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 and i was dancing in the rain (scar)

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but i kept runnin' for a soft place to fall.

--- i was painting a picture, the picture was a painting of you and for a moment i thought you were here, but then again, it wasn't true. and all this time i have been lyin', oh, lyin' in secret to myself, i've been putting sorrow on the farthest place on my shelf. and i was runnin' far away, would i run off the world someday? nobody knows, nobody knows, and i was dancing in the rain, i felt alive and i can't complain. ☾☾, icons : vocivus.


Le soleil filtre par la fenêtre du salon, vient réchauffer sa nuque dont la tignasse a été coupée il y a de ça cinq jours - enfin, diraient les plus proches, après qu'il ne les ait jamais portés si longs que ces derniers mois. Douce caresse si peu éprouvée durant cet hiver inlassablement arrimé à Exeter, le printemps s'invite et si le garçon l'attendait, songeait s'en réjouir, la nouvelle du grand ménage de saison, venue perturber ses horizons, lui est restée en travers. S'il s'enthousiasmait à l'approche de ces beaux jours censés le déloger enfin de la grande demeure familiale, le conduire, même, à regagner cet appartement délaissé depuis novembre dernier, il suffit presque d'un rien pour tuer la moindre ambition. Après tant de semaines à lambiner sous l'oeil réprobateur de Larry - l'encourageant, sans s'en apercevoir, à redoubler d'effort dans ses flâneries quotidiennes - à se laisser flatter par sa mère, toujours le mot doux aux lèvres, voilà qu'un message importun venait tout chambouler.

Et pourtant, ce n'était qu'un contact succinct, n'exigeant pas même de réponse de sa part. Et c'était peut-être là le pire.

Les rayons s'affaissent au travers du carreau, journées encore trop courtes au goût du gamin de l'été, n'aspirant qu'à un zénith étiré jusqu'à ses extrêmes. Un défilé d'heures au nombre de vingt-quatre qui ne connaîtraient ni d'aube, ni de décroissance crépusculaire. Tel est le monde tel qu'il l'a idéalisé, par tous ces matins à, il fallait l'admettre, ne rien foutre jusqu'aux soirs. L'adulte ayant renoué avec ses travers adolescents, une fois couvé à longueur de temps par la génitrice omniprésente, préférait à la lucidité le déni de ces instants. S'imaginant vidé de sa substance, par la chute interminable l'ayant finalement conduit en centre spécialisé, il lui fallait désormais attendre la lumière brûlante pour rétablir la balance de ses énergies. C'était ainsi qu'il le clamait chez lui, et si personne n'était dupe, personne ne s'attardait pourtant à le contredire. Il n'y avait qu'à voir les instants de latence éparpillés entre les babines à l'évocation de sa carrière, de son rétablissement, sujets fâcheux évoqués par Larry, pour comprendre que Romeo n'était pas encore prêt. Non, il n'avait rien admis de la nouvelle annoncée par les médecins - il faudra remplacer votre articulation intégralement, avant de songer courir à nouveau, alors, danser.... Non, il ne s'en formalisait guère, quand l'information avait été si vite rejetée au néant qu'il n'en avait rien retenu. N'attendait plus, désormais, qu'après les prouesses surnaturelles de son cadet, Ismaël au rituel miracle, Ismaël qui, seul, pourrait le sauver.
En attendant, il avait le temps de cogiter.

Et si oublier son genou, actuellement grinçant sous son poids, lui demandait un effort constant, éluder les autres sujets fâcheux relevait de l'utopie. Difficile de ne plus penser à Emilio, après avoir fanfaronné de l'oubli auquel il contraindrait l'Italien, tantôt auprès de sa mère, puis auprès de ses meilleurs amis, le laissant même entendre à Larry. Parce que celui-ci était venu le tourmenter, de ces quelques mots apparus de manière intempestive sur son écran de téléphone, un peu plus tôt cette semaine. Après, en tout et pour tout, cinq mois de silence. Après ne rien avoir demandé, quand, début novembre, Romeo avait été contraint d'inventer un mensonge, prétendant que la représentation de son ballet venait d'être annulé - incapable de lui exprimer que c'était lui, et lui seul, qui venait de l'être. Il ne sait pas à quoi il s'était attendu, réellement, ne tenant pas à justifier cela autrement, ni à le voir, une fois sevré de ses remèdes éphémères, de nouveau incapable de marcher convenablement. Aurait dû s'en réjouir, le danseur, du silence qui s'en était suivi durant près d'une demi-année. Mais rien n'était jamais simple, avec l'homme ayant commencé à l'élever. Et il le réalisait, oui, à l'invitation lui proposant de venir récupérer les dernières affaires laissées chez Carmen et lui, étant donnés le ménage printanier et les travaux envisagés sous peu, qui concerneraient sa chambre, notamment. Si Calloway voulait l'oublier, il n'avait, en revanche, aucune envie de laisser Emilio l'oublier.

Alors, depuis quinze minutes qu'il est là, qu'Emilio, quant à lui, est parti avec Carmen faire du repérage pour quelques matériaux en ville - on va faire une grande partie des travaux nous-mêmes, ça nous excite énormément - Romeo n'est toujours pas monté à l'étage. Reste là, le danseur, canne empoignée dans la main droite, à contempler le bouquet de tournesols séchés qui reposent là, dans un vase, au bord d'un guéridon. En aurait presque la larme à l'oeil, à les regarder tirer une sale mine, et se dire qu'il doit, approximativement, arborer la même. Un sursaut vient ébranler sa contemplation, à la porte d'entrée ouverte, un coup d'oeil jeté au cadran de sa montre. « Déjà de retour, ou bien tu as oublié quelque chose ? » Le lance machinalement, pour combler l'éventuel silence à venir, incapable de le souffrir entre Emilio et lui, et pourtant, force est de constater qu'ils deviennent monnaie courante. « Tu ne m'as pas dit où se trouvaient les cartons, je n'ai rien pu emballer pour le moment, en conséquence. » Le ton est faussement nonchalant, alors qu'il avance en claudiquant jusqu'au couloir, à passer sa tête dans l'embrasure, le sourcil se fronçant instantanément. Et inévitablement, il recule. Peut-être ne l'a-t-elle pas vu. Certes, mais elle devra bien t'avoir entendu. Le coeur manque un battement, pris au dépourvu - et si cela fait partie d'une sensation appréciée, d'ordinaire, ce n'est pas le cas aujourd'hui. Que fait-elle là ? La perspective qu'Emilio ou Carmen aient pu avoir l'indécence de les convier tous deux au même endroit lui semble d'une improbabilité cruelle, qui serait pourtant devenue récurrente en vingt années à avoir tenté de laisser leurs enfants s'entendre. « Et puis, je ne sais même pas si j'ai envie de récupérer quoique ce soit, ici. On ne sait jamais, avec la proximité de sa chambre avec la mienne, quand bien même a-t-elle déménagé, j'aurais bien peur qu'elle n'ait abandonné quelques miasmes déplaisants dans son sillage. Je ne voudrais pas prendre le risque d'emporter avec moi des affaires contaminées. »

C'est plus fort que lui. Oui, ça l'a toujours été. Parce qu'il y a bien trop de sujets déplaisants qu'il ne veut pas aborder, qui tournoient dans sa tête depuis qu'il s'use la rétine sur ces tournesols à demi-crevés, et que, l'échine placardée au mur, à côté de l'embrasure menaçant de mener son corps à la rencontre du sien, il y a bien des maux qu'il ne souhaite pas retrouver. Et pourtant, c'est ainsi que ça a toujours fonctionné. Il les sentirait presque s'insinuer sous le tissu de sa chemise pastel, les injures, les ripostes déloyales, le venin de ces paroles abandonnées à tout bout de champ en tant d'années, à s'en retrouver incrustés à même les tapisseries. Romeo en est certain, il aura beau en retirer ses biens un à un, cette maison ne l'oubliera point, et n'oubliera rien, d'ailleurs, de ces heures à s'écorcher vifs, elle et lui. « Vous ne lui avez pas proposé de se servir parmi mes effets personnels, sinon ? Je suis certain qu'elle n'aspire qu'à ça, elle ne peut pas se passer de moi, ça lui fera deux ou trois souvenirs. » Et peut-être qu'il en a besoin. De cette confrontation abrupte qui se présage, telle qu'il l'imagine. Que c'est exactement la raison pour laquelle, le souffle suspendu aux lèvres, dans un subtil mélange d'appréhension et de sérénité, ce n'est certainement pas Emilio mais Scar que Romeo attend.

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and i was dancing in the rain ❋
scar & romy

Jongler avec le feu est un jeu audacieux, presque savoureux, et la belle Scarlett se délecte de cette sensation à en perdre haleine. Le désir de triomphe greffé à l'être, presque hallucinogène. L’excitation d’une quête associée à la haine, amère toxicité qui sillonnent ses veines. Son myocarde s’étrangle de ce sentiment d’urgence, et contraint la jeune femme, à accélérer le pas, en digne souveraine. C’est inscrit dans son ADN, Exeter est à elle. Les rues peintes par les perles de pluie sont fendues par la démarche vive de la jeune femme aux yeux de nuit, qui porte son regard droit, fixe et inexpressif, sur la ville défraîchie. Ses talons frappent l’asphalte sans discontinuer, Scar est éprise de fierté : celle de réussir, et de toujours exceller.

Quelques minutes plus tard.

Le vacarme silencieux de cette maison vieille comme le monde pour seule armure, Scarlett lève les yeux vers la voix de Romy, et la barrière dressée entre eux se crispe, dans un mouvement furtif, tandis qu’elle avance vers lui. Derrière les immenses garde-fous de l’homme, construits à coups d’orgueil et de granit, se dévoile son visage parfaitement symétrique. Elle ne peut le nier ; elle apprécie cette absolue poésie qu'elle y lit, cette foutue géométrie. Et pour la première fois, sans compter ladite nuit, Scarlett le perçoit tel qu’il est ; sans détours, sans duperies. Elle voit son némésis qui s'agrippe à cette obscure légende, elle voit cette ivresse du présent qui brille dans ses sombres prunelles, elle ressent son envie dévorante de s’abstraire des silhouettes, de devenir un spectre, le spectre. Elle le voit et le comprend ; car Scarlett est la reine du jeu qui ne tombe jamais. Sauvage et indocile, stoïque devant son roi, et sa vie est devenu un échiquier, rempli de coupures et de larmes. Mais il serait surpris Romy. Surpris de savoir que derrière le marbre immaculé, Scar est emmêlée, écrasée, déchirée, et qu’elle ne sait pas vraiment comment exister. Ses colères et ses passions sonnent fausses dans la pénombre, foutrement discordantes, comme des couleurs incompatibles sur un mauvais tableau : son corps est son tombeau.

Lorsque elle se retrouve face à lui, Scar retient son souffle, et les paroles de l’être haï résonnent dans son esprit.
Je ne voudrais pas prendre le risque d’emporter avec moi des affaires contaminées (...) Elle ne peut pas se passer de moi.
La proximité avec d’autres êtres humains a le don de l’hérisser, celle avec Roméo de la plonger sans préavis dans le passé. Car il n’y a que lui, vous savez. Lui qui la réveille malgré l’heure du repos bien mérité. Lui qui la secoue, la mitraille de par cette attention qu’elle lui porte, et qu’elle ne saurait expliquer ; attention qui la débecte, lui porte le cœur au bord des lèvres, qui lui rappelle sans cesse qu’elle a choisi de faire une croix sur ce genre de rêves, car elle aussi se veut spectre. La misère pour unir, la mort pour assouvir, voilà l’unique façon de souffrir.
La voix de son ennemi a fini de claquer, dernière sommation, elle ne peut qu’abdiquer. Scar déglutit difficilement, et un sourire froid se niche sur son visage de poupée tandis qu’elle s’appuie nonchalamment contre la chambranle de la porte qui ne peut les séparer.
Enfant du néant et du bitume. Enfant du rien à qui l'on a menti éperdument ; elle a dû apprendre toute seule à voir le verre à moitié plein, sans aucun discernement. Le cataclysme qui règne en maître sur son existence la prive de tout ressentiment, ses pensées sont nébuleuses, diffuses comme une lumière aride qui par à-coups se jettent dans la marée cruelle et froide. Non, glaciale.

- Que ferais-je de tes misérables effets si ce n’est un bon feu de cheminée ? Tout chez toi est bon à brûler.

Et elle s’impose devant lui, fière et rebelle, presque indomptable, un éclat de rire coincé dans ses orbes irisés, l’air de dire « tu ne m’as pas brisé. »

- Cela m’étonne de te voir ici maintenant que tu as retrouvé ton papa adoré, vous devez avoir beaucoup de chose à vous raconter, à commencer par le pourquoi du comment il en est venu à ne pas t’élever.

Chant de sirène et langue de vipère, c’est comme ça qu’elle s’exprime la hyène car Roméo et Scarlett ne s’aiment qu’à coups de poings dans les vertèbres.



(C) ETHEREAL



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--- i was painting a picture, the picture was a painting of you and for a moment i thought you were here, but then again, it wasn't true. and all this time i have been lyin', oh, lyin' in secret to myself, i've been putting sorrow on the farthest place on my shelf. and i was runnin' far away, would i run off the world someday? nobody knows, nobody knows, and i was dancing in the rain, i felt alive and i can't complain. ☾☾, icons : vocivus.


Lanceur d'hostilités, toujours le premier à s'inventer grand orateur de ces salles vides, de ses élancées martelant les planches au gré de ses retombées, à sa voix qui s'élève haut et fort, comme s'il avait toujours été forgé à déclamer, jamais à simplement parler. Un peu moins encore avec Scar, elle qui, à de trop nombreuses reprises déjà, lui aurait presque donné envie d'aboyer, de perdre toute retenue pour se jeter en corps à corps poussiéreux, à imaginer des combats qu'il n'a jamais su maîtriser. Sans doute l'a-t-elle toujours dominé de cette façon, ascendant physique dont l'on n'irait préjuger, en permanence dérobé par la belle. Incapable de déchaîner des coups, de véritablement faire mal à autrui, voilà ce dont se persuadait le danseur, ce que l'on savait de lui. Ne savait pas se battre, n'avait jamais appris, et ça ne coulait pas dans ses veines, ce ne serait jamais facile. Quelques raclées à son actif - et dans ses insupportables heures, personne n'en était réellement surpris. Mais l'exception était là, dressée sous ses yeux, de tout ce panache qu'il lui a toujours connu, qui ne semble lui faire défaut. Dans ses bras qu'elle s'est éteinte, comme bien d'autres auparavant, mais jamais si intensément. Ou peut-être qu'il y en a eu quelques uns, abandonnés aux draps encore tièdes, alors que le bellâtre filait dans la nuit. Il ne saurait le dire, puisqu'aucun ne comptait, et nul regard n'aurait su se retourner pour constater l'inerte de ces carcasses délaissées. Mais Scar s'était effondrée sous son poids, c'était sa respiration ralentie qui butait encore à ses lèvres sans qu'il n'ait eu le temps de s'enfuir, de ne pas voir. C'est un peu tout ce qui lui revient de plein fouet quand se rassemble sourire et arrogance, quand dans le fond, probablement que Calloway n'en mène pas large.

Parce qu'elle dégaine vite et fort, et que le temps, la distance, l'auraient presque conduit à la sous-estimer. Il ne la regarde pas, n'en a pas besoin, quand son odeur taquine son museau encore pointé droit devant lui, à se perdre en contemplations inutiles. Inscrite dans son angle-mort, sûrement s'en complait-il - est-il seulement capable de la regarder ? Le rire s'échappe en souffle acéré, d'entre les mandibules crispées, faussement détendu quand tout en lui n'est que rafales acharnées. Et elle s'invite, importune ancrée dans sa ligne de mire quand, dans ce qui ressemble à un effort très certainement exagéré, Romeo semble enfin lui faire l'honneur d'aligner les prunelles, pour ne pas dire de la toiser. « Je ne sais si tu es devenue excessive, ou simplement aigrie. Le coma aura fait de toi une véritable drama queen. Je dois dire que cela ne te sied qu'à moitié, l'ancienne m'était presque plus plaisante. » Probablement ironique de la part d'un être aux réactions disproportionnées et aux accès théâtralisés, n'empêche qu'il l'énonce dans tout son aplomb, dédaigneux au possible. Autant mettre les pieds dans le plat, le faire le premier, donner l'air de s'en foutre quand sa seule présence le ronge en dedans.

Et puis, c'est Larry qui est évoqué, ce retour forcé au bercail, boiterie flanquée à la guibole et l'indépendance arrachée, à se retrouver à crécher dans ce foyer abandonné dès la fin de l'adolescence. Frémissement en coin de babines, parce qu'avec Scar, il n'a jamais su feindre qu'à moitié, ça s'écorche en brin de sourire inversé, le temps d'une fraction de seconde. Ne pas lui donner d'armes, quand elle les possède toutes depuis l'éternité, ligne de conduite devenue dérisoire avec les années. Là, pourtant, que l'échine s'ose à décoller de la tapisserie pour se redresser, sans oser l'esquisse d'un pas qui ne saurait avancer sans trembler. « Cela t'étonne ? Mais c'est qu'à avoir deux pères, je me retrouve à devoir me diviser, vois-tu. Je ne saurais retrouver l'un en délaissant l'autre, il faut savoir ménager la susceptibilité de chacun, je sais que ce principe t'échappe, cependant. » Se violente lui-même à ainsi l'énoncer, se placer en fils adoré quand, à bien y réfléchir, il en vient à se demander si l'un des deux a jamais réellement désiré endosser le rôle paternel. Et il se penche, légèrement. Suffisamment pour la détailler, se laisser cingler par son parfum, avoir envie de reculer brutalement, de s'enfoncer dans le mur, même, de le traverser. Ne la laisse pas gagner. Jamais. Et c'est avec le même timbre mielleux qu'il le susurre, en s'enfonçant dans son regard, presque à avoir eu l'air de baisser sa garde. « Serais-tu en train de réaliser un transfert, Scarlett ? Souhaiterais-tu donc tout savoir de ces choses que nous pouvons nous raconter, mon père et moi, à défaut d'être en mesure d'entretenir la moindre discussion avec le tien ? »

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