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 Nowhere to run

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Nowhere to run
Lun 15 Fév - 19:59





Journée de merde. Par où commencer ? Le réveil douloureux qui te file la migraine. Tu t’rappelles pas du tout être revenue à l’appartement. Quand ? Pourquoi ? Comment ? Ca ne colle pas au plan prévu. Tu devais enlever ta cible, l’amener au chalet dans les bois pour commencer à la découper en petits morceaux le lendemain matin. Et là ça te revient d’un coup. La bagarre. Quelqu’un t’attendait. Encore. Deviens-tu imprudente Diana ? Non, au contraire, depuis quelques semaines tu fais davantage attention. Le danger rôde, il approche, tente de t’attraper, t’empêcher de tuer, te tuer. Tu es devenue une proie de prédilection tandis que tu peines à t’occuper des tiennes. Forcée d’anticiper, de prévoir d’autres plans, d’abandonner certaines options. Un exercice mental qui te complique considérablement la tâche.

Pourtant tu vas devoir continuer de l’exercer : ton prédateur connaît tes habitudes, il parvient désormais à retrouver ta trace au milieu de la ville, remonte doucement vers toi. C’est pourquoi tu as amené ton prochain repas ici. Forcée de fuir rapidement après cette embuscade. Et puis quoi ? Ca te revient. Tu as décidé de venir te réfugier à l’appartement. Aucune caméra. Aucun civil. Le plan idéal pour garder temporairement ta victime. Arthur. Sauf qu’au beau milieu de la nuit, il s’est réveillé comme une furie, emportant presque le radiateur qui le retenait captif. C’est que tu n’as pas pu le droguer totalement avec ta fuite précipitée. Alors forcément, il est revenu à lui au bout de quelques heures. A défaut d’avoir d’autres calmants pour l'étourdir, tu lui as démonté la mâchoire. Maintenant, les murs ont un peu plus de caractère avec l’hémoglobine comme coup de peinture.

Si Arthur est encore enchaîné au radiateur, qui est en train de marcher dans ta direction ? Tout à coup, la panique te heurte de plein fouet et ton cœur commence à battre à toute allure. Tu quittes la chambre pour découvrir, au milieu du couloir, un homme face à toi. La tenue de travail, l'air étonné, le matériel. Le dépanneur. La machine à laver. Merde. Tu avais complètement oublié qu’il venait ce matin à 9 heures. Tu ne devais pas être là. Le concierge était chargé de lui ouvrir pour t’éviter d’attendre plus longtemps parce que tu ne parviens à faire fonctionner l'engin correctement. Pourquoi le karma te fait un coup pareil ? Un regard de côté et il va apercevoir le corps étendu, inerte, à moitié mort, de ce cher Arthur roupillant à côté de la baignoire. Tu aurais dû mieux le cacher.

Ne tourne pas la tête.
Non ne tourne pas.
Trop tard.


« Ce n’est pas ce que ça paraît être. »


code by EXORDIUM. | imgs by CENTURY SEX & DOBBY RISING.



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Re: Nowhere to run
Ven 12 Mar - 12:28

It was a mistake. A stupid, stupid mistake. We all make them–it doesn’t matter if it’s a calculated risk or a split-second decision, but sometimes we’re only one step away from disaster.
Newsham. Voilà bien un quartier où je n’ai guère l’occasion de me rendre. Il paraît qu’un simple loyer ici suffirait à acheter ma maison. Je me demande si Roméo habite dans le coin ? S’il a de somptueuses soirées avec des gens tellement riches qu’une simple de leur chaussure pourrait payer toute ma bouffe pour un mois. Voir deux. À quoi ressemblent les vies de ces personnes ?
Voilà les questions qui hantent mon esprit alors que je traverse les rues de Newsham à moto. Les maisons, hautes en couleurs et en éloquente richesse, défilent sous mes yeux comme autant de paysage de films hollywoodiens. Quand on parle de rêve américain, je crois que c’est ce genre d’images qui viennent en tête. En tout cas, c’est celles qui viennent dans la mienne.

C’est plutôt rare que mes clients soient riches. Je me dis qu’avec autant d’argent, rares sont ceux qui prennent la peine de faire réparer leur électro-ménager quand ils peuvent le remplacer. Je dis ça, mais à part Roméo, je connais personne qui soit suffisamment riche pour pouvoir se baigner dans de l’or. Il doit probablement exister quelques excentriques très attachés à leur modèle X-CC1 de grille pain des années 40. Il y a une espèce de richesse à la recherche d’antiquités, comme pour pouvoir dire : cet objet a vécu ceci et cela, et ça donne de l’importance à ma propre existence. Comme un musée à échelle humaine.

Je finis par arriver à destination. Je gare ma moto, l’abandonne au pied du bâtiment avec un petit sifflement admiratif. Eh ben, on s’est pas foutu de moi ! Je me demande quel genre de personnes peut bien vivre ici. Pas que je le découvrirai aujourd’hui, alors que le concierge me montre le chemin. Ma cliente sera absente. C’est plutôt rare que j’officie dans des appartements vides d’occupants, mais ça arrive. Les gens ont des choses plus importantes à faire qu’attendre après moi.
Je rentre dans l’appartement. Sois pro, Leo, fais ce que tu es venu faire et repars. Yaya disait toujours : la curiosité est un vilain défaut.
Soudain, une blonde me fait face. Je ne sais qui de nous deux est le plus surpris.
Ma cliente ?
Une voleuse ?
Une voleuse de luxe alors, vu son allure. En tout cas, elle n’a pas l’air ravi de me voir là. C’est pourtant bien le bon jour, non ? Je me serais trompé d’heure ? Il ne devait y avoir personne.
Distrait, je lance un petit coup d’oeil autour de moi, comme si ça pouvait m’aider. Les murs, la porte, le type ensanglanté par terre, la baignoire, le lavabo… le… attendez… le type ensanglanté par terre ?!
Je marque un arrêt, retiens mon souffle alors que du coin de l’œil, l’hémoglobine attire mon attention.
C’est pas ce que ça paraît être, qu’elle dit. J’ai un rire nerveux. Pas ce que ça paraît être… Il est… il est mort ce gars ? Je tente de ne pas le fixer, tout en essayant de deviner le point de son existence. Merde alors… Il a la mâchoire complètement démontée, qu’est-ce qui s’est passé ici ?
Je me tourne vers la blonde. Elle n’a pas l’air blessée, mais complètement ébouriffée. Est-ce que…

« Vous avez été agressée ? Vous voulez qu’on appelle les flics ? »



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