la sirène (esprit frappeur) ∙ abigail floyd ∙ 22/02/63 - 02/08/96∙∙ identité : une jeune femme d'une trentaine d'années, reconnue de son vivant comme étant d'agréable compagnie. pleine de vie, joviale, toujours une attention pour son prochain, une bonne amie. elle était fleuriste, certains disent qu'elle vendait également quelques charmes et potions naturelles. elle souhaitait fonder une famille avec son compagnon, ils venaient juste de se fiancer.
∙∙ tendance : mauvaise, dangereuse.
∙∙ résidence : le lac.
∙∙ apparitions : elle apparaît généralement de nuit, de manière peu fréquentes, seulement à des personnes seules. rares sont ceux, dénués de dons en lien avec les esprits, à l'avoir aperçue. encore plus rares sont ceux à être revenus vivants de cette rencontre, pour en témoigner. et pour cause, en plus d'avoir une influence très négative sur le psychisme des individus, elle les pousse également à la noyade. elle est la cause de nombreuses noyades dans le lac, souvent assimilées à des accidents. il est très difficile de se défaire de son emprise, presque inutile de parlementer car l'esprit est mué, ne s'exprimant qu'en grognements et grands cris.
∙∙ description physique : une silhouette élancée, d'une grande beauté. l'expression de son visage malheureusement ravagé par les tourments de l'au-delà. ses longs cheveux blonds et ondulés ont perdu de leur éclat, tandis que dans son regard vert s'alternent différentes émotions, allant de la mélancolie à la rage.
∙∙ précisions : abigail a été assassinée dans ce lac, noyée de force par son compagnon. aveuglée par son immense chagrin et folle de rage d'avoir été trahie par l'homme qu'elle aimait, l'esprit d'abigail hante les lieux en quête d'âmes solitaires, pour leur faire connaître le même sort qu'elle. si la victime est une femme, c'est la tristesse qui transparaîtra le plus dans l'altercation ; si c'est un homme, il s'agira alors de la haine. quant à son fiancé, il n'a jamais avoué son crime et toujours feint de ne pas supporter son deuil. il a quitté exeter depuis plusieurs années.
l'enfant (fantôme) ∙ identité inconnue ∙ né et décédé durant le 17e siècle∙∙ identité : un petit garçon d'une dizaine d'années décédé lors d'une épidémie de variole durant la seconde moitié du 17e siècle. personne n'a, à ce jour, découvert son identité exacte.
∙∙ tendance : indifférent, bon.
∙∙ résidence : downtown, le centre-ville.
∙∙ apparitions : aléatoires, sans critères prédéfinis. ses apparitions sont sans influence sur les vivants, et ne durent généralement pas plus d'une dizaine de minutes. l'enfant apparaît aux yeux des humains en semblant être perdu, il demande le plus souvent où se trouve sa maman ou s'ils l'ont vue ; parfois, il demande simplement son chemin vers la maison.
∙∙ description physique : il ne porte pas les marques de la maladie l'ayant emporté, il parait même en bonne santé et les joues perpétuellement rosies. sa tenue est d'une autre époque, propre quoiqu'un peu usée. ses cheveux bruns sont bien peignés, tandis que ses yeux bleus laissent transparaître un mélange d'espièglerie enfantine et d'une grande tristesse.
∙∙ précisions : aucune.
monsieur loyal (ectoplasme) ∙ lloyd bauersfeld ∙ ??/??/1968 - 06/03/2021∙∙ identité : homme d'une quarantaine d'années, le contact chaleureux pour mieux vous enfumer. Ancien leader d'un culte aujourd'hui déchu nommé la Cohorte du Crépuscule, il était réputé pour son caractère retors, fourbe et opportuniste. Il n'en était pas moins un chef respecté et aimé par les siens.
∙∙ tendance : agressif
∙∙ résidence : yelling hills, ancien campement de la Cohorte
∙∙ apparitions : rares, intenses. Il se laisse apercevoir de tous, spirites et personnes sans don, les quelques fois où il se manifeste. On peut ainsi le voir errer dans les décombres de son ancien royaume, le regard vitreux devant l'étendue des dégâts. On peut l'entendre crier ou le voir s'agiter, revivant en boucle les évènements de sa mort. Naturellement attiré par les personnes à dons ou les créatures surnaturelles, desquelles il était le gardien, de son vivant, il tentera de les mettre à l'abri d'un mal que lui seul aperçoit. Ce seront les seules avec lesquelles il parviendra à converser quelques minutes, avant de vriller et de les attaquer violemment. La vue d'une arme, du sang ou des flammes provoqueront une attaque immédiate.
∙∙ description physique : encore en habit de parade au moment de sa mort, il erre dans un costume de monsieur loyal rapiécé, partiellement brûlé, partiellement souillé, au rouge vif délavé. une blessure par balle a emporté le côté droit de sa mâchoire. la peau grise et les membres allongés, les cheveux autrefois parfaitement coiffés maintenant hirsutes. ses iris sont devenus d'un blanc laiteux et semblent incapables de se focaliser sur quoi que ce soit, jusqu'à ce qu'il vous agrippe.
∙∙ précisions : il s'agit d'un fantôme extrêmement récent, qui n'a aucune conscience de son état. Se plier à sa volonté de vous protéger reste encore la meilleure des choses à faire. Il peut sortir de cette sorte de boucle éternelle pendant quelques minutes s'il s'adresse à un survivant de son clan, reconnaissant tous ses protégés, mais guère plus. Le souvenir le rattrapera et sa conscience repartira en fumée.
l'habitué de the cave (fantôme) ∙ philip sanders ∙ 22/02/58 - 24/12/12∙∙ identité : accoudé au bar la plupart de son temps, à fulminer contre un mariage sans amour, sans enfant, sans lendemain. il était le visage incontournable lorsqu'on pénétrait dans l'établissement ; le même verre à la main, le même air renfrogné. proche du gérant, assez pour qu'il puisse passer la journée à s'alcooliser sans être mis à la porte. discret. mais les quelques compagnons qu'il avait le décrivent encore comme un homme bon, sans vice. polisseur de métier, il ne vivait qu'entre les machines de son travail, et les bouteilles de son pub favori.
∙∙ tendance : indifférent, parfois violent.
∙∙ résidence : les bars de la ville.
∙∙ apparitions : il tousse beaucoup, mais ne parle jamais. il marmonne, jure, bronche, mais ne communique pas. il reste discret, tant qu'on n'essaie pas de lui parler. si quelqu'un s'adresse à lui, alors il se lève, effrayé, et tente de s'enfuir. il n'est pas dangereux, seulement perdu, fait parfois tomber quelques verres, quelques bouteilles, lorsque le barman - qui ne le voit pas - refuse de le reservir. il lui arrive également de s'emporter en voyant des personnes passer trop de temps dans le bar où il attend, s'en prenant aux habitués qui lui rappellent ceux qui ont causé sa perte. il change de bar régulièrement, dans le but qu'on le serve plus rapidement, n'est pas rattaché seulement à the cave, comme il l'était de son vivant, et apparaît parfois aux yeux de tous.
∙∙ description physique : un homme grand, sec, au crâne dégarni. une cigarette à la main, qui semble ne jamais s'éteindre. il a les joues creusées, le visage rougi par l'alcool, et quelques traces de brûlure sur les mains, à cause de sa profession. l'allure de monsieur tout-le-monde, bien qu'un air grave sur le visage, en permanence.
∙∙ précisions : certains pensent qu'il est parti à cause d'une maladie, l'homme collectionnant toutes les mauvaises habitudes. un train de vie qui lui aurait été fatal, d'après les passants. en réalité, le drame a eu lieu le soir de noël alors que le patron voulait fermer plus tôt pour passer le réveillon avec sa famille. philip aurait déclenché une bagarre entre lui et quelques habitués, et serait tombé contre le bar, déchaînant un flot rougeâtre sur le dos de sa tête. les habitués ont fait disparaître le corps, et sont partis dans leurs familles pour les fêtes.
hematite (esprit frappeur) ∙ dirk tewers ∙ 13/12/65 - 20/03/87∙∙ identité : les rois ocres, ce nom fit trembler Exeter entre 1982 et 1987. ce groupuscule de passionnés d'occultisme était certain qu'en offrant nombre de sacrifices sanglants, ils pouvaient rendre la malédiction d'Exeter encore plus puissante. l'un des officiants rituels,
hematite répand sa hargne dans le périmètre du lieu de sa mort. Il attaque principalement les porteurs de dons et/ou d'affections, ses cibles de son vivant. Uniquement porté par sa fureur, il n'a aucun mal à provoquer d'horribles illusions à une proie isolée, repérée à la tombée de la nuit.
∙∙ tendance : violent, dangereux
∙∙ résidence : needham, quartier "Hellmouth" et ruelles adjacentes au Club Tartarus
∙∙ apparitions : très rares et violentes.
Hematite n'a aucun intérêt pour les humains sans particularité ainsi que pour les créatures. Il attaque le soir, des personnes isolées, avec une préférence pour les espaces peu fréquentés ou les ruelles étroites. Il vise tout particulièrement les personnes sous influence, plus sujettes à ses illusions. Ces dernières peuvent durer jusqu'à une heure, le temps qu'il se nourrisse de la terreur de ses victimes. Il lui arrive également de s'attacher à une proie qu'il parasitera pendant plusieurs heures jusqu'à revenir spontanément sur son lieu de hantise.
∙∙ description physique : silhouette allongée aux membres étirés, un visage aux yeux enfoncés figé dans un rictus sinistre. on ne reconnaît qu'à peine ses traits tant sa condition l'a transformé. sa peau est devenue entièrement grise, il se déplace par mouvement saccadés. ce qu'il restait d'un pantalon en velours et d'une chemise à imprimés fleuris pend sur ses membres, déchirés par l'impact de plusieurs balles.
∙∙ précisions : Hematite a été abattu lors de la décente de police qui permit la capture
des Rois Ocres. Troisième tête pensante du groupuscule avec
Goethite et Limonite, il fut parmi les premiers à ouvrir le feu sur les policiers, espérant gagner du temps pour permettre à ses compagnons de s'enfuir. Son échec est une des raisons de la rage qui l'habite.
la livreuse de pizzas (fantôme) ∙ jamila khan ∙ 28/04/73 - 20/02/95∙∙ identité : Emmitouflée dans une grosse doudoune d'un orange criard où s'étale le logo, démodé, du restaurant où elle travaillait :
Papa's Pizzeria. Professionnelle même après la mort, elle suit les livreurs bien vivants jusqu'à leurs lieux de livraison. Elle s'annonce généralement en activant la sonnerie ou l'interphone, juste après que la véritable livraison soit effectuée et le livreur déjà parti. Elle se laisse rarement apercevoir. Tout vivant qui lui ouvre sera gratifié par l'odeur de la pizza regina qu'elle essaie de livrer depuis 1995 ; elle n'a aucune conscience de son état.
∙∙ tendance : indifférente, bonne.
∙∙ résidence : newsham, s'accroche aux livreurs de pizza
∙∙ apparitions : aléatoires. chaque apparition physique lui demande beaucoup d'énergie. elle est attirée par les livreurs auxquels elle s'accroche. Elle active les sonnettes et interphones des clients quelques minutes après qu'ils soient livrés, imprègne les corridors d'une odeur spécifique de pizza. Selon ses forces, elle peut se laisser apercevoir pendant quelques secondes, échanger quelques mots avec "sa" clientèle voire dérégler leur système d'alarme s'ils en ont un.
∙∙ description physique : Petite et menue, jeune. De grands yeux noirs et un sourire chaleureux, commercial, à quiconque peut la voir. Elle porte une doudoune orange et une casquette bleu navy, retournée, estampillées du logo
Papa's Pizzeria. Tout son côté droit est couvert d'ecchymoses et de blessures fraîches, ses vêtements sont lacérés, ce côté de son visage également. Elle ressemble à une poupée désarticulée, son corps entièrement marqué par l'accident qui lui a coûté la vie. On la verra toujours avec un carton à pizza déchiré et vide entre les mains.
∙∙ précisions : le conducteur du camion qui la heurta en 1995 a reconnu être aviné et avoir perdu le contrôle de son véhicule. il a depuis purgé sa peine pour homicide involontaire. Le restaurant
Papa's Pizzeria, lui, a mis la clé sous la porte quelques mois après la mort de Jamila. Plusieurs mediums et autres afficionados ont tenté de lui faire comprendre son état, en vain : le fantôme est incapable de tenir une conversation de plus de quelques secondes.
le bizut (ectoplasme) ∙ byron edwards ∙ 24/01/87 - 13/02/04∙∙ identité : il était un lycéen comme les autres, dans une classe quelconque de l'établissement de wellhollow. ses parents s'étaient installés en ville quelques mois avant l'incident, byron avait fait sa rentrée scolaire au mois de novembre. il était un élève ni bon ni mauvais, et qui ne se faisait jamais remarquer. discret : une proie facile pour les perturbateurs. sa mère travaillait dans le corps enseignant, offrant une raison de plus de le garder à part, et ne surtout pas l'intégrer. les autres élèves n'étaient jamais tendres avec lui, quand certains se moquaient juste de son existence.
∙∙ tendance : bon, mauvais. selon la cible.
∙∙ résidence : wellhollow, les alentours du lycée.
∙∙ apparitions : très courtes. il ne se montre que très rarement au public, et erre plus globalement en restant invisible. mais bien qu'on ne le voit pas, il reste présent. son histoire est devenue une légende parmi les couloirs de l'école, souvent déformée par le bouche à oreille. ils ne sont que peu à l'avoir vu un jour, mais tous - ou presque - ressentent sa présence. il se fait réconfortant auprès des âmes égarées, ceux qui ne rentrent pas dans les groupes, qui sont mis de côtés. certains prétendent même avoir entendu sa voix leur dire de se rebeller, de prendre les armes. à l'inverse, des incidents plus violents ont été recensé à propos de personnes faisant subir une forme de harcèlement à d'autres camarades. il est alors considéré comme protecteur des solitaires, pourfendeur des agresseurs.
∙∙ description physique : la peau très pâle, grisâtre, il porte des marques rouges sur le bas du visage, où le scotch a été posé. le cou afaissé à cause de la position douloureuse qu'il a adopté durant son agonie. il porte toujours son sac sur l'épaule, un sac à dos noir avec quelques écritures au blanco. des cheveux hirsute, et les yeux fous. il garde les yeux fermés pour s'adresser aux invisibles, et le regard fixe et perçant pour attaquer les autres.
∙∙ précisions : l'histoire change selon les versions, les péripéties étant passées par tant de lèvres, mais la version la plus plausible est celle racontée par les professeurs eux-mêmes aux nouvelles recrues. byron était un élève chahuté par les plus anciens, et est parti à cause du bizutage de ces derniers. la farce avait été de coincer l'adolescent dans son casier, et de l'enfermer durant toute une nuit, puis le délivrer le lendemain matin. malheureusement, ils avaient obtrué le nez et la bouche en installant le scotch sur le bas de son visage, l'empêchant de respirer. le corps était tombé, sans vie, lorsqu'ils avaient ouvert la porte.
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