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 Lift off ft Caleb (+ 18)

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Lift off ft Caleb (+ 18)
Ven 4 Déc - 0:20


--Lift off -- I'm off of the earth, I'll ride alone. I'm drifting away, out of time, I flow. Away from the truth, away from the night. Away from the day.


J'ai passé des heures avec Jeff a décortiquer les évènements de la nuit d'Halloween. Lui raconter en boucle tous les détails pour qu'il comprenne l'ampleur excate de ce qu'il s'est passé. Et le con est foutu de me dire qu'il aurait trop aiméavoir pu être de la partie. Alors, à sur internet ou à la bibliothèque on a fait des recherches. Les sorcières, les bûchers, Julius. On en a retrouvé des traces évidemment, pas de quoi reconstruire l'histoire, mais de quoi appuyer les faits, les rendre encore plus réel. Il tente de me faire promettre d'y aller avec lui l'an prochain, je ne suis pas encore capable de lui faire cette promesse. Et pourtant on a vu notre lot d'évènements paranormaux tous les deux. Je n'aurais pas penser m'en sentir un jour écœuré, mais là j'ai eu ma dose pour un moment. Je me suis perdu là-dedans avec Jeff parce que il semble évident que Caleb ne veut pas me voir. Il fait tout pour l'éviter du moins. Je ne suis pas dupe. Perplexe un peu, mais je lui laisse le temps de mariner dans son jus si c'est ce qu'il souhaite. J'ai été tenté à une dizaine de reprises d'aller enfoncer sa porte, je me retiens. A croire que je gagne un peu en maturité avec le temps. Je suis conscient que cela n'arrangerait en rien les choses.

Les marques de la soirée du 31 octobre sont encore visibles sur mon corps. Certaines s'estompent, d'autres sont ancrées plus profondément dans la peau, dans les muscles. Le plus important finalement, il paraît que ce n'est pas celles du corps. Et Caleb semble en avoir encaissé trop pour lui. Je me suis repassé le coup du baiser avec Roméo... euh Silas du coup un nombre incalculable de fois. Je ne comprends toujours pas. Cette attirance dévorante d'un coup, inexplicable, incontrôlable. Je ne comprends pas pourquoi j'ai fait ça. Ça me dépasse totalement. J'ai déjà donné avec Roméo, jamais on a pensé à y revenir. C'est une affaire réglée, du passé, il ne reste de la place que pour les potes aujourd'hui. Et Silas bien qu'il soit absolument charmant ne m'a jamais particulièrement attiré. J'y ai jamais pensé en vrai. On ne touche pas au bro de son mec voyons. Je suis un connard, mais pas à ce point-là. Non, définitivement, je ne comprends pas. Et de ce j'ai perçu dans le regard de Silas ce soir-là, il ne comprends probablement pas grand-chose non plus. Un mauvais coup des sorcières si ça se trouve.

Mais si seulement c'était le seul problème. Je sais que j'ai péter les plombs. Toute cette déprime, toute cette noirceur. J'ai fait le choix dès le départ de vouloir m'amuser, lâcher prise et Roméo était le seul a ne pas dégager un seum monumental alors j'ai foncé dessus. L'ami des mauvais coups, les réflexes bien ancrés de notre capacité à foutre la merde comme pas deux. J'en avais besoin aussi con que cela puisse paraître. Bref, déjà un sacré putain de beau mélange si on s'arrêtait là. La panique, le chaos propulsé par mon cher et tendre. J'ai dit des choses qui dépassaient ma pensée. Qui ne seraient pas sortie sans la pression des derniers évènements, sans la peur...Je sais que j'ai foiré et ça doit être aussi pour ces raisons que je le laisse prendre ses distances. Je sais que je le mérite. Les circonstances atténuantes ne sont de toute façon pas quelque chose que l'on m'accorde facilement. J'en ai l'habitude, je le cherche aussi. Mais là ça deviens trop long, ça ne peut pas continuer comme ça. Après plusieurs tentatives échouées, "refusées", de le voir il est temps que je prenne les choses en mains. Il est hors de question qu'il s'échappe plus longtemps et ma foi si il doit m'en coller une, j'assumerai. Je ne vais pas non plus lui laisser une chance supplémentaire de se défiler. Je vais y aller sans prévenir. Ok ça a déjà manqué deux fois cette semaine, mais ne dit-on pas que la troisième est bien souvent la bonne ?

Il est encore trop tôt. Je fume un gros joint sur mon canapé, après la journée de boulot tout en échangeant des sms avec Jeff. J'ai dû insister, mais il a fini par accepter de m'apporter ce que je lui ai demandé. C'est pas moins d'une heure plus tard qu'il sonne à la porte et me tends le paquet entre deux interventions.

Pas de conneries avec ça Lomax ou tu le payera cher. Me fait pas regretter de te faire confiance. Et tu connais le prix ! Toi et moi next year, un champ de maïs.

J'ai hoché la tête en le rassurant et après une accolade amicale, il est repartit comme il était venu dans sa batmobile de police. Je reste convaincu que sa passion pour les super héros à jouer un rôle majeur dans son choix de boulot. C'est en gloussant que je remonte dans mon appartement. La soirée se passe tranquillement, je mange, je fume. J'élabore des plans que je serais incapable de tenir et je file finalement sous la douche. Ok, je le reconnais, je fais exprès de sortir le grand jeu. C'est un coup-bas, mais qui ne tente rien n'a rien. Cheveux soigneusement pas soigné, parfum et je termine de me préparer.

Vers deux heures du matin, j'estime qu'il est temps. Caleb doit être rentré non ? Je suis bien décidé à tenter ma chance de toute façon. Un dernier coup d'œil au miroir avant d'embarquer mes affaires et de descendre pour sauter dans ma voiture. Le trajet se fait musique à fond et clope entre les lèvres. On ne change pas une équipe qui gagne. En arrivant, je diminue la musique et me gare dans une rue parallèle. Le bougre n'aura pas la chance de voir ma voiture et de prendre la fuite. Je me faufile dans l'immeuble et pianote le code de l'entrée avant de passer la porte. Je prends l'ascenseur et je continue à rire tout seul. Je ne devrais probablement pas prendre les choses aussi à la légère, mais ça se tente non ? Sur un malentendu. Je m'arrête devant la porte de Caleb et compose un visage de circonstances. Sérieux... un peu sexy aussi. Je vérifie ma tenue. Oui parce que dans le paquet il y avait un uniforme de police, matraque et menottes. C'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd quand Caleb a dit dans la clairière qu'il aimerait me voir en uniforme. Alors, c'est chose faite. On ne parle d'ailleurs pas d'un costume cheap acheté dans une boutique de déguisement. Non là, c'est du vrai de vrai. La matraque remonte et viens frapper contre la porte. Il a intérêt à être là. Il me faut pourtant attendre de longues minutes avant d'entendre du bruit derrière la porte. Je redresse le dos, matraque qui frappe a répétition dans la paume de ma main. La porte s'ouvre finalement Caleb occupé à enfiler son caleçon dans une tentative honnêtement ratée de faire preuve de pudeur. Cela n'a rien pour me déplaire d'ailleurs. Je me penche dans le cadre de la porte et je m'adresse à lui.

Monsieur Reid, vous êtes en état d'arrestation pour délit de fuite et...attentat à la pudeur.





Dernière édition par Raziel Lomax le Mar 8 Déc - 22:54, édité 1 fois
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Y’avait beaucoup de choses qu’il avait appris à ressentir depuis son arrivé à Exeter, et plus particulièrement depuis que Raziel était entré dans sa vie. Quand un cœur n’avait jamais connu l’amour, le vrai, celui qui fait mal, il ne pouvait être prêt à en encaisser les déboires, à en comprendre chaque battement douloureux et comment en affronter les vagues que chacun d’eux pouvait causer. Il ne savait pas trop comment garder la tête hors de l’eau à la moindre secousse, alors Caleb fuyait les remous parce qu’il n’avait aucune idée de comment faire autrement. Quand bien même c’était un mécanisme automatique, l’anglais avait parfaitement conscience de son incapacité pure et dure d’affronter le moindre problème. Et il aurait aimé pouvoir dire qu’avec Raziel c’était différent, qu’il faisait des efforts, là ou c’était tout simplement pire, les promesses de chacun s’empilaient et ne faisaient qu’amplifier les choses. L’un cherchait à désamorcer tout de suite là ou l’autre se terrait dans un coin dans l’espoir que ça se tasse, et les répercutions de cette soirée à cinq prenaient de plus en plus d’ampleur, parce que ça s’tassait pas dans le cœur de l’anglais, c’était même tout le contraire. Ça montait, ça grondait et ça lui laissait un goût amer sur le palais. Et il la fuyait cette amertume, par tout les moyens possibles. D’abord dans le travail, l’angoisse en étouffant une autre. Trop occupé faire attention à ses moindres faits et gestes, au moindre mot plus haut que l’autre, au moindre regard de son oncle, Caleb n’avait pas le temps de songer à ce qui battait pas correctement dans sa poitrine. Pire encore, il passait plus de temps que nécessaire au 66, s’octroyant des tâches qui ne lui incombaient pas, s’imposait des heures sup’ la ou avant, il avait tendance à fuir le bar à la minute ou son service prenait fin. Et quand les murs du 66 finissaient enfin par rejeter ce qui restait de l’anglais, quand y’avait encore un peu d’énergie pour réfléchir, il se jetait à corps perdu sur les toits de cette ville maudite jusqu’à c’qu’il ne reste plus rien de lui qu’un besoin urgent de s’échouer dans son lit et de disparaître l’espace de quelques heures, puis recommencer le lendemain. Et ce rythme la, ça faisait des jours qu’il le tenait, le corps et l’âme tendus à s’en péter quelque chose, son téléphone oublié dans le même coin que ces pensées qu’il refusait d’affronter.

Mais y’avait des moments ou il n’avait plus le choix, c’était posé là, ce tas informe d’émotions compliquées et ça devenait de plus en plus dur à contourner. Et le brun remettait les deux pieds dedans quand, à l’occasion, il se souvenait de prendre son téléphone pour y voir le prénom de Raziel inscrit au dessus de quelques messages reçus des heures auparavant. Il la sentait remonter le long de sa trachée, cette bouffée d’angoisse, en n’oubliant pas de le noyer de l’intérieur avant. Caleb restait de longues minutes debout, téléphone à la main, à ne pas trop quoi savoir faire de lui même, emporté par un torrent de peines qui n’était au début qu’un ruisseau, dans une guerre entre l’envie de le voir et la blessure que Raziel avait creusée par son comportement, ce soir là. Alors ça donnait un étrange mélange d’attention et de détachement à température ambiante, et il ne faisait jamais chaud à Exeter. C’était pas voulu, c’était pas réfléchis, ça sortait comme ça du bout de ses doigts, tout comme ses refus de le voir, déposant par messages de multiples alibis qui étaient certes vrais, mais loin d’être primordiales. Et ça lui trouait le cœur de se voir être si distant avec l’homme qu’il aimait. Il tentait d’enrailler ça, se disant qu'après le service il passerait le voir, mais ça s’plombait lourd dans son estomac quand venait le moment de passer à l’acte et le cerveau sur pause, les doigts crispés sur son volant, Caleb rentrait chez lui.

Et ce soir n’avait pas échappé à la règle, même schéma qu’appliqué au reste de la semaine, l’anglais s’était crevé la tête et le corps avec du sport et beaucoup de boulot pour faire taire ce qui se criait au fond de son être, le manque de lui obsédant qui se confrontait à tout ce qui s’était passé, et pas passé, à Halloween... A peine avait-il atterri chez lui  qu’il s’était déjà jeté sous la douche, passage express sous l’eau pour ne pas se laisser le temps de penser, encore, et à peine séché et nu, il avait échoué sous sa couette, disparaissant à l’instant même ou sa tête avait touché l’oreiller. Et c’était sûrement parce qu’il était dans un sommeil profond qu’il était à moitié abruti en ouvrant l’œil dans un sursaut, quand des coups furent donné à la porte d’entrée. L’anglais n’avait pas regardé l’heure, ne s’était pas rendu compte que la ville entière dormait encore, avait seulement attrapé un caleçon au passage, l’enfilant péniblement sur le chemin de la porte ou l’attendait sûrement un livreur, un facteur, ou n’importe qui d’autres qui avait l’habitude de le réveiller le matin. La langue lourde, les yeux encore à moitié collé du sommeil qui pouvait se lire sur sa trogne et dans ses cheveux d’un désordre incroyable, Caleb ouvrit la porte d’une main tandis que de l’autre, il finissait de couvrir son intimité dans des gestes hasardeux et très mal calculés. « Bonj… » Monsieur Reid, vous êtes en état d'arrestation pour délit de fuite et...attentat à la pudeur. toujours accroché à la poignée, le brun resta longtemps le regard vide sur un Raziel qui se tenait là, sur le pas de sa porte. Perdu dans la brume d’une nuit avortée, il du battre lourdement des paupières, pencher un peu la tête sur le côté, les lèvres entre ouvertes, pour essayer de comprendre ce qu’il racontait. Et il lui fallu une trop grosse poignées de secondes, et une main portée à ses cheveux pour se gratter le crâne, pour avoir l’idée de faire tomber le vert du bleu qu’il fixait avec incompréhension. Et à mesure que ses prunelles descendaient sur la tenue du tatoueur, un sourire équivoque s’agrandissait sur les traits endormis de Caleb. Et il était impossible à camoufler, tout comme le désir qui se dessinait sous le manque flagrant de vêtement. Un long et brûlant soupir était tombé de ses lèvres sur lesquelles sa langue était passée alors que son regard était revenu dans celui de Raziel. « Alors ça c’est vraiment déloyal, lieut’nant Lomax. » et même si c’était un coup bas, ses doigts s’étaient agrippés au col de Raziel et l’avait attiré sans ménagement à l’intérieur, claquant la porte derrière lui avant de l’y plaquer avec force, venant coller son torse nu contre le sien. « J’suis supposé être en colère contre toi. » qu’il souffla dans un mélange de chaud et de froid à quelques centimètres de son visage alors qu’il avait saisi ses cheveux entre ses doigts. Son genou était remonté le long de ses cuisses, venant se caler contre son entre-jambes. « Alors tu pourras surement rajouter outrage à agent et coups et blessures à la liste, parce que j'vais pas t'ménager. » dans son regard se mêlait l’ardeur de son désir et la fureur de sa peine, mais l’un l’avait emporté sur l’autre et ses lèvres avaient fauchées avec démesure celles de Raziel, sa main partie explorer la peau qui se cachait sous cet uniforme qui, comme prévu, lui allait beaucoup trop bien.


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--Lift off -- I'm off of the earth, I'll ride alone. I'm drifting away, out of time, I flow. Away from the truth, away from the night. Away from the day.


Ok, un instant je me demande si il va percuter quand il reste figé sur place en me regardant sans  vraiment me voir. Est-ce que je vais m'en manger une direct ? C'est vrai qu'on a vu plus subtile comme démarche que de venir clairement le teaser de la sorte. Je n'ai jamais été dupe en vérité. Je sais bien que c'est loin d'être gagné et que l'endormir avec mes charmes c'est plutôt de l'ordre du coup-bas. Mais, je devais tenter quelque chose et pas me pointer comme un lost puppy à sa porte. A moins que ? J'aurais peut-être dû ? C'est trop tard pour ce genre de questions et je sais depuis le départ qu'il se peut qu'il me claque tout simplement la porte au nez. Pourtant, ça semble percuter quand son regard glisse finalement sur moi et que je me redresse comme pour lui offrir de contempler d'avantage la proposition. Le sourire qui se dessine sur ses lèvres ne laisse pas l'ombre d'un doute sur ce qui lui passe par la tête. Et en simple réponse à ce sourire ma langue glisse lentement sur mes lèvres. Il m'a manqué putain. Je vais pas faire semblant de ne pas crever chaud chaque fois que je le vois. Mon regard glisse sur lui en retour et je relève un sourcil en penchant la tête lorsque mon regard se perd a hauteur de son caleçon et que je peux déjà deviner qu'il n'est pas insensible.

Alors ça c’est vraiment déloyal, lieut’nant Lomax.

Je hausse les épaules en affichant un air satisfait. Totalement déloyal, je le lui accorde, mais c'est lui pousse a ce que je doive sortir les grands moyens. Avant même de pouvoir lui répondre qu'il l'a bien cherché, ses doigts se referment sur le col de ma chemise et il me tire à l'intérieur. Je manque de trébucher en passant la porte, mais il est là pour mener la danse et me plaque contre cette même porte. Un soupire lourd et rauque quitte ma gorge alors que je le regarde de toute ma hauteur, le bouffe du regard plutôt.

J’suis supposé être en colère contre toi.

Supposé ? Ce n'est peut-être pas le moment de lui dire qu'il est particulièrement sexy quand il est énervé. Alors, je me contente d'afficher un air innocent tout en le laissant faire lorsqu'il saisit mes cheveux et coince sa cuisse contre mon entre-jambe. Je me laisse même aller à un gémissement provocateur. Qu'il puisse penser un instant que c'est lui qui a le dessus si ça lui fait plaisir. Ce n'est pourtant pas du tout ce que j'ai en tête.

Alors tu pourras sûrement rajouter outrage à agent et coups et blessures à la liste, parce que j'vais pas t'ménager. 

Et encore une fois je n'ai pas le temps de lui répondre qu'il vient faucher mes lèvres dans un baiser enflammé que je lui rend avec avidité. Ses mains se mélangent au tissu, à la recherche d'un peu de peau. Les miennes descendent le long de son dos pour venir agripper ses fesses à pleines mains et le serrer plus fort contre moi. Pas me ménager ? On va bien voir ça ! Ok je serais tenté de le laisser se défouler et de prendre grand plaisir à encaisser, mais c'est moi de sortir le grand jeu, pas à lui. Alors, mon corps repousse le sien plus loin dans la pièce tout en continuant de laisser mes mains se balader en caresses sur son corps. Je jette un bref regard vers la chambre de Silas qui est ouverte, pas d'autres bruits à l'horizon. Nous sommes seuls. Bien.

J'en prends bonne note Monsieur Reid. C'est ajouté à la liste et à moins que vous vous montriez très convaincant vous risquez de passer plusieurs jours en cellule. C'est entre vos mains, finalement.

Je viens à nouveau cueillir ses lèvres, lui mordant la lèvre inférieure sans aucune demi-mesure avant de laisser ma langue caresser la sienne. Mon corps continue de pousser celui de Caleb dans un coin de la pièce, contre lequel je le coince sans ménagement. Ma main vient se glisser dans son caleçon et je m'empare de son sexe entre mes doigts habiles. Tout ce que je peux pour qu'il ne soit pas en mesure de comprendre ce que je prépare. Ma main libre glisse dans ma poche arrière et je m'empare de la paire de menotte offerte par Jeff. Ahahah si il savait ! Il sait en fait. Je me retiens de rire, gardant mon sérieux quand mes doigts appliquent leurs caresses. Juste derrière Caleb se trouve un tuyau contre le mur et j'y attache discrètement un côté des menottes avant de laisser ma main glisser le long de son bars et de venir refermer l'autre partie de la menotte autour de son poignet. Je me recule alors brusquement et le regarde de la tête aux pieds. Je retire la matraque que j'avais coincée dans ma ceinture et laisse mes doigts courir dessus en lui faisant un clin d'œil avant de la jeter un peu plus loin derrière moi. Ok, je ne vais pas aller jusque la !

On fait moins le malin maintenant Monsieur Reid. Je vous mets au défit pour le côté coups et blessure, mais pour l'outrage, je n'ai pas le moindre doute sur vos capacités.

Sans plus attendre je me jette sur lui. Mes lèvres qui se perdent dans sa nuque que je mordille et parcours de baisers brûlants avant de tomber à genoux devant lui. Mon visage approche de son caleçon et ma main le caresse à travers le tissu avant de venir dans un geste brusque tirer de mes deux mains le caleçon que je fais glisser le long de ses jambes. Je relève sa jambe de force puis l'autre avant d'envoyer valser le tissu un peu plus loin. La paume de ma main se pose sur son ventre et je le repousse fermement contre le mur en lui adressant un regard gourmand. Ma main vient s'emparer de son sexe que je caresse langoureusement avant de venir le cueillir avec ma langue. Mon regard reste levé sur lui, avide de la moindre réaction, du moindre frisson. Je suis bien trop serré dans mon pantalon, mais c'est le dernier de mes soucis. Mes lèvres se referment sur leur prise et j'entame un mouvement de va et vient. Je m'empare de sa main, que j'accroche derrière ma nuque. Je ne lui accorde aucune répit, aucun ménagement et de cette façon je le mène aussi loin que je le peux sans prendre le risque qu'il s'abandonne. Ma main libre se perd entre ses jambes griffe doucement l'intérieur de ses cuisses. Il me rend dingue, j'ai chaud. Lorsque je sens qu'il est au bord de l'abandon, je le délaisse subitement murmurant.

C'est moi qui décide quand tu auras le droit de jouir Caleb.

Je me redresse et l'abandonne à nouveau en faisant quelques pas en arrière. Mon regard fige dans le sien je termine de déboutonner ma chemise et je glisse mes mains sur mon pantalon. Je détache la ceinture, fait sauter le bouton et lentement glisser la tirette. Ma main glisse dans mon caleçon et j'en sors mon sexe, j'entame de me caresser tout en continuant de le regarder en relevant le menton. Il est coincé. On le sait tous les deux. Je m'approche finalement de lui et dans un claquement de doigt je lui indique le sol.

A genoux Monsieur Reid. C'est à vous de vous montrer convaincant.

Ma main se pose sur son épaule que je caresse délicatement, remonte sur le côté de sa gorge et vient se perdre dans ses cheveux sur lesquelles j'exerce une légère pression pour l'inviter à s'exécuter.



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Les mains perdues sur les corps, les cœurs brûlants qui battaient l’un contre l’autre pour la première fois depuis des jours, les lèvres entremêlées, Caleb ignorait déjà cette colère qui grondait pourtant toujours au fond de lui. Et elle pimentait chaque caresse de sa langue contre la sienne, de ses doigts enfoncés dans la peau de Raziel. Quand le blond s’était décollé de la porte le brun tenta bien l’espace d’un instant de l’y garder plaqué, mais accepta finalement de se laisser repousser, ses mains venant se refermer avec force dans son dos. Le vert avait suivi le bleu un instant vers la chambre de Silas et l’anglais ne pu s’empêcher de souffler un petit rire. Comme si la présence de son coloc aurait changé l’issu de ce qui allait se passer, là, ici et maintenant. Son regard était revenu sur lui, un sourcil relevé dans une expression à la fois amusée et ardente. J'en prends bonne note Monsieur Reid. C'est ajouté à la liste et à moins que vous montriez très convaincant vous risquez de passer plusieurs jours en cellule. C'est entre vos mains, finalement. il avait redressé les épaules, bombant le torse dans une posture qui se voulait insolente alors que tout en lui n’était que désir et rage, un mélange qu’il ne connaissait pas mais qui avait un goût piquant qu’il tachait d’offrir aux lèvres qui s’étaient à nouveau emparées des siennes. La poigne s’était resserrée dans le blond de ses cheveux alors que l’américain l’avait mordu sans aucune retenu et la chaleur monta d’un cran, ou deux, alors que les langues et les corps dansaient ensemble, jusqu’à ce que le sien soit coincé contre un mur froid. Il s’était cambré sous le choc, venant coller son torse déjà brûlant contre celui, trop habillé, de Raziel alors que ses doigts avaient glissé le long de son dos pour se perdre sous sa ceinture, agrippant avec ferveur les bouts de peau qu’il arrivait à atteindre. Sa main libre  s’était perdue dans sa nuque, s’y accrochant pour que leurs baisers soient toujours plus profonds, plus sauvages.

Grondant d’envie alors que les doigts du tatoueur s’étaient refermés sur lui, et dans la brûlure du moment, pendu à ces lèvres qui lui avaient irrémédiablement manquées, Caleb n’avait rien vu de ce que Raziel préparait et ne s’en rendit compte qu’une fois le fer mordant son poignet. Il resta un instant les paupières closes alors qu’il s’était écarté, claquant de la langue avant de rouvrir les yeux, le vert bouillant de désir plongé dans le bleu, alors qu’il se mordait une lèvre déjà bien entamée par quelqu’un d’autre. Dans un geste sec, le brun tira sur son entrave, faisant résonner le choc du métal contre le tuyau dans l’appartement devenu silencieux et un sourire mauvais emprunt de besoin s’était taillé sur un visage qu’il avait doucement penché sur le côté. « Violences policières ? » qu’il demanda alors que le blond avait tiré la matraque de sa ceinture. « J’pourrais presque en demander. » avait-il soufflé en tirant une nouvelle fois sur les menottes qui le retenaient de le rejoindre et de lui sauter dessus pour mettre en application tout ce qui se bousculait dans sa tête, et autre part d’ailleurs. Il afficha une moue faussement déçue quand Raziel se débarrassa de son arme, haussant les épaules pendant une seconde. Tant pis pour lui. On fait moins le malin maintenant Monsieur Reid. Je vous mets au défi pour le côté coups et blessure, mais pour l'outrage, je n'ai pas le moindre doute sur vos capacités. et en plus de la colère et de l’envie dévorante de lui, vint s’allumer la lueur de défi dans un regard qu’il n’avait jamais plongé dans celui de Raziel. Un regard qu’il n’avait jamais eu, des yeux teintés d’une couleur foncée qui ne lui ressemblait pas. Et pour la troisième fois, il avait forcé sur les fers qui le retenaient, venant écorcher sa peau dans une douleur qui n’avait étrangement rien pour lui déplaire. « You son of... » le reste s’était perdu dans un souffle rauque alors que Raziel s’était écrasé contre Caleb et le haut de son crâne s’était enfoncée dans le mur derrière lui, laissant les baisers et les morsures suivre leurs chemins alors que sa main libre s’était serrée en poing au bout de son corps tendu d’ardeur.

Un soupir saccadé s’était échappé de son âme qui se plaisait à être torturée de la sorte alors qu’elle luttait quand même pour la forme, rendant chaque tentative de Raziel plus difficile qu’elle ne devrait l’être. Mais il avait tout de même fini par être débarrassé du peu de vêtement qu’il portait pour cacher ce qui n’était déjà plus possible de camoufler. Il décolla enfin sa tête du mur sur lequel il venait d’être plaqué pour laisser tomber son regard toujours teinté de sombre dans le bleu qui l’attendait plus bas. Et s’il pu garder quelques secondes leurs couleurs mélangées, soutenant son regard alors que Raziel s’emparait du désir brûlant entre ses doigts, ses paupières étaient venu rompre le contact quand sa langue s’était mêlée aux caresses, et Caleb était reparti à l’assaut de sa propre lèvre inférieure qui vint ajouter une goût métallique à tout ce qui se mélangeait déjà en lui. Il chercha vaguement à étouffer le gémissement qui quitta ses lèvres entre ouvertes alors que celles de l’américain se refermaient sur lui. Et ça se crispait par vague, chacun de ses muscles, et tout le reste qui battait au fond de lui, ça montait dangereusement et sa main était invitée à s’accrocher à sa nuque entre deux assauts du blond. Il accepta l’invitation avec ferveur, plantant ses ongles dans sa peau alors qu’il rejeta la tête en arrière, ses cheveux frottant lourdement contre la peinture alors que son dos se courbait pour s’offrir d’avantage. Les mâchoires crispées pour essayer de ne pas perdre le contrôle là ou tout l’appelait à s’abandonner entre ses lèvres, il claqua une nouvelle fois de la langue avant de se laisser aller à gémir. Et Caleb essayait de se raccrocher à ce qui tambourinait en lui, sous toute cette chaleur bouillonnante, essayait de se remémorer sa peine mais ça ne faisait qu’attiser autre chose, une fureur qui lui tordait le bide dans une brûlure délicieuse qu’il accueillait dans un nouveau gémissement. Dans un ultime tremblement, l’anglais était prêt à accepter la délivrance, mais l’américain en avait décidé autrement. C'est moi qui décide quand tu auras le droit de jouir Caleb. un soupir s’était transformé en rire soufflé alors qu’il avait gardé les yeux fermés, balançant lourdement sa tête sur sa nuque avant de lui refaire face, les prunelles floues plantées dans les siennes. « Ça s’paiera. » qu’il avait murmuré à son tour dans un sourire tremblant, menaces dans le ton, dans la lueur verte et dans le poing qui tira encore sur le tuyau qui le retenait prisonnier.

Abandonné, retenu et le souffle court par un plaisir avorté, son dos s’était redressé, levant le menton pour toiser un Raziel hors de sa portée, grondant quand ses propres mains étaient entrain d’accomplir une tache qui lui revenait de droit. Alors que les doigts du tatoueur s’affairaient à le déshabiller, les siens, libres, étaient remontés le long de son propre torse pour s’offrir des caresses appuyées et soulignées d’un rictus loin d’être innocent. Le mélange de tant de choses au fond de son être lui brûlait les entrailles, et ça ravageait tout sur son passage, ne laissant plus que ce besoin irrépressible de prendre le dessus, et de d’offrir à Raziel ce qu’il méritait. Et son regard restait vissé dans le sien, refusant l’appel à se poser sur ce sexe gonflé d’autant d’envie que le sien qui s’offrait à sa vue. Il était entrain de bouillir, ça en devenait périlleux, et quand son évidence s’approcha à nouveau de lui, il vint réduire un maximum la distance entre leurs corps, le visage proche du sien alors que Raziel claquait des doigts avant de lui désigner le sol. A genoux Monsieur Reid. C'est à vous de vous montrer convaincant. son front s’était collé brièvement contre le sien dans un  appel à la violence auquel il fut tenté de répondre, anarchie qu’il se força à ignorer en se remémorant que ce n’était qu’un jeu, que dans l’uniforme, c’était l’homme qu’il aimait. Alors pourquoi tout l’appelait à se rebeller, à frapper ? La respiration torturée, il passa sa langue sur sa lèvre abîmée avant de lâcher un « z’allez voir c’que je sais faire, m’sieur l’agent. » tout en se laissant pousser vers le parquet qu’il lui avait montré, quelques secondes plus tôt. Et le vert restait fixé dans le bleu alors qu’il posait un genou à terre, puis l’autre, son bras attaché suivant le mouvement dans un délais, gêné par les menottes, tandis que sa main libre s’était resserrer sur l’objet de son désir sans se perdre dans des fioritures ou des caresses superflues en chemin. Et sous les ordres qu’on lui avait donné, Caleb s’exécuta en enfonçant un regard toujours plus inconnu dans celui de Raziel. Ses  doigts mélangeaient brutalité et douceur alors que le bout de sa langue avait retracé les contours de ce qui se tendait d’avantage à son contact. Il fit mine de le mordre avec force la ou il vint le mordiller avec une étrange délicatesse avant de finalement faire prisonnier son sexe brûlant entre ses lèvres qui affichaient encore un sourire, une seconde avant. Et à chaque va et vient, ça s’était accéléré, les battements irréguliers dans son cœur. Comme atteint par une adrénaline aux saveurs inconnues dans lesquelles il voudrait se perdre, il accentua la cadence, ses doigts libres venu se crisper sur sa propre cuisse pour tenter de garder, encore une fois, un contrôle sur quelque chose qu’il ne comprenait pas.

Mais aussi vif qu’un coup, aussi libérateur qu’un orgasme, il le laissa gagner, le laissa l’envahir et écartant vivement Raziel de sa main libre, son bras fendit l’air dans une violence qui ne lui ressemblait pas, rompant le tuyau déjà malmené dans un bruit sourd suivit de volutes de vapeur. Il ne se laissa pas le temps d’être surpris, bondissant déjà sur l’homme en uniforme avec sauvagerie, et porté par son élan, ils tombèrent tout les deux au sol, le brun sur le blond. Sa main s’était saisie de la matraque abandonnée et l’avait plaqué sur la gorge de l’homme qu’il surplombait. « Vous allez faire quoi, maintenant, uh, lieut’nant Lomax ? Comment vous allez éviter d'vous faire massacrer? » un genoux de chaque côté de Raziel, il vint se frotter sans retenu sur l’envie toujours tendu en dessous de son assaut. « Appeler des renforts, ou vous pensez pouvoir gérer tout seul ? » sans l’attente d’une moindre réponse, l’arme toujours appuyée contre sa pomme d’Adam, il plongea sur lui et écrasa un baiser fougueux sur ses lèvres, caressant sa langue sans ménagement. Il ne dura qu’un instant, ce baiser, car déjà Caleb s’était détaché, glissant à côté de son oreille pour murmurer « j’vais quand même vous donner de quoi faire le poids face à votre assaillant. » et se redressant à nouveau, le vert plongé dans le bleu, Caleb laissa couler en Raziel une pointe de cette noirceur délicieuse qui l’enivrait étrangement, à cet instant.


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--Lift off -- I'm off of the earth, I'll ride alone. I'm drifting away, out of time, I flow. Away from the truth, away from the night. Away from the day.

Je le vois bien, qu'il n'est pas dans son état normal. Que le regard qu'il pose sur moi trahis la tempête qui se déverse en lui. Bourrasques qui frappent violemment sous les tempes. Il est en colère et cela en toute légitimé. Je dois avouer que je préfère le voir réagir avec excès que de devoir supporter distance et passivité. L'indifférence est un châtiment bien plus douloureux que celui-ci. Celui-ci je le comprends. Dans l'excès, l'exagération et signe évident que je ne le laisse pas du tout indifférent comme il aurait presque voulu me le faire croire toute cette semaine. Et je ne parle pas là des résultats visibles des réactions de son corps contre le mien, de ses lèvres qui dévorent les miennes. Non je parle de tout ce qui se passe sous la peau, sous le vert aussi. Les provocations s'enchaînent entre deux soupires brûlants et je pourrais presque me demander lorsque certaines lueurs dansent au fond de ses yeux si je ne ferais pas mieux de calmer le jeu. Sauf que je n'en ai strictement aucune envie, ce petit jeu me plaît justement. Aussi dangereux puisse-t-il être, je n'ai pas l'intention de faire marche arrière. Il m'a manqué plus que de raison et j'entends bien tenter de rassasié cette soif pourtant intarissable. Lorsque ma requête est posée et que mon index indique le sol, son front vient s'écraser contre le mien.

z’allez voir c’que je sais faire, m’sieur l’agent.

Je hoche la tête d'un air satisfait en relevant brusquement le menton comme pour l'inviter à s'exécuter plus vite. Mon corps tendu vers lui, je n'aspire qu'à son contact, mais mon regard se fait pourtant un peu dur lorsqu'il reste figé dans le sien. Frissonnant de la tête au pied lorsque sa main se pose sur moi et que je m'égare un instant en laissant apparaître un air presque suppliant avant de me reprendre. Je suis tout de même perturbé par le regard qu'il m'adresse, la violence qui émane de lui. Hésitant presque à laisser le calme venir s'insinuer entre ses veines. J'hésite, mais je ne cède pas. Parce que un peu égoïstement je me dis que le calmer viendrait probablement couper court à cet échange délicieux. Que la tristesse et la douleur viendrait à reprendre le dessus et que je préfère trouver dans le vert la violence que la peine. Je ne réfléchis pas plus longtemps et cède à l'appel du plaisir qui embrume toute potentielle forme de jugement quand je me laisse conquérir par ses caresses. Mes dents se perdent sur ma lèvre inférieure quand sa langue se mêle à la danse. Gémissement rauque qui s'échappe hors de toute tentative de garder le contrôle. Un instant je me raidis brusquement en pensant qu'il va me mordre. Ma main s'agrippe à ses cheveux en signe d'avertissement.

Cal..

Urgence et impératif qui s'étouffe au fond de ma gorge quand je réalise qu'il n'exécute pas sa menace et qu'à la place il me fait prisonnier de ses lèvres. Mes mains viennent se poser, paumes a plat contre le mur derrière lui et je me laisse gagner par l'ivresse. Mon bassin qui accompagne ses mouvements, le regard qui descend vers lui et l'encourage à ne surtout pas s'arrêter là.

Vous êtes plutôt convaincant Monsieur Reid. Continuez comme ça.

Voix rauque et saccadée par les effluves de plaisir qui se répandent dans tout mon être. Le corps entier à la merci de sa bonne volonté, l'âme aussi parce que personne n'a jamais eu le don de me faire autant d'effet que lui. Je ferme finalement les yeux, ne me doutant pas un instant de la tempête qui envahit le corps de Caleb. Tout se passe si vite. Sa main qui me repousse et le fracas brutal du tuyau qui cède sous la force démente et tumultueuse du brun. Je fais un pas en arrière, pas le temps de réaliser ce qui se passe que la bête furieuse bondit sur moi et me propulse au sol sous son poids. Je m'écrase lourdement en poussant un gémissement de douleur. Le souffle qui se coupe sous le choc violent de la chute. La matraque vient se glisser contre ma gorge et l'espace d'une seconde c'est probablement l'incompréhension qui se lit dans le bleu. J'ai du mal à respirer et bien que je n'ai rien contre un peu de brutalité, je suis presque dépassé par la violence dont il fait preuve. A t'il encore le contrôle? Je me débats un instant en vain. Ma main remonte le long de nos corps et viens se presser a contresens du sien contre la matraque. Inspiration profonde et enfin libératrice qui envahit mes poumons et je reprends pied. Je reprends le court de mon envie aussi. Mon autre main se pose sur sa hanche et je pince violemment sa peau en signe de protestation.

 Vous allez faire quoi, maintenant, uh, lieut’nant Lomax ? Comment vous allez éviter d'vous faire massacrer?

Je pousse un peu plus fort contre la matraque tout en gémissant à l'instant où il se frotte contre moi. Mes ongles s'enfoncent dans la peau que je pinçais un peu plus tôt, je m'agrippe et repousse à la fois. Me pressant en retour contre lui dans un mouvement de bassin brusque et évocateur.

Appeler des renforts, ou vous pensez pouvoir gérer tout seul ?

Et je n'ai pas le temps de lui répondre que ses lèvres partent à l'attaque des miennes et que je me laisse convaincre sans attendre de lui rendre ce baiser emprunt d'urgence et de violence. Son visage bascule près de mon oreille et je me tends pour venir lui mordre la gorge du bout des dents.

j’vais quand même vous donner de quoi faire le poids face à votre assaillant.

Je relève un sourcil, interpellé. Je ne suis pourtant pas dupe, je sais très bien ce qu'il s'apprête à faire et avant même de pouvoir l'en empêcher ou tenter de lutter, je me fais envahir par le fluide furieux. Il se repend en moi comme un serpent qui glisserait lentement sur sa proie. Un spasme d'abord dans mes mains, une tension le long de mes bras qui s'égare ensuite entre mes épaules. Remonte le long de ma nuque et envahit le crâne. Change le bleu, un peu. Le laisse emprunt d'une violence qui n'est habituellement pas destinée au vert. Ça se concentre ensuite et descend furieusement se placer entre les tripes. Les secoues sauvagement d'une rage qui se réveille et cela termine sa course dans le bas de mon ventre ou tout se tend d'avantage encore. Ok, il veut la jouer comme ça! C'est parti alors. Ma main relâche la pression sur la matraque, laissant son poids user à nouveau de la pression sur ma gorge. Et cette douleur, cette contrainte prend des allures de révolution au fond de moi. Mes mains se posent fermement sur ses hanches.

Vous prenez des risques jeune homme. Ne jamais sous-estimer le pouvoir et l'autorité.

Mes mains glissent alors sur ses fesses et je le presse contre moi en ondulant du bassin. L'un de mes mains remonte brusquement et viens le choper avec violence derrière la nuque. Je l'attire avec force contre moi, son torse brûlant contre le mien. Mon autre main lâche prise elle aussi pour venir saisir avec force la partie de la menotte qui reste accrochée à son poignet pour tirer violemment dans une torsion qui doit lui ravager tout l'avant bras. Je le force par ce geste à lâcher la matraque et m'en empare pour venir la caler dans son dos, l'immobilisant comme je peux au passage.

Vous ne perdez rien pour attendre !

Mes dents viennent se refermer sur son épaule et je ne lâche pas la prise tant que le goût du sang ne s'égare pas entre les lèvres. Je relâche finalement et viens d'un coup de langue long et appuyé récolter le fruit de mon affront. J'exerce alors plus de pression sur la matraque qui lui maltraite la colonne vertébrale et l'oblige à se cambrer. Je coince l'un des côtés de la matraque sous mon bras et viens laisser courir ma langue sur ma main avant qu'elle ne glisse sur mon sexe et que sans aucun ménagement, je viens me glisser en lui dans un grognement salvateur. Ma main remonte à la matraque que je continue d'appuyer fermement. Mon visage qui s'égare dans sa nuque alors que j'entame un mouvement va et vient en lui. Ma tête bascule vers l'arrière et les mouvements s'accélèrent, tout comme le souffle, le cœur, la rage. Je m'approche de son oreille et murmure.

Le pire des affronts ne serais pas que je jouisse maintenant sans vous laisser la moindre chance de le faire ensuite ?

Et mes mouvements s'accélèrent, se font plus violents, plus profonds. Les jambes qui se replient un peu profitant du sol pour accentuer mes mouvements. Mon regard se fige finalement dans le sien, le mettant au défit de se sortir de là avant que je n'en ai fini avec lui.


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Jamais il n’avait laissé s’écouler le chaos de manière consciente, et jamais il n’avait pu le percevoir s’insinuer, le voir se frayer un chemin dans une peau si proche de la sienne, nue. Et un sourire étrange et étranger s’était accroché sur la moitié de son visage, imprégné d’une satisfaction malsaine de sentir entre ses cuisses le corps se crisper, et d’apercevoir le bleu se foncer de la même manière que le vert. Et ça avait fait grandir le besoin et l’envie de lui, dans un appel fiévreux débordant de violences auquel son cœur avait répondu en ignorant le danger que cela représentait. Ses doigts s’étaient resserrés sur l’arme, reprenant l’ascendant sur cette gorge que Raziel lui offrait de nouveau malgré ce qui s’était enflammé dans son regard et Caleb, il n’avait même pas cherché à étouffer un rire provocateur. Les mains venu s’accrocher sur sa peau avaient fait naître un frisson délicieux qui avait grimpé le long de sa colonne pour venir lui mordre la nuque. Il l’accueilli en fermant les yeux, la tête en arrière juste un instant. Vous prenez des risques jeune homme. Ne jamais sous-estimer le pouvoir et l'autorité. « J’la baise, l’autorité. » il était revenu lui faire face,  lâchant ces mots entre ses dents et son sourire toujours gravé sur des traits qui n’avaient rien à voir avec la représentation habituelle de l’anglais. Et cette vérité pure et simple, Caleb comptait bien la mettre en application sans trop de blabla, et le désir était venu se gorger d’avantage de chaleur face à l’inéluctabilité.

Un grondement surpris et rauque avait quitté sa gorge quand le blond l’avait attrapé sans management par la nuque, luttant avec fermeté contre son emprise avant d’être forcé d’écraser son torse ardent de fureur et d’envie contre le sien. La respiration coupée un instant par le choc, il souffla un rire contre la peau de son cou, et contre la matraque qu’il tenait toujours jusqu’à en avoir les doigts rouges striés de blanc. « C’est tout ? » qu’il balança avec défi. Et peut être l’avait-il poussé à agir, ou simplement avait-il parlé trop vite, car déjà Raziel s’emparait les menottes qui pendait toujours à un de ses poignets, l’emportant dans un mouvement violent qui fit sinistrement craquer ses articulations. Le bras tordu dans un angle peu recommandé, Caleb tenta un instant, les paupières closes, de lutter contre la douleur grandissante qui lui remontait jusque dans l’épaule, se mordant férocement la lèvre, avant de lâcher définitivement prise sur la matraque dans un gémissement de douleur teinté de rage. Et encore sonné par la vive agonie, il n’avait pas eu le temps de réagir, n’avait pas pu fuir l’étreinte armé de Raziel, le forçant à resté vissé à lui, ce qui était loin de lui déplaire malgré la violence qui pulsait entre eux. Vous ne perdez rien pour attendre ! « Qu’est-c… » la nouvelle invitation au défi s’était égaré dans une exclamation de surprise alors que ses dents s’étaient agrippées à sa chaire ferme et tendue par le chaos qui coulait dans ses veines, et en écho à la nouvelle douleur qui était venu le foudroyer, ses doigts s’étaient accrochés au blond de ses cheveux avec une force qui n’avait rien de sensuelle, tentant de le détacher de cette peau qu’il aida sûrement à déchirer en tirant sur ses cheveux par à-coup comme un forcené. Le front pressé contre sa gorge, il grogna sa détresse entre ses mâchoires crispées, le regard troublé par ce qui commençait à doucement couler le long de son bras, et par l’arme écrasée dans son dos qui cherchait à se libérer d’une emprise pourtant trop solide. Et les os qui raclaient avec rébellion contre la matraque ne faisait qu’accentuer la douleur et la colère, le défi et l’envie, mais il finit par se cambrer sous la délicieuse contrainte, marqué par un bref soupir brûlant.

Et ce qui le faisait souffrir s’étaient dissipé en un coup de hanche violent qui le fit s’onduler tout entier à la fois d’une douleur soudaine et d’un plaisir libérateur, grondant en échos de l’homme qui l’avait pénétré sans avertissement ni douceur. Et y’avait rien d’autre que Caleb voulait à cet instant très précis, juste eux et la rage crue qui se déchaînait. Pressé forcé contre son corps, une main toujours  accrochée contre son crâne à en arracher presque une poignée blonde, il recevait ce à quoi toute son âme entachée aspirait dans des gémissements étouffés soufflés dans le creux du cou de l’homme qu’il aimait. Ses doigts libres étaient venu se planter autour de son épaule, enfonçant ses ongles dans le tissus qu’il rêvait d’envoyer valser pour sentir davantage sa peau bouillante contre la sienne. Et la cadence s’était accélérée, celle de l’âme aimée contre la sienne, et ses lèvres étaient venu dévorer de baiser la peau tendue de sa gorge, soulignant la tension qui y battait avec des baisers sauvages, gémissant entre chacun d’une sensualité fulminante. Le pire des affronts ne serais pas que je jouisse maintenant sans vous laisser la moindre chance de le faire ensuite ? et s’il ignora un instant la menace, se laissant porter par les coups de bassin de plus en plus profonds, de plus en plus rageur, Caleb fini par relever la tête, allant récupérer le regard de Raziel qui l’attendait, brillant de défi. L’anglais le fixait, le menton dressé, le vert vissé dans le bleu, se mordant la lèvre au point de la transpercer à nouveau, laissant l’américain l’envahir toujours plus fort, toujours plus loin alors que ses doigts n’avaient pas lâché la prise dans ses cheveux. Alors il se frottait davantage à lui, sous chaque assaut qui le faisait trembler de plaisir et de rancœur, sans jamais rompre la joute de regard qui s’était mise en place.

Il avait attendu le bon moment, le dernier frémissement, le spasme ultime qui le trahirait, celui qu’il connaissait par cœur et qu’il aimait tant sentir entre ses doigts, contre son âme, contre son corps., pour attirer ses lèvres contre les siennes juste l’espace d’une seconde avant d’abattre son crâne contre le parquet d’un coup sec. Et il y avait mis une certaine violence, sans pour autant chercher à rependre sa cervelle sur le sol de son salon, juste assez pour le sonner et s’échapper autant de son étreinte que du désir tendu si proche de la libération tant voulu. Caleb avait envoyé valser la matraque dans un coin de la pièce, percutant un mur dans un fracas assourdissant. Dans un même mouvement, il se décolla de Raziel et la main toujours harponnée sur son épaule le retourna sur le ventre dans un geste de révolte, n’attendant pas une seconde pour l’écraser de son poids. Appuyant sa tête contre le parquet, Reid s’approcha de son oreille, venant la mordiller avec une étonnante douceur avant de susurrer : « Non, le pire des affronts serait que j’vous fasse chouiner et on verra bien qui de nous deux sera la fiotte, Lieut’nant. ». Un bras tendu entre ses omoplates pour le maintenir au sol, il avait tant bien que mal réussi à faire tomber son pantalon sur ses chevilles, laissant sa peau à la merci des caresses brutales. C’était à son tour de venir humidifier sa paume d’un coup de langue, la passant avec une certaine rudesse sur son propre sexe avant de venir s’agripper sur sa cuisse pour la repousser, s‘invitant finalement en Raziel avec la même absence de douceur "subit" quelques instants avant. Ses ongles étaient venus ronger la peau qu’il tenait , s’enfonçant sans retenu alors que Caleb offrait un premier coup de hanche abrupt qui le fit clore les paupières et claquer sauvagement sa langue contre son palais.

Une main avait fini par lâcher sa cuisse, l’autre avait arrêté de le plaquer avec force au sol, laissant le britannique se presser contre l’américain, le torse contre son dos. Son bras était venu se placer sous sa gorge, les doigts s’étaient arrimés sur son épaule et ceux libres dansaient sur l’épiderme au grès des frissons, sans que ses assauts ne cessent. Et à chaque va-et-viens, à chaque saccade de son être contre le sien, y’avait quelque chose qui semblait mourir en lui, disparaître, s’effacer, lentement, doucement, mais sûrement. Sa joue s’était posée contre le côté de son crâne, l’oreille à portée de tous ses murmures, ses râles, ses soupirs. « Raziel. » qu’il avait soufflé, appuyant sa peau avec force contre ses cheveux. Dans un dernier à-coup qu’il laissa planer un instant, l’être entier tendu et tremblant, Caleb se détacha d’une issue pourtant imminente, s’éloignant de la libération en posant ses lèvres sur son épaule avant de revenir poser son visage à côté du sien. Le souffle court, le cœur frappant à ses tempes, il avait fermé les yeux pour reprendre ses esprits, laissant le silence planer le temps de quelques battements. Et quand il avait rouvert les yeux, le vert commençait à reprendre sa vraie teinte. « Ok. Angry sex : pas une bonne idée. Je pense? » et dans une tendresse qu’il semblait avoir retrouvé aussi, il l’invita à revenir sur le dos, plongeant pour poser sa joue sur son torse sans se soucier si à l’intérieur, la noirceur du chaos s’était bien dissipée aussi. Il prit une grande inspiration, s’imprégnant de son odeur comme s’il n’avait pas eu l’occasion de vraiment la percevoir depuis son arrivée.


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Re: Lift off ft Caleb (+ 18)
Mar 29 Déc - 18:05


--Lift off -- I'm off of the earth, I'll ride alone. I'm drifting away, out of time, I flow. Away from the truth, away from the night. Away from the day.

Mes veines semblent bouillonnés sous ma peau, filaments de lave qui menacent de faire céder la conscience comme le cœur. Une urgence douloureuse au fond des tripes qui se trahit par la mâchoire qui se contracte férocement presque à m'en faire péter les dents. L'envie furieuse d'avoir mal, de faire mal, de trouver un exutoire quel qu'il soit pour expulser le tourment et la fureur. Le corps convaincu finalement que la seule solution se trouve dans l'orgasme, le seul moyen de calmer la tempête. Alors, les coups de reins se font puissants et violents pour atteindre le point culminant de cette quête sans la moindre considération pour celle qui se joue en face de moi. Sous mes doigts, par ce sang qui lui dégouline le long du bras et perle au coin de mes lèvres. Toujours plus profondément, gagner du terrain et prendre ce corps auquel j'aspire plus que tout autre. Mes mains qui se crispent sur ses hanches dans un souffle rauque qui s'accélère. Proche, si proche de la délivrance quand ses lèvres viennent trouver les miennes et qu'un gémissement s'échappe de ma gorge. Un spasme qui m'approche de la victoire tant convoitée lorsque finalement tout vol en éclat quand ses mains se pressent violemment sur les côtés de mon visage et qu'il me fracasse la tête contre le sol.

Aaaaargh.

Cris de douleur qui déchirant qui retentit et je plisse les yeux, grimaçant. La douleur lance jusque dans ma nuque, entre mes omoplates et vient réveiller ce maudit mal de tête toujours latent depuis mon dernier séjour à l'hôpital. Barre dans le front, des ongles qui semblent glisser contre les parois de mon crânes.

Putain de merde du cul de ta race !

Que je grogne avec rage alors que tout tourne autour de moi et que je résiste à l'envie de le repousser violemment. Pas besoin de le faire que de toute façon c'est lui qui prend les devants et en profite pour s'échapper de mon étreinte. Je suis à deux doigts de basculer en position fœtale et de me prendre la tête entre les mains pour chasser ce qui me défonce la cervelle, mais je n'ai pas le temps de le faire qu'il me retourne violemment. Son corps se presse contre le mien et je ne suis pas dupe un seul instant face à ce qui m'attend. Ma tête pressée contre le parquet, je pousse un autre grognement rageur alors qu'au passage mon dos se cambre légèrement pour l'inviter à venir de me distraire de la douleur qu'il m'a lui-même infligée. Il se penche vers mon oreille et y murmure quelques mots.

 Non, le pire des affronts serait que j’vous fasse chouiner et on verra bien qui de nous deux sera la fiotte, Lieut’nant.

Ok, j'ai compris. Monsieur la fiotte est en colère et veut me montrer de quel bois il se chauffe. Je réponds alors la mâchoire serrée.

Et bien venge toi ! Prouve moi le contraire ! J'attends !

Je ne lui suis d'aucune aide lorsqu'il tente de faire sauter les barrières de tissus. Je lutte même lorsqu'il repousse ma cuisse. Comme si j'allais lui faciliter la tâche? Pourtant, ça brûle au fond de mes tripes de l'envie qu'il me prenne sauvagement lui aussi. La cambrure de mon dos qui trahit tous les autres efforts de lutte. Et ça continue de se déchirer sous mon crâne, de brûler dans mes veines. Ma main qui remonte le long de mon corps et s'agrippe au parquet sans pourvoir y ancrer la moindre prise. Un gémissement entre rage, douleur et plaisir qui s'échappe de ma gorge au moment où il entre enfin en moi et qu'un frisson me parcoure le corps tout entier. Mon être qui se tend sous l'assaut, mon autre main qui chercher vers l'arrière à venir s'agripper à lui pour qu'il me fasse payer mon affront. L'envie de lui gueuler de me faire mal, encore, plus fort. Son bras se perd contre ma gorge et je déplore de ne pas avoir accès à ce bras pour y planter mes dents sauvagement. Si je me laisse faire c'est parce que ce qu'il m'accorde a le don de me griser au point de me faire oublier la douleur qui me défonce les tempes. Le corps qui ondule sous ses assauts, une série de grognements qui ne simulent en rien le plaisir qui se diffuse en moi. Et il semble perdre en vigueur, perde en envie de conquérir et de voler la victoire.

Raziel. 

Je pousse un grognement rageur.

Ta gueule ! Continue !

Mais son corps semble s'affaisser, sa volonté s'envoler et il se détache finalement de mes sens en alerte. Mon poing frappe contre le sol en signe flagrant de mon mécontentement face à ce renoncement. Il pose un baiser sur mon épaule avec douceur cette fois et contre toutes attentes c'est tout autre chose qui s'éveille en moi. Guidé par le même flux, mais d'une toute autre nature. Son visage se pose à côté du mien et je ne peux que remarquer l'évidence, la fureur l'a quitté. Je bascule sur le côté, prenant appuis sur mon coude et ma hanche. Ma main vient agripper à son avant bras et je serre ferment sa peau comme pour l'empêcher de partir plus loin.

Ok. Angry sex : pas une bonne idée. Je pense?

Je grogne à nouveau lorsqu'il me repousse sur le dos et viens poser sa joue contre mon torse où mon cœur bat si vite qu'il menace de faire rompre mes côtes sous la pression. Le souffle toujours haletant, je percute à ce qu'il vient de dire. Ma main vient se perdre dans ses cheveux, à l'arrière de sa tête et la mâchoire toujours violemment contractée, je lui réponds.

C'est toi qui l'a cherché Caleb avec tes conneries. Et maintenant t'assumes pas ? Bravo !

Ma main descend lentement contre sa nuque et un nouveau frisson me parcoure la peau. Ok c'est bien ce qu'il me semblait. L'impulsion en moi a changé. Elle est toujours aussi féroce, mais trouve sa force ailleurs avec pourtant le même but, le même exutoire. Mes doigts se pressent contre sa nuque et je le tire vers l'arrière pour qu'il se redresse, mon regard qui s'accroche au vert avec un désespoir déconcertant. Je pose une main contre son torse, à l'endroit de son cœur, mes doigts qui se contractent cherchant avec avidité à en ressentir le battement et je le repousse finalement pour qu'il bascule sur le dos. Mon corps se hisse au-dessus du sien et mes lèvres viennent se perdre sur les siennes dans un baiser débordant de passion. Je me détache fiévreux et pose mes lèvres sur le bout de son nez, l'arrête de mâchoire, la naissance de sa gorge, reviens vers son front. Je chasse doucement une mèche de ses cheveux et me laisse envahir totalement par ce qui a remplacé la rage. Je suis encore sous l'emprise de son chaos, ça se voit au fond de mes yeux, mais je crois que j'ai réussi à en détourner la forme. Ce chaos prend des allures d'amour dévastateur, trop grand, trop fort...douloureux. J'inspire, mon souffle reste coincé en travers de ma gorge, pris d'un vertige du simple contact de son corps contre le mien. Et ma main descend lentement dans une caresse le long de son corps.

Ok Caleb...Pas de Angy Sex...mais alors prépare toi à te faire love bomb comme jamais.

Mon visage disparaît au creux de sa nuque que je parcoure de baisers tout en inspirant son parfum à plein poumon. Tout son être qui me semble être le seul but dans ma vie, la seule raison d'avancer de respirer. Plus terrible des addictions parce que jamais je ne pourrais survivre à la crise de manque. Mes baisers remontent à son oreille et je murmure doucement.

Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime...plus que tout.

Je me redresse et le surplombe en le dévorant du regard avant de fondre délicatement sur lui et de couvrir son corps de baisers et de caresses qui descendent pour que mes lèvres viennent cueillir sa virilité et entamer de réveiller ses sens. Ma langue le dévore avec avidité. M'égarant bien souvent à venir poser des baiser sur le bas de son ventre, sur ses hanches. Relevant le visage pour le regarder et continuer de murmurer.

J'aime tout. Chaque parcelle de ton être...chaque millimètre de ta peau. Chaque défaut... chaque qualité.

Je continue de laisser ma langue lui prodiguer de délicieuses caresses avant de revenir subitement à ses lèvres. Ma main se glisse sous sa cuisse que je relève avec une douceur déconcertante. Ma main qui se perd en caresses délicates, venant titillé du bout des doigts ce que j'ai pris bien trop sauvagement tout à l'heure. Insinuant mes doigts en lui tout en ne le quittant pas des yeux. Je me régale du moindre de ses mouvements, spasmes ou gémissements avant de venir finalement m'accrocher d'une main à son épaule quand le me décide à venir le pénétrer tout doucement. Ma main glisse sous sa nuque. L'invitant à me regarder avec la même intensité que celle que je lui offre. Je ne résiste pas bien longtemps à venir me perdre encore sur ses lèvres contre lesquelles je murmure.

Je t'aime. Je te veux tout entier.

Mes mouvements sont d'une lenteur presque douloureuse qui a le don de décupler le plaisir avec force. La puissance de mes sentiments pour lui à pris toute la place et avant même de pouvoir me laisser aller à cet orgasme tant convoité, l'obscurité s'échappe de mon regard. Envolée, diluée par une force bien plus délicieuse. La plus belle de toutes. Mon amour pour lui. Je continue d'onduler en lui et me penche vers son oreille que je caresse d'un coup de langue avant de murmurer.

Préviens-moi quand tu y es presque, je veux te voir jouir entre mes lèvres...

Je n'en ai plus rien à faire de ma propre victoire parce qu'elle consiste uniquement en la sienne finalement.


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