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 i shot the sheriff. | asta

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Susan Love
- only sue can judge you -
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damné(e) le : o12/06/2019
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i shot the sheriff. | asta
Sam 30 Jan - 19:58


-- asta & nina.

Le danger n'avait jamais été un problème pour Nina. Il y avait dans sa manière d'appréhender les interdits, quelque chose de courageux ou d'inconscient. La vie était bien trop courte, et la jeune femme ne comptait pas la passer assise au bord de l'eau à regarder le courant changer. Il fallait qu'elle soit au plus près de l'action, au plus près de la vie afin de la sentir battre jusque sous ses veines. La plupart de ceux et celles qui s'employaient à entretenir ce genre d'activité dans les édifices criminels, le faisaient par obligation, devant des comptes aux autorités pour tel ou tel délit. Mais personne ne forçait Nina à risquer sa vie, à apporter sans broncher des informations qu'elle récoltait ici et là, à la sueur de son front ; sueur de son appréhension. Ses raisons étaient différentes, motivées par l'argent, et la nécessité de sonner l'alerte au plus près du danger.
Les forces de l'ordre payaient assez grassement pour les volontaires ravis de se frayer une place dans le rang des âmes assez étourdies pour se faire espion des plus dangereux criminels. La jeune femme prenait un plaisir démesuré à se produire sur la scène de certains bars, savourant l'attention que les regards curieux braquaient sur elle. Elle était épiée, remarquée, et appréciée, et se nourrissait sans cesse de cette énergie que conférait ce métier qui ne payait pas beaucoup. Lorsqu'elle descendait de scène, et partait chercher son cachet d'artiste, ce n'était pas les billets qui lui donnaient le plus de satisfaction, mais la lueur dansante qui résidait toujours dans les yeux de la main qui les lui tendait.

Alors certainement que l'argent et l'amour du risque étaient des raisons suffisantes pour qu'elle s'invite au sein de certaines organisations. Elle se voyait toujours ressortant du commissariat, liquide à la main, parfaitement plié dans son sac à main. Elle qui aimait vivre simplement se faisait une grande joie de se servir de ces quelques revenus pour faire plaisir à son entourage, faisant pleuvoir sur ceux qu'elle aimait des cadeaux et autres babioles. Iris. Romeo. Andrew. Elle espérait un jour devenir assez naturellement proche de son ami Wesley, pour en faire de même avec lui. Trouver un présent assez important pour lui faire plaisir, et parfaire son visage d'un sourire qu'elle aurait mérité de recevoir.
Cela faisait déjà quelques semaines qu'elle s'était fait une place dans le domaine bien entretenu d'un baron de la drogue. Domestique comme une autre, regard baissé face aux autres, et l'habitude bien pesée de répondre : oui, monsieur aux ordres donnés. Le danger était présent, mais elle savait qu'elle ne risquait rien si elle se taisait, et n'éveillait aucun soupçon sur elle. Elle aimait faire son travail, et elle le faisait à la perfection, ajoutant une touche de candeur dans ses yeux félin, afin de donner l'illusion d'être innocente ; une jolie serveuse parmi tant d'autres.

Elle ne cachait aucun micro, craignant d'être fouillée, et se contentait de reporter les paroles qu'elle entendait, y allant toujours de sa petite remarque piquante, pour signifier la bêtise de ce genre d'individu. Lorsqu'elle revenait au commissariat, parfois bredouille, n'ayant intercepté aucune information importante, ou ayant fuis les lieux pour une raison quelconque, elle était toujours heureuse de retrouver le calme de surface des bureaux vides. Les dossiers s'y accumulaient, et certains malfrats restaient comme des pantins, avachis sur une chaise, à attendre qu'on les relâche, ou les arrête. Il lui venait parfois l'envie de s'asseoir avec certains, poser des questions indiscrètes, s'inquiéter de leurs travaux, de leur palmarès. Elle l'avait parfois fait, curieuse de savoir comment se décortiquait le cerveau d'un bandit de piètre zone.


Mais elle n'en avait pas le temps, ce jour-là.
La démarche rapide, tête haute, menton contracté sous une mâchoire serrée.
Nina avait les boules.

La nouvelle avait été dure à encaisser : ils souhaitaient la sortir de cette affaire, l'évincer de ce travail qui représentait une grande partie de ses heures. Et lorsqu'elle avait demandé la raison, et le nom de celui qui avait ordonné sa mise à l'écart, elle avait tout de suite compris ce qui se cachait derrière ce pseudo-renvoi. Asta. Les bureaux frémissaient presque sur son passage, quelques feuilles levées par le vent que provoquait son pas rapide. Elle arrive devant le bureau du shérif, ne frappe pas, ne se présente pas, n'indique pas sa présence. D'un geste de la main, poussant plus la porte qu'elle ne l'ouvre, elle entre dans le bureau comme une tornade impromptue. - C'est quoi ton putain de problème ? Elle se plante au milieu du bureau, bras croisées sur sa poitrine, les mots bloqués derrière sa dentition. La raison officielle, évoquée sur le morceau de papier froissé entre ses doigts, était le risque devenu trop grand. Apparemment, un membre de la famille du baron avait des doutes la concernant, et retourner sur le terrain serait pour elle une mission suicide. Mais elle savait que c'était faux, qu'elle avait su devenir un caméléon pour passer inaperçu, et qu'on ne la remarque qu'à peine. La vraie raison était face à lui ; toujours présent pour conjurer ses plans, et douter de son potentiel. - Je suis une ombre parmi eux, je peux vous avoir tous les renseignements dont vous avez besoin pour attraper le gros poisson. Pourquoi t'es pas capable de me laisser faire mon travail, Asta ? Pas de shérif, ni de monsieur. Parce qu'elle ne parlait pas uniquement à un supérieur dans le cas présent, elle parlait à cet homme qui s'était fait une place de choix dans la vie, et le coeur, de sa soeur. Ce n'était pas seulement au policier qu'elle venait demander des comptes, mais également à l'homme caché derrière son étoile.



BABY YOU'RE MY FLAME
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On pourrait commencer à se demander si tous les criminels de la ville ne se donnent pas le message en ce moment, pour mettre le bordel et donner trois fois plus de boulot à la police d’Exeter. Tu ne sais plus combien de papier tu signes depuis le début de la semaine, mais commence sérieusement à ressentir une douleur au niveau du poignet. Tu aimes être sur le terrain et ce n’est pas tellement le cas ces derniers jours, ce n’est pas comme si tu avais vraiment le choix il faut dire. Le lieutenant Crowley qui doit encore prendre ses marques et doit voir un maximum de choses en très peu de temps pour se faire à sa nouvelle équipe, le lieutenant Nyström qui vient de reprendre sa place comme agent pour sortir des bureaux après plusieurs mois compliqués. Sans parler de Nox qui semble complétement ailleurs ces derniers temps, à ne plus rire à tes blagues et plus souvent en mission avec d’autres flics. Il veut peut-être faire partager son savoir aux nouvelles recrues, pas besoin de s’inquiéter plus que ça. L’équipe est solide, elle est prête à tout affronter. Normalement.

Tu poses le dossier de l’affaire Rojas sur le bureau en redressant légèrement ton dos au fond de ton siège pour ne plus avoir mal aux lombaires, c’est une torture de rester assit toute la journée. Tu racles la gorge et observe les photos pendant plusieurs minutes, quelqu’un devrait retourner sur place pour essayer de savoir dans quel endroit doit avoir lieu la prochaine livraison de drogue. Ce baron est un très gros poisson, mais il sait aussi cacher ses affaires et dissimuler les preuves d’une main de maître. C’est à croire qu’il possède des alliés puissants et qu’il se doute de quelque chose, plus prudent que la moyenne pour donner à la police une difficulté très rarement rencontré. Le faire tomber serait une avancé considérable pour cette ville et pour sa justice, tu serais sûrement décoré, mais ne serait pas le seul à le mériter loin de là. Il se trouve que tout ne s’arrête pas là, un problème encore plus grand pointe le bout de son nez depuis quelques jours alors que tu découvres que la sœur d’Iris est sous couverture depuis plusieurs semaines dans la demeure de Francisco Rojas. Tu ne pouvais pas laisser la jeune femme prendre autant de risque et avait pour idée de l’enlever de l’affaire pour lui permettre d’aller bosser dans un endroit moins dangereux. De quoi gagner son pain sans se mettre en danger, Iris ne pourrait jamais te pardonner s’il arrive quelque chose à Nina et tu le sais mieux que personne.

Tu n’avais pas vu la suite arriver alors qu’une tornade pénètre dans ton bureau en poussant la porte sans que ta secrétaire puisse te prévenir, tu quittes le dossier des yeux et accuse le coup. « C'est quoi ton putain de problème » Comment tu pouvais imaginer une seule seconde qu’elle n’allait rien dire, qu’elle serait silencieuse et te laisserait signer ce document aussi facilement. Tu avances ton fauteuil et te penche en avant pour appuyer calmement sur le bouton rouge reliant ton interphone à celui de ta secrétaire personnelle. « Simone, faites-moi penser à positionner des chiens devant mon bureau à l’occasion. » Tu lâches le bouton et te redresse à nouveau en observant la jeune femme qui ne fait que commencer sa plainte. Elle n’a pas tort et tu le sais, Francisco n’a aucun doute concernant Nina et elle est l’une des meilleures pour ce boulot sans l’ombre d’un doute. Cette décision n’est pas objective et purement personnelle, mais tu n’as pas le temps de l’admettre. « Écoute Nina.. » Tu tournes le dossier sur ton bureau pour le mettre en évidence devant la jeune femme et pointe ton index sur la photo désignant un petit homme armé d’une fine moustache au regard d’hyène. « Cet homme est dangereux. Il pourrait s’en prendre à toi et pas seulement te tuer. » Si l’envie lui prend à ce malade, il pourrait demander à ses hommes de l’emmener dans sa chambre et l’obliger à lui faire ce qu’elle ne pourrait accepter. Il n’est pas seulement question de sauver sa peau, mais aussi de ne pas briser une âme comme la sienne.  

Tu soupires légèrement, pas pour la mettre plus en colère, mais pour qu’elle puisse comprendre que tu n’as pas le choix. Elle sait combien Iris est fragile, qu’elle ne pourrait jamais s’en remettre. Nina peut forcément le comprendre. « S’il te plaît assis-toi, parlons-en au moins. » Il n’est pas question d’hausser le ton avec ta belle-sœur, de faire monter un mot plus haut que l’autre, mais seulement de trouver une solution qui pourrait aller à tout le monde. Ce papier n’est pas encore officiel, mais tu n’as pas encore décidé d’en retirer ton droit de véto. Elle ne veut pas porter de micro sur elle pendant les missions, si elle a besoin d’aide il est donc impossible pour ses collègues de venir lui prêter main forte. Elle est seule en compagnie des pires individus de la planète et tu n’arrives pas à l’accepter. « Tu proposes quoi ? à part me demander de t'envoyer à la mort, ce que je ne ferais pas. » Tu es ouvert à la discussion, tout le temps. C’est ce qui fait que cet établissement arrive à fonctionner dans les règles et que vous arrivez un minimum à remonter la pente, mais il faut de bons arguments pour te faire changer d’avis. Et ton manque d’objectivité dans l’instant ne pourra pas te raisonner comme Nina le voudrait.

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i shot the sheriff -- @Asta Blackwell

Elle n’était jamais prête à laisser filer les opportunités qui s’offraient à elle. Il était des situations qui ne méritaient aucune explication, et avaient simplement à être désamorcées. Lorsqu’une personne de votre entourage, par souci de hiérarchie, devient un obstacle, il est normal de s’en insurger, et partir au front afin de démêler les problèmes établis. Nina avait la chance d’être née avec cet aplomb naturel, qui lui permettait de monter sur ses grands chevaux, sans trop de difficultés. Les personnes qui la côtoyaient au quotidien la connaissaient assez pour le savoir, et lui pardonner certains de ses écarts. Il n’y avait alors aucune frayeur, aucun souffle retenu, alors qu’elle se tenait face au bureau de shérif de la ville ; de sa posture la plus imposante. Elle avait fait irruption sans prévenir, et n’avait pas même pris soin de mettre sa soeur au courant. D’un geste de la main, elle envoie paitre cette plaisanterie à l’encontre de sa secrétaire. Il n’y avait pas de place pour l’humour dans ces instants d’ire, à peine assez pour l’ironie dont elle se parait à foison. Le sarcasme était son arme, comme bien d’autres, mais il lui était impossible de plaisanter autrement avec cet homme à qui elle en voulait de gâcher son travail.
Elle décide de ne pas s’asseoir, reste debout face à lui afin de calmer ses nerfs. Elle en serait presque à faire les cents pas, à tambouriner des pieds contre le sol, en attendant que la fureur ne quitte son corps. Ses yeux se lèvent au ciel, roulement de moquerie alors qu’elle continue de lui faire signe qu’elle se moque de ce qu’il pourrait dire de cette affaire. Elle avait l’habitude de se frotter à des hommes dangereux, et certainement qu’elle avait frôlé la mort à plusieurs reprises depuis le début de ses recherches ; mais c’était le jeu, et elle l’avait accepté. « Je n’ai pas peur de lui. » Ce n’était pas totalement vrai. La peur, elle la ressentait ; mais cette dernière se mêlait à l’excitation, et à la soif de justice, de bien faire son travail surtout. Il y avait bien des choses qui effrayaient la jeune femme, mais la mort n’en faisait pas partie.

Elle pose ses deux mains à plat sur le bureau, afin de lui signifier qu’elle n’avait pas l’intention de s’asseoir, ni de partir avant qu’il n’ait changé d’avis. Ils n’étaient pas disposés à parler, pas alors que le mal était déjà fait. Il se servait de son autorité pour contrôler un pan de sa vie qui ne le regardait pas. Elle n’était que la soeur de celle qu’il aimait, mais ne partageait que cela avec lui ; il n’avait aucun droit sur son futur. « Ce que je te propose ? Me laisser faire mon travail. » Elle se redresse et croise ses bras contre sa poitrine, en réfléchissant à un moyen de lui faire entendre raison. Elle avait toujours été bonne négociatrice, et certainement qu’il ne lui faudrait que peu de temps avant d’arriver au bout de cette entreprise.
Elle marche dans le bureau, regarde ce tableau sur lequel est épinglés quelques photos, croquis, images en tout genre, susceptibles d’aider dans cette affaire. Elle laisse son regard parcourir le tout, comme cherchant comment désamorcer une bombe ; prête à éclater entre eux. « Tu en as parlé à ma soeur ? » Elle fait volteface, et pince le lèvres, cherchant ses mots avec attention. Il lui fallait des cartes en plus, et elle se doutait qu’Iris n’avait pas encore eu vent de ces affaires. Bien sûr, elle ne comptait pas la mêler à tout cela, pour l’instant. Mais elle se doutait bien qu’Asta avait tout organisé dans son dos, sans même s’inquiéter auprès de la principal intéressée. « Tu crois qu’elle serait heureuse de savoir que tu laisses une affaire aussi importante filer, seulement pour ne pas la blesser ? ... » Elle revient vers lui, face au bureau. Iris avait le sens de la justice, et plus encore, le sens des priorités. Les soeurs avaient beau avoir une entente très cordiale, et s’aimer, Nina pouvait parier que sa cadette serait de son côté, et l’autoriserait à poursuivre ses investigations. « ... que tu laisses quelqu'un d'autre, aller à l'abattoir ? »



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Ce n’est pas une surprise de se retrouver devant l’indifférence et le manque de discipline quand la première règle de ce commissariat et le respect qui se retrouve suivi de près par l’honneur et la loyauté. Les trois vont ensemble et savent se marier à merveille pour donner l’idée même de l’agent parfait. Le simple fait qu’elle fasse passer sa colère et son statut de belle sœur avant tout le reste et se permette d’agir de cette manière prouve qu’il ne faut pas céder à la situation. Tu n’as pas conscience d’avoir transgressé toi-même cette règle en premier, mais ne pourra pas l’assumer parce qu’aucune occasion ne se montera pour en prendre pleinement conscience. Elle ne veut pas se poser, ne vient pas pour parler mais pour vider sa frustration sur celui qui est à l’origine de sa colère. Tu secoues la tête quelques secondes à sa réponse et hausse les épaules en ouvrant légèrement les mains dans sa direction. « Il n’est pas question d’avoir peur, ce n’est pas la peur qui t’empêchera de te prendre un bastos. » Toujours cette évocation à la peur comme si elle pouvait empêcher l’irréparable et faire s’enfuir la pire des souffrances. Tu n’arrêtes pas de le dire tout le temps et à tout le monde, mais quand un drame arrive c’est bien sur ton épaule qu’on essaie de venir pleurer. Tout le monde oublie la peur à ce moment-là, tout comme ta mise en garde. Evidemment. Tu fronces légèrement les sourcils et commence à te dire qu’il va falloir revoir votre conversation avec Iris au sujet d’avoir un enfant devant ce qui ressemble à une crise d’adolescence avant l’heure. Le ciel qui voudrait te mettre à l’épreuve pour savoir si tu es un bon chef, un bon mari et peut-être un bon père. Tu dois déjà commencer par trouver les ficelles et devenir un meilleur humain. Si on accepte le fait que tu sois encore de cette espèce.

Les deux mains sur le bureau et sa dernière remarque, sûrement celle de trop alors que tu plantes la paume de la main sur le bois sans la perdre un instant des yeux, ne peut plus se taire plus longtemps. « C’est moi qui te propose quelque chose, tu écoutes les ordres de ton supérieur. » Tu laisses quelques temps à la jeune femme pour entendre ta réponse et prend même le temps d’y rajouter une petite subtilité sans le moindre sourire, juste parce que la situation te fatigue. « Sinon ta prochaine mission, ça sera dans le fast food du coin à essayer de savoir si le patron ne se sert pas dans la caisse de temps en temps. » Tous les jours quelqu’un vient se plaindre, n’a pas envie de faire le boulot demandé et écouter les ordres, mais personne ne veut faire ton boulot et être à ta place. C’est beaucoup plus simple et même si tu sais que Nina n’est pas comme ça, c’est sûrement plus possible d’écouter les demandes de tout le monde. Tout le monde met un peu de perso dans le boulot, ce n’est pas nouveau. Alors si tu penses que la sœur de ta future fiancée est en sécurité par une simple décision de ta part, tu acceptes les conséquences qui vont avec et sans la moindre hésitation. Mieux vaut avoir la colère de Nina que la détresse d’Iris. « Ta sœur serait d’accord avec moi. » Tu hausses les épaules comme si la réponse arrivait à sauter aux yeux sans y mettre trop de temps à la réflexion. N’importe qui pourrait envoyer quelqu’un d’autre à la mort pour préserver ses proches, surtout quand il est question d’un frère ou d’une sœur. C’est ce que tu pourrais faire pour Soledad, pour Dante ou Jill et c’est ce qu’Iris dirait au sujet de Nina. Tu le penses.

Tu croises les bras et laisse ton dos percuter le dossier du siège pour essayer de t’éloigner un maximum de la bombe à retardement, conscient que cette conversation risque de faire le tour de l’établissement et de devenir la nouvelle attraction de la semaine. C’est à croire qu’un homme bien ne peut pas être à ton poste, qu’il est obligé d’être le plus gros des connards pour se faire respecter un minimum.  « Tu acceptes de te retirer sans faire de vagues ? » Ne peut pas prendre en compte la partie sur l’abattoir, cette mission est dangereuse, mais c’est un peu lourd de parler d’une mort certaine. Tout ce que tu sais, c’est qu’elle n’y mettra plus les pieds. Pas tant que se sera toi le patron.

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