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 happy house (cole)

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happy house (cole)
Dim 10 Jan - 22:13





Le visage du concierge est creusé par la fatigue. Sous le lampadaire, sa figure squelettique dessine une courbe inhabituelle, un corps trop long, trop fin, coiffé à son bout d’une banale casquette de baseball. Quand il aperçoit Holly, un grognement s’échappe de ses lèvres. Il crache sa cigarette et l’écrase du bout de sa chaussure : "Jusqu’à la matinée, pas plus. Et j’ne veux pas que ça s’ébruite. C’est pas vrai ça, il manqu’rait plus qu’des...fantômes ou j’sais pas quoi." Tout en continuant à râler, le vieil homme fouille dans sa poche jusqu’à trouver un énorme trousseau de clefs. "C’est celle-là", ajoute t-il en secouant un bout de métal blanc, minuscule amulette accrochée à un porte-clef licorne. Holly ne manque pas de sourire comme elle sourit toujours aux gens en colère : "Reçu, chef, on se dit demain matin à huit heure ! "

Le long concierge s’efface. Le lampadaire aussi. Dans la brume, le lotissement ressemble à une machine complexe, réseau de fenêtres qui s’emboîtent et clignotent, simulation de paupières mécaniques. Entre chaque jardin, des tuyaux en cuivre et en plastique sonnent le glas comme des anges venus annoncer l’Apocalypse. Encore plus étrange, le bâtiment en question : une tour verticale, haute de trois étages, ridiculement étroite et peinte d’une couleur qui se rapproche du moutarde. La serrure est usée mais la clé, elle, est toute neuve.

En entrant, Holly esquisse une grimace. Erk. Monstres grouillants, mandibules dégoulinantes et pattes qui cliquent contre le plancher, à déguster et dévorer le bois sur des kilomètres de bâtisses. Des insectes, une armée de petites bêtes qui s’agitent et décollent le crépis, grignotent le papier-peint, s’accaparent les restes d’une maison déjà morte. Elle attrape ses écouteurs pour couvrir le bruit et marche en pas de danse au milieu du couloir.

♫...this is the happy house...♫

Au rez-de-chaussée, trois salles s’entassent les unes sur les autres : le hall d’entrée, tout en profondeur, sépare une salle à manger d’une minuscule cuisine où il serait bien impossible de tenir à plusieurs. Tout au bout, un escalier en bois invite à grimper à l’étage suivant. Il s’enfonce dans l’obscurité, lui aussi comprimé par les proportions étriquée du bâtiment. Holly choisit le salon et pose ses affaire sur la grande table qui n’a pas encore été dévorée par les termites. Sur un napperon brodé, elle remarque le portrait d’un couple aux visages évidemment trop longs. L’homme ressemblerait presque au concierge, un peu plus vivant, joufflu comme un bambin. Quelqu’un frappe à la porte.

♫….We're all quite sane-ane-ane oooh ....♫

Elle enlève un écouteur et rebrousse chemin, déjà prête à répondre aux questions des promeneurs curieux. Il arrive parfois que ses « enquêtes » soient interrompues avant même qu’elles ne les commencent. Quand ce n’est pas les idiots de la maison d’en face, c’est la police ou des adolescents  qui se pensent très malins. Quoiqu’il en soit, le concierge lui a donné l’autorisation de filmer! Et elle n’attend plus que son équipe.

La porte, elle aussi trop longue, s’ouvre sur une silhouette familière.
"Je t’ai pris pour un voisin grincheux, Cole. T’es en retard."




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Re: happy house (cole)
Mar 2 Mar - 21:32


h a p p y .  h o u s e
ft. Holly Flowers
Il ne sait pas quelle heure il est quand il sort d'un des bars les plus populaires d'Exeter. Ses jambes fatiguées le ramène à son appartement tant bien que mal, là où il arrache ses baskets avant de s'effondrer sur le sofa. Il ramène son poignet à porté de vue avant de s'apercevoir que son imitation de marque de luxe au faux bracelet de cuir à disparu de sa manchette. La mâchoire collée contre le tissus, les yeux à moitié fermés, il marmonne avant de se retourner.

- C'est ça pignouf ! Garde la cette merde...

Cole n'a pas bu une seule goutte d'alcool, mais après sa nuit blanche de la veille et les parties endiablées de billard où il a gagné quelques billets verts font qu'il peine à maintenir ses pupilles éveillées. Bzz bzz. Son vieux portable à l'écran fêlé vibre dans sa poche, le sortant de sa somnolence. Un coup d'œil vers l'horloge accrochée au mur alerte suffisamment son cerveau pour qu'il se redresse. Merde. Il attrape ses clés sur la table basse et appelle Camillia. Aussitôt appelée, aussitôt arrivée. Sa poule, ronde comme un petit ballon de football déambule dans le salon, ses cuisses charnues se dandinant à chaque pas en émettant des petits caquements à la vue de son maître. Il la glisse au creux de son bras avant de quitter l'appartement.

Le trajet en voiture n'est pas bien long et est surtout bercé de la musique qui crache ses notes et autres mélodies dans les enceintes de l'habitacle. L'adresse que lui a passé Holly est griffonnée sur un bout de papier qu'il tient contre son volant. Un léger crissement de pneus quand il rate de peu l'entrée avant de se garer -pas très bien- sur une place qui n'en ai pas une. Il fronce les sourcils avant t'entêter son regard sur la feuille. C'est bien là. Mais rien n'est bien rassurant.

Il s'embarque dans un dédale de bâtiments qui se ressemblent tous, avant d'arriver à ce qui semble être le 'bon' endroit. Camillia sur son épaule, il murmure une vieille chanson, cherche à combler le silence morbide du lieu. Une lumière blanche caresse les carreaux presque opaque de saleté de la maisonnée. L'épais brouillard semble désormais l'encercler, lui provoquant un frisson démesuré tout le long de sa colonne vertébrale. Mais rien n'arrête la ritournelle qui semble s'être emparée de ses cordes vocales. Son poing s'abat sur la porte à plusieurs reprises et c'est le visage familier d'Holly qui réponds à son appel.

-  Salut, désolé pour le retard, j'étais en...affaire. Et j'ai des biscuits. J'suis sûr que les voisins grincheux n'en ont pas. Camillia, dis bonjours à tatie Holly.

Sa poule répond par un petit gloussement joyeux. Il pénètre les lieux avant de fermer la porte grinçante et de suivre son amie. Le lieu est fidèle aux habitudes d'Holly. Une maison qui s'effrite, des toiles d'araignées, et une odeur d'humidité assez forte pour provoquer la nausée. Il pose les biscuits chocolatés avec une pointe de noix de coco non loin des affaires d'Holly, comme un souvenir de leurs après-midi d'enfance à grignoter et s'empiffrer de leur gâteaux préférés.

-  Alors, on fait quoi ?

Les insectes ne l'ont jamais trop effrayé mais il a toujours eue une aversion pour les cafards. Il en repère quelques uns non loin de l'escalier avant de déglutir lentement. Les lieux baignent dans un calme déroutant, mais le grincement nasillard répété du bois sous ses pieds ont quelque chose de rassurant.
@made by ice and fire.

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