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 I'm afraid of all I am (ft James)

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Anonymous
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Le pied empoigne la pédale d’accélérateur, la main demeure accrochée au volant, tente de maintenir la cadence de la voiture lancée comme une balle tirée à bout portant. Le ronronnement du moteur étouffe le bruit de ton cœur dont les battements manquent de te faire perdre la route. Littéralement. Parce que tu peines à contenir l’adrénaline qui circule actuellement dans les circuits imprimés de ton corps. Ça fait des semaines maintenant que tu te rends dans la ferme, que tu cherches une échappatoire au milieu de ce piège de toute beauté. En vain. La vérité te retient captive : tu ne peux pas échapper à ce que tu es devenue. Pas encore. Voilà ce qui t’empêche véritablement de fuir, t’incite à retourner là-bas, à demeurer dans l’antre des monstres.

C’est au détour d’un échange anodin que tu entends pour la première fois parler d’un homme d’exception. Un homme capable de te libérer. Communément appelé l’énigmatique scientifique. Celui qui trouvera peut-être une façon de te guérir, guérir la maladie qui te ronge de l’intérieur.

Tu finis par apprendre l’identité de l’éminent chercheur. Un certain James. James Turner. Il n’en faut guère plus pour te convaincre de le rencontrer. La cible repérée, tu commences à élaborer un plan afin de t’entretenir avec cette dernière mais tu ne parviens à l’atteindre. L’érudit demeure protégé par la bête, par le dévoreur lui-même. Ne pouvant attendre plus longtemps une opportunité qui te met en échec, tu décides d’opérer d’une autre façon. Tu profites d’une matinée hors de la cité à rencontrer des fournisseurs pour faire un détour sur le chemin du retour. En effet, tu tiens à garder ton initiative secrète, tout à fait consciente des risques encourus à frôler l’interdit. C’est qu’il pourrait percevoir un affront à ton approche, le père Darius.

« Je viens de sa part. » Pourtant, quand tu arrives au centre de recherches, tu fais appel à lui pour faire venir à toi la proie. Il faut bien que votre affiliation étrange ait un quelconque intérêt. Tu attends quelques minutes avant de voir arriver dans ta direction le fruit défendu, l’espoir inespéré.

Tu ne sais vraiment comment te présenter quand tu dois intervenir parce que le contexte est différent, l’endroit neutre, l’échange pourrait presque avoir un caractère ordinaire. Sauf que la situation demeure urgente, en tout cas pour toi. « Je dois vous parler, c’est important. » Comme à ton habitude, malgré les rugissements au fond de ta poitrine qui t’implorent d’hurler, tu parviens à les retenir prisonniers. Tu parviens à garder ton calme quand tout ton corps crie démesurément, lance un appel à l’aide tel un navire en plein naufrage que le plus loin des phares pourraient capter en pleine mer. Seul ton regard, au bord du gouffre, semble donner un aperçu de l’abîme sans fin dans lequel tu te noies chaque seconde un peu plus. « Ça concerne vos recherches. »  

Et tu attends, un mot, un geste de sa part. N’importe quoi pour te raccrocher, t’accrocher avant de sombrer à ton existence dérisoire. Tu attends qu’il te délivre du mal obscur de tes nuits noires et de tes insomnies ivres de désespoir. Tu attends l'homme d'exception.


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James Turner
- i'm the boom king -
James Turner
- i'm the boom king -
damné(e) le : o07/03/2021
hurlements : o1725
pronom(s) : oshe/her.
cartes : o(av/cs/icons) fürelise (cs/signa) tucker.
bougies soufflées : o52
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i'm afraid of all i am

--- I'm afraid of the night, afraid of it all, Afraid it won't stop because you were my rock. Afraid I won't feel this with somebody else. Oh, what hurts the most is I'm afraid of myself.

La journée n'était pas à l'urgence, malgré les délais de plus en plus étroits que s'imposait James. La volonté de faire un travail impeccable, sans avoir à passer ses journées au laboratoire, le forçait à être assidu dans son travail. Lui si indolent dans certaines situations de sa vie active, se montrait d'un sérieux étonnant lorsqu'il enfilait sa blouse blanche. La gravité qui inondait ses traits s'évanouissait lorsqu'il croisait son patron -et meilleur ami- mais ne perdait pas son temps lorsqu'il n'en avait pas à foison. Les dernières avaient été chargées. Après un tour rapide de l'établissement dans l'espoir d'y trouver Larry, il avait regagné son bureau, et s'y était installé pour gratter quelques formulaires. La montre indiquait qu'il avait déjà passé plus de temps que prévu sur ces papiers ; mais il aurait à faire un dernier tour en fin de journée, s'il voulait croiser le directeur, alors autant partir le plus tardivement possible. Il n'aurait qu'à aller faire un tour, peut-être appeler une connaissance pour passer le temps, avant de revenir sur les lieux de son travail pour terminer le soirée avec Larry. Si ce dernier avait des plans pour la soirée, il l'en priverait égoïstement, sans même lui laisser la possibilité de se soustraire à sa compagnie.

Il était alors prêt à rassembler ses effets personnels, et prendre la sortie, lorsque son assistant montra le bout de son nez à travers l'encadrement de la porte. Ils ne lui en avaient accordé aucun, mais le scientifique avait fait un odieux caprice pour avoir le plus de subordonnés possible, pour les tâches les plus trivials. Il n'aimait déléguer que pour ces corvés, et refusait de confier des affaires trop pressantes à des personnes qu'il ne jugeait pas assez qualifiées. Un sourire plus tard, et un hochement de tête pour signifier qu'il arrivait, le voilà à l'extérieur de son cocon, se dirigeant vers l'accueil du laboratoire où s'endormait une jeune femme qu'il s'amusait volontier à faire rougir à force de sourires, et de compliments.

C'est en arrivant à l'entrée de l'établissement qu'il découvre une jeune femme venue lui parler personnellement. Un regard de la tête aux pieds lui confirme qu'il ne la connait pas, ou l'a oubliée après une nuit d'amour ; comment en être sûr ? Il se poste devant elle, les deux mains plongées dans les poches de sa blouse blanche. Les doigts grattent le fond, taquinent les coutures, pour les occuper. Il se pince les lèvres en l'entendant prendre la parole, et penche légèrement la tête. La jeune femme semble pressée de s'entretenir avec lui, et il ne peut s'empêcher de se demander quelle tragédie pourrait l'avoir frappée, pour qu'elle demande à le voir. La probabilité que la demoiselle soit une ancienne conquête était écartée, ses raisons devaient donc être importantes pour qu'elle se déplace jusqu'ici pour le trouver.
Elle évoque ses recherches, et James ne peut s'empêcher de se demander quels travaux elle mentionne, les plus prenants n'étant connus que de quelques individus. Mais il refuse de risquer de le lui demander ici, alors que du passage était fréquent. Il hoche alors la tête, en restant silencieux, et lui fait signe de le suivre. Si Larry venait à les croiser, il n'aurait qu'à rester évasif et falacieux, pour faire croire à un rendez-vous amoureux ; ainsi, il ne poserait pas de questions et se contenterait de lever les yeux au ciel. « Suivez-moi. » Il lui emboite le pas, après un regard à la jeune femme installée à l'accueil, un téléphone à la main. Le pas lent, afin que la brunette puisse le suivre, il rejoint son bureau, et en ouvre la porte en lui indiquant de s'y installer, d'un geste du bras.

Il entre ensuite à son tour et referme la porte derrière lui. Il s'y adosse, et croise les bras contre son torse en analysant la visiteuse inopinée, méticuleusement. « Si vous êtes journaliste, vous avez fait le déplacement pour rien. » Peut-être était-elle ici, à demander à ce qu'il la reçoive, afin de lui soutirer des détails concernant le protocole qui s'opérait dans le laboratoire. Si tel était le cas, elle ne pourrait pas rester bien longtemps avant qu'il ne la mette à la porte. Elle était mignonne, mais il ne risquait jamais de s'acoquiner avec des personnes travaillant dans ce domaine. « Sinon je vous écoute, en quoi puis-je vous être utile ? » Heureusement qu'il avait eu le caprice de demander un cabinet éloigné de ces chambres dont personne ne devait prendre connaissance. Il pouvait ainsi se permettre de recevoir sans s'en soucier, et surtout les raccompagner jusqu'à la sortir pour éviter que le directeur ne les croise au détour d'un couloir.



IN THE NIGHT WE TRUST
have i doubt when i'm alone. love is a ring, the telephone. love is an angel disguised as lust here in our bed until the morning comes.
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