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 (jacob), late night devil

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(jacob), late night devil
Lun 8 Fév - 23:55


louder than bombs

---Now it has grown to be so clear, the unfamiliar shadow amidst those cheers. Your silent sadness, it shakes me. In my quiet sea, waves would sometimes rise. ●●


Sa vision s’était teintée de couleur pourpre, l’expression plus froide que le marbre, la main crispée autour de son téléphone, devant le message de son oncle. Un sms simple, concis, comme Jacob en avait le secret – Ton père est revenu, il veut récupérer les gosses. C’était clair, efficace, et établissait en de simples mots une situation des plus malsaines et dégueulasses.
L’abruti s’était cassé ya plus de quinze ans maintenant, ne laissant derrière lui que les cendres des clopes qu’il avait prétendu aller acheter, et des marques de pneu – celles d’un lâche qui avait pas le courage de s’occuper de ses gamins, et d’assumer une vie de couple, une vie de famille. Aîné de la famille, et suffisamment grand pour comprendre, il avait été plus marqué que les autres, Aidan – la rancœur s’était plantée profond dans son cœur, et la haine dans ses prunelles apparaissait à chaque mention du paternel. Alors quand il était dans les parages, il était mot dit et murmuré de ne pas aborder le sujet, une idée qu’il soupçonnait venir de son oncle – petit plan fructueux jusqu’à présent. Du moins, jusqu’à aujourd’hui.
Au final, les paroles n’étaient que mots sur un écran – et la distance de son oncle n’arrangeait rien. Jacob s’était occupé d’eux pendant, pour certains, la majorité de leur vie, figure paternelle qui avait dû apprendre sur le tas, surtout durant ces derniers mois – la mort de sa sœur, de leur mère, comme une épée de Damoclès au dessus de la tête de celui qu’il considérait maintenant comme son véritable père. De l’homme de qui il portait maintenant le nom, symbolique familiale ancrée dans les papiers d’identité, et dans le cœur. À peine ses dix-huit ans soufflés sur les bougies, qu’il l’avait annoncé, regardant son père de cœur dans les yeux. Et sa mère, elle avait souri, mais n’avait rien dit, laissant le moment défiler, et s’ancrer dans les souvenirs. Des souvenirs qui semblent bien bittersweet, maintenant.

Il était pas con, Aidan – il avait bien vu que Jacob se laissait aller, se détériorait, devenait une ombre – de celles imposantes et pleines de charisme, mais aussi remplies de chagrin, depuis la mort de sa sœur. Il savait juste pas jusqu’à quel point. Aidan, il comprenait qu’à moitié – il comprenait la peine, la perte, mais pas la descente aux enfers qui se lisait dans les yeux de Jacob. En tout cas, pas pleinement, sa mère et son oncle partageant une connexion qu’il avait pas forcément avec ses propres frère et sœur. Elle n’avait laissé derrière elle que le vide, le silence, ses rires et ses sourires évaporés en un soupir.
Force d’habitude, il toqua pas en arrivant dans la turne du pompier, qu’il trouva assis sur le canapé, l’air dur, carrure puissante et impuissante, le regard dans le vide. « Hey. » son oncle se tourne vers lui, tourmenté. « J’avais envie de demander si tu me faisais une blague pour me ramener ici, vu que je t’ai pas rendu visite pendant une semaine. Mais, vu ta tronche, je m'abstiens. C’était pas une de tes vannes légendaires, visiblement. » Il se tait un instant, l'air méfiant. « Il est plus là, rassure moi ? »


@jacob wheeler


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late night devil -- @aidan wheeler
Jacob, il avait toujours été proche de sa sœur. Ils étaient jumeaux et inéluctablement, ça avait renforcé les liens entre eux. Il avait connu des moments difficiles avec sa famille. Ses parents n’étaient pas des monstres, loin de là, mais ils étaient très traditionnels, attachés à leurs valeurs et plutôt fermés d’esprit. Au milieu de tout ça il avait toujours eu sa sœur pour le comprendre et le soutenir. C’était Blanca, sa femme qui l’avait poussé à prendre les décisions nécessaires pour assumer l’homme qu’il était et vivre sa propre vie loin des contraintes des Wheeler. Mais sa sœur, avait toujours été la voix de la raison dans un coin de sa tête, celle qui lui disait qu’il pouvait faire ce qu’il voulait sans se soucier de l’avis de ses parents. Elle avait lancé le mécanisme d’émancipation, bien avant qu’il ne rencontre Blanca. Elle était celle qui lui avait toujours fait confiance et qui avait tout su de lui sans qu’il n’ait rien à dire, tant la connexion entre eux avait été forte. Ça avait été réciproque. Il avait été là pour elle aussi, pour se réjouir de ses moments de bonheur et la soutenir dans les moments difficiles. Il avait été là, le jour où son connard de mari s’était barré. Il avait été là pour la consoler quand elle s’était dit qu’il lui était arrivé quelque chose et puis, il avait été là quand elle avait compris qu’il s’était juste barré comme un lâche. Il avait proposé de fouiller la ville, l'État, le pays de fond en comble pour le retrouver et lui foutre son poing dans la figure. Mais évidemment, elle lui avait dit de laisser tomber et elle avait assuré toute seule avec sa famille, prouvant qu’elle n’avait pas besoin de ce type, qu’elle n’avait besoin de personne.

Elle avait été forte et courageuse. Ce genre de femme que rien ne pouvait abattre, alors que lui, il s’était si souvent laisser sombré. A la mort de Blanca, il était tombé plus bas que terre. Il avait voulu la voir, la retrouver et pour ça, il avait commencé à se droguer, puisque ça semblait booster ses pouvoirs. Elle savait sa sœur, parce qu’elle savait tout. Elle l’avait aidé à se remettre, elle l’avait aidé à lutter pour sa fille. Il lui devait tout Jacob. Alors la perdre, ça avait été un coup dur pour lui. C’était comme si on lui arrachait une partie de lui-même. Parfois, il se demandait s’il pourrait être à nouveau lui-même alors qu’elle avait été presque sa moitié. La jumelle à laquelle il avait été lié depuis sa naissance. Il avait promis de s’occuper de ses enfants, et pourtant, il n’était pas franchement à la hauteur le brun. Une réalité qu’il s’était pris en pleine figure, quand l’ex-mari de sa sœur s’était pointé pour lui dire qu’il était le père de ces enfants et qu’ainsi, c’était à lui de s’en occuper. Une blague alors qu’il avait disparu de la circulation pendant des années et des années. Il s’était empressé de prévenir de prévenir Aidan, l’ainée de la famille, que son père était revenu pour récupérer la garde. Il était concerné autant que lui après tout. Il avait eu du mal à rester calme en face de cet homme qu’il maudissait, mais le frapper lui donnerait un avantage dans cette histoire, alors il avait résisté. Il ne lui avait pas offert non plus le thé et les gâteaux, se contentant de lui dire de se prendre un avocat et de dégager de chez lui, ce qu’il avait fait au moins. Pas question de céder ses droits de tuteur à un homme qui ne connaissait même pas ses enfants. Posé dans son canapé à réfléchir à comment gérer la situation, luttant contre l’envie de s’injecter n’importe quoi dans les veines pour apaiser sa colère, il n’avait même pas entendu la porte s’ouvrir, si bien que la voix de son neveux lui arracha un léger sursaut. « Personne ne t’a appris à frapper avant d’entrer ? » Question rhétorique, il avait l’habitude de toute façon, entre ses neveux et sa fille, il y avait zéro intimité dans cette maison. « J’aurais préféré que ce soit une blague. » Ça aurait été une blague de mauvais goût, mais au moins, ça ne leur aurait pas imposé une situation merdique à gérer. « T’inquiète pas, il n’est même pas entré. » La discussion avait été brève et s’était déroulée sur le pas de la porte. Si sa famille pouvait entrer chez lui sans frapper, ce n’était pas le cas de ce gars. Il pouvait frapper, sonner, demander l’asile, il resterait dehors. « Aucun juge censé ne lui donnerait raison, non ? » Il demanda à son neveu, avocat, il devait bien avoir son avis là-dessus. Peut-être qu’on pourrait lui donner raison, si on apprenait que l’oncle qui s’en occupait avait des problèmes avec la drogue. Il était dans la merde Jacob, il le sentait bien.

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louder than bombs

---Now it has grown to be so clear, the unfamiliar shadow amidst those cheers. Your silent sadness, it shakes me. In my quiet sea, waves would sometimes rise. ●●


Son père, c’était un sujet sensible, tendu, douloureux. De ceux dont on évite de se rappeler, de ceux qu’on prétend ne pas connaître l’existence. Ceux pour lesquels on sourit d’un air contrit, mystérieux, indiquant qu’il faut laisser couler. Et en général, ça finissait toujours par marcher. Fallait dire qu’avec un père absent, mort-vivant, c’était pas difficile de prétendre oublier – Jacob était celui qu’il considérait comme père, ou au moins figure paternelle. Jake, il avait été là, il l’avait porté à bout de bras, était venu le chercher à l’école, l’avait aidé avec ses devoirs – il avait fait ce que devait faire un papa. Et ça, par affection, pour rendre service à sa sœur. Aidan, il était orphelin d’père, d’mère, il n’lui restait que son oncle, sa sœur, ses frères, relations éloignées ou charnières.
Quand il voit le nom de Jacob sur son écran, il se dit qu’il va juste se faire sermonner pour ne pas avoir donné de nouvelles, trop pris dans un dossier – mais il n’en est rien, mots pixelisés comme enfer visuel. Et il perd pas vraiment de temps, son ordi bien vite dans son sac, l’air renfrogné, et prend la route pour le logement de Jacob. Plusieurs idées lui traversent l’esprit alors que les rues défilent, disparaissent dans l’horizon – peut-être un blague idiote, mais ça lui paraît vraiment improbable. Son oncle, il aimait plaisanter – mais pas sur ces sujets. Sinon, Aidan, il allait être surpris, et un tantinet agacé.
Son léger espoir de blague s’envole en voyant la tête de cimetière de son oncle, assis dans une pièce, le visage tendu, les traits tirés comme s’il avait pas dormi – il a l’air claqué, agacé, torturé. Ce dernier visage n’est pas inconnu, quand on connaît Jacob, mais là, Aidan doit l’admettre, c’est très marqué. « Si, toi. Mais tu sais bien que j’obéis pas. » Tentative d’humour, pour dédramatiser la situation malgré l’air tendu d’la pièce. « Moi aussi, honnêtement. » Il claque sa langue, Aidan – frustré. « Il est vraiment venu toquer la bouche en coeur ? J’vais le tuer et je me défendrais moi-même au tribunal. » Il secoue la tête. « J’en doutais pas. » Il n’y avait qu’une personne plus hargneuse envers le paternel que lui, et c’était bien Jacob. Sa haine était encore plus venimeuse que celles de tous les gamins réunis, et sans doute à raison. Aidan, à la question de son oncle, il s’gratte la barbe, réfléchissant. « Normalement non. Y’a toujours le risque qu’on lui autorise un droit de garde ou au moins de visite, mais même ça, c’est hors de question. S’il faut, je m’en assurerai moi même. » Il marque un temps de silence. « Dis moi que tu lui as mis une belle droite, ça serait satisfaisant ».


@jacob wheeler


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