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Ven 19 Fév - 17:38

asta & lucy / février 2021
see wild burnin' in your eyes, feel the dark turnin' into light. playing with magic, it's automatic, we're not the monsters in your dreams, we're just freaks.

Boris. N'a demandé que son prénom. L'a repéré directement dans le bus la menant à la fête foraine. L'endroit parfait, qu'il a proposé, pour une sortie entre amis. Tu parles. Vexée, sûrement, la gamine, à avoir passé les dernières semaines dans l'attente, à avoir souri à la victoire quand le numéro inconnu s'était inscrit sur l'écran de son téléphone. Alors sûrement que la machination s'est improvisée d'elle-même. N'peut pas se montrer en reste, n'peut pas se montrer défaitiste, Lucy. Alors, elle a choisi Boris. Nom stupide, il a un accent qui vient d'ailleurs, peut-être d'Irlande ou d'Ecosse, sait à peine où ça se situe sur une carte. Et puis, elle s'en fiche, clairement. L'a alpagué de force quand il est descendu au même arrêt, s'est renseigné sur qui il allait rejoindre - des potes - et ça tombe bien, elle va lui imposer un petit numéro avant ça. Puisqu'elle aussi, elle rejoint un pote. Bien c'qu'il veut, le shérif, n'est-ce pas ? Alors ainsi qu'elle passe les portes du parc, avec Boris à son bras, qui n'dit mot et qu'elle se demande si elle lui fait peur, au garçon. Une barbe un peu rouquine, mal entretenue, des cheveux bouclés qui partent dans tous les sens, s'il n'avait pas la voix si grave, elle se serait demandée s'il n'avait pas quinze ans. N'a pas vraiment fait d'efforts sur la tenue, Lucy, à profiter des éclaircies et des températures qui grimpent pour enfiler un short en jeans, une paie de baskets au bout de ses jambes longilignes, un t-shirt bariolé qui laisse sous-entendre les formes cachées dessous sans réellement les mettre en valeur non plus. Parce qu'elle n'est pas là pour ça. N'est-ce pas ?

Réajuste son gilet léger, les cheveux rassemblés en une queue de cheval haute qui lui donne un air un peu sévère, sur son visage aux empreintes de l'innocence, à déjà se sentir bien dans cette ambiance qu'elle affectionne, quand elle aime se perdre dans la foule, dans les bruits des auto-tamponneuses et des odeurs de churros qui chatouillent ses narines. « Ah, viens, il est là-bas. Après, j'te laisse tranquille. » Entraîne Boris, le bras calé sous le sien, à apercevoir sa cible qui, visiblement, l'attend. Fait ralentir son cavalier improvisé à une dizaine de mètres une fois qu'elle s'est sentie démasquée - bien ce qu'elle cherche. À ce qu'il la voit. S'en fiche bien d'utiliser un inconnu pioché au hasard pour justifier sa petite vengeance personnelle, Lucy, quand elle enroule ses bras autour de la nuque du jeune homme qui se raidit. Voit bien l'incompréhension qui traverse son regard, qu'elle le juge trop faible, s'dit bien qu'elle, elle ne se serait pas laissée embarquer aussi facilement, quand elle vient attirer son visage au sien pour plaquer ses lèvres aux siennes. Prolonge même le baiser, sans se soucier de la surprise qu'elle devine chez Boris, et c'est bien quand il commence à y mettre du sien qu'elle s'y arrache, le sourire féroce. Lui tapote la joue, assurée, des lames de rasoir au fond du regard pourtant. « Va rejoindre tes potes, Boris, ça s'arrête là. » N'dit pas merci, Lucy, n'dit jamais merci, parce qu'elle a besoin de rien ni de personne.

Et c'est après cette scène un peu hasardeuse mais provocatrice qu'elle se dégage entièrement et sans un autre regard pour le pion du jour, qu'elle se dirige d'une démarche fluette vers Asta, au milieu des quelques stands que composent le petit groupe de forains présents pour quelques jours seulement. L'esprit qui apparait comme léger, quand ses yeux enflammés viennent trouver les siens pour les y loger en leur sein à mesure qu'elle s'approche. Se cale à un bon mètre de lui, pourtant, avant de pencher la tête sur le côté. « 'Vient souvent dans une fête foraine, le shérif ? » qu'elle lance en guise de salut, un sourire revanchard au coin des lèvres. S'approche un peu, mais sans le toucher, les mains enfouies dans les poches de son short. « Oh, t'en fais pas pour lui, c'était juste un coup d'un soir mais bon, pas terrible. » Enfonce le couteau, à vraiment s'demander si c'est nécessaire ou pire, si blessure il y a. Sûrement qu'elle s'en sentirait plus vexée encore si ça ne lui fait ni chaud ni froid. Jalousie illégitime, pourquoi devrait-il l'être, d'ailleurs ? Mais puisqu'il a voulu jouer à ça, doit savoir que Lucy ne joue jamais autrement qu'à fond. Désigne les alentours, en croisant les bras sur sa poitrine, le regard déjà provocateur, l'humeur qui semble déjà joueuse mais avec une certaine férocité au fond des yeux. « Alors, qu'est-ce que t'aimes faire, dans ce genre d'endroits ? » Le lâche enfin de ses yeux diablotins pour alpaguer ce à quoi ils ont le choix. « T'es plutôt tranquillou avec un paquet de churros devant la pêche au canard ou... » Se dresse sur la pointe des pieds, Lucy, à caler son visage plus près du sien sans même le frôler pourtant, l'ombre de la malice qui se suspend à ses lèvres. « ... ou t'es plutôt sensations fortes, Asta ? »

(c) mars.



Dernière édition par Lucy Madsen le Sam 27 Fév - 19:24, édité 1 fois
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Re: freaks like us (asta/tw)
Ven 19 Fév - 21:04

Tu n’arrives pas à croire encore aujourd’hui que vous avez réellement eu un échange de messages alors que tu avais été plutôt précis sur le fait que vous ne devez plus vous voir. C’est ta faute alors que le premier SMS vient de toi, l’invitation aujourd’hui pour le festival aussi d’ailleurs alors que tu essaies encore de te convaincre que c’est une bonne idée de vouloir devenir ami avec Lucy. Tu as eu des rapports avec elle et ne peut pas niais le fait qu’elle te fait beaucoup d’effet, sûrement que c’est une mauvaise chose alors que cette journée va servir à venir confirmer tes dires. Avec le monde présent, vous n’avez aucune raison de déraper et tu le sais, c’est d’ailleurs la meilleure journée possible pour faire ce genre de test. 13h21 à la montre alors que tu t’accoudes contre le mur à l’entrée du parc en attendant la jeune femme. Un peu trop en avance pour une fois, ne prend pas souvent le temps de se faire beau alors qu’un simple jean pourra faire l’affaire, le haut sombre un peu plus grand que toi et la paire de lunette de soleil sur le nez pour venir combattre les rayons. C’est qu’il fait beau pour la saison, c’est une très bonne nouvelle. Tu commences à ressentir une certaine appréhension, ne sait pas ce qu’on pourrait te demander si on te croise avec une autre femme que ta copine. Tu pourrais toujours jouer la carte de l’amitié, car c’est ce qu’elle est. C’est autorisé de faire des sorties dans un festival avec ses amis, ce qui arrive à te rassurer un minimum malgré votre passé à tous les deux. Une seule nuit au compteur, la meilleure de toute ton existence. Ton seul jour de repos de la semaine, tu as bien le droit de passer un peu de bon temps avec une glace et quelques activités en discutant de tout et de rien avec la jeune brune que tu seras heureux de revoir après plusieurs semaines de silence radio. Tu n’avais pas prévu de la revoir, il faut dire et maintenant que l’heure approche il va falloir assumer ce choix qui pourrait te faire basculer dans les abysses et sur le long terme, te faire perdre la femme que tu aimes. Tu ne pourrais pas vivre sans Iris et pourtant Lucy t’obsède sans que tu puisses comprendre ce qu’il se passe, ne peut en parler à personne. Impossible d’avoir les yeux, tu le sais.

Elle arrive enfin dans ton champ de vision alors que tu hausses un sourcil calmement, elle n’est pas seule et tu croises les bras alors qu’elle embrasse l’homme en question sans se cacher. C’est qui encore cet abruti. Son copain ? Elle n’a quand même pas fait ça, elle va vraiment le ramener pour votre journée à deux. Tu penches la tête sur le côté bien décidé à le mettre en taule s’il décide d’avancer dans ta direction, devrais appeler Nox pour obtenir son nom et son adresse. Simple visite de routine. La jalousie qui monte dans la poitrine et trouve sa place alors que tu mordilles ta lèvre sur le côté, agacé d’un tel spectacle en observant l’homme se tirer dans la direction opposée. Il sera loin d’elle pour le reste de la journée, au moins alors que tu secoues la tête, ça ne te regarde pas. Lucy est ton amie, elle fait ce qu’elle veut et avec qui elle veut. Alors pourquoi ça t’emmerde autant ? Elle s’arrête devant toi et ton sourire vient naturellement, ne peut pas l’assumer et pourtant heureux de pouvoir poser les yeux sur elle, encore plus belle que la première fois. « Seulement quand il peut prendre un peu de repos. » Tu ne vas pas souvent dans ce genre d’endroit, sauf sous couverture pour le boulot et te fondre dans la foule, mais aujourd’hui tu peux mettre ta méfiance de côté et concentrer ton attention sur cette journée avec la jeune femme. Un coup d’un soir. Lui. Tu baisses le menton dans sa direction en plissant légèrement les yeux, tu n’arrives tout simplement pas à le croire. « Tu couches vraiment avec ce genre de type ? » Tu m’étonnes qu’il ne fût pas terrible. Hausse presque les épaules à sa remarque alors que l’évidence frappe l’espace dans la seconde, à croire qu’elle ne pouvait pas s’en rendre compte en posant les yeux sur lui. Combien de verres pour arriver à la convaincre, tu commences à te demander n’arrivant pas à penser à autre chose et pourtant essaie de ne pas le montrer.

Elle s’avance et te demande ce que tu aimes faire dans ce genre d’endroit, tu poses une main sur ton menton pour faire mine de réfléchir et regarde autours de toi pour observer les activités. Chaque année de nouvelles viennent s’ajouter à la liste, mais d’anciennes toujours présentes sont un véritable plaisir à revivre. « Je touche un peu à tout. » Un léger sourire sur les lèvres alors que tu enlèves tes lunettes pour accrocher la monture à ton haut, le temps que le soleil revienne un peu plus. Ce que tu aimes le plus, c’est de passer du temps sans penser au boulot, c’est tellement rare qu’en général n’importe quelle activité en dehors pourrait faire l’affaire pour que tu puisses passer un bon moment. Pêche au canard ou sensations fortes Tu approches et pose une main ferme sur l’épaule de la jeune femme en penchant le visage légèrement pour qu’elle n’en manque pas une miette. « J’aime commencer en douceur et terminer par le feu d’artifice. » Tu rigoles et lâche son épaule, contact rapide et pourtant agréable alors que tu avances en direction de l’entrée les mains dans les poches. « Et toi ? » Sûrement qu’elle doit être à côté même si le monde pourrait faire qu’avec un manque de surveillance, elle sorte vite de ton champ de vision. Il va falloir faire attention à ne pas se perdre. Vous avez toute la journée devant vous et sûrement qu’il va falloir plusieurs minutes pour s’habituer à cette ambiance et pour véritablement faire connaissance alors que tout ce que tu sais d’elle, c’est combien son corps est parfait contre le tiens.


Tu plonges une main dans ta poche et sort quelques pièces pour déposer le tout sur le comptoir du premier stand, un mince sourire sur le coin des lèvres. C’est le moment parfait pour lui montrer quel genre de policier est Asta Blackwell alors que tu t’empares de la carabine à air comprimé. La crosse sur l’épaule, l’œil opposé qui se ferme et le souffle qui s’arrête alors que le reste n’existe plus. Ce n’est qu’un jeu et pourtant, tu n’aimes pas perdre. Premier tir. Le ballon qui voltige explose, suivi de près par sa jumelle et trois autres. Cinq tirs qui font mouches alors que l’arme retombe sur le comptoir, la victoire sur les lèvres. Tu as toujours eu cette précision grâce à l’entraînement de Nero pendant ton adolescence et pendant l’école de police. L’homme du stand qui approche une main sur sa nuque, un peu gêné. « Monsieur, il fallait en toucher un seul, c’était largement suffisant pour gagner un prix. » pas besoin d’en toucher cinq, en gros. Tu ne dis rien pendant quelques secondes et regarde rapidement la jeune femme avant de t’excuser, il faut croire que tu avais envie de l’impressionner. Tu attends qu’un gosse dépose son argent et que l’attention de l’homme en question change pour te pencher à l’oreille de la jeune femme. « Je ne rate jamais ma cible. » Tu prends le temps de te redresser pour continuer votre chemin alors que le prix se trimballe dans ta main, un porte clef d’une laideur pas possible. Tu ne peux pas lui offrir ça, ça serait une honte. Tu as terminé le boss final du stand et tu termines avec un porte clef. C’est bien un festival. C’est alors que l’entrée d’une grotte se montre à votre droite. « La traversée de l’enfer. » Que tu lis sur la pancarte, aguicheur comme nom. Tu pointes un pouce dans la direction et penche la tête vers la jeune femme. « Tu veux affronter l’enfer ou tu es du genre à flipper pour pas grand-chose ? » Que tu lâches en souriant, presque pour la provoquer.

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Re: freaks like us (asta/tw)
Ven 19 Fév - 22:43

asta & lucy / février 2021
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Elle n'est pas assez près, sur le coup, pour noter de l'agacement quant à sa petite mise en scène. En est fière, Lucy, clairement, à se pavaner comme si elle avait des amants à tour de bras devant le seul qui a su le plus la transporter. A souvent préféré le corps féminin, Lucy, quand ça lui donnait moins l'impression de perdre quelque chose, moins le sentiment de donner et plus de prendre à part égale. Pourtant, Asta s'est imposé en exception dorée qu'elle a encore du mal à accepter totalement. Le minois qui se plisse en une moue faussement attendrie. « Attention, trop de travail tue la santé. » Clin d'oeil appuyé. N'faudrait pas qu'il s'épuise, le shérif. Mais son regard qu'elle croise et sa question vient allumer une étincelle de victoire dans les yeux de la gamine, qui dévoile un sourire amusé. « Pourquoi tu dis ça ? » Elle se tourne, comme pour chercher le pauvre gars de tout à l'heure. « Il est canon, Boris. Même s'il porte le nom d'une oie. Tu sais, Balto, le chien-loup ? Oncle Boris. » Plisse les yeux, pas certaine qu'il ait la référence. Pas tellement qu'elle a eu une enfance où on lui faisait voir un les dessin-animé chaque soir, mais elle en a vu quelques-uns. Balaie l'explication d'un geste de la main et enchaîne, pour ne pas s'y attarder. Elle sent la journée comme un test. Elle doit lui prouver. Qu'il ne pourra pas respecter ses engagements. Qu'il ne la verra jamais comme une amie quand ils ne peuvent pourtant pas être plus. La main qui se pose sur son épaule et inconsciemment, que ça lui arrache une réminiscence brûlante, à se souvenir de sa peau contre la sienne. Le fixe droit dans les yeux, comme pour lui transmettre l'image, le rappel. « Plutôt l'inverse, qu'elle murmure presque en haussant les épaules avant de se rapprocher pour venir lui murmurer à l'oreille, sur la pointe des pieds, Moi, je préfère commencer par l'explosion et garder la douceur pour la fin. » Un rappel, de nouveau, sous-entendu sinueux qu'elle lui envoie sans aucune gêne, de leur nuit. De la hâte dans la voiture à la tendresse qui les a accompagnés au sommeil. Ancre une dernière fois son regard dans le sien avant de le suivre.

L'observe gagner avec un sourire amusé, suivant la scène des lieux en restant un peu en retrait pourtant, une clope allumée pour la fumer tranquillement. Quand il revient, qu'elle hausse les épaules, l'air pas du tout impressionnée. « En même temps, si t'avais pas gagné, t'aurais été un sacré shérif en carton. » qu'elle pouffe, provocatrice, en continuant dans le dédale des stands. Vient le bousculer de son épaule contre la sienne, enfantine, à s'arrêter en même temps que lui devant l'attraction, sourcils froncés. À sentir ses lèvres s'étirer de nouveau sous la provocation d'Asta, tournant lentement la tête vers lui. « C'est toi qui vas venir me serrer la main en me suppliant de sortir de là, ouais. » Parce qu'Lucy, elle n'a pas peur, de rien, elle se l'est juré. Et sans attendre, qu'elle s'engage presque en courant dans le tunnel qui s'annonce, à afficher son sourire le plus angélique à celui qui attend à l'entrée. Dépose quelques pièces sur le bord du comptoir avec un clin d'oeil presque séducteur pour l'employé qui, sans savoir comment réagir, lui tend simplement deux tickets. Elle revient vers Asta rapidement, à l'attraper par le bras avec fermeté pour l'entraîner avec elle. « C'est l'seul truc que je t'offre hein, alors profite bien de ta visite en Enfer. » Le relâche alors qu'ils s'enfoncent et que l'ambiance se fait plus sombre, à déambuler sous une bande-sonore un peu surfaite, des quelques hululements de chouette, quand Lucy se marre à souhait. Il est encore tôt, il n'y a quasiment personne dans l'attraction et elle ronchonne, avec un soupir. « Pourquoi ils n'ont pas fait un train fantôme ? Pas assez de budget tu penses ? » Oui parce que pour le coup, ça la fait chier de marcher. Ou peut-être qu'elle voudrait juste se retrouver assise à côté de lui dans un étroit siège roulant.

Déambule en plissant les yeux à mesure que les ténèbres les engloutissent, qu'elle roucoule à cette idée de se retrouver seule ici avec lui, loin du monde et de la foule quand elle pense bien qu'c'est pour cette raison qu'il l'a attirée ici, sous les yeux de tout le monde. Peut-être pense-t-il qu'elle a froid aux yeux, Lucy. Que la vue du monde la gênerait. Compte bien lui prouver que rien ne l'effraie. Tourne un regard brillant par l'obscurité ambiante vers lui, à le deviner tout proche. « Alors, comme ça, t'es jaloux pour Boris ? » qu'elle reprend le sujet qu'elle n'a pas abandonné si vite. En se rapprochant de lui, minaudant de mal voir dans la nuit, qu'ils passent devant une momie franchement ratée du moins aux yeux de Lucy, à s'dire qu'il faudrait qu'elle leur donne une description de Bobby pour avoir un personnage réellement effrayant là-dedans, que son bras frotte contre le sien. Avance ses pions lentement, Lucy, à garder dans l'ombre le Fou pour le percuter d'une diagonale grisante. Plus tard. Pas maintenant. Toujours à vouloir faire durer le plaisir, à instaurer la tension avec une langueur calculée. « Sa voiture n'était pas aussi stylée que la tienne, faut avouer. Y avait pas autant d'place dedans, non plus. » Coup d'oeil en biais, provocatrice, l'ton assuré quand elle invente pourtant tout et qu'entre ses lèvres, le mensonge passe aisément pour la vérité, trop entraînée à ça depuis son plus jeune âge.

(c) mars.

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Re: freaks like us (asta/tw)
Sam 20 Fév - 18:43

Tu restes presque idiot devant sa première phrase alors que tu essaies de comprendre si elle s’inquiète vraiment pour ta santé ou si elle veut simplement faire ce genre de remarque sans un réel fondement. Ce qui serait possible et ne serait absolument pas une mauvaise chose, les humains font ça continuellement sans en prendre conscience tous les jours. « Pour rien. » Que tu lâches sèchement sans prendre la peine de la regarder, un brun d’irritation dans la voix alors qu’elle rajoute l’information de trop. Ce n’est pas normal d’être jaloux et pourtant d’une certaine façon, tu ne veux pas voir Lucy avec un autre homme à te dire que se voir entre amis ça sera très bien, mais sans les conjoints. C’est mieux comme ça, personne ne doit l’embrasser devant toi. Tu ne fais pas attention à la référence, de toute façon tu ne regardes jamais la télévision et prend la route en balayant l’air d’un revers de main. « Vous avez l’air proches, tu devrais te mettre en couple avec lui. » Et la discussion se termine parce que tu détournes les yeux en avançant et concentre ton attention sur autre chose, comme si tu n’avais pas envie de partir alors qu’elle n’est là depuis seulement quelques minutes. Ce comportement pourrait te faire passer pour un immature et tu n’as pas envie de laisser les émotions prendre le dessus sur le reste. Elle fait ce qu’elle veut. Elle arrive quand même à capturer ton regard alors qu’un sourire arrive sur ton visage, elle préfère commencer par l’explosion. Ses yeux insistent pour venir se fondre dans l’océan des tiens alors qu’un souvenir arrive à toi, un souvenir véritablement délicieux de Lucy contre toi, dénudée et sous ton emprise. Tu secoues la tête de droite à gauche pour ne plus penser à ça, se serait une mauvaise chose de commencer à l’imaginer sans ses vêtements. Vous êtes amis. Seulement des amis..

La minute à exploser quelques ballons avec précision alors qu’elle se moque de toi et presque naturellement s’amuse avec toi, rigole et tendrement vient taquiner ton égo. Une sensation de chaleur qui monte le long de ton dos, le vide qui se remplit peu à peu alors qu’une seconde avec elle te comble totalement. Tu ne pourras jamais le dire, même l’avouer, mais sa présence est rassurante. « Ne me cherche pas trop, toi. » Tu lui donnes un léger coup de coude sur le bras sans la regarder en penchant légèrement la tête dans l’autre direction, reprenant la marche. Elle aime t’embêter et s’évapore au loin quelques instants avant de revenir vers toi, l’homme du guichet qui ne retrouve pas ses mots, à croire que personne ne peut résister à cette muse. Même pas toi, mais il le faut. Tu acquisses quand elle revient, pour la remercier de son geste en rigolant à sa remarque. Même quand elle a ce genre d’attention, elle ne peut pas s’empêcher d’envoyer une balle dans ta direction pour te montrer que chaque geste d’affection possède un prix. Tu es courageux dans la vie quand il faut poursuivre un malfaiteur, quand il faut protéger un être important et même si tu es une créature, tu détestes les histoires de fantômes. Dante trop occupé pendant votre enfance à te raconter des horribles choses le soir avant d’aller dormir, instaurant en toi une frayeur que tu retrouves dans ce genre d’ambiance. Les tueurs en séries oui, les esprits vengeurs, c’est un non alors que vous arrivez à l’intérieur. Lucy se met à rire devant cette nouvelle ambiance alors qu’un cri de chouette percute les murs de l’enceinte. Tu hausses un sourcil alors qu’elle te regarde une seconde pour lui faire croire que c’est la meilleure blague au monde avant de retrouver ta méfiance. Quelle idée de vouloir l’emmener là.

« Y’a un train fantôme ?! » Que tu balances dans sa direction sans comprendre au début avant de passer une main sur ton ventre en rigolant, ça serait le truc de trop alors que tu approches de la jeune femme pour coller ton épaule à son bras. Une momie qui ne ressemble pas à grand-chose, heureusement que le budget n’est pas là. Un faux cadavre au sol et du sang qui prend place sur un bon mètre de diamètre pour venir mettre une ambiance de scène de crime, ton domaine. Tu ne viens pas ici pour avoir l’impression d’être au boulot. « Autant de sang, ça pourrait intéresser Rivers. » Que tu lâches en souriant avant de te rendre compte que tu parles encore du boulot, une mauvaise habitude qu’il va falloir apprendre à mettre de côté. Elle parle de Boris et tu lèves une nouvelle fois les yeux en direction du plafond, c’est à croire qu’elle est amoureuse de lui. « Pourquoi tu veux absolument savoir ce que ça me fait, Lucy ? » L’agacement qui se pointe, tu n’as pas envie de répondre. Sûrement qu’elle s’amuse, même si tu penses qu’elle accepte simplement d’être ton amie et parle de son éventuel petit copain à venir. Voudrait un avis de son ami, avant de faire quelque chose. Tu veux qu’elle demande à quelqu’un d’autre, pas à toi. Elle parle de vos voitures et tu hausses les épaules. « Tu m’étonnes. » Oubliant presque que vous êtes dans une grotte supposée être flippante à commencer une conversation digne de vieux couples. La pénombre à nouveau alors qu’un cri strident s’échappe, le souvenir d’une sœur prise au piège dans le lycée qui germe dans ton esprit. Tu attrapes le bras de la jeune femme ayant conscience que ce n’est plus Jill qui demande de l’aide, que ce n’est pas ta mère juste avant de se faire tuer. C’est faux. Le regard sombre en direction de la sortie, la main qui ne quitte pas son bras comme qu’il ne lui arrive rien. Qu’il n’arrive rien à Lucy.

« Si tu as peur, tu peux me tenir. » Fausse excuse pour qu’elle ne s’échappe pas, on sait ce qu’il se passe quand un proche prend le large. Il peut ne jamais revenir alors que la lumière du jour se montre pour donner une fin à votre excursion. Le calme qui reprend le contrôle, la main qui lâche son bras et les prunelles dans les siennes. « C’est vraiment n’importe quoi ce truc, tu viens de perdre ton argent, ma belle. » Un mince rictus au coin des lèvres, ce n’était peut-être pas la version adulte. Le regard qui se pose sur un vendeur de glace, de hot-dogs ou encore de boissons diverses. Approche pour se mettre en face de la jeune femme en baissant légèrement le menton, louchant une seconde sur ses lèvres avant de retrouver la lueur de ses yeux. « Tu as faim ? » Cette fois, c’est toi qui prendras l’initiative de payer sans demander son avis. Et si elle ne veut rien, il reste une tonne de choses à faire avant de retrouver le feu d’artifice de nuit qui toutes les années est à couper le souffle. Ce n’est pas la première fois que tu as la chance de le voir, mais ça sera la première fois avec une autre femme qu’Iris. Le regard une nouvelle fois sur ses lippes, commence à trop penser alors qu’un mouvement de recul arrive à te sortir de cette hypnose. « Je.. M’occupe de payer. » Le souffle qui peine à se reprendre alors que tu tournes le visage pour observer les touristes, attendant sa réponse alors que tu as toi-même besoin de quelques secondes pour reprendre tes esprits. C'est peut-être une mauvaise idée, mais elle n'arrive plus à quitter ta tête.

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Re: freaks like us (asta/tw)
Sam 20 Fév - 22:06

asta & lucy / février 2021
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S'autorise à pouffer, amusée. « J'suis déjà en couple, t'as oublié ? » Lui lance un regard appuyé, à avoir parfait sa comédie de manière irrationnelle, comme si elle ne voulait pas être celle qui n'avait rien. Comme si elle voulait qu'il le pense dans la même situation que lui, pour qu'il puisse se déculpabiliser, peut-être, quand bien même ça ne marche pas de cette façon-là. Peut pas nier se sentir légère là, avec lui, pourtant. Comme si sa présence dans son sillage lui avait manqué. Quelques semaines, c'est quand même pas la mort et personne ne lui a jamais manqué, à la gamine. N'a jamais laissé cet avantage à quiconque, pas même à sa mère depuis qu'elle est partie, pas même à Creed lorsqu'il a quitté leur repaire d'enfants des rues, pas même à ce père qu'elle n'a jamais connu. Ils se chamaillent comme des gamins et Lucy, faut avouer qu'elle aime bien ça et que c'est le genre de terrain dont elle a l'habitude. « Sinon quoi ? » qu'elle le provoque, un éclat de défi dans les yeux, à se demander ce qu'il se passe si elle le cherche trop. N'imagine pas une seule seconde que la perspective de cette grotte hantée pourrait déplaire au shérif. Ils s'y engagent pourtant et elle note directement qu'il colle son épaule à son bras et ça lui arrache un sourire serein quant au fait que non, il ne peut pas. Rester loin d'elle si elle est dans les parages. Alors oui, ça la conforte, Lucy. À s'dire que c'était facile par sms de se convaincre qu'il n'y aurait jamais plus rien entre eux, à voir qu'il brise déjà le règles de lui-même. Pourtant, le geste pourrait très bien être amical. De simples amis, qu'il a dit.

Rivers, ça fait tiquer son esprit et elle tourne la tête sans parvenir à saisir l'expression de son visage dans le noir ambiant. Pourtant, elle ne l'interroge pas là-dessus pour le moment, à n'pas vouloir se confronter à cette discussion-là, à n'pas vouloir s'imaginer que tout le monde connait vraiment tout le monde dans cette ville. Alors, elle garde ça sous le coude, Lucy. Pour plus tard, si y en a besoin. Elle préfère ramener le sujet sur quelque chose qu'elle maîtrise mieux. Note parfaitement l'agacement dans sa voix et ça la fait sourire de plus belle. Un point marqué en plus pour elle. « Pour voir si t'es jaloux, qu'elle répond avec sincérité, le minois qui se lève dans sa direction pour essayer de capter son regard brillant dans l'obscurité, d'imaginer mon corps contre le sien, tout ça, tu sais quoi. » Le sourire en coin, la voix qui s'est abaissée, comme si elle lui contait un secret, à vouloir se satisfaire de chaque indice qu'il voudra bien lui donner. Un cri la fait sursauter, embourbée dans leur discussion en ayant presque oublié où ils se trouvent mais c'est tout son corps qui se tend pourtant quand il lui attrape fermement le bras. Comme s'il allait la jeter au sol. Parce qu'Lucy, on l'a rarement attrapée de la sorte pour autre chose que l'envoyer se fracasser quelque part. Bagarreuse, qu'on pourrait se dire, à avoir trop souvent subi plus que donné, malgré ce qu'elle en dira. Se force pourtant à se détendre progressivement, au fil de secondes où elle récupère son souffle qui s'est heurté à ce geste brusque, avant de se dégager lentement pour mieux venir serrer le bras d'Asta de sa main frêle mais à la poigne ferme. « Et si j'ai pas peur, j'peux te tenir aussi ? » qu'elle demande, l'assurance revenue au galop comme une vieille habitude dont elle ne saurait se défaire. Elle le lâche quand la sortie s'annonce, une moue déçue, véritablement, qu'elle n'ait pas su profiter de la proximité et du noir. Qu'ils vont sûrement retrouver la foule et que ses espérances de plus s'effritent, à finalement se dire que la journée ne fait que commencer. « Pour ça que j'paye plus rien. »

Un stand de bouffe devant lequel Asta ralentit et quand il se place en face de lui, elle pose presque naturellement ses mains sur ses avant-bras, le regard perçant qui s'enfonce dans le sien alors qu'il baisse le menton vers elle. Fixe ses yeux qui descendent à ses lèvres, quand les siens restent rivés aux prunelles d'Asta, à voir les iris qui oscillent et que son sourire s'agrandit. Parce que ça aussi, c'est un point qui se marque contre le camp adverse. « Seulement s'ils ont des barbes à papa, » qu'elle souffle sur un ton plus bas, plus vibrant, à l'observer loucher sur ses lèvres de nouveau. N'dit rien quand il propose de payer. N'avouera pas, Lucy. Qu'on ne lui a jamais offert quoi qu'ce soit, sinon la promesse d'une vie chaotique. Qu'ça la toucherait, sûrement, si elle se l'autorisait. Préfère le laisser faire et prétendre que ça ne la touche pas, comme si elle roulait sur l'or et que finalement, elle aussi, elle aurait pu s'occuper de payer, quand c'est pas franchement le cas. Et pendant qu'il s'en occupe donc, qu'elle lui fait un clin d'oeil avant de lui tourner le dos pour s'éloigner. Explore un peu les alentours, des étoiles plein les yeux comme une enfant, à avoir toujours affectionné cette ambiance qui la plongerait presque dans les récits de vacances. Ceux que les autres racontaient à l'école, ceux qu'elle n'a jamais connu, elle. N'a jamais aimé l'école, la préférait pourtant aux vacances qui annonçaient les journées grises enfermée avec son tortionnaire, quand elle a commencé à se mettre à fuguer, surtout pendant ces périodes où sa présence devenait franchement dure à encaisser. Quand y avait plus d'place, sur ses bras trop maigrelets.

Déambule entre les stands, avant de revenir seulement au bout d'une ou deux minute d'exploration, qu'elle retrouve Asta qui fait toujours la queue, à sourire à cette image. De le voir là attendre pour lui acheter quelque chose à manger. Et ça paraitrait con pour la plupart des gens qu'c'est bien une chose qu'elle n'a pas l'habitude qu'on fasse pour elle, Lucy. À s'demander si sa vie aurait été différente si elle l'avait eu pour père ou un truc creepy du genre qui traverse son esprit et qu'elle l'éloigne d'une grimace embarrassée, dans son dos. Son dos duquel elle s'approche, prédatrice, à venir le hanter de sa présence et presque se coller à lui. Ses mains qui passent autour de sa taille et qu'elle se met sur la pointe des pieds, le minois innocent, à caler son menton sur son épaule. Les lèvres qui s'approchent de son oreille, et sûrement que de loin ça a l'air d'une scène banale entre amis ou d'un jeune couple, quand elle sait que ça lui rappellera bien d'autres choses. « J'ai trouvé le prochain truc, c'est à moi de choisir, toi t'as choisi la grotte pourrie. » Se pend à son bras, comédienne émérite, le ton léger et le sourire pétillant. « La tour infernale ! » qu'elle s'exclame en se plaçant à côté de lui, les sourcils froncés, à se demander pourquoi ça traine autant, à s'dire que ça doit être comme au supermarché où elle tombe toujours derrière la mémé qui paye en pièce de cinq centimes. En profite alors pour se glisser entre la personne de devant et lui, lui faisant face, les mains qui se posent de nouveau sur ses avant-bras. Elle tend le minois dans sa direction, menton bien haut, regard toujours sauvage qui vient s'accrocher au sien. « Alors, tu relèves le défi de monter au sommet d'une tour et d'être lâché dans le vide avec moi, Asta ? » Les iris qui brûlent de défi, quand ses mains se font plus aventureuses mais tout en restant décentes pourtant, à remonter jusqu'au croisement de ses coudes pour s'y planter, le regard solidement vissé au sien.

(c) mars.

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Dim 21 Fév - 16:29

Tu lèves les yeux vers le ciel et commence à prendre l’habitude de le faire en compagnie de la jeune femme qui ne cesse d’envoyer des informations dont tu n’as pas besoin. Du moins, que tu n’as pas envie d’entendre. Tu secoues presque la tête d’un côté à l’autre de l’espace alors qu’elle vient rappeler qu’elle est en couple. « C’est vrai, d’ailleurs ton copain sera content s’il vient par ici de voir que tu passes la journée avec un inconnu. » Une phrase que tu n’as pas contrôlée, sans tourner plusieurs fois ta langue dans la bouche avant de parler. Tu veux passer une journée amicale avec la jeune femme et à la première occasion laisse entendre que votre rendez-vous entre potes est une véritable farce. Une sorte de secret qui ne doit jamais s’ébruiter, comme si l’amitié n’avait pas sa place avec évidence entres vous et sûrement qu’elle ne manquera pas l’occasion de t’attaquer à ce sujet. Tu vas devoir faire plus attention, cette femme peut entendre la moindre faille et l’utiliser contre toi ce qui ne doit pas lui donner le champ libre pour essayer de te manipuler. Tu fronces les sourcils et plisse les paupières à sa question, absolument pas décidé à rentrer dans ce genre de jeu ambigu qui pourtant brûle l’entièreté de ton âme. L’envie de l’approcher et de ne plus la laisser s’éloigner qui à chaque minute revient à la charge comme cette faim pouvant prendre à n’importe quel moment de la journée. Dans ces moments-là, il faut simplement t’enfermer dans ta chambre et ne penser à rien la tête dans le premier oreiller qui arrive en faisant ton possible pour faire taire les voix. « Sinon je change de cible. » Tu pensais aux ballons et à la séance de tir à la carabine, mais sûrement que son esprit peut lui laisser le champ libre une nouvelle fois pour imaginer tout ce qu’elle veut. Ne peut pas en manquer une seule miette la féline qui en silence t’observe sûrement prête pour sonder la moindre parcelle de ton âme. Tu passes de la frustration à la joie pouvant perdre ton sourire à tout moment pour le regagner rapidement, c’est ce genre d’état dans lequel arrive te mettre la jeune femme qui s’amuse de ton changement constent d’humeur pour attiser la flamme en toi. Elle sait le faire, mieux que personne dans un simple geste rapide et calculé ou dans un regard intense et significatif qui ne te laisse jamais indifférent. Lui résister c’est comme jouer avec le feu, comment ne pas se brûler dans un simple moment d’inattention. Impossible.

Tout se passe bien dans la grotte de l’enfer, si ce n’est qu’elle ne ressemble pas du tout à l’enfer alors que le chemin du Styx qui se faufile devant vous grâce à un grand tapis rouge sûrement acheté dans un hypermarché. L’occasion de parler plus en détails et d’en apprendre plus sur ses intentions, elle veut donc savoir si tu es jaloux et d’une certaine façon cette information déclenche un sourire de satisfaction. Si elle veut savoir, c’est qu’elle s’intéresse à toi. Mais pourquoi tu es aussi content de l’apprendre alors que tu n’es pas libre, la délicatesse du vice qui s’amuse à jouer avec tes sens une nouvelle fois. Le plaisir de l’interdit qui donne envie de croquer à nouveau dans le fruit défendu qu’est cette magnifique créature à tes côtés. Celui qui voulait une amie, mais qui ne peut s’enlever de la tête la bête sauvage de la douche quelques semaines avant cette journée. Il faut absolument le faire, pour ne pas perdre la tête. « Alors c’est du fake, tu voulais simplement me rendre jaloux. » Que tu lâches instinctivement sans vraiment savoir si c’est vrai, veut surtout le croire pour ne pas imaginer la jeune femme dans les bras d’un autre homme. Elle parle de son corps contre celui de l’autre et tu penches le visage dans sa direction une seconde pour plonger tes yeux bleus dans les siens venant la défier du regard. C’est évident maintenant, elle te cherche. Elle attrape ton bras, le contact agréable et pourtant trop court pour véritablement en prendre pleinement conscience alors que sa remarque te fait rigoler. « N’en profite pas trop, non plus. » Simple remarque qui n’a aucun objectif précis, si ce n’est de ne pas lui donner ce qu’elle demande sans lui faire comprendre que c’est une sorte d’honneur d’être à ton bras. Beaucoup voudraient sa place, mais ce n’est pas ce qui t’importe alors que tu n’as jamais pensé être supérieur à qui que se soit. Ton pouvoir et ton nom, ce n’est qu’un coup de chance qui aurait pu tomber sur n’importe quel enfant ouvrant les yeux sur cette nouvelle terre. C’est simplement tombé sur toi et tu as appris à vivre avec ça.

Tu proposes de payer pour le reste de la journée, possède largement les moyens de le faire surtout quand tu peux éviter d’être mal à l’aise devant une jeune femme qui sort son argent pour t’offrir quelque chose. N’arrive pas à l’accepter plus d’une fois, ne voit plus le fond de ton compte depuis toujours à condition qu’il en possède un. Un moment intense qui se pointe, les yeux sur sa bouche et qui revient dans un espace-temps que tu ne contrôles pas, comme si tu pouvais machinalement venir l’embrasser en oubliant qu’elle n’est pas ta petite amie. Pour te retrouver bête à devoir t’excuser de lui voler ses lèvres pulpeuses le temps d’un baiser si ça devait arriver, à te demander même comment elle pourrait réagir la jeune femme. Tu ne veux pas la réponse, n’a même pas le droit de l’imaginer et pourtant le fait depuis une longue minute déjà. L’envie de retrouver cette sensation qu’aucune autre bouche ne t’a apporté depuis ce soir-là, commence à penser qu’elle est la seule à pouvoir le faire. Créer autant de passion dans ton bassin, pour te faire oublier jusqu’à ta propre identité le temps de quelques secondes. Les meilleures secondes de toute ta vie. Elle demande de la barbe à papa et tu viens mettre une main dans ta veste pour attraper ton argent, pour observer le stand qu’elle demande. « Ils devraient en vendre, dans ce genre d’endroit. » Elle s’échappe quelques temps, indomptable à la perdre de vu pendant que tu patientes derrière une file interminable pour lui faire plaisir. C’est le genre de chose que font les amis ? Possible. Tu sursautes presque alors que ses bras commencent à s’enrouler autours de toi, son menton qui se pose sur ton épaule et son souffle chaud qui rentre en contact avec le côté de ton visage. La sensation est merveilleuse et pourtant alors que tu devrais bouger, tu ne fais rien. La laisse faire son étreinte à frissonner quand elle vient murmurer contre ton oreille, lui laissant le droit de t’approcher une fois de plus.

Tu souffles légèrement en souriant quand parle de la grotte, préférant oublier ce chapitre de la journée pour rapidement passer au prochain qui sera sûrement meilleur, tu le sais. N’aime pas qu’elle s’éloigne une fois de plus, mais sais qu’elle n’avait rien à faire dans ton dos de toute façon, une place destinée à une autre qu’elle occupe avec autant de facilité. Déjà à l’intérieur même de ton territoire, prête à te bondir dessus et l’idée même de ce scénario, te fait trembler de chaleur et d’impatience pour une chose qui n’arrivera plus. « La tour infernale ? » Tu essaies de comprendre de quoi elle parle quand une succession de hurlement se fait entendre à plusieurs mètres. Ça doit être ce genre de choses. N’a pas spécialement peur dans ce genre de manège à sensation, mais évite quand même de monter dedans le plus souvent, ne peut pas se soumettre à refuser. « Dans ce cas, en avant. Allons-nous envoyer en l’air. » Sans prendre conscience du double sens de cette phrase, alors que tu déposes l’argent et commande dans le calme, laisse la jeune femme s’emparer de sa barbe à papa et attrape ta bouteille d’eau. Tu n’es pas du genre à aimer autre chose que la viande humaine, même si ça arrive de prendre un burger avec Nox pendant les pauses. Un moment à vous, que tu ne veux pas échanger. Vous arrivez devant l’attraction dont la file d’attente n’est pas si longue que ça, après tout qui voudrait se faire propulser dans le vide à une vitesse pas possible au risque de ne jamais revoir ses proches. Personne sauf Lucy.

Tu prends place sur le siège et laisse la jeune femme s’installer à te droite, les mains sur la protection qui se referme en hauteur pour que tu ne puisses plus bouger, comme pris au piège avant la descente mortelle. Tu prends même le temps de te demander si tu as fait ton testament, question de laisser quelque chose à tes sœurs. « Qu’est-ce que je ne fais pas, pour toi. » Tu rigoles en regardant le ciel, vient de le dire si naturellement alors qu’une part de vérité ce trouve dans cette remarque. Tu ne dirais pas oui à tout le monde et elle doit le savoir. Un homme passe pour vérifier que tout est bien positionné et que les consignes de sécurité sont respectées avant de retrouver ses commandes un peu plus loin alors que la tour s’élève doucement. Le temps d’apprécier la vue de plus en plus, tu ne peux pas la regarder, mais voudrait savoir ce qu’il se passe dans la tête de la jeune femme en ce moment-même. La tour s’arrête au sommet pendant plusieurs secondes. « C’est magnifique. » Toujours avec le sourire et sur un ton naturel, comme toi. Ne se cache jamais pour dévoiler ce qu’il se trouve dans ton cœur, c’est même ta principale qualité, cette honnêteté à toute épreuve. « On peut même voir la.. » La tour lâche directement et ne te laisse pas terminer ta phrase alors que tu fermes les yeux, sans comprendre ce qu’il se passe oubliant presque que c’est un manège à sensation et non une visite de routine. Tu serres la bouche, l’envie de crier plus forte, mais ne cède pas à la tentation en conservant les yeux fermés. Tout s’arrête et tu ouvres à nouveau les paupières content que ce soit terminé, ouvrant la bouche légèrement quand la tour commence à remonter à nouveau doucement. « Attend ? Depuis quand y’a une seconde fois ? » Tu pensais le faire qu’une seule fois, il va falloir revivre ça encore. Tu souffles, mais pourtant trouve la perspective intéressante de vivre des sensations fortes en sa compagnie. « J’ai presque vu ma mère. » Ne pense pas à ce que va en dire Lucy, alors qu’une simple idée arrive jusqu’à toi. Celle d’une mère aimante qui même dans l’autre monde, prend soin de son petit garçon même en cet instant.

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Dim 21 Fév - 22:25

asta & lucy / février 2021
see wild burnin' in your eyes, feel the dark turnin' into light. playing with magic, it's automatic, we're not the monsters in your dreams, we're just freaks.

Le sourire qui se révèle carnassier. « Peut-être que j'aime les secrets, comme toi. » Une pique de plus, un pion de nouveau avancer sur l'échiquier qu'elle engage entre eux, à se demander s'il va mordre à l'hameçon en s'en emparant ou garder l'idée de la victoire en vue. Ne réagit pas lorsqu'il parle de changer de cible. A un peu cette assurance démesurée, Lucy, à bien avoir capté lors de leur première rencontre qu'il est la première et sans doute la seule, encore maintenant, qu'il s'est autorisé. Et rien que ça, ça serait bien signe de victoire pour elle, pourtant elle quémande encore plus. Encore une fois, deux, dix. Assoiffée de ses batailles inlassables dans lesquelles elle peut se prouver quelque chose qui la dépasse bien, appétit jamais repu, à ne jamais se contenter d'avoir gagné une fois. En demandera toujours plus, la gamine, comme un affront au monde. À se dire que si elle perd, c'est qu'elle peut gagner. Que si elle gagne une fois, c'est qu'elle peut le refaire une deuxième fois. Note les détails, les indices, toutes ces preuves qu'il laisse dans son sillage. Les yeux qui se vissent à ses lèvres, par exemple. L'ancre dans son esprit, Lucy, et ça lui donne toujours plus de force et d'assurance. « Du fake ? Non, mais en effet, j'voulais voir si tu pouvais être jaloux. J'ai ma réponse. » Clin d'oeil qui s'accompagne d'une petite tape sur l'épaule, comme pour lui dire c'est pas grave, tu sais avec une lueur farouche au fond de ses yeux clairs qui brillent dans le noir comme deux phares au milieu de la tempête qu'elle est. Ne tient pas compte de sa mise en garde, de ne pas trop en profiter, parce que c'est bien c'qu'elle compte faire, Lucy. Profiter de lui. Et comme une réponse évidente, serre un peu plus sa poigne sur son bras avant de s'extirper du tunnel.

Quelques déambulations qui s'annoncent, qu'elle le plante là après avoir commandé son en-cas, à revenir en forçant la provocation, les bras l'enlaçant franchement sans une once d'hésitation, le minois qui vient taquiner la peau de sa nuque de son souffle avant de se diriger vers son oreille. Penserait bien à la lui attraper entre ses dents, Lucy, à se dire que c'est peut-être un peu trop tôt. Lui propose son idée et la saisit en plein vol, l'allusion, aussi involontaire soit-elle. « S'envoyer en l'air, carrément ? T'y vas pas par quatre chemins, toi. » Sourire taquin, comme si elle se moquait de lui. Comme si elle n'en avait pas envie. Attrape son butin comme une enfant, à enfourner quelques crocs de sucre effilochés aux couleurs rosées dans sa bouche, à lui lancer des coups d'oeil équivoques à certains moments, pour l'attiser un peu. Pousse le vice à l'extrême de la dérision, à se lécher les doigts en le fixant avec avidité. Avise ce qu'il a pris, lui. « De l'eau, sérieux ? Tu peux t'autoriser une bière, t'es pas en service, shérif. » En rit avec innocence, avant de retrouver théâtralement son sérieux et d'écarquiller les yeux comme si elle avait compris un détail ultra important. « Ah non. Je sais pourquoi t'évite l'alcool. » Nouveau clin d'oeil, surjoue à la perfection, à le provoquer, encore. Comme pour démontrer que la dernière fois, il avait cédé à cause de l'alcool. Peut-être vrai, d'ailleurs. Compte bien le vérifier, Lucy. Se débarrasse vite du bâtonnet quand plus rien ne s'y trouve autour, non sans l'avoir une dernière fois décoré de sa langue autour pour ne pas perdre une miette du sucre accroché à celui-ci, le regard qui attrape celui d'Asta pour ne pas lui faire perdre une miette de son petit manège. Et en parlant de manège, ils arrivent bien vite aux pieds de la tour et Lucy trépigne d'excitation comme une enfant. A toujours adoré les sensations fortes du genre.

Ne relève pas le commentaire alors qu'ils sont installés. A pourtant envie de lui demander. Ce qu'il ferait, pour elle ? Est-ce qu'ils en sont déjà là ? Et ça lui brûle la langue mais comme un serpent retient le venin derrière sa langue, elle se tait. Se veut plus docile, au moins pour quelques minutes, pour n'pas risquer d'aller trop loin, à n'avoir jamais su cerner des limites ou des règles assez fiables pour s'y tenir. A plutôt tendance à les franchir dès qu'elle les appréhende, Lucy. Et Asta, c'est comme si elle reniait toutes les règles et toutes les lois. N'a jamais couru après personne, pourtant, n'a jamais semblé si attirée, à en redemander encore. Bien à ça qu'elle songe quand ils s'envolent vers le sommet et qu'elle se terre dans un silence pensif. Est-ce que son comportement la fait perdre, finalement ? Est-ce que ça ne traduit pas une faille ? Se raccroche à peine à la réalité avec sa voix, à tourner la tête pour admirer le paysage - Exeter qui s'étend à leurs pieds comme s'ils en étaient les rois. La phrase qui se coupe pourtant, quand elle n'a toujours pas prononcé un mot et la descente qui s'annonce. Grisée par l'adrénaline, ne se gêne pas pour décorer l'ambiance sonore de son cri, Lucy, nullement gênée, nullement effrayée, à plutôt crier son plaisir de ressentir pareille sensation. Rapidement en bas, qu'pourtant, le wagon semble se remettre à monter. Elle tourne la tête vers lui, harponnant son regard du sien, brillant, les cheveux en bataille à cause de la vitesse qu'ils viennent de subir. « Y a toujours une deuxième fois, Asta. » Sourire mutin, ton provocateur mais qui se veut doucereux, comme si c'était une évidence, comme s'il devait juste s'en rendre compte. Bien ce que c'est entre eux, non, depuis qu'elle s'est assise à côté de lui dans ce bar ? Une putain d'évidence qui la déstabiliserait elle-même si elle s'autorisait à plus y penser. Fronce un peu les sourcils, sans répondre, quand il parle de sa mère. N'sait pas quoi répondre, Lucy, et sans doute que pour ce coup-là, elle se retient bien de paraître amusée, à deviner le sérieux dans sa voix. Elle n'a rien vu, rien senti, sinon le plaisir de l'adrénaline. Qu'y avait pas Bobby, qu'y avait pas de pleine lune, pas d'Erik et ses clopes pour s'approcher d'elle, pas de services sociaux, pas de relevé bancaire douteux trouvé chez sa mère.

Gravissent lentement la tour une nouvelle fois, qu'elle remue sur son siège, impatiente déjà. « Tu peux crier hein, j'vais pas me moquer. » Ou peut-être un peu, semble annoncer son regard malicieux sous les cils qui battent un peu aux courants d'air qui les attrapent à mesure qu'ils reprennent de la hauteur. « Tu peux l'dire, tu sais. » Cette fois, n'observe pas le paysage pendant la remontée, refoule aussi les réflexions quand elle n'a de toute façon jamais été très douée pour celles-ci. Et lentement, elle dépose sa main sur son genou, par-dessous la barrière de sécurité qui lui tombe sur le ventre avec assez d'espace pourtant pour que son bras fin s'y glisse. « Personne le saura, si tu l'dis ici. » Ne lâche pas son regard du sien. Comme s'ils étaient dans le noir ou complètement seuls, à des mètres au-dessus du sol, c'est tout comme. Les autres sièges scotchés de l'autre côté de la tour, qu'il lui semble qu'il n'y a qu'elle et lui, à cet instant. Au-dessus du monde, au-dessus de cette ville qu'elle exècre, au-dessus des lois et des principes de la décence. « Tu peux l'dire, susurre-t-elle lentement, un peu penchée vers lui, le regard qui le dévore, qu'elle a déjà quitté le rôle docile pour renaître prédatrice de nouveau, provocatrice à souhait alors que sa main glisse de son genou contre l'intérieur de sa cuisse, si t'as repensé à moi. » Le sourire qui s'étire, carnassier, le feu au fond de ses prunelles claires qui brûlent sous les rayons du soleil, sa silhouette qui se découpe dans le vide derrière-elle. Et sa main qui se fait plus présente, plus insistante, à tracer des caresses circulaires contre son jeans, à se rapprocher dangereusement de ce qui se loge entre ses cuisses. Le minois qui se tend, la nuque courbée, à loucher sur ses lèvres aussi une seconde avant de revenir planter ses yeux dans les siens. « Parce qu'moi, » Et sûrement que c'est le meilleur moment pour être lâché dans le vide. Et inconsciemment, qu'elle dira, que ses doigts froissent le tissu dans la vitesse de la chute, à s'accrocher à sa cuisse avec une fermeté sauvage, quand le cri qui s'échappe de ses lèvres, celui provoqué par l'élancée terrifiante qu'ils entreprennent vers le sol plus vite encore que la première fois, aura des échos de leur première nuit.

(c) mars.

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Re: freaks like us (asta/tw)
Lun 22 Fév - 12:56

Tu sais de quel genre de secret il est question alors que le déni s’installe depuis le début de cette journée pour ne pas laisser place à la colère devant la situation que personne ne peut expliquer. Trop habitué à utiliser le jugement pour se dire que ta décision de revoir la jeune femme et mauvaise, pour le mal n’englobe pas l’entièreté de ton geste. Il faut savoir en percevoir la moindre parcelle de douceur et observer plus attentivement pour comprendre que la souffrance n’est pas l’objectif de cette manœuvre. Tu sais ce que pourrait en dire ton meilleur ami et sûrement qu’il serait content de savoir que tu n’es pas le plus coincé de la ville, que tu sais aussi prendre des mauvaises décisions. Jill ne pourrait pas comprendre, peut-être que dans son rôle de grande sœur et de mère de substitution elle cherche simplement à ce que tu puisses prendre la décision qui ne te fera pas souffrir. Il se trouve que c’est pourtant impossible d’éviter la douleur dans presque toutes situations qui se montre devant toi, il faut toujours donner quelque chose pour prendre en retour. C’est un échange normal sous le regard avisé de la balance de l’existence qui fait en sorte que l’équilibre du monde soit toujours maintenu, pour ne pas qu’il s’effondre. Et tu peux le comprendre. Dans ton boulot, bien trop conscient que l’avis d’autrui est un poisson pour l’humanité quand le jugement se pose tant sur ceux qui possèdent de l’argent que ceux qui n’en possèdent pas. Il prend possession de ceux qui savent s’habiller, de ceux qui ne savent pas et autant de ceux qui donnent que de ceux qui prennent. Si tu restes fidèle à Iris depuis le début, tu fais souffrir certaines personnes et attire le jugement de certains et c’est la même chose si tu laisses Lucy prendre de la place dans ta vie. Dans tous les cas, quelqu’un doit souffrir et d’autres doivent être heureux. C’est comme ça depuis la nuit des temps et en cette journée dans ce festival, vous n’êtes sûrement pas les seuls humains à posséder des secrets. Chacun possède les siens et le tiens se trouve en ce moment-même à tes côtés, dessiné par cette petite tête brune qui ne te quitte pas. Comment savoir si c’est bien ou si c’est une mauvaise chose, le simple fait que tu sois heureux qu’elle soit là, c’est suffisant. Non ?

La taquinerie qui va toujours plus loin alors que tu réceptionnes avec joie son clin d’œil, n’ayant pas pour objectif de lui cacher que l’affaire Boris t’énerve plus que ça ne le devrait. Personne ne devrait connaître la chaleur de sa peau, savoir combien il est délicieux d’être en elle pendant de longues minutes et sentir son corps se convulser sous tes assauts répétés. Personne d’autre ne doit savoir ce que ça fait, pas avec Lucy. Elle s’agrippe dans ton dos et lance une réflexion en lien avec ta dernière remarque, tu devrais prendre vraiment le temps avant de dire ce genre de choses. Elle ne loupe jamais l’occasion de pouvoir rétorquer ce qui l’arrange et s’en sert merveilleusement bien contre toi, un vrai démon cette femme. « Oublie ce que j’ai dit, je voulais faire une petite blague. » Que tu lances en acquiesçant doucement la tête les yeux fermés comme pour lui faire comprendre que tu fais souvent ce genre de lapsus sans importance. Elle ne sait vraiment pas manger correctement, peut-être que c’est toi qui projettes ta façon de faire sur elle alors que tu n’arrives pas à passer à un seul repas s’en en mettre plein les doigts. Elle te regarde et joue de sa langue pour enlever le sucre sur ses doigts, geste anodin qui ne peut pas être le fruit du hasard avec elle. Le pire dans tout ça, c’est de se rendre compte à quel point ses petites attaques arrivent à fonctionner sur ton organisme à réveiller tes sens au moindre regard, au moindre coup de langue aguicheur. Ne pourras pas nier qu’elle possède ce charme qui te déstabilise, pouvant trouver tout ce qui te fait bouillir chez une femme en elle. Comme sortie tout droit du plus agréable de tes fantasmes. Tu pointes le soleil de l’index et hausse les épaules, plus sérieux que jamais. « Ce n’est pas avec une bière qu’on pourra tenir toute la journée sous ce soleil, tu veux qu’on puisse s’amuser ou que dans deux heures se soit déjà terminé parce qu’on sera déshydratés. » Ne rigole jamais avec ce genre de truc, trop occupé pendant ton adolescence à penser aux choses essentiels pendant vos sorties avec Soledad, Dante et Jill. Le frère qui s’occupe des détails concernant la sécurité, à se procurer les crèmes contre les coups de soleil et à faire attention que tout le monde puisse avoir son quota d’eau pour ne pas faire une insolation.

Tu commences à t’habituer à elle et arrive même à maintenir le sourire quand elle en chaîne les remarques, c’est vrai que la nuit de votre dérapage tu avais pas mal d’alcool dans le sang. Tu sais aujourd’hui que ça n’a que très joué sur ta décision de passer la soirée avec la jeune femme, encore sous son charme en cet instant alors qu’aucune goute d’alcool ne circule dans tes veines. Ne pourra jamais lui dire, elle serait trop contente de l’apprendre. « Tu me diras merci tout à l’heure, pour l’eau. » Avant de mettre la bouteille dans le petit sac en plastique que tu conserves sur toi, n’est jamais trop prudent le shérif même pendant un renca.. Une sortie entre amis.  Le manège qui se montre et la première descente qui donne la sensation recherchée alors que tu gardes les yeux fermés absolument pas surpris de la sirène qui retentit à tes côtés, peut même imaginer qu’elle lève les bras en cet instant. N’a peur de rien la jeune femme, tu adores ça. Elle t’observe et tu ne peux pas t’empêcher de plonger tes pupilles dans les siennes quand elle parle d’une seconde fois avec autant de conviction, avec cette lueur dans l’iris qu’elle n’est pas là pour voir son ami, mais plus l’amant de la dernière fois. Comment tu pouvais t’imaginer autre chose alors que la seconde remontée ne ressemble en rien à la première. « Je ne suis pas ce genre d’homme qui cri et perd ses moyens aussi facilement. » Ne veut pas l’assumer que même toi tu sais avoir peur, ne peut pas le faire pour conserver cette image du mec qui sait gérer et réagir à n’importe laquelle des situations qui se montre devant lui. Tu n’es pas le jumeau qui se laisse faire et qui tombe dans plusieurs travers pour oublier tout ce qu’il a perdu, tu es celui qui affronte et triomphe. Depuis le commencement.  


Tu penches la tête en essayant de comprendre ce qu’elle cherche à dire, tournant la bouille une seconde pour l’observer et prenant le temps de trouver l’information sur ses traits. « Je peux dire quoi ? » Son visage qui se veut tendre et brûlant à la fois quand elle passe finalement à l’attaque, comme une lionne qui observe sa proie un long moment avant de fondre dessus pour s’en emparer. Tu sursautes quand sa main se pose sur ton genou, un peu trop grand et imposant pour pouvoir te mouvoir correctement et surtout pour l’atteindre, les bras agrippés à la rampe sans quoi tu aurais l’impression de tomber dans le vide. Cette femme n’a vraiment peur de rien. « Lucy, qu’est-ce que.. » Sa main qui glisse sur l’intérieure de ta cuisse et libère un frisson, comme un souvenir de cette soirée avec elle qui ouvre la porte en force pour venir te rappeler combien il était délicieux de s’emparer de cette femme. Elle insiste de sa paume à plusieurs reprises et se rapproche, le feu naissant qui se libère alors que tu n’arrives pas à répondre. Si tu as envoyé ce message, c’est évident qu’elle était dans tes pensées, mais tout s’arrête alors qu’une nouvelle fois vous êtes lâchés dans le vide, sa main qui ne quitte pas sa place et vient molester ta cuisse de douleur et de plaisir. Le temps ralentit et reprend de la vitesse alors que le sol se retrouve, la sécurité qui lâche et libère ton corps quand tu essaies de reprendre ton souffle. Attrape sa main pour l’enlever de ta cuisse, mais la garde dans la tienne pour l’attirer presque de force avec toi, dans un coin tranquille du parc pour pouvoir discuter.

« Je peux savoir ce qu’il t’arrive ?! » Tu lâches sa main et lui fait face, baissant le regard pour ne pas la perdre des yeux faisant une tête de plus que la jeune femme qui doit lever le menton pour suivre la cadence. « Tu mets la main sur la cuisse de tes amis toi ? » Tu savais qu’on ne pouvait pas enlever ce genre de tension comme ça, mais tu penserais qu’elle pourrait au moins essayer de le faire comme tu essaies péniblement de le faire depuis tout à l’heure. Combattre un besoin viscéral pour le bien de tout le monde, de son copain et de ta petite amie. « C’est quoi la prochaine étape, Lucy ? » Tu n’arrives pas à comprendre son mode de fonctionnement et pourquoi elle agit de cette façon avec toi, c’est déjà bien assez compliqué comme ça de ne pas penser à elle sans ses vêtements. Les rouages qui commencent à ne plus fonctionner alors que tu pensais être prêt à ce genre de sortie avec elle, c’est raté. « Tu vas me sucer dans la grande roue ? Peut-être que tu veux me chevaucher dans l’herbe aussi ? » Le regard qui ne loupe pas ses yeux une seule seconde, veut simplement comprendre ce qu’il se passe dans sa tête et si elle veut véritablement faire l’effort d’être ton amie. Tu approches et ne prend pas conscience que ton torse colle presque le sien sous l’effet de l’instant qui se veut électrique alors qu’une pluie de questions lui tombe dessus. « C’est parce que ton Boris ne sait pas baiser, que tu reviens vers moi ? » Passe une main dans tes cheveux et souffle presque de ne jamais rien comprendre aux femmes, penche la tête et l’observe un instant pour lui laisser le temps de s’exprimer. « C’est déjà assez compliqué comme ça, de ne pas te regarder. » Tu l’as dit. Ne devra pas l’utiliser contre toi, mais tu ne pouvais pas garder ce secret plus longtemps alors que son odeur vient agréablement pénétrer tes narines. Réveiller tes hormones. « Bon.. » Tu cherches un moyen d’arranger les choses, comme toujours et ne veut pas simplement partir en courant pour éviter une guerre mondiale et perdre la femme que tu aimes, tu veux rester avec Lucy pourtant aujourd'hui. Le regard qui se perd derrière elle et un sourcil qui se hausse alors que tu repères sûrement une activité plus calme qui pourrait détendre l’atmosphère. « Tu sais jouer au mini-golf ? »

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Re: freaks like us (asta/tw)
Lun 22 Fév - 17:53

asta & lucy / février 2021
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Elle lève juste un sourcil à l'excuse de la petite blague avec un sourire amusé. N'y croit pas un instant, Lucy. Et son côté insolent ne l'empêche pas, pourtant, de lever clairement les yeux au ciel quand il lui fait la morale - du moins, comme ça qu'elle le prend. « Merci pour la leçon, Papa. » Sourire assassin caché sous des cils qui se battent lentement dans sa direction. Bien un mot qu'elle n'a jamais prononcé dans sa vie, en plus. Pousse un soupir prouvant sa déception de le voir si rabat-joie, pourrait bien le lui dire d'ailleurs mais ça se retient derrière les incisives sans qu'elle ne sache pourquoi est-ce qu'il est bien le seul qu'elle veuille épargner, de plus en plus souvent, de ces piques verbales qu'elle ne se gêne pas d'utiliser avec les autres. Mâchonne le bâtonnet avec provocation avant de s'en débarrasser, qu'il en remet une couche et que cette fois, ça s'échappe d'entre ses lèvres. « Alors là tu rêves si t'attends que je te remercie pour ça. » Ni pour l'eau ni pour rien d'autre. Comme si remercier était s'abaisser. Reconnaître qu'on doit quelque chose à quelqu'un. Et Lucy, elle ne doit rien à personne sinon à elle. N'veut pas se raccrocher à quoi que ce soit et à cet instant, elle se rassure du fait qu'elle a l'avantage. Qu'il ne sait rien d'elle sinon son prénom et son adresse. Qu'elle a eu le temps de faire ses recherches, elle, de son côté. Asta Blackwell. Shérif depuis trois ans, enfance passée à Exeter, vit dans le manoir familial après l'assassinat des parents. Le sait, maintenant, quels membres de sa famille il a perdu. Et ça ne l'a pas touchée ni attendrie, Lucy, à l'avoir retenu juste par principe. Chacun ses emmerdes, comme on dit. A déjà assez à gérer pour elle toute seule. Lui ne sait même pas ce qu'elle fait dans la vie - et à terme plus philosophique, elle non plus. Et que la seule chose qu'elle ait révélé sur elle, à savoir qu'elle est en couple, n'est qu'un mensonge. Reprend donc de l'assurance, Lucy, confortée avec tout ça. « Pourtant, je t'ai déjà entendu crier, moi. » Presque un chuchotement, une confidence, comme si elle voulait protéger son secret. Le sourire presque machiavélique, les prunelles rivées aux siennes, avec l'envie grisante de l'embrasser là, tout de suite. Préfère y aller par étapes, à s'dire que c'est à lui de céder le premier. Pour sa victoire à elle.

La première descente n'a pas calmé ses ardeurs ni son instinct provocateur et sans doute veut-elle le lui prouver. La main sur le genou, puis sur la cuisse, qu'elle note le sursaut avec les lèvres qui s'étirent légèrement plus. Mais la chute qui s'annonce et c'est la voix qui se coupe, le cri qui se délivre dans la gorge, la main qui reste arrimée à sa cuisse malgré la vitesse qui les emporte. L'arrivée, enfin, l'adrénaline qui la fait rire comme une tarée, à secouer la tête l'air de dire encore, encore. Ressemble plus que jamais à une enfant, à cet instant-là, et y a bien que dans ces rares moments où on pourrait se rendre compte de son âge réel, si juvénile encore, quand la plupart devraient être encore innocents et n'avoir vécu que les malheurs des bouquins et séries télé. Quand il attrape sa main, elle s'attend à des remontrances, certes. Pas qu'il la garde entre la sienne et il y a un sursaut d'espoir et d'innocence chez Lucy. Peut-être qu'il va céder, enfin. Mais la fermeté avec laquelle il la traine derrière-lui la vexe presque, à trottiner pour suivre le rythme imposé, sourcils froncés et visage qui se ferme de plus en plus. Et sa voix lui tombe dessus, implacable et sûrement que Lucy, elle n'aime pas qu'on lui parle comme ça. L'impression de se prendre un savon parental et elle tient son menton bien haut, le regard qui ne cille pas. « Quand ce sont des amis avec qui j'ai couché, ouais, ça m'arrive ! » qu'elle riposte en se permettant un sourire féroce. Elle met ses deux mains sur ses hanches, le regard sournois et elle pousse le vice à son apogée en se montrant toujours aussi insolente. Parce qu'elle ne plie pas, Lucy, ne pliera jamais. Peu importe qui choisit de l'affronter, elle s'en est toujours sortie, elle. N'a pas peur des coups, des mots, ni même de la mort. Et c'est sûrement ce qui la rend plus dangereuse encore, car elle fait partie de cette catégorie incontrôlable de ceux qui n'ont rien à perdre. Elle note le contact de son torse contre elle et elle force dessus, comme si son poids plume allait pouvoir le faire bouger. Faut pas rêver, non plus. « Pourquoi, ce sont tes fantasmes ? » Assassine, la voix froide et sinueuse mais le sourire qui ne s'efface pas pourtant, à le provoquer encore. Piquée au vif aux mots d'Asta, qu'elle sent son rictus se tordre pourtant, malgré-elle. Peut-être qu'il a appuyé sur une bonne touche, avec ça. « T'en fais pas, Asta, des gens qui savent baiser j'en connais plus d'un, n'crois pas que t'es en haut de la liste. » Mesquine, à devenir franchement mauvaise quand ça risque de se retourner contre elle. Comme ceux dont elle s'occupe au chenil, si proches d'elle dans leur fonctionnement. Un chien blessé mord la main qui le nourrit. Et Lucy, elle n'a jamais faire que ça, finalement. Mordre et attaquer, à croire qu'elle est née déjà blessée.

Et puis la révélation qui tombe sans qu'elle ne s'y attende, qui la déstabilise et la coupe au silence. Le regard qui s'échappe, tombe au sol, entre leurs pieds qui se touchent presque par leur proximité. Le cerveau retourné, à essayer de rassembler les idées, avec l'impression que ses munitions se sont étalées à même le sol. Le minois renfrogné, qu'elle enfonce ses mains dans ses poches d'un geste rageur, presque frustré, pour en extirper une clope et se l'allumer en silence. « Alors pourquoi tu t'infliges ça ? » qu'elle demande soudain, après une bonne minute sans n'avoir pas prononcé un mot. Relève le regard vers lui, un air sérieux sur le visage, comme si elle ne comprenait pas. Peut-être parce qu'elle ne comprend pas, en effet. « Si c'est si dur que ça, pourquoi tu m'as proposé cette sortie ? » La voix plus basse, plus douce, aussi. « J'peux me barrer, Asta, j'suis pas là pour rendre ta vie compliquée. » Agacée, soudain, qu'elle se recule d'un pas pour se délivrer de son contact contre son poitrail, à appréhender les alentours du regard. « Si j'te fais chier, tu l'dis, et j'me casse, c'est tout. » Enfonce le bouchon peut-être un peu loin, à vouloir que ça soit lui qui prenne la décision, parce que c'est bien lui qui l'a invitée. Revient enfoncer son regard dans le sien, pénétrant. « Moi, j'vais pas changer, Asta. J'vais pas changer parce que ta vie est compliquée. Alors soit tu m'prends comme ça, soit tu m'prends plus jamais. » L'ombre d'un sourire malicieux, face au sous-entendu qu'elle amène avec sa phrase à double sens.

Et elle ne peut s'empêcher un rire moelleux d'envahir l'espace vert où ils se trouvent, avant de soupirer. « Un mini golf, t'es sérieux ? » Secoue un peu la tête avant de lui tendre sa clope, comme une excuse qu'elle ne dira pas, comme un geste de paix. « J'y ai jamais joué mais bon, j'pense que j'vais me débrouiller. » Lui fait un clin d'oeil, subtile. « Assez pour te battre, en tout cas, » qu'elle lui promet en se rapprochant de lui d'un seul coup, venant presque se coller à lui dans une mauvaise estimation de la distance les séparant. Ne s'en détache pas pourtant, à tendre son visage vers le sien, les lèvres qui déposent un souffle chaud sur les siennes mais qu'elle ne se permet pas de frôler pourtant. Pas l'envie qui lui manque, mais le rappel a l'ordre a été assez vexant pour elle. « M'en veut pas si j'sais pas me comporter comme une amie, Asta, d'habitude j'mélange pas les chemises avec les culottes ou un truc dans l'genre, tu vois. » Ne mélange pas ce qui peut se passer dans des draps froissés avec des relations plus platoniques. Et sans prévenir, elle lui attrape la main et entrelace ses doigts aux siens, une ardeur nouvelle qui revient allumer ses yeux d'un bleu électrique. « Est-ce que c'est déplacé, ça ? » Parle de sa main dans la sienne, qui se serre d'une poigne douce mais ferme à ses mots. Mais ses lèvres sont là, à quelques centimètres à peine des siennes, sans les toucher, sans les effleurer, qu'elle se suffit à profiter de la proximité sans aller trop loin, à n'même pas encore se diriger vers le mini-golf, à vouloir d'abord le sonder pour savoir où se trouve la limite.
Celle qu'elle se plaira toujours à franchir.

(c) mars.

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Re: freaks like us (asta/tw)
Lun 22 Fév - 22:00

Tu hausses les épaules à sa première remarque sans prendre le temps de véritablement cacher tes intentions, bien trop habitué à répondre de façon spontanée sans se soucier de ce qu’on peut bien penser de toi. « Je ne pourrais pas vraiment te dire, je n’ai plus de père depuis longtemps. » Tu ne sais pas ce que c’est d’agir comme un père et encore moins d’assister à une conversation en tant que fils avec le principal intéressé, ne possédant pas assez de souvenirs de ton passé. Il n’était pas souvent à la maison souvent alors que le visage de ta mère est plus simple à dessiner dans ton esprit. C’est bien trop vague même si la douleur demeure en l’absence d’un paternel que tu t’amuses à imaginer chaque fois que l’occasion se présente, comme si tu l’avais toujours connu. Il n’est sûrement pas comme ça et pourtant, c’est évident qu’il s’agit du meilleur qui soit et qu’il s’arrache les cheveux dans sa tombe en voyant que tu laisses échapper une femme comme Lucy. Tu n’as pas dit ça pour qu’elle soit de ton côté, simplement parce que tu ne sais pas mentir et dissimuler ce que tu penses le plus souvent à devenir rouge quand le dilemme se fait trop intense. Comme en cette journée. Tu ne réponds pas, n’attend pas le moindre merci alors qu’elle s’agace tout seul sans que tu ne puisses vraiment comprendre pourquoi. C’est ce qu’il se passe quand on n’apprend pas à connaître une personne, elle peut avoir des réactions qu’on n’arrive pas à comprendre, parce qu’on ne possède pas le même vécu. Lucy est de toute évidence une jeune femme qui doit avoir pas mal de secrets et tu sais qu’à un moment tu seras sûrement amené à les entendre. Même si une part de toi essaie de te souffler qu’elle ne sera pas du tout simple à apprivoiser et qu’elle ne donnera pas facilement sa confiance, le genre de challenge qui apporte une nouvelle lueur dans ton regard. « C’est vrai. » Tu hoches la tête, ne pouvant niais ce qu’elle dit alors que tu n’as aucune honte à admettre combien la nuit avec elle pouvait déclencher chez toi des réactions uniques.

La sensation forte qui se termine alors que tu l’attrapes par la main, geste insistant sur tes cuisses qui ne te laisse pas indifférent et que tu ne dois pas laisser passer si tu veux pouvoir lui résister plus longtemps. Elle ne se laisse pas faire et ne recule pas devant la masse qui se positionne devant, ton regard qui ne quitte plus son visage alors que tu laisses les mots s’échapper les uns après les autres pour libérer toute ta frustration. Ton envie de se perdre sur ses lèvres qui se change en phrases capables de te faire tenir encore, mais pour combien de temps. « Parce que c’est que tu serais capable de le faire, en plus. » Les yeux se baissant pour observer ses lippes à quelques centimètres des tiennes laissant passer tes remontrances pour une vulgaire discussion de couple qui n’a aucun intérêt. Son odeur que tu pourrais identifier parmi des centaines d’autres et son souffle qui te donne envie de la plaquer contre une surface solide pour lui montrer que tu n’as rien perdu de ta fougue des semaines passés. Elle attaque ton égo et tu ne peux absolument pas laisser faire ce genre de choses, accorde bien trop d’importance à ce qu’elle peut penser de toi sur le plan sexuel pour ne rien répondre à ce genre de provocation. Tu ouvres légèrement la bouche en louchant sur ses lèvres, ne peut pas lui laisser le droit de contrôler cette conversation, de prendre de l’avance sur toi et sur cette journée qui s’annonce. « Comme ça je ne suis pas en tête de liste, Lucy ? » Ton souffle qui percute sa bouche, mais la distance insoutenable qui se conserve alors que toi-même tu commences à jouer sérieusement avec le feu. Ne veut pas te brûler, mais ne baissera jamais les bras devant l’adversité. « J’ai pourtant le souvenir de t’entendre jouir et de te sentir convulser tellement je t’ai fait prendre ton pied. » La langue qui claque contre ton palais et vient passer sur ta lèvre inférieure en plissant légèrement les yeux, tu sais comment réveiller l’envie chez une femme. Si elle veut s’amuser à le faire pour toi, tu vas lui montrer combien il est douloureux de désirer et de ne pas pouvoir obtenir.

Le silence s’installe comme si vous étiez un couple d’adolescent qui ne sait pas comment parler sentiments et qui n’arrive pas à trouver une bonne façon de gérer leur relation. Ne sait pas ce qu’il se passe quand ton cœur bat la chamade pour une autre, mais que ton corps demande avec appétit la jeune femme devant toi. « Parce que je n’arrive pas à t’oublier. » Tu passes le pouce sur ses lippes et ne bouge pas de ta position comme pour avoir le droit de la regarder encore quelques secondes, ne peut pas l’embrasser, mais peut au moins l’observer. Brisée et magnifique à la fois. La main qui se défait de ses lèvres pour se retrouver sur sa joue quand elle menace de partir, ne peut pas l’accepter. « Reste avec moi, s’il te plait. » Le regard qui supplie presque, la voix qui ne veut pas la voir s’enfuir. Tout, mais pas ça. Elle recule et enchaîne les reproches d’une manière que tu ne peux l’accepter, se dit même que tu n’as qu’à pas la prendre si tu ne peux pas l’accepter comme elle est. Ce n’est pas le problème, c’est même tout le contraire. Ne sait plus quoi faire pour qu’elle retrouve sa confiance, pour qu’elle ne parte pas alors que tu n’as pas l’habitude de ce genre de situation. Trop occupé à te moquer de ce qu’il peut bien se passer, de ce qu’on peut bien te dire alors que c’est tout le contraire avec elle. T’approche pour compenser la distance mise par cette dernière la minute d’avant enroule les bras autour de Lucy pour la prendre dans tes bras. Sa tête contre ton torse et les mains dans son dos qui vient faire pression pour sentir son poids contre toi. Tu fermes les yeux et pose le menton sur le sommet de sa tête, ne veut plus jamais l’entendre crier de colère.


Tu restes comme ça pendant plusieurs secondes à croire que le temps n’avance plus quand elle se trouve avec toi, son odeur délicieuse alors que ton visage s’enfonce dans ses cheveux pour y trouver un maximum de réconfort. C’est ce que font les amis. Tu recules d’un pas après une longue minute et prend une inspiration, comme si tu avais réussi à remplir un minimum ce vide dans ta poitrine. Ne demande qu’à recommencer une nouvelle fois l’expérience, se dit que c’est votre premier véritable câlin en dehors de ceux dans son lit il y’a quelques semaines. Tu voudrais fondre sur ses lèvres, mais penche le visage en souriant à sa remarque alors qu’elle se moque presque de l’activité. Tu commences à te demander si tu ne commences pas à rejoindre le clan des vieux pour bientôt intégrer le club de belote d’Exeter avant la retraite. « Bah oui, un mini-golf. » Ne sait presque rien sur la jeune femme jusqu’à son âge, peut-être que se serait l’occasion de se poser après pour faire un peu plus connaissance sans un jeu de gages cette fois. Plus simple pour échanger de véritables informations. Tu attrapes la cigarette et la porte à tes lèvres en observant le monde, attendant que la jeune femme puisse se décider. Ce n’est pas grave si elle ne veut pas, il ne manque pas d’activités intéressantes pendant ce genre de festival de toute façon. Et sans que tu ne puisses t’y attendre elle s’approche et s’arrête devant ta bouche, son souffle qui percute les lippes et vient réchauffer ta poitrine. Elle ne peut pas s’en empêcher, la gamine. « Les torchons et les serviettes non ? » Que tu lances non loin de ses lèvres, n’accepte pas qu’on puisse se tromper depuis toujours sans aucune mauvaise intention, presque pour qu’elle ne fasse plus l’erreur à l’avenir. Sa main qui vient retrouver la tienne dans un contact chaud et agréable alors qu’elle pose la question, ne s’en rend pas compte, mais c’est la première fois qu’elle demande avant d’agir. Une évolution qui te fait plaisir, elle ne le sait peut-être pas, mais elle fait un effort pour toi et tu ne manques pas de t’en rendre compte. « Non, tu peux continuer. » Un mince sourire sans la perdre du regard alors que vous prenez la route du mini-golf ressemblant en cet instant à un véritable couple. Et ça ne t’embête pas plus que ça.

Tu ne sais pas ce qu’il se passe en cette seconde, mais sûrement que tu oublies tout ce que tu viens de dire alors qu’une simple phrase s’échappe de ta bouche sans prévenir. Quelques mots que tu ne pouvais pas garder pour toi plus longtemps, mais que tu risques de regretter dans les jours à venir. « J’ai tellement envie de t’embrasser.. » Tu t’arrêtes net et lâche sa main en ouvrant les yeux un peu plus, persuadé qu’elle vient d’entendre ce que tu pensais être dans ta tête. C’est la première fois que ta bouche décide seule de mettre un son sur ce qu’il se passe dans ton esprit alors que l’envie de le dire était bien trop fort pour le conserver en toi. Tu n’attends pas et presse le pas en rattrapant sa main pour arriver plus rapidement au terrain, ne veut pas affronter sa réaction et son regard à cause d’une bêtise que tu viens de dire. Vous arrivez à destination et tu laisses l’homme du stand vous expliquez rapidement les règles en croisant les bras, hochant la tête alors que tu connais déjà tout de ce sport. Pour ne pas penser à ce que tu viens d’avouer à Lucy la minute d’avant, honteux. Cette impression d’être un ados à nouveau et de ne rien contrôler, comme avec Nora. Si ça continue elle aussi, tu voudras la dévorer. Tu attrapes un club et arrive avec la jeune femme sur le premier trou en posant la balle au sol, te positionne et regarde la jeune femme rapidement les joues légèrement rouges. « Je vais te montrer comment faire. » Tu bouges doucement les hanches et d’un coup calculé vient pousser la balle qui continue sa trajectoire pour s’arrêter non loin du premier trou. Ça devrait se faire en deux coups normalement. « C’est à toi de jouer. » Ne regarde même pas ta balle, le feu dans la poitrine en repensant à ce que tu viens de lui dire. Ne savait pas que c’était à ce point.

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Re: freaks like us (asta/tw)
Mer 24 Fév - 10:48

asta & lucy / février 2021
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Au moins, t'en as eu un, toi. Mais elle garde les lèvres scellées, Lucy. Il sème les indices sur lui tandis qu'elle ne laisse rien s'échapper sur ses secrets à elle. Aimerait bien lui confier, pourtant. Ce manque cruel, qu'on a tenté de remplacer par une pâle copie de la figure paternelle. Mais Lucy ne confie rien. Elle le fixe toujours, de la provocation au fond des yeux, comme le feu d'un brasier qui ne cesse de s'alimenter, tantôt par lui, tantôt par elle-même, pour ne jamais le laisser s'éteindre. « J'suis capable de beaucoup de choses, Asta. » Sur le ton de la menace, presque, à pencher la tête quand il fixe ses lèvres à son tour et qu'elle a envie d'y plonger. Mais elle se retient. Pas à elle d'le faire, elle en est persuadée. Veut le voir céder, veut le voir ne plus pouvoir y résister, lui résister. La proximité qui devient indécente, la tension qui se glisse entre eux comme un serpent prêt à implanter son venin en eux, qu'elle laisse un sourire mesquin effleurer ses lèvres. Féroce, la Madsen, quand elle choisit de le brusquer dans son égo. Le souffle qui charcute ses lèvres quand elle parle. « Tu crois quoi ? Qu't'es l'seul qui y soit arrivé ? » Moqueuse, presque. Blessante, sûrement. Pour le faire réagir. L'air de dire tu t'prends pour qui. L'air de dire j'te remplace quand j'veux. Quand c'est pourtant pas l'cas mais ça, elle n'peut pas l'avouer. Ni à lui, ni à elle-même. Il semble vouloir entre dans le jeu, lui aussi, à vouloir la faire céder. Elle lui adresse un sourire assuré. N'a peut-être pas compris, Asta, que si elle le veut, Lucy, elle le peut. Qu'rien ne la retient, elle, de lui fondre dessus. Qu'elle a bien moins à y perdre que lui. Croise les bras sur sa poitrine, désinvolte. « Hein, ça t'ferait chier d'te dire que t'as pas été le meilleur ? » La voix qui se fait presque chantante, presque douce, quand les mots se parent des contours tranchants du rasoir. Et soudain, la confidence, celle qui la fait presque grimacer tant elle aimerait lui dire pourquoi tu cherches à m'oublier, qu'la réponse est simple et qu'pourtant, Lucy, elle n'arrive pas à l'envisager.

Il passe soudain la main sur ses lèvres et elle ne bouge pas, les lippes qui réagissent au passage de son doigt. Et lorsqu'ils se déplacent sur sa joue, que sa mâchoire se contracte sous sa caresse. Pas habituée à ça, Lucy, pas habituée à ce genre de tendresse. N'sait pas si ça lui plait ou si ça la dérange. Sa voix suppliante, qu'elle devrait en être fière quand ça la fait presque flipper, soudain. Et sûrement que c'est ce qui la pousse à se venger sur lui, à l'assommer de reproches, à... Mais il la coupe net, les bras qui se referme sur ses épaules et dans un premier réflexe instinctif, elle se tend toute entière, prête à reculer, prête à s'arracher à l'étreinte. Mais ses pieds restent ancrés dans le sol pourtant et l'instant suivant, sa tête repose sur son torse. Le regard perdu, l'esprit où s'entrechoquent trop de pensées, trop de choses contradictoires, elle met plusieurs secondes avant d'accepter son geste et de se détendre presque plus naturellement qu'on ne le croirait. Comme intimidée, comme si elle ne savait pas comment faire, ses bras se dégager pour l'entourer à son tour, s'enroulant autour de son buste pour se croiser dans son dos. Elle s'emplit de son odeur, sans bouger, le coeur battant - trop - fort et les lèvres muettes. Ses mains se crispent sur son t-shirt, derrière-lui, comme si elle voulait l'écarter. Comme si elle voulait le garder contre elle. Alors, quand il la relâche enfin, certainement qu'elle cache son trouble en s'allumant une clope, sans rien dire sur ce qu'il vient de se passer. Parce qu'il l'a prise de court et Lucy, elle n'aime pas ça. N'avait pas prévu ça dans son schéma, dans son plan et sûrement que ça la dérange assez pour la forcer au silence. Le regard qui se lève vers le sien, sans aucun mot, à lui passer la cigarette, à préférer finalement reprendre sur le choix de la prochaine activité. Elle a besoin de reprendre la main, de le surprendre à son tour, pour garder la tête, pour garder le contrôle. Vient hanter ses lèvres sans les toucher, dans le délice de faire durer le plaisir, celui-là même qu'ils se refusent pourtant. A de plus en plus envie d'y céder, Lucy, à se demander si elle gagnerait quand même si c'est elle qui l'amène à céder. Hausse les épaules, le regard planté dans le sien. « Ouais, c'est pareil. Y a pas un truc avec des chemises ? » qu'elle râle gentiment avant de s'arracher à la proximité de son visage, pas certaine de pouvoir s'y tenir sans fondre dessus.

Choisit plutôt d'attraper sa main, y entrelacer ses doigts, dans un geste qui ne lui est pas familier pour autant alors qu'elle le prétend avec aisance. Elle lui demande même si c'est quelque chose qu'elle peut faire et la réponse la surprend - et ça se lit sûrement sur son minois mi-ange mi-démon. N'a jamais vu de simples potes se tenir par la main comme ça. Ou peut-être qu'elle n'en a jamais eu d'assez intimes pour ça, peut-être. Entre les quelques arbres, qu'elle l'entraîne vers le mini-golf sans avoir lâché sa dextre, et la révélation tombe comme une météorite. À quoi est-ce qu'il joue ? Ne comprend plus, Lucy. À se faire engueuler comme une gosse quand elle le cherche, et voilà que c'est lui qui lui balance des trucs comme ça. Il la lâche en même temps, est-ce qu'il regrette ? Elle lui coule un regard en biais. Sûrement, vu son comportement. A un peu ralenti, Lucy, l'esprit décontenancé, à n'pas apprécier son propre comportement qui la pousse à ne plus savoir comment agir et se comporter. Aurait presque compris la leçon, à s'dire qu'elle tirera rien de lui aujourd'hui et voilà qu'il redistribue les cartes de nouveau. « J'te repousserai pas si tu le fais, si c'est ce qui t'inquiètes. » Cherche son regard sans le trouver, la voix basse mais assurée. Sait bien que c'est pas ça qui l'inquiète et le retient, mais tente le tout pour le tout, Lucy, sans pourtant tenter quoi que ce soit physiquement parlant. Se laisse entrainer vers le terrain de golf, par la main de nouveau. N'écoute pas un mot des instructions données, le regard fixé sur Asta pendant que le gars parle et énonce les règles, le but du jeu, tant de choses futiles. Un fin sourire s'étire sur ses lèvres quand il se prête au jeu de la démonstration, sent bien son regard intense sur elle, qu'elle soutient avec autant d'assurance que de provocation, quand elle s'approche de lui lentement. « T'as un beau déhanché, » qu'elle commente avec amusement, se plantant devant lui. Attrape le manche qu'il tient entre les mains, le corps qui vient hanter le sien en le frôlant puis en s'y appuyant carrément. N'a que faire des regards, Lucy, à n'même pas se demander si on les observe ou non. Et quand elle lui prend le club des mains, se tend sur la pointe des pieds et sans prévenir, elle vient déposer sa bouche au coin de ses lèvres. Baiser piquant, furtif, presque innocent, à se reculer avec un sourire enflammé.

Elle se positionne, essayant de l'imiter avec une certaine comédie dans son comportement, à reproduire ses gestes et frapper la balle du bout de son outil. Celle-ci frôle le trou, y tournoie légèrement avant de s'y échapper. Elle relève son regard dans le sien, avec assurance. « J'crois que je vais avoir besoin de cours particuliers. » Revient vers lui d'une démarche sauvage et légère à la fois, à lui tendre le club. « À toi. » Enfonce ses yeux dans les siens, sans plus lui laisser le choix que de soutenir son regard viscéralement insistant. Fronce un peu les sourcils et c'est à son tour de lever sa main libre pour la poser sur son visage. Trace les contours de sa mâchoire, remonte le long de sa joue avant de frôler ses lèvres du bout des doigts et de laisser tomber sa main dans le vide. « Si je gagne, tu devras m'embrasser. » Décide encore une fois des règles du jeu. À les couvrir de nouveau là-dedans dans une confrontation, comme si tout n'était qu'amusement, que rien n'avait de conséquences. « Et si tu gagnes, c'est moi vais devoir le faire. » Hausse les épaules, comme pour s'excuser que finalement, la finalité soit la même. Change tout pourtant, pour Lucy, que ça soit lui ou elle qui cède. La victoire n'aura certainement pas la même saveur pour elle. Lui cale le club dans la main presque de force, à faire buter son corps au sien. Son ventre qui se crispe contre son torse, quand elle attrape soudainement sa nuque pour l'attirer à elle de force. Cette fois, ses lèvres frôlent les siennes dans un désir qu'elle ne souhaite plus cacher. Qu'elle veut voir s'allumer chez lui aussi, pour de bon cette fois. Ses yeux passe d'un oeil à l'autre. « Enfin, si tu tiens jusque-là, » qu'elle souffle contre sa bouche, provocatrice encore, en écho à leur dernier jeu. Celui où le dé était de mise, celui où vérité et plaisir étaient noués. Comme pour lui rappeler. Qu'il n'avait pas pu tenir ni lui résister. S'échappe au contact qu'elle a elle-même provoqué, le corps glissant lentement contre le sien, langueur calculée, à se mordre la lèvre inférieure sans le lâcher des yeux, pour se remettre à côté de lui, les bras qui viennent se croiser sur sa poitrine pour faire taire les battements erratiques qui s'en extirpent et que ce simple contact grisant a provoqué.

(c) mars.

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Re: freaks like us (asta/tw)
Mer 24 Fév - 15:59

Ne peut empêcher ce jeu de s’installer comme au premier soir alors que vos visages arrivent toujours à se rapprocher d’une façon ou d’une autre, ne laissant aucune chance au mystère. La passion enivrante dans un simple regard d’une flamme qui ne demande qu’à prendre de l’ampleur alors que tu essaies une nouvelle fois de l’éteindre en lançant de l’eau dessus. Ne sait pourtant pas s’atténuer alors que son soufflement s’échange avec le tiens à chacune de vos paroles. Comme si tu n’avais pris le temps une seconde de croire à tes menaces en haussant le ton presque comme pour essayer de t’empêcher de faire une erreur à nouveau. La même que l’autre fois. Cette rencontre qui si elle n’avait pas eu lieu aurait sûrement laissé un vide dans ta poitrine, le simple besoin d’unir les corps et de partager vos plaisirs à répétition qui calcine ta peau avec ardeur. Ne pourra pas lui dire non pour toujours, le sait et ne peut pourtant pas se résoudre à disparaitre pour oublier qu’elle parcourt le même monde que toi. Impossible à mettre de côté pour loucher sur une petite vie tranquille loin de ses hanches sans jamais retrouver l’incendie à l’intérieur de ses cuisses qui te rend fou à chaque passage. Donne tout ce que tu peux pour lui résister, pour ne pas succomber et ne pas sentir la culpabilité de n’avoir rien fait pour éviter la tromperie qui pourtant tu ne pourrais pas réitérer avec une autre femme. Comme si elle était la seule en dehors d’Iris à éveiller tes pulsions à un point de ne plus pouvoir te contrôler, même quand on sait combien tu es entrainé à aller à l’encontre de tes envies. Rien qu’en prenant la viande humaine pour exemple dont tu refuses de te délecter depuis l’incident avec Nora pendant vos années au lycée. C’est une nouvelle forme de tentation dont tu es le novice et à laquelle tu n’étais absolument pas préparé à tes risques et périls car après le beau temps, revient la tempête. Un léger haussement de sourcil, essaie de ne pas laisser la chaleur de la poitrine prendre place dans le bas de ton ventre quand elle murmure presque qu’elle serait prête à beaucoup de chose. Ne doit pas l’imaginer et pourtant ne peut pas t’empêcher de le faire, trop curieux de savoir ce qu’elle garde en elle et qu’elle n’a pas eu l’occasion de te montrer dans sa chambre l’autre fois. « Je n’en doute pas. » N’aime pas mentir et trouve que répondre à ses paroles n’est pas une manière d’enfreindre les règles, du moment que tu ne touches pas, tu peux regarder non ? C’est ce qu’on aime dire, en tout cas. Les yeux qui commencent à loucher sur la poitrine dissimulée de la jeune femme, aime se prendre au jeu du regard et pourtant pourrait s’en mordre les doigts à trop jouer avec le brasier installé depuis votre rencontre.

Elle attaque la fierté d’un homme et tu lèves légèrement le menton bien plus grand qu’elle pour lui faire comprendre qu’elle peut revenir dans quelques années si elle veut pouvoir s’essayer à ce petit jeu. « Je m’en moque, Lucy. » Que tu lâches, le regard qui s’échappe alors qu’elle ne lâche pas ta main, comme si tu n’avais plus envie de savoir ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Et pourtant une certaine réponse arrive dans ton esprit, même si tu n’as pas besoin de prononcer ces quelques mots, tu le fais dans ta tête pour te rassurer un peu. Sans trop prendre de risques, en cet instant. Bien-sûr que tu es le meilleur. Un mince sourire de victoire qui vient appuyer ton hypothèse, si ce n’était pas le cas elle serait en ce moment dans les bras de cet autre homme bien plus simple à manipuler pour reprendre une dose de sexe interminable. Si elle se trouve dans cet endroit avec toi, c’est que personne d’autre ne peut lui apporter sa dose quotidienne comme tu sais le faire, cette simple pensée arrive à te calmer et à te faire oublier le sujet. C’est alors qu’arrive l’étreinte pouvant apaiser la situation quand l’un comme l’autre, vous arrivez à en perdre vos mots, presque sous l’emprise de vos propres désirs et de cette douceur qui peut s’en dégager. Ne dit rien pendant plusieurs minutes, le shérif qui ferme les yeux et prend conscience de cette sensation de plénitude à l’intérieur même de ses bras. Tout s’arrête et la cigarette arrive dans ta main sans un bruit avant de retrouver la jeune femme, comme si vous aviez besoin de prendre une bonne respiration et de quelques minutes pour revenir dans le monde réel. Tu n’arrives plus à penser, commence même à te demander pourquoi tu résistes à cette femme que tu veux au point de ne plus en dormir certaines nuits. D’oublier la signature de quelques dossiers qu’il faut à nouveau ouvrir au commissariat tant ton esprit n’est plus concentré sur ton boulot pour imaginer son odeur, la texture de sa peau et le son de sa voix qui se perd sans ton cou entre deux râles. Ne peut pas l’oublier, rêve de recommencer encore et encore.

La révélation qui tombe et tu commences à t’agacer de montrer aussi peu de résistance, d’être aussi compliqué à prendre une simple décision sans même te demander pourquoi il faut se priver des bonnes choses. Si tout le monde pouvait céder à ses pulsions sûrement que les prisons ne pourraient pas trouver grande utilité dans ce monde contrôlé par les fantasmes de chacun et notre capacité à pouvoir les concrétiser. En ce moment, le tien n’est pas bien compliqué à deviner alors qu’il se trouve devant toi, cette femme au regard malicieux et au corps délicieux à en faire rêver plus d’un. Toi le premier. Sa réponse qui te fait presque trembler alors que l’emprise sur sa main revient et se fait plus intense, les yeux cherchant à s’échapper pour ne pas lui montrer combien tu peux désirer ses lippes. Le simple fait qu’elle envoie ce message comme quoi elle ne pourrait pas te repousser te donne une difficulté supplémentaire pour ne rien faire, pour ne pas agir devant le diable qui propose tout ce que tu veux en échange de ton âme. Un Wendigo ne possède peut-être pas d’âme. Les explications du formateur avant qu’il n’aille s’occupe d’un autre duo pour vous laissez commencer sur le premier terrain. Presque trop simple pour le nommer ainsi, sûrement pour prendre la main avant la véritable partie et surtout pour s’amuser plus que de chercher la victoire. C’est mal te connaître que de penser que la victoire ne t’intéresse pas. Tu frappes, vise juste et lève les yeux au ciel à la remarque de la jeune femme qui n’en loupe pas une, comme si ta petite révélation l’avait motivée pour attaquer de plus belle. Commence à te demander si tu ne peux pas profiter à laisser tes envies prendre le dessus, se demande si quelqu’un sera au courant de toute façon. Cherche à savoir si tu es un être humain et commence à penser que oui au moment ou tu laisses la tentation gagner du terrain. Qu’elle pose sa main sur ta cuisse si elle pense pouvoir te faire céder, va lui montrer combien il ne faut pas te chercher. Elle débute et pourtant avec assurance arrive à reproduire un meilleur coup que le tien, quelques secondes avant, ce qui te fait hausser un sourcil. « La chance du débutant. » Alors qu’elle revient vers toi, plaçant le manche dans ta main avant d’emprisonner ton visage de sa main pour t’obliger à la regarder. La démone.

Tu baisses le menton dans sa direction sans vraiment trop avoir le choix alors qu’elle décide seule d’un nouveau petit pari qui de toute évidence l’arrange et arrive à la même conclusion. Elle bute son corps contre le tien et attrape ta nuque, le visage qui s’avance du sien dans la seconde, ta peau prise d’une décharge électrique. Ne pourrait pas penser que venir avec elle en simple amis est finalement quelque chose possible, grosse erreur de l’avoir pensé alors que tu louches sur ses lèvres. Ne cache même plus ton envie du moment, ta propre lèvre qui se mord toute seule de ta canine pour ne pas la prendre toute suite devant tout le monde. Ses lèvres qui viennent frôler les tiennes pour arriver au point de rupture alors que la lueur dans tes pupilles commence à changer pour devenir plus sombres. L’envie qui ne peut plus se calmer, qui ne peut plus revenir en arrière alors qu’elle s’amuse depuis le début à vouloir te faire perdre le contrôler. C’est terminé, ton égo ne peut plus le supporter. Son corps qui glisse et ton cœur qui s’embrasse. Approche de la balle, ne peut plus la laisser gagner alors que tu penches le visage et d’un geste bref soulève l’objet pour qu’il aille se loger à l’intérieur du premier trou. Premier terrain en deux coups. Tu va récupérer ta balle et approche de la jeune femme avec l’assurance d’un chef de meute, ce que tu serais sûrement si les Wendigo devaient en avoir un. Elle s’avance pour enchaîner ce que tu ne laisses pas faire sans la prévenir alors que tu arrives dans son dos au moment ou elle va pour donner son second coup. Vérifie que personnes ne regarde, que tout le monde est occupé à ses petites affaires pendant que vous trouvez le temps d’être à l’écart des autres. Le golf se pratiquant dans des coins souvent isolés, une chance pour vous. Tu attrapes fermement ses hanches et percute presque son fessier de ton bassin, pour te coller à elle. Il ne fallait pas te chercher. « Non non.. Tu t’y prends mal, Lucy. » Le visage qui s’approche de son oreille et libère un premier souffle contre sa tempe alors que tu chuchotes presque la main gauche qui se pose sur le haut de sa main, sur le manche. « Je vais te montrer. » La main droite qui quitte sa hanche et glisse le long de sa cuisse à plusieurs reprises avec insistance, la paume de la main qui joue avec les limites et passe finalement entre ses cuisses pour s’emparer d’elle à travers les coutures de son short. Plusieurs passages intenses et provocateurs en réponse à ce qu’elle fait depuis le début de l’après-midi, lui montre qu’il ne faut pas penser qu’on puisse tout dire, tout faire de toi sans en subir les conséquences. « C’est comme ça qu’on fait, Lucy. » De dos si on regarde dans votre direction, on pourrait simplement penser que tu lui apprends les bases, ce que tu fais d’une certaine façon en y rajoutant un petit supplément. La main qui remonte et se faufile sous son haut pour laisser quelques phalanges rentrer à l’intérieur de son short sans aller plus loin, pour ne pas franchir les limites trop vite. Ne veut pas céder, préfère qu’elle le fasse quitte à réitérer vos étreintes de la dernière fois. Tu restes comme ça, la main brûlante d’aller plus loin et mordille son oreille avant de chuchoter une dernière fois. « Je connais mes limites Lucy, mais qu’elles sont les tiennes ? »

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Re: freaks like us (asta/tw)
Mer 24 Fév - 20:28

asta & lucy / février 2021
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Heureusement qu'il n'en doute pas, n'peut pas le faire avec ce qu'elle lui a déjà montré d'elle, n'est-ce pas ? Non, il n'peut pas douter d'elle. De tout ce dont elle est capable, de tout ce dont il ignore encore - tant de choses. Se réconforte de ce mystère dont elle s'est parée sans même le vouloir, qui la rassure quant à l'idée où, s'il y a besoin, elle peut disparaître du jour au lendemain qu'il ne pourrait pas la retrouver. Ou bien, peut-être que si ? Pas la chose la plus maline de s'accoquiner avec le shérif, peut-être. N'pense pas à ça, Lucy. Pour l'moment, y a pas encore besoin de penser à la fuite. N'est-ce pas ? Il lève le menton bien plus haut et elle serre les dents. À quoi joue-t-il ? Au plus grand ? « C'est ça, » qu'elle laisse échapper d'un ton bas, parce qu'elle sait qu'il ment. Et si c'est pas l'cas ? Au fond, qu'est-ce que ça peut lui foutre, à elle, qu'il soit jaloux ou non ? Pourquoi ça semble si crucial, si important ? N'a pas vraiment le temps d'y réfléchir plus que ça, la gamine, qu'elle se retrouve emprisonnée entre ses bras. N'arrive plus à savoir si ça la dérange ou la révulse, à rester paralysée sans bouger, dans des semblants de docilité. Profite pourtant de son odeur, la tempe appuyée contre son torse, à se sentir presque protégée, là au creux de ses bras. Ne se repose pas longtemps à cette constatation pourtant, parce que l'indignation s'élève presque en écho à ce sentiment inconnu. N'a pas besoin d'être protégée, Lucy, n'est-ce pas ? Attend pourtant avec une patience mesurée qu'il la relâche, à rester sur le ton du jeu quand c'est bien la seule chose qu'elle sait faire. Elle souffle dans sa direction avec insolence. « Faut pas être mauvais joueur, j'suis peut-être plus douée qu'toi, c'est tout. » Sourire assuré, clin d'oeil malicieux.

C'est là qu'elle force le contact, la main qui s'enroule à sa nuque pour rapprocher son visage du sien et sans doute que l'on pense qu'elle va céder. Lui fondre dessus, parce que Lucy, elle en crève d'envie, faut pas se leurrer. Elle essaie sûrement de se le cacher à elle-même, mais si elle n'en avait pas envie elle aussi, sûrement qu'elle ne le chercherait pas dès l'instant où elle l'a vu à l'entrée du parc. Elle fixe ses yeux quand elle frôle ses lèvres et les voit aisément s'obscurcir. Les nuages du désir ? Le sourire qui se forge une place avenante sur ses lèvres à cette idée. Se détache lentement de lui pour reprendre le fil du jeu dont elle a imposé les règles. Pour ne pas lui sauter dessus directement. Sent bien qu'le shérif s'éloigne de plus en plus des mesures de distanciation sociale qu'il s'est imposé, qu'il est de plus en plus vulnérable à sa présence, à ses remarques, à ses manipulations physiques et verbales. Pourtant, elle ne veut pas céder la première. Question de fierté, peut-être, à n'pas vraiment savoir. Sa balle file directement dans le trou et elle soupire, comme agacée, un sourire pourtant malicieux sur ses lèvres. « Là, c'est la chance du débutant. » Lui prend le manche des mains, bien décidée à lui montrer qu'elle aussi, peut le faire en seulement deux coups, surtout que sa balle est juste à côté du trou. Faudrait vraiment être une imbécile pour louper c'coup-là, sûrement. Elle lève lentement le club, son minois froissé dans par concentration et au moment où elle entame le geste destiné à frapper la balle, le corps d'Asta vient buter contre son dos. La balle part de travers, loupe le trou et elle manque même de lâcher le club, énervée. « Putain tu fais ch.. » Mais elle se coupe net en le sentant collé à elle. Le cerveau qui déraille, les neurones qui court-circuitent. Elle sent ses mains entourer ses hanches et sûrement qu'elle déglutit lentement. Comme une proie entre les mains de son prédateur. Sa main emprisonnée sur le haut du manche par celle, plus grande, brûlante, du shérif, Lucy ne bouge pas. À croire qu'elle retient son souffle, à se demander si c'est là, si c'est maintenant.

Maintenant qu'il va céder, perdre les pédales, cesser de lui résister. Le myocarde qui s'emballe en sentant ses lèvres près de sa tempe, son souffle qui se heurte un peu à l'idée de se retourner pour enfin l'embrasser. Pourtant, elle se fait violence, la gamine, bien plus de self control qu'elle ne le laisserait croire. Elle regarde droit devant elle, et dans sa tête, trace le chemin de sa main le long de ses cuisses. Les lèvres qui se rétractent, la tension qui s'empare d'elle d'un seul coup. Recule d'un pas, lui marche presque sur le pied, cherche à rester complètement collée à lui, appuie son fessier contre son bassin, lascive. Provocatrice, sans ignorer le frisson qui la saisit toute entière lorsque la main d'Asta se glisse entre ses cuisses. Même au travers du tissu, à l'imaginer caresser directement sa peau, qu'elle sent sa retenue s'envoler. Ne l'entend même pas, concentrée à ne pas se retourner sauvagement pour le plaquer contre le premier arbre venu. Tiens, ça serait peut-être une idée. Au fond, pourquoi ne pourrait-elle pas céder la première ? Qu'a-t-elle à prouver ? Qu'elle peut lui résister ? Lucy n'en a aucune foutue envie. Qu'il la provoque de la sorte prouve déjà qu'elle a gagné. Qu'il ne peut pas rester loin d'elle sans la toucher. Sans penser à elle, à son corps contre le sien. La main qui s'échappe de contre le short pour venir titiller ses coutures. Qui s'infiltre presque à l'intérieur, les dents qui lui mordillent l'oreille. Rejette sa tête en arrière pour déposer l'arrière de son crâne contre le haut de son torse. « Mes limites ? » Elle se permet un rire à la fois mesquin et séducteur.

Sa main libre se pose sur celle d'Asta, à peine au bord de son short. Comme si elle allait l'en extraire, le freiner, le repousser. Tend la nuque sur le côté. « Et si je n'en ai pas, Asta..? » qu'elle souffle en forçant d'un seul coup sa main pour l'enfoncer dans son short. L'accompagne, de ses doigts sur les siens, à la guider au creux de ses cuisses. Lui faire tâter son sous-vêtement pour d'un geste avisé l'y infiltrer dessous. Pousse un soupir sonore, voulu, quand elle l'y presse lentement. En lâche presque un gémissement de soulagement, sauvage et désinhibée, Lucy, à tortiller son bassin contre sa main et contre ses hanches, derrière-elle. Rive son regard droit devant eux, qu'y a personne et que ça la conforte presque à poursuivre, à se servir de cette main comme d'un objet à ses désirs mesquins. Elle le sent bien, dans son dos, prendre de l'ampleur et ça l'encourage à poursuivre son jeu, qui n'a plus rien d'une comédie pourtant. Pourtant, d'un seul coup, elle arrache sa main de là en tirant sur son poignet, la dégageant de l'intérieur de son short, avant de faire volte-face d'un seul coup. Le regard hargneux, le bleu de ses yeux qui s'est couvert des nuages de l'envie. L'attrape par le col, avec hâte, en lâchant enfin le club sans même s'en occuper. Ne regarde pas s'il y a des gens derrière-eux. S'en fiche, Lucy. Parce qu'elle lui a dit. « On fait comment, si je n'en ai pas, moi, de limites ? » qu'elle souffle en hantant son visage, tendue sur la pointe des pieds, à venir enfoncer son bassin contre le sien, langoureuse. Incontrôlable, comme il la voulait. Sauvage, indomptable, qu'il avait dit. « Comment on fait, si c'est précisément ça qui te donne envie de briser toutes les tiennes ? » qu'elle chuchote en appuyant presque ses lippes aux siennes sans pourtant l'embrasser. Elle se retient, encore, les doigts arrimés à son t-shirt avec un empressement qui laisse presque penser à une véritable colère. Le ton vibrant, bas, son regard qui ne quitte pas le sien, qui passe d'un oeil à son voisin, descend sur ses lèvres avant de reprendre le schéma du triangle infernal. Se retient encore, la Madsen, au bord de la rupture pourtant, à s'dire qu'peut importe qui cède le premier tant qu'ils cèdent, ensemble. « On fait comment, Asta, si... et qu'elle appuie ses hanches contre les siennes, à onduler lascivement son bassin contre le sien une ou deux fois, le souffle qui s'échoue sur son visage quand elle le tient toujours fermement pour ne pas le laisser s'échapper, si j'ai envie de toi ? »
Gémissement ténu qu'elle exhale contre sa bouche sans la dérober encore pourtant, parce qu'elle s'y connait pas trop en amitié et en relations, Lucy. Mais elle est sûre, que des amis n'ont pas ce désir-là l'un pour l'autre.

(c) mars.

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Re: freaks like us (asta/tw)
Sam 27 Fév - 11:47

Cette petite rivalité qui n’a pas lieu d’être et qui pourtant se montre dans certaines de vos conversations comme pour essayer de prouver que vous avez toujours dessus l’un sur l’autre. Un coup d’avance à chaque fois, mais se laisse surprendre par des réactions, un souffle ou un murmure à l’oreille qui inverse constamment les rôles pour donner un air de bataille interminable. Tu lèves le menton et ne sait presque pas pourquoi, comme un enfant qui veut avoir raison devant une femme qui ne se laisse pas faire et qui t’affronte du regard pour ne pas te laisser la moindre victoire. C’est que ça commence à te plaire, cette façon qu’elle a de te regarder. Tu passes rapidement à autre chose et ne cherche pas longtemps la confrontation, bien trop occupé à profiter des moments qui peuvent se mettre sur ton chemin. Une partie de mini-golf, par exemple. Sa main qui laisse encore une marque indélébile sur la tienne et une sensation de chaleur qui prend de longues minutes avant de disparaitre complétement. Peut-être que c’est simplement ton cerveau qui t’envoie l’information et qui supplie de lui attraper une nouvelle fois, ne pouvant plus se passer de sa peau pour les années à venir. Ne veut pas y penser, mais commence doucement à tomber dans le piège à se laisser prendre dans les filets de la veuve noire. Silencieuse et impitoyable. Tu rigoles à sa remarque, personne n’est plus doué que toi, mais elle possède encore du temps pour s’en rendre compte. Ce n’est pas du narcissisme, c’est une mauvaise chose de se penser supérieur aux autres et pourtant c’est une très bonne chose d’avoir confiance en soi, de pouvoir faire preuve d’assurance. Comme toi. Elle s’amuse encore et encore à se rapprocher pour s’éloigner pour faire jouer la frontière du couple et de l’amitié. Sa respiration qui ne quitte pas ton esprit, l’idée même de retrouver ses lèvres qui tourne en boucle et ne trouve aucun chemin vers la sortir. Incapable de ne pas y penser, ne perd pas pourtant le talent du joueur et termine le parcours en seulement deux coups. « Le talent, tu veux dire. » Que tu rétorques avec un mince sourire à son intention. Tu aimes bien faire ce genre de commentaire en toute situation pour stimuler ton adversaire et lui donner une chance de se motiver à te battre, car il faut lui dire tu mets toujours tout en œuvre pour obtenir la victoire. Sauf au billard contre ton meilleur ami, un jeu que tu n’arrives pas à maitriser comme tu le voudrais, on ne peut pas être bon partout.

Elle lève doucement le club alors qu’il quitte tes mains avec agressivité, elle te cherche pour la fois de trop alors que tu l’attrapes par la taille, ne veut plus laisser cette jeune femme prendre le pouvoir. Elle ne respire plus et bouge à peine, totalement sous ton emprise alors que ta respiration trouve le chemin au creux de son cou jusqu’à son oreille. C’est ce genre de moment que tu aimes, quand on comprend finalement que c’est le plus calme qui contrôler la situation depuis tout le début et sans difficulté. Ne peut pas tout accepter, ne peut pas tout refuser non plus alors que d’une main tu viens jouer avec ses limites, entre ses cuisses à même le short avant de trouver une place de choix sur son ventre sans pénétrer dans son espace intime. C’est la sentence que tu as décidée pour elle, ne peut pas éveiller tes sens sans en subir les conséquences, ayant oublié ce dont tu es capable de faire quand tu ne peux plus retenir le désir présent dans tes entrailles. Peut résister à la viande humaine, mais ne pourra jamais détourner ses yeux de Lucy Madsen. Impossible. C’est ce que tu penses en cet instant alors qu’elle n’a pas dit son dernier mot toujours prêt à récupérer les rennes pour te montrer qu’elle demeure un adversaire de taille, pour ton plus grand plaisir. Elle marche sur ton pied et se dandine contre toi à plusieurs reprises pour essayer de faire monter un peu plus la température autant pour elle que pour toi. Et ça fonctionne. Elle rigole et tu hausses un sourcil. « Oui, tes limites. » Et tu n’as pas le temps de continuer que l’effet de surprise te fait reculer, elle conserve pourtant la proximité alors que sa main guide la tienne déjà entre ses jambes sans la moindre hésitation. Tu mordilles ta lèvre inférieure, cette femme est folle et qu’est ce que tu aimes ça.

Elle t’aide à franchir la limite et sa bouche qui s’ouvre légèrement pour laisser s’échapper un léger gémissement de satisfaction t’indique qu’elle ne pourra mentir sur ta prestation à venir. Elle adore tout ce que tu pourrais lui faire et c’est pour cette raison qu’elle se trouve avec toi à en demander toujours plus, jamais rassasié de tes coups de rein dominés. L’effet immédiat qui se constate à l’intérieur même de ton pantalon alors que sa main ordonne à la tienne de s’échapper et de couper dans la seconde son plaisir qu’elle n’avait pas de difficulté à dévoiler dans de multiples soupirs. Elle lâche le club de golf et t’empoigne par le col comme une fauve sans te perdre du regard, l’intensité de ses envies qui veut s’échapper de ses pupilles. Elle cherche et il faut croire qu’elle trouve. Elle parle et à chaque fois qu’elle ouvre la bouche arrive à t’exciter un peu plus, sa voix qui raisonne dans ton esprit et augmente l’amplitude de ton appétit. Son bassin qui percute et son souffle qui cherche une place contre ta bouche, ne pourra plus tenir longtemps devant cette délicieuse créature dont le seul regard t’ordonne de la prendre tout de suite. Ne répond rien, ne sait pas quoi dire déjà occupé à contrôler tes pulsions pour ne pas tout lui déchirer devant tout le monde, même si vous êtes assez loin des autres joueurs. Elle ne t’embrasse pas, mais le simple contact de ses lippes contre les tiennes arrivent à te faire perdre le contrôler alors qu’en cet instant tu viens de prendre ton ultime décision. Tu souffles contre ses lèvres avec ardeur et lâche le verdict en la fixant comme si tu allais la dévorer. « Tu veux savoir comment on fait dans ce cas, Lucy ? »

Tu attrapes son bras et ne regarde même pas les alentours avant d’abandonner le club de golf et toutes les parties à venir en prenant la direction des bois, trouve le local pour ranger l’équipement de golf. Personne ne viendra avant ce soir, l’endroit est parfait pour lui montrer ce qu’il se passe quand on essaie à répétition de te faire perdre ton calme. Tu pousses la porte et lâche la jeune femme devant une table supportant vêtements de sport, contourne Lucy pour balayer d’un puissant revers de main les vêtements sur le sol pour libérer la surface de la table. Te retourne pour lui faire face et l’attrape par le haut en l’obligeant à poser les fesses sur le rebord du buffet, secoue doucement la tête de gauche à droite en l’observant un moment. Prend le temps de regarder ses formes généreuses et délicieuses avec un sourire non dissimulé, comme juste avant de passer à table pour le meilleur repas de ta vie. « Tu m’expliques pourquoi t’es aussi bonne. » Le regard qui se pose sur ses lèvres alors que tu n’attends pas plus longtemps, ne peut plus tenir de toute façon alors que la tension ne pourra pas retomber sans de nouveaux ébats. « Tu m’expliques pourquoi je pense à ton corps, tout le temps. » Ta bouche qui s’entrouvre et vient attraper sa lèvre pour un premier baiser et s’ouvre à nouveau pour s’emparer de ses lippes entièrement, la langue qui cherche sa jumelle depuis trop longtemps et la retrouve avec fougue. Le plaisir de céder à la tension qui s’offre à ta peau et te fait vibrer de l’intérieur comme en écho à cette soirée qui ne veut plus quitter ta tête. Arrive à en rêve la nuit. Tu arrêtes une seconde et colle ton bassin à elle en laissant ta bouche sur la sienne, le souffle qui vient se mêler avec le sien. Tu murmures. « Tu sais ce que je fais aux allumeuses dans ton genre ? » Tu mords sa lèvre et laisse la chaleur prendre possession de vous deux. Elle voulait savoir ce qu’il se passe si elle n’a pas de limites, si elle a envie de toi et la réponse est toute trouvée. Tu soulèves la jeune femme et la fait s’assoir sur la table, vient prendre place entre ses jambes entourant ton bassin, une main qui détache le bouton de ton pantalon. « Je vais te prendre, en toute amitié. » Que tu souffles avant de percuter une nouvelle fois ses lèvres des tiennes.

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Re: freaks like us (asta/tw)
Sam 27 Fév - 20:09

asta & lucy / février 2021
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Le talent, oui, certainement. À bien d'autres utilités et d'autre fins que le golf, pour Lucy. Lui adresse un sourire en coin, appuyé, sans s'embarrasser d'une réponse. Il veut jouer, visiblement, peu décidé à lui résister plus longtemps et ça la fait sourire, la gamine, le dos contre lui. Compte bien en profiter, d'ailleurs, en le surprenant, encore et toujours. Occupée à reprendre la main, à reprendre le dessus. Ne va pas se laisser faire, se laisser languir de la sorte, la main en si bon chemin qui s'est figée. Veut lui montrer qu'elle n'a peur de rien, Lucy. L'utilise clairement pour son propre plaisir, à presque surjouer, pour l'attister. Lui dire j'ai peur de rien par son comportement clairement indécent. Sans doute qu'on ne lui a pas appris les règles de la décence, de l'éthique, à la petite. Elevée par la rue plus que par sa mère, encore moins par Erik, plutôt occupé à lui écraser ses mégots sur la peau qu'à lui apprendre quoi que ce soit sinon l'instinct de survie. Se retourne enfin face à lui, bien décidée à le faire craquer. Ici et maintenant, peu importe, mais elle ne peut plus se résoudre à attendre. N'a jamais connu cette attirance fulgurante, Lucy, ne peut pas le nier. Les ébats, pas forcément ce qu'elle préfère, en plus, ne court pas après habituellement. Pourtant, avec Asta, c'est différent. Elle a l'impression qu'elle ne pourra jamais se tenir loin de sa peau s'il est devant elle, loin de ses lèvres s'il parle. Elle hoche la tête, l'air de dire oui, j'veux savoir et ni une ni deux, il l'attrape par le bras. Elle étouffe une surprise au souffle écourté, sans avoir d'autre choix que de le suivre. Et si elle dira qu'elle n'aime pas être trainée de la sorte, elle ne fait pourtant rien pour se dégager, pousser par la curiosité. Sait-il vraiment, lui, où sont ses limites ? Peut-être ne les connait-il déjà plus, à l'emmener vagabonder vers les bois, quand elle discerne la petite cabane où ils rangent sûrement leur matériel. Et ça lui évoque de drôles de souvenirs, à Lucy. Le cabanon, au fond du jardin. Celui
où elle se cachait d'Erik, celui où elle a rencontré Erik. Et plus tard, à l'adolescence, cette cabane abandonnée aux abords de la ville, où elle venait se réfugier pendant ses fugues. Là où elle a rencontré Bobby. Là où elle a rencontré Creed. Là où il lui a offert sa première fois. Alors, sûrement que de mélanger tout ça lui donne de curieux sentiments.

L'allure docile, qu'elle s'adosse à la table une fois qu'il l'a débarrassée de tout ce qu'elle contenait, sans le lâcher du regard, provocatrice. Montre-moi de quoi tu es capable, semblent crier ses prunelles électriques. Alors qu'il la dévore littéralement du regard, elle rejette ses cheveux en arrière dans un geste clairement séducteur, à pencher la tête sur le côté, la lèvre inférieure attrapée entre ses dents. « Faut demander ça à mes parents. » Elle pouffe, comme si elle y était pour rien d'être aussi bonne. Ses mots suivants viennent affermir son sourire, pourtant, une fierté liquide se distillant dans ses veines avec une chaleur particulière. N'a pas le temps de répondre, les lèvres prises en otage, la langue qui se joint avec ardeur à la danse engendrée par Asta avant de s'y arracher, le souffle déjà court, pour poser son front contre le sien. « Qu'à mon corps, Asta ? » Museau qui se froisse, quand elle vient embrasser la commissure de sa bouche avant de croquer dans sa lèvre inférieure avec retenue. « Ou à moi tout court ? » le souffle dans un chuchotement à peine audible, les mains qui viennent s'enrouler à sa nuque. Elle s'assoit sur la table, les jambes qui se referment autour de son bassin pour le garder prisonnier. Le regard qui s'allume à ses mots, à ses gestes. L'envie de sentir sa main à même sa peau, de sentir son corps à même le sien, son âme superposée à la sienne. Elle l'attrape par le col avant qu'il ne l'embrasse de nouveau, son visage qui se recule comme pour lui refuser ses lèvres. Sourire provocateur. « Je n'en attends pas moins d'un ami. » Et enfin, lui donne ce qu'il veut en écrasant sa bouche à la sienne, la dévorant avec plus d'entrain, plus de passion. Avec fougue, ses mains dévalent son dos avant de s'immiscer sous son t-shirt pour griffer sa peau délicatement.

Les mains explorent, comme si elle n'avait jamais touché son corps, quand celui-ci lui semble encore différent, comme encore plus appréciable maintenant qu'elle le connait. S'dit bien, Lucy, qu'elle ne pourra jamais oublier vraiment tout ça. Qu'elle n'pourra pas s'empêcher de comparer. D'être déçue, avec d'autres hommes. La bouche toujours fusionné à la sienne, sans lui laisser de répit, que les doigts caressent ses hanches avant de venir à son tour attraper la ceinture du shérif, la hâte rendant ses gestes empressés, à défaire la boucle, soustraire le bouton, la fermeture éclair. Vagabondes, qu'elles se glissent à l'intérieur, contre son caleçon, les lèvres qui s'arrachent enfin aux siennes. Explorent, caressent, attisent, tandis que ses yeux viennent s'accrocher aux siens sans plus cacher son envie. N'en sont plus à ça. « J'ai envie de toi, Asta. » Le répète, comme si ça pouvait précipiter les choses, en se mordillant de nouveau la lèvre inférieure. « Montre-moi ce que tu leur fais. » Aux allumeuses. Regard harponné, les mains qui se font plus lascives, plus mutines, ses talons qui pressent contre l'arrière de ses genoux pour le pousser à se courber vers elle. Une main qui se dégage, l'attrape de nouveau au col de son haut pour attirer son torse contre elle, le désir qui devient hargneux. « T'es vraiment prêt à endosser ce rôle-là ? » Regard perçant, inquisiteur. Presque menaçant. « Une fois, ça peut être du hasard. Une erreur. » Le souffle contre ses lèvres, hypnotisante. « Deux fois, y a plus d'excuses. » Menace tapie au creux des iris bleus, son sourire qui vient égayer sa voix tranchante et séductrice. La main qui trace des aller-retour contre lui, avant de se reculer un peu plus sur la table et de basculer en arrière pour s'y étendre, la nuque tendue pour ne pas le lâcher du regard, la main à son col pour le tirer avec elle, l'attirer contre elle. Les jambes qui s'écartent, même si elle est encore habillée, qu'elle vient comprimer son bassin entre ses cuisses pour l'y presser plus fortement. Les mains qui attrapent son visage avec fermeté. « Attention, Asta. Si tu fais ça, tu basculeras dans une catégorie qu't'as jamais envisagé. » Le dit comme si elle le connaissait depuis longtemps, Lucy. Pourtant, elle a tout de suite vu. Qu'elle était la première. La première avec qui il trompait l'autre. Qu'il n'avait pas la gueule à avoir des maîtresses et ce sentiment, d'être la première, la seule aussi, lui donne des ailes. Devrait pas y songer, peut-être. « Moi non plus, j'ai jamais eu d'amant. » Le souffle comme une envie taboue, une confession, avant de s'emparer de ses lèvres. Les mots qui semblent chercher à le raisonner, les gestes qui ne peuvent qu'envoyer des signaux contraires. Non, elle ne veut pas qu'il se raisonne. Elle ne veut pas qu'il lui résiste, ne veut pas qu'il s'en aille. Ne veut plus entendre que c'est la dernière fois.


(c) mars.

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Re: freaks like us (asta/tw)
Dim 28 Fév - 20:54

Il n’est pas toujours simple de savoir ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas commencer, compliqué de se faire un véritable avis sans rester dans un début de déni qui pourrait nous faire tout perdre. Nous avons cette habitude d’aimer ce qui peut nous faire du mal et de ne pas prendre des pincettes quand il est question de briser ses règles. Ne sait pas à quel moment tu as décidé d’être ce genre d’homme qui se laisse faire par une autre femme que celle que tu aimes, n’a même pas imaginé ce que ça pourrait lui faire de savoir que tu partages ta peau avec une autre. Si tu savais, tu ne serais pas là. Tu ne sais pas. C’est si simple de briser une vie, de mettre tout sur le côté humain qui ne peut pas résister à la tentation et il ne faut pas commencer à croire que résister un minimum est une bonne raison de céder plus tard. Tu n’as pas le droit de le faire, pourtant tu ne penses pas une seule seconde à l’avenir et aux conséquences alors que tu entraînes la jeune femme dans cette cabane loin du regard des autres. Le fessier contre la table alors qu’elle s’agrippe de ses jambes autour de toi, le regard de braise qui incendie les sens et vient donner une toute nouvelle intensité à vos échanges qui arrivent. Elle répond, mais son sourire et ses yeux ne veulent plus qu’une chose. Un premier baiser langoureux qui fait trembler ton organisme alors que le bonheur de la retrouver contre toi se manifeste par l’intérieur de tes cuisses qui déjà depuis un moment ne s’amuse plus à dormir. Trop longtemps dans l’attente de l’avoir à nouveau contre toi sans même le savoir toi-même, ne peut plus continuer à mentir de cette façon alors que la tension du moment déclenche comme un grognement d’impatience contre ses lèvres. Elle déchire presque tes lippes de ses dents, sauvage et indomptable comme la première fois ne quittant pas tes pupilles une seule seconde pour ne pas en perdre la moindre miette. Elle joue avec ta patience à se demander combien de temps tu pourras attendre avant de perdre ce qu’il te reste de contrôler, c’est-à-dire pas grand-chose. Ses mains arrivent sous ton haut pour venir meurtrir ta peau, un nouveau grognement qui vient se mêler à vos gestes et son souffle quand tu mordilles sa lèvre entre deux baisers pour lui faire comprendre que le fauve, c’est toi.

Elle fait voyager ses mains au rythme de l’ambiance et change de zone à chacun de tes soupirs que tu ne peux plus dissimuler quand elle vient avec dextérité décrocher la boucle de ton pantalon. C’est qu’elle est aussi impatiente que toi, une bonne nouvelle qui te fait sourire à même sa bouche que tu dévores langoureusement. Vous n’avez plus le temps pour la tendresse, pour faire les choses correctement. Tu connais déjà son corps et veut simplement te retrouver à nouveau en elle sans jamais plus en partir, ne peut pas le permettre alors qu’elle demeure en cet instant-là plus délicieuse des créatures. Tellement d’hommes doivent la croiser dans la rue et se demander ce qu’il faut dire, ce qu’il faut faire pour avoir ce genre de femme dans son lit rien qu’une fois. Elle se trouve contre toi et s’offre toute entière à ta peau autant de fois que tu pourras le demander et cette simple idée comble ton égo d’une force nouvelle. Ton père serait sûrement très heureux de voir que tu es un véritable Blackwell même si ta mère aurait déjà prise le temps de te mettre une paire de baffes. Ne pourrait pas supporter que son petit garçon se comporte de cette façon, mais ne peut pas trouver le chemin de la raison alors que la seule destination qui brûle tes envies se trouve entre les jambes de Lucy. Elle plonge sa main à l’intérieur de ton pantalon déboutonné et caresse sans prendre le temps d’y aller avec délicatesse, s’en empare et s’amuse à faire monter le plaisir en toi. Tu entrouvres légèrement la bouche quand la première manifestation sonore s’échappe, à croire que ses caresses sont bien plus agréables que tu voudrais lui faire croire. N’arrive pas à faire semblant alors que tu prends déjà ton pied avec cette femme qui te fait perdre la tête.

Elle te chauffe dans ses gestes et par ses provocations en ajoutant de belles paroles aux actions, quand elle se demande ce que tu fais aux allumeuses. Qu’elle vient remettre sur la table qu’elle te veut. Tu détaches le bouton de son short et le fait glisser contre ses cuisses sans lui enlever, juste assez pour rendre dégager le passage alors qu’elle porte toujours sa petite culote. Elle pose la question et tu t’arrêtes un instant sous l’emprise de l’excitation n’arrivant pas à retrouver un début de lucidité alors que rien d’autre n’a d’importance. Elle demande clairement à devenir ta maitresse et à ce que tu sois son amant, comme une promesse de remettre ça encore et encore dans le secret le plus total et alors qu’elle réveille tes sens, tu cèdes. « Plus d’excuses.. » Que tu souffles contre ses lèvres alors que ton boxer tombe sur tes cuisses en libérant l’organe qui se colle sans tarder contre le tissu du sous-vêtement de la jeune femme. Affamé. Elle se couche presque et t’embarque avec elle en écartant les jambes pour t’accueillir alors que d’un geste bref tu retires son dernier tissu pour dévoiler son intimité. Ne peut plus revenir en arrière, maintenant. Elle t’embrasse et tu ne pourras plus t’en relever. « Quand tu veux. » Alors que tu poses les mains sur ses épaules pour la maintenir au même moment que tu commences à venir en elle retrouvant cette sensation d’unité et de bonheur que tu avais eu la chance de vivre dans son appartement l’autre fois.

« Dans n’importe quel endroit. » Tu arrives à l’extrémité et souffle contre ses lèvres de plaisir avant d’amorcer sans perdre la moindre seconde les premiers mouvements de bassin en elle. « Tu auras juste à m’appeler. » Que tu murmures en mordant ses lèvres alors que tu accélères la cadence, ne peut plus t’arrêter jusqu’à ce que le plaisir accumulé puisse se déverser et s’échapper de ton corps. La promesse de la retrouver quand elle veut, pour tout ce qu’elle voudra sans discuter acceptant de t’offrir à elle pour les semaines, pour les mois à venir. Le contrat qui se signe dans la cadence de vos mouvements, dans l’intensité de vos gémissements. Tu lèves le visage et l’oblige à te regarder à chacun de tes assauts, une lueur de vice dans les yeux alors que le plaisir prend possession de ta peau un peu plus à chaque seconde. « Dis-le, Lucy. » Une main qui passe dans ses cheveux pour s’agripper fermement alors que tu percutes ses lèvres pour retrouver sa langue avant de la confronter une nouvelle fois avec beaucoup d’ardeur. Le son de vos ébats qui se fait plus intense, qui provoque l’alchimie et t’oblige à lever les yeux au ciel presque à en perdre connaissance. Prend le temps de retrouver tes esprits alors qu’un gémissement se perd contre ses lippes. « Dis-le, que personne ne te baise comme je le fais. »

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asta & lucy / février 2021
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Première manifestation sonore de son plaisir, Lucy s'y accroche avec plus de fermeté que si elle était suspendue dans le vide et qu'il lui lançait la corde destinée à la remonter. Exactement l'impression que ça lui laisse, avec Asta. De se jeter corps et âme dans un vide qui serait effrayant s'il n'était pas si attirant. Les mouvements de mains qui s'entravent aux souffles précipités, à la hâte d'en finir - ou de commencer. Elle sent son short qui s'abaissent, au même moment que sa garde aux mots qui résonnent. Plus d'excuses. Sourire provocateur et enjôleur, victorieux peut-être, soulagé sûrement. Elle ne peut plus s'imaginer se passer de lui, aussi effrayant cela est-il pour elle. Ne s'en occupe pas pour le moment Lucy, quand c'est autant de signes d'habitude qui l'auraient fait s'enfuir sans demander son reste. Elle étouffe un gémissement en le sentant se coller contre elle, quand il reste si peu de barrières pour les tenir éloignés l'un de l'autre. Lui dévore les lèvres, pour lui dévorer un bout de dignité avec alors qu'elle l'entraîne avec elle. Quand tu veux et pour toute réponse, elle rejette brusquement la tête en arrière quand elle le sent venir enfin en elle. Ne cherche pas à retenir les soupirs audibles qui transpercent la barrière de ses lippes et elle se redresse à peine pour pouvoir suivre ses lèvres qui se sont approchées des siennes, pour garder son regard incrusté dans le sien. « Quand je veux, » qu'elle répète contre sa bouche, assurée et affirmée. Elle s'imagine brandir son téléphone, l'appeler à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. Se rend-il compte de ce qu'il signe ? Se rend-il compte qu'il est en train de lui vendre une partie de son âme et que Lucy flirte avec les créatures du diable lui-même ?

Les mouvements s'accélèrent et elle ne peut que rejeter sa tête en arrière de nouveau, pour retrouver son souffle, pour lâcher gémissements en râles infinis. Mais il l'oblige à lui faire face de nouveau et elle rive son regard dévoré par le plaisir au sien. La main dans ses cheveux qui la maintient avec fermeté, à lui décocher une grimace hargneuse. Se redresse, la gamine, pour enrouler ses mains autour de sa nuque pour tenir bon, garder prise, approchant son visage du sien après le baiser ardent pour cogner son front du sien, dans un geste rendu brusque. Garde les dents serrées, à seulement lui adresser quelques soupirs haletants, à croire qu'elle veut lui tenir tête. S'dit bien qu'il a cédé, qu'il lui a offert cette victoire et qu'il faut bien qu'elle lui donne quelque chose en retour. Comme ça qu'ça marche, non ? N'en sait rien, Lucy, à ne jamais rien céder d'habitude, à dérober sans tendre quoi que ce soit. « Personne. » S'entend presque le prononcer et c'est bien tout ce qu'elle lui offrira comme aveu grisant, avant de plier les jambes, genoux se posant contre son torse pour forcer de toutes ses forces pour l'éloigner. Sauvage, qu'elle s'aide de ses mains contre ses épaules pour l'extraire de son corps, une flamme rebelle au fond des yeux. Sauvage et indomptable, elle lui a promis la première fois et sans doute que ça coule trop fort dans son sang pour qu'il en soit autrement. Ne se laissera jamais faire complètement, et elle est sûre qu'il commence à s'en douter. Quand elle le sent hors d'elle, se dégage complètement, le poussant jusqu'à-ce qu'il soit de nouveau debout et qu'elle se place face à lui. Le regard enflammé et assuré, qu'elle fait glisser son short jusqu'au sol pour s'en débarrasser complètement, avant de venir coller son corps au sien. S'aide de ses mains, même de ses jambes qui s'enroulent contre les siennes pour glisser son pantalon au même endroit.

« Dis-le aussi. » qu'elle exige d'un ton autoritaire, à l'attraper par le col de son t-shirt avec brutalité pour lui faire faire volte-face, l'accompagnant dans son mouvement. Comme colérique, qu'elle le pousse à son tour contre la table en le forçant à s'allonger sur celle-ci et l'instant d'après, elle est déjà sur lui. Les corps qui se retrouvent comme s'ils ne s'étaient jamais quittés, l'impression de le posséder lui plus qu'il ne la possède elle, à retomber contre ses hanches en griffant son torse. S'en fiche. Qu'il garde des marques d'elle. Sur la peau, sur son âme. Les cuisses contractées autour de lui, sans engager de mouvement pourtant. « Dis-le, Asta. » Et comme pour lui donner un avant-goût, enclenche un mouvement suivi d'un gémissement presque cruel tant elle joue avec l'impatience, en se figeant de nouveau. Enfonce son regard profondément au fond du sien, se couchant de tout son long sur lui tout en le gardant au creux de ses reins. « Qu't'as jamais eu envie de personne comme ça. Qu't'as jamais vécu ça. » Le risque de se brûler, sûrement, quand elle n'sait rien de ce qu'elle avance, Lucy, qu'elle applique ses lèvres contre les siennes sans l'embrasser, à venir juste mordre l'inférieure et la tirer vers elle en se reculant. « Qu'personne ne t'a jamais fait l'amour comme ça. » Parce que finalement, c'est plus que baiser, là, non ? n'en sait rien, Lucy, à dégoupiller les mots comme des grenades. Nouveau mouvement entre ses cuisses en feu, à ne pas lâcher l'affaire. « Dis-le. » Voix sévère et hargneuse, à l'attraper de nouveau au col en engageant les mouvements qui se font rapidement plus rapides, plus désordonnés, à attraper ses mains pour les abandonner sous son haut, contre sa poitrine. Le regard aimanté à celui du shérif, à laisser libre court aux soupirs et halètements qu'elle ne peut plus retenir, le corps chaud et vibrant épris du sien, prête pourtant à stopper tout mouvement s'il ne dit rien. Menaces sous le velours du plaisir, à le sentir l'inonder toute entière, prendre possession d'elle quand elle se redresse au-dessus de lui, les mains qui lâchent son haut pour se poser au bas de son torse, les genoux repliés pour le garder au plus profond d'elle sans cesser les aller-retours. Et qu'y a sûrement un ou deux « Asta » dévorés par les vibrations dans sa voix qui s'échappent de sa bouche, la respiration heurtée, quand l'oxygène porte soudain le nom du shérif.


(c) mars.

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Tu n’as pas vraiment besoin de chercher son approbation dans les mouvements alors que son corps parle de lui-même à chacun de ses gémissements, de ses regards voulant t’emprisonner et te demandant toujours plus associer à ses griffes qui sur ta peau ne peuvent s’arrêter. Elle n’utilise pas tellement les mots Lucy que tu penses, mais aime mieux montrer son plaisir par le don de sa peau encore une fois en perdant la notion même de l’espace. C’est quand tu arrives en elle qu’elle laisse pleinement son âme te montrer toute sa gratitude dans plusieurs plaintes sonores agréables à tes oreilles. Ne dit pas merci la jeune femme, mais sait très bien comment rendre chaque geste et faire preuve de gratitude en silence quand tu t’offres complétement. Elle répète et à cet instant, tu prends conscience du genre de pacte que tu viens de signer à accepter d’avoir une maitresse que tu verras dans le dos de ta petite amie pour échanger vos souffles à plusieurs reprises et jamais au même endroit. C’est officiel et alors que tu ne devrais pas, une partie de toi trouve tout ça réellement excitant, comme si tu avais pour la première fois de ta vie enfin pris l’initiative de ne pas suivre les règles que l’humanité veut rentrer dans le crâne de tout le monde. Ne peut pas se laisser formater continuellement, ne va cependant pas vendre son âme au diable et limiter au mieux la casse dans les semaines à venir. C’est ce que tu voudrais, du moins. Tu scrutes son visage en même temps que la sensation de chaleur s’empare de ton corps, ne peut pas croire que cette magnifique créature peut t’appartenir dans de multiples ébats à venir au seul coup de téléphone que tu pourrais lui passer. C’est pourtant vrai. Un sourire carnassier sur le bord des lèvres qui se dessine alors qu’elle ouvre la bouche pour gémir. Ce qu’elle est belle, quand elle prend son pied. L’index qui vient placer une mèche derrière son oreille alors que tu prends de la vitesse dans les mouvements de ton bassin en intensifiant l’échange. Ne veut pas la perdre des yeux pendant que tu donnes ton maximum pour lui faire perdre ses repères, ne peut pas accepter qu’elle soit déçue de ta prestation. Ne voudra jamais qu’elle retourne dans les bras de ce Boris, alors qu’elle peut trouver tout ce qu’elle désire dans les tiens.

Elle grimace quand tu commences à maintenir sa tête en attrapant fermement ses cheveux et commence à se débattre comme pour te défier, intensifiant une fois encore le plaisir procuré par vos hanches qui rentrent en contact encore et encore. Le bruit de percussion de vos bassins qui arrive à tes oreilles alors que tu souffles de bonheur sur son visage, ne peut que tout lui donner en cet instant sans prendre la peine de devoir réfléchir à demain. Tu n’as pas le temps pour ça. Elle cogne ton front et déclenche un sourire animé par le vice chez toi, c’est qu’elle ne compte pas se laisser faire. Tu attrapes son menton d’un main ferme et l’oblige à ne plus bouger alors que ton bassin continu à faire son boulot dans plusieurs aller et retour délicieux et rapides. « Tu veux te battre, petite emmerdeuse. » Que tu grognes contre ses lippes alors que le plaisir prend le dessus et t’oblige à fermer les yeux en laissant échapper un nouveau râle de félicité. La provocation et les petits surnoms qui vont monter crescendo pour donner au plaisir donné une toute nouvelle saveur jusqu’à atteindre le point de rupture qui n’est pas pour tout de suite. Elle voulait ton corps alors maintenant elle doit assumer et complétement se donner à toi jusqu’à ce que tu sois pleinement satisfait. C’est le rôle d’une maitresse. C’est assez faible, mais tu arrives à l’entendre quand elle assume que personne ne le fait comme toi, que personne ne pourra jamais lui donner ce que tu es capables de lui apporter. Le rictus victorieux qui vient se mêler à vos baisers langoureux. C’est ce que tu voulais entendre. Tu veux être meilleur que Boris, tu veux être meilleur que tout le monde.

Elle pousse de toute ses forces et avant de comprendre tu n’es plus en elle, pousse un grognement agacé de cette situation alors qu’elle t’oblige à t’allonger, n’aime pas se faire dominer trop longtemps l’indomptable. Un soupir d’aisance qu’elle se place à califourchon sur toi, retrouve à nouveau la sensation et ce plaisir qui reprend son chemin doucement avant de retrouver la même intensité. Elle veut l’entendre aussi et sur un ton autoritaire qui fait monter l’excitation du moment elle vient même jusqu’à l’exiger. La lionne. Commence à meurtrir ta lèvre avec tes dents quand elle vient poser ses griffes sur toi, n’a pas idée du pouvoir qu’elle peut avoir sur toi. Elle ne bouge plus le bassin et laisse presque sur ta faim en te défiant des pupilles, attend que tu répondes à sa question, ne te laisse pas le choix alors qu’un nouveau sourire empli de malice prend place sur ta bouille. Tu ouvres la bouche de plaisir quand elle augmente l’intensité sans bouger le bassin pour autant à vouloir toujours plus alors que la braise dans tes yeux prend et s’enflamme d’un seul coup. Tu attrapes la jeune femme par le col et l’oblige à se pencher vers toi pour mettre ton visage devant ses lèvres, le souffle qui se perd contre le sien. Lui donne finalement ce qu’elle veut à la gamine et à ses caprices tous plus excitant les uns que les autres. « C’est bien pour ça, que c’est toi ma maitresse. » Ne lui donne pas une réponse claire, mais l’évidence même devrait lui faire ouvrir les yeux sur ce que tu penses. Un homme rangé comme toi avec une petite amie qui accepte de vendre son âme pour coucher avec elle, c’est qu’aucune autre femme n’arrive à t’apporter ce qu’elle te donne. Tu captures ses lippes langoureusement plusieurs secondes et murmure contre ses lèvres. « Je veux que tu arrêtes de voir d’autres hommes que moi, en dehors de ton copain. » Ne veut pas qu’un autre homme puisse coucher avec elle sur un coup de tête, qu’il puisse penser être son amant alors qu’aucun autre que toi n’a le droit à ce privilège. « Dis-moi que je serai le seul, Lucy. » La lueur dans le regard qui montre que tu ne rigoles pas.

Elle reprend les mouvements plus rapidement et tu souffles d’aisance alors qu’elle attrape tes mains pour aller rejoindre sa poitrine sous son haut, le plaisir qui se décuple alors que tu retrouves la douceur de ses seins à même tes mains. En profite de longues minutes malaxant avec envie, imaginant tout ce que tu pourrais en faire alors que son bassin s’occupe d’entretenir votre plaisir à tous les deux. N’a pas de problème avec le fait de te laisser dominer, pourrait même adorer ça sans vraiment l’assumer alors que ton regard ne perd pas le sien. Tu lâches sa poitrine à contre cœur et soulève la jeune femme pour qu’elle s’enlève dans un courage que tu ne pensais pas pouvoir trouver alors que tes pieds touchent le sol une nouvelle fois. Attrape la jeune femme par les hanches et vient la soulever une nouvelle fois en posant son dos contre l’une des parois de la cabane en retrouvant ta place en elle sans perdre de temps. Les mains sur ses fesses pour la maintenir en hauteur alors que tu commences à donner un premier coup de bassin, son dos qui percute presque le mur alors que la sensation de plaisir s’en retrouve à nouveau décuplé. Recommence plusieurs fois avant de trouver un rythme régulier et d’un délice inégalable. Le regard sombre et possédé par le désir alors que tu plonges tes pupilles dans les siennes, le contact de vos bassins contre le mur qui se fait sonore et bestial. « Lu.. cy.. » Que tu gémis contre ses lèvres. Ne pourra plus te passer de son corps, plus jamais, tu veux mourir en couchant avec elle.

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Et c'est bien la première fois. La première fois que Lucy s'engage dans quelque chose d'officiel - aussi malsain cela soit-il. Mais à croire que c'était joué d'avance, que ça ne pouvait pas être dans une situation blanche et saine. Que ça ne lui correspondrait pas. Pourtant, bien la première fois oui, qu'elle s'engage - le mot lui tordrait les lèvres si elle devait le prononcer. Qu'elle signe un contrat, parce que toutes les relations sont faites de ça, n'est-ce pas ? De règles souvent tacites, même pas énoncées, qu'on piétine sans même en avoir eu connaissance. Des confiances qui se brisent, des limites qu'on enfreint, jusqu'à-ce que l'amour se mue en haine. N'y connait rien en amour, Lucy. A toujours pris bien soin de foncer directement au terminal : à la haine. Bien plus facile comme ça. Moins de dégâts collatéraux, aussi. Ne laisserait personne la toucher. Est-ce que ça implique alors que maintenant, Asta le pourrait ? L'idée la révulse - tout comme ses coups de reins, qu'elle accueille en soupirs dépareillés. D'ici, aucun son de la fête ne leur parvient, il n'y a que leurs voix, leurs râles, leurs gémissements, leurs corps qui s'ébruitent et s'émiettent en autant d'étincelles grisantes. En a la tête qui tourne, la gamine, pas assez pour ne pas reprendre le dessus pourtant. Ne se laisse jamais bien longtemps dominer, lui faut toujours inverser les rôles, la tendance, pour bien ancrer qu'elle fonctionne comme ça.

Rapidement, elle se retrouve donc sur lui, en pleine possession de son corps, de ses envies. Les bouches qui se retrouvent à ne plus vouloir se quitter, les souffles qui s'échangent comme s'il n'existait plus que ça pour les faire respirer. Puis, il y a un mot qui tinte à ses oreilles - maîtresse - et elle plaque immédiatement sa main sur sa bouche, comme si elle voulait l'étouffer, le regard féroce. Se penche, approche son visage du sien, sans retirer sa main pour autant. « Amante, » qu'elle contredit d'un ton ferme. Maîtresse, ça lui laisse penser qu'elle est à son service à lui, et elle ne peut le concevoir. Même si c'est sûrement écrit en caractère six en bas du contrat, celui qu'ils n'énoncent pas vraiment, celui qu'ils signent de leur dignité pourtant - pour lui, de tromper sa femme, pour elle, de s'engager dans quelque chose. Il lui capture de nouveau les lèvres, le baiser est ardent, Lucy a le sentiment que c'est toute sa peau qui prend feu. Et pour une fois, de ces flammes invisibles, aucun fantôme n'est là pour la hanter, comme si la simple présence d'Asta suffisait à les tenir à distance, à tenir Bobby à distance. Même Anubis semble avoir disparu, ou peut-être qu'il est là, dans un coin de la cabane à attendre sagement. Son ami imaginaire disparaîtra quand elle aura grandi. Disaient tous ça, les psys, pour rassurer sa mère qui leur rapportait les propos de la gamine qu'on disait barge. A toujours cru qu'ils s'étaient plantés, tous autant qu'ils sont, parce qu'Anubis est là, l'a toujours été, le sera toujours. N'est-ce pas ? Une drôle d'angoisse lui serre l'estomac en contractions tortueuses - ou peut-être est-ce parce que son bassin se mouve de nouveau sur lui. Et s'ils avaient raison ? Et si s'engager rimait avec grandir ? Devra y songer plus tard, parce que les mots d'Asta la ramènent à la réalité et que le plaisir commence à se faire trop violent pour lui permettre de réellement continuer à tergiverser ; mais son bassin, lui, n'a pas cessé ses mouvements, n'a pas laissé trahir sa distraction intérieure. Une règle qu'il énonce, cette fois clairement, et sûrement que la grimace de la sauvageonne lui prouvera bien que ça lui déplait.

Elle ralentit un instant, le regard oscillant entre flammes obscures et désert glacé dans le bleu de ses yeux. « T'as le droit à une autre personne et j'ai le droit à une autre personne, » qu'elle résume lentement, les mots qui s'arrachent difficilement d'entre ses lèvres serrées pour ne pas laisser le plaisir déformer les syllabes. Comme ça qu'elle l'entend, qu'elle le voit ; ne parle pas du copain énoncé et imaginaire, à se dire que ça lui laisse une marge de manœuvre, à la tournure qu'elle fait prendre à la règle qu'il souhaite imposer à leur engagement. Et cette autre personne, ça pourra être Creed, ça pourra être Soledad, ça pourrait être un ou une étrangère, à tour de rôle, parce qu'elle n'voit pas le mal qu'il y aurait, Lucy, vu qu'elle n'a personne de fixe, tant que c'est qu'une seule à la fois ? Qu'ça rompra pas le contrat ? Essaie d'y réfléchir, l'esprit emmêlée, les gémissements qui se font plus présents, les nuances dans ses yeux qui glissent et s'évanouissent dans le néant. « Hm, ça me semble plutôt équitable, comme marché. » Pour bien lui signaler qu'lui non plus n'aura le droit à personne d'autre. Sa femme et elle, seulement. Marché pas franchement équitable, quand on sait ce qu'elle entend dans son crâne par une personne, qu'finalement, c'est bien elle qui y gagnera. Qu'finalement, c'est déjà elle qui transgresse la règle. Mais Lucy, elle n'a jamais aimé ça. Ni les règles, ni les lois, bâtie au-dessus de tout ça.

Soudainement, elle s'envole - littéralement parlant - et se retrouve contre lui mais dans le vide, les bras qui s'accrochent instinctivement autour de sa nuque, le regard qui vacille un instant, à se demander si sa réponse l'a froissé - pourtant, elle a accepté. Mais bien vite, le dos collé contre le bois de la cabane, elle soupire d'aise. De nouveau complète, son corps fusionné au sien, quand elle ne cache plus les râles déments qui s'exhalent à chaque respiration hachée. Lui laisse tout contrôle, à simplement profiter et s'abandonner. Se noyer dans l'océan de ses prunelles, ne plus chercher à faire surface si ce n'est contre lui. En écho à son prénom susurré, qu'elle murmure presque au même moment : « Asta.. » avant de sourire aux répercussions que ça donne au moment. N'est plus loin, Lucy, du sommet de la montagne tant désirée, qu'elle s'escrime à gravir depuis qu'elle l'a rejoint dans le parc d'attractions, elle griffe son dos, la base de sa nuque, vient courber l'échine pour attraper le relief de sa clavicule entre ses dents et étouffer à même sa peau ses rugissements. Un bras toujours fermement enroulé autour de son cou, l'autre main qui vient se saisir de son menton. Son front qui vient cogner contre le sien, y appuie férocement, son visage tendu par les assauts qui surgissent entre elle, la malmènent comme jamais elle ne l'a ressenti, elle le force à garder ses yeux scotchés aux siens. « T'arrête pas, t'arrête pas, » et que ça se chuchote en boucle jusqu'à-ce que ses yeux se ferment très légèrement, que ses cuisses se crispent sous l'intensité qui l'immerge toute entière sous des vagues puissantes et immenses. Contre lui et contre le mur du cabanon, dans ses bras et jusqu'au plus près de son corps, qu'elle se meurt en convulsions incontrôlées, à venir finalement éteindre l'incendie de sa peau en plaquant ses lèvres aux siennes. Les corps qui s'immobilisent lentement, les mains qui prennent son visage en otage pour approfondir le baiser, de cette manière douce et piquante qu'on lui connait, avant de suffoquer dans le vide en s'y arrachant. La tempe qui s'appose à sa joue, lentement qu'elle compte les battements anarchiques de son palpitant emballé, à se surprendre à sourire presque tendrement. « J'ai de la chance de t'avoir pour amant. » Compliment détourné, qu'elle revient se détacher de sa joue pour affronter son regard avec un calme retrouvé, dégageant ses cheveux venus se coller à son front humide. Comme pour signer définitivement le contrat.
Un contrat de sueur et de passion.
Un contrat avec le Diable lui-même,
à moins que le Malin ne soit elle, finalement.

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Le sentiment soudain que le temps pourrait se changer et prendre une toute nouvelle forme capable d’apaiser les cœurs et de souder l’humanité pour lui donner une seule et même forme. On pourrait nommer cette création, l’amour. Et quand on se met à le chercher comme nous fuyons le temps alors c’est à ce moment-là qu’il décide de se mettre à jouer avec nous. Tout comme avec toi, quand tu pensais tout avoir sans rien posséder à bien y réfléchir dans cette ville que tu es incapable de quitter et pourtant qui est la cause de toutes tes souffrances. Cette sensation d’avoir besoin d’elle pour survivre comme ce besoin de retrouver la peau de Lucy pour avoir l’impression quelques minutes d’être entier, de ne manquer de rien. Elle se retrouve sur toi et tu n’as pas le temps de plonger dans tes souvenirs comme si tu avais déjà eu le droit à cette scène à plusieurs reprises, un sourire sur le visage. La main qui vient se plaquer sur ta bouche pour y faire taire un râle au même moment qu’elle souffle ce simple mot, elle n’aime pas ton vocabulaire et tu ne devrais pas t’en inquiéter. Tu aimes pourtant aller à l’encontre de certaines limites, pour lui rappeler qu’elle n’est pas la seule personne impossible à dompter dans l’histoire. « Maitresse. » Que tu souffles en souriant comme pour lui lancer l’ultime défi de t’obliger à dire le contraire, pense de toute façon que les deux termes veulent absolument dire la même chose et ne t’attarde donc pas plus que ça sur le sujet. L’essentiel est fait d’action, pas de mots. Le baiser qui arrive est plus intense que le précèdent, mais sûrement moins que le prochain alors que tes lèvres prennent une nouvelle fois feux au contact des siennes. Il faut croire que tu es beaucoup plus humain que tu voudrais le penser, au simple regard que tu poses sur cette femme et que tu ne désires pas dévorer comme c’est le cas le plus souvent. Ne doit pas se battre contre la faim, mais contre un appétit sexuel impossible à combler depuis que tu as fait sa rencontre. Les mouvements du bassin à t’en décrocher des soupirs toutes les minutes sans pouvoir la perdre des yeux, la même étincelle dans le regard que l’autre soir. La condition qui tombe et qu’elle accepte sans sourciller, la main qui attrape sa mâchoire alors qu’elle ondule frénétiquement sur toi comme un fauve. Ton visage qui se fait plus sombre alors qu’elle répond cependant, ne peut pas lui dire et pourtant vient de sentir ton don se manifester. « Tu n’as pas intérêt à me mentir, sinon c’est terminé. Si tu perds ma confiance, tu perds tout le reste. » Ce qu’elle vient de faire, tu ne sais pas comment et pourquoi, mais tu n’as pas eu de mal à détecter qu’elle n’était pas complétement honnête dans sa réponse. Si tu apprends qu’elle couche avec d’autres, tu arrêteras de la voir dans l’immédiat. Pourtant, le détecteur de mensonge qui s’alarme quand elle dit penser que ce marché est équitable. Tu lâches son visage et la laisse continuer un moment avant de prendre le contrôler, la méfiance qui s’installe.

Le dos qui se retrouve contre la surface dure et qui vient le percuter à plusieurs reprises alors que ton torse se colle à la jeune femme avec ardeur, ne veut plus prendre de pincettes avec une relation qui débute et doit continuer dans l’euphorie de vos pulsions. La sensation de ne faire qu’un avec elle ne pourra plus jamais s’évaporer et doit faire partie intégralement de toi, tu n’es plus capable de faire sans de toute manière. Tu entends ton nom à plusieurs reprises et sûrement que tu murmures le sien sans vraiment en prendre conscience, n’est plus dans la même réalité de toute façon alors que chaque mouvement est d’un bonheur sans limite. Toujours plus vite de plus en plus fort pour ne pas laisser le plaisir s’éteindre, mais pour l’amplifier jusqu’à le rendre insoutenable et plus délicieux que tout ce qui peut exister. Un ordre que tu acceptes avec grand plaisir alors que tu mordilles son cou en fermant les yeux. « Jamais. » Que tu souffles à son oreille avant d’attraper son love avec les dents, les gestes de plus en plus explosifs. Ne pourra plus tenir longtemps de cette façon et tu le sais, mais vous aviez besoin de ça pour sceller le contrat, pour pouvoir apprécier le reste de la journée sans tout le temps penser à ce que vous pourriez faire de votre temps. Unir les corps à plusieurs reprises. Quand tu veux et à n’importe quel moment. C’est dans ces quelques secondes qu’il arrive et qu’il s’empare de vous deux pour l’éternité alors que tu plaques les lèvres sur sa peau pour étouffer l’ultime cri de plaisance. Le corps qui se fige et l’âme qui se déchire quand tout l’espace n’est plus que secondaire. Une nouvelle fois, aucune femme ne pourra t’apporter ce qu’elle vient de t’offrir et ce qu’elle va sûrement continuer à te donner dans les semaines et les mois à venir, le plaisir ultime à la clef tu n’en doutes pas une seule seconde.


Elle reste sans bouger pendant plusieurs secondes alors que tu essaies de reprendre le contrôle sur les battements de ton cœur, encore cette impression de vivre un rêve qui entoure ton âme. Le silence qui marque le début d’une nouvelle façon de vivre sans se soucier des conséquences, dans le déni le plus total. « J’ai de la chance de t’avoir. » Tu ne rajoutes rien, comme si tu avais tout dit dans cette simple phrase en réponse à son compliment qui dévoile un début de sourire. La laisse retoucher le sol et te retire sans vraiment le vouloir quand tout se termine et que l’étreinte se fait trop insistante. Tu récupères les affaires et prend le temps de te poser sur le bord de la table pour souffler une seconde, vous n’êtes pas prêts à tout ce qui peut attendre deux jeunes amants comme vous dans le futur. Ne peut sûrement pas s’en douter. « Tu gagnes finalement. » Après quelques minutes, le rictus toujours présent alors que tu retrouves ses yeux. Comme pour lui faire comprendre qu’une journée entre amis se termine rapidement par la victoire de la jeune femme et un contrat pour des ébats à tout moment qui se signe en secret. Tu retombes sur tes jambes et t’approche de la jeune femme en attrapant sa main fermement, veut retrouver le contact de sa peau sans perdre de temps. « La journée n’est pas terminée. » Une fois dehors, le soleil qui illumine vos visages alors que tu plisses les yeux pour arriver à t’habituer une nouvelle fois à garder les paupières ouvertes. Il reste plusieurs heures avant le spectacle, tu n’as pas l’intention de louper ça et ne peut pas manquer l’occasion de t’amuser. Sans quitter sa main, tu entraînes la jeune femme dans la foule à la recherche d’une table de libre et de deux chaises pour commander de quoi nourrir une faim naissante après l’amour. Reprendre des forces et pourquoi pas en apprendre un peu plus sur elle, comme dans un rendez-vous. Comme pourrait le faire un couple alors qu’en cet instant c’est à ça que vous ressemblez, rien de plus que deux amoureux profitant d’une journée dans un festival au soleil, se tenant par la main. Tu t’installes et lâche ses doigts, les lunettes retrouvent ton nez et tu plonges les pupilles dans ceux de Lucy. Quelqu’un devrait venir prendre les commandes, ensuite vous trouverez de nouvelles activités. « Tu fais quoi dans la vie, d’ailleurs ? Tu n'es quand même pas escorte ?» Une main qui se pose à nouveau sur la sienne pour conserver cette chaleur, pour jouer au couple encore un peu avec le sourire. Une petite blague qui tu espères, ne sera pas mal prise. C'est pas ton truc les vannes drôles. Tu n’as pas encore eu l’occasion de lui demander, alors qu’elle sait tant de choses sur toi et trouve le chemin de l'humour, pour le faire.

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Il lui tient tête et elle lui offre un sourire carnassier. « Amante. » qu'elle rétorque, la gamine, pas franchement décidée à lui laisser le dernier mot. Et l'annonce du marché, des règles - une seule, déjà trop pour Lucy qui sent sous sa peau les prémices de l'indignation se faufiler - et elle remarque ses traits qui s'obscurcissent. A-t-elle dit quelque chose qui l'a froissé ? Pourtant, elle a accepté. N'a fait que reformuler. Et soudainement, le ton qu'il emploie lui déplait. Pourtant, elle se contente de soutenir son regard de façon assurée, sans ciller et sans répondre non plus. Choisit de se perdre dans les soupirs, dans le plaisir, dans le feu incandescent qui vient grignoter chaque parcelle de sa peau où il passe - et même là où il ne passe pas. Son empreinte apposée directement au fer chaud contre son âme, marquée à vif - comme du bétail, que ça ricoche dans son crâne. Ne s'y attarde pas non plus, Lucy, dans le risque de faire naître des pensées qui la feraient fuir, lui crieraient de prendre ses jambes à son cou et de se casser. Loin et pour toujours, bien ce qu'elle fait de mieux, de disparaître du jour au lendemain sans laisser de traces.

La table vite quittée, le dos qui s'incarcère au bois - l'amour qu'ils font, qu'ils embrassent à pleine gorge, qu'ils crucifient à même leurs peaux. Les mots qui s'embourbent dans sa gorge, prêts à naître mais déjà morts. Son prénom qu'elle pourrait répéter inlassablement si sa bouche arrivait à faire autre chose que tenter de prendre assez d'oxygène pour alimenter son cerveau et ses muscles crispés par l'ardeur du plaisir. Enfouit son museau à la base de sa nuque pour contenir l'orgasme qui lui tord les entrailles tandis que lui inonde sa peau d'un cri étouffé. Laissée vide et essoufflée, Lucy, le dos toujours appuyé contre le cabanon, la poitrine comprimée contre son torse, à tenter de reprendre ses esprits et son souffle au creux de ses bras. Profite de cette étreinte étrange, suspendue dans le temps. Lui murmure un aveu qu'elle manquerait de regretter sur l'instant, car ça ressemble un peu trop à un compliment mais l'écho qui lui revient est plus agréable que prévu. « De m'avoir ? » qu'elle souffle en revenant imprimer son regard dans le sien, le visage qui se décale en face de lui. « Parce que j'suis à toi ? » Question murmurée, menace soulevée pourtant, à en croire l'éclat féroce qui s'allume dans la clarté de son regard, loin des nuages du désir consumé. Parce que Lucy, elle n'appartient à personne. Obligée de relever avec plaisanterie, quand elle serait bien en peine de comprendre ce que ça veut dire pour lui - et pour elle. Les pieds qui touchent enfin le sol après cette suspension délicieuse qui lui laisse encore dans les veines quelques électrocutions charnelles, elle se penche elle aussi pour ramasser ses affaires et se rhabille en l'observant du coin de l'oeil. Lui coule un sourire en coin, à sa remarque, en haussant les épaules, désinvolte et assurée. « Je gagne toujours. » L'affirme avec un air effronté, à lui signer un clin d'oeil malicieux. Il se rapproche alors qu'elle est enfin prête, qu'elle remet ses cheveux en place comme si ça avait une réelle importance - se fiche bien d'avoir la tête de celle qui vient de prendre son pied. Il vient se saisir de sa main et elle tressaille, bizarrement, parce que c'est pas le genre de gestes dont elle a l'habitude. Que si elle l'a laissé faire l'autre soir, elle était enivrée - d'alcool et de hâte - et que c'était comme pour le pousser à courir, à l'entraîner avec elle. Là, c'est plus singulier et sans savoir comment gérer, elle préfère le laisser faire. Se laisser guider, tout en remettant sa garde en place pour ne pas risquer de se faire surprendre.

Le soleil lui crame les paupières, elle plisse les yeux, se laisse entraîner par Asta, sa main au creux de la sienne sans trop y penser. Ils se mêlent de nouveau à cette foule qui lui agresse les oreilles, s'attend à ce qu'il la lâche mais remarque qu'il ne le fait pas. Et ça lui tire un sourire en coin, à la gamine. N'a-t-il pas peur de croiser quelqu'un qui le connaisse ? Une copine de sa femme, qu'en sait-elle, elle ? S'engage avec lui, galvanisée par ce risque qu'elle l'imagine prendre, à venir presque se coller à lui pour se frayer un chemin à ses côtés. Installés à une table, elle se demande ce qu'elle va bien commander à manger - le dévore toujours des yeux, avec un appétit pourtant calmé pour le moment. L'étreinte libérée, elle dénoue ses cheveux attachés pour les ébouriffer et les laisser flotter dans le vent au fond encore frais à cette période de l'année, passant son élastique autour de son poignet. Le regard clair qui revient se braquer dans le sien à sa question, l'hésitation qui s'étend en secondes silencieuses. N'a pas oublié les termes du contrat, son ton qui lui a déplu, mais elle garde ça pour plus tard. Profite juste de l'instant, même si parler d'elle, c'est pas franchement dans ses cordes. « Non, t'inquiètes pas pour ça ! » qu'elle pouffe, en s'imaginant escorte. Lui fait un clin d'oeil avant de retrouver un semblant de sérieux. « J'bosse au chenil. J'm'occupe des chiens. » Soutient son regard, y surveillant une quelconque réaction. N'a pas menti, cette fois, bien que se dévoiler ne fasse pas partie de son programme. Lucy ne renchérit pas par une question sur lui, à n'pas vouloir se piéger au jeu des questions mutuelles. Elle tressaille quand il reprend sa main, que le serveur s'avance pour prendre leur commande, qu'elle choisit des churros parce qu'elle a envie de rester dans le sucré, Lucy. En attendant, s'échappe de sa main pour sortir une clope de son paquet, y mettre feu au bout, avant de le tendre vers le shérif. Invitation muette, comme si c'était la seule chose accessible qu'elle puisse lui offrir - à défaut de pouvoir lui payer à bouffer et à boire. « Pour le contrat. J'ai une question, qu'elle commence, lenteur calculée dans ses mots, ton posé et affirmé, regard qui vient s'enlacer autour du sien et qu'elle replace sa main sur la sienne, dans un geste purement calculateur sans doute, la règle fonctionne comment, si j'ai pas d'copain ? » Penche la tête, Lucy, le ton sincère pourtant, un sourcil arqué. Entrelace ses doigts au sien, presque tendre - féroce, sous le velours de ses gestes. « Parce que toi, t'as ta femme. J'peux pas avoir que toi. Sinon, c'est pas juste. » Le dit bien comme elle le pense, sans détours, parce que c'est vrai qu'ça ne serait pas juste, pas vrai ? Et Lucy, elle n'veut pas être celle-là. Celle qui attend sur l'autre, celle qui dépendra de lui. N'veut pas se dire qu'elle doit rester sage chez elle pendant qu'il enlacera l'autre, à s'retrouver presque jalouse à y songer alors qu'ça ne lui arrive pas souvent - pour ne pas dire jamais. Mais s'engager aussi, ça n'est pas habituel pour elle. Trop de règles internes qu'elle brise en une seule journée, presque, à serrer plus fort ses doigts quand rien qu'ce geste, c'est une nouveauté pour elle.

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Elle ne manque pas l’occasion de s’amuser avec ses questions et ne perd pas le nord quand tu offres le compliment qui devrait la faire sourire et ne pas la mettre sur ses gardes. Un temps pour se chercher et un autre pour les confidences, tu sais faire l’un comme l’autre et ne préfère pas une discipline à une autre pour y trouver ton compte dans chaque situation. Tu hoches la tête en souriant, tu as de la chance d’avoir une femme comme elle pour vivre des expériences à ses côtés et n’a pas peur de l’avouer même si ce n’est pas une bonne chose. Ne sait pas complétement encore à quel genre de jeu tu commences à jouer, dans le déni d’une lucidité qui pourrait te briser le cœur quand elle pointera le bout de son nez. C’est donc à ça que ressemble un pacte avec le diable. Elle pose sa question et ton visage se penche de lui-même en conservant les yeux ouverts droit dans ceux de la jeune femme, un rictus sur le coin des lèvres. « Oui, tu es à moi. » Ne peut pas perdre cette assurance qui fait de toi cet homme dont on demande conseils et aides à longueur de journée. S’imagine presque dans un monde calme à écouter le son des vagues sur le sable avec une bière à la main, sûrement qu’Iris serait présente. Pourquoi pas toute la famille ainsi que les parents et tout ceux qui ne peuvent plus échanger avec toi, ce genre de monde que tu pourrais modeler de rien pour en faire un véritable paradis. Tu pourrais prendre les mains et ne plus jamais lâcher cette corde qui aime te relier à l’essentiel, la source même de la vie qui s’embrasse et peut t’offrir tout ce que tu désires. En cet instant, tu arrives à le trouver sur ses lèvres que tu embrasses une dernière fois avant de récupérer tes affaires sans prendre en compte ce qu’elle souffle d’un air victorieux. Elle gagne souvent, mais pas toujours que tu aimes penser en secouant légèrement la bouille sans perdre ton mince sourire. Tu es content de pouvoir apprendre à un peu mieux la connaître, elle ne sera bientôt plus la jeune femme attirante rencontré dans ce bar et qui après plusieurs échanges physiques ne serait plus rien. Elle n’est pas rien. Et aujourd’hui tu veux profiter de cette journée après vos ébats pour lui poser un tas de question et en savoir plus sur cette mystérieuse Kira. C’est important d’en savoir plus sur sa cousine.

La main dans la sienne alors que les lueurs du soleil se mettent à se répandre à nouveau et annonce une suite impeccable pour votre rendez-vous, parce que maintenant c’est évident qu’il s’agit d’une sorte de rencard. Vous prenez place sur les chaises pour commander et l’ambiance devient plus calme, comme si elle pouvait laisser place à la confidence. Mettre cette tension de côté rien qu’un peu, pour mieux se retrouver ensuite, votre nouvelle façon de vivre à partir d’aujourd’hui de toute façon. C’est à la fois dangereux et excitant. Elle rigole à ta petite remarque et c’est bien la première fois que tu peux admirer son sourire quand il est sincère et sans masque, c’est agréable. Elle est véritablement belle. Tu acquiesces et porte l’index à ton menton sans la perdre des yeux, tu n’imaginais pas qu’elle fasse ce genre de boulot, mais ce n’est sur le visage de personne. Si on devait juger les métiers au physique, ça ne serait plus une vie. « Tu es une tendre, en fait. » Que tu envoies en souriant, comme si s’occuper des animaux et avoir un solide caractère n’étaient pas deux activités compatibles. Il faut avoir un cœur quoi qu’on en dise pour faire ce genre de boulot et aimer terriblement les animaux. C’est qu’elle possède des qualités autant morales que physiques, on peut dire que tu as vraiment cette chance énoncée plus tôt et ne compte pas la laisser partir pour le moment. Le serveur arriver et tu demandes un verre d’eau avec la même chose que la jeune femme par flemme de devoir prendre la carte et en regarder le contenu, de toute façon tu aimes ça. N’aime pas se fatiguer pour rien. Quand elle commence à parler du contrat tu t’avances sur ta chaise pour te rapprocher d’elle et mieux entendre ce qu’elle veut te dire. Ce terme de contrat te fait sourire et même si c’est tout nouveau, tu commences déjà à t’y habituer. L’information qui tombe alors que tu lèves les yeux au ciel en comprenant pourquoi ton don c’est activé tout à l’heure. C’est qui ce Boris alors, sérieux. Tu secoues la tête avant de répondre. « T’es pas croyable. »

Sa main qui vient à nouveau vers la tienne alors que ses doigts s’entremêlent aux tiens avec une douceur que tu trouves agréable, elle ne sait pas qu’être sauvage et sait faire preuve de tendresse. Tu aimes. « Dans ce cas, tu as le droit de choisir une seconde personne avec qui tu pourras coucher, comme tu l’entends. » Tu hausses les épaules et passe profite de la sensation de sa peau sur toi encore un peu, un magnifique couple aux yeux du monde. « Par contre, pas plus d’une autre personne, alors il va falloir choisir correctement. » C’est ta condition et l’homme que tu es n’acceptera aucun manquement aux règles, une promesse qui si elle n’est pas respectée mettra fin à votre accord dans la seconde. Et tu n’es pas du genre à revenir sur ta parole, elle va rapidement s’en rendre compte avec les semaines. Tu lâches sa main et attrape son menton pour déplacer son visage vers le tiens et l’embrasse en fermant les yeux. Tu recules le visage et lâche son menton alors que votre commande arrive sans perdre le sourire, si aujourd’hui vous êtes un couple, c’est ce que ferait un petit ami sans la moindre hésitation et ce petit jeu commence vraiment à te plaire. Tu attrapes ton verre et le vide en silence, observant ce qu’il se passe aux alentours pour trouver une activité alors que le temps avance rapidement, il faut croire que votre petite réunion dans le cabanon n’a pas été de courte durée. Il est déjà plus de 16 heures. Presque 16 heures 32. « Tu as quel âge ? » C’est maintenant que tu t’intéresses à ça et même si on ne demande pas son âge à une femme, il faut croire que ça ne fait pas partie de tes accords. Si elle te dit qu’elle mineur tu pourrais perdre tes cheveux, mais elle a plus de vingt ans, c’est évident à son corps que tu as eu le plaisir d’avoir entre tes mains. C’est une femme, pas une jeune fille. Et c’est totalement de toi, ce genre de question qui vient de nulle part, imprévisible comme toujours. « J’ai envie d’apprendre à te connaître, maintenant que tu es.. mon amante. » Lui souffle le dernier mot comme elle veut l’entendre avec un mince sourire, tu n’as pas besoin de la chercher tout le temps. La douceur, c’est aussi agréable que l’ardeur. Et si elle commence à mentir, tu seras tout de suite au courant.

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Le regard de braise qui s'allume au creux des iris. Un brin féroce, quand il affirme qu'elle lui appartient mais elle se garde bien de répliquer. Parce que finalement, y a un petit côté appréciable à cette idée. De savoir qu'il la désire suffisamment pour vouloir se l'approprier. Ne l'avouera pas, Lucy, mais c'est bien pour ça qu'elle ne renchérit pas. Se contente de le suivre, sa main au creux de la sienne, déambulant dans la foule comme un couple lambda. Et ça lui plait, cette comédie, ce jeu, prétendre être sans se vendre totalement. Le soleil chauffe sa peau et elle en profite, assise en face de lui. La première question qui vient s'immiscer dans la vie plus personnelle, Lucy lui répond pourtant sans filtre. N'a rien à cacher par rapport à ça - rien à cacher tout court, à bien y penser. « Une tendre ? » qu'elle répète en riant encore, détendue comme jamais. Elle s'appuie sur la table, coudes posés dessus, en le fixant droit dans les yeux. « Faut pas être tendre avec eux, tu sais, ils sont presque plus féroces que moi. » Rajoute un clin d'oeil amusé à ses mots. Bien vrai pourtant qu'les chiens du chenil n'sont pas comme le caniche de la petite mamie de l'immeuble. Pourtant, ce sont bien eux qu'elle préfère. La rage aux dents quand il faut les nourrir, têtus comme des enfants terribles, mais ils portent en eux l'instinct de survie, le rejet inscrit à même leurs poils ébouriffés qui n'ont jamais connu de brossage affectueux. Lui avoue enfin son mensonge délicat, envoyé par sms, comme pour donner le change - qu'elle avait un copain. Note bien qu'il lève les yeux au ciel et s'dit qu'au moins, elle aura réussi à le surprendre. Ne veut pas cesser de le faire, jamais. « Je sais, » qu'elle ponctue seulement quand il lui dit ne pas être croyable. Comme ça qu'elle se caractérise elle-même, Lucy. Indigne de confiance, puisqu'elle n'accorde la sienne à personne, pourquoi le contraire serait valable ?

Elle l'écoute avec attention, se prêtant au jeu du contrat en prenant une mine soucieuse. « Le choix risque d'être difficile. » Elle lâche un nouveau rire léger. Pense bien à Creed et à Soledad, avant de songer à Jace. Des semaines qu'elle essaie de le faire céder et si elle y parvient, sans doute que c'est lui qu'elle choisirait. « J'peux avoir un mec et une fille ? Parce qu'les nanas, ça compte pas trop, si ? » Elle essaie, gratte ce qu'elle peut prendre, bien qu'on puisse facilement s'apercevoir à son ton qu'elle n'est pas sérieuse et qu'elle sait bien que non, ça ne marchera certainement pas comme ça. Qui ne tente rien n'a rien, comme on dit. Leur commande finit par arriver et elle attrape un churros plein de sucre en se léchant les babines, l'enfourne et le mâchouille lentement en gardant dardé sur lui ses yeux clairs qui papillonne. Elle se sent bien, là. Détendue. Elle fait mine de prendre un visage outré par sa question. « On t'a jamais dit qu'on demande pas l'âge d'une femme ? » S'en fiche totalement pourtant, Lucy, des politesses de ce genre. Elle prend pourtant son temps pour répondre. « Quatre ans de moins que toi. » Lui souligne ainsi qu'elle, elle sait quel âge il a. S'est renseignée, la gamine. Lui offre un sourire victorieux en se penchant un peu plus au-dessus de la table. « Monsieur le shérif tape dans la catégorie des plus jeunes que lui, j'vois, » qu'elle chuchote, comme si c'était un secret. Comme si ça la dérangeait - pas du tout, en réalité. A toujours frappé, elle aussi, dans la catégorie plus âgée. Les gamins de son âge ne l'intéressent pas. Elle attrape un nouveau churros, pensive. « Tu poses beaucoup de questions, à mon tour. » Se rend compte qu'elle ne sait pas quoi demander. Peut-être parce qu'elle en sait déjà beaucoup sur lui, bien plus que l'inverse, finalement. Les mots d'Asta la mettent en attente, elle le fixe en finissant sa bouchée, amusée. « Bien, alors que veux-tu savoir d'autre ? D'où je viens ? si Lucy est mon vrai prénom ? Si j'ai des secrets que personne ne connait ? » Cherche à l'attiser en lui donnant des idées, comme si rien n'avait d'importance - comme si elle allait répondre à tout. Comme si rien ne pouvait la toucher réellement. Barricadée derrière une armure peut-être trop lourde pour ses épaules frêles, quoi qu'elle en dise. Le dévisage toujours, sans cesser ses provocations tant dans sa voix que dans son comportement, bien qu'elle ait abandonné pour le moment les piques corporelles. « Profite, Asta, j'serai pas toujours aussi docile. » Finit lentement ses sucreries, s'essuyant les mais directement sur son short sans plus de cérémonies. « C'est quoi la suite de la journée ? M'parle plus de mini-golf hein. C'est à quelle heure le feu d'artifice ? Ta femme va pas s'inquiéter d'pas te voir rentrer tôt à la maison ? » L'attaque sur un sujet peut-être sensible, pour le tester. Parce qu'y a bien que là-dessus qu'elle sait rien de lui. Sur l'autre qui partage sa vie. Pour qui il se coupe en deux. La raison pour laquelle il ne sera jamais entièrement à elle.


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Tu voudrais pouvoir vivre plusieurs vies à la fois et en découvrir l’essence qui permet de trouver différentes formes de bonheur, en s’essayant à une existence paisible pour prendre le volant d’une voiture de course le lendemain et se confronter à tous les dangers. Joindre les mains dans un souffle dédié au pouvoir divin qui se montre féroce par la suite et dans sa rébellion, ne lui accorde pas le moindre regard à se demander les décisions qui pourrait optimiser la meilleure destinée possible. Des années dans les bras d’Iris à lui faire des enfants et lui apporter tout l’amour qu’elle mérite sans continuer à chercher le tueur qui aime te faire perdre ton calme. Trouver le réconfort dans ceux de Lucy, lui montrer que l’âme est capable de grande chose et qu’elle peut même se perdre dans l’immensité de la passion s’animant d’un simple regard. Laquelle des deux vies serait la plus agréable, celle qui pourrait donner de la joie à tout le monde sans que personne ne soit laissé sur le côté. Aucune. La vie parfaite, ce n’est qu’un mythe alors qu’à la fin quelqu’un doit souffrir de toute façon, nos décisions ne sont seulement là, que pour déterminer qui aura le cœur en morceaux. Alors tu déposes la main sur la table et rentre en contact avec sa peau comme si rien d’autre ne pouvait être plus chaud et tendre que sa présence. Un sourire à sa remarque, il faut croire que les humains sont plus dangereux que tous les animaux de cette planète et ça n’a rien d’étonnant. Personne ne peut tuer par plaisir, si ce n’est un humain. La lueur qui plonge dans l’océan de ses yeux, comme si tu avais oublié pendant quelques secondes qu’il ne s’agit que d’un jeu qui prendra fin une fois cette journée terminée. Un songe, rien de plus. Le plus magnifique des rêves. Le compliment qui flotte dans l’air alors que tu ne changes pas hilare alors qu’elle possède des réactions similaires aux tiennes. Là ou l’amour que tu portes à Iris se trouve dans vos différences, l’intérêt que tu as pour Lucy se trouve dans vos ressemblances. Les deux perfections d’un même pôle qui créer tant d’âme sœur potentielles, c’est à en perdre l’esprit. Ce qui te fais plaisir, c’est qu’elle puisse commencer à se confier de cette façon comme si vous pouviez devenir des confidents en même temps que votre aventure d’amants marque ses débuts.

C’est alors que le contrat arrive sur la table en même temps que vos commandes, un sourcil qui se lève alors qu’elle commence à vouloir contourner les règles. Tu n’avais pas pensé à la possibilité qu’elle puisse aimer les femmes, mais ça ne change rien à votre promesse dont l’accord reste le même. « Une seule personne, Lucy. Une femme ou un homme, mais une seule personne. » Tu viens de le dire avec calme et assurance, comme si de toute façon tu n’as pas besoin d’en rajouter pour te faire comprendre, des explications claires qui ne doivent plus être discutés. Tu es comme ça. Tu prends un peu d’eau et soulève les yeux au ciel à sa remarque, comme si tu n’avais pas envie de rentrer dans ce genre de cliché, mais à sa réaction, il s’agit simplement d’une nouvelle manière de s’en prendre à toi avec taquinerie et dextérité. Elle se penche et dévoile la réponse alors que tu portes une main à ton menton, ne pensait pas qu’elle pouvait avoir plusieurs années de moins, mais tu as toujours été horriblement mauvais pour deviner l’âge des gens. Capable de donner trente ans à une personne qui n’a pas encore vingt ans, le plus souvent qui se termine en boudage collectif qui t’insiste à t’éclipser. N’a jamais aimé les embrouilles qui ne partent de rien. Elle veut poser des questions, mais n’en pose réellement aucune de pertinente et tu ne peux pas t’empêcher de sourire à son petit manège comme si enfin elle était capable de se lâcher et d’être elle-même pendant quelques secondes. C’est agréable de ne pas porter de masque, tu devrais essayer. Elle dirait quoi, si elle apprenait que l’homme devant elle est une créature qui doit se nourrir de viande humaine pour continuer à vivre, si elle savait que tu ne peux pas te fatiguer physiquement, jamais. Que tu as eu l’envie désastreuse de dévorer la femme à l’origine de ta première fois, de ta première peine de cœur. Elle dirait quoi Lucy, si elle savait.

Tu plaques sa main contre la table sans te faire remarquer et plante presque les ongles dans sa peau en mordant ta lèvre, comme si toutes ses questions commençaient à réellement t’ennuyer et vient lui donner un sourire. « Tu as effectivement un secret que personne ne connaît, moi. » Que tu souffles en la foudroyant d’un regard brûlant, soulève sa main fermement et vient embrasser le dos de celle-ci sans la perdre des yeux. Le secret qui ne doit jamais quitter cet endroit et tomber dans les oreilles d’une autre personne, le plus délicieux des secrets. Elle ne sera pas toujours docile et cette information remonte le long de ton dos comme un avertissement à ce qui se prépare, le sourire qui ne pourra décidément plus quitter ton visage de toute la journée. « J’y compte bien. » Que tu lui envoies, d’un ton malicieux. Attrape un Churros et vient le mâcher en silence pour ne pas laisser la vague de chaleur reprendre sa place, sûrement que tu commences à avoir faim et pas seulement de sucrerie, mais de viande. L’eau aide beaucoup dans ce genre de situation, heureusement que tu fais toujours en sorte d’en avoir avec toi, pour ne pas perdre le contrôler. Elle commence un interrogatoire et tu rigoles en essayant de répondre dans l’ordre en prenant le temps d’y réfléchir à l’avance tout de même. « Plus de mini-golf. » Tu hausses les épaules, c’était pourtant une bonne façon de se divertir, mais apparemment pas pour tout le monde même si la partie n’est jamais arrivée à son terme. « C’est à 18h, dans une petite heure. » Que tu murmures en pointant l’index dans sa direction en hochant la tête, comme si tu avais attendu ça toute la semaine. C’est que tu aimes ce genre d’évènement et encore plus quand tu peux le partager avec une autre personne. « Je n’habite pas avec elle, pas encore. » Tu n’arrives à voir Iris que certains Week-end à cause de vos boulots qui commencent à prendre tout votre temps, ce qui rend vos retrouvailles encore meilleures. « Bon. » Que tu commences avant de joindre les mains comme pour déterminer la nouvelle aventure qui arrive. Tu n’as pas l’intention de rester trop longtemps, surtout que dans une heure, il faudra se trouver un endroit plus calme pour observer le spectacle. « Je te laisse choisir, ma chérie. » Que tu annonces en rigolant, comme si le jeu du parfait couple pouvait reprendre, en plein dans ton personnage. « La grande roue. » Que tu pointes un instant à plusieurs pas de votre position avant de changer d’une autre main pour lui indiquer la direction des autos tamponneuses. Tu hausses les épaules, comme si de toute façon vous aviez le temps de tout faire, mais veut voir quel genre d’aventure elle veut vivre en premier. La main toujours sur la sienne alors que tu termines ton Churros en attendant sa réponse. Ce qui commence par un jeu, ressemble de plus en plus à un véritable rendez-vous.

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Elle le fixe toujours droit dans les yeux. Ne se laisse pas de ses prunelles d'un bleu océan. « D'accord. » Réponse docile, le sourire qui va avec. Presque anormal, la connaissant. Pourtant, Lucy est sincère. A conscience qu'elle a pu arnaquer bon nombre d'être pendant ses courtes années de vie. Conscience que ça sera pas aussi facile avec Asta. Même, elle se rend compte que pour recevoir, il lui faut donner un peu, peu importe si ça la révulse complètement. Il reprend la parole et sans détacher ses yeux des siens, elle le laisse s'emparer de sa main. Accepte le baiser qu'il pose à son dos, avec un sourire malicieux au bord des lèvres. « Donc j'peux le dire à personne ? » qu'elle demande, presque un peu déçue. Aurait bien voulu partager ça. Mais avec qui ? Bien ce qu'elle se demande, de toute façon, à soupirer avant de hocher la tête. Elle affiche un sourire revanchard quand il affirme plus de mini-golf. Tant mieux. Peut-être qu'elle aurait de nouveau trop envie de lui, sinon. Après avoir fini ses churros, elle s'allume une cigarette de sa main libre, l'autre toujours subtilisée par Asta et la lui laissant, comme un présent. « J'adore les feux d'artifice... » qu'elle murmure, légèrement rêveuse, comme ça lui arrive peu. Parce que c'est pas franchement ce qu'on l'emmenait voir quand elle était enfant. Trop sauvage, sans doute. N'a découvert ça qu'à l'adolescence, pendant ses fugues, quand elle arrivait bien à se faire offrir une place d'entrée dans un parc, par la séduction. À seulement quatorze ans. Drôles de têtes qu'ils auraient fait, tous ceux qu'elle a arnaqué comme ça. Quand elle était introuvable la seconde d'après, déjà enfuie, Lucy, sans avoir donné sa part du marché tacite. J'te charme, tu m'payes une place. À laisser croire qu'elle irait plus loin, déjà envolée l'instant d'après. Elle semble surprise à la révélation.

Alors comme ça, il n'habite pas avec elle ? Cherche une alliance à sa main, n'en trouve aucune. Donc ils ne sont pas mariés. Ou peut-être l'a-t-il retiré, pensant que ça la gênerait, elle ? Qu'est-ce qu'elle s'en fiche, Lucy ! Quoique, c'est peut-être mieux comme ça. La part d'elle, cette jalousie qu'elle nie avec force, aurait peut-être eu envie de la lui subtiliser pour la jeter dans une poubelle. Elle n'a pas remarqué, le premier soir, s'il en portait une ou pas. Trop occupée à effleurer sa peau, sa bouche. « Comment ça se fait ? » qu'elle ose demander, sans vraiment de pudeur. Ils sont dans les confidences, non ? Et comme elle n'a pas encore posé beaucoup de questions sur lui, elle estime qu'elle a le droit de savoir. Elle ne peut s'empêcher de rire un peu, au ma chérie annoncé. Alors, il veut jouer à fond dans cette comédie ? Finalement, peut-être que ça lui plait. Et la rassure. De se dire que ce n'est qu'un jeu. Qu'elle ne fait qu'enfiler un rôle et qu'il lui suffira de le retirer quand ça sera fini. « Hmm... la grande roue, ça me va. » Papillonne des yeux, avant de se pencher au-dessus de la table, à avoir comme envie d'une activité plus calme, car dans sa poitrine, son coeur ne s'est pas encore totalement calmé malgré l'indifférence qu'elle affiche. Elle glisse une main derrière la nuque d'Asta, attirant son visage vers le sien, venant le hanter de son minois angélique aux reflets séducteurs. « Tout ce que tu veux, mon amour. » Dans sa bouche, les mots sont étrangers, presque moqueurs, n'peut pas s'en empêcher, Lucy. À ne les avoir jamais prononcés, pas même pour jouer, quand elle essaie bien de se fondre toute entière dans ce qu'elle prend pour une comédie tentatrice. Elle plaque doucement ses lèvres contre les siennes, dans un baiser bien plus pudique que les précédents, dans la cabane du golf. Se détache lentement de lui, se pourléchant le tour des lèvres pour récupérer le sucre des churros qu'elle a dérobé sur les siennes. Le regard un peu enflammé, toujours, à croire que son tempérament indomptable ne connait ni pause ni repos.

Leur en-cas terminé, elle l'entraîne par la main et alors qu'ils se retrouvent tous les deux debout au milieu de la foule, elle vient se lover contre lui, glissant sa main dans son dos jusqu'à l'échouer dans la poche arrière de son jeans. Se dirige lentement vers la grande roue ainsi, presque surprise que ça soit si agréable, finalement. Elle tourne finalement la tête vers lui, observant son visage de profil. « Et avec moi ? » qu'elle demande soudain, d'une voix un peu plus basse et plus taquine, à se fondre contre son corps sans cesser d'avancer pour autant. « T'aurais voulu vivre, avec moi ? » Toujours dans le jeu, comme si peu importe sa réponse, ça ne serait pas réel. Parce que ça ne le sera jamais, pas vrai ? Bien à cette hypothèse qu'elle s'accroche, Lucy, comme rassurée par cette vision des choses. Peut-être un peu déçue, aussi, si elle voulait bien se l'avouer. Est très bien, chez elle, toute seule ou en compagnie de Bo ou Creed, parfois, quand l'un d'eux se pointe. Mais que ça n'a rien de définitif, qu'elle ne se sent pas enfermée. Parce que rien ni personne ne l'enchaînera jamais. Elle se le promet.


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