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| vœu sous la comète ((silvio)) | |
| Voronina Morozov - dance with me in the dark - damné(e) le : o27/10/2024
cartes : ofürelise ♡ ((av)), motionpicture (gif)
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| voeu sous la comète-- silvio & voronina Les matins a Exeter ne se ressemblent pas toujours. Parfois le brouillard persiste tout au long de la journée, laissant les habitants dans une ambiance halloweenesque ou horror movie. Mais tous habitués maintenant, ils ne faisaient plus vraiment attention, ni même quand le soleil frappait la ville. Pour Voronina, le brouillard avait quelque chose d'exaltant. Elle adorait s'y perdre dans son jardin entouré d'arbres immenses, où l'odeur humide du matin rappelait parfaitement bien sa saison préférée. Après avoir passé une bonne heure a virevolter entre les troncs, a chercher une bonne raison de ne pas rentrer tout de suite, la faim lui rappelait qu'elle devait nourrir ce corps qui était le sien. La jeune femme n'est pas une grande cuisinière, mais elle sait se débrouiller de ses mains pour ne pas mettre le feu a toute la cuisine.
La maison dans laquelle elle vit depuis sa naissance dépérit un peu, la cuisine est un autre temps et surtout la gazinière qui ne semble jamais vouloir marcher correctement. Nina avait du mal a s'en détacher, défectueuse et sur le point de tomber complètement en rade, elle n'arrivait pas a accepter l'idée d'acheter du neuf pour cette maison au cachet ancien. Puis d'après son père, c'est là où sa mère passait le plus clair de son temps et étrangement, la gazinière a commencé à mal tourner dès son décès. Alors tant bien que mal, elle essaie de la faire marcher, ne serait-ce que de voir une flamme pour faire chauffer du lait. Parfois Nina pense au fait que dans un temps ancien, les sorcières et leurs chaudrons avaient juste besoin de bois et c'est tout. Du moins, dans une forme un peu inexacte.
- allez marche.. J'ai vraiment pas envie d'aller en ville et encore dépenser de l'argent au starbucks pour un cheescake bourré de sucre.
Les supplications ne semblaient pas faire effet puisqu'elle entendait juste des claquement mais aucune flamme ne semblait apparaître. Mais alors qu'elle commençait a abandonner l'idée de cuisiner quoi que ce soit, son corps se mit en alerte sur la compagnie invisible qui venait d'entrer dans la pièce.
- Je sais que t'es là, j'ai pas le temps d'écouter tes arguments sur le fait de me débarrasser de cette cuisinière. Tu connais mon avis.
Si dans le moment elle ne peut pas le voir, ni entendre ce qu'il avait a lui dire, cette fois ça tombait parfaitement a pic. Le fantôme de la maison est son meilleur ami depuis toujours mais parfois, il arrivait qu'ils n'arrivent pas a se mettre d'accord. Leur relation est assez étrange, et se dire qu'elle est ami avec un fantôme aussi vieux que cette demeure, est bizarre juste pour les autres. Elle n'avait pas l'intention de le faire apparaitre, ni même l'envie, mais a cette période de Samhain qui approche, les énergies semblent tourner autour d'elle. Son don semble plus sensible que d'habitude, et sans vraiment le voir, le fantôme eut sa forme physique en quelques secondes.
- Merde. Bon, tu fais pas de bruit. Les garçons ne sont pas encore habitués a ta présence.
Du moins c'est ce qu'elle tentait de se convaincre. Le fantôme semble de bonne humeur et reste sans rien faire ou dire pendant que Nina retente une nouvelle fois d'allumer cette cuisinière. L'idée est compromise, rien a faire. Nina décide d'abandonner et d'ouvrir un placard pour choper un bol de céréales. Malheureusement le placard était mal rangé et le bol finit trois sur le sol, en plusieurs morceaux après l'impact. La jeune femme soupire blasée, regardant directement son ami trépassé.
- c'est toi ? - Non ! - Avoue. - Voronina Morozov, je te prie de chercher un autre coupable ! En attendant t'aurais pu faire chauffer le lait dans ta boîte de métal là bas Elle se tourne quelques secondes vers le micro-ondes, peu convaincue de l'idée.
- C'est pas pareil. - Mh. Et que comptes-tu faire ? - Je sais pas trop. Mon idée était de faire chauffer ce lait et d'improviser ensuite. - C'est moi le fantôme et pourtant tu es la plus étrange ici ma chère. et là que manges-tu ? - Je crois que c'est a Silvio, le goût est plutôt étrange. - Tu vas finir comme moi si tu manges tout ce que tu trouves sans en vérifier l'origine ! - Si je meurs, j'irais le hanter. Possible qu'il aime ça. - Vilaine.
Ses épaules se haussent avec un petit air espiègle. Être un fantôme est une éventualité qui lui a souvent traversé l'esprit. Après tout, c'est probablement une suite logique de la vie après la mort.
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| | | Silvio Rojas - trent crimm, the independant - damné(e) le : o24/11/2020
cartes : o(av/icons/cs) fürelise (sign/gif) tucker
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| -- vœu sous la comète ft. @voronina morozov La perspective d'une nouvelle journée à se noyer, plongé dans ses notes, ne l'enchantait pas. Il avait agrémenté son expérience à Ashmill de quelques commentaires mauvais, espérant que la découverte ferait réagir ses supérieurs ; mais ils n'avaient fait qu'ignorer ses doléances en le préparant à un énième journal télévisé dont il n'était l'auteur d'aucune ligne. Une nouvelle entorse à leur arrangement. Un outrage supplémentaire à ses facultés, aussi limitées fussent-elles dans le débat du jour. Il s'était donc endormi avec l'idée de reprendre ses notes pour mettre de l'ordre dans ses recherches, et offrir le produit fini le plus satisfaisant que le journal n'ait jamais connu ; il s'était réveillé avec une idée similaire, l'énergie créatrice en moins. Lever les mains au ciel en réclamant une inspiration supérieure, presque divine, n'aurait eu pour seul résultat d'attirer l'attention de son tulpa, et il n'avait aucun besoin de l'entendre jacter durant toute la journée. Il s'était alors levé, déjà essoufflé d'avoir mis au point un plan trop élaboré pour lui, prêt à entamer une journée qui ne voulait vraisemblablement pas de lui. L'idée d'un petit déjeuner lui était désagréable tant un poids invisible enserrait sa poitrine à l'idée de sa présentation à venir devant le directeur du journal, qui ne ferait que le reluquer en hochant la tête – une oreille sourde. Il pouvait retrouver Briar pour en discuter avec lui, demander à son vieil ami de lui remonter le moral, l'encourager dans son besoin de révolte matinal ; mais son ami devait encore dormir, il l'avait entendu rentrer tard la veille au soir. Il rejoignit la cuisine, à la place, s'arrêtant quelques minutes avant d'atteindre la porte, des voix s'élevant déjà de la pièce. Il aurait cru trouver ses deux colocataires en entrant, se heurta à l'image de Voronina seulement, plantée près d'un chaos de vaisselle éparpillée ; entre céréales et une casserole de lait froid. « — Tout va bien ? » Il n'attendit pas la réponse pour attraper le balai dans un coin de la pièce et revenir faire un tas des dégâts infligés à ce pauvre bol. « — Si tu complotes contre moi, évite de le faire à voix haute ; même si j'espère bien que tu viendras me hanter. » Il sourit afin de lui montrer qu'il plaisantait. Elle devait bien s'en douter de toute manière, mais adorait la taquiner. Il passa un coup sous la table pour être certain qu'aucun projectile coupant ne soit resté au sol, en laissant ensuite les balayures près de la gazinière ; il les ramasserait plus tard, ils n'étaient pas à l'abri de plus de casse avant la fin de la matinée. Il passa ensuite près de son amie pour atteindre l'étagère d'où le bol était sûrement tombé. Qu'avait-elle essayé de faire exactement ? Le jour avait tout juste commencé, elle semblait déjà avoir abandonné l'idée d'une journée agréable. Il prit une barre de céréales, de quoi récupérer un peu d'énergie sans avoir à ingurgiter trop d'ingrédients d'un coup, son estomac restant encore noué. « — Tu veux que je te fasse une omelette ? T'as l'air découragée. » Il lui sourit, afin de lui montrer que ce n'était pas méchant, qu'il souhaitait seulement l'aider. La barre de céréales entre les dents, il regarda sa montre dans le but de vérifier qu'il avait encore du temps, fut soulagé de voir qu'il lui restait de longues heures avant de devoir rejoindre le centre-ville. Toujours curieux de savoir à qui la jeune femme parlait avant qu'il n'arrive, Silvio fit un tour sur lui-même pour bien vérifier qu'ils étaient seuls dans la cuisine. Il continua ensuite de manger sa barre de céréales en s'asseyant sur une chaise près de la table, attendant de voir si elle comptait lui demander un petit déjeuner ou non, cela ne le dérangeait pas de se plier en quatre pour elle, comme un frère l'aurait fait pour une petite sœur. « — Tu parlais à qui quand j'suis arrivé ? » Il regarda autour de lui, vérifiant que rien ne se trouve dans les recoins de la cuisine. Il lui arrivait de se demander si Nina n'avait pas les mêmes apparitions que lui ? Souffraient-ils du même mal ? Est-ce qu'elle était capable de voir cette apparition insupportable qui le suivait durant des heures, dans les pires moments de son existence ? Il espérait que non. Il était satisfait de constater que son propre tulpa n'était pas présent pour le moment ; mais était prêt à aider sa colocataire à trouver une solution pour se débarrasser du sien si elle venait à en avoir besoin.
HERE WITHOUT YOU a hundred days had made me older, since the last time that i saw your pretty face. a thousand lights had made me colder and i don't think i can look at this the same.
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| | | Voronina Morozov - dance with me in the dark - damné(e) le : o27/10/2024
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| voeu sous la comète-- silvio & voronina Les discussions avec le fantôme du manoir avaient toujours plus d'entrain que celles avec les fantômes du cimetière, en même temps celui-ci a presque fait office de nourrice durant toute son enfance a l'insu de son père. Ils ont une complicité qu'elle n'arrive jamais a avoir avec les vivants, sauf peut-être avec Silvio. Depuis l'arrivée de son nouveau colocataire, Voronina retrouve un semblant de normalité. Il faut le dire, a Exeter la normalité se fait rare et être normal est signe de différence. Ne pas avoir de lien avec le paranormal est presque une aubaine ou un échec selon de qui on parle. Etant née sur ces terres, et non celle de sa famille, elle est le fruit bercé par les énergies les plus sombres de la ville. Mais Silvio lui apporte une fraicheur, un goût de vie alors qu'elle a toujours frôlée et côtoyée la mort.
Soudainement Chester, dont l'identité n'est plus un secret pour Nina, disparait. Il semblait toujours le premier au courant des allées et venues des garçons dans la maison, comme avec son père autrefois. Elle ne comprend toujours pas pourquoi il ne désire que se montrer a elle uniquement, alors que les garçons sont de parfait colocataires. Le visage de la jeune femme se tourne vers la silhouette de Silvio, finissant de manger la même barre de céréales que lui, lui appartenant d'ailleurs. « — J'ai bien peur d'être a présent endettée. » Elle répond en désignant la barre de céréales. Voronina notait dans une coin de sa tête de lui en racheter une fois en ville, en espérant que ça ne vienne pas d'un quelconque site internet. Elle n'est pas très a l'aise avec la technologie, ayant été pratiquement privée du monde moderne. A ses paroles, elle ne peut s'empêcher de sourire un peu. « — Quoi qu'il arrive je sais que tu viendrais me chercher par la peau de mes fesses en ectoplasmes si je ne venais pas de moi même. » Un peu d'humour dès le matin, une complicité que jalousait parfois Chester.
Découragée est le mot. Son talent culinaire est totalement inexistant, du moins, surtout quand cette gazinière ne daigne pas fonctionner. Faire bouillir de l'eau est tout un périple, alors souvent, elle abandonne pour se nourrir de ce qui lui tombait sous la main ou des quelques points de restauration en ville. « — Elle ne marche pas, j'ai tout essayé. Mais je crois qu'on va devoir s'en séparer.. » Le dire a voix haute n'est pas évident, y tenant trop et surtout elle le sait qu'elle ne passera pas plus de temps ici pour cuisinier même avec nouvelle gazinière. Ce serait de l'argent gaspillé pour rien. « — Mais si tu y arrives, et si tu veux bien m'aider a me nourrir aujourd'hui, je te promet de t'emmener au cinéma pour quelques frissons. » Voronina est fan des films d'épouvantes, même si, elle se retrouve très souvent a faire des cauchemars.
Le questionnement sur la possible présence de Chester la fait se refermer comme une huitre, habituée aux abandons suite aux révélations sur sa capacité de communiquer avec ceux de l'au delà. Habituée mais pas forcément en accord avec ça, dont parfois la solitude pouvait lui peser. Aujourd'hui Silvio semble combler ce vide, mais la peur reste toujours la même et ça ne lui semble pas judicieux. « — Je..récitais un texte ! » D'un mensonge de plus avec un sourire qui tentait de cacher son sentiment de culpabilité. Elle n'aimait pas lui mentir mais c'était plus fort que sa volonté.
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| | | Silvio Rojas - trent crimm, the independant - damné(e) le : o24/11/2020
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| -- vœu sous la comète ft. @voronina morozov J'ai bien peur d'être a présent endettée. Il ne put s'empêcher de sourire, ferait des blagues concernant ces dettes dans les jours à venir. Il ne tenait aucun compte dans la colocation, toujours enclin à partager ce qu'il avait avec les gens qui comptaient pour lui ; ceux qui partageaient son lieu d'habitation en faisaient partie. La tendresse qu'il ressentait pour ses amis était une des nombreuses choses qu'il souhaitait leur dispenser, en même temps que ses passions, son humour et même certains de ses secrets. En ce qui concernait la drôlerie, il semblait que les âmes s'étaient bien trouvées sous ce toit. Silvio ricana en imaginant courir après le spectre de la jeune femme, lui en vouloir de ne pas venir le hanter après ce lien pourtant étroit qu'ils avaient créé. L'évocation était amusante, quoiqu'un brin triste ; le jeune homme avait du mal à imaginer le départ de Nina sans ressentir un pincement au cœur. Il n'aimait pas penser à ses proches sous ce prisme, trop sensible pour pouvoir surmonter ce genre de déclin lorsqu'il touchait son cercle rapproché. Il se leva de son assise en l'entendant se plaindre la cuisinière. Il savait qu'elle lui donnait souvent du fil à retordre, ne pouvait pas y faire grand-chose malheureusement. Il n'avait jamais été vraiment bricoleur, tout juste s'il savait planter des clous et ajuster quelques étagères ; mais il s'y confrontait tout de même sans rechigner, toujours ravi de venir en aide aux autres. Il se planta devant le meuble électroménager et tourna quelques boutons, comme si Nina n'y avait pas pensé plus tôt. Une moue dubitative s'invita sur le bas de son visage, alors qu'il essayait de comprendre comment se passer des plaques de cuisson. Il se passa une main sur le menton en réfléchissant, avant de réagir aux paroles de son amie. « — Si tu veux te faire un film, on peut toujours manger un bout en ville avant la séance ? » Cela ne réglait pas le problème de la gazinière, mais c'était un moyen comme un autre de nourrir la jeune femme. Il jeta un regard à sa montre en se dirigeant vers le frigo qu'il ouvrit pour en inspecter le contenu. « — Mais ça devra attendre que je rentre de mon rendez-vous, j'dois voir mon boss... » Il sortit un pot de fromage blanc et attrapa deux bols au passage, en revenant vers la grande table. Il s'y installa en récupérant des couverts dans le tiroir, commençant à vider la substance blanche dans les bols. Je... récitais un texte ! Le geste en suspens lorsqu'il attrapait des fruits pour les couper en morceau dans le bol, il hocha la tête afin de ne pas remettre sa parole en doute ; mais il n'y croyait pas tellement. Il lui faisait confiance, mais semblait un brin déçu de ne pas avoir d'élément de réponse concernant l'apparition qui le suivait, lui. Il avait espéré pouvoir en discuter avec elle, mais pouvait-il ainsi s'ouvrir à elle ? Il y réfléchissait en continuant de couper les fruits dans les deux bols afin de leur faire un petit-déjeuner digne de ce nom. « — Tu veux que je t'aide à réviser ton texte ? » Ce n'était pas une manière de la mettre dos au mur, il souhaitait réellement l'aider si jamais il avait tort et que sa colocataire récitait simplement un texte. Il avait été acteur après tout, pouvait peut-être lui être utile avant de partir pour son rendez-vous. Une fois les bols prêts, il plongea une petite cuillère dans la mixture et poussa un bol dans la direction de Nina pour l'inviter à venir manger à ses côtés. « — J'ai cru que tu parlais seule et c'est marrant parce que ... ça m'arrive aussi, souvent. » Il mangea, un coude appuyé sur la table alors qu'il regardait Nina en poursuivant : « — C'est pas si mal d'avoir un ami imaginaire parfois, ça permet de ne jamais être seul. » Il lui sourit, d'un air enfantin, comme pour la rassurer. Une confidence comme une autre, venant sans doute de l'enfant qu'il avait été jadis, quand son frère allait mieux, qu'il n'avait pas aussi peur de la solitude.
HERE WITHOUT YOU a hundred days had made me older, since the last time that i saw your pretty face. a thousand lights had made me colder and i don't think i can look at this the same.
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