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 what a wicked game you play | nina

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it's strange what desire will make foolish people do – @nina pezzanti


The Cave pullule, bruyant et brouillon comme à son habitude. Ca s’est pressé au portillon ce soir, comme tous les autres soirs à vrai dire. Aux commandes, Jolene sourit à tour de bras, déverse les liquides à flot et s’encanaille de quelques tacles à l’adresse des plus grandes gueules. S’écoule encore le début d’une nuit où son ombre n’est pas là, près d’elle, pour veiller au grain.

Pourtant elle n’arrive pas à se distraire et à s’adonner à sa gouaille habituelle, n’arrive pas à songer à autre chose. Peut-être est-ce la faute à sa voix, entêtante, qui prend tout l’espace et emplit tout l’air pour l’empêcher expressément d’y voir clair. Oui, ce doit être juste ça. Joey inspire une bouffée d’atmosphère saturée de tabac et tente de faire le vide, d’occulter les chants de la sirène si loin d’elle physiquement mais pourtant déjà trop proche. Ne pas la regarder, ne pas fixer cette putain de scène. Et quelque part, ça fait écho en elle comme un goût de défaite quand elle finit par céder – et qu’elle se fait épingler en plein dans le mille, les deux grands yeux d’ambre plantés comme deux poignards aiguisés.

Alors elle lustre, frotte, essuie jusqu’à épuisement – jusqu’à pouvoir distinguer avec une clarté effarante son propre reflet dans la choppe qu’elle serre un peu trop fort dans sa main. Ses yeux se posent sur les jointures blanchies de ses doigts, et elle se détend. Joey n’a pas l’habitude d’être si crispée dans un lieu où elle est sinon la reine, la maîtresse. Ici elle est à domicile ; ici elle ne devrait avoir peur de rien. Non, mieux que ça. Que devrait-elle craindre, hein ? Qu’est-ce qui pourrait être si terrible que la présence de Nina ce soir sur la scène de The Cave, Nina qui la nargue et qui sourit au public entier sauf à elle, Nina qui doit sûrement crever d’envie de lui balancer mille épines supplémentaires dans la figure ?

Rien. Il n’y a rien, tente de se convaincre la barmaid et l’autopersuasion finit par fonctionner. Elle redevient Candy, droite et fière, et ses yeux osent enfin se relever et s’arracher de la contemplation de ses propres phalanges pour se confronter avec effronterie à la chanteuse qui évolue sur scène. Lentement, elle repose la vaisselle propre sur le comptoir. Sans quitter du regard le spectacle, extirpe une cigarette pour l’éclairer d’un claquement de briquet et en recracher la fumée paresseusement. Ses mains remplissent un premier verre whisky, puis un second avant de les poser sur un plateau qu’elle attrape pour contourner le bar et fendre la foule. Danseuse pleine de vanité perchée sur la hauteur de ses talons, elle ne donne jamais l’impression de tanguer ni de vaciller. C’est une ligne droite parfaite qu’elle trace méticuleusement dans la direction de Nina, la clope fumant au bout de ses lippes tandis que l’illusion s’évanouit et qu’elle s’arrête à mi-chemin pour déposer les boissons aux deux cyclops près d’elle venus l’interrompre et pour qui elle accorde à peine un sourire charmeur, tout juste un brin d’attention.

Et au lieu de revenir à son nid et de jouer la sécurité, elle s’appuie contre l’un des piliers de la pièce. Tire une longue taffe salvatrice et se laisse prendre au jeu, silencieuse. Simplement happée par la mélopée, elle s’y laisse bercer en espérant que c’est tout ce que l’autre veut ; de l’attention. Après tout, elles sont faites du même bois. Ca devrait lui faire plaisir, ça devrait la contenter. Grave erreur que d’y croire, mais Joey est d’humeur optimiste ce soir – à moins qu’elle n’ait seulement envie de repousser l’échéance du tumulte. Son ancienne amie ne se satisfera pas de ce qu’elle pourrait même prendre comme une provocation ou simplement un appel à la surenchère.

Le reste de ses comparses est au moins aussi captivé. Même si elle ne fait pas partie de la bande, ce n’est pas la première fois que la Pezzanti s’offre de cette manière – et si tous les motards du gang n’ont pas la fibre mélomane, nombreux sont ceux que le talent de la brune atteint. Jolene reste mutique même quand la musique se termine jusqu’à ce qu’elle s’enorgueillie et lance un applaudissement bientôt suivi par d’autres et par des sifflets d’émulation. Elle ne sait pas elle-même exactement à quoi elle joue. Il y a un monstre à deux têtes qui se bat dans ses entrailles, le premier hurlant de rage de la voir parader ici pendant que l’autre grogne à l’agonie, blessé et touché dans son âme. La biker pourrait se dire que ce n’est pas quelque chose qui tourne autour d’elle, elle pourrait ne pas en faire une affaire personnelle. Mais ça serait nier sa propre essence que de ne pas tout ramener à elle(s).

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Susan Love
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what a wicked game you play -- @Jolene Harrington

La chaleur des projecteurs caresse sa peau ; sur scène, ses pieds trainent contre les planches. C’est ainsi qu’elle se sent vivre, Nina ; entourée de ces regards, accrochés à sa carcasse qui virevolte ici et là, alors que sa voix se fait de plus en plus assurée. Le Tartarus n’avait pas programmé son passage, pour la soirée, préférant certainement offrir une chaire nouvelle à ces assoiffés, qui s’accoudaient à un guéridon pour déguster alcool et spectacle. La nouveauté était un principe qui ne chagrinait pas la belle, toujours adepte de ces folies passagères qui savaient offrir des péripéties – sans faille – pour quelques heures. Le chemin de The Cave avait été une évidence, retrouvant ses marques dans un établissement regorgeant de ces rebus qu’elle s’aimait à côtoyer. Le public de ce bar était bien différent de celui qu’elle avait dans la peau ; organisation presque voilée d’une tribu à l’allure de famille. Nina ne s’y sentait pas entièrement chez elle, mais y retrouvait une familiarité certaine, entre rires et œillades. La perspective de devenir régulière dans l’établissement ne lui déplaisait pas, mais elle rechignait à l’idée de quitter sa plus grande source de pouvoir ; ce qu’elle savait sur le Tartarus, ce qu’elle délivrait à son contact au sein des autorités. La morale n’avait plus sa place, lorsque les affaires entraient dans l’équation – l’inconnue, pas si étrangère que cela.

Nina avait commencé avec la timidité déconcertante de celle qui connait ses capacités, mais les réserve pour un final en bonne et due forme. Le micro creusé dans sa paume, agrippé par la chaire presque tremblante, à trop avoir laissé s’échapper son regard en direction du bar. Il ne lui avait pas fallu plus de quelques secondes pour y repérer l’objet de certains de ses maux. La présence était entêtante, presque autant que l’éthanol qui s’accumulait dans les verres. C’est en croisant le regard de la barmaid, que la jeune chanteuse lâche les chevaux, les membres plus déployés, et le corps prenant des contours plus lascifs. Une main contre le tissu de sa robe, mimant un froissement perceptible, que son vis-à-vis pourrait presque ressentir en fermant les yeux. Sulfureuse, en plantant ses iris directement dans ceux qu’elle n’aurait plus dû harponner de la sorte. Elle fait risette aux badauds, s’écarquille devant les plus attentifs, en faisant attention de se faire serpent des contemplateurs, et non de la muse qui reste à l’abri de son bar.
Un sourire élargit ses traits, alors que la musique s’arrête enfin. Elle qui avait l’étrange habitude de quitter la scène – en plein spectacle – afin de parader entre les tables, captant les regards de certains afin de s’en nourrir, était restée sagement attachée aux planches. Ce n’était pas par timidité, ou par peur de se frayer un chemin parmi ces brutes, mais pour que Joey ne puisse pas la perdre de vue ; envahir son champ de vision, ses sens, son monde tout entier. Les applaudissements lui font courber les genoux, élancer un bras qu’elle adresse à ce public qu’elle se met à apprécier. Satisfaite, repue de ce délice d’éloges, elle redescend de son piédestal de bois, et revient sur terre.

Celle qui avait su capter son attention durant son passage, n’était plus à son poste. Certainement que Nina aurait dû se contenter de cet échange tacite survenu durant le show, et prendre la direction de ces coulisses de désillusions où le propriétaire lui verserait quelques versements ; mais la vue de l’interdit avait fait naître en son ventre, une envie toute particulière. Le regard circulaire, s’attachant à des détails étalés ici et là de cette pièce enfumée par la nicotine, masquée par l’opacité forcée de ces addictions que beaucoup portaient entre l’index et le majeur, elle l’aperçoit enfin. Surprise de sa posture, à se satisfaire de la distance avec son royaume de boisson, la chanteuse amorce sa marche vers elle. Une idée épouvantable, mais qui rimait avec ce qui manquait au quotidien de Nina ; la spontanéité, et la passion dévorante. C’est de cette démarche traînante, un brin captive, que la belle s’invite aux côtés de son ancienne amie, devenue fugitive. « Le service est déplorable, ici. La personne chargée d’abreuver la foule n’a même pas daigné m’offrir un verre. » Elle reste à ses côtés, bras croisés sur sa poitrine dans cette réplique à la reproche à peine masquée, en gardant son regard dardé sur la scène. Elle ne la regarde pas elle, ne lui fera pas ce plaisir pour l’heure. Elle attend qu’elle lui offre un verre, se demandant si la proie mordra ou non à l’hameçon.



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Elle joue avec elle – ou bien elle se joue d’elle ; l’un dans l’autre elle n’aime pas ça, ce sentiment d’être un peu trop à la merci de quelqu’un. Jolene n’a pas encore décidé, n’arrive pas à évaluer le potentiel de Nina à ce sujet. La biche effarouchée qui n’en a que l’air a de la rancœur et de l’amertume envers elle, peut détenir tout un tas de griefs contre elle mais malgré tout ça ne l’a pas empêchée de venir jusque dans son antre. Il faut une sacrée dose d’audace pour avoir ce genre de geste ; ou simplement, être piquée par une folie passagère. Si ça, ce n’est pas la preuve qu’elle a tout sauf l’air d’une innocente proie …

Quoi qu’il en soit, les dernières notes de la chanson se sont déjà égrenées et si la cyclops n’a pas bougé de son appui, l’artiste ne s’est pas risquée à s’égarer entre les tables ou à sillonner entre les clients pour jouer avec eux. Elle s’est appliquée à demeurer centrale, astre solaire en position de domination à la vue de tous et toutes. Déjà lorsqu’elle descend de son estrade, Nina lui paraît à peine plus accessible – ce n’est qu’une impression car lorsqu’elle s’approche d’elle sans jamais détourner ses pupilles des siennes, Joey resserre ses lèvres sur la cigarette pour en inspirer une nuée chargée de nicotine. Elle espère pouvoir trouver un peu de courage dans la fumée âcre qui s’en échappe, dilue dans un soupir les miettes de son ego pour scruter celle qui daigne se poser près d’elle mais finit par fixer un point invisible droit devant elle. Voisine faussement hasardeuse, elle rompt l’harmonie de leurs silences par une pique sans pour autant lui dédier le moindre coup d’œil. Comme si elle avait pu s’installer ailleurs, comme si elle était trop fière pour lui céder un tant soi peut de terrain mais que malgré tout, elle n’arrivait pas à se résoudre à l’ignorer complètement.

« Le show est déjà fini ? » finit par déplorer Candy sans laisser voir si son regret est sérieux ou moqueur. De l’index elle chasse la cendre et hausse les épaules avec une nonchalance mesurée. De son autre main, joue avec le rebord du plateau qu’elle tient encore à la manière du seul radeau qui lui reste au milieu de la tempête. Mélange de dignité teintée d’orgueil et de peur rentrée. « Personne ne s’en plaint d’habitude. Tu dois être dans le collimateur de la serveuse, peut-être ? » Réponse à un tacle déguisé par un autre, moqueur et acidulé, qui fond sous la vérité à demi-avouée. « A moins qu’elle ne voulait juste pas interrompre ta performance. » Qui sait.

Contre toute attente, Joey s’arrache à son poteau, tourne les talons et fait signe à la chanteuse de la suivre. Elle ne prend pas la peine de vérifier si elle obtempère – une part d’elle n’en doute pas, c’est une certitude qu’elle est à quelques mètres d’elle dans les traces de ses pas. La barmaid est repassée de l’autre côté de la barrière, à l’abri derrière ce rempart. Sa gestuelle trahit l’aisance rompue alors qu’elle commence à verser une pelletée de glace pilée dans un tintement cristallin. « Comme d’habitude, j’imagine ? » Il n’y avait pas besoin que Nina lui précise quoi que ce soit. Elle attrape une première bouteille sans la regarder, assurée de son contenant et en verse quelques centilitres avant de se saisir d’une autre, et encore une autre. Fait s’agiter le shaker où tourbillonne les élixirs pour en verser la précieuse teneur dans un de ces grands verres à pieds qui servent si peu ici. La brune repousse le cocktail aux effluves élaborés vers la sirène avec ce sourire qu’elle pourrait donner à n’importe qui ici sans que ça n’ait la moindre valeur.

Dans cet espace que tant d’autres ères partagent avec elles, il n’y a ni intimité ni privilège. Elles pourraient s’exiler au-dehors pour avoir une discussion plus franche mais quelque chose retient Joey et c’est précisément pour ça qu’elle s’astreint à rester sur ce terrain neutre. Quelque part dans la pièce il y a tous les siens mais surtout il y a Old boy. Quelque part encore dans ce repaire il y a tout autant de gens susceptibles de s’intéresser à ce que ces deux-là peuvent bien avoir à se raconter. Pourtant l’opinion de l’ex-avocat prime. « Pourquoi tu n’es pas au Tartarus ? » La question lui a trop méchamment brûlé les lèvres pour qu’elle la retienne et il faut bien qu’elles démarrent par quelque chose. Alors autant attaquer sur ça. Avec une seconde de latence, la brune reprend. « Laisse-moi reformuler. Pourquoi tu es venue te représenter ici ? » Elle n’arrive pas à se l’enlever de la tête. Elle ne peut pas ignorer les réminiscences des paroles de Sandro, mises en garde d’une époque lointaine où Jolene Harrington n’était encore qu’une novice dans Exeter – où elle ne connaissait rien, ne savait rien. Pourquoi tu t’intéresses à cette fille ?

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what a wicked game you play -- @Jolene Harrington

Les yeux se perdirent sur l’opacité de la fumée, s’acheminèrent – presque par réflexe – entre les lèvres et l’extrémité des volutes de vapeur. Il y avait quelque chose d’hypnotisant dans l’esquisse de ce premier contact, entre familiarité et renouveau. La palette de sujets que Nina pouvait aborder était conséquente, allant de souvenirs communs à une étude plus pointue de n’importe quel élément de la scène. Les badauds s’y amoncelaient volontiers, faisant de l’enseigne un établissement bondé. Les visages à décrire, à pointer du doigt, ou tout simplement à commenter, ne manquaient pas ; pourtant, la jeune femme s’accommoda d’une remarque toute différente. La plaisanterie n’était pas méchante, et certainement que l’heure aurait mérité une approche plus fine. Les bras croisés contre sa poitrine, port altier pour allonger sa prestance, Nina n’était pas à ses côtés par nostalgie ; mais bien par jeu. Le coin de sa lèvre s’anima face à la remarque, tressaillant de cette question rhétorique dont elle avait – bien évidemment – la réponse. Les soirées s’étiraient parfois, pouvaient atteindre des heures de représentation pour peu qu’on lui en fasse la demande. Mais si son terrain était acquis au Tartarus, les marques étaient encore à définir dans cet établissement.
Sourcil arqué, relevé par l’audace de son ancienne amie, elle laissa son regard s’épancher sur le plateau vide qu’elle tenait contre son bras. Les boissons étaient servies, alors, que faisait-elle encore ici – si ce n’était pas pour la contempler ? Il y aurait eu bien des répliques à lui adresser, et de nouvelles armes à dresser face à son adversaire ; mais la belle prit le parti de rester silencieuse face aux munitions. Alors, elle n’émit pas l’hypothèse d’une serveuse incompétente, ou alors trop hypnotisée par la chanteuse pour faire son travail. A la place, elle préféra allonger un sourire sur sa jolie bouche, et déposer sur elle un regard malicieux. Les pensées viendraient la percuter d’eux-mêmes, sans qu’elle n’ait à les proférer.

Lorsque la barmaid tourna les talons pour rejoindre son empire, Nina calqua ses pas sur les siens, et rejoignit le comptoir de bois. La main posée sur la surface lisse de ce simple meuble qui les séparait, la chanteuse hocha la tête à la question ; oui, elle buvait encore la même chose qu’à l’époque. La pointe de ses ongles martelait le rempart, créant un bruit de métronome, afin d’imposer son tempo. La probabilité de se retrouver face à Jolene en se représentant sur cette scène était forte, et si la jeune femme n’en avait pas tenu cas, c’était certainement parce qu’une part d’elle espérait la retrouver. Les œillades ne s’étaient pas élancées par hasard vers elle, et son chant aurait été plus partagé à l’attention des consommateurs, si le but avait été de prendre la fuite une fois le morceau terminé. Ainsi, nul doute concernant sa présence sur ce petit tabouret où la belle venait de s’échouer. Et si elle garda le silence durant de longues minutes, ce ne fut pas le cas de la mixologue qui rompit cette sérénité en un éclair. « Parce que je peux. » Elle sourit, les lèvres au bord de cette coupe qu’elle venait de lui servir, et en but une gorgée pudique. Il n’y avait pas d’autre raison que le besoin de travailler, de s’exposer, d’être au plus près du public. « Pourquoi ? Tu es déçue de me voir ? » Elle n’avait pas besoin d’entendre la réponse pour la comprendre ; oui. Elle n’était pas satisfaite de ce qu’elles étaient devenues, par la force des choses et du temps. Il lui arrivait de se demander quel aurait été leur futur commun, si elles ne s’étaient pas éloignées de manière si brutale et définitive.
Elle fit rouler le verre contre ses lèvres, sans la lâcher des yeux, semblant ancrer les contours de son visage dans sa mémoire – au cas où elle ne se dérobe trop rapidement. Elle la scruta, sans pudeur, attendant une réponse de sa part, en enchaînant : « J’ai appris la nouvelle. Et je suis désolée. » Elle était sincère. Inutile de mettre des mots sur la nouvelle en question, les choses étaient limpides. Sandro.



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