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 cause they're bangin' on the door. | Andrew

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Susan Love
- only sue can judge you -
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damné(e) le : o12/06/2019
hurlements : o2489
pronom(s) : oshe/her.
cartes : o(av/icons/cs) fürelise (sign) tucker.
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cause they're bangin' on the door -- @Andrew O'Hara

Les affaires s’étalaient d’un bout à l’autre du canapé. Face à Nina, l’écran de télévision renvoyait une image d’une netteté effarante ; mais dont le contenu n’avait rien de transcendant. La télécommande s’était rapidement retrouvée dans un coin de l’assise, perdue entre quelques paquets de noix de cajou qu’elle avait vidés devant une émission captivante, qui lui avait fait terminer toutes ses ressources de nourriture. Il y avait quelque chose de presque pastoral dans sa posture, les membres délaissés à la manière d’une bergère profitant du repos de ses bêtes pour se détendre avant la bataille. Dans son cas, c’était plutôt après la bataille. La veille avait été mouvementée, journée entrechoquée de rythme éreintants, et de bruits à faire saigner les oreilles. La musique avait été bonne dans l’ensemble, mais Nina pouvait presque encore entendre les percussions irrégulières de certains groupes qui n’avaient pas le niveau pour se mesurer à d’autres — the fugitives avait le niveau, mais Gideon et la belle avaient préféraient rester dans la foule, à profiter des festivités au milieu des plébéiens. Ils auraient pu s’y présenter, l’un portant haut son violon, et l’aire envoûtant de sa voix, mais la fatigue n’en aurait été que plus harassante, et Nina avait besoin de repos. Gideon n’avait pas moufté, et avait suivi les envies de la belle, sans plus de cérémonie.
Les bras élancés vers l’extérieur du grand canapé — qui devait faire la taille de son dernier appartement — et le reste du corps entièrement emmitouflé dans un plaid d’une grandeur dont la jeune femme ignorait l’intérêt, elle était prête à terminer la journée dans ce même état de transe. Elle ne se lèverait que pour préparer quelque chose à manger, pour passer un coup de téléphone à Romeo, ou bien prendre un bain. L’appartement d’un de ses meilleurs amis était d’une beauté inégalable à ses yeux, et elle aimait profiter d’investir les lieux pour y apposer sa patte. Aussi, elle avait installée un bibelot dans le coin du salon, que le danseur ne pourrait remarquer qu’à son retour ; une manière de lui montrer qu’elle était un peu ici chez elle — du moins, c’était ainsi qu’elle l’avait toujours vécu

La sonnette retentit.

L’air las, Nina relève la tête, le regard rivé sur cette porte qui n’allait — malheureusement — pas s’ouvrir toute seule. La belle se lève, au sortir d’un soupir d’embarras, et se présente à la porte d’entrée en trainant légèrement des pieds. La pointe de ses pieds légèrement relevée, elle approche un oeil du judas, et sourit en reconnaissant une des uniques personnes qu’elle aurait accepté de voir pour l’heure. Andrew. Elle passe ses deux mains sur les volants de sa robe afin d’en retirer les plis, et pose enfin la porte sur la poignée. Malgré son état de décomposition avancée, à avoir passé les quelques dernières heures affalée dans le canapé à dévorer des oléagineux, la belle s’était habillée et parée d’une de ses éternelles robes volantes — qu’elle habillait souvent d’un collier. Elle était donc, contre toute attente, absolument présentable. La porte ouverte, elle croise les bras, et s’appuie contre la porte en demandant avec le visage impassible : « C’est pour quoi ? » Elle le chambre, fait mine de ne pas l’avoir reconnu. Le regard se pose sur lui, sa carrure, parcourt l’intégralité de son être, comme pour le sonder en détails. Il portait un sachet à la main, et Nina put reconnaître en un instant la générosité de son ami qui ne serait pas apparu sans apporter quelque chose à manger. Elle adresse alors un léger signe de tête, provocation, mais conclut cette bataille de regards par un inoffensif : « Ça ira pour cette fois. » Sourire. Elle se remet sur la pointe des pieds afin d’atteindre son cou, et s’y pend afin de le serrer contre elle, dans une étreinte habituelle — ainsi qu’elle avait coutume de le saluer.
Elle tend le bras afin de s’emparer du sac qu’il tenait à la main, et le relâche en faisant quelques pas en arrière, afin de lui céder le passage. Elle l’invite à entrer, et referme la porte derrière lui afin de jeter un oeil dans le sac plastique. « J’espère que tu as apporté de quoi grignoter, sinon tu repars. » Elle fait quelques pas en direction du canapé, et s’y assied en déposant le sac à ses côtés, et en sortant le contenu. Elle connaissait assez ses habitudes alimentaires pour savoir que lui ne s’empiffrerait pas de cochonneries, mais il savait que son amie en raffolait souvent. Certainement la plus gourmande du groupe, les deux garçons faisant attention à leur ligne, quand Nina se contentait d’engloutir des saloperies en priant Dieu pour que ses pantalons s’élargisse en concert. Il avait déjà eu la surprise de venir lui rendre visite, et n’arrivait pas les mains vides, alors la chanteuse ne ferait pas la fine bouche. « Tu tombes bien, tu vas m’aider à choisir un film pour ce soir, t’as intérêt de rester jusqu’à demain. »



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“cause they're bangin' on the door” @Nina Pezzanti

Squatteuse. Sans doute que ce mot pourrait résumer ce que Nina s’amusait à faire. Débouler pour une soirée, mais s’installer le temps d’un week-end, rallongé en semaine, puis des vacances de longue durée. Se lover dans les draps des autres, devenir un meuble, presque laisser un manque en partant, mêlé à une envie de la voir s’envoler pour retrouver un brin d’intimité. Le plaisir de constater son absence, sourire, puis tristement réaliser que le silence récupérait ses droits sur les lieux. Nina était cette femme emmerdante, attachante à la fois et mystérieusement solaire. Chasser les peines d’un sourire, peut-être seulement les effacer le temps d’une soirée, fuir ses problèmes un peu, tourner une scène, pour tout rembobiner une fois son absence déclarée aux yeux de tous. Elle voguait moins ces derniers temps, parce que cela s’était imposé à elle : un logement grand, lumineux et gratuit. Le plan parfait qui sonnait faux, mais il fallait reconnaître que la convalescence de Roméo avait un avantage pour elle, même s’il valait mieux ne pas présenter les choses de cette façon. Il était chez ses parents, surtout chez sa mère et le porte monnaie de son père, laissant libre cours aux folies de la princesse d’un jour. Cendrillon emménage dans l’appartement de Roméo, propriété de son père, laissant libre cours à ses délires. Chose étrange, il préféra confier son appartement à Nina plutôt qu’à son frère alors qu’il semblait évident que les deux frangins entretenaient une relation fusionnelle qui dépassait les deux amis d’enfance. Plus le temps avançait, moins Andrew tentait de se mêler de la vie familiale du danseur déchu, par peur se heurter à un mur. Roméo utilisait son père comme un vulgaire banquier sans considération, tandis qu’il idolâtre sa mère et profitait d’une protection digne d’une lionne, méprisait sa soeur ainée parce qu’elle avait le mérite d’exister et il ignorait les aspects vicieux de son lien avec son petit frère. Chacun sa famille, libre à Roméo de nager avec les requins sans craindre de tomber. Nina pouvait user de l’appartement, cela était préférable finalement pour l'intimité de Romy qui assurait la présence d’un Cerbère en cas de tentative de cambriolage de ses secrets et de sa vie intime.


Il connaît le chemin par cœur, habitué à passer des soirées ici sans jamais s’imposer. Andy ne supporte pas d’être là par obligation. N’aime pas appeler les autres pour se plaindre, pour demander de l’aide, préférant simplement trouver un prétexte pour rejoindre Roméo. S’arrêter en plein jogging pour venir le réveiller, l’embêter deux minutes et s’en aller en acceptant ses moqueries sur son corps. Voir Nina était chose plus complexe, puisqu’elle voyageait au gré de ses envies, là où Roméo était un sédentaire endurci dans son appartement qui faisait la taille d’une boîte de nuit. Pourtant, le rituel différait avec Nina dans le palais de l'opulence. Prenant soin de rapporter une viennoiserie, un gâteau ou même un simple café, là où Roméo était un véritable calvaire à satisfaire et qu’il était encore préférable de lui offrir une carte cadeau Starbucks plutôt que se risquer à lui ramener un café. Sonne à la porte, attendant que la feignasse daigne se lever du lit, du canapé ou du sol selon sa soirée de la veille. Point de portier à sa disposition, aucun amant ne quittait cet appartement dans la précipitation, seulement la petite demoiselle qui ouvrait la demeure. Moquerie habituelle. De l’extérieur, Andrew était la victime du trio, jusqu’au moment où les gens réalisaient qu’il mesurait 1m98 et qu’il pouvait fracasser le tendre visage de ses “bourreaux” et qu’il avait une acceptation totale de ces boutades.  « Le livreur pour s’assurer que tu manges. » Rien de très original, mais le geste était là comme à son habitude. Acceptant cette offrande, une accolade douce en déposant une main sur son dos tandis qu’il affichait un petit sourire en coin en constatant qu’elle était à son aise. La bouffe, meilleur moyen pour acheter la demoiselle - en l'occurrence il était question d’un croissant, d’un pain au chocolat et d’un pain aux raisins. « Je ramène toujours de quoi manger. » Parce que si les garçons faisaient attention, la gourmandise était le vice de la demoiselle.

Il observa l’appartement qui n’était pas détruit, la demoiselle respectait donc les lieux où craignait une visite surprise du danseur. Arrivant jusqu’au canapé tandis qu’elle faisait déjà la fouine pour s’enfiler la nourriture dans le sachet. « Tu as de la place pour m’accueillir dans ton nouveau logement, il manque d’ailleurs de fantaisie. » Parce que l’appartement ne ressemblait pas à Nina. Roméo était de nature à valoriser la neutralité, mais elle était plus créative, plus folle, plus colorée que lui qui valorisait l’élégance, là où elle préférait l’originalité. « Je suis sûr que tu es capable de trouver toute seule un film de qualité. Si tu veux, tu peux regarder un disney, promis je n’vais pas te juger. » Installé sur le canapé à ses côtés avec un petit rictus. Le brun balaya l’appartement du regard en hochant la tête. Parce qu’il fallait admettre qu’il imaginait déjà la tête de Roméo s’il découvrait un petit défaut sur son canapé. « Toujours heureuse de vivre la vie d’un Calloway ? »


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cause they're bangin' on the door -- @Andrew O'Hara

Elle ressentait toujours une tendresse infinie, à la vue du jeune homme. Il était des relations frivoles, éphémères, qui ne faisaient que passer dans une vie, pour repartir aussitôt. Et, il était des liaisons coude-à-coude, qui restaient tant ancrées dans un quotidien, qu'il était impossible d'imaginer une vie sans ce visage précis. Andrew, que la jeune femme avait pris l'habitude de chahuter, était de cette seconde faction ; mais, elle se doutait qu'il n'en avait aucune idée — trop modeste. Les brimes qu'elle lui adressait, et toutes les badineries détournées, n'était qu'une marque d'affection, à laquelle elle tenait réellement. Elle était gentille, et avenante, mais jamais hypocrite envers les figurants qu'elle ne pensait pas méritant. Les sourires qu'elle offrait à son ami, d'une éblouissante amitié, n'étaient pas feints. Et elle lui montrait jour après jour, semaine après semaine, année après année. Lorsqu'elle l'attirait par le bras, pour une bataille qui n'avait jamais été équitable, ou une bourrasque préparée à l'avance, c'était avec une force guidée par un seul but ; tisser des liens. Maintenant que l'attachement était solide, et qu'elle ne risquait plus de le perdre pour quelques broutilles, elle s'épuisait à entretenir la flamme — un affrontement qui ne prendrait jamais fin.
Alors, en le voyant arriver, victuailles en poche, elle ne pouvait qu'être satisfaite. Heureuse de le retrouver, et de pouvoir partager une soirée à ses côtés. Les heures n'étaient jamais longues, lorsqu'elle était en sa compagnie ; elle se savait autorisée à s'épancher sur la plupart de ses problèmes, sans jamais l'ennuyer. Il était un journal intime qu'elle n'avait jamais à refermer ; du moins, de son point de vue, mais certainement lui aurait-il déjà intimé de se taire, s'il avait été incommodé par ses manières. Ils avaient passé assez de temps ensemble pour savoir ce qu'aimait l'autre, et les viennoiseries engouffrées dans un sac kraft en étaient la preuve. Nina avait déjà la main enfoncée dans l'emballage, prête à mordre dans la chair de ces friandises, malgré l'heure. La journée regorgeait de bien des moments pour s'empiffrer, et Nina était de ceux qui n'avait nullement l'habitude de consulter l'horloge au préalable.

Elle posa un regard reconnaissant vers son ami, lorsqu'il souleva le manque de décoration dans le logement Calloway. Elle qui était une femme solaire, dont les couleurs tapissaient la vie, se sentait bien maussade entre ces murs immaculés de blanc. Et, bien qu'elle se soit déjà munie de certaines babioles pour remédier au problème, elle sentait qu'une âme manquait en ces lieux. « Ne t'en fais pas, j'ai bien l'intention de transformer l'appart, avant qu'il ne rentre. » Elle se savait protégée des reproches que pouvait faire Romeo ; que pouvait-il bien lui dire ? Elle désigna la chambre, dans laquelle elle avait déjà posé quelques toiles vierges, pinceaux, pots de peinture, et accessoires nécessaires ; le tout emprunté à Iris. « J'ai tout le matériel pour rendre jaloux les décorateurs d'intérieur. » Elle n'avait pas la patte artistique en matière de dessin, et ne savait s'abandonner qu'au chant, pour séduire les âmes. Mais, elle avait eu envie de laisser une trace de son passage, en déposant quelques tableaux ici et là,  malgré son manque évident de talent en la matière. Haussant les épaules, à l'évocation des films, elle préféra prendre un chemin différent. « Si tu préfères, on peut s'occuper de faire les peintures ce soir. Romeo serait ravi de rentrer et tomber sur nos chefs d'œuvre. » C'était peut-être faux, mais l'occasion de bien s'amuser. Elle croqua dans le croissant, en essayant de ne pas mettre de miettes partout dans les plis du canapé, et attendit de terminer chaque bouchée avant de recommencer à parler.

Elle ricana en l'entendant lui demander comment se passait la vie dans un tel appartement. Et Nina devait avouer être aux anges. Il ne manquait rien, dans une vie pareille. Evidemment qu'elle trouverait des défauts à ce logement, lorsque Romeo lui poserait la question ; mais plus pour le taquiner, que pour réellement se plaindre d'un quelconque mécontentement. Ravie, elle hocha frénétiquement la tête, en pointant un doigt vers son visage, l'air de dire : regarde, j'ai jamais eu une si belle peau. « Tu peux pas savoir toutes les crèmes de beauté qu'il a, j'ai l'impression de vivre en institut. » Elle termina de dévorer sa viennoiserie, avant d'enchaîner. « Et le lit fait dix fois ma taille. » Les mains tapées l'une contre l'autre, afin d'en retirer les miettes, puis passées sur ses vêtements ; elle se releva. « Tu viens m'aider à ramener les toiles ? » Elle n'avait pas attendu d'entendre son avis sur la question, mais comprendrait qu'il préfère végéter devant la télévision, et ne lui en voudrait pas.




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