| | the dirt whispered (marla) | |
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| Marla&Maluum
she got down on hands and knees, one ear against the ground, holding hear breath to hear something, anyting at all. The dirt whispered, "child, i'm coming home" | (c) code astra À quoi s'apparente une poitrine dénuée du poids ancré de la culpabilité ? Maluum aspirait pourtant à retrouver, même l’espace d’un instant, une once de sérénité. Et peut-être qu’elle pourrait l’y aider. Peut-être que son ancienne belle-sœur pourrait lui apporter la rédemption qu’elle aspire à atteindre. Une étape avait été franchie. Alors qu’il lui était impossible de contempler le visage des anciens proches pourtant aimés. Impossible de supporter leur présence qu’ils ne voulaient que réconfortante. Ô, qu’elle les a rejetés pour simplement être ce qu’ils étaient, les Rudisha, nom gardé comme fardeau de ses fautes, de sa survie au détriment de son amant et enfant qu’elle n’avait su protéger. Et il y avait cette étincelle qui refusait de s’éteindre. Marla, et ses lettres courtoises, ses mots d’affection, ses gestes d’attentions. Des actes de tendresse répétés malgré l’ignorance des premiers mois. Un acharnement qui ont eu raison de Maluum. Cœur ballonné par une amitié qu’elle avait auparavant chéri. Marla, petite sœur de Bekki, et pour elle, petite sœur de substitution. Quelle fratrie, habitude chamboulée, fille unique retrouvée soudainement au milieu de cette famille aussi éclectique qu’attentionnée.
J’ai tout gâché, que ça résonne en elle depuis des années. Un écho qui refusait de s’amenuiser. Quelques fois, c’étaient des grognements abjects, tu devras vivre avec, coupable d’avoir survécu. Même que dorénavant, ses remords faisaient partie de sa personne. Que c’en était devenu une force rude, le poids des échecs sur les épaules comme bouclier face à l’adversité d’une vie qu’elle a reforgée par la force de ses convictions acharnées. Qu’elle ne se laisse pas abattre, jamais, malgré les nœuds aux tripes dus à un passé chagriné que les Rudisha ont surmonté seuls, sans l'épouse du frère et du fils décédé.
Alors elle avait décidé de se laisser tenter. Pourquoi pas. Répondre à ses lettres, échanger de nouveau. Une affection retrouvée, rapidement, comme si les années ne s’étaient pas écoulées. Elle semblait lui avoir pardonné. L’a rassuré, a même pensé à plusieurs reprises que finalement, elle n'avait peut-être rien provoqué. Que la mort de Bekki et de son enfant n’était pas de son ressort. Il y avait dans ce relâchement un apaisement étrange. Et également une agréable sensation de retrouver la complicité d’une proche avec qui elle avait partagé un bonheur refoulé pendant des années.
La Mandragore, boutique récemment acquise par la jeune femme et vers laquelle Maluum se dirigea d’un pas assuré. Elle avait sous le bras une plante en pot, mandragora officinarum, jeu de mots infantile dont elle n’avait su résister. Petit détour chez le fleuriste pour se procurer ladite plante, future décoration ou boutade espiègle à destination de Marla. Elle se souvient lorsqu’il n’y a pas deux mois, elle venait d’arriver en ville, le futur selon elle déjà tracé, fraîchement propriétaire, entamant une nouvelle vie. Sans un mari qu'elle avait mystérieusement éludé, tout comme les anecdotes de sa mort, floue et rapidement évoqué. Même qu’au début, Maluum fut dévastée. Les femmes Rudisha sont-elles donc toutes condamnées à vivre sans conjoint ? Fourbe ce destin, qui lançait les cartes de l’infortune sur leur nom. Mais elle remarqua rapidement la différence de leur réaction face au deuil de l’être aimé. Elle tourne vite la page, la jeune Marla. Ce fut sans doute son moyen de ne pas sombrer. Heureuse, soit-elle de ne pas passer par les mêmes tribulations qu’elle avait affronté. Curieuse décision cependant, que de retourner à Exeter après avoir goûté au luxe et à l’effervescence de New York. Quitter sa vie bénie pour retrouver son passé rejeté. Peut-être était-ce simplement la preuve que personne ne peut fuir son passé. Malgré les efforts incommensurables pour l’oublier, la vie s’arrangeait pour faire rappeler aux vivants qu’il fallait l’assumer.
Arrivée à la boutique, Maluum poussa la porte pour y entrer. Elle ne tarda pas à croiser la silhouette de la propriétaire. « Bonjour Marla.» Salutation cordiale en fermant délicatement la porte derrière elle. L’heure était à la fermeture, Maluum étant elle-même partie un peu en avance de sa propre boutique, octroyant à son employée une heure de liberté payée. « Tu ne devineras jamais ce que j’apporte. » annonce-t-elle malicieuse, la fleur pourtant bien visible sous son bras qu’elle déposa sous les yeux de Marla une fois arrivée à sa hauteur. « Une mandragore pour la Mandragore. » Regard complice échangé accompagné d’un sourire au coin, amusé. Pas du genre à faire de l’humour Maluum. N’en est pourtant pas dépourvue, mais le jeu de mots était trop tentant pour laisser cette pulsion passer inaperçue. « Quoi ? Tu sais aussi bien que moi que ceci est la pièce maîtresse de toute ta boutique. » Puis elle se permit un rire léger, une main sur ses lèvres comme effarouchée par sa propre malice effrénée. « Pardonne-moi… Comment vas-tu aujourd’hui, Marla ? » Comment vas-tu, pas comme un début de semaine frileux malgré un printemps bien engagé, plutôt comme un quotidien chamboulé par un coup de carte de dame fortune qui avait décidé qu’elle retrouverait le chemin de la ville de son enfance, à son insu, seule peut-être, mais pas si esseulée.
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| Le retour à la normalité est compliqué. Certainement parce que ton monde demeure profondément chamboulé. Tu ne peux pas faire marche arrière, remettre la balle dans le canon du flingue, retirer ton doigt de la détente. Et dans le fond, il te faut l'admettre, ça te convient Marla. Tu n’éprouves aucun regret. Ton connard de mari méritait de crever, de préférence comme une merde à même le trottoir. Ce qui te perturbe véritablement c’est ta potentielle démence. Avoir perdu le lien avec la réalité. T’être complètement égarée dans les méandres de ton cerveau. Captivée par ton propre génie ou capturée par ta propre folie ? Voilà l’interrogation qui gronde dans ta cage thoracique chaque fois que tes paupières te ramènent là-bas. Dans la pénombre de la cave, avec le bruit du moteur enclenché et les membres du corps qui tombent les uns après les autres.
Digne d’un film d’horreur. Ton film d’horreur.
N’importe qui aurait tenté de cacher le crime d’une autre façon. Parce que la plupart des gens ont un fonctionnement normal. De toute évidence, cela te fait défaut. « Maluum » Il te faut revenir à toi, revenir à elle. Retourner à ton rôle de veuve éplorée, endeuillée. Tu pourrais lever le voile, lui révéler la vérité, toute la vérité ou au moins une partie mais tu ne veux pas que ta famille l’apprenne. Et tôt ou tard, elle finirait par leur divulguer, provoquer culpabilité et pitié à ton égard. Et puis, tu viens à peine de la retrouver, tu crains de la perdre à nouveau. Ton cœur n’est pas préparé à revivre un exil bien qu’il en érige les contours. En effet, exit l’attitude décontractée et naturelle, chaque fois que vos chemins vous amènent à partager un moment, tu commences à être étrange, te tendre. Réflexe corporel contre lequel tu te bats éperdument. « Je vais lui trouver une place adéquate. »
La touche d’humour ne t’échappe guère mais tu n’as pas le cœur à rire. Le regard évité, le contact réduit. Quand parviendras-tu à te comporter normalement ? Rah que ce mot t’agace, certainement car il ne fait plus parti de ton vocabulaire. « Bien… oui ça va. » Et tu hoches la tête pour apporter de la matière à tes propos. Est-ce que tu cherches à la convaincre elle ou toi-même ? Parce que ni l’une ni l’autre ne va être bernée par une performance de cette médiocrité. Ta capacité à mentir paraît bien amochée, ton don à prétendre particulièrement endommagé. De fait, ta crédibilité fonce droit dans le mur que tu viens d'amorcer. « Je réfléchis au réagencement de cette étagère. » Tu as parfaitement détecté l’inquiétude dans la voix de Maluum mais l’ignores avec une nonchalance forcée. A l’intérieur de toi, la panique attaque et tu manques de trébucher en voulant mettre la mandragore en haut du meuble.
Combien de temps va durer l’interrogatoire ? Combien de temps va tenir l'auditoire ?
Fut une époque, tu pouvais tout lui confier, te dévoiler comme un livre ouvert. Et elle parvenait à voir même ce que tu ne concevais pas. Vous partagiez une complicité authentique. Demeurent-ils des fragments de cet avant ? Une partie de toi aimerait entendre un oui, trouver du réconfort. L'autre attend un véritable non, tient à perdurer le leurre. Au milieu de cette contradiction, l'ombre de Bekki plane comme un rappel douloureux de tout ce que vous avez perdu. Un morceau d'âme.
Dernière édition par Marla Rudisha le Ven 9 Juil - 13:13, édité 1 fois |
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Depuis son retour inattendu, Maluum l'avait bien remarqué. Que Marla était différente. C'était subtil, mais il y avait une ombre dans son regard qu'elle ne lui avait jamais connu. Mais après tout, son mari était décédé. N'était-ce pas là une raison pour être troublée ? Alors pourquoi Maluum ressentait-elle l'étrange sensation qu'il y avait autre chose ? Instinct familial peut-être. À croire qu'elles étaient du même sang pour croire qu'une chose aussi abstraite pouvait être possible. Mais elle se fie à son instinct Maluum. Et son instinct ne se trompe pas.
Marla semblait recevoir son cadeau de la manière la plus cordiale qui soit, tentant de lui trouver une place adéquate. Mais pas un mot sur sa boutade enfantine. Étrange, mais Maluum ne relève pas. Elle n'a sûrement pas la tête à ça. Rien de plus normal, encore une fois. N'était-elle pas veuve, elle aussi ? En proie aux tourments d'un état que Maluum avait malheureusement connu, trop longtemps, éperdument. Car elle s'était perdue, Maluum. Dans ses émotions, dans sa tristesse et ses remords. Marla ne devait pas tomber dans le piège de la mélancolie. Cette désolation qui enferme et construit des remparts si hauts qu'aucun espoir y a sa place. Maluum ne la laissera pas sombrer. Maintenant, qu'elle était revenue. Maintenant, qu'elle s'était pardonnée de l'avoir abandonnée. Elle lui assura que tout allait bien. Elle lui sourit comme seule réponse, car Maluum aurait pu percevoir son boniment à des kilomètres. N'était pas certaine d'où lui venait ce désagréable sentiment de distance. Mais elle était certaine d'une chose : c'était déplaisant. « Tant mieux. » qu'elle chuchota d'un ton calme, comme pour éviter de perturber l'atmosphère fragile qui s'était subitement installé entre elles. Son désir de re-agencement n'était cependant pas ce qui la préoccupait le plus. « Marla, » commence-t-elle, le timbre tempéré d'une certaine curiosité non-dissimulée. Elle ne devait plus faire les mêmes erreurs. Et elle était prête à encaisser son humeur et son impulsivité si cela était nécessaire à la vérité. « ... tu sais que tu peux tout me dire, n'est-ce-pas ? » Comme jadis, lorsque Maluum fut mariée à Bekki et que leur avenir était aussi flamboyant que leur affection. Elle se souvient Maluum, de sa complicité avec Marla, petite sœur qu'elle aurait voulu avoir, une connivence évidente tant elle fut d'emblée aisée. Une union brisée par sa faute, à la disparition de son aimé. N'arrivait plus à voir en la fratrie Rudisha que l'ombre de l'être perdu. C'est de ta faute, que ça résonne encore en elle malgré le temps, malgré les efforts qu'elle faisait pour se pardonner de les avoir ignoré. « De tes désirs de décoration, de ce que tu as mangé à midi. Et même de tes préoccupations plus profondes. » Sous-entendu palpable concernant les récents événements de la vie de Marla. Néanmoins, elle redoutait de devoir lui forcer la main. Qu'il était laid, de ruminer sa bile comme la plus toxique des mixtures inhérentes à ses angoisses. Maluum en garde un goût amer, encore aujourd'hui, qu'elle refoule avec acharnement dans ses passions les plus véhémentes. Elle captura le regard de Marla, s'assurant qu'elle comprenne l'importance de ses propos et la fermeté de ses intentions. « J'avais besoin de... distance, mais je suis là maintenant. Pour n'importe quoi, tu peux compter sur moi. » Des excuses à répétition, comme si elle se sentait obligée de justifier la distance prise envers elle. Comme si de simples mots pouvaient guérir les blessures qu'elle avait infligé. Mais dans sa gratitude ou sa bonté, Marla avait bien accepté de lui pardonner. Une chance inespérée et un poids en moins sur des épaules déjà surchargées de culpabilité. « Si tu le souhaites, bien sûr. » Tentative sournoise de lui faire délier sa langue discrète à ses maux. Un sourire comme signe de confiance et de réconfort.
« New-York ne te manque pas trop ? » Maluum pencha légèrement la tête penchée, à l'écoute, les yeux lumineux d'une sincère appétence pour la jeune femme qui a déjà tant vu en seulement quelques années. « Les gratte-ciels, l'effervescence... » Là-bas, où New-York fourmillaient en population et en déprévation. Maluum n'était pas attirée par les métropoles aux cadences infernales. Exeter l'était suffisamment pour elle. « ... ton ancienne vie. » qu'elle conclue comme un éléphant débarquant dans une boutique de porcelaine. Son mariage lui avait apporté le mode de vie luxueux dont elle avait toujours aspirée. Elle s'en souvient très bien, Maluum. Ne l'avait jamais véritablement caché, la jeune Marla avide d'ambition et de pouvoir. Le pouvoir, elle semblait l'avoir gardé, devenue héritière d'une somme d'argent non-négligeable grâce au défunt mari. Mais Maluum n'était plus certaine de ce qu'il restait de son ambition enflammée. Elle était maintenant propriétaire, cela devrait être suffisant pour faire taire son appréhension. Non. Les ambitions de Marla étaient d'une autre portée. Elle avait soif de liberté. Elle lui avait semblé à son aise dans cette agglomération bouillonnante. Maluum le percevait, les muscles tendus, son regard évasif et son timbre élusif. Que me caches-tu ? songea-t-elle vainement, car sans doute, se faisait-elle du souci pour rien, comme pour rattraper le temps perdu. Mais elle n'arrivait pas à faire taire cette voix. Maluum connaissait bien cette voix. Sa conscience, bonne conseillère, mais également souvent délétère. Or, il y avait une chose dont elle était sûre. Son instinct ne se trompe jamais.
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| Non, tu ne peux pas tout lui dire. Non, tu ne peux rien lui dire.
Des ténèbres que ton cœur renferme à l’intérieur. Parce qu’elles sont beaucoup trop laides pour demeurer à l’extérieur. Pour avoir une chance de vivre dans ce monde ivre. Tu ne veux pas que la vérité éclate, révèle la noirceur de ton âme. Celle-là même qu’il te faut accepter à défaut de parvenir à l’étouffer. Celle-là même qu’il te faut cacher à défaut de pouvoir l’affirmer. « Merci. » C’est tout ce qui te vient, tout ce qui peut franchir la barrière que tu ériges afin de contenir la vérité. Maluum perçoit nettement les frasques de ton comportement mais n’en dit mot, tente de t’amadouer de la plus vile des façons : avec une douceur palpable. Bien que la tentation t’érode, tu te mords la langue afin de la garder dans ta bouche. Tu aimerais véritablement l’avoir comme alliée. Unique alliée. Tu aimerais lui avouer ce que tu ne peux, ce que tu veux reconnaître. Tu aimerais partager ce qui te rend perplexe.
Hélas, une menace t’en empêche. Un danger qui plane dans l’ombre.
Des centaines de questions vont et viennent dans ta tête mais la plus importante d’entre tous te fait trembler. Que ferais-tu si elle ne supportait pas le poids de la vérité ? Terrifiée à l’idée de ne pouvoir contrôler tes propres réactions.
« Evidemment. » Le ton change, la voix devient dure. Tu relèves le piège tendue, la forme connue. Pour la première fois, tu peux t’exprimer ouvertement sans craindre d’en dire trop. « New-York est une ville lumière, Exeter… » Les mots te manquent pour décrire la cité maudite. Jamais tu n’aurais imaginé revenir ici. Jamais tu n’aurais imaginé vouloir vivre ici. C’est que l’endroit te paraît maintenant approprié pour accueillir les parties les plus sombres de toi-même. Et tu comprends enfin ce qui maintient les habitants dans ce patelin. L’attrait exercé par les immeubles abîmés, les routes endommagées, les feux clignotants à peine allumés. Y’a une atmosphère particulière, un parfum dans l’air. Le parfum de la mort. Tout vient à mourir, tout vient à renaître. Tu n’as rien à craindre au milieu de ces rues, au milieu de ces gens. Les fêlures des uns camouflent celle des autres. Pourvu que les tiennes parviennent à en faire autant. « Exeter est une brume opaque dans laquelle on peut cacher ce qu’on ne veut pas regarder. »
Qui aurait cru que ce trou perdu te conviendrait ? Certainement pas toi. Certainement pas ta famille. Certainement pas ton entourage. Et pourtant tu viens d’acheter une boutique, d’annoncer ta venue, de marquer ton territoire de façon pérenne.
Car tu viens de trouver, Ce qui te manquait cruellement.
« Je me sens enfin chez moi. » Tu te sens enfin complète, entière. Tu te sens comme une étrangère qui vient de trouver une famille, un refuge, un idéal. Et tous tes rêves de grandeur ont pris une tournure bien différente mais peut-être qu’ils devaient vibrer sur cette fréquence pour se réaliser. Peut-être que c’est la voie à emprunter pour qu’ils viennent enfin à se concrétiser. Jusqu’à maintenant, tu n’as fait que les agiter entre tes mains. Jusqu’à maintenant tu n’as fait que les voir de loin. Il est temps de leur donner vie. « Prête à commencer un nouveau chapitre. » Tu espères que cette révélation achèvera l’interrogatoire dont tu es victime, dont elle est coupable. Il est tout naturel que Mal cherche à tempérer l’inquiétude qui l’agite, la titille comme une voix à peine perceptible. A toi d’effacer les doutes, éradiquer les craintes, éteindre les soupçons. A toi de tuer le feu qui brûle en elle.
« Peut-être qu’on peut l’entamer ensemble ? » A ton tour de tendre le traquenard, de lancer l’appât. Tu dois être plus maline, fine, rôdée. Ta propre liberté en dépend et quand elle est menacée, il demeure une unique chose à faire : lutter coûte que coûte.
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