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 -- fire meet gasoline (novia-nora)

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" fire meet gasoline "

Regarde ce que j'ai pour toi, qu'il lance en revenant de la cuisine, un air triomphant au bord des lèvres. Dans ses mains, une bouteille translucide, le verre qui a été orné de quelques décorations sobres mais frappantes, faites en verre elles-mêmes. Il dépose son trophée sur la table, devant Novia. S'il la regarde, et qu'elle ne le regarde pas, il en a l'habitude, Andy. Depuis toujours, il lui semble. C'est un Polonais qui l'a fait entrer en douce, du coup, j'ai pu la récupérer, qu'il esquisse dans un sourire malicieux, avant d'faire un clin d'oeil et de détourner le regard, pour lui laisser l'opportunité d'le regarder si elle le veut. J'sais qu't'aimes... les trucs dégueulasses comme ça. Mais il l'a dit, celle-là, c'est d'la vraie, pas celle qu'on trouve ici. Et il repart, récupérant l'objet comme sacré, avant de s'esquiver de nouveau dans la cuisine. Là où tout est bien rangé, qu'y a rien qui traine, c'est l'image qu'laisse un peu son appartement - comme si personne n'y vivait à plein temps. Tout est à sa place, et l'regard attentif d'Andy saura tout de suite voir un jour, si quelqu'un s'y introduit. Déplacera l'moindre truc, qu'il le remarquera, Andy. On entend quelques bruits depuis là où il s'est terré, un verre qui se pose sur le plan de travail, un deuxième qui l'accompagne. L'en verse une bonne dose, Andy, sait qu'Novia n'a pas peur de ça, sait même qu'elle aime ça quand lui n'a jamais trouvé en l'alcool grand intérêt, sinon une étude nouvelle des goûts et des odeurs. Pour lui, ça sera du Chardonnay, et il observe le liquide aux reflets presque dorés s'éprendre de son propre verre, quand il ramène enfin les deux jusqu'au salon. Au milieu, elle trône comme un objet hors du décor, un truc un peu rare et exotique, un truc qui colle pas avec l'ambiance sobre, presque trop rangée et pourtant, Andy, qu'est-ce qu'il aime avoir c'genre de couleurs au milieu d'son champ de vision.

Des couleurs comme ça, sans doute qu'il en a pas mal qu'il fait venir, pas tant qu'ça en vérité, juste pour égayer l'fond de ses iris et, parfois, le creux de ses reins. Mais c'est pas le sujet. Faudrait pas embraser un air qu'il sait déjà tendu, surtout ces derniers temps, comme s'il s'escrimait à rattraper le temps perdu quand elle l'poussait inlassablement à lui vouloir lui faire comprendre qu'ils ne le rattraperont jamais. Lui en veut toujours, Andy, c'est clair. D's'être barrée, d'l'avoir laissé là comme un imbécile, à essayer de reprendre le cours d'une vie qu'il connaissait plus. Sans elle, sans Alpha, heureusement qu'y avait eu un pilier qui n'avait pas bougé, qui n'a jamais tremblé, qui s'est jamais effondré. Il dépose le verre devant elle, le minois amusé, détendu. Il a dit qu'il fallait pas l'mélanger, celui-là, qu'sinon ça gâchait tout. Alors j'ai juste mis des glaçons. Passe une main dans ses cheveux en la contournant, frôle sa hanche pour mieux venir s'installer sur le canapés, rassemblant ses jambes en tailleur, comme le font les gosses. Un peu c'qu'il est resté, tout au fond d'lui, avec un comportement souvent en contradiction avec la gravité qui s'lit dans ses grands yeux brillants. Lève son verre, fin sourire, loin d'imaginer la tempête à venir.
À notre soirée ?






Dernière édition par Andy Moore le Dim 17 Jan - 22:20, édité 1 fois
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@andy moore & @nora everdell / janvier 2021
'cause you've got hell to pay, but you already sold your soul. it's blasphemy. @bmth

Dans le nœud central de sa tanière, il réapparaît avec une bouteille diaphane puis la dépose triomphant sur la table. Révèle par la même occasion la jonction de la liqueur avec un Polonais l’ayant fait entrer à la dérobée au pays. A sa disposition pour toute examination, l’index de Novia patine le long des ornements. Résultat soigné d’un jeu de cannes à souffler, le travail du verre paraît presque un peu trop factice. La substance, elle, attise sa convoitise, fait naître l'envie de s'en délecter : « Sers-moi un verre avant que j’crève sur place à force d’écouter tes critiques sur mes inclinations.  » Déjà retourné pour la deuxième fois dans la cuisine, la voilà de nouveau seule avec son propre ectoplasme. Tourne un peu en rond dans cet endroit sinistre, désert et stérile comme une chambre d’hôpital. Un qg à l’opposé du sien plongé dans l’obscurité morbide, entre les livres consacrés à la sorcellerie et les posters d’un genre chargé de gloire au chétane. Adolescente coincée dans un corps d’enfant, parfait son abri à l’image de son délirium. L’ambiance de l’appartement d’Andy le maintien dans une atmosphère simple et assurément appréciée par ses visiteurs et ses convives les plus infâmes. Comme cette foutue traîtresse dévoyée, abominée et exécrée en la personne de Nora Everdell. Madame tout permis qui s'octroie la mainmise sur Sigma. Enjôleuse qu’elle s’imagine si souvent rappliquer ici, comme-ci Andy lui-même lui avait donné le double des clefs d’son fief. Faudrait que Novia soit niaise et stupide pour s’imaginer que les seuls ayants droit d’se morfondre dans les fentes d’son canapé sont les enfants d’la meute.

Pendant qu’il s’active dans la cuisine, elle se laisse tomber là où la soirée pourrait tranquillement commencer. Là où ils pourront bavarder de choses et d’autres et où elle se promet de ne pas mentionner celle qui fait feu à chaque fois. Les yeux posés sur la table basse, elle l’entend revenir mais évite de croiser son regard - comme au premier jour, depuis ce jour-là, où ils ont fait connaissance dans la chaufferie des putréfiés. [ Et que c’est en gorgone qu’elle s’est rapidement identifiée. ] Elle scrute sa main qui dépose un verre sur la table basse. Puis sa jambe frôle la sienne quand il part se faire une place en tailleur avec elle déjà installée. Déjà trop pressée de s’essayer à cette substance - pt'être dégueulasse mais assurément enivrante -, elle récupère le verre proposé. « Il a l’air de savoir de quoi il parle ce type. »  Son dos épouse le tréfond du canapé quand elle s’affecte d’un sourire minaudé :  « A notre soirée.  » Elle lève son verre sans le claquer dans celui d’Andy, le porte à ses lèvres pour en évaluer la saveur. Mais retient soudainement son geste les oreilles aux aguets, l’bruit qui dérange vers la porte d’entrée. « T’attends quelqu’un d’autre ? »  qu’elle demande sur l’ton un peu agacé. Sans imaginer son pire cauchemar sur le point de débarquer.


(c) mars.

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war of hearts

--- stay with me a little longer, i will wait for you, shadows creep and want grows stronger, deeper than the truth. i can’t help but be wrong in the dark, cause I’m overcome in this war of hearts, i can’t help but want oceans to part, cause I’m overcome in this war of hearts.


Tu vas passer une soirée tranquille. Tu vas te calmer. Approximativement ce qu'elle se dit depuis c'matin. Faut arrêter les conneries. Avait encore la gueule de bois au rendez-vous avec Rhodes, l'agent d'probation qui lui colle encore et toujours aux basques - là qu'elle remercie l'maquillage, à avoir l'air fraîche au-dessus de son air de cadavre. Faut s'remettre dans les rails, à nouveau, bordel. Lui semblait qu'elle était plutôt bien partie y'a quelques mois d'ça, mais qu'depuis quelques semaines, l'univers entier semble voué à l'emmerder. Comme si y'avait une connerie de planètes mal alignées, vouées à la tester à chaque seconde de son existence. Comme ça qu'elle le ressent, à se dire d'abord qu'elle allait éviter les bars, pour se contenir, et y aller mollo sur la boisson - c'qui joue pas en sa faveur, en général. Mais même quand elle va chercher une putain d'bouteille de lait dans un magasin, tranquille, comme quelqu'un d'bien sans doute, v'là qu'y'a encore moyen qu'on la fasse chier. Porte encore les reliefs d'une altercation improbable sur les lignes de ses mains, les nuances violacées d'son corps. Puis, quand elle s'met en tête, finalement, de rester sagement à la maison, l'shérif débarque comme si elle avait besoin de claquer un infarctus de stress, en plus du reste.

Mais ce soir, c'est fini l'bordel. Tu restes bien tranquille. Pas d'connerie. Se l'répète, sauf qu'à tout moment, elle s'imagine qu'on va venir la déloger à nouveau, mettre à mal toutes ces bonnes intentions. Alors, elle peut pas, Nora, garder le cul vissé à son canapé, pour cette raison précise. Enfin, c'est c'qu'elle se donne comme excuse pour aller enfiler des fringues à la va-vite, passer une veste au-dessus de son sweat et s'tirer, trousseau de clés en main.

Andy tout désigné comme garde-fou, habitude gardée de l'enfance de débarquer à l'improviste. Plus comme s'ils étaient voisins, désormais, à devoir traverser la moitié de la ville pour le rejoindre, mais c'est rien, à ses yeux. Pourtant, s'il est l'un des rares à pouvoir l'apaiser, elle s'doute pas qu'il sera pas seul, ce soir. Et quand la clé tourne dans la serrure, une fois sur son palier, elle l'envoie se faire foutre, ce pressentiment qu'ce soir encore, non, ça sera pas calme. En est à ôter sa veste dans l'entrée, à virer ses pompes dans quelques secousses de chevilles, quand elle s'annonce. « Mec, c'est moi ! Putain laisse tomber, ce soir on fait tranquille. » Remonte ses manches sur ses avant-bras, arrache son bonnet à sa tignasse qui s'élève en électricité statique, pour finalement la dompter contre son crâne en cheminant dans le couloir.

Pu-tain. A encore les joues rosies et l'regard brillant du froid hivernal, quand son regard tombe sur le canapé. Et c'est plus fort qu'elle, plus fort que son envie de tranquillité. Le sourire en coin qui monte, acide, quand elle achève de remettre de l'ordre dans sa tignasse, et d'avancer. « J'savais pas que t'avais une invitée, merde. » La relègue à ça, Novia. Une invitée, comme si à être celle d'Andy, elle était la sienne, aussi. Dans sa plus grande décontraction, la brune achève de s'approcher, pour venir s'poser sur l'accoudoir, juste à côté d'Andy. « Vous en avez pour longtemps ? Vous avez l'air d'vous faire chier un peu. » La question est adressée à Moore quand ses yeux clairs ne décrochent pas de Novia, sur ses gardes derrières ses airs assurés, à attendre sa morsure pour mieux enchaîner. Manque pas de crocheter les épaules d'Andy d'un bras possessif, l'attirant à elle pour mieux marquer son territoire d'un baiser sur son front. Déloge pas d'son perchoir, décidée à délibérément ignorer la présence de la brune, pour mieux se pencher vers Andy. « Tu bois quoi ? J'peux goûter ? »

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" fire meet gasoline "

Il ne se laisse pas abattre par son ton provocateur, en a l'habitude, Andy. Revenu se poser sur le divan, qu'il porte son verre contre le sien avec un clin d'oeil appuyé. T'en fais pas, si c'est de l'arnaque, il va m'entendre, demain, qu'ça le fait rire, à s'imaginer aller voir le gars dans sa cellule pour le réprimander là-dessus, quand il n'a, de base, aucunement le droit de se servir dans les affaires confisquées aux prisonniers. Mais c'est devenue monnaie courante. Pourrait bien s'en plaindre, le gars, qu'il lui arriverait rien, à Andy. Et sûrement que sa question ricoche à ses oreilles en même temps que le bruit des clés dans la porte. Et qu'Andy, il perd assez rapidement toute contenance, les doigts crispés autour du pied de son verre. Euh, non, qu'il s'essouffle à lui répondre, parce qu'y a pas mille personnes à avoir les clés de chez lui. Qu'y en a qu'une, en fait. Et qu'en temps normal, c'est le genre de surprise qu'il affectionne, à parfois l'espérer, après les sales journées, après l'remue-ménage qu'Alpha lui fout dans le cerveau. Qu'il peut l'apaiser, au moins un peu, au moins pour quelques heures, entre deux feuilletons dont ils se moqueront ouvertement, la main dans un paquet de chips. Et qu'pourtant, y a une partie de lui qui résiste, à cet instant, à se sentir pleinement confiant. Parce que clairement, la situation qui s'annonce, Andy l'a déjà imaginée trop souvent et qu'à aucun moment il s'est dit que ça serait sympa de la vivre en vrai. Qu'il attend, comme on attend la sentence au tribunal, de la voir arriver par le couloir, et que ses yeux sont rivés à Novia, comme si ça pouvait la calmer. D'avance. Nora. Fronce un peu le nez, en tournant la tête vers elle, et quand il croise son sourire, il sait, Andy. Il sait qu'ça n'peut rien annoncer d'bon, pas avec Nora, qu'il connait comme s'il l'avait faite. Et inversement. Qu'il sent un drôle de frisson glacé partir de sa nuque tendue et courir le long de ses vertèbres. Il lui semble même que c'est sonore, qu'ça ressemble à un xylophone détraqué.

Qu'il n'sait plus laquelle des deux regarder, quand son self-control si précieux semble se fragiliser un peu à chaque aller-retour qu'enclenche son regard. Parce qu'elles n'ont rien à faire dans la même pièce, pour Andy. Qu'elles n'appartiennent pas au même monde. Qu'elles n'appartiennent pas au même Andy. Qu'il n'est pas le même ni avec l'une ni avec l'autre et que soudain, il n'sait même plus quel rôle jouer, quand il est lui-même avec les deux pourtant. Qu'est-ce que tu, qu'il commence quand il se sent entraîné par son bras, qu'il sent ses lèvres se poser sur son front et qu'il ferme les yeux, Andy. Pour pas voir, pour pas voir la réaction en face. Et tout c'qu'il a pu répéter encore et encore pour contrer les attaques d'Novia, il sait bien, à ce moment-là, c'que ça va donner l'impression d'être. Des putain de mensonges. On ne sait pas s'il voulait dire qu'est-ce que tu fais là ou qu'est-ce que tu fais, même lui ne sait plus. Et que c'est comme un automate qu'il lève le bras, sans la regarder, comme paralysé, pour lui tendre son verre et le lui abandonner. Qu'il se lève comme un robot, l'regard fuyant, quand toute cette attitude ne lui ressemble pas mais qu'il n'arrive pas à trouver celle qu'il devrait adopter. Qu'sûrement que la fuite, à cet instant, est plus judicieuse, qu'il se conforte, en filant vers la cuisine. S'y passer un coup d'eau sur le visage, à se répéter putain, putain, putain en boucle. Parce qu'il a vu, à son regard, qu'il a entendu, à son ton, qu'Nora va pas s'arrêter là. Avec l'excuse d'être allé se chercher un nouveau verre, qu'il le remplit, revenant dans la pièce comme s'il n'osait plus se sentir chez lui, chez lui. À tenter un coup d'oeil vers Novia l'air de dire t'emballe pas puis d'en poser un autre sur Nora, qui veut plutôt dire à quoi tu joues, quand il sait qu'il n'peut en mettre dehors aucune des deux. Qu'elles y ont leur place, toute aussi différente celle-ci soit-elle. Mais qu'il trouve un sursaut d'courage pour oser sourire, plus naturellement qu'il ne le pense, avant d'se rassoir sur le canapé, à un bon mètre de Nora, à s'retrouver piéger entre elle et le fauteuil où s'est installée la fille du loup. Bon alors.. à notre soirée ? qu'il instaure en levant son verre, maladroit, quand ça laisse presque sonner que c'était prévu.




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