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 I confess to my demons, we were smiling at the devil || Nox

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*Été 2017*


Il faisait chaud aujourd'hui, trop même et c'était invivable, même si Soledad n'avait rien contre le soleil, aujourd'hui elle avait du mal à le supporter. Elle avait juste envie d'une boisson fraîche et peut être retourner au frais dans le manoir. Ca pouvait être une bonne idée, mais elle avait ce besoin pathologique de voler quelque chose. Elle essayait de contrôler cette " pulsion", mais elle  n'avait rien voler aujourd'hui et ça commençait à la rendre dingue, à l’obsédée. Elle ne tarda pas à entrer dans une boutique vendant des boissons fraîches et une multitudes d'autres choses. Le paradis pour une cleptomane, y'en avait partout vraiment partout... Elle en était même a ne pas savoir quoi voler.  Bien sur que Soledad savait que c'était mal, qu'il y avait assez d'argent en banque pour s'offrir la boutique entière si elle le désirait. Y'avait ce porte-clefs brillant qui avait attiré son oeil, il avait attiré son regard, en un rien de temps il avait atterri dans sa poche. Elle passa à la caisse pour la bouteille d'eau fraîche qu'elle paya. Le gérant n'était pas du même avis, il avait surpris son délie via la caméra de surveillance et lui demander de payer la babiole ou de lui rendre. La Blackwell joua les innocentes en lui affirmant qu'elle n'avait rien du tout dans les poches et qu'elle ne le laisserait pas la fouiller sous prétexte qu'il avait les mains baladeuses.
C'est comme ça que la police débarqua, pour une histoire de porte-clef volé. Une babiole dont Soledad se fichait en plus éperdument, c'était juste pour répondre à cette irrémédiable pulsion. Le représentant des forces de l'ordre était venu seul, mais la Blackwell n'avait pas fait les choses à moitié, car c'était le Shérif en personne qui venait pour elle. Par le passé, elle avait déjà eu quelques déboires avec la police, en même temps, quand on est une cleptomane reconnue, c'est logique.


- Non mais j'ai rien fais... Pourquoi vous avez appelé les flics vous aussi ? Sérieux, vous êtes pas net...


Enfin, elle n'avait pas fait "exprès", ce qui nuançait pas mal les choses. La tatouée soupira doucement en voyant le grand baraquer et fronça le nez, elle désigna le gérant de la tête avant de dire au flic.

- Il a voulu me fouiller et c'est hors de question... Je refuse que ce pervers ne me touche... Il fait ça à beaucoup de jeunes filles...


Non seulement aux voleuses, mais bon, c'était un bon moyen de semer le doute et la discorde. Soledad était généralement forte pour ça, elle n'avait pas réussi à envoûter le gérant de la boutique. Par contre, peut être que le flic arriverait à fondre devant son joli minois. La tatouée était manipulatrice, il était donc normal pour elle de réussir à charmer ses interlocuteurs.

- Mais je n'ai rien fais monsieur le policier...


Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle croyait vraiment à son mensonge. Peut être qu'à l'avenir, il faudrait qu'elle arrive à apprendre à bien mieux voler...

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" i confess to my demons
we were smiling at the devil "

Presque une journée normale. Presque une journée banale. S'ennuierait presque, l'shérif, à tourner en rond au poste comme un lion en cage. Epluche les dossiers des enquêtes en cours, mais la plupart datent trop pour s'dire qu'on les reprendra un jour. S'demande déjà c'que va lui amener la nuit, sous le couvert des images qu'il faudra décrypter au matin, l'carnet à la main pour relier les visages entre eux, pour tracer des croix sous le nom des lieux, les reconnaître, s'y rendre. Avant tout l'monde, sans qu'aucun indice n'y mène vraiment, qu'on lui demandera comment tu as su ?, question favorite depuis bientôt quinze ans. La réputation du flic de l'instinct. Savent pas, eux, qu'il voit tout, qu'il en rêve, dès que les paupières sont closes. Et qu'ça lui rend bien service. S'croit en plein dans son heure de gloire, le shérif, à pavaner son étoile depuis treize ou quatorze ans, à s'dire qu'il lui reste encore des années pour briller au sommet de l'échelle de la justice et du crime. À tous les débusquer, même si quand il y pense, l'plus grand, l'plus recherché - l'Archange - on n'ose pas l'dire, ça, qu'il l'a pas démasqué.
Normal, puisqu'il a toujours su qui il était. Avant même que l'intéressé ne le sache, d'ailleurs. Cruelle destinée, parfois.

Alors, forcément qu'il a bondit sur l'occasion quand l'téléphone a sonné. Pas lui qui a pris l'appel, mais quand on a demandé quels étaient les officiers disponibles, il s'est jeté sur l'appât. Ils ont du boulot, laisse-les, j'y vais, qu'il s'est gentiment proposé, attendant qu'une chose, l'entrain du terrain. Alors, ni une ni deux, il s'faufile dans le hall du poste de police, franchit les portes. L'air brûlant lui tombe sur les épaules comme une enclume mais il s'arrête un instant, juste le temps d'enfiler une paire de lunettes de soleil et d'sortir son paquet de clopes pour en allumer une.

Il est sur les lieux moins de dix minutes plus tard. Gare sa voiture juste devant la boutique, sans gênes aucune - l'est pas shérif pour rien, non plus. De dos, il voit la jeune fille et face à elle, sûrement le tenancier d'la boutique. Lui qui a appelé, pour un vol, qu'il parait. Et son visage tendu laisse Nox penser qu'il doit vraiment être en colère - normal, après tout. Mais celui-ci s'détend en le voyant approcher, et Nox sort son sourire habituel comme une arme. Il s'approche tranquillement et c'est qu'une fois plus près qu'il discerne les traits de la jeune femme. Il n'peut pas s'empêcher de pousser un soupir. T'es sérieuse ? qu'il lui gronde dessus, à la dernière des Blackwell. Celle qu'il a vu grandir, qu'il a vu haute comme trois pommes quand il raccompagnait Jill chez elle, puis après quand il venait chercher Asta pour l'emmener les jours où ils bossaient ensemble au poste. Il essaie de se concentrer sur les explications du boutiquier, mais il n'comprend rien et lui intime d'une main levée de la boucler. Quelque chose dans les mots de Soledad l'ont interpellé et il pose un regard glacial sur le type qui se raidit. Hmm. J'viendrais vérifier ça moi-même. Plus tard, qu'il glisse en direction du mec avant de se tourner de nouveau vers Soledad.

La dévisage lentement, titillé entre l'besoin de lui faire la leçon comme s'il était son grand frère et celle de juste l'emmener au poste. Il verra sur le chemin, ceci dit. Peut-être qu'un tour derrière les barreaux ne lui ferait pas de mal, finalement.Eh bien tu vas m'expliquer tout ça au poste, allez, on traine pas, et d'un geste un peu sec, il la pousse par l'épaule. Si elle a volé quoi qu'ce soit, j'vous le ramène, qu'il lance au mec, puis attrape le bras de la jeune femme fermement. Il l'entraîne devant la voiture avant de la lâcher. Allez, monte. Ton un peu sévère, parce que putain, ça l'fait chier de devoir ramener une Blackwell au poste. Mais peut pas trop s'risquer à la laisser filer, Nox, si elle perd les pédales à son âge, faut recadrer ça tout de suite. Il s'infiltre côté conducteur avant d'soupirer et de tourner son regard clair vers elle. Qu'est-ce qui t'a pris ? grogne-t-il dans sa direction, pas décidé à se laisser amadouer.


code sleipnir. @soledad blackwell




Dernière édition par Nox Griffin le Mer 20 Jan - 19:05, édité 1 fois
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Soledad n'avait pas vraiment envie de se retrouver en cellule, mais elle était prête à démentir jusqu'au bout. Elle fut forcée de suivre le Griffin jusqu'au véhicule de police. Levant les yeux au ciel, la jeune femme fronça un peu le nez, elle était sur le siège passager, observant le flic a qui elle venait de piquer sans s'en rendre compte l'étoile de shérif et un stylo qui était à l'origine dans la poche de sa chemise. C'était plus fort qu'elle, se besoin pathologique de voler, elle ne s'en rendait même pas compte.

- Quoi ? Je... Je fais pas exprès... Je te jure, c'est juste... Un besoin... Je maîtrise pas tout ça... C'est plus fort que moi...


Elle ne peut s'empêcher de se pincer les lèvres doucement.

- Tu vas me mettre en prison ? Pour un porte-clef ? Ou pour ça ?


Elle lui tend l'étoile et le stylo qu'elle lui avait dérobé un peu plus tôt, vraiment, elle ne peut s'empêcher de faire la moue. Puis lui rend le porte-clef de pacotille volé.

- Tu crois que j'en ai quelque chose à faire de tout ça ? Je m'en contre fiche de ton étoile, du porte-clef et du stylo, tu peux lui rendre, en vrai je n’en ai même pas l'utilité... J'ai peut être des cuillères et des fourchettes dans mon sac... Que j'ai piqué à Nero pendant qu'il faisait la vaisselle... Je...Je prends parce que j'en ai besoin et que mes mains le font toute seule... C'est tout...


Soledad baisse doucement la tête, refusant de voir de la colère dans les yeux du shérif.

- Tu vas me mettre en prison ? Tu peux le dire à Asta, de toute façon, je sais qu'il vient récupérer ses affaires dans ma chambre quand je suis pas là... Ca ne l'étonnera je pense pas de me retrouver au poste derrière les barreaux...


Bon, ce serait clairement une première d'atterrir en prison. Peut être qu'elle pouvait jouer sur la corde sensible du brun? Peut être qu'elle pourrait l'amadouer de manière à ce qu'il soit clément avec elle et qu'elle ne finisse pas en prison.

- Tu veux aussi la vaisselle ?


Elle appartenait à sa famille, du coup ce n'était pas un " grand" vol. Il y avait de fortes chances que tout ça se retrouve dans sa chambre. Soledad avait tout un côté de dressing avec tous les objets volés qu'elle entassait là... C'était un peu sa caverne d'Ali baba personnelle, avec beaucoup de choses assez inutiles mais que Sole avait entassé au fil du temps. Peut être que Nox aurait pitié de la Blackwell, peut être pas mais pour une fois qu'elle lui disait la vérité, la tatouée espérait un peu d'indulgence.

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we were smiling at the devil "

été 2017

Il l'entraîne jusqu'à sa voiture, sans rien remarquer. Parce qu'elle est agile, la petite. Mais Nox, il n'est pas vraiment d'humeur à plaisanter, pas en ce moment. Claque la portière derrière-lui en s'installant sur le siège conducteur, arrimant ses doigts au volant, sans deviner qu'il lui reste qu'une année. À pouvoir encore le serrer entre ses doigts. Il soupire en l'entendant essayer de se défendre. Oui ben va falloir apprendre à maîtriser, Soledad ! qu'il lui assène un peu sévèrement, le regard braqué sur elle avant de le détourner sur la route, démarrant avec les dents serrées. Dans le rétrovieur, il avise le vendeur qui les observe s'éloigner et soupire de plus belle, avant de passer une main dans ses cheveux. Son regard revient lentement vers elle et il fronce les sourcils, en découvrant l'étoile et le stylo, en baissant les yeux pour voir qu'ils n'y sont plus, et il sent monter en lui une petite colère froide. Il les lui arrache presque des mains, agacé. Tu... putain, qu'il se coupe, sentant l'énervement croître en lui.

Il s'engage sur la route principale. Celle qui mène au poste. N'va pas faire de traitement de faveur, pas cette fois, pas encore. Quand on voit où ça l'a mené avec Nora... Rien que d'y penser, y a quelque chose qui se serre douloureusement. J'crois que tu saisis pas, Sole. Il tourne un regard vers lui en tentant de se calmer. Et les yeux qui posent sur elle sont glacés. Tu sais quoi ? Il se concentre sur la route en serrant les dents. Y a quelques jours, j'ai amené une gamine de presque ton âge en taule. Parler d'Nora comme ça lui troue le ventre, sans qu'il ne sache vraiment pourquoi, et il essaie de rester impassible malgré ses phalanges qui blanchissent autour du volant. Et si tu continues, ça t'arrivera aussi, et crois-moi, c'est pas chouette comme concept. N'veut pas y repenser. Au trajet en voiture, à son rêve qui lui annonçait son absence, au baiser grisant qu'il lui a arrachée comme pour la marquer au fer rouge, se l'approprier un peu plus avant qu'elle ne disparaisse entre les murs gris. Devant le poste de police, le shérif se gare dans le parking réservé au personnel et sans esquisser le moindre mouvement de sortie, en profite pour se tourner plus franchement vers elle, un soupçon de regret dans les yeux. J'm'en fous de la vaisselle, j'm'en fous du stylo, du porte-clé. Mais tu t'arrêteras jamais, Il cherche ses mots en essayant de ne pas être trop dur avec elle, mais on voit bien qu'il peine. Et un jour, ça s'ra un truc vraiment grave. Et personne veut t'voir derrière les barreaux, tu comprends ? Pas vraiment doué de base pour parler aux gens, Griffin, encore moins aux femmes, encore moins quand elles ont cet âge-là. Il passe une main sur son visage exténué, où les marques de la fatigue sont déjà trop visibles.


code sleipnir. @soledad blackwell


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*été 2017*

Se maîtriser ? C'était clairement impossible, elle ne le contrôlait pas...C'était comme si ses mains fonctionnaient toute seule, bien souvent, Soledad récupérait des choses clairement inutiles. Il était gentil mais clairement contrôler ça, c'était impossible.

- Je peux pas... C'est... c'est comme quand tu sais que t'es au régime et que t'as tout un plateau de chocolat sous le nez, ou des pâtisseries ou ce que tu veux, un truc genre irrésistible...et qu'en un rien de temps, tu te retrouves avec une pâtisserie entre les mains que t'es prêt a croquer...


Elle imageait pour qu'il comprenne, de toute façon, elle avait toujours fait ça et elle n'avait pas prévu de changer les choses. Sa cleptomanie prenait clairement le dessus sur sa vie et Sole faisait avec. Elle le laisse s'énerver lorsqu'il reprend l'étoile, elle peut voir apparaître clairement la veine sur son front apparaître. Elle l'a foutu en rogne et le pire dans tout ça, c'est qu'elle n'avait pas honte de son comportement. Soledad abusait clairement et sa défense ne tenait pas debout, mais pour elle la meilleure défense était l'attaque. Il y avait des gens qui allaient en prison tous les jours. La petite blonde ne peut pas s'empêcher d'hausser les épaules.

- En tout cas, vous n'avez rien d'autre à foutre que de venir pour un porte-clefs alors que vous ne retrouverez jamais le ou les assassin(s) de mes parents... Je crois que vous n'en avez tout simplement rien à foutre, c'est plus compliqué que d'attraper une jeune femme même pas majeure... Alors vas y... Ne te gêne surtout pas Nox...


Elle mériterait des baffes, mais elle fronce un peu le nez lorsqu'il ne sort pas de la voiture. Elle semble percevoir l'inquiétude dans les yeux du Griffin. Serait il inquiet pour la fameuse jeune femme ? Après avoir rendu les affaires empruntés, Sole se détache et observe le Shériff sans un mot. Elle détaille son visage, elle peut lire la fatigue dessus, voir les cernes lui creuser le visage, la chaleur écrasante de cette journée en plus du reste n'aidant pas.

- Alors si tu te fous de tout ça, pourquoi tu veux que je te donne tout ça ? Pourquoi veux tu me mettre en prison ?


Maintenant que c'était à " elle", mais qu'elle se fichait de tout ça. En réalité, elle jouait avec les nerfs du Griffin et ce n'était peut être pas l'idée du siècle. La blonde ne peut s'peut s'empêcher de penche légèrement la tête sur le côté et décide de changer de stratégie, peut être que les yeux doux ça pouvait fonctionner. La blonde dépose tout doucement sa main sur la cuisse du brun et se pince les lèvres.

- Pourquoi voudrais tu que ce soit grave ? Parce que c'est ton délire de mettre de jeunes nanas derrière les barreaux ? En fait, t'aurais voulu ne pas mettre " la gamine" en prison c'est ça ? Tu t'en veux ? Tu sais Nox, tu peux toujours faire le choix de ne pas faire les choses que tu ne souhaites pas...


Soledad parle d'une voix douce, posée plus rien à voir avec les minutes précédentes, elle était presque une autre personne. Elle ne peut s'empêcher de se pincer les lèvres, tout en gardant sa main sur la cuisse du brun.

- Tu sais, ça se voit que tu es fatigué et je vois bien qu'au fond tu n'avais pas envie de la mettre en prison... J'suis sure que ça t'as réellement peiné et... Je veux pas te rendre moi aussi triste, c'est pas mon but, je n'aime pas rendre les gens malheureux... Je préfère les consoler...


C'était peut être maladroit mais Soledad essayait, mais il y avait un fond de vérité. Sole avait déçu tellement de monde, elle n'était jamais rentré dans les critères, elle avait dû essayer de se conformer pour rentrer dans le moule lorsqu'elle était toute jeune et qu'on la ballottait de famille en famille. La peur de l'abandon avait toujours été bien présent chez elle, c'était aussi comme ça qu'été né sa cleptomanie qui deviendrait au fil des ans bien plus envahissante.

- T'es pas obligé de me mettre derrière les barreaux... vraiment... Et je ne ferais rien de grave... je te le promets...


Sa voix était toujours calme et posée, sa main n'avait pas bougé et ses yeux étaient plongés dans ceux du shérif, la blondinette ne cillait pas d'un pouce. Promesse qui s'envolera bien assez vite d'ailleurs.


@Nox Griffin

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i confess to my demons, we were smiling at the devil,
(été 2017) La comparaison l'agace, certainement. Parce qu'il n'a pas la patience, Nox, pas en ce moment, pas quand il se rend compte qu'elle avait raison, qu'deux jours de son absence suffisent à s'demander ce qu'il va faire quand espérer la voir au poste n'est plus d'actualité. Et sûrement qu'écouter les excuses d'une gamine, Blackwell ou pas, l'agace, oui. « Eh ben l'jour où tu finiras derrière les barreaux dans une vraie prison, crois-moi qu'tu la regretteras, ta pâtisserie, » qu'il crache, le ton acide. Elle semble en colère et c'est tant mieux, Nox est toujours plus à l'aise avec les gens qui partagent sa hargne, comme ça, il culpabilise moins d'leur rentrer dedans. Les mots se frayent un chemin jusqu'à ses tympans, à faire pâlir ses phalanges autour du volant quand il s'y accroche et sûrement heureusement pour elle qu'il est en train de conduire. L'aurait peut-être pas giflée, à s'dire qu'il serait pas allé jusque-là, quand il est bien l'dernier à savoir jusqu'où il peut bien aller parfois. Parce que ses mots le dérangent. Profondément. Manque de ne pas se retenir de piler en plein milieu de la route mais se contente de fixer le pare-brise, les dents serrées. « C'est ça, Soledad. On en reparlera quand t'auras fait quelque chose de ta vie, pour l'moment, t'es pas franchement en position de m'dire quoi que ce soit là-dessus. » Parait réellement blessé. Enfile bien l'rôle de celui qui se sent atteint qu'on puisse prétendre qu'il ne fait rien pour ça alors qu'il laisse entendre qu'il a passé des années sur cette affaire qui lui tient à coeur. Car ça, c'est vrai. Mais il n'peut pas dire, Nox, n'a jamais pu. Dire qu'il sait. Et qu'il l'a même su avant que ça n'arrive, la nuit, l'annonce venue sous ses paupières closes. N'pourra jamais leur dire, à aucun d'entre eux. Même Enoch l'ignore. N'a jamais senti le besoin de se vanter de cette loyauté tordue défiant les lois.

Il récupère les affaires dérobées sans détacher son regard épuisé du sien, les sens pourtant bien alertes. « En prison ? J'vais pas te mettre en prison, Sole. T'as aucune idée de c'que c'est, la prison. Les cellules du poste, c'est le grand luxe, à côté. » Il croise les bras sur son torse. « Et j'les récupère parce qu'elles ne sont pas à toi. » Logique, non ? Il détourne lentement le regard, lassé par l'échange puérile, quand sa main sur sa cuisse vient lui arracher un frisson qui lui remonte dans la nuque jusqu'à son crâne et aux terminaisons nerveuses qui s'y tapissent. Vrille son regard au sien, féroce et surpris, faut l'dire. Et pourtant, il n'touche pas à sa main inquisitrice, bien trop hasardeuse, bien trop téméraire. N'sait pas ce qui l'empêche de juste la dégager vite fait de là. P't'être parce que ça lui rappelle le comportement de Nora, en même temps que les mots lui font serrer les mains en poings fermés contre son torse, à s'y écorcher l'intérieur des paumes. P't'être qu'il craint d'être trop violent s'il se permet le moindre mouvement, parce qu'ses paroles remuent quelque chose au fond de lui, à cet instant. Cette culpabilité illégitime qu'il a ressenti en la conduisant là-bas, sûrement. Pourtant, il n'y est pour rien. L'a jamais voulu, lui. « Sors de là. » Voix murmurée, presque grognée entre ses incisives douloureuses à être trop crispées. Sors de là où j'risque de faire quelque chose que j'vais regretter. Sans vraiment savoir s'il pense à la frapper ou à l'embrasser, à cet instant. L'esprit déréglé, depuis toujours aveuglé par ses vices les plus profonds, trop ancrés en lui, contre lesquels il n'peut pas lutter. Partie inégale, et sûrement qu'une année plus tard, ça l'achèvera complètement qu'une bête s'invite au festin.

Enfin, il réagit, quand elle a fini son discours, à attraper fermement sa main et à l'arracher de sa cuisse mais à la garder dans sa poigne de fer, le regard hargneux. « À quoi tu joues putain ? » qu'il gronde, son self control mis à l'épreuve. Penche la tête sur le côté et sans prévenir, tire sur sa main pour l'attirer vers lui, à la fixer droit dans les yeux, le visage trop proche du sien. L'regard froid et sévère. « Qu'est-ce que t'en sais, d'ce que ça m'a fait ? J'en ai rien à foutre d'l'avoir mis là où sa place était parce qu'elle n'a jamais été foutu d'rester dans le droit chemin. » Tout un tissu d'mensonges, mais sûrement que la colère lui permet de rendre ça très crédible, quand une partie de lui hurle sous ses côtes l'injustice provoquée pourtant. Et plus il la fixe pourtant, plus il sent ses idées déconner. N'sait pas ce qu'il se passe, c'qui cloche chez lui, à s'voir attiré par des gamines dans leur genre. Les paupières qui se ferment une seconde, une seule, pour se rouvrir sur ses lèvres qu'il fixe un bref instant avant de remonter à ses yeux et de la lâcher brusquement. S'enfonce dans son siège, colle son dos à la vitre derrière-lui, à la dévisager avec un regard mauvais. « Et l'jour où t'es majeure, crois-moi que j'hésiterai pas à faire pareil avec toi. » Serre les dents, à sortir son paquet de clopes, les mains qui tremblent - de colère, d'effarement, de perte de contrôle totale et effrayante. Et comme à chaque fois qu'ça lui prend, qu'il a envie de décharger ça avec la violence, à s'imaginer lui écraser le crâne dans la vitre pour qu'elle la boucle. Pour qu'elle ne prétende plus pouvoir deviner d'quoi il est fait, ce qu'il pense ou ressent, parce qu'personne le peut, qu'personne le pourra jamais, bien ce qu'il s'est promis, Nox, depuis toujours. Et c'est sûrement parce qu'elle a visé juste qu'il est autant énervé. « On va aller dans un café et si tu m'tiens encore tête, j'te ramène au poste, c'est clair ? » qu'il grogne. P't'être qu'il n'a pas envie d'affronter Jill ni Asta quand ils apprendront qu'il a jeté leur petite soeur en cellule même pour quelques heures. Il l'affectionne, Soledad, et c'est peut-être bien ce qui joue en sa faveur à cet instant.




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*été 2017*


Sole n'a pas peur du Griffin alors qu'elle le devrait, elle n'a de cesse de le provoquer. La Blackwell sait que ça pourrait lui jouer des tours et qu'un jour ça finira mal, mais elle n'avait pas peur de Nox, elle n'avait pas peur de tout ceux qu'elle provoquait. Elle ne put s'empêcher d'hausser les épaules, elle sent bien qu'elle agace le shérif, mais hors de question de lui foutre la paix. Bien sur qu'elle devrait plutôt la fermer au lieu de la ramener, qu'elle faire profil bas mais non... C'est plus fort qu'elle, c'est une véritable peste, même si Soledad n'a pas mauvais fond. La Blackwell est quelqu'un de très observateur, et elle sait pertinemment qu'elle pousse peut être un peu trop Nox.

- On verra le moment venu, monsieur le shérif...


Elle mériterait des claques, elle mériterait tellement d'y partir en prison. Mais ce qu'elle lui a expliqué était la vérité, elle ne faisait pas exprès. Sole savait bien que son problème était quelque chose d'indépendant de sa volonté, c'était un besoin et parfois elle ne se rendait même pas compte qu'elle volait.
La tatouée poussait encore plus le vice en parlant du meurtre de ses parents adoptifs, les seuls qui avaient bien voulu d'elle et personne n'avait mis le grappin sur le(s) meurtrier(s). Alors Sole ne pouvait pas s'empêcher de faire une petite pique, comme si Nox y était pour quelque chose, comme si au fond elle en voulait à la police comme à la terre entière, il y aurait toujours cette colère en elle, celle qui pouvait rester des années  parce qu'elle n'avait pas forcément fini les étapes du deuil.

- On en reparlera quand t'en aura quelque chose à foutre, mais  j'imagine que le dossier est refermé vu que vous ne devez rien avoir depuis des années... Des incapables... tous sans exception...


Même si son frère faisait parti de la police, Sole restait rageait contre le monde entier.  La petite blonde ne baissait pas le regard, Nox ne lui faisait pas peur, tant qu'il ne l'enfermait pas vivante dans un cercueil. Elle le provoquait, elle n'allait pas l'épargner et encore moins s'excuser de ses mots, même s'il paraissait blessé c'était mal connaître la petite Blackwell.

Pourtant, une fois les affaires récupérées, Nox lui assura qu'elle n'allait pas aller en prison. Alors elle allait où ? La blonde avait un peu de mal à suivre le Griffin, sa voix était plus posée, plus douce lorsqu'elle demanda :

- J'croyais que tu voulais m'y mettre Nox... C'est toi qui parlait de prison non ?


La main de Sole reste sur la cuisse du shérif, alors qu'elle a changé clairement de tactique, qu'elle se veut bien plus douce. Mais c'est lui qui s'emporte, il est froid, mis à rude épreuve et Sole entrevoit la colère qui l'a gagné. Peut être que son changement de comportement a été trop soudain, trop brutal. Il l'attire avec violence contre lui, elle n'a pas peur, elle ne se débat pas après tout c'est elle qui a commencé les hostilités. Sole peut sentir son souffle contre ses lèvres, mais ne bouge pas d'un millimètre, elle est presque sur qu'il lui raconte des bobards au vu de comment il s'est braqué, vu ses réactions et le fait qu'ils soient si proches à cet instant. Elle observe le moindre de ses mouvements, la moindre interaction.

- Parce que tu ne te mettrais peut être pas dans ses états là si t'en avais clairement rien à foutre Nox...


Puis il la relâche avec brutalité, elle ne s'attendait pas à une telle réaction et se retrouve projetée contre la portière. Son cœur bat légèrement plus rapidement dans sa cage thoracique, un esprit sain lui dirait de foutre le camp alors que non... Elle ne bougera pas d'un pouce, elle n'a pas peur de lui, elle en a vu d'autre des mecs énervés et Nox ne lui fait pas peur. Sole cherche clairement les problèmes, elle n'a pas l'intention de s'arrêter là et se fiche totalement que sa vie puisse être en danger. La recherche d'émotion forte pour un shoot d'adrénaline lui plaît.

- Très clair monsieur le shérif...


Une voix qui se veut enjôleuse pour contraster avec sa colère, pour le calmer peut être ou pour continuer à jouer. Bien sur que la Blackwell joue avec le feu.
Un café, c'est absolument pas ce qui était prévu mais largement mieux qu'un petit séjour de quelques heures dans une cellule crasseuse du poste de police. Peut être que le fait d'essayer de le charmer est un atout non négligeable et qu'elle aurait dû commencer par là au lieu de tout faire pour le mettre en colère. Sole garde le silence jusqu'à ce qu'ils arrivent devant le fameux café. Une fois le véhicule garé sur le parking, la tatouée  se pince doucement les lèvres et regarde le Griffin avant de rompre le silence bien installé.

- Tu sais, je te prends pour le méchant dans l'histoire, mais tu ne l'es pas... Je sais que ce que j'ai fais n'est pas bien, mais... C'est quelque chose que je ne maîtrise absolument pas et personne ne peut le comprendre je crois...


Elle baisse la tête, comme pour lui faire comprendre qu'elle avait compris son erreur, qu'elle en regrettait presque ses paroles. Nox n'était pas le méchant, après tout il ne faisait que son job et elle ne pouvait l'en blâmer. Elle calmait un peu le jeu, essayant de lui faire comprendre les choses, de peut être essayer de le ramener à sa cause ou de la calmer aussi. Elle ne voulait pas de pitié, juste quelqu'un qui puisse comprendre que si elle volait c'était pathologique. Elle releva la tête et croisa son regard, toute trace de colère avait disparu de celui de Sole, elle ne jouait plus, c'était sincère jusqu'à ces dernières paroles.

- Tu sais, j'aurai pas dit non à un baiser si tu en avais envie...


Peut être qu'elle laissait son don prendre le dessus sans vraiment s'en rendre compte. Elle se voulait volontairement enjôleuse pour sauver ses fesses une fois de plus, sauf que cette fois, elle n'avait pas bougé. Hors de question de laisser une main traîner, hors de question de se faire repousser brutalement, hors de question de tenter quoi que ce soit de physique.

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(été 2017) Ses paroles l'agacent au plus haut point, crucifiant sous ses côtes une sensation désagréable. Parce qu'elle n'a pas raison mais qu'elle n'a pas totalement tort non plus. Et ça, c'est dérangeant, pour lui. En a toujours eu quelque chose à foutre, de l'Archange et de ce double meurtre exécuté avec un brio qu'il devait bien reconnaître à son auteur. Aurait aimé se jeter corps et âme dans l'enquête. S'il n'avait pas déjà la clé, la réponse. Pourtant, pour sûr que ça l'avait parcouru des semaines puis des mois durant, peut-être des années qu'il taisait pour paraître plus fort. Déchiré entre deux mondes, déchiré entre l'amitié loyale teintée d'intimité que lui avait offert Enoch depuis leur plus tendre enfance. Déchiré entre Jill et son amitié affectueuse, depuis tout aussi longtemps lui semble-t-il, et envers tous les Blackwell qui l'avaient presque intégré à leur famille, comme s'il avait pu remplacer le rôle de leur majordome lorsque celui-ci n'était plus à leurs fonctions. Deux mondes distincts entre lesquels Nox n'avait jamais réussi à se plonger entièrement, à se tenir toujours sur le fil du rasoir, à marcher sur la frontière, passant parfois un bras d'un côté, une jambe de l'autre. Pourtant, aussi terrible cela fut-il, il avait choisi.
Il avait choisi son camp - déteste ce mot, le shérif - dès le moment où il n'avait rien dit. Et aujourd'hui, douze ans après, il ne peut plus revenir en arrière. La trahison est déjà faite, sans qu'ils ne le sachent pourtant et le révéler aujourd'hui n'en rajoutera qu'une deuxième au tableau. Un jour, tout se saurait, parce que Nox part du principe que la vérité s'apprend toujours, peu importe le temps qu'elle met à faire surface. Et ce jour-là, il lui faudra s'assurer être déjà à l'autre bout de la planète, son genre.

Alors, le shérif se contente de serrer les dents, un éclat féroce au fond des yeux. Il soupire, en tentant de se calmer. L'affront qu'elle lui offre lui renvoie des échos, certains récents, d'autres datant de plusieurs années en arrière déjà, sur une relation qui s'étire depuis sept ans. Mais qui a pris fin quand il a déposé Nora à la prison, la vraie, qu'elle a disparu entre les murs sombres. L'image lui est restée dans le crâne, encore trop vive, encore trop récente. Sept putain d'années à flirter avec le Diable en personne. Pas de doute, il avait bien dû briser un miroir à un moment donné dans sa vie. Il soupire une nouvelle fois sans tourner la tête vers elle. « Ici, Soledad. On a des cellules au poste. Une sorte de mini-prison, provisoire, pour les petits délits ou bien en attendant le transfert à la prison, la vraie. » Mais sûrement que ses paroles ne finissent plus d'agacer l'animal en lui. Et pourtant, il n'y en a aucun. Nox a toujours pensé qu'il avait une sorte de démon en lui, un loup géant à huit yeux, comme les araignées, qu'il devait affronter chaque jour au gré de pulsions et de vices déments. N'sait pas encore, qu'une bête, une vraie, lui sera bientôt incrustée sous la peau pour le gangréner bien plus que de pauvres idées hallucinatoires destinées à excuser son comportement impulsif et, souvent, irrationnel. Pour ça aussi qu'il a toujours fait un bon shérif, depuis bientôt quinze ans. Parce que malgré ses impulsions, sa spontanéité fait de lui quelqu'un d'instectif et qui n'hésite jamais à réagir là où il pense être juste. Alors, attirée là contre lui, il a envie de la frapper, c'est vrai. De lui tordre la nuque comme il avait si souvent voulu le faire avec Nora. Ne supporte pas qu'on lui tienne tête - autant qu'il adore ça, sans pouvoir se l'avouer. « Eh ben tu te trompes, mademoiselle la psy ! J'en ai rien à foutre, » ni d'elle, ni de toi qu'il semblerait vouloir dire mais ça se coince entre ses molaires qu'il serre en la relâchant avant d'avoir un geste qu'il regretterait ensuite. Que dirait Jill ou Asta s'ils apprenaient qu'il avait levé la main sur la petite soeur ?

Pour se calmer et faire redescendre la pression, le shérif reprend la route lentement, lui faisant sauter la case « cellule » pour le moment bien qu'il reviendra sur sa décision si elle l'y pousse. N'a pas su aider Nora, doit bien essayer de le faire avec elle. Il l'écoute à peine alors qu'il se gare sur le parking attenant au café. Il se débarrasse de sa ceinture, attrape ses lunettes de soleil et tourne la tête lentement vers elle. Quand il croise son regard, les mots percutent ses tympans et il s'en retrouve paralysé quelques secondes, le regard incarcéré au sien. Les lèvres qui s'entrouvrent pour répliquer, mais ses yeux virevoltent un instant pour se poser sur les siennes avant de remonter brusquement. Qu'est-ce qui lui prend ? Il se sent frustré. Frustré et désireux, pourtant. Il peut presque encore sa main sur sa cuisse et ça le déstabilise. « Qu'est-ce qui cloche chez toi ? » Qu'est-ce qui cloche chez moi ? La question tambourine, qu'il écarte d'une main le col qui l'étouffe. Il fait chaud, trop chaud, la faute à l'été qu'il dira. « T'as pas des copains d'ton âge ? » qu'il grogne, le shérif, reprenant de sa contenance en s'aidant, comme toujours, de la hargne. « Arrête avec tes conneries et descend. Si t'essaies de te barrer, j'te promets que tu vas passer un sale quart d'heure, Blackwell. » Le ton froid et professionnel, qu'il s'extraie de la voiture non sans avoir parcouru son corps d'un regard livide, presque choqué de lui-même, retrouvant l'air brûlant de la canicule. Rien qui ne peut l'apaiser. Putain, qu'est-ce qui tourne pas rond chez lui ? Se souvient parfaitement, de cette première nuit où il était entré dans sa cage. Dix-neuf ans, la gamine, et qu'il s'était plaqué à elle pour répondre à l'affront. Avec l'envie inavouable, terrible, honteuse, de répondre à un bien autre désir. Alors, c'est ça, son putain de vice ? Le truc qu'il doit cacher à vie, se battre contre ? Se taper des gamines ? Il se dégoûte lui-même, à cet instant, alors qu'il contourne la voiture pour gagner le trottoir et désigner le café. « Va m'attendre dedans et commande-toi ce que tu veux, j'dois passer aux toilettes avant. » Simple excuse pour se rafraichir les idées, se passer un gros coup d'eau sur la face, se remettre les idées en place. De l'avoir rejoint, qu'il semble que l'attraction soudaine qu'elle exerce sur lui, venue d'il ne sait où, a repris du galon. Et ça le frustre, Nox, ça le culpabilise. Un putain d'vice. Un putain d'taré, voilà ce qu'il est. Ils pénètrent dans l'établissement et il la quitte directement pour s'engager dans un couloir, pousser le battant d'une porte et poser ses mains autour du lavabo. Se dévisage longuement dans le miroir. Qu'est-ce que tu fous, mon gars ? Pourquoi cette envie si soudaine ? Et ça lui rappelle presque, à l'époque, quand Enoch lui parlait et que parfois, ses mots avaient un pouvoir sur lui, sur sa raison. Qu'il pouvait la plier comme il le souhaitait, qu'il était à sa merci, que les mots traçaient des chaines dont il ne pouvait se défaire. Est-ce qu'elle peut faire pareil que lui ? Lui dire tu peux l'accepter et il l'acceptera ? Arrête, c'est bon, tu délires. Il se balance de l'eau sur la figure, essuyant un soupir avant de passer sa manche sur son visage pour l'essuyer. Quand il remonte son regard pour toiser son reflet, il lui semble presque voir le visage de Nora à côté du sien, de son sourire moqueur, qui lui susurre un tu es un monstre. L'a jamais dit, enfin n'croit pas, se sont envoyés tellement de vacheries en sept ans sans qu'il ne l'ait pourtant jamais touchée. Sauf quand il l'a déposée devant la prison. A encore le goût sur ses lèvres. Alors, peut-être que c'est à cause de ça ? Peut-être qu'il transpose ces sensations-là sur Soledad ? Oui, c'est sûrement ça. Il n'est pas en train de devenir cinglé, elle n'a pas de pouvoir qui le dérègle. S'attarde encore quelques minutes pour remettre ses idées en place, à se demander si c'est vraiment une bonne idée, quand il ne semble pas pouvoir faire autre chose que foutre le bordel partout, ces derniers temps.





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*été 2017*


Elle ne peut pas s'empêcher de le chercher, c'est plus fort qu'elle. C'est vrai qu'ils ont des cellules qui donnent un avant-goût de la véritable prison. Sole saurait bien assez tôt ce que c'était, la tatouée savait qu'elle n'y couperait pas.  Le pire, c'est que ça allait être son propre frère  qui l'y mettrait.

- Emmène moi ou tu veux, dans ta vrai prison, dans ta cellule ou n'importe ou, je m'en fiche...


Peut être qu'elle se trompe, peut être qu'elle ne s'en fiche pas tant que ça. Soledad sait très bien qu'elle n'aura pas gain de cause dans cette histoire, elle sait qu'elle l'a agacé, qu'elle y a été bien trop fort. Elle hausse les épaules, elle a peut être tort c'est un fait. Mais en vérité, elle se contrefout de ce qu'il peut ressentir, elle veut juste sauver ses fesses tout simplement. Elle hausse les épaules, elle le laisse penser ce qu'il veut sans investiguer plus, mais elle ne peut pas s'empêcher d'en rajouter une couche.

- Voile toi la face comme il te plaira... C'est pas à moi que tu mens, mais à toi Nox...


C'est plus fort qu'elle. Elle ne peut s'empêcher de lui tenir tête, à croire que c'est un passe temps pour la petite peste. Elle reste sage pourtant, pendant tout le trajet, ne disant mot. Elle prépare sa nouvelle tactique, sa nouvelle attaque pour le mener à bout. Elle profite aussi de la climatisation à l'intérieur du véhicule jusqu'à ce qu'il s'arrête. Elle lâche peut être les mots de trop, mais elle ne s'attend pas à ça. Elle fronce les sourcils. Ce qui clochait chez elle ? Rien, elle n'aurait pas été contre un baiser s'il en avait envie.

- C'est l'uniforme, ils ne l'ont pas ceux de mon âge... Et y'a rien qui cloche Nox... Absolument rien...



Mais il l'a percé à jour, il lui file entre les doigts mais ça à plus l'air de le contrarier qu'autre chose, mais au moins elle s'en sort. Elle sort de la voiture et sent qu'elle va suffoquer, l'air est irrespirable, Sole sait que ce soir il ferait probablement orage et qu'elle serait terrifier. Mais elle ne pensait pas ça pour l'instant. La blonde le suit jusqu'au café et laisse Nox s'échapper. Peut être qu'elle devait filer à son tour, c'était comme dans les films ou il ferait semblant de ne rien voir pour laisser la voleuse prendre la poudre d'escampette ? Elle n'en savait rien, en tout cas, il l'avait planté là comme ça. Allait elle commander ? Prendre ses jambes à son cou ? Non, elle ne le laisserait pas se mettre en rogne contre elle une nouvelle fois. C'est pas net cet histoire, il n'est pas net, rien n'était net. Soledad pressentait le piège si elle faisait quoi que ce soit. La Blackwell fini par trouver le chemin des toilettes et pousse la porte battante pour tomber sur le shérif qui s'observe dans le miroir.

- C'est quoi le plan ? Tu me laisses là pour que j'me barre et ça te donne une raison pour me mettre derrière les verrous pour de bon ?


Sole laisse la porte se fermer derrière elle, observant toujours le policier. La blonde finit par se rapprocher sans oser le toucher, la leçon est bien comprise. Sole se mord doucement la lèvre inférieure et fini par ajouter de manière douce.

- T'as pas l'air dans ton assiette... est ce que, ça va ?


La tatouée observe le flic, elle ne l'a pas épargné et elle s'en voudrait presque de ses paroles. Soledad s’inquiéterait presque de le voir dans cette position plus faible que tout ce qu'il a pu lui montrer auparavant.

- J'ai dis quelque chose qu'il ne fallait pas ?


Sole se rapproche considérablement, pouvant se voir dans le miroir et permettant à Nox de la voir dans ce dernier.

- Pourquoi penses tu que quelque chose cloche chez moi ? tout vas bien chez moi, tu sais...


Un ultime essai de le convaincre que tout vas bien, qu'elle n'a rien fait de mal pour une fois... Ou peut être que si, mais elle ne s'en rend pas compte. Elle veut le charmer, elle veut qu'il la relâche officiellement et pas qu'elle s'échappe parce qu'il a le dos tourné. Sole sent bien que quelque chose a changé, que l’atmosphère n'est plus la même. Mais la Blackwell décide de laisser le silence s'installer, elle est à l’affût du moindre geste de la part du policier. S'il se montrait violent, elle prendrait très certainement la poudre d'escampette en hurlant pour rameuter tout le restaurant au besoin.



Dernière édition par Soledad Blackwell le Ven 26 Fév - 22:25, édité 1 fois
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(été 2017) Il balaie ses mots d'un geste de la main désinvolte. C'est ça, elle s'en fiche, bien sûr. Elle ne s'en fichera plus quand elle sera jetée dans la cellule froide, qu'il se dit lentement, Nox, une cruauté trop habituelle qui l'étreint doucement. « Ouais, c'est ça. » Les dents serrées, mâchoire du haut qui se contracte contre celle du bas à s'en faire blanchir les gencives, sûrement, qu'il essaie de rester concentré sur la route mais que ses mots lui font vivement tourner la tête. Pour seule réponse, au fait qu'il se mente à lui-même, le shérif ne lui adresse qu'un regard féroce. Mauvais. A de moins en moins de patience, Griffin et il a beau affectionner Soledad et l'avoir vue grandir, elle dépasse clairement les bornes. Il ne parvient plus à la suivre et, surtout, à faire le tri dans ses pensées. « L'uniforme ? » qu'il crache, à la fois décontenancé et révulsé. Mais bon sang, qu'est-ce qu'elle a, aujourd'hui ? Où est passée la Soledad du manoir Blackwell, celle qui courait toujours dans leurs pattes, quand il venait y rejoindre Jill ? Quelque chose le dérange profondément et il lui faut l'ignorer. Une chaleur douce se repend en lui et Nox la reconnait bien - du haut de ses trente-sept ans, sûrement qu'il la connait trop, oui. Celle du désir. Bordel. Qu'est-ce qu'elle lui fait ? Il est sûr que ça vient d'elle. Parce que ça ne peut pas toujours venir de lui, n'est-ce pas ? Qu'est-ce qui cloche chez lui, putain ? Dépassé, le shérif, à tel point qu'il ne lui répond même pas, finalement, à n'pas vouloir savoir ce que ça lui fait, l'uniforme.

Alors, sûrement que son échappatoire, à Nox, se présente en s'esquivant vers les toilettes. A cru naïvement que l'eau glacée sur son visage allait le réveiller, le secouer un peu. Et peut-être qu'il se surprend même à se sentir un peu mieux une fois que c'est fait. N'entend pas la porte battante qui s'ouvre, occupé à s'en remettre une couche, penché au-dessus des lavabos. Son regard se lève en se sentant observé directement dans le miroir. La silhouette de Soledad. Putain. Dans le reflet, il lui adresse un regard courroucé où on peut facilement sentir sa colère, au même ton que sa culpabilité, sûrement. « Les chiottes des femmes, c'est pas ici, » qu'il grogne, comme un chien préviendrait de ne pas s'approcher. Il plisse les yeux sans se retourner, préférant encore affronter son regard et ses mots ainsi, de dos à elle. « Exactement. T'attends quoi pour te faire la malle et que je puisse te jeter derrière les barreaux, hein ? » Du tac au tac qu'il répond, Nox, bien entraîné avec Nora, quand il lui faut remettre ses pendules à l'heure. Ce n'est pas Nora qu'il a dans son dos à cet instant. N'a pas franchement envie d'avoir toute la troupe Blackwell sur le dos s'il malmène la petite dernière. Il l'observe se rapprocher et immédiatement, son corps se tend. Ses yeux se rivent, dans le miroir, à ses lèvres qu'elle mordille et il sent ses phalanges blanchir autour du lavabo qu'il tient fermement. « Ta gueule, Soledad. » Ton froid et autoritaire, bien qu'on sente les vibrations dans son timbre, celles de la colère, celles de la perte de contrôle. S'en voudrait certainement de se montrer dans cet état s'il était capable de s'en rendre compte. Mais à cet instant, Nox se sent acculé. Comme un loup exclu de la meute, pris en chasse par une armée de chasseurs, le cul contre une impasse, à ne pouvoir que montrer les dents pour tenter de les dissuader d'approcher. Exactement ce qu'il fait avec elle. Il ne faut pas qu'elle s'approche. Elle le connait depuis qu'elle est enfant et pourtant, elle ne le connait pas vraiment. Son visage s'intègre plus franchement au reflet, juste à côté du sien et il serre de plus en plus fort les doigts contre la porcelaine.

Et d'un seul coup, il se retourne. L'oeil clair et agressif se fichant dans les siens, déstabilisé par sa proximité, parce qu'elle est là, juste là devant lui, presque contre lui quand il se retrouve en face d'elle et que ça ne l'aide pas. Non, ça ne l'aide pas du tout. Il y a des idées qu'il n'a jamais eues avant qui naissent, germent dans son esprit plus vite qu'aucune graine ne pourrait le faire. Qu'est-ce qu'elle me fait, bien ce qu'il se demande, le shérif, à la dévisager sans savoir s'il doit la détester ou en avoir peur, sur l'instant. Une tension s'infuse lentement en eux. « Qu'est-ce que tu... » fais ? Sûrement bien ce qu'il voudrait lui demander, si son souffle ne se heurtait pas et qu'un seul pas lui suffit soudain à faire buter son corps contre le sien. Qu'est-ce que tu me fais ?, ça se hurle au fond de l'océan de ses yeux, quand ceux-ci glissent sur son visage, ses lèvres, ses courbes. Arrête. Il se sent muselé, épris d'une tension nouvelle, d'un désir qui monte en lui plus vite que ça ne lui est jamais arrivé. Il se passe quelque chose, quelque chose de pas net, d'étrange, de bizarre, mais Nox est bien trop terre à terre pour croire à toutes ces conneries. Non, elle ne lui fait rien. C'est lui, qui déraille, n'est-ce pas ? Pourtant, comme s'il ne se contrôlait pas et qu'il observait la scène au-dessus de son propre corps, il se voit attraper fermement ses poignées entre ses doigts fermes. Son torse contre son buste, ses hanches viennent rencontrer les siennes avec une brutalité mal contrôlée alors qu'il la pousse vivement contre le mur derrière-elle. Quand son dos rencontre le mur, c'est son corps qui se fond contre le sien, animal. Son regard froid s'allume d'une flamme qui oscille entre menace et séduction. Il ne contrôle plus rien, Nox. Se dira ça après, plus tard, pour se déculpabiliser. Sans pouvoir une seconde imaginer que c'est pourtant vrai. Que ça ne dépend pas de lui, pas entièrement. « À quoi tu joues ? » grogne-t-il contre son visage, son souffle qui ricoche contre son minois juvénile. Il enfonce ses yeux glacés dans ceux de la jeune Blackwell, à remercier peut-être le destin que personne n'entre à ce moment-là. Car certainement qu'il prendrait cher. Mais peut-être qu'il faudrait ça. Pour le réveiller, le tirer de cette machination terrible qui agit sur son subconscient sans qu'il ne puisse rien faire pour le repousser. Alors qu'il ressent un profond dégoût pour lui-même, son cerveau lui envoie des images qu'il voudrait ignorer. Son corps, contre le sien. Ses mains, qui caressent sa peau. Ses lèvres, qui s'emparent des siennes, et la voix fluette de la gamine qui chuchote son prénom sans plus s'arrêter. Bordel de merde. Qu'est-ce qu'il se passe ? N'comprend plus rien, Nox.
Plus rien, tout lui échappe, alors qu'il tient encore ses poignets entre les siens et qu'il enfouit son museau dans son cou. Sa respiration s'échoue contre la peau de sa nuque, qu'il crève d'une envie malsaine et que pourtant, comme un ultime fil le retenant à la raison, qu'il ne cède pas. Pas encore ? L'idée le révulse. Et pourtant, Dieu sait comme il en a envie, à cet instant. Sent bien que c'est quelque chose qui le dépasse, qui surpasse sa propre volonté, qui agit sur lui comme Enoch le faisait, l'a toujours fait. « Qu'est-ce que tu veux, Soledad ? » Le souffle dans sa nuque, l'envie féroce d'y planter ses dents, à la tenir fermement entre ses mains de fer, qu'il revient axer son visage face au sien. Le regard obscurcit, la raison qui s'effiloche, un rictus féroce qui déforme son visage. On n'peut que sentir ce qui l'anime, à cet instant, un désir animal, un instinct bestial de reproduction, quelque chose qui le mène du bout du museau. « Qu'est-ce que, tu, veux, » qu'il répète lentement, le souffle haché, soumis à lui-même, soumis à elle et à ce qu'elle dégage, ce qu'elle exerce sur lui et qu'il ne parvient pas à saisir, et qu'il reste là, son visage à quelques centimètres du sien à peine, son corps appuyé contre le sien.




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Sole ne répond même pas, elle l'a lancé sur l'uniforme pour ironiser sur le fait que les mecs de son âge ne valent rien. Mais au fond, ça lui plaît, ça la fait peut être un peu - trop- fantasmer.  Sole laisse Nox en proie avec ses questions jusqu'à le rejoindre dans les toilettes. La blondinette ne peut s'empêcher de se mordre la lèvre inférieure. Elle joue avec lui et peut être qu'elle va perdre à ce petit jeu, mais qu'importe, elle s'amuse vraiment. Nox est un adversaire redoutable et Soledad apprécie beaucoup jouer avec le feu. Elle le pousse à bout, sans savoir que son don entre en action sur le pauvre Shérif.

- Quoi, tu fais ta pudique ?  C'est pas comme si tu te trimbalait à poil...


Soledad observe le policer à travers le miroir et ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel. Elle ne sait pas à quoi il joue et ça la perturbe. Elle hausse doucement les épaules et ne répond pas à la provocation. Un long frisson parcourt l'échine de la tatouée quand il lui ordonne de la fermer. Elle le sent ce qu'il ressent, parce que tout a changé, Sole n'a plus envie de jouer pour sauver ses fesses mais elle joue parce qu'elle le désire. Le sentiment est assez étrange, mais elle percute que tout à changer et qu'elle n'avait jamais ressenti ça avant à l'égard de Nox. Elle l'a toujours connu, mais pas aussi froid, aussi violent et elle se rend compte qu'elle le désire vraiment. Elle ne s'attend pas à ce qu'il soit aussi rapide, mais il ne lui fait pas peur pour autant. Elle plonge ses yeux bleus dans les siens et ne le lâche pas, hors de question. Elle se mord la lèvre alors qu'elle se retrouve coincée contre le mur, son corps contre le sien. Prise au piège la petite blonde, mais elle ne panique pas face à l'animal qui fond sur elle. Le coeur de la Blackwell bat ben plus vite, bien plus fort, elle n'a aucune échappatoire et reste totalement à sa merci.

- Je joue plus Nox...


Non, enfin plus au même jeu que dans la voiture. Elle se fout complètement de finir derrière les barreaux, elle ne pense plus qu'à la chaleur de son corps contre le sien, elle ne pense plus qu'à le rendre fou, à lui montrer les tatouages qui orne sa chair. Elle le veut, elle se fout de comment.
Elle lui offre son cou tatoué, son souffle sur sa peau lui arrache un nouveau frisson. La proximité lui donne chaud, elle ne peut pas bouger les mains qui sont bloquées par le shérif. Elle se mord tout doucement la lèvre inférieure et fini par murmurer d'une voix douce, emplie de sensualité.

- Je te veux Nox...


Peut être que ce sont les mots de trop, mais elle s'en fiche. La blonde observe le shérif avant de réduire la distance entre son visage et le sien pour déposer un baiser contre ses lèvres avec une infinie tendresse. Un simple et chaste baiser. Elle ne lui en offre pas plus, pas tout de suite, pas tant qu'elle n'est pas sure qu'il veuille la même chose qu'elle.

- J'ai envie d'un homme qui a assez d'expérience pour faire de moi une femme à part entière... Ne m'oblige pas à te supplier Nox...


Elle dépose un nouveau baiser contre ses lèvres, un vrai cette fois, sa langue rencontrant enfin la sienne. Elle est prisonnière de son emprise et heureusement personne ne rentre pour les interrompre. La Blackwell sait qu'elle joue un jeu dangereux mais elle a envie de bien plus qu'un baiser voler. Elle essaye de défaire ses mains pour pouvoir le toucher, mais il a bien plus de force qu'elle.

- On peut rester ici avec l'option de se faire griller ou... aller chez toi et faire ça correctement en prenant notre temps...


C'était beaucoup moins glamour dans les toilettes pour hommes et elle n'avait pas forcément envie que quelqu'un entre et les trouve. Elle ne veut pas causer plus de problème au shérif. La tatouée arrive à libérer l'une de ses mains et vient caresser doucement le visage du Griffin et plonge son regard dans le sien.

- Allons chez toi... Je me défilerais pas je te le promets... Faut que tu donnes le change pour sortir de là sans éveiller les soupçons...


Et Sole était sincère, il était devenu son obsession et elle ne le lâcherait pas comme ça. Elle attend qu'il la relâche pour pouvoir le suivre, elle se fout complètement des regards qu'on peut leur lancer. Après tout, elle peut avoir fait une autre connerie pour que le shérif s'emporte. Mais non, elle n'a rien fait pour l'énerver, elle lui promet un moment bien plus agréable.

* *
*

Il ne leur faut pas longtemps pour arriver chez le shérif et Sole se sent pressée. Elle a fait un effort pour ne rien laisser transparaître en dehors de l'intimité de l'appartement. Une fois la porte close, Sole observe le Griffin une brève seconde, et s'agrippe à sa veste pour le rapprocher d'elle, se mettant sur la pointe des pieds, elle lui vole un long baiser.

- Je tiens toujours mes promesses shérif... Maintenant, laisse toi aller, ne te pose plus de questions... S'il te plaît...


Elle glisse tout doucement ses doigts sur l'uniforme qu'elle déboutonne avec une extrême lenteur. Ils ont le temps, tout le temps du monde et Soledad compte bien profiter de Nox  qu'elle a clairement rendu fou. Elle reste près de lui, tout en retirant son propre haut, se retrouvant en soutiens gorge devant lui. Lui dévoilant son corps tatoué.

- Ca te plaît ?


Si Soledad a des ailes d'ange tatouées dans le dos, il est clair qu'elle a toutes les caractéristiques du diable.

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