiblement avec sa meilleure amie, et ne manque pas de lui écraser les pieds, à de nombreuses reprises. Il relève alors toujours le pied, s’inquiète d’un oops et finit par exercer une remarque humoristique.

— T’as des grands pieds, c’est ta faute.

C’était faux, mais assez marrant pour qu’il prenne le droit de ricaner, comme un idiot.



HERE WITHOUT YOU
a hundred days had made me older, since the last time that i saw your pretty face. a thousand lights had made me colder and i don't think i can look at this the same.
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We live in cities you'll never see on-screen, Not very pretty, but we sure know how to run things. ☾☾☾ L’effet de l’alcool sur son corps est étrange. Grace aurait voulu s’oublier – mais le contraire s’orchestre en un concert de picotements le long de ses jambes, et l’intérieur de ses bras. Rivers s’efforce de faire bonne figure, persuadée que cette nuit pourrait être la nuit qui va tout changer. L’idée attise un semblant d’attrait dans son cœur endolori – mais il y a des choses qu’elle apprécie, des choses qu’elle aime, des choses qu’elle ne voudrait pas voir lui être arrachées. Notamment Cyrus qui, dans toute sa hauteur, peine à tenir la cadence qu’elle lui impose. Il y a quelque chose d’incroyablement réconfortant, que de le sentir près d’elle, affection qui se voudrait presque fraternelle si son frère biologique n’était pas aussi agaçant. Certaine, pourtant, qu’il se sentirait certainement plus à son aise si Sofia était accrochée à son cou, plutôt qu’elle qui, malgré l’effort, ne lui octroyait aucun réconfort. Et peut-être était-ce là – le malheur de cette jeune existence qui, après la mort tragique de son père, ne lui insufflait pas le moindre repos : elle aurait voulu aimer différemment Cyrus, elle aurait voulu le voir comme elle en voyait d’autres. Mais rien n’y faisait, le cour ne frémissait aucunement dans sa cage, et les membres ne s’engourdissaient pas en sa présence. Elle l’aurait voulu, pourtant - elle l’aurait tellement voulu.  

« Détendu ?, Grace fronce les sourcils et toise son comparse, du haut de ses cheveux jusqu’au bout de ses chaussures cirées, je sais pas trop, disons que t’as toujours l’air plus ou moins constipé. » Arque le sourcil lorsque la remarque de la teigne s’échappe d’entre les lippes gracieusement maquillées. Résiste à l’envie de se marrer, craignant que l’écho de son rire idiot ne surpasse le bruit aux alentours. Le sourire persiste, même lorsque le regard de Cyrus semble effrayé – à fixer les moindres recoins de la pièce. Les mains de Grace tapotent légèrement les épaules du grand bonhomme, tant elle commence à s’inquiéter de le voir s’effondrer à ses pieds. Elle n’avait jamais imaginé le bal de fin d’année se terminer de cette manière – et l’hôpital n’a rien d’attrayant. Enfin, elle se redresse, lorsque Cyrus panique. Elle voudrait lui envoyer son pied dans les tibias mais s’en empêche au dernier moment. « Mm, alors, Grace fronce les sourcils, le regard percutant la silhouette de Sofia ; et elle la trouve belle aussi, même si les mots n’ont jamais roulé le long de sa langue jusqu’à présent. « ouais, ouais, un peu, ouais. » Non ; mais jamais elle n’osera le lui dire.

Cyrus raffermit sa poigne sur ses hanches, et elle s’en sent presque désolée. Ils continuent de tournoyer, le faciès de la jeune fille se fissurant ponctuellement d’une grimace, lorsque ses pieds rencontrent ceux de son comparse. Finalement, pressée de mettre fin au carnage, Grace s’écarte de son compagnon, qu’elle tient à bout de bras : « Cyrus, tu veux aller prendre l’air ? » La question est douce, mais la demande est pressante. S’il continue à être dans la même pièce de Sofia, il ne fera pas long feu ; et Grace aimerait profiter de cette soirée, que ce soit ici ou ailleurs. Elle s’écarte totalement maintenant, les bras tombant le long de son cops guindé de tissu coloré. « On peut continuer à boire un coup, si ça peut t’aider à te détendre et revenir quand tu te sentiras prêt à, mm, être à vingt mètres de Sofia. » La voix se baisse lorsque le nom de la belle est prononcé, alors que leurs camarades sont trop occupés à danser tout autour d’eux. « Ou alors, tu vas lui demander de danser avec toi, j’en ai marre que tu me marches sur les pieds. » Elle virevolte, et se poste près de Cyrus, le bout de son coude rejoignant les côtes de ce dernier, en un geste de dédain pur et dur.


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