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 -- no one gets out alive (demian)

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" no one gets out alive "

Il l'a bien vu. Entrer juste après lui. Et tout au long d'la soirée. L'fixer à coups d'oeillades plus ou moins discrètes. L'genre de trucs qui agacent Nox. Un rien l'agace, c'est vrai. Surtout en ce moment. Est venu tenter de se détendre. D'oublier, un peu. Oublier, oublier, oublier. Oublier la faim, oublier la haine, oublier les promesses. J'tuerai pour toi, mais, bordel, qu'est-ce qu'il lui avait pris ? Doit forcément y avoir un truc qui n'tourne pas rond, chez lui. Ou p't'être plusieurs, même. C'est pas l'genre de promesse qu'on fait, n'est-ce pas ? Et depuis, ça l'bouffe, ça l'consume, ça s'est logé là juste à côté de la faim, insatiable. Dans l'tonneau rempli de ces émotions toujours insatisfaites, jamais repues. À bouillonner, à fermenter, jusqu'à imploser un jour. Reste à savoir quand.
Alors oui. Il est venu là pour oublier. À coups d'verres aux tons ambrés pour s'assommer l'crâne, pour diluer les pensées acides, pour p't'être réussir à les avaler, du coup. Mieux faire passer la pilule, mais n'a jamais réussi, Nox, n'a jamais réussi à assumer quoi que ce soit. N'a jamais su réfléchir avant d'agir, avant d'parler, avant de balancer les bombes. Alors, c'est la mine des mauvais jours qu'il arbore à sa table, seul comme un loup solitaire. Repousse même les quelques sirènes qui viennent tenter de l'alpaguer, et rien qu'ça, ça ne lui ressemble pas. L'premier à sauter sur l'occasion, à suivre n'importe qui n'importe où pour peu que ça lui change les idées, pour peu qu'il puisse se noyer dans les étreintes, pour peu qu'il puisse jeter dès l'arrivée de l'aurore. Pour qu'il se sente plus fort, mâle dominant, ça s'esquinte à même ses côtes cette attitude des années 80 qui est dépassée de mode depuis belle lurette.

Et puis, y a l'autre, là, l'commis d'office. Putain. Un rien l'agace, un rien l'irrite. Parano au point d'être persuadé qu'il l'a suivi, à surprendre ses yeux sur lui un peu trop souvent et c'qu'il y lit, y a rien d'bon. Normal, en même temps, et Nox esquisse un sourire sournois. S'plonge dans son verre pour savourer les relents familiers du whisky. Normal qu'il lui en veuille, le Sauber, quand Nox prend un malin plaisir à lui foutre des bâtons dans les roues depuis des semaines, si ce n'est des mois, à lui retirer les enquêtes. S'est aperçu, un peu tardivement peut-être, qu'toutes les enquêtes qui finissaient entre ses mains devant la cour n'en menaient pas large, qu'tous ceux qu'il sortait d'un pétrin sans nom finissait, pourtant, par perdre. Et ça, ça l'rend fou, le flic. Alors, pris d'un sursaut impulsif, il se lève avec son verre à la main, comme s'il s'agissait d'une arme. Fonce droit dans sa direction, démarche assurée bien qu'un peu bancale déjà quand on sait qu'ça doit faire déjà deux heures qu'il est là et que des verres, il en a trop descendu. S'en fout, Nox, c'est peut-être à cause de ça qu'il a envie d'le provoquer. De s'amuser. Tout, tout, tout, pour se divertir. Pour s'éloigner du visage qui le hante, des mots qui l'assaillent comme autant de vagues viendraient balayer une jetée grisâtre, d'ces plages dont on ne parle pas dans les bouquins touristiques, d'ces noms oubliés, qu'on efface, qu'on cache. D'ceux qu'on voudrait qu'ils n'existent plus. S'assoit à la table de l'avocat sans même lui demander son approbation. Longtemps qu'il s'en passe bien, de l'approbation des autres. Bon. Tu m'suis, ou quoi ? qu'il raille, sur le ton de la plaisanterie quand ses dents se découvrent en un sourire féroce. Non parce qu'avec tous ces coups d'oeil qu'tu me lances, j'vais me poser des questions, tu sais, genre, t'es intéressé, Fait la moue, parfaitement à l'aise dans c'rôle sans vraiment savoir dans quoi il met les pieds. L'fixe droit dans les yeux comme s'il essayait de le transpercer de ses iris clairs, l'sourire qui s'allonge quand il plisse les yeux, l'air de réfléchir, comment c'est déjà ? Damien ? Pose son verre sur la table après une nouvelle gorgée, les prunelles scrutatrices, croisant les bras sur son torse en s'appuyant sur le dossier de la chaise en bois. P't'être qu'il a bel et bien trouvé l'divertissement qu'il lui faut. Celui qui lui donnera sa dose de violence, parce que là clairement, derrière ses airs d'amusement, il lui enverrait bien son poing dans la gueule. T'as pas mieux à faire ? On t'attend pas, au bureau, t'as pas d'clients à interroger ? Ah, non. Pause théâtrale, l'sourire carnassier qui s'immisce au plus profond de lui. Pour ça, faudrait déjà que t'aies quelques enquêtes en cours, tu m'diras. Appuyer là où, possiblement, il espère, ça peut déclencher une réaction amusante.


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Il a essayé de faire son boulot. Putain. Pour une fois il avait vraiment essayé de faire de son mieux. Il s’était levé le matin avec le sentiment que ce serait une bonne journée. Qu’il pourrait, pour une fois en 15 ans, faire son boulot correctement. Il avait essayé d’y mettre le coeur. Se disant qu’aujourd’hui, c’était la bonne. Il était même de bonne humeur. Non. Il était euphorique. Oh, il savait que ça n'annonçait rien de bon pour le futur. Mais il avait au moins eu le sentiment de se sentir bien. Alors, il avait pris à coeur chacun de ses clients prévu dans la journée. Mais il avait été là. Enfin non. Non, il ne l’avait pas vu, sa sale gueule, dont il aimait bien se foutre. Cet autre connard qui s’amusait, parce qu’il le savait, prenait un malin plaisir à le faire, à le pourrir un peu plus -sûrement parce qu’il le méritait-, à lui retirer chaque dossier en cours.

Alors, c’était le retour, violent, amer et rude de la réalité. Rien, il n’avait rien, il n’était rien. Enfin, si, il avait une chose qui l’animait plus souvent qu’il ne voulait l’admettre, la haine. Cette putain de haine qu’il portait en lui, à chaque seconde où Griffin passait en en coup de vent dans son esprit.

Alors, non sans avoir eu envie de lui faire bouffer ses menottes au cours de la journée, il avait quitté son bureau, était parvenu à rester calme, s’attachant encore un peu à cette sensation d’euphorie du matin. Illusion déjà effacé quand, peut-être une poignée de seconde, il était rentré dans le bar. Son corps las s’était lourdement posé à une table dans un coin. De dos, il l’avait reconnu l’autre flic. Comment passer à côté de toute façon. Même aveugle il pourrait le reconnaître tant la haine est palpable. Le regard agrippé au flic, il consomme ses verres.

Chaque nouveau verre avait le goût un peu plus amer du dégoût. Si bien qu’il n’a même plus l’impression de sentir son whiskey. Bordel même ça il arrivait à lui enlever. Ou peut-être était-ce plus facile de rejeter la faute sur l’flic. Peut-être qu’avec un certain travail sur lui Demian pourrait comprendre que la merde dans laquelle il se fout tous les jours est de sa faute. Il jette un nouveau regard à Nox, un sourire s’étire sur ses lèvres tandis que ses pensées bruyantes se mêlent au brouhaha de la foule. A tel point qu’il ne sait plus s’il pense vraiment. On rafraîchit son verre sans même qu’il y porte un intérêt quelconque, mais par habitude, quand il le porte à ses lèvres, il est plein. Nouveau regard sur l’ancien Shérif. Cette pensée anime sur son visage un sourire mauvais. C’est vrai. Il n’est plus que flic. Lieutenant peut-être, à vrai dire il n’en a rien à foutre. Savoir qu’il a été rétrogradé à un moment lui suffit à se sentir mieux.

Le nez dans son verre, une forme bougeant dans son champ de vision lui fait lever les yeux. S’attendant à ce qu’il prenne la porte, il se redressa, l’esprit et la raison foutu en l’air, il n’allait pas le laisser filer dehors. Mais, pour une fois, ils semblaient être sur la même longueur d’onde et Nox, titubant vers lui comme un homme à qui on viendrait de voler la donzelle. Il faisait peine à voir. Non. Ils faisaient peine à voir. Mais voilà qui promettait une soirée forte en divertissement. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine tandis que la haine se transformait en puissante envie de provocation. Comme si tous ces mois à fomenter sa haine en lui était prête à exploser, à sortir. Tout d’un coup. Grisé, désinhibé, il ne le lâche plus du regard quand l’autre se pose à sa table. Ni sage ni raisonné, il attendait ce moment depuis une éternité.

“Tu poses cette question à tout le monde, ou t’essaies simplement de te rendre indispensable ?”
souffle-t-il siphonnant le fond de son verre, un sourcil levé, un air indifférent sur le visage, cherchant juste à l’agacer un peu plus. Il jouait. “Si tu t’en rends compte c’est qu’t’as dû m’matter au moins autant non ? Alors je te retourne la question.” Il lui sourit simplement, faisant tourner le fond de son verre, sans le lâcher du regard.

Son poing se serrait doucement, il rêvait de lui écraser dans le nez. De le défigurer au moins autant que sa haine en était palpable. Mais il se contenta de sourire plus largement.

“Demian, mais c’est pas grave chaton, on n’a pas tous eu la chance d’aller à l’école pour apprendre à mettre les lettres dans l’ordre.”

Il jubile plus que jamais. Comme jamais peut-être. Finalement, cette putain de journée n’était pas aussi lamentable que prévue. Mais son putain de sourire, bon dieu, il voulait juste faire bouffer, dents par dents, centimètre par centimètre.

“ Tu dois vraiment n’avoir rien à faire pour passer ton temps à m’foutre des bâtons dans les roues. C’est triste de voir que le shérif de cette ville est un incapable. Oh mais attends, non, j’ai appris qu’t’étais plus qu’un petit flic. Pas trop dur de faire la circulation ?”

Il voulait jouer à ça ? Bien. Il aurait mieux fait de fermer sa putain de gueule.

“ Mais vu qu’t’as décidé de me les briser aujourd’hui, tu veux pas régler ça dehors plutôt ?”


Oh, il avait parlé plus vite qu’il n’avait réfléchi. Merde. Tant pis.

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" no one gets out alive "

Peut pas s'empêcher de pouffer, Nox, à voir l'autre lui rentrer dedans. Tout c'qu'il attendait, finalement, pour se distraire, s'vider la tête de toutes ces conneries qu'il dit et enchaîne ces derniers temps. L'appât parfait, d'quoi faire résonner sa colère à d'autres activités, à un autre visage, aussi, se vengeant inconsciemment d'tout ça mais il se console, Nox, à s'dire qu'il a trouvé une bonne cible, qu'elle le mérite quand même un peu. Indispensable ? Oh non, sors pas les grands mots, qu'il répond en levant les yeux au ciel, dans un air faussement blasé. Non, Nox il n'est indispensable pour personne, et il s'assure bien de ne jamais le devenir. À rompre tous liens pouvant le laisser entendre, dans la peur d'un échec sûrement ; celui de ne pas être quand il le faudrait. Alors, sous l'coup de la plaisanterie pour lui répondre, c'est presque qu'il serait sincère. J'ai posé la question le premier, précise-t-il d'une voix acérée, l'regard qui ne le lâche pas, comme s'il allait pouvoir lire ses intentions sur son visage. Mais n'a jamais été doué avec ça, Nox, voyant une attaque trop facilement dans le moindre haussement de sourcils. S'met à pouffer, à balayer ses mots d'la main dans un geste clairement rabaissant. C'est sûr, t'as dit ça à tes parents quand ils ont choisi ton nom ? Ils ont dû inverser les lettres, peut-être que papa n'avait pas encore dessaoulé. Et qu'il s'marre, moqueur, la répartie avisée, l'corps tendu mais l'esprit qui reste affuté malgré l'alcool - du moins, qui essaie. Et ça l'rend presque plus vif, finalement.

Et la prochaine attaque, Nox sert les dents. Veut pas montrer, qu'le guignol en face vise juste. Frappe là où il faut, quand il aurait préféré qu'il soit le vrai demeuré qu'il s'escrime à le rabaisser. Non ça va, c'est pas si pénible, qu'il lui renvoie, entrant dans son jeu avec aisance, sans se montrer vexé ou atteint. Penche la tête sur le côté, l'regard hargneux. Enfonce son regard féroce dans l'sien, à jouer avec une proximité qui le répugne mais qu'il juge nécessaire pour semer la discorde. Du coup, ça m'laisse pas mal de temps pour rappeler qu'les avocats d'cette ville n'sont pas tous des flèches. S'recule, s'échappant à ce moment trop étroit pour lui. Mais sa réplique d'après vient finir de faire blanchir ses phalanges autour de son verre. Ah, vraiment, il veut jouer à ça ? Il le regarde de haut en bas, les yeux clairement douteux. Tu veux qu'on règle ça dehors, Demian ? Appuie bien sur son nom, d'façon moqueuse mais sans se départir de son sérieux pour autant. Bien appuyé contre le dossier, il le fixe avec un calme qu'il est loin de ressentir pourtant. A toujours bien géré d'se foutre une étiquette et d'plus l'en déloger, même si celle-ci vole bien souvent en éclats à cause de ses propres coups de sang. Tu tiens encore debout ? qu'il pouffe, pour le provoquer clairement. Mais il porte son verre à ses lèvres pour le finir et le reposer, un peu trop brusquement, sur la table. Malgré l'alcool, il se sent parfaitement maître de ses gestes et de ses esprits. Un avantage, qu'il s'dit, surtout si c'est pas l'cas de l'autre. Parce que dehors, c'est forcément pour se mettre sur la gueule, n'est-ce pas ? L'fixe avec une hargne déshinibée. L'a p't'être oublié qu'il se trouvait face à un flic, un ancien shérif en plus, non pas qu'le grade importe. Mais Nox, il est entraîné, à ça. Entraîné d'puis trop longtemps. Et c'est toujours avec plaisir d'le rappeler aux petites gueules de bureaucrates quand ça l'cherche. Bien. Alors allons-y, m'sieur qui veut aller dehors.

Et sans plus de cérémonie, qu'il se lève et trace vers la sortie, accueilli par le vent frais de l'hiver qui l'réveille un peu. Inspire avant de se déporter sur l'côté de la sortie, à l'orée d'une ruelle où y a pas âme qui vive, à allumer sa clope en s'imaginant déjà comme il va pouvoir lui foutre sur la gueule gratuitement. Juste pour s'venger, de son incapacité et, aussi, d'tout ce dont il n'a rien à voir. À commencer par Nora. Ouais, il va s'venger de Nora, et d'Asta, en cognant un peu.


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Il le voit, l’autre, qu’il attend qu’ça, qu’il le provoque et qu’en plus ça lui fait plaisir, mais Dem, il est trop con, ou tout aussi qu’on qu’l’autre alors il lui rentre dedans. Il n’a rien de mieux à faire pour le moment de toute façon. L’entendre pouffer lui fait monter une vague de dégoût tandis que ses doigts se resserrent autour de son verre, à s’en faire blanchir les jointures. Il avale son verre d’un trait sans sourciller. Il a tellement l’habitude qu’le whiskey le plus puissance, il l’sent même plus. Il garde son regard vissé dans le l’sien, un sourire tordant ses lèvres tant il est forcé.

“T’aurais peur d’prendre la grosse tête Griffin ?T’en fais pas pour ça, je m’occuperais toujours te de faire redescendre sur terre” qu’il lui lance, sans s’arrêter de sourire. Il ne peut s’empêcher d’s’amuser de la situation. Ils ont tout de même l'air bien con tous les deux, à s’engueuler comme deux adolescents prépubères.

Sa réponse à l’effet de lui faire rouler les yeux si loin qu’il peut en apercevoir son cerveau. Oui, des adolescents. Il soupire doucement, marque une pause, se demandant s’il allait le frapper maintenant ou plus tard. Parce qu’là, ça l’démangeait vraiment. Il n’avait pour le moment rien dit pour le faire sortir de ses gonds. Mais rien que sa gueule suffisait pour qu’il ait envie de lui refaire sa dentition. Il ricane doucement.

“Le monde gravite pas autour de toi, non j’te suis pas, j’ai mieux à foutre de mes soirées que supporter sa sale gueule une heure de plus.”
lâche-t-il , ça sonnait comme une évidence “ Et si tu te sens suivi, c’est qu’tu commences à être parano, faut s’faire traiter dans c’cas là” qu’il rajoute, alors que son sourire forcé se transforme en sourire narquois, teinté de fierté.

Lui non plus n’le lâche pas du regard. C’est à celui qui découvrira les intentions de l’autre en premier. Mais si Dem était doué pour ça, ça se saurait et sûrement qu’il n’aurait pas merdé avec Séléné. Mais la parano de son interlocuteur l’amuse. Il le sent tendu ? Ou peut-être pas; N’sait trop dire. Y’a dans les objets qu’il arrive à lire, à son grand dam.

L’attaque est facile, et elle suffit à le faire grincer des dents. Non pas qu’il ait été réellement proche de ses parents un jour. Il souffle un coup, tandis que la rage monte petit à petit. Ou bien se découvre. Parce qu’elle a toujours été là, ça c’est sûr. L’espace d’un instant il se demande si l’cogner ici même c’est pas la meilleure idée qu’il ait eu depuis des mois. Mais la foule autour lui rappelle que non.

“Parce que, attends, Noximillian c’est mieux ?  Tu m’diras un nom long pour un gros con, ça fait sens.”
grogne-t-il entre ses dents. “Ou p’t’être qu’ils voulaient pas de toi, avec un nom pareil …” Totalement gratuit. Totalement mérité. Il veut jouer sur ce terrain ? Demian est prêt. Prêt à lui sauter à la gorge à la moindre occasion. Il attend juste que l’autre baisse sa garde. L’est pas fou le garçon. Il veut juste taper où ça fait mal, jubiler en regardant l’autre s’en prendre plein la gueule.

Même si Nox ne montre rien, il a la sensation d’avoir frapper juste, ce qui ne fait que conforter Demian dans ses attaques. “En même temps, coller des PV, ça va c’est dans tes capacités, y’a pas b’soin de réfléchir.” Il le regarde s’écarter. Oh c’est fini ? Il part déjà ? L’espace d’un instant il est presque déçu, avant de voir sa main s’agripper à son verre.

C’est bien c’qu’ils veulent non ? Régler les comptes ? Voir lequel des deux tapes le plus fort, et cette fois pas à coup d’mots un peu bateau. Il est prêt et il acquiesce simplement, se levant. Lui faut une seconde pour trouver son équilibre. Sûrement que boire autant c’était pas la meilleure idée; Tant pis. La haine qui l’anime lui suffit à lui rafraîchir les idées.

“Et toi ? Parce que t’as l’air aussi frais que ma grand-mère.” Peut-être pas la meilleure pique, c’est sûr, mais quand il croise son regard, il n’a pas l’air bien net. Sûrement qu’le sien non plus. Il se sent maître de lui-même. Tant qu’il est capable de parler et marcher, il peut frapper. Parce qu’s'il lui demande d’aller dehors, c’est pas pour lui faire visiter les environs. Il laisse un billet sur la table, sûrement plus qu’il n’en faut, mais c’est le cadet de ces soucis pour le moment. Il se lève et gagne la porte, s’engouffrant derrière lui le corps et l’esprit tendu, n’attendant plus qu’ça. Flic ou pas, il pourrait bien faire de la boxe dans son temps libre qu’il n’s’en soucierait  même pas Demian. La hargne et l’alcool lui suffisent pour croire qu’il frappera le plus fort.

L’air frais agit comme une bassine d’eau froide, réveillant ses sens. Il picote un peu, mais c’est revigorant, il se sentirait presque pousser des ailes l’avocat. Dans la ruelle, il s’assure qu’il n’y a personne. Pas envie d’s’expliquer auprès de quelqu’un, ni même de se justifier, il a bien mieux à foutre. Nox lui tourne le dos, juste le temps d’allumer sa clope. Rapidement, Demian avale les derniers mètres qui les séparent. Oh, il réfléchit beaucoup plus. Les raisons pour le cogner sont nombreuses, assez pour n’ait pas à en choisir une en particulier.
Rapidement, il arme son bras, prend pas la peine de viser, sa tête est assez grosse pour ne pas la rater. Le poing serré, au moins autant que sa mâchoire, il l’enfonce dans sa mâchoire, sans même se soucier de sa clope. Il peut même sentir une phalange claquer en même temps que son poing s’écrase contre sa joue. Putain il espère que ce connard aura au moins aussi mal que lui. “C’pour être un putain d’enculé ça.” qu’il grogne alors qu’il fait un pas en arrière, articulant sa main espérant faire passer la douleur. Ils n'étaient pas au bout de leur peine. Il refait un pas en avant, pour le choper au col. Continuer à cogner.

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" no one gets out alive "

Sans doute qu'y a une part de vérité dans les mots du Sauber. Quand il le traite de parano. Faut bien l'avouer, Nox, ça fait bientôt trois ans qu'il ne dort plus vraiment sur ses deux oreilles. Qu'il s'demande, souvent, si ça se voit, de l'extérieur. Si on peut l'deviner, quand on le regarde, qu'on l'aperçoit. Si ça peut se sentir, qu'il a les mains couvertes de sang, l'estomac rempli d'âmes. Si ça peut s'appréhender, qu'l'ancien shérif s'est attaché lui-même au Diable. Tu pourrais tuer pour moi, Nox ? À s'revêtir assassin, sous les couverts d'un vœu de protection. Tout ça, est-ce que ça peut s'lire ? N'pense pas, Nox, même si inconsciemment, sa conscience cherche à lui faire croire l'contraire. Qu'il vérifie toujours qu'il n'est pas suivi, comme s'il était embourbé dans un secret d'état. Comme si on voulait sa peau, c'qui n'est peut-être pas si faux que ça, pour certains. Alors, sûrement qu'Nox, il est devenu un peu comme ça. Un peu parano, comme il dit. Mais pour toute réponse, il ne lui offre qu'un silence rabaissant. Sait bien, Nox, comme parfois, l'absence de réponse peut être plus violente qu'aucune attaque verbale. Et Nox voit rapidement qu'il a marqué un point, en l'attaquant sur ses géniteurs. Et s'il s'en voudrait d'être tombé si bas, à chercher à faire chavirer l'autre, il n'en tire à ce moment qu'une pleine satisfaction, sans aucune culpabilité. S'croirait presque en train de se chamailler avec Nora, à cet instant, si en face de lui, il n'avait pas... bien moins.. attirant ? Et rien qu'd'y penser, que ça ravive la colère, la honte, un mélange toxique qui l'éprend depuis qu'il s'est (dé)livré sur trop de choses. Hausse les épaules, le flic, comme si ça l'touchait pas - et c'est le cas. T'as raison, sûrement qu'ils m'voulaient pas, mais qu'est-ce que tu veux ? On n'choisit pas toujours qui s'pointe sur notre chemin. L'regard féroce, à l'attaquer encore et encore, pour n'pas lui laisser une seule seconde croire qu'il a la main. Qu'la partie est finie, qu'il peut envisager d'gagner la manche.

L'a toujours été compétitif, Griffin, et sûrement mauvais perdant, aussi. Heureusement pour Demian, Nox ne l'voit pas chanceler en se levant. Sûrement qu'il en aurait profité pour une nouvelle attaque, clairement. Mais il préfère tracer vers la sortie, les dents serrées, s'abattant d'images pour faire grimper la colère. Encore, et encore. Parce qu'il n'a aucune envie d'se reprendre, d'se rétracter. Tourne même pas la tête, pour pouffer, s'moquer, ouvertement, en lançant : Ah ouais, t'es l'genre de gars qui s'en prend à sa grand-mère, eh ben, on en apprend tous les jours, sur les pourritures dans ton genre, qu'il finit dans un rire sec. Décidément, il l'amuse, le Demian. L'aurait pas pensé qu'il avait autant d'répartie, même si leur échange fait très adolescents prêts à se mesurer à qui a la plus grosse. S'en fout, Nox, à cet instant, d'ce à quoi il peut ressembler. S'en fout complètement, tant qu'il s'éloigne des propos d'Asta, tant qu'ça peut le faire ressembler à tout sauf à ça. S'jette même direct dans la gueule du loup tout seul, comme un grand, à s'allumer une clope sans vraiment savoir c'qu'il fout là. Voit la lumière des lampadaires qui vacille un peu, s'y accroche jusqu'à les faire rester debout. Autant qu'lui doit le rester. Le voit bien arriver, l'Demian, tout pimpant comme un coq qui s'approche pour faire le beau, la queue déjà pleine de panache. Et l'imagine l'ferait presque sourire, Nox, si y en avait pas d'autres qui affluaient en même temps. D'celles-là qu'il peut pas oublier, qu'il n'veut pas oublier, mais qu'il se devrait, pourtant, d'le faire. Le clair de lune, celle-là si rieuse, qui les observait là, à nu - dans tous les sens du terme - en train d'se cramer les ailes sans même savoir s'ils en possédaient. Et ça suffit pour faire grimper la colère. Et ça suffit, pourtant, pour qu'il laisse les premiers coups s'enchaîner sans réagir.

La clope lui échappe, finit sûrement au sol. Et le poing qui s'encastre, tantôt dans sa mâchoire, tantôt sur l'reste de son visage. L'arcade sourcilière qui dégouline, quand la tête s'met à tourner et que l'alcool n'y est pour (presque) rien. C'est tout c'que t'as dans l'ventre ? qu'il raille même, se penchant une seconde sur le côté pour cracher une salive ensanglantée sur le bitume à ses pieds, l'dos collé au mur, sans encore chercher à se défendre. C'est pas nous, et les yeux qui se ferment au prochain choc. Nous, on fait pas ça, l'ventre qui se tord un peu quand son poing vient entrouvrir sa lèvre inférieure. Une seule fois, et jamais plus, le crâne qui se cogne au mur, la vision qui s'trouble légèrement. Y en a pas deux, des comme toi, et ça s'réveille, lentement. Rouvre les yeux, l'fixe avec une sauvagerie au fond des yeux qui n'annonce rien de bon. Se décale vivement pour parer à la prochaine attaque, quand ses réflexes semblent revenir, quand ça lui rappelle les entrainements, quand il est venu l'moment pour la colère de s'extérioriser. Et qu'c'est au tour de sa main d'entrer dans l'jeu, après plusieurs minutes d'inaction étrange, pour plonger sur son visage. Et l'autre, qui s'élance, vient s'écraser dans ses flancs, au niveau des côtes. Sourire ardent. C'est tout c'qu'il a dans l'ventre, l'commis d'office ? Et qu'il enchaîne, Nox, l'goût du sang dans la bouche, l'goût de la mort au bout des doigts.


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Demian est furieux. Il a du mal à se contrôler. Ses doigts tremblent tant il est tendu, tant l’autre l’révulse, l’répugne, tant il le déteste. L’a envie de lui faire bouffer la poussière. L’air froid devrai lui faire du bien. Remettre les idées en place. En vain. C’est pire, dehors il se sent plus puissant, personne n’est là pour les voir. Ils sont seuls. Seuls avec leur rage, leur haine. Il regarde l’ancien Shériff, les lèvres tordues par un étrange sourire, narquois. L’a attaqué sur ses parents l’autre. ça l’avait touché plus qu’il n’aurait voulu. L’a bien essayé d’le cacher, mais voit bien que l’autre l’a vu. Qu’il était troublé par ses paroles. Son poings se serre à nouveau. C’était bas. Mais ça marchait, mais il pouvait lui en vouloir à Griffin. Dem ignore la réponse. Il s’en fout. Il l’voit bien qu’ça lui a rien fait; Voit bien qu’ça l’touche pas. Et voir qu’ça n’a aucun impact, ça l’remonte un peu plus. L’regard froid, l’regard féroce. Il n’a plus qu’une idée en tête. L’défoncer; L’cogner si fort qu’personne pourra le reconnaître. Passer sa haine sur lui sans se soucier de la moindre conséquence. S’en fout Démian des conséquence, sinon son boulot, il s’rait sûrement mieux fait. La vie des gens, la vie des autres, ça l’importe peu. La vie de Griffin encore moins. S’en fou d’avoir l’air d’un ado qui règle ses comptes. S’en fou d’paraitre pour un con au yeux des autres, d’un monstre ou juste d’un connard. D’toute façon c’est un connard. Le vit bien Demian, ça l’amuse. T’façon c’est c’qu’il est, y’a aucune raison de contredire les autres, pour une fois qu’ils sont d’accord sur quelque chose.


La réflexion du flic le fait sourire, lui arrache un rire. L’a raison après tout, l’a pas été cherché bien loin cette attaque. Non. Mais il s’en cogne. L’est pas là pour faire des cadeaux où lui compter fleurette.

“ Ravi d’surprendre encore. J’regorge de suprise tu sais ?”
qu’il lâche, le sourire aux lèvres, l’a pas tout vu l’Shérrif. Il garde le meilleur pour les pires.

Un instant plus tard, il tient toujours le flic contre le mur. Veut plus lâcher. L’a l’impression d’enfin faire un truc utile de sa vie. Cogner dans Griffin ça semblait encore plus jouissif que d’baiser avec quelqu’un. L’avait attendu ça depuis des semaines, des mois. L’en rêvait même la nuit. La tête, le ventre. L’autre réagit même plus. L’est mort ? Il se recule un instant, marque une pause, attrape son regard. Le ferait presque frissonner c’con. Il s’recule, reprenant son souffle, sans savoir pourquoi, l’est hor d'haleine. L’a dû retenir son souffle pendant qu’il le frappait. Erreur fatale. Veut retourner l’frapper, mais l’autre réagit, enfin. Pare son coup, pour lui rendre. Dans le flanc. L’en a le souffle coupé.

Recule d’un pas, plié en deux. Sans pour autant tomber au sol. le flic aura l’avantage. S’rait bête de penser le contraire. Il essaie pourtant d’éviter son prochain. Qui s'écrase entre son nez et sa joue. Le gout du sang se glisse sur ses lèvres. Insidieux.

C'est tout c'qu'il a dans l'ventre, l'commis d'office ?C'est tout c'qu'il a dans l'ventre, l'commis d'office ? qu’il beugle. Il secoue la tête et se redresse. Une grimace de douleur s’empare de ses lèvres. Il essaie de l’ignore. Non. Non, certainement pas. ça lui va pas, l’en veut plus. Impossible de se laisser briser comme ça. Refait un pas en avant. Comme si l’sang qui coulait sur son visage lui donnait un nouveau courage. Hors de question d’se laisser avoir encore. Le pousse contre le mur, tente de l’bloquer de son bras sur sa gorge.

“T’as encore rien vu Griffin, rien. t’vas plus pouvoir bouger, supplier qu’on vienne t’aider, t’vas pas assumer d’m’avoir provoqué.” qu’il crache, il s'essuie d’un coup de main sous son nez l’sang qui en coule, lui crachant le reste à la gueule. Va l’buter, lui faire bouffer la poussière, le sol. Il veut l’voir ramper, l’supplier d’arrêter. “ T’vas regretter Griffin, t’vas pas assumer.” Il relâche la pression, juste pour armer son bras, lui faire manger à nouveau. Lui faire cracher ses dents. Veut l’voir souffrir, gémir de douleur. Puis finalement, comme un éclair dans la nuit, il sourit. L’sais comment l’emmerder un peu plus. L’faire sortir un peu plus de ses gonds.

Sait pas comment ll va réagir, mais sûrement pas bien. Mais ça l’amuse d’guetter sa réaction. ça vaut tous les coups du monde. L’faire chier plus que tout. L’aura même pas besoin dl’e frapper aussi fort. S’essuie la bouche, y chassant l’sang qui s’y trouve, quand même, l’a pas envie d’ui faire gouter une barre de fer. Il s’penche et colle ses lèvres contre les siennes; L’est fier de sa connerie Demian. Vraiment fier. L’en a plus rien à faire de c’qu’il peut lui faire l’autre. Il sait qu’il s’ra assez perturbé. Rien n’est sûr pour la suite, s’en fout maintenant. L’a ses lèvres collées contre les siens, les yeux grands ouverts; Évidemment qu’il ne veut pas rater une miette de ce baiser forcé.

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L'a juste haussé les épaules, Nox, parce que clairement, il s'en fout, des surprises que Sauber peut lui cacher. Tout c'qu'il a envie, là maintenant, c'est s'venger. S'défouler. De tout. D'l'état dont il s'est retrouvé devant Nora, parce qu'ça, il peut pas l'accepter, peut pas l'assumer, peut pas l'cautionner, d's'être mis à nu, trop d'fois. Qu'elle ait pu, si aisément, l'travailler pendant dix ans pour lui faire promettre ça. Dix ans à n'pas voir, qu'il se dit, qu'tout c'qu'elle attendait de lui, qu'tout ce qu'elle a fait de lui aujourd'hui, c'est un meurtrier. Et pour Nox, pour l'shérif qu'il a été pendant quinze piges, peut pas l'accepter. Sait qu'il le fera, pourtant. Qu'il le butera. Doit s'venger de tant d'choses, Nox. D'sa gamine qu'il trouve plus, qu'il croise plus, qu'il se demande où elle est passée, à dire qu'il s'en fout quand finalement, ça l'travaille plus que de raison. Doit s'venger, Nox. D'Asta qui l'pense malade au point d'lui proposer d'aller voir un psy. Alors oui, qu'il doit cogner, après s'être laissé cogner, comme pour s'punir. Sait pas bien lui-même comment ça fonctionne, dans son crâne, quand tout semble contradictoire, toujours. Instable, qu'on l'disait et que ça s'est aligné en caractères gras et soulignés quand on l'a rétrogradé. S'venger, de cette putain d'faim qui le contrôle, constamment. D'avoir voulu bouffer Nora, d'avoir buté ce wendigo dans la forêt, d'avoir voulu bouffer Jaimini, aussi. D'avoir envie d'se jeter à la gorge de n'importe quoi, de n'importe qui. Pour peu qu'ça le soulage, qu'ça l'apaise, pour peu qu'ça dure un peu plus longtemps à chaque fois quand ça semble être l'inverse, qu'les moments de repos semblent être de plus en plus restreints, de plus en plus éphémères. Alors, il se reprend.

Alors, il lui assène quelques coups, à son tour, écartant d'une main le filet de sang qui traverse son visage et l'aveugle, depuis l'arcade sourcilière. Peu importe sa lèvre qu'il sent enfler, elle l'était déjà, abîmée. Abîmée par des putains d'dents, quand son adversaire est bien plus terrible qu'un wendigo, qu'elle l'a mordue et griffée sur l'corps entier, marqué comme du bétail, Nox, quand les éraflures se sont étalées jusqu'au myocarde pour le faire dérailler. Et maintenant, il est temps d'tout rendre, tant pis si la cible n'est pas la bonne, parce qu'Nox, il est pas con au point d'croire qu'il pourrait faire ça à Nora. Pourrait pas et c'est cette constatation qui le fait redoubler d'violence avec l'avocat, peut-être. Lui envoie un sale coup dans l'ventre, un sourire cruel au bord des lèvres. S'frotte le poignet, avec une pause rien qu'pour savourer la situation, l'image qui s'impose à ses rétines et qu'il incruste bien dans son crâne, pour pouvoir la dégueuler à l'avenir si l'autre le fait chier. L'provoque, pour qu'il se redresse, parce qu'Nox, il n'a pas encore évacué toute la haine qu'il a en réserve, et sûrement qu'même à l'épuisement, il n'parviendrait pas à la décharger entièrement, mais au moins un peu plus. Et ça tombe plutôt bien qu'son adversaire du jour soit du genre à tenir tête, visiblement qu'ses provocations le font revenir à la charge et qu'un sourire féroce s'amoncellent sur les lèvres du flic. Qu'il vient l'pousser contre le mur, qu'il sent son coude s'enfoncer dans sa trachée mais qu'Nox, il garde viscéralement ses iris claires dans ceux du brun. L'écoute sans pouvoir s'empêcher de rire, provocateur à son paroxysme, l'regard fou, et finalement, p't'être qu'Asta a raison. Qu'il est malade, directement d'puis l'intérieur de son crâne. S'en fout, à cet instant, Nox. Comme quoi, la diversion marche bien, qu'il n'pense plus à rien, plus à personne. S'reprend inlassablement un coup droit dans la mâchoire, et s'penche pour cracher de nouveau sur l'côté. Et c'est quand il ramène sa tête de face qu'il dira qu'il n'pouvait pas s'y attendre. Certainement pas.

Les lèvres de Sauber qui viennent fusionner aux siennes, qu'Nox il écarquille les yeux d'une surprise cruelle, avant qu'ils ne se remplissent d'foudres bien plus électriques encore. Qu'ses mains agrippent son t-shirt solidement, et p't'être, ouais, p't'être qu'y a cette fraction d'seconde où il le tient contre lui plus qu'il n'engage de rejet. Mais c'est tout, y a qu'ça et sûrement bien qu'vu leur état, pas un des deux pourra l'noter. L'instant d'après, il déplie ses bras pour le projeter vulgairement vers l'arrière, s'arrachant à cette étreinte forcée qu'il n'a aucunement rendu, d'ailleurs. Et qu'la rage qui déforme ses traits n'peut pas être feinte. Y a quoi qui tourne pas rond chez toi ? qu'il gueule avant d'se jeter sur lui, l'attrapant au col, le poussant fermement jusqu'au mur d'en face, une bonne dizaine de pas. L'a plus de forces que le commun des mortels, le flic, même s'il dira qu'c'est grâce aux entraînements alors qu'c'est encore plus récent. Qu'la tout de suite, dans un tel état d'colère, l'aurait pu l'bouffer. Putain, pourquoi est-ce qu'il s'est nourri y a quelques jours à peine. S'arrête d'avancer sûrement que quand l'autre a l'dos collé au béton, qui l'dévisage avec une hargne affirmée. L'tient toujours par le col, avec l'envie qui le démange de l'étrangler aussi simplement qu'ça. Trébuche un peu, s'rattrape presque à lui, s'en écarte comme si l'contact le brûlait. Profond sentiment d'indignation, qu'ça se lit dans ses yeux, qu'il en a l'goût encore dans la bouche, qu'ça lui donne envie d'gerber - qu'il dira, comédien, quand ça serait pas la première fois pourtant, qu'il aime ça, l'plaisir coupable et honteux. Tu m'as pris pour ta pute ou quoi ? Le décolle du mur de la main qui l'tient toujours, pour mieux l'y renvoyer brutalement, espérant qu'sa tête se fracasse contre le ciment et qu'elle explose, tiens. Refais jamais ça, Sauber, jamais, ou j'te bute, qu'il susurre tout près d'son visage, l'ton froid, l'regard acéré. Quand il est devenu si facile d'menacer ou de promettre de buter quelqu'un.


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L’a bien compris Demian, qu’il est là pour qu’l’autre puisse se vider, qu’l’ancien Shérif, il avait besoin d’se défouler. Il s’en foutait bien des raisons pour lesquelles ils se frappaient. L’en trouverait bien une, la rapidement. Sa gueule de con, déjà, s’en était une grande. Lui foutre des bâtons dans les roues, une autre. L'empêcher d’boire un verre tranquillement, encore une autre. Quand il regardait Nox, il avait juste envie de cogner, peu importe les raisons, c’était comme ça, sa tête lui revenait pas. Tant pis. Il lui rendrait coup pour coup. Voulait se venger c’qu’il se passait sur Demian ? Soit, il encaisserait sans broncher. De toute façon, c’était lui l’instigateur de tout, n’allait pas prendre ses jambes à son coup, sous prétexte que l’autre frappait plus fort. Non. Le voit dans ses yeux, dans son attitude que la machine s’est mise en marche. Peut-être avec un peu plus de violence qu’il l’avait prévu. L’visage déjà tuméfié, les côtes tordues par une douleur sourde, l’est pas con Demian, sait qu’le deuxième round approche et qu’il s’ra pas plus agréable.

Pense que Nox prend un pause, une petite, assez pour lui laisser le temps de se redresser, d’essuyer un filer d’sang le long d’ses lèvres. T’façon sa bouche en est remplie. L’est lus à ça prêt. Lui aussi il veut cogner. L’a toute ses raisons. Parce que des putains d’flics ont pas arrêté ce putain d’prêtre dans cette putain d’église. Qu’sont pas foutu d’faire leur boulot correctement. Qu’la parole d’un enfant contre celle d’un homme d’église n’vaut rien. Lui aussi, l’a la rage au ventre, il aussi l’voudrait l’cogne à l’démolir, parce que c’est un putain d’flic. Parce ceux qu’l’on pas cru, mais s’en fou, c’est la même chose, l’même titre. Voudrait lui faire ravaler sa fierté avec ses dents, lui faire avaler toutes ses dents avec. Mais l’a pas vraiment l’temps d’y penser. Ou p’t’être qu’il pense pas assez vite. Mais l’coup fuse, dans l'ventre. Le plie en deux, l’a presque envie de vomir. La perspective de dégobiller sur ses chaussures le fait même sourire un instant. Mais l’ravale son vomi, si la perspective est jolie, les conséquences, seraient, pour une fois, un peu trop grandes à assumer pour lui. L’avait déjà l’impression d'être passé un un sani-broyeur. Odeur comprise. L’sourire qui s'amorce sur les lèvres de Nox le fait frémir, ou p’t’être que c’est les coup qu’il lui a porté qui commence à se faire sentir. L’est plus sûr de rien, juste qu’il mal partout. S’laisse pad faire pour autant, dès qu’il peu, il lui rend un coup. La joue, le nez, parfois les côtes. L’a cru qu’il allait se laissait faire comme ça ? C’était hors de question.

Contre le mur, malgré la douleur qui s'immisce doucement, dans chacune des parties de son corps, il sourit. Le sent peut-être s’accrocher. Sont plus proches que jamais. Lui rend pas le baiser, non, s’attendait pas à ce qu’il le fasse de toute façon. Voulait juste l’emmerder, le faire rager. Si vomir sur les pieds l’amusait, l’embrassait était d’autant plus excitant. Il riait intérieurement. Il voulait même recommencer. Nox le repousse finalement, fait quelque pas en arrière en riant, s’essuyant la bouche. Le toise un instant, juste pour guetter sa réaction. Rien de notable de plus que la rage. Mais ça lui suffit. Cette rage. Oh il l’a cherché, oui, mais il jubile tout autant. L’assume pas hein le flic, le Nox.

“J’te retourne la question Griffin. Alors quoi, t’as aimé ? T’assumes pas hein ? T’vas m’taper plus fort ?” Qu’il lui crache au visage, l’air fier. C’était trop tentant, il n’avait même pas essayé de lutter en disant que c’était une mauvaise idée. Non, à quoi bon? ça le tentait trop. Comme le premier frisson de la bêtise de trop. Le même frisson quand t’fais le mur pour la première fois. La peur au ventre mais l'excitation de l’interdit. C’est exactement ce qu’il ressent. L’a peur oui, sans aucune doute, Nox pourrait l’envoyer valser à l’autre bout d’la rue sans forcer. Il se sent. L’a beau faire dix centimètres de plus, l’autre est loin d’avoir une force de princesse. Sait pas d’où elle lui vient sa force. Même son esprit, embrumé par l’alcool, sent quc’est pas humain. Mais s’en fout. Cette putain d’ville et tellement tordue, qu’il pourrait lui pousser des cornes sur le front qu’il trouverait ça norma. Demian voit des choses quand il en touche d'autres. Alors pourquoi pas des cornes et des ailes hein.

Avant qu’il est pu réellement réagir, Nox se jette sur lui, comme un animal. Demian ricane sur le coup, la tête contre le béton froid du mur. Incapable de bouger et de se sortir de son emprise. l’est pas bête, l’essaie pas, l’bouge pas. Mais il sourit, toujours.

“ ça dépend, t’avais l’air d’aimer ça, alors pourquoi pas ? T’prends combien de l’heure ? 10 ? 15 dollars ? Avec une gueule pareille, t’peux pas demander plus hein ?” Le provoque, toujours, t’façon, l’a plus rien n’a perdre. L’est bloqué, comme un lapin dans son clapier. Peut rien faire d’autre qu’le provoquer. Se sent décoller du mur, une seconde avant que sa tête se fracasse contre l’mur à nouveau. L’est presque sûr qu’son crâne s’est ouvert. Il réagit pas. Peut pas, le choc du coup lui fait perdre le fil un instant, le regarde, l'œil vide et vitreux, avant de secouer la tête en grognant de douleur. Peut sentir son souffle au creux de son oreille. L’a du mal à se recentrer sur la conversation. Oh, oui le baiser. Il rit doucement, l’visage en sang, l’crâne explosé douloureux. Pose sa main sur son torse, esquisse un sourire. Tourne la tête en souriant. Colle à nouveau ses lèvres, au coins des siennes cette fois, incapable d’atteindre autre chose.

“ Bah vas-y bute moi. Fait toi plaisir. Aller… Ou alors quoi ? Non attends, t’assumerais pas hein ? T’assumes pas Griffin, t'assumes rien.”
qu’il susurre à son tour en réponse. “C’facile de me menacer. Mais derrière, en vrai, y'a rien, pas d'acte. Regarde, t'me frappes pour toute la merde qui t'arrives comme si j'en était responsable. Mais j'ai rien fait moi. C'pas ma faute si t'arrives pas à gérer ta vie. Tu d'vrais p't'être consulter au final. C'est peut-être pathologique. “


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Et sûrement qu'ça lui fait du bien, à Nox. De cogner. D'décharger toute cette énergie hostile, agressive, qu'il a accumulé. Trop de semaines, de jours, où plus rien n'tourne rond. Même si ça jamais déjà vraiment été l'cas, là, à croire qu'tout s'acharne. Mais Nox, pliera pas l'échine. Trouvera plutôt l'moyen d'se défouler, comme il le fait maintenant, à s'persuader que Demian le mérite. S'rait beau, si les flics débarquent pour violences, à devoir arrêter l'ancien shérif. Mais à cet instant, ça n'compte plus vraiment, pour Nox. Qu'il en profite, en fin connaisseur des endroits où l'échine se courbe. Comme juste là, sous les côtes, et ça n'manque pas d'le faire sourire quand il voit l'autre verser en deux. L'regard assassin, sûrement qu'il s'attendait à recevoir une nouvelle décharge de poings, mais pas à c'que les lèvres de l'avocat ne s'abattent sur les siennes et qu'Nox le repousse avec violence. L'indignation qui lui fait redresser les poils le long des bras. Qu'est-ce qu'il lui a pris ? Est-ce qu'il a vraiment l'air de ça ? Parce qu'pour lui, c'est presque une insulte. Et c'est clairement plus rabaissant que d'se faire casser la gueule. Et la fierté qu'il peut lire dans les yeux de Sauber le rend plus enragé encore, autant qu'ses mots qui le percutent comme autant d'coups de poings. Pourra jamais avouer quoi qu'ce soit, Nox. N'a déjà jamais pu avouer aimer ça avec Enoch, avec son ami d'enfance, quand leur relation a pris des tournures plus adultes, plus taboues, plus viscérales. Et l'autre qui continue, malgré qu'Nox le plaque au mur, l'a envie de l'assommer, pour l'faire taire, le faire crever, quand à cet instant il ne discerne plus vraiment jusqu'où s'étend sa colère. Sa folie meurtrière. Quand il l'a déjà ressentie, trop d'fois pour la nier, quand c'est sans doute c'qui l'effraie le plus au fond d'lui, bien plus que la bête tapie qui remue, qui se nourrit d'sa colère, d'son envie de tuer pour la rendre plus normale, plus instinctive. Comme si le fait qu'il en ait aujourd'hui besoin pour survivre était là pour le rassurer. Qu'il puisse s'accepter. Mais Nox, l'acceptera jamais. D'être un monstre. Un assassin. Encore moins depuis qu'il sait qu'il va le devenir réellement. Depuis qu'il a promis. Et ça résonne en lui quand il l'écrase contre le mur de tout son poids. J'le buterai, Nora. Ta gueule, qu'il crache entre ses crocs serrées, l'venin s'y entassant déjà, l'visage déformé par la rage.

Et les mots qui finissent d'agiter l'animal. Et ses lèvres qui reviennent, qu'Nox trouve la force de décaler sa tête mais qu'il les reçoit quand même au coin d'ses lèvres. Et qu'c'est fini, il le sait. Qu'il n'a plus aucune envie d'résister. Et qu'tout en tendant la nuque en arrière pour se détacher du contact, il l'attrape par le col. C'est toi qui vas pas assumer, t'assumeras plus, tu sais pas c'qui t'attend, qu'il menace en grognant, l'ton rauque, quand ses iris rétrécissent à vue d'oeil et qu'son regard est bien trop enfoncé dans l'sien pour que ça puisse passer inaperçu. Qu'sa babine se relève en ce tic nerveux et devenu trop familier, comme il l'a fait avec Nora, comme il l'a fait avec Jaimini. Perd trop l'contrôle, de plus en plus souvent, quand jusque-là il a toujours su dévier l'mur vers lequel il fonce. Et qu'de sa main libre, s'essuie la bouche avec une grimace de dégoût profond, avant de l'attarder à sa ceinture et d'abattre le canon de son arme de service contre la tempe de Demian. L'avait qu'à pas me chercher, qu'il essaie d'se conforter. L'bleu de ses yeux qui fonce, s'assombrit, l'centre devenu un trait fin, unique, quand il la sent battre si facilement. Au creux de son estomac, la faim comme nouveau myocarde. Et Nox le décolle du mur, le flingue toujours braqué sur sa tempe, avec un Avance, murmuré entre ses canines, quand il le pousse pour qu'il avance dans l'bout de la ruelle qu'ils ont choisi. Dans la ruelle qui s'ra la seule témoin d'ce nouveau dérapage. D'ce nouveau crime. Parce qu'Nox, s'il se retient d'lui coller une balle dans le crâne, sait bien qu'il pourra pas s'retenir de tout. Qu'y aura forcément quelque chose qui va mourir, même s'il n'sait pas encore quoi, alors il l'éloigne de la foule, de la rue principale, l'force à avancer même s'il doit l'pousser ou le trainer pour ça. Quand tout c'qui peut calmer la faim, finalement, ça a toujours été l'appel charnel, taboue ou non. Il affiche un sourire cruel, l'museau retroussé dans une grimace insidieuse et malsaine, quand on l'reconnait plus, dans ces instants-là. Alors, Demian, t'veux toujours jouer à ça ? En s'demandant c'qui va bien crever, ce soir. Sa dignité ou l'humanité de l'avocat.


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Transformé en sac de sable humain, l’fait pas l’poids, faut l’admettre, c’était loin d’être son idée la plus aboutie , ni même la plus intelligente. L’avait rarement des idées brillantes, et là, c’en était pas une, de toute évidence. La tête contre le béton. L’corps brisé, ou en tout cas, l’en avait l’impression, l’osait plus faire le moindre geste. Le voit au Nox, qu’ça le perturbe. Pourra jamais être aussi fier que ça. Non. Peu-importait la suite. L’avait réussi. L’faire assez chier. L’rendre furieux. L’voir dans cet état là. Enragé. Comme une bête. L’avait jamais vu personne l’taper avec autant de hargne. Pouvait pas lui retirer ça à l’ancien shérif. Faisait pas semblant. ‘demande si quelqu’un va venir. Arrêter c’massacre. L’espère secrètement qu’non. Pour sa fierté. Rentra seul à pied, en taxi. Voulait pas avoir à s’expliquer. Le tableau est bien triste. L’est là, incapable de bouger, sans pour autant s’défaire d’son affreux sourire fier. S’demande même s’il va en sortir vivant. En sortir tout court. Triste sort d’finir dans une ruelle derrière un bar. On prendrait ça pour un vol qui a mal tourné ? Une vengeance parce qu’il est avocat ? L’a jamais vraiment réfléchi à ça. Si quelqu’un lui voulait du mal. Sûrement qu’oui. Les familles tout autant qu’les gars qu’il a foutu sous les verrous. Sûrement qu’ça passerait pour ça. Une vengeance. Mais non. Enfin, s’en était une au final. Celle flic. Pas sûr qu’il méritait autant d’acharnement. Quoiqu’au final. Peut-être que si. L’pouvait pas lui en vouloir, ce serait d’la mauvaise foi. C’lui qui l’a provoqué à l’autre. Pourtant l’pouvait pas s’empêcher de sourire. ça l’amusait d’le voir si proche d’lui quand un simple baiser répugnait. “T’aimes pas les PD, Griffin ? S’dommage, t’avais un belle gueule, t’f’rais fureur” qu’il rit, entre ses dents. C’qui lui arrache une grimace de douleur quand don entre se tord pour faire sortir l’eau, ou que ses côtes bougent simplement pour le faire parler. L’a bien amoché c’connard. L’allait devoir trouver une justification à ça. Renversé par une voiture, ça semblait assez plausible. Ferma un instant les yeux. L’temps qu’ça tête, ses oreilles arrêtent d’boudonner. L’a l’impression qu’un train lui est passé d’ssus. Deux peut-être. “Jamais Nox. Jamais.” Nouveau rire. Nouvelle douleur. Rouvre les yeux, sans plus lâcher d’r’gard. L’a l’visage déformé Nox, peinerait presque à l’reconnaitre s’il savait pas qu’c’était lui. L’en a même peur sur l’moment.

L’nouveau contact d’ses lèvres semble fair perdre le peu de contrôle qu’il restait au flic. L’peu s’empêcher d’trouver ça drôle. Comme ça ça a pu être shérif, quand ça peine à garder son calme plus d’trois minutes. Il plaint son coéquipier. A devoir le supporter, comme ça. S’demande même s’il a déjà essayer d’en tuer, d’ses partenaires. Serait même pas surpris. Le l^zche plus du r’gard. Sa haine, elle est palpable; Non aps qu’elle ne le fut pas plus tôt, mais l’a l’impression qu’un lourde chape de plomb le recouvre, enrobant Demian, à son tour, l’empêchant d’esquisser un mouvement. Voudrait détourner l’regard, fuir, aussi loin qu’son corps voudrait le porter, pas très loin vu son état. L’était comme un lapin devant un chien d’chasse, l’avait aucune chance. L’autre avait déjà sorti les croc près à lui sauter d’ssus à la moindre occasion. Sa phrase, sa voix, son attitude, ça l’fait frémir, l’en a des sueur froid. Quand sa pupille se dilate pour laisser sa place à une fente, l’a l’impression d’se faire aspirer, comprend plus rien à c’qui s’passe. “Alors quoi ? T’vas m’coller une balle entre les deux yeux ?” qu’il souffle, alors qu’son courage est entrain s’foutre le camp. L’a l’impression d’voir une bête, un chien enragé. Rigole plus l’avocat, non, il flippe. Son estomac se tord au rythme des battements nerveux et apeurés d’son cœur. Bloqué toujours contre l’mur, l’essaie d’esquisser un mouvement d’fuite, en vain. L’arme s’abat sur sa tempe plus vite qu’il n’a le temps d’bouger Déglutit difficilement. L’fera pas Nox. Non, n'assumera pas d’avoir son sang sur les mains. S’rait trop évidant. La balle venant d’l’arme du flic le plus instable de c’te ville; Non, l’est pas aussi con. “T’es vraiment aussi con qu’ça, t’vas m'abattre avec ta propre arme ?” L’reconnait plus l’regad du flic. Plus il le maté plus l’a l’impression d’y voir une bête sauvage. Fait plus fier Demian, l’avant comme son bourreau lui d’mande. Au boutd d’la ruelle. On mettra plusieurs à retrouver son corps. L’a personne ici, pas d’famille, pas d’amis. Marisol peut-être ? Elle s'inquièterait pas, elle à l’habitude d’plus avoir de nouvelles pendant des semaines.Son boulot, p’t’être. Et encore. On pourrait juste croire à un abandon poste. S’ra bouffer par les rat avant quelqu’un mette le doigt d’ssus. Même un sdf dormant ici un un toxico s’piquant pas loin en aurait rien n’a foutre. Même lui s’en foutrait. Alors, s’enfonce dans la ruel, sombre et vide. Cruel. Cruelle fin ? Non, méritée. L’épée de Damoclès qui s’abat enfin.
Enfin, au fond l’a rue, il s’retourne pour l’regarder. L’a plus les mot. Son regard va et vient entre l’canon du flingue et la gueule de Nox plus proche d’la bête qu’elle ne l’a jamais été. Putain, l’a beau avoir peur, sa putain de grand gueule refuse d’la boucler. Il rit, t’façon l’a plus rien à perdre. Sait c’qu’il l’attend. “T’auras jamais plus ressemblé à c’que t’es vraiment au fond, un monstre.” qu’il lâche. “mais t’en es vraiment un hein dit ?” L’est plus surpris. L’a entendu les légendes. Sans jamais y croire. Mais s’il voyait des choses alors pourquoi les croquemitaines et autres bestioles n'existeraient pas. “T’vas bouffer. Comment dans l’Petit Chaperon rouge ? Si j’avais su, j’aurais mis un belle robe rouge.” qu’il souffle, louchant sur le canon. “T’es l’chasseur et l’loup ? dommage, j’aurais aimé un happy ending.” L’avait un penchant inavouées. pour les comédies romantiques. Celles qui sont nulles. Comme si sa vie de merdre pouvait s’envoler au rythme des histoires d’amour remplies de miel et dégoulinantes de sucres. Mais vu l’flingue braqué sur sa tempe et l’absence de princesse, l’aura pas son happy ending.

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Et il la discerne, la peur. Viscérale. Celle qui s'infuse dans ses yeux, celle qu'il sent tendre chacun de ses muscles en restant presque collé à lui alors qu'il le pousse dans le fond de la ruelle. Là où y a rien, pas d'fenêtres, qu'un ou deux containers, qu'même les lampadaires, on n'a pas pris la peine d'en planter un ici. Les dents serrées, à sentir le venin lui dégouliner entre les gencives, à les faire pâlir tant ses molaires se compriment les unes contre les autres. Et on pourrait croire. Qu'la peur l'aurait freiné, que ça lui aurait fait pitié, que ça l'aurait attendri, réveillé, n'importe quoi. Mais ça le galvanise encore plus. Se sent plus fort encore. Comme si ça poussait encore un peu plus le peu de raison qu'il lui reste, en ce moment, à s'cacher, à s'terrer loin dans un coin de sa cervelle. À n'plus rien voir. Ni la ruelle, ni même Demian, ni même le flingue qu'il tient contre sa tempe. Qu'il le pousse plus fort, le lâche, pour appréhender son visage quand il se tourne vers lui. En a le bras qui tremble, de cette colère qui le dévore, quand Nox, il n'a jamais su vivre avec. N'a jamais su l'affronter vraiment, la faire taire, à la savoir retournée contre lui, à n'pas savoir comment la gérer sinon la retourner sur tout le monde autour de lui. Tous ceux qui osent bien l'approcher, tous ceux qui veulent s'y écorcher un peu l'âme au passage. Ta gueule, qu'il assène en le coupant presque, à vouloir se boucher les oreilles pour plus l'entendre, parce que ça remue plus encore la bête au creux de ses entrailles. Qu'il n'a pas tellement faim, Nox, et qu'il comprend alors encore moins pourquoi. Pourquoi il y pense, pourquoi l'monstre prend autant de place. À se demander, lentement, si la provocation et la colère suffisent maintenant à l'appeler. Et ça serait sûrement trop simple si l'autre se la bouclait. Beaucoup trop facile. TA GUEULE PUTAIN ! qu'il lui hurle dessus en enfonçant plus encore le canon sur le revers de son front, se rapprochant.

Use de son corps pour le pousser encore et encore, jusqu'à le coincer totalement entre lui et le béton, de nouveau. La bouche entrouverte, l'sang qui borde déjà ses lèvres à cause des coups, à laisser ses iris s'accrocher au sang qui s'échappe aussi de la peau de l'avocat. Au crâne, sur son faciès, partout, lui semble qu'y en a trop, soudain. Qu'l'odeur devient insoutenable, beaucoup trop délicieuse, et qu'sa lèvre supérieure se soulève sur ses dents, réflexe bestial. Enfonce son regard qui n'a plus rien d'humain dans l'sien, l'y incruste, pour qu'il s'en souvienne, Demian. Pour qu'il sache le reconnaître, pour qu'il se souvienne de la fermer, la prochaine fois qu'il le verra, chez lui ou chez un autre. Mais Nox le sait, au fond de lui. Qu'ça servira à rien, la prochaine fois. Et les mots qui continuent d'affluer, quand il lâche un ferme. la. bordel. qui tient plus de la supplication que de l'ordre, qu'sa voix est devenue trop grave, qu'ça fait vibrer l'air qu'y a entre eux. Qu'il s'dit que ça serait mieux d'appuyer sur la détente. D'le buter, quand y a pas d'autre choix qui s'impose à lui, soudain. Qu'ça serait moins pire, à s'dire parfois, Nox, qu'il aurait dû s'faire bouffer entièrement plutôt que d'y survivre, qu'son agresseur n'aurait pas dû être aussi trouillard, qu'il aurait dû y passer. Qu'il aurait évité d'tuer à son tour, de devenir un monstre. Lui a répété, à celui qui l'a mordu, qu'il aurait dû l'achever, en faire son repas complet. Mais il s'demande, Nox.
Qui sait qui serait là, aujourd'hui, pour faire c'genre de promesse à Nora. Qui, sinon lui, s'rait assez fou pour tuer pour elle.
Et sûrement qu'ça le console un peu, quand il s'penche comme s'il allait l'embrasser, d'un mouvement trop vif, le tenant d'une poigne trop fort, qu'il ne croise même pas son regard et que son minois vient se ruer sur le haut de son épaule. Qu'il presse son corps au sien, que de l'extérieur ça ressemble peut-être à un ébat d'amants qui s'cachent, quand pourtant, c'est qu'une scène de crime de plus. Qu'Nox, il est en train d'tuer une partie en lui, quand ses dents s'enfoncent dans la chair, qu'il en sent le goût, qu'ça lui remonte jusqu'aux papilles gustatives, à s'dire qu'il n'a jamais rien connu d'aussi alléchant. Et qu'il serre, qu'il serre fort, le flic, à imprimer sa mâchoire contre sa peau, à la déchirer, à se couvrir le palais de son sang. Et que l'appétit monte, que la bête prend des forces, grandit, et, sûrement, qu'si y avait pas eu cette sirène plus loin dans la rue principale, sûrement qu'il l'aurait fini l'boulot. Qu'il aurait respecté sa propre règle à la con. D'jamais, d'jamais mordre quelqu'un si c'est pas pour l'bouffer.

Alors, Nox, il se recule d'un seul coup, du sang plein les lèvres, et que ses yeux se dilatent en avisant la plaie sur le haut de l'épaule. Presque au même endroit qu'il a la sienne, qu'c'est toujours là qu'il mord en premier sur ses proies, comme un schéma qu'on répète, malgré-soi. Malgré-moi, qu'il essaie d'se répéter en boucle quand dégage son poignet pour éloigner l'flingue, qu'il le pousse, p't'être pour qu'il s'écroule. Qu'il recule encore d'un pas ou deux, à s'essuyer la bouche du revers de sa manche, à la gorger du sang de Demian, quand la bête se rétracte en prenant conscience de l'endroit où ils se trouvent, qu'c'est trop risqué, que s'il se fait prendre, il pourra pas, Nox, il pourra pas l'aider, il pourra pas tenir sa promesse. Sûrement qu'sans ça, il aurait continué.
Alors, peut-être que c'est Nora, qui l'a sauvé, ou condamné, ce soir-là.
J'espère qu'tu vas te vider d'ton sang, qu'il libère entre ses lèvres encore rougies, à ranger son flingue à sa ceinture, à réajuste sa veste, à retrouver son équilibre, quand il a l'impression d'avoir dessaoulé d'un seul coup. Et si c'est pas l'cas, t'as plutôt intérêt à t'enfermer les prochains jours. Comme un conseil, d'sa voix glacée et vibrante, quand il tourne les talons et qu'il s'extraie de la ruelle d'un pas trop calme, en contraste aux bourrasques qui font rage en lui. Qu'il s'appuie contre le mur, au bord de la rue principale, à se plier en deux comme pour vomir, mais qu'y a rien qui vient. Meurtrier, qu'ça sonne en boucle dans son crâne et pourtant, pourtant Nox, qu'il lève la main pour héler le premier taxi, laissant sa victime au bout d'la rue, parce que ça a toujours été plus facile de prendre la fuite.


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La sent couleur le long de son dos la peur, glacée, pétrifiante, celle qui aurait dû la faire ferma sa grande gueule. La même peur qui aurait dû l’pétrifier, pourtant c’est tout l’contraire. J’vais crever, qu’il pense. Hors de question d’se laisser à ce schéma. Autant en profiter. Autant enfoncer lancien shérif un peu plus. L’aura au moins l’impression d’avoir accompli quelque chose. Va crever, autant qu’ce soit avec fierté. Poussé dans l’fond d’la ruelle dont il ne distingue que les murs noirs couverts d’ollution. Se laisse faire, sans jamais l’quitter des yeux. Bien trop amusé d’le voir comme ça. Bien trop fier pour ferme les yeux malgré la peur qui le ronge. Il sent chacun d’ses muscles se tendre à se rompre qu’il avait pu. Son cœur cogner dans sa poitrine à presque vouloir lui briser la cage thoracique. Presque qu’sur que Nox pouvait l’sentir tant ils étaient proche. Dans d’autre circonstance, ça lui aurait plu. Mais le flingue vissé sur sa tempe lui rappelle à chaque seconde qu’bientôt c’est ça cervelle qui repeindra les murs d’la ruelle noire. La rage d’Griffin l’fait jubiler.Va faire quoi après l’avoir buter ? Reprendre sa vie ? L’air de rien ? Oh, l’espérait bien qu’non, lui qu’assumait rien, s’doutait bien qu’l’assumerait pas ça non plus. L’y comptait bien, d’ailleurs. L’faire chier, jusque dans la mort. F’rait tout pour pas s’faire oublier. “Jamais Nox, juste pour t’faire chier j’continuerais à t’emmerder.” qu’il lâche une nouvelle fois. Pour être sûr qu’il l’enregistre bien, alors que le canon du flic s’enfonce un peu plus dans son front. La peur lui tord un peu plus le vendre, sans pour autant y céder. Voudrait pas lui faire ce cadeau. Non ce serait trop beau. Hors de question.

S’approche pour le coller contre l’bêton du mur. Une nouvelle fois pris au piège sans pouvoir esquisse le moindre mouvement, gardant un putain d’air fier gravé sur sa tronche. S’il pouvait crever avec, l’en s’rait encore plus heureux, sans aucun doute. D’un revers dl’a main, l’essuie l’sang qu’il a devant les yeux, ne voulant pas en perdre une miette. Oh non. L’crache le sang qui lui emplie la bouche avant d’accrocher à nouveau son regard, ses pupilles qui en sont réduites à des fents. S’demandant si c’était normal, ou si la haine poussée son paroxysme donnait ce genre d’anomalie. Ses pupilles, pourraient sans aucun doute les dessiner les yeux fermés tant elles étaient difficiles à oublier. Tant l’regard était bestial, particulier. Anormal. Lui d’mande encore se se la fermer. Demian rit tout bas. Note le changement dans sa voix. Note chaque détail qui éloigne un peu plus Nox de l’humain qu’il était y’a encore quelque minutes. Mais il n’ajoute rien. Non pas cette fois. Il attend la sentence. C’est drôle de s’trouver dans cette position, lui qu’en a rien à foutre d’la sentence normalement. S’retrouvait à la place du coupable, à attendre qu’le marteau, que flingue, rende son dernier coup. Cette pensée lui arrache un nouveau sourire douloureux. P’t’être qu’y’avait un ordre universel qui s’foutait bien d’sa gueule à ce moment-là.

L’voit se pencher vers lui, inattendu, lui faisant arquer un sourcil. Tout ça pour un biser à l’abri des regard dans une ruelle moisie. Y’avait pas b’soin faire tout ça. En sentant sa poigne sur son poignet,il ne peut retenir un grognement de douleur. “S’tu voulais baiser, suffisait d’mander gentiment, on n’aurait-” coupé dans sa phrase parce rien d’autre qu’un morsure qui lui arrache un cri de douleur alors qu’il essaie de le repousser désespérément de son autre main. En vain. Il sent les dents de son assaillant s’enfoncer dans son épaule avec une facilité déconcertante. Son coeur s’emballe alors qu’il le repousse de toutes ses maigres forces. Son bras griffant l’autre. S’débattant comme il pouvait alors qu’il sentait le sang affluer l’l’ong de son bras, la douleur irradiant au fur et à mesure tout son bras.
Quand il fait finalement un pas en arrière, nouveau gémissement de douleur quand il s’retire enfin. Douleur pulsatile dans son bras. Chaque battement cœur semble s’accompagner d’une douleur indescriptible. S’retrouve à glisser l’long du mur, sous l’choc, sa répartie s’écoulant en même temps qu’le sang qui coulait, formant rapidement une petite flaque au sol. Son cerveau est incapable de comprendre ce qu’il vient de se passer. Il l’a mordu. Il l’a mordu. Les pensées sans sens se bousculent dans sa tête sans parvenir à en aligner une. Finalement, l’rassemble ses forces essayant d’aligner des mots, priant pour qu’ils passent la barrière de ses lèvres. “Tu m’as mordu… Qu’est ce que t’as foutu, tu m’as mordu putain.” La panique au delà de la peur s’empare de lui quand aucune explication rationnelle à part la folie du flic semble expliquer son geste. La tête lui tourne. “ Tu m’as mordu. T’as foutu quoi, de quoi tu parles…” S’vier de son sang ? C’était en bonne voie. “M’enfermer ?” L’comprennait plus rien. Rien ne semblait logique. “ T’es quoi putain” qu’il lâche avant d’le regarder fuir dans un taxi. L’voilà seul dans cette putain d’ruelle, sans explication, sans logique, la tête lui tournait. Cherchant désespérément une solution. S’levant avec ses dernières forces; Paraît qu’la peur donne des ailes. L’adrénaline devait aider. La seule solution pour pas crever était d’trouver un toubib. Alignant les deux pensées cohérente qu’lui restait marchait chez la seule personne qui pourrait soigner sans poser, il espérait trop d’questions. T’façon, il n’avait aucune réponse à lui fournir à art que Griffin était encore plus barge qu’expecté. Tremblant, sous l’regard effaré de quelques passants encore présents malgré l’heure tardive, mais trop peu intressé par son sort. L’marchait vers chez elle. Sans s’douter de c’que Nox venait faire. Qu’il l’avait un peu tuer ce soir. Qu’il lui était sûrement préférable d’être mort dans c’te ruelle plutôt qu’de déambuler dans la rue pour trouver d’l'aide. Sûrement qu’l’aurait dû crever c’te nuit plutôt qu’de finir comme lui. L’avait aucune idée de ce qu’il l’attendait maintenant. L’avait juste qu’maintenant l’avait envie de buter. L’retrouverait. Sans aucun doute. Cette nuit son humanité était morte et il n’en avait aucune putain d’idée.

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