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 (nox) two flesh eaters and a cat

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two flesh eaters and a cat
La nuit est tombée sur les toits de Cherrytown. Les draps froissés bougent lentement alors qu’un bras puis deux s’en extraient avec difficulté. Une boule noire bondit sur les membres en mouvement, lui faisant échapper un juron. « Foutu chat ! On saute pas sur les gens avec les griffes dehors, c’est la moindre des politesses ! » Rosheen se redresse sur les coudes, les yeux cernés et les cheveux en épi. Les sourcils froncés trahissent son agacement qui fond pourtant instantanément quand elle croise les prunelles vertes de l’animal. Il suffit d’un mouvement de tête sur le côté et d’un doux miaulement pour qu’elle remballe sa mauvaise humeur, se rallongeant dans un grognement avant d’écarter les draps pour laisser le félin venir se glisser contre sa peau nue. « Bon ça va je te pardonne. Mais juste cette fois. La prochaine fois, je te fais cuire en rôti avec des patates. » Il est vingt heures passés et il lui semble pourtant que la journée n’a toujours pas démarré. Nuit passée à noyer sa solitude et ses tourments dans l’alcool, pieds couverts d’ampoule d’avoir trop dansé, elle est rentrée avec son orgueil en baluchon, trop ivre pour emballer qui que ce soit et tromper son état mental défaillant dans les bras d’un parfait inconnu. Et le réveil est difficile. Mal de crâne et faim au ventre, pourtant incapable de s’extraire de son lit.

Elle finit par s’étirer de tout son long, dérangeant le repos passager du chat qui ne manque pas de lui signifier d’un miaulement qu’elle n’a pas pris la peine de le nourrir en rentrant de sa dernière virée alcoolisée. Rosheen grimace, le corps endolori de courbatures. Ce corps qui malgré sa transformation lui rappelle à chaque excès qu’elle ne récupère plus aussi bien qu’à ses vingt ans. L’appartement semble avoir été victime du passage d’un ouragan. Vêtements jetés au sol et qui pourtant ne racontent aucune histoire d’ébats passionnés, vaisselle sale qui s’entasse dans l’évier et sur le comptoir de la cuisine. Une pile de magazines sert de guéridon à côté du canapé en velours jaune moutarde. Elle se saisit d’une tasse à café, inspectant son état d’un regard avant de hausser des épaules et d’y verser une grande rasade de vodka et un cachet d’aspirine. Mika l’observe, miaulant à nouveau pour attirer l’attention de la blonde. « Oui bah j’arrive. Calme toi. » Elle tire d’un placard une boîte de conserves, le seul aliment de qualité qui subsiste dans cet appartement en dehors du cerveau précieusement découpé en tranches dans le frigo. L’odeur de poulet industriel lui rappelle l’existence de son estomac, piochant dans les quelques réserves pour se bricoler un sandwich. Il y a bien longtemps que la viande animale a été remplacée par celle d’origine humaine, sans que cela ne lui semble si étrange. Adossée au comptoir de sa cuisine, la blonde observe le sol jonché de fringues, cherchant visuellement une cigarette esseulée qui viendrait parfaire ce repas de fortune. Malheureusement, son double alcoolisé ne semble pas avoir souhaité lui offrir ce cadeau.

Elle est en train de peser le pour et le contre de se recoucher aussitôt et d’attendre que passe la nuit lorsque son intense réflexion est interrompue par plusieurs coups donnés sur la porte d’entrée. Fronçant à nouveau les sourcils, la blonde peigne ses cheveux du bout des doigts, enfilant une robe de chambre en éponge sur son corps nu, oubliant le maquillage coulé autour de ses yeux et son haleine digne d’un pilier de bar. Un sourire étire ses lèvres alors qu’elle reconnaît l’homme qui lui fait face. « Tiens. Regardez qui voilà. Salut lieutenant. » Nox est un bon souvenir, si elle fait abstraction de son absence de considération pour sa condition de zombie. Il avait pris le temps de l’écouter lorsqu’elle avait déboulé comme une folle dans le commissariat, exhibant sa plaie avec la naïveté d’une jeune vierge, sans se douter que ceux comme elle pouvait être la cible de personnes bien dangereuses. Et c’était déjà un bon début. Il avait été plus que performant dans l’assistance psychologique de la jeune victime, lui faisant oublier momentanément les méandres sombres de son esprit malade entre les draps de son minuscule appartement. La jeune femme se décale, laissant libre accès à son antre et l’invitant à entrer d’un geste. « Si t’as oublié un de tes strings à paillette ici, t’avais qu’à m’envoyer un sms, je serais venue te le déposer à ton boulot avec grand plaisir. » Elle referme la porte dans un claquement avec le sourire de ceux qui ont toujours une mauvaise blague sous le coude. « Ou alors j’ai des ennuis ? Oh, passez moi les menottes tout de suite, j’ai été extrêmement vilaine. » Elle glousse comme une gosse, récupérant sa collation à peine entamée sur le comptoir en éloignant le chat noir d’un mouvement de main. « Touche pas à ça Mika. C’est bourré d’antibiotiques et de pesticides. » Un peu plus et elle en oublierait qu’elle n’est plus seule, la présence de Nox lui revenant à l’esprit. « Tu veux un verre ? C’est l’heure de l’apéro. Whisky ? Vodka ? Xanax ? Ca te coûtera une clope. » Elle tend la main, attendant son paiement avant d’envisager la recherche d’un verre plus ou moins propre. « Et sinon tu veux quoi ? T’aurais pu prévenir, j’aurais pris une douche. » Elle secoue la tête, articulant en silence « C’est faux ». La blonde se rapproche d’un pas, faisant stratégiquement glisser le peignoir sur son épaule. « Mais je t’aime bien, j’irais me laver les dents avant qu’on soit complètement à poil. » Capacité d’attention proche du poisson rouge, elle termine son sandwich, plissant les yeux en le détaillant de la tête aux pieds. Il avait l’air différent de la dernière fois qu’ils s’étaient vus, sans qu’elle réussisse à ne mettre le doigt sur ce qui avait pu changer. Peut-être des cernes plus creusées ou de nouvelles rides au coin des yeux.
(c) AMIANTE

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" two flesh eaters and a cat "

Il n'pensait pas que la porte s'ouvrirait si rapidement, comme si elle pouvait voir entre les murs, deviner sa présence, et ne pas lui ouvrir. En fait, Nox n'sait même pas ce qu'il fait vraiment là. Mais il y est, il a frappé à sa porte, et c'est un peu tard pour faire machine arrière. Il s'est mangé un mur plusieurs fois lors des dernières enquêtes. Comme si plus rien n'voulait fonctionner, qu'le puzzle avait perdu toutes ses pièces dans la forêt, bien loin de son accessibilité. N'sait pas vraiment comment il va se faire recevoir, bien qu'ils ne se soient pas quittés en bons termes la dernière fois qu'ils se sont vus. N'est-ce pas ? Difficile à dire, comme si ses souvenirs étaient modifiés, torturés. Et la porte s'ouvre, dévoilant la silhouette familière et pourtant oubliée de Rosheen dans l'encadrement de la porte. Affiche un demi-sourire en coin, l'flic. Salut, Rosheen, qu'il répond sur le même ton, étudiant son visage pour tenter d'y déceler quoi que ce soit qui lui indiquerait ne pas être le bienvenu. Mais elle se décale, lui offrant ainsi l'accès à son appartement. Toujours le même, faut dire qu'le nom sur la boîte aux lettres l'a consolé, alors qu'il ne savait pas vraiment si elle vivait toujours au même endroit. P't'être qu'elle n'a pas changé. Moins que lui, peut-être. La plaisanterie lui arrache un sourire amusé et il s'arrête dans l'entrée, se retournant vers elle. Ses iris clairs viennent chercher les siens avec insistance et malice. Tu sais très bien qu'les paillettes, c'est pas mon truc. Clin d'oeil. Comme s'ils s'étaient quittés hier. La provocation au bout du flingue, la mimique rieuse accrochée au bout des lèvres.

Déambule dans l'espace, avise le joyeux bordel qui jonche sol et table. Ne commente pas, pas pour l'moment, histoire de tâter le terrain d'abord, histoire de voir s'il peut se le permettre sans griller ses cartouches à l'avance. Va directement se poser sur le divan, avachis comme s'il était chez lui. L'observe du coin de l'oeil, joint un rire bref au sien. Merde, j'les ai laissées dans la bagnole. J'ai oublié qu'c'est ton fantasme, les menottes. Sourire appuyé, aux reflets plus féroces que son ton candide ne le ferait croire. S'prend déjà au jeu, facilité par son comportement si détendu. Trop l'habitude des représailles, Nox, qu'il s'attend toujours être reçu avec une lame au poing. Observe un instant fugace sa tenue si légère, presque indécente. L'est pas venu pour ça, tente de faire abstraction - reste un animal, finalement. Pure et cruelle condition. Il soupire, fait mine que ça l'agace qu'elle prenne les devants ; s'en retrouve bien ravi pourtant. Cherche son paquet dans sa poche, la dévisage, mimant l'hésitation puis concède à lui tendre la main, une clope au creux de sa paume. Au moment où elle y mettra les doigts pour la saisir, pourtant, sa poigne se referme sur son fin poignet. L'sourire aux reflets mitigés entre amusement et prédation. Attrape son regard dans son filet. Malgré les cernes, malgré les traits tirés par la fatigue, il a le regard vif. Un whisky. La relâche aussitôt, ça n'aura duré que quelques secondes. Se replace confortablement dans l'canapé, mais c'est sans compter sur le chat qui s'invite, lui bondit dessus. Et ça suffit à faire sursauter le flic, qui utilise cette diversion pour esquiver sa question. Sait très bien ce qu'il fout là, pourtant il doit s'préparer, ne sachant pas vraiment comment aborder ledit sujet. D'abord, il sait pas quoi faire. Le matou le dévisage avec un soupçon de dégoût, qu'il lui semble, mais Nox n'a jamais su déchiffrer les animaux. Les aime pas trop, pour tout dire. Le pousse vulgairement du bras, comme s'il risquait ses doigts à utiliser sa main. L'animal s'écarte avec un miaulement frustré. Il est collant, ton chat, qu'il grogne en le surveillant du coin de l'oeil.

Voilà qu'le verre arrive et il l'attrape, en prenant une gorgée, cherchant l'courage là où il pourrait se trouver. Relève enfin les yeux sur elle. Se sent bien ici, comme s'il était chez lui. T'inquiètes, j'me suis pas fait tout propre pour tes beaux yeux, même si c'était tentant comme idée. Rire qui grince un peu, s'penche en avant, pose les mains sur ses coudes. Je m'ennuyais. Puis, t'as pas l'air sur le point de sortir courir les bars. Il désigne sa tenue, la détaillant de haut en bas sans se gêner. À moins qu'un amant se planque dans ton armoire. Nouveau sourire acéré, la provocation toujours, n'ont jamais eu d'autres règles et avec lui, ça semble difficile de faire autrement, de toute façon.


code sleipnir. @rosheen o'sullivan


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two flesh eaters and a cat
Les maux de crâne et la mauvaise humeur de la gueule de bois ont laissé place à l'amusement et à la curiosité. Quand un vieil amant frappe à votre porte, ça ne peut être que l'annonce de joyeuses retrouvailles ou d'autres péripéties qui viendraient balayer l'ennui et la lassitude d'un souffle. Ses lèvres, encore roses du rouge à lèvres qu’elle n’a pas pris la peine de retirer la veille, s’étirent dans un sourire malicieux. « Si tu le dis. T’en fais pas, ton secret est bien gardé avec moi. » Elle lui adresse un clin d’œil. Les jeux sont ouverts, c’est à celui qui marquera le plus vite et le plus fort. Et elle adore ça. Seule façon de se sentir encore vivante, à faire tourner les autres en rond, à les pousser dans leurs retranchements pour en tirer le pire comme le meilleur, à prendre la vie comme une vaste farce en attendant de sombrer définitivement dans la folie et de croquer des peaux innocentes comme des chips. Elle hausse les épaules avec nonchalance. « Menottes, fouet, string à paillettes, ça m’est égal. Tout n’est que fantasme quand on a de l’imagination. » La fossette sur la joue que creuse son sourire en dit long sur les sous-entendus qui défilent dans son esprit torturé. La blonde ne manque aucun des regards appuyés du lieutenant, ne faisant que confirmer qu’il est tout autant dans la partie, peu importe les raisons l’ayant poussé à cogner à sa porte.

Elle observe la cigarette, se pince les lèvres pour se retenir de rire. Enfant coincée dans corps et tourments de femme-zombie, elle sent venir la provocation venir, se plaisant à constater qu’elle ne s’est pas trompée. Ses yeux sombres le défient du regard sans ciller dans une nouvelle partie de celui qui lâchera le premier, s’éloignant en glissant le précieux bâton de nicotine entre ses lèvres. La blonde regagne la cuisine en quelques pas légers, fouillant sur le comptoir pour en tirer le briquet à arc électrique. La fumée envahit ses poumons avant qu’elle ne la relâche dans un soupir de satisfaction. Aucune flamme n’entrera dans cette maison, tolérant tout juste l’éclat incandescent du bâton de nicotine qui se consume sous ses doigts. Juste équilibre entre terreur et apaisement. Elle attrape un verre dans un placard pour y couler le liquide ambré, se saisissant de son cocktail vodka-aspirine au passage. Mika s’est installé sur la table basse, ne lâchant pas du regard l’étranger qui vient de pénétrer son territoire et semble bien trop accaparée l’attention de son humaine. « Il adore le poulet. » Elle rit silencieusement, lui donnant son verre avant de se glisser sur le canapé, se moquant de respecter l’espace intime de chacun, jambes repliées sur l’assise, un bras appuyé sur le dossier, clope au bout des doigts qu’elle consume en détaillant le lieutenant.

La curiosité est piquée à vif et elle a soif de réponse, bien plus que d’alcool. Ses paupières se plissent, analysant les réponses dans une logique qui n’appartient qu’au labyrinthe de ses pensées. « Jamais d’amant dans mes placards. Seulement dans mon frigo. Je les préfère saignant. » Sourire carnassier, rattrapé par la réflexion qui tire ses traits. « Donc. Tu sonnes chez moi après un long silence et c’est même pas pour baiser. Ok. » Faussement vexée, elle descend une longue rasade de vodka, rendue légèrement pétillante sous l’effet du cachet effervescent. La blonde se redresse, rompant toute notion de respect de l’intimité pour s’installer à califourchon sur les cuisses de l’homme. Le dos droit, bras croisés sur la poitrine, elle observe, cherche les indices qui ouvrirait l’accès à un esprit aux méandres aussi profonds que le sien. Le verre glisse sur la table basse alors qu’elle expire la fumée lentement. « Nox, Nox, Nox …. » Ses doigts libres courent entre les mèches coupées court, se refermant délicatement sur son menton pour redresser son visage dans sa direction. « Va-t-il falloir que je fasse griller ton cerveau et que je le déguste avec de la sauce barbecue pour que tu craches le morceau ? » La blonde hausse des épaules. « Et c’est pas l’envie qui me manque. J’ai toujours faim. » Le sourire en coin laisse libre court au double sens. « Tic » Roule des épaules. « Tac » Fait vibrer le brasier de la cigarette dans une inspiration. « Tic » Glisse le tissu du peignoir sur une seconde épaule. « Tac » Joue de la ceinture en coton, volontairement provocante, volontairement dérangeante. Quitte à ne jamais comprendre ce qui le pousse chez elle, la blonde préfère en tirer parti. Tromper le silence et la solitude pour quelques heures, ne pas sombrer seule dans les instants les plus sombres de la nuit. « J’attends. Si tu n’avais pas remarqué. » Insistante, peu délicate. Il le sait et ne connaît que trop bien son mode de dysfonctionnement que pour attendre autre chose d'elle.
(c) AMIANTE

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Son humeur taquine lui aurait presque manqué. Longtemps qu'on l'a pas vu sourire en continu, même si c'est un peu forcé, même si embarqué dans l'ironie, dans l'rôle qu'il se doit de revêtir. Et je sais que tu n'en manques pas. De l'imagination. Surveille toujours l'animal du coin de l'oeil, méfiant. L'chat s'est mis à faire sa toilette, lui jetant quelques coups d'regard perçant, que Nox ne loupe pas. Sûr qu'il prépare sa prochaine attaque. La remarque de Rosheen ne le fait pas sourire. Pourrait le bouffer, son sale chat, mais c'est pourtant pas ça qui mettrait un terme à la faim, pourtant. Reporte son attention sur elle, s'adosse confortablement contre le dossier du canapé, bras croisés sur sa poitrine. Ses mots lui rappellent un peu le pourquoi de sa venue et il n'y répond pas. C'est justement ce genre de détails peu ragoûtant qui l'ont poussé à venir frapper à sa porte, soudainement, sans prévenir. Il s'est souvenu de ces histoires farfelues. De c'qu'il avait nié en bloc à l'époque. De c'qui, aujourd'hui, lui semblerait plus si fou, pourtant.

S'accroche à son verre, lève un sourcil. Qu'est-ce qui te fait dire que j'suis pas venu avec plusieurs buts en tête ? L'aurait presque oublié qu'elle était si directe, la demoiselle. Non pas que ça soit pour lui déplaire, faut dire. Fixe son verre de vodka qu'elle avale comme un sirop. Vu ta tête, t'as dû avoir une longue soirée. Commentaire inutile, juste pour montrer qu'il est observateur, peut-être. Pas très utile non plus, faut dire, comme détail. Approche de nouveau son verre de ses lèvres quand il est bousculé, manque de le renverser et lui adresse un regard qui se voudrait sévère, derrière l'éclat brillant qui traverse ses iris clairs. Elle grimpe à califourchon sur lui. Plus direct, tu meurs. Il choisit de poser lui aussi son verre sur la table basse en se redressant, une main dans son dos pour la garder sur lui. Non pas que ça le dérange, en effet. Il se prend toute la fumée sur le visage mais il la fixe droit dans les yeux. Pas le choix, avec sa main qui est venue agripper son menton. N'y oppose aucune résistance pourtant. Regard féroce, devenu soudainement dévorant. Il voit assez clair dans son jeu - enfin, pas vraiment, finalement. Note ses épaules qui se dénudent et la faim qui grandit, quelque part entre l'estomac et les reins, sans savoir où se fixer définitivement. Lui en faut pas beaucoup à Nox, pour dévier du chemin. Et puis, peut-être que ça peut attendre, finalement ? Dirait pas non à une distraction. Un acte passionné et normal, là où il ne risque pas un coup de couteau ou une brûlure sous le menton. Enfin, qui sait. Rosheen lui réserve peut-être bien des châtiments. Sa main droite glisse le long de son bras pour remonter jusqu'à sa main, d'où il se saisit habilement de la cigarette qu'elle tient. Lui adresse un clin d'oeil, tire dessus longuement, sans la lui rendre. Ses lèvres encore pleines de fumée viennent languir près de son épaule nue, avec l'envie indicible de s'y attarder. Sa main libre vient se glisser à même sa cuisse, sans aucune gêne non plus. En remonte le chemin, agrippant sa hanche avec une certaine fermeté. J'aime bien te faire attendre. Si tu n'avais pas remarqué. Souffle qui s'échoue sur son faciès quand celui du loup esquisse un sourire pointilleux. Raffermit le contact sur sa hanche, la tirant un peu plus sur lui, un peu plus contre lui. Ne divague pas de ses yeux à l'éclat malicieux. Il se trouve que je suis venu te demander un service. Relâche sa hanche, tire une nouvelle fois sur la clope avant de la lui tendre, aguicheur. Attrape son verre sur la table basse, estimant tout danger de chute passé, estimant qu'il a repris la situation en main - naïvement, peut-être. Et pour se faire, se penche, plonge presque au creux de sa robe de chambre, en saisit un bout entre ses canines, tire dessus un peu plus. Etouffe un rire mutin, se saisit enfin de la boisson pour retomber dans le divan. Le porte à ses lèvres sans ciller, revenant ancrer profondément ses yeux dans les siens. Contre quoi serais-tu prête à me l'accorder ? qu'il demande, déplaçant légèrement ses cuisses pour la chahuter lentement, jouant discrètement du bassin pour l'attiser, comme elle sait toujours si bien le faire avec lui. Plisse un peu la lèvre supérieure, tic d'agitation, instinct du chasseur quand il est bien trop souvent la proie, pourtant. Sa main libre vient effleurer son épaule, sans chercher à la revêtir de nouveau, apposant sur sa peau nue un contact prude et piquant à la fois. Mon prix sera le tien. Tu le sais bien. Allusion à leur relation chaotique, qui n'avait pourtant pas entaché cette alchimie électrique entre eux pourtant.


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La blonde soupire. Toujours ce talent pour éviter les questions qui fâchent quand elle a tendance à aller parfois trop vite droit au but. « Si ton but premier, c’était de tirer un coup, on serait à poil depuis longtemps. J’ai l’air d’un paquet cadeau un matin de Noël et t’as même pas l’air pressé de me déballer. » Elle hausse des épaules, l’air de dire tant pis pour toi. C’était sans compter les mots acérés qui viennent s’écraser contre ses oreilles, lui rappelant insidieusement qu’elle est bien loin de s’être pomponnée pour cette visite surprise. Fronçant les sourcils, la blonde se redresse sur le canapé. « Outch, c’est qu’il mord l’ourson grognon. » Loin d’être du genre à attendre que l’autre réalise le premier pas ou à se laisser décourager par un commentaire désagréable, elle prend les devants, s’installant bien à son aise sur ses genoux, comme si elle était chez elle. Comme si finalement, rien n’avait réellement changé et que leur choix de laisser de côté cette relation destructrice appartenait à un rêve lointain. La peau se dénude, le sourire s’étend en le sentant mordre à l’hameçon. Elle esquisse une moue boudeuse quand il vient lui confisquer sa précieuse cigarette, croisant les bras sur sa poitrine. Ses lèvres s’étirent bien vite dans un demi-sourire en sentant la caresse de la fumée sur son épaule. Un peu plus et elle se mettrait à ronronner. Son épiderme se couvre d’un frisson au contact de sa peau sur la sienne. Par réflexe, elle pose ses mains de chaque côté de sa tête sur le dossier du canapé pour ne pas chuter trop vite entre ses bras, se délectant de la chaleur de leur corps l’un contre l’autre. « Oui bah moi j’aime pas trop attendre tu vois. » Elle saisit à nouveau son menton entre ses doigts, un bras enroulant sa nuque, les lèvres frôlant délicieusement les siennes. La tension monte au creux de son ventre et elle pourrait plonger toute entière dans ses prunelles claires et s’y perdre le temps de quelques heures. Mais elle interrompt son élan alors qu’il énonce enfin la véritable raison de sa venue. Ou du moins une partie de la raison. « Oh. » La blonde se redresse, un sourcil interrogateur sur le visage. Un service, c’était donc pour ça qu’il avait fait tout ce chemin. Un service qui n’impliquait pas deux corps nus entre des draps de toute évidence.

Il venait de piquer en plein cœur sa curiosité. Et pas question qu’elle lâche le morceau, peu importe à quel point il se donnait du mal pour perturber le fil de ses pensées. Elle tente de rester de marbre lorsqu’il vient la taquiner une nouvelle fois, ne cédant pas à l’envie pourtant irrépressible de le coller au fond du canapé pour lui arracher ses vêtements. « Donc tu t’ennuyais et tu t’es dit « Oh tiens, et si je passais voir cette vieille folle de Rosheen pour lui demander un truc total random ? » A d’autres Nox mais pas à moi. » Elle plisse des yeux, bras à nouveau croisés sur sa poitrine presque dénudée. Une tenue qui contraste bien trop avec l’air grave qu’elle veut se donner. Et il parle tout de suite d’un échange, sans même qu’elle ne sache de quoi il en retourne. « Oh parce que tu crois qu’on en est déjà à marchander ? Alors que tu m’as même pas dit ce que t’attends de moi ? C’est quoi ton truc tellement honteux que t’oses même pas m’en parler ? » La blonde tente de ne pas entrer dans son jeu, résistant difficilement à l’envie de le titiller à son tour, se laissant glisser à nouveau contre lui sans pour autant décroiser les bras, son visage à une proximité dangereuse du sien. Il s’aligne avant même de connaître ses exigences, ce qui ne fait que renforcer sa curiosité comme une faim dévorante jamais rassasiée. La jeune femme se redresse, réajustant sa robe de chambre sur ses épaules. « Déjà tu rêves. Le sexe compte pas comme moyen de paiement, c’est trop facile. » Se lève d’un bond, la médium du dimanche changeant de visage pour la commerciale prête à négocier un gros contrat. « Et d’ailleurs tu rêves pour avoir quoique ce soit avant que tu m’aies clairement expliqué ce que t’entends par « rendre service » ». Elle s’éloigne de quelques pas, droit vers sa penderie entrouverte. D’un geste assuré, elle défait la ceinture de sa robe de chambre, laissant tomber le morceau de tissu au sol en lançant un regard de défi au lieutenant. « Et c’est vraiment dommage de me faire attendre parce que je suis de super humeur et que tu sais très bien qu’on s’éclate tous les deux au lit. Mais si tu continues à tourner autour du pot, il se pourrait bien que ça me mette de mauvais poil et que tu doives tirer un trait sur tout ça. » Elle désigne d’un geste de la main son corps nu avant de se tourner vers son placard et les fringues pliés à la va-vite, prenant volontairement tout son temps avant de choisir une robe rouge moulante. Elle place le vêtement devant elle, s’observant dans la glace. « Trop sexy non ? Bof. » La blonde balance la robe au sol, en tirant une autre pour continuer son petit manège. Elle hausse des épaules, enfilant le vêtement noir qui pourrait tout aussi bien être un débardeur. « Alors ? Ca c’est pas mal non ? » Elle relève ses cheveux blonds dans un essai de chignon approximatif, ne cherchant pas à rabaisser le tissu qui remonte bien trop haut sur ses courbes. « Ca fait un peu trop pouf non ? » Finit par se déshabiller à nouveau, enfilant la robe de chambre laissée au sol en haussant des épaules sans prendre la peine de la refermer. « Ca c’est plus sympa. Sauf si tu te décides pas à parler … J’dois bien avoir un vieux jogging qui traîne pour te couper définitivement l’envie sinon. » Elle sourit, taquine, retrouvant son drôle de cocktail pour le finir d’une traite.
(c) AMIANTE

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" two flesh eaters and a cat "

Il se complait parfaitement dans cette situation. Ses bras l'encadrent, le piègent mais il ne cherche aucunement à se délivrer des barreaux de chair qui se referment sur lui. Et ça manquerait presque de le détourner de la raison principale de sa visite. S'attend toujours à être mal reçu, Nox. A presque oublié que Rosheen n'lui en veut pour rien. C'est que c'est pas souvent, qu'on ne lui en veut pas. Ses lèvres viennent frôler les siennes et Nox send un frisson dégringoler le long de son échine, il l'entend presque ricocher contre chacune de ses vertèbres. Il retrousse le minois, essayant de ne pas lui fondre dessus lorsqu'elle se love presque dans ses bras. Il voudrait rester immobile mais ses mains viennent pourtant se refermer sur son dos. Mais elle se redresse, réajuste sa robe de chambre, lui soutirant tout objet de tentation. Nox sent monter une légère frustration en lui. Pourquoi n'a-t-il pas attendu avant de parler de ça ? Juste profiter de quelques heures de pause, une trêve inespérée, aborder le sujet plus tard. Beaucoup plus tard, faire trainer ça. Pourquoi pas ? Y a bien qui paient pour ça, j'vois pas pourquoi ça pourrait pas être une part du marché souffle-t-il avec une lueur malicieuse au fond de l'océan. Il se prépare psychologiquement à lui expliquer mais la voilà qui s'échappe de nouveau.

Il n'bouge pas du canapé, Nox. Juste pour se retenir de ne pas la poursuivre, de ne pas unir leurs corps là tout de suite sans autre forme de politesse. Doit se réfréner, l'Griffin. Il la suit des yeux, l'observe de dos, se dénuder. S'mord la lèvre intérieure, Nox. Elle le pousse à bout et son p'tit jeu est bien trop efficace sur lui. Et elle le sait, il en est certain. S'accroche à son verre, le finit même, comme pour se donner la force de résister - même si, assurément, l'alcool fera le contraire. Elle revient finalement en robe de chambre et c'est à cet instant-là que Nox se lève, écrasant sa clope dans le cendrier posé sur la table basse. Elle finit son verre et il le lui prend des mains à peine l'a-t-elle éloigné de ses lèvres. Lèvres qu'il ne peut s'empêcher de fixer de temps à autre. Dépose le verre hors de portée. Ses iris clairs deviennent ombrageux tandis que ses mains se posent sur ses hanches. J'me suis juste souvenu de ce que tu criais comme une hystérique le jour où t'as débarqué au poste, y a six ans. Eh oui, ça remonte mais Nox se souvient parfois de détails futiles. Pas si futiles que ça. Approche son corps dangereusement, le laissant frôler ses courbes dévoilées par l'ouverture mutine qu'elle a volontairement laissé de sa robe de chambre. L'attire à lui d'un seul coup. J'me dis, peut-être qu'aujourd'hui ça peut me servir. Penche la tête sur le côté, la scrutant comme s'il jaugeait la marchandise. Ses lèvres contournent son visage, viennent frôler son oreille. Si tu racontais pas des conneries, bien sûr. Peut pas vraiment lui dire pourquoi il n'remet pas ça en question aujourd'hui alors qu'il lui aurait volontiers rit au nez six ans plus tôt. Et la bête en lui remue. S'agite. Mais Nox laisse volontiers son autre faim s'emparer de lui pour la repousser. Celle qui vient directement du creux des reins. Il affermit la prise sur ses hanches, la serrant un peu plus contre lui tandis qu'une main se faufile dans le pan entrouvert. Effleure son corps qu'il devine, qu'il a si souvent parcouru, dont il se souvient encore la chaleur irrésistible. Ses dents viennent attraper le lobe de son oreille et tirent délicatement dessus. S'sent déjà transporté. Mais pourtant, il s'éloigne vivement en attrapant sa main, l'attirant de nouveau sur le canapé. Mais d'abord, nous devrions conclure notre marché. Il tire doucement sur son bras, malgré que tout son être entier crie à la hâte et à l'impatience. Ses yeux restent rivés aux siens même si par moment, ils ne peuvent s'empêcher de glisser plus bas. Il écarte légèrement ses jambes pour la pousser à se rasseoir comme elle était avant. J'veux dire, qu'on se mette d'accord. Avant que... Et son regard termine sa phrase, avant de revenir se planter dans ses yeux si malicieux. Bon sang, elle le rendra toujours fou. C'est frustrant et pourtant, Nox ne semble pas être gêné par ça. Elle sait y faire avec lui, l'a toujours su. Mais s'ressemblent bien trop pour que ça ait pu donner quelque chose de plus concret. L'ont vite compris. Alors, t'es d'accord ? Tu veux bien m'aider ? chuchote-t-il contre son visage, ses lèvres venant frôler les siennes dans une proximité absolument insupportable. Sa main glisse dans son dos, come pour la retenir, l'empêcher de se dérober. Dis-moi ce que tu veux en échange de ton aide précieuse dans mes enquêtes... Il ne nomme pas ce qu'il attend précisément d'elle, peut-être que finalement, ça le dérange un peu. Et il l'imite, ses doigts jouant le rythme dans son dos, le long de sa colonne. Tic. Remonte à ses cheveux, sa main les empoignant presque. Tac. Les relâche, repart plus bas, cerner sa hanche qu'il agrippe.


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two flesh eaters and a cat
Elle lève les yeux au ciel avant de quitter le canapé. Le sexe avec engagement n’avait rien de bon. Il n’attirait que des ennuis et des contraintes alors qu’il se devait d’être libre et distrayant. Non, elle n’ajouterait pas cette petite ligne à ce marché dont elle ignore encore tout, y compris les conditions qu’elle posera pour les précieux services dont il a besoin. Mais elle sait que la négociation sera de taille, ne faisant que renforcer sa curiosité et son amusement. Quelle meilleure distraction que celle d’un ancien amant qui semble prêt à donner beaucoup pour vous soutirer quelque chose, y compris à se donner lui-même ? Alors elle joue avec ses nerfs, cherche le point de rupture, celui qui libérera leurs âmes animales et les rappellera au magnétisme qui les ont poussé à partager de nombreuses nuits, il y a quelques années de ça. Fière, le sourire malicieux sur les lèvres qui se perd sur le verre froid, la vodka qui lui brûle la gorge, elle jubile en le voyant lever. Les fourmillements dans son bas-ventre se font plus précis et c’est à elle de se contenir dans ce bras de fer aussi excitant que dangereux. Mais la blonde fronce les yeux. Elle s’en souvenait très bien de ce jour où elle avait hurlé à l’aide et que personne ne l’avait écouté. Personne n’avait voulu la prendre au sérieux et elle les aurait volontiers dévorés les uns après les autres pour leur prouver leur idiotie si Nox n’avait pas trouvé les mots justes pour faire tomber sa colère noire. « Oh… Et ? Quel rapport avec ce service ? » Attention volatile, elle fait courir ses doigts sur les avant-bras de l’homme, se coulant contre son corps quand il la presse contre lui. Pourquoi fallait-il qu’une conversation épineuse se dresse entre eux ? « Ca peut te servir ? » Elle plisse les yeux, légèrement vexée d’être considérée comme un simple objet permettant de parvenir à ses fins. Mais la question des fins reste entière. Un sourire mutin alors qu’elle sent sa bouche proche de son oreille. « Tu veux que je te morde pour voir ? » Provocatrice, elle fait mine de planter ses dents dans son cou, se contentant d’une morsure sans conséquence si ce n’est d’attiser leur brasier. Ses mains glissent dans le dos de Griffin, se glissant sur les poches arrière sans la moindre gêne. Finalement, rien n’a vraiment changé, si ce n’est tous ces mystères qu’il fait planer et qui réfrène leur envie commune. Frisson qui remonte du bout des doigts jusqu’à la nuque, elle étouffe un gémissement contre son épaule alors qu’il lui échappe à nouveau.

Moue boudeuse de l’enfant à qui on vient de retirer son jouet préféré, la blonde se laisse pourtant tirer vers le canapé. Air de défi sur le visage, savourant son impatience comme le meilleur des mets, elle en oublierait presque l’objet de leur conversation si il ne prenait pas la peine de le lui rappeler. S’installant à nouveau à califourchon, elle fait tomber la robe de chambre au sol, barrière bien inutile à présent, plus encombrante qu’autre chose. Regard innocent, ses mains s’appuient sur le dossier du canapé, de chaque côté de son visage qu’elle dévorerait sans attendre si elle abandonnait toute retenue. « Avant que ? » Fait mine de ne pas comprendre, se lovant au plus près de lui, savourant chaque contact léger de ses lèvres contre les siennes alors qu’il articule encore quelques mots. Un service, un marché maintenant une aide. Il la fait tourner en rond avec ses demi-révélations et elle compte bien continuer à le faire languir pour le punir de tourner tant autour du pot. Et tout d’un coup tout est plus clair. Une aide pour ses enquêtes. Pour résoudre les nombreux crimes d’Exeter. Il venait lui demander de se servir de ses dons – ou malédictions. L’information fait son chemin, lentement, alors qu’elle savoure les efforts qu’il met en place pour entretenir l’impatience de leurs retrouvailles. « Supplie-moi. J’adore, ça m’excite. » Sourire diabolique sur le visage, ses doigts se saisissent de l’ourlet des vêtements du lieutenant, le déshabillant comme on découvre un présent. Se redresse la blonde, parcourt du bout des ongles la peau dénudée, suit la ligne des abdominaux, le regard trahissant l’appétit grandissant. « Laisse-moi réfléchir …. » Pourtant, elle est tout sauf en état de réfléchir, en proie à bien trop de distractions que pour faire fonctionner correctement son cerveau dérangé. « Donc tu veux que je lise dans la tête de victimes entre deux tranches de pain ? Waw, ça va te coûter très cher ça. »

Ses mains se referment sur la nuque de Nox, attirant son visage vers le sien. Douce délivrance quand ses lèvres rencontrent les siennes, bientôt remplacée par un goût de pas assez. Elle s’y perd dans ce baiser, électrique contact entre eux, à chaque parcelle de peau qui se frôle et fusionne. Souffle court, elle rompt pourtant leur échange dans un dernier effort avant l’abandon. « Je veux en être … J’veux être consultante officielle pour la police d’Exeter et suivre les enquêtes. C’est ça ou mille dollars. Par souvenir. Et j’compte pas les frais annexes. Y aura sûrement des images extrêmement violentes donc on peut rajouter 10% pour la souffrance psychologique. Plus un autre 10% pour les déplacements et les frais de bouffe. » Son sourire s’étire un peu plus, gagnante peu importe ce qu’il choisira de faire. « Allez, on va bien se marrer. » Loin de toute considération empathique pour les victimes et leurs familles, Rosheen n’y voit que son intérêt personnel. Se prendre pour une enquêtrice, avoir l’occasion de porter un trench noir et des lunettes pour se donner un air sérieux, tout n’est que jeu sans se soucier des possibles conséquences. Comme pour lui faire avaler la pilule plus facilement, ses doigts jouent sur la boucle de sa ceinture. « Rosheen O’Sullivan, consultante en souvenirs de défunts, spécialiste du sandwich cervelle-beurre de cacahuète, aide la police d’Exeter à coincer un taré de plus. » Elle laisse échapper un rire de gamine. Bouffe gratuite, plus de temps pour le rendre dingue, elle ne voit que des avantages à cette collaboration. « J’pourrais avoir ma propre arme de service ? » Elle défait la ceinture du lieutenant, la laissant rejoindre les vêtements déjà au sol. Ses mains miment une arme fictive qu’elle pointe entre ses deux yeux. Et soudain, la connexion semble se faire, comme une ampoule qu’on vient de finir de visser et qui s’allume miraculeusement. « Attends une seconde. » Ses yeux se plissent, renforçant la menace de son arme imaginaire. « Pourquoi t’y crois maintenant ? Réponds ou j’tire. » Qu’est-ce qui aurait pu le pousser à remettre en question ses croyances et à les ouvrir aux siennes ? Et si il avait été transformé lui-même ? L’idée s’écarte bien vite, dans ce cas-là il n’aurait pas besoin d’elle et pourrait subir les souvenirs lui-même. Ses yeux parcourent la peau mise à nue, à la recherche d’indices parmi les cicatrices Elle fixe longuement les marques sur son épaule. Puis les prunelles azur de Nox. A nouveau les marques dans la chair. Lui rappelle ses propres marques, présentes pour toujours sur sa cuisse. Echange entre yeux clairs et yeux sombres, cherchant à y découvrir des réponses, à démêler sa propre folie de la vérité.
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Semblent bien engagés dans un jeu dangereux, bien qu'Nox n'en soit pas vraiment dérangé. Il s'met même à rire quand elle propose de le mordre. Aimerait bien lui déclarer qu'il n'a pas besoin de devoir dévorer des cerveaux en plus de ça. Mais lui dit rien. Peut pas, Nox, peut pas révéler ça. N'est-ce pas ? Non, sans façon, c'est... Il s'interrompt en sentant ses dents frôler son cou, s'y apposer. Sans conséquence sûrement, mais ne peut pas s'empêcher de ressentir une appréhension viscérale courir dans ses veines. Ferme les yeux à moitié. Il a toujours été sensible dans la nuque et visiblement, Rosheen ne l'a pas oublié même si leurs déboires commencent à dater. Il se dérobe pour mieux revenir à elle, pour mieux l'attirer contre lui, quand elle l'enjambe de nouveau. Et il se complet dans cette position, encore plus quand elle s'offre en spectacle divin, la robe de chambre glissant au sol dans un bruissement feutré. Peut pas s'empêcher ses yeux de glisser sur son corps offert. Devrait céder, directement, que d's'imposer cette conversation, ce marché stupide ; ce n'est peut-être qu'une excuse pour être revenu vers elle, finalement. Elle est simple, Rosheen. Pas de prise de tête. Leur officialisation, six ans auparavant, avait été une simple erreur et aucun n'en avait tenu rigueur à l'autre. Et c'est cette simplicité qu'Nox lui envie presque. Il lâche un petit rire bref, avant de se mordre l'intérieur de la joue pour contrer les bouffées d'envie qu'il sent monter en lui. C'est intenable, là, sur lui dans cette tenue - ou absence de tenue. Mais il faut qu'il garde le nord, le lieutenant. Parce qu'il en a vraiment besoin. Son don est devenu risible, inutile, plus obsessif qu'autre chose depuis que la faim s'en est mêlée. Je sais. C'est pour ça que je te supplie. Il souffle à même son visage, l'regard féroce. Ses doigts sur son torse menacent de le faire vriller mais il tient bon, gardant son regard ancré dans ses yeux. Il n'a pas le temps de répondre qu'elle se saisit de sa nuque. L'baiser est un trop peu, un avant-goût intenable et lorsque leurs lèvres s'arrachent à celles de l'autre, il sent la bête remuer. Il pose une main sur son épaule, comme s'il allait la repousser, sans savoir bien s'il veut la repousser ou l'attirer à lui et la garde comme ça, à demi-suspendue entre deux solutions. Mille dollars ? À c'prix-là, j'engage huit agents secrets plus la CIA, qu'il s'esclaffe. Et pas question d'être nommée quoi que ce soit. Tu seras l'as de ma manche, rien d'autre. Un espion secret, si ça peut t'exciter. Parce que bon, faut pas pousser, mais il n'peut pas l'engager officiellement. Déjà, il n'a plus ces fonctions-là mais elle l'ignore peut-être. Qu'il est plus shérif, Nox. Et puis, il voit déjà d'ici la tête de ses collègues à leur dire qu'elle sera utile en avalant le cerveau des victimes. Euh. Non.

Mais elle persiste dans son scénario et il ne peut la stopper, sentant bien la ceinture de son pantalon atterrir au sol, sûrement près de la robe de chambre. De nouveau, son regard qui s'perd dans la contemplation de son corps déjà effleuré une multitude de fois. Pourtant, il veut jouer à celui qui ne s'en souvient pas. Qui veut tester de nouveau, tâter cette marchandise exquise. Non, pas d'arme de service pour les nouveaux, qu'il minaude en entrant dans son jeu. Mais soudain, elle semble se connecter à la réalité, avoir un éclair de lucidité. Et Nox, il n'aime pas ça. Il n'la cache pas, sa morsure. Raconte souvent n'importe quoi - un chien enragé, une griffure aux branches d'un arbre, une brûlure, même. Les marques sont espacées, mais seuls les yeux experts y verront vraiment s'y dessiner des contours édentés. Là, sur le dos de son épaule, près de son omoplate, seule marque, seul indice de ce qui a installé la bête en lui. Et il voit bien son regard qui s'y pose. Qui fait l'aller-retour entre la blessure vieille de deux années et son regard. Et il n'aime pas. Du tout. Non, t'inquiètes pas chérie, j'suis pas devenu un zombie, sinon j'aurais pas besoin de toi. Il fuit. Il n'veut pas avouer, n'veut pas expliquer, n'sait même pas si elle connait l'existence des wendigos. Lui ne connaîtrait pas celles des zombies s'il ne l'avait pas rencontrée, c'jour-là au poste. Fermement, il attrape ses poignets, la forçant à délier ses mains mimant une arme, avec un peu plus de poigne qu'il ne le faudrait sûrement. Presque sévère. Son regard s'est voilé de férocité. Il l'attire brusquement contre lui, encore plus près. Son bras la ceinture au niveau de sa nuque, juste assez pour lui permettre de murmurer à son oreille : Méfie-toi. Moi aussi, j'pourrai te mordre. L'aurait pas dû dévoiler ça, sûrement. Car ça n'appelle qu'aux questions, n'est-ce pas ? Ou peut-être qu'elle pensera simplement qu'il s'agit d'un jeu de séduction. D'ailleurs, il est temps d'enclencher la première. Il en a assez d'attendre. Ses mains amènent doucement les siennes dans son dos, pour la laisser sans possibilité de répondre à quoi que ce soit. Il attrape ses deux poignets dans la même main, s'en libérant ainsi une. Qui vient attraper sa gorge, presque menaçant. Presque sur le fil du rasoir, quand il vient y déposer sa bouche entrouverte. Ses dents se referment si près de sa jugulaire, dans une morsure fictive de toute conséquence si ce n'est une légère marque, peut-être, demain. Peu importe. Nox n'a pas faim. Enfin, pas comme ça. Mais faim d'elle, assurément.

Assez discuté. Ton autoritaire, l'regard qui s'est obscurcit de désir. Ils ont assez attendu, non ? Sa main libre se dégage de sa gorge, vient glisser sur sa poitrine qu'il empoigne sans aucune pudeur. Ils n'en sont plus là depuis longtemps. Alors que ses doigts s'aventurent le long de son ventre jusqu'à son sous-vêtement, ses lèvres viennent de nouveau capturer les siennes dans un baiser fiévreux. Qu'il interrompt tout aussi vite que le premier, lueur mutine au creux des iris. J'prends tout ce charabia pour un accord. À moins que tu ne veuilles revenir sur ta décision ? Sa main, perdue entre ses cuisses, se fige. Comme pour la soumettre à l'attente, chantage odieux et puéril certes. Mais de toute façon, s'demande bien si lui-même serait capable de tenir plus longtemps. Nox a toujours été d'une faiblesse lamentable, face à ça. Finalement, cette bête a peut-être toujours été en lui. Il penche la tête sur le côté, ses cheveux blonds dégringolant près de ceux de Rosheen dans leur proximité indécente et il joue du bassin pour l'attiser un peu plus.


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two flesh eaters and a cat
Sans jamais l’avouer, elle l’a attendu cette visite. D’abord désespérément, quand ils ont décidé d’en rester là de leur idée farfelue d’officialiser leur relation. Refusant d’accepter la peine de cœur, elle avait espéré secrètement entendre frapper à sa porte. Le voir revenir vers elle encore un peu. Véritable attachement ou peur de finir ses jours seule, plongeant dans la folie sans personne pour l’en sortir, les sentiments de Rosheen avaient pris l’allure d’un paquet de nœuds impossible à défaire et dont elle avait appris à se contenter. Son joyeux foutoir, enseveli sous les autres traits malades de son esprit. Alors elle se délecte de ce temps accordé, voudrait sûrement l’entendre dire qu’il regrette, qu’elle lui a manqué. Mais plutôt mourir déchiqueter sous les dents de n’importe quelle créature sordide d’Exeter plutôt que de l’admettre. Un sourire étire ses lèvres avant de plonger dans son baiser, l’interrompant juste à temps que pour asseoir un peu plus la torture de l’attente. Ses conditions sont disproportionnées et elle en a parfaitement conscience, s’amusant de voir jusqu’où il était prêt à aller pour qu’elle cède à sa demande. En soi, ça n’était pas un mauvais marché. Echanger les visions inévitables contre de la nourriture gratuite, c’était déjà une chance incroyable. Mais Rosheen se garde bien de l’avouer. Pas tout de suite. L’option espion secret lui tire un nouveau sourire, s’imaginant parfaitement dans un long trench en cuir noir, lunettes de soleil vissées sur le nez, échangeant des informations secrètes dans une ruelle sombre. Moue boudeuse quand il lui refuse l’arme de service. Il faudrait être un fou pour lui confier une arme à feu dont elle ne saurait de toute façon que faire. Mais le brouillard de son cerveau embrouillé finit par se lever partiellement. Un peu plus et la blonde aurait oublié que cette soudaine acceptation de son état n’avait rien de normal.

Ses yeux se baissent légèrement, le cœur blessé sûrement plus qu’elle ne voudrait l’admettre. La vérité toute crue, plus désagréable que la texture caoutchouteuse des cerveaux qu’elle descend pour maintenir un semblant de santé mentale. Il n’est là que parce qu’elle lui est utile, rien d’autre. Elle se laisse faire, abandonnant les défenses le temps de digérer l’information au goût amer. Yeux humides, son sourire malicieux reprend bien vite le dessus, se dépêchant de retrouver le masque qui la protège. Elle voudrait répondre quelque chose, une pique de plus, un trait d’humour dont elle avait le secret, mais les mots se meurent avant d’avoir franchi ses lèvres. La blonde se délecte du contact charnel, se love contre sa joue, yeux clos. Puisqu’il n’y a rien à attendre, autant saisir chaque instant pour ce qu’il est. Unique. Ephémère. Il ne le sait pas et pourtant, elle le laissera la dévorer sans hésitation si il le fallait. Son rythme cardiaque s’accélère sous les doigts qui enserrent sa gorge. Un frisson remonte le long de son corps, hérissant son épiderme. Assez discuté, elle approuve silencieusement d’un regard qui répond au sien. Les paroles n’ont plus leur place quand le besoin cathartique d’unir leur corps fait battre son cœur à se l’arracher de la poitrine. Ses paupières se ferment, bouche entrouverte dans un premier soupir de plaisir alors que les doigts masculins explorent un peu plus sa peau. Soulagement intense alors qu’elle retrouve enfin sa bouche, laissant échapper un gémissement de frustration alors qu’il se dérobe à nouveau. Elle lève les yeux au ciel, ne cherchant pas à dissimuler son agacement. « Ferme la, tu veux ? » Avait-il vraiment besoin d’un accord alors qu’elle dirait oui à tout ce qu’il lui demanderait ? Elle se dégage de sa poigne, enlaçant sa nuque de ses bras pour reprendre leur baiser là où ils l’avaient abandonné, se serrant contre lui, son corps ondulant au rythme du sien sans retenue. Le souffle court, elle s’éloigne pourtant de quelques millimètres, ses doigts se refermant sur son menton. « Tu resteras avec moi ? » Quand les cauchemars commenceront à grignoter son esprit. Quand les souvenirs des défunts deviendront sa réalité le temps de quelques douloureuses visions. Toute forme de jeu a quitté ses pupilles sombres. Elle s’offre, vulnérable, bien plus qu’elle ne voudrait se montrer. Les mots sont une demande à peine murmurée, un appel à l’aide.

Rosheen s’éloigne, se relève pour l’attraper par la main et le conduire vers le lit défait. Pas de signe d’une nuit agitée avec un inconnu. Seulement les vestiges d’une insomnie de plus qui s’est achevé à grands coups de somnifères et d’alcool consommés dans la solitude. Mais elle se fiche bien d’exposer ses faiblesses. Nox les connait déjà trop bien, il n’y a plus à tenter de dissimuler. Elle s’applique à le défaire de ses derniers vêtements avant d’achever de se dénuder à son tour. Sans précipitation, elle l’invite à s’allonger sur les draps froissés avant de se glisser contre lui. Féline, alors qu’elle retrouve ses lèvres. Ses doigts s’attardent à nouveau sur la cicatrice. « Ca me fait pas peur, la bête que t’as en toi. » Paroles inutiles sûrement. Mais qu’elle aurait aimé entendre quand personne n’accordait de crédit à son histoire farfelue et après avoir coupé les ponts avec celui qui l’avait transformé pour toujours. Elle plonge dans son regard. Pas besoin qu’il lui explique ce qu’il est ni ce qui lui est arrivé. Elle ne reconnaît que trop bien les dégâts d’une vie changée à jamais, de la folie qui guette à chaque instant, de devoir lutter contre des instincts plus forts que tout. La blonde se saisit à nouveau de ses lèvres, ses dents se refermant sur la partie charnue avant de plonger dans la décadence de leur étreinte. Avec une lenteur insolente, son corps s’unit au sien, ondulant au même rythme, étouffant les gémissements de plaisir dans le creux de sa nuque. Il lui avait manqué, à n’en pas douter.
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" two flesh eaters and a cat "

Et sûrement qu'il ne s'en rend pas compte. À jouer sur l'inconscience, à porter son allure désinvolte qui lui colle à la peau, comme pour lui dire qu'il est l'même qu'autrefois. Quand ils se sont connus, quand ils se sont unis, quand ils se sont aimés ? Drôle de vision pour lui, aujourd'hui, pourtant Nox n'est pas si abruti qu'il veut bien le laisser croire parfois. S'rend pas vraiment compte, de ce qui laisse sous-entendre dans ses mots, comme ils peuvent se montrer cruels et assassins, quand c'est pour qu'une façon de prouver qu'il n'a besoin de personne, en temps normal. Il étouffe à ses lèvres son gémissement agacé, attrapant sa frustration pour en consolider son armure, parce que certainement qu'il en serait plus retourné qu'il voudrait bien l'admettre, s'il la savait touchée. À trop s'dire que tous ceux qui peuvent le côtoyer, ou qui l'ont fait par le passé, sont de la même espèce, faits du même cuir, qu'rien ne peut les atteindre - comme lui. Bien c'qu'il dit. Alors oui, peut-être qu'il n'est pas assez attentif, qu'ses yeux sont trop fermés sur ce genre de choses pour qu'il puisse le deviner réellement, à esquisser un sourire victorieux à l'avoir agacée, comme si c'était son seul but. Quand on voit bien, au creux de ses prunelles qui noircissent d'envie, qu'il n'est pas venu juste pour ça. Rencontre de nouveau son regard, s'y accroche quand elle l'y force pourtant, curiosité éveillée, à froncer légèrement les sourcils. Sans savoir, Nox, ce qu'elle veut dire par là. Sans deviner, sans chercher vraiment à le faire, quand la légèreté est bien plus facile à gérer. Euh, ben écoute, j'ai rien d'autre de prévu pour ce soir, qu'il souffle contre son minois, l'ton qui descend un peu plus bas, quand il poursuit, ni pour cette nuit, à jouer de ses lèvres contre les siennes sans lui céder le baiser, les yeux grands ouverts toujours plantés dans les siens. Mais demain, j'bosse. Comme si c'était ça qu'elle voulait savoir. Qu'il n'entend pas - ou ne veut pas entendre - la détresse qui pourrait se nicher dans sa voix, qu'il la repousse, parce qu'c'est plus facile comme ça. Ses yeux semblent lui dire rester pour quoi sans qu'il ne le demande à haute voix.

Se laisse entrainer, le flic, vers le lit qu'il ne regarde même pas vraiment. N'veut pas savoir, Nox, sa vie actuelle - s'demande pourtant si elle a mieux réussi qu'lui, s'il elle s'est implantée dans la vie d'quelqu'un ou si elle erre toujours, comme lui. Mais à voir son comportement depuis qu'il a passé la porte, sûrement qu'elle a autant échoué qu'lui, qu'il se dit, et s'il pensait en être rassuré, sûrement qu'ça lui sert un peu le myocarde, à se rendre compte qu'ils sont trop similaires et qu'c'est pour ça qu'ça n'a jamais fonctionné. Abandonné, il se laisse faire, docile, sans pouvoir empêcher ses yeux d'explorer ce corps qu'il a connu y a déjà trop d'années, qu'il lui semble encore plus attirant qu'avant, ou peut-être qu'elle l'a déjà trop attisé pour qu'il puisse penser autre chose à cet instant. L'attire contre elle, quand elle vient se fondre à son torse et qu'il l'enlace de manière presque normale, comme si leur histoire n'avait jamais connu d'entracte de plusieurs années, comme s'il était projeté dans le passé, comme si la bête n'existait pas encore, qu'elle n'avait jamais vu le jour. Il sent ses doigts s'attarder sur sa cicatrice, ça lui arrache un frisson brûlant et ses yeux trop clairs reviennent s'ancrer aux siens dans un silence inquisiteur, comme s'il craignait de c'qu'elle allait en penser, comme si ça l'atteindrait qu'elle le jette, qu'elle en ait peur. Et comme si elle lisait dans ses pensées, ses mots viennent ricocher à ses tympans et la bouffée de soulagement lui soutire un soupir involontaire et discret du bout des lèvres. Et c'est quand les corps s'unissent que ça le percute, quand un soupir plus sonore que les précédents s'échappe de ses lippes qu'il décroche des siennes, qu'il vient interrompre brusquement les ondulations de leurs bassins, à la coincer entre ses cuisses fermement. Ses mains viennent s'emparer de son visage, qu'il enfonce son regard dans ses yeux clairs. À moi non plus, Rosheen, qu'il dépose sur ses lèvres dans un baiser brûlant. À moi non plus, ça m'fait pas peur, c'que tu portes en toi. L'assume librement, avec une sincérité qu'on ne lui connait pas souvent, trop habitué à tout prendre sur le ton de la plaisanterie. Remet lentement son bassin en mouvement, à n'pas pouvoir décrocher son regard du sien pourtant, quand ça lui fait drôle de dire ce genre de choses. Quand on l'a toujours connu terre-à-terre et qu'il sait maintenant qu'les monstres existent. Qu'il en porte un et qu'ses mots le bouleversent bien plus qu'il ne le montre pourtant. Il reprend leur danse là où il l'a interrompue, à venir déposer le coin de ses crocs dans sa nuque, à y enfouir son museau, le nez plein de son odeur. À donner peu à peu plus d'ardeur, à lui montrer par les gestes, à défaut de savoir le faire par les mots, qu'elle lui a manqué, elle aussi. Bien plus que ce qu'il ne pourrait le croire ou l'avouer, sûrement. Le rythme s'intensifie, il fait glisser ses mains dans son dos pour la fondre plus encore contre lui, entrouvrant ses lèvres pour laisser librement passer soupirs et gémissements qu'il n'a aucune raison de cacher. Ils n'en sont plus là. Et comme toujours, le cerveau qui vrille un peu, à se laisser à parler toujours dans ces moments où la raison n'est pas au rendez-vous pour le museler, qu'y a sûrement pas meilleur timing pour lui décrocher un brin d'honnêteté, quand il souffre à son oreille, langoureux, Pardonne-moi. Il étouffe une lamentation sourde contre sa bouche vers laquelle il est revenu, à se sentir partir loin sous les esquisses du plaisir charnel. De n'pas t'avoir crue avant, avant, qu'il murmure d'une voix vibrante, l'regard trop clair, trop vrai, trop dénudé. À l'étreindre plus fort encore, accepter d'abandonner les idées et même la raison de sa venue, quand tout semble bien futile face à tout ce qui l'envahit là, à juste se jeter corps et âme à la danse de sa peau contre la sienne. Affirme son emprise dans son dos, ses griffes qui viennent s'implanter furieusement dans sa peau, qu'il mord sa lèvre inférieure avec retenue, qu'il se perd dans un baiser trop long, trop ardent, à venir perdre ses doigts dans ses cheveux pour la garder contre lui.


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two flesh eaters and a cat
Il ne comprend pas. Bien sûr qu'il ne comprend pas. A quoi s'attendait-elle ? A ce qu'il soit capable de lire dans son cerveau ? Quel que soit l'affection dont souffrait Nox, elle ne le rendait de toute évidence pas omniscient. Son regard sombre trahit son exaspération mais elle se ravise. Ce n'était pas le moment pour lui expliquer. Pour lui dire que quand elle digérerait la cervelle fraîche d'une victime d'une de ses enquêtes, elle récolterait également les cauchemars, les peines et les douleurs. Qu'elle s'éveillerait en hurlant pour se protéger de monstres invisibles qui ne sont pas les siens. C'est pas pour rien qu'elle congèle et cuit toute chaire qu'elle reçoit. Elle a bien compris la blonde que tout ça atténue les souvenirs et les visions qu'elle reçoit en échange, une malédiction sur l'autre, une punition à une condition qu'elle n'a pas choisi d'embrasser. Parce qu'elle veut pas savoir. Qui ils étaient, comment ils sont morts. Non tout ce qu'elle veut, c'est un rapport stérile avec un bout de viande dans une barquette sous vide. Manger la cervelle comme elle boufferait un steak, sans se soucier de l'existence du boeuf et encore moins de son exécution. Aucune mort ne semble épargner les derniers souvenirs des défunts dont elle se nourrit. Et les images tournent en boucle, l'empêchant de trouver le sommeil et l'obligeant à calmer ses angoisses à grands coups de vodka. Rosheen s'est déjà suggérée l'idée que cette peine serait moins pénible si elle avait quelqu'un pour la réconforter, pour l'aider à porter le poids de ses cauchemars. Mais personne dans son répertoire ne colle à ce profil. Et peut-être Nox l'y aiderait. Mais la vérité, c'est qu'elle n'ose pas demander. Pas encore, pas maintenant alors qu'elle est nue sur lui, l'envie de se perdre dans ses bras la consumant au plus profond du ventre.

C'est ça son remède pour l'instant. Se perdre dans ses iris claires, oublier la réalité de sa condition et de la sienne dont elle ignore encore tout mais qu'elle devine aussi peu plaisante que sa propre affection. Elle voudrait que cet instant dure toujours, où plus rien n'existe autour d'eux, où elle n'est plus malade, où il n'y a qu'un corps qui en appelle un autre dans un acte tellement naturel qu'elle ne réfléchit même pas à ses doigts qui parcourent sa peau. Qui parcourent la chaire meurtrie, plus claire et la rappelle à leur dure condition. Les questions brûlent ses lèvres mais elle s'abstient. Se contentant d'un maigre réconfort avant de définitivement mettre de côté ses démons pour embrasser les siens. Et pendant quelques instants, il n'y a plus que ça. La chaleur de ses mains dans son dos. Son épiderme qui se couvre d'un doux frisson. Le feu dans le creux de ses reins alors qu'elle le fait sien, soufflant un gémissement de plaisir entre ses lèvres entrouvertes. Elle l'ignore et pourtant elle en est sûre maintenant. Nox est exactement ce qu'il lui faut à cet instant précis, pour panser les blessures de la vie et lui offrir une pause salvatrice. Le hasard n'existe pas, jamais, raison pour laquelle elle n'est jamais surprise de voir quelqu'un débarqué à sa porte, acceptant avec résilience qu'un dessein qui les dépasse les a poussé sur le même chemin.

Et pourtant, il réussit à lui couper le souffle. L'oxygène ne parvient plus jusqu'à ses poumons jusqu'à ce que ses alvéoles en feu appellent l'air qu'il leur manque. Rosheen enfouit son visage dans son cou, voudrait ravaler les larmes qui menacent une nouvelle fois de trahir la carapace si robuste qu'elle s'efforce de revêtir avec tout un chacun. Elle ne veut pas qu'il les voit, les perles limpides qui s'échappent du coin de ses yeux alors qu'elle renforce la prise de ses cuisses autour de son bassin, accélérant les mouvements. L'ivresse de plaisir prend soin de gommer les émotions trop intenses, de lui faire oublier que c'est bien la première personne à l'accepter, entièrement et sans compromis, à ne pas être effrayé ni par cette malédiction ni par son esprit dérangé. Les mots sont inutiles quand les gestes les surpassent, bien plus forts et plus parlants. Mais il semble d'humeur bavarde ce soir et elle tressaille quand le sombre de ses yeux s'accroche à la clarté hypnotisante des siens. Il implore son pardon et tout son corps ralentit. En réalité, il lui semble que tout ralentit alors que la boule douloureuse revient se serrer dans le fond de sa gorge. Pourquoi fallait-il qu'il se décide à tant de révélations au moment où elle dépose les armes ? Elle ne le laisse pas poursuivre, écrasant sa bouche contre la sienne avec férocité, répondant à chacun de ses mouvements avec un entrain qui trahit l'impact de ses mots. "Ferme la Nox. Je t'en prie." Pas d'agressivité mais une vraie supplique, chuchotée dans le rythme fou de leurs ébats. Elle ne peut pas abandonner son armure, elle ne veut pas. Parce que qui sait ce qui se trouve en-dessous ? A part l'âme d'une gamine abandonnée, à part de la souffrance, à part la peur de finir seule, de finir folle. Alors elle se serre contre lui, accélère leur va-et-vient vers l'extase qui la traverse et révulse sa tête en arrière. Quelques secondes suspendus où plus rien n'existe et où le plaisir à son apogée vient apaiser les blessures à vif. Encore secouée des dernier spasmes de l'orgasme, son corps se détend et un sourire étire ses lèvres. Et bientôt, c'est le rire qui vient la gagner et l'envahit toute entière, un fou rire incontrôlable qui la fait rouler sur le côté. Elle en pleure, une parfaite excuse pour éliminer ces maudites larmes qui ont failli la révéler et qui à présent ne pourront plus la trahir. La blonde s'extrait de leur étreinte, fouillant sans gêne dans les affaires de Nox pour lui piquer une nouvelle cigarette avant de revenir s'installer avec lui, enrobant son visage d'une volute de fumée qu'elle expire lentement. "Va te falloir encore un paquet d'orgames comme celui-là pour que j'te pardonne. J'sais pas si tu tiendras le coup. A ton âge" Elle hausse des épaules, la tête appuyée sur une main, la respiration rapide de son fou rire à peine calmé. Les questions sont toujours là, en suspens entre eux. "Il s'passerait quoi ? Si tu me mordais vraiment. J'me mettrais à bouffer des p'tits culs à longueur de journée moi aussi ou on est sur un truc moins cool ?" Les mots lui donnent la nausée. Elle regrette déjà d'avoir interrompu leur interlude pour un retour si brutal à la réalité. Mais elle a besoin de savoir, de comprendre. Peut-être aussi parce qu'elle s'inquiète mais plutôt mourir que de le reconnaître.

La blonde lui glisse la cigarette entre les lèvres, les mains libres pour le faire basculer sur le dos. Elle enfonce le canon de son arme imaginaire dans la ligne de la mâchoire du flic. "M'oblige pas à te menacer Griffin. On est déjà passé par là et tu sais que mes techniques d'interrogatoire sont redoutables." A califourchon sur lui, elle joue de sa main libre à titiller sa peau sûrement encore à vif. "C'est pas pour rien que les meilleurs flics du coin font appel à moi. Alors officier, vous bouffez quoi au petit déj ?" Le besoin de savoir, encore et toujours. Si elle n'a jamais douté de l'existence d'autres malédictions que la sienne, c'est la première fois qu'elle se retrouve face à un affecté ou en tout cas, qu'elle sait l'être. Et il y a comme un drôle de sentiment d'avoir trouvé un semblable dans ce monde solitaire, comme un besoin maladif de décortiquer les méandres de ce qui le touche pour se rapprocher de lui un peu plus.
(c) AMIANTE

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Et sûrement qu'encore une fois, elle a l'bon réflexe. À croire qu'elle le connait un peu trop, quand il sent son bassin pris en otage du sien plus fermement, qu'ça lui fait fermer les yeux sous les assauts qui se dépensent en décharges électriques dans chacune de ses veines. Et qu'il n'voit pas, n'pourrait même pas imaginer, c'qui s'annonce sous les cils de Rosheen. A toujours su débiter tout c'qu'il pouvait avoir sur le coeur ou presque, à c'moment-là. Toujours pendant les ébats, comme s'il pensait que ça serait pas trop pris en compte, qu'on s'en souviendrait pas trop, mais qu'il l'aurait dit. Froisse son museau en l'entendant lui demander de la fermer, avec l'impression cruelle d'être revenue bien des années en arrière, comme si rien n'avait changé, comme s'il avait pas promis de tuer, comme s'il n'était pas devenu un monstre. Et pourtant, c'est comme s'il se sentait plus près d'elle, aujourd'hui. Comme s'ils partageaient quelque chose de plus fort qu'une attirance, qu'une complicité, quand aucun des deux n'était fait pour une totalité improvisée. Alors, il se fait docile, parsemant sa peau de piqûres brûlantes amenées par ses lèvres et ses dents, parfois, à suivre le mouvement sans tenter de prendre le dessus, pour une fois. Se laisse envahir par le palpitant qui s'emballe, par le frottement de leurs peaux jusqu'à en créer des étincelles qui se dispersent en autant de râles rauques qu'il ne cherche plus à retenir, qu'il vient étouffer à même ses lèvres, à se sentir mourir contre elle. La serre fort contre lui, à ce moment-là, Nox, la comprimant entre ses bras, à la faire sienne, juste pour une seconde. Soupire contre son épaule, vient y caler sa tempe pour reprendre son souffle et sa contenance, mais s'en retrouve secoué au passage d'un rire qui s'intensifie, sans qu'il ne sache bien ce qui la fait rire à ce point.

La laisse se détache de lui, le corps moite de leurs étreintes, le regard encore flou du plaisir transcendant, à froncer un peu les sourcils. J'peux savoir ce qui te fait rire comme ça ? qu'il demande, incrédule, à se retrouver pourtant avec les prémisses d'un sourire sur le bord des lèvres, comme si c'était contagieux. Elle a toujours eu cette étincelle, Rosheen, à faire briller les ténèbres les plus obscures. A toujours trouvé ça fascinant, Nox, dès leur première rencontre, à vouloir comme lui voler un peu de cette faculté incandescente quand il ne semblait bon qu'à assombrir chaque pièce, chaque mètre carré. Et forcément, quand elle l'attaque sur son âge, que ça le fait tiquer. Qu'l'image de Nora s'impose à lui comme un flash aussi glacé que brûlant, à le faire presque détourner les yeux, comme si ça pouvait s'y lire, à cet instant. Qu'est-ce qu'elles ont toutes avec ça, bordel ? L'calcul est vite fait, onze ans de différence, le fameux chiffre maudit, quand il semble n'pouvoir batifoler qu'avec ça. Tu serais étonné d'mon endurance, c'est un des avantages, avant de plisser le nez, amusé, et de compléter d'un : Bon, probablement le seul, d'ailleurs. Se laisse tomber sur le côté pour se mettre à plat ventre contre le matelas, le regard qui cherche le sien quand il vient déposer ses doigts sur son ventre, comme pour en mesurer la respiration, comme pour se demander si elle a été aussi éprouvée qu'lui, durant quelques instants. Et les mots qui reviennent lui glacer un peu plus le sang. Certainement qu'il aurait bien prolongé ça un peu plus longtemps, lui aussi, à ne pas s'être senti léger depuis une éternité, qu'il lui semble, quand il a bien arraché quelques trêves ici et là, sans qu'il ne veuille se les rappeler. Lèvres pincées, laisse le silence retomber en recevant la cigarette sans broncher, entrouvrant les lèvres comme pour se dire qu'il n'peut pas répondre comme ça, qu'ça lui donne une excuse.

Pivote pour se remettre sur le dos, et la laisse revenir sur lui, à lui cracher en retour un nuage blanchâtre à la figure, l'ombre d'un sourire narquois qui se dévoile à ses paroles. Lève les mains en l'air, vers la tête de lit, mimant un air parfaitement innocent. Oh non s'il vous plait, madame l'agent, ne tirez pas, qu'il raille sans réussir à rester sérieux, le regard de nouveau un peu plus brillant, de cette malice qu'on ne lui arrachera pas, jamais. Et sûrement qu'il se tend un peu, que sa mâchoire se crispe légèrement, sûrement qu'c'est pas visible - ou peut-être qu'il se plante et qu'elle va le voir tout de suite. Nox se redresse d'un coup, la gardant assise sur lui, à venir de sa main libre maintenir le bas de ses reins, le regard un peu plus dur. Comment ça les meilleurs flics ? qu'il grogne sûrement un peu trop vrai, un peu trop vulnérable, à n'pas pouvoir cacher l'espèce de jalousie illégitime qui le saisit soudain à la poitrine. Tu veux dire que j'suis pas l'seul à qui tu retournes le cerveau, Rosheen ? Ton adoucit, qui se veut amusé pour cacher les questionnements que ça soulève dans son crâne. Se laisse finalement retomber avec un soupir, tirant sur la clope d'un air songeur, le regard rivé au plafond. Si j'te mordais, tu, Et sa voix se coupe. N'a pas l'habitude de parler d'ça, Nox, à trop s'dire que personne pourrait comprendre, que ça les ferait fuir, à n'pas rencontrer souvent un semblable qui n'en est pas vraiment un, quand il continue, t'aurais des envies de steak, en plissant le nez, que sa main glisse négligemment le long de son avant-bras comme pour rester en contact avec elle, l'genre, bien saignant, tu vois. Enfin, il braque de nouveau ses yeux glacés sur elle, un peu plus léger malgré le sujet. Alors fais gaffe, Rosheen, s'pourrait bien que c'est pas seulement te mordre, ce dont j'aurais envie... Souffle presque menaçant si le sourire qui l'accompagnait ne venait pas le brimer. Et si j'ai besoin de toi, c'est pour une affaire personnelle. L'urgence qui se trahit dans ses yeux, quand il cherche des réponses dans les siennes, à faner le sourire sur les lippes, à glisser sa main le long de son corps, de son ventre, de sa poitrine, pour réussir à harponner sa nuque et à l'attirer brusquement contre lui. L'autre qui s'écarte pour ne pas la brûler du bout de la clope, qu'il la garde là contre lui, ses lèvres jouant presque contre les siennes quand il parle, le regard dévorant. Et t'es la seule à qui j'ai pensé. Le dévoilé comme un secret, un aveu terrifiant, car c'en est un, pour lui. Demande pas souvent de l'aide, Nox. A toujours dire qu'il peut s'débrouiller seul, comme un grand. Supplication muette au creux des prunelles, quand il s'empare de nouveau de ses lèvres, prédateur affamé, en s'demandant si elle pourrait bien sentir qu'son myocarde ne désire pas se calmer, contre son poitrail, à prolonger le baiser comme pour l'appâter. À y mettre fin abruptement, comme pour l'attiser encore un peu, le regard provocateur, à souffler contre sa bouche : Et puis, regarde les avantages, t'aurais bien plus souvent des orgasmes comme celui-là.




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