| | you'd look nice in a grave — sanya | |
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Dernière édition par Sanya Azarov le Dim 30 Mai - 21:17, édité 34 fois |
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| We're all stories in the end
(RESUME) Naissance au sein d’un foyer pauvre et dysfonctionnel, sous l'identité de Shannon Barclay. Une mère aimante mais sous l’emprise d’un compagnon violent. Plusieurs frères et sœurs. ≈ Kidnappé à l’âge de cinq ans, les recherches ont tâtonné sans jamais aboutir. Conditionné pour oublier jusqu’à l’existence de sa première famille, ne semble s’en rappeler qu’à travers des terreurs nocturnes. ≈ Des geôliers qui font office de parents. Supposé incarner le ciment d’un couple qui bat de l’aile. Rafistolage bancal. ≈ Sa mère adoptive veille au grain, place de grandes espérances en lui. Ses attentes empirent avec les années, elle lui trace un avenir qu’il ne se voit pas réellement mener. ≈ Ne s’épanouit dans son enfance qu’à travers le prisme du père, plus décontracté. Prône les valeurs de tolérance et de bienveillance, dont s’empreigne le môme. ≈ Sa famille accueille Eden, évadé du foyer rouge, alors qu’il est adolescent. Comme chien et chat, ils se détestent farouchement au départ, mais finissent par se regarder autrement. ≈ La mère les surprend en plein acte charnel, met à la porte Eden et oblige son fils à ‘soigner’ son orientation sexuelle, qu’elle juge déviante. Le père n’intervient pas en dépit de ses suppliques. ≈ La thérapie de conversion est évidemment un cuisant échec, lui inflige un mal fou. Regagne la demeure familiale après trois mois de calvaire, fait semblant d’avoir changé. ≈ Décrochage scolaire, enchaine les mauvaises fréquentations, commence à toucher parfois à certaines drogues pour se vider la tête. Ruine ses chances de devenir le génie façonné par sa mère. ≈ Années insignifiantes après le lycée, pas vraiment doué pour garder un boulot mais très performant pour cumuler les emmerdes et contrarier les mauvaises personnes. ≈ Complètement stone, proie facile, il échoue dans la forêt et se fait attraper par des wendigos en chasse. En cage en attendant qu'on statue sur son sort, le gibier est sauvé de justesse par Eden. Son bienfaiteur de fortune lui impose d'emmener avec lui sa gamine, Mattie. Il accepte contraint et forcé. ≈ Déposée à l'orphelinat, il se surprend à lui rendre régulièrement visite, s'assure qu'il ne lui arrive rien. Pourtant peu enclin à endurer les marmots dans son genre d'ordinaire. ≈ Le besoin d’assumer ce qu’il est, de l’extérioriser haut et fort, prend de l’ampleur. Sur la scène du cabaret, il n’a plus rien à cacher. ≈ Gagne en assurance au fil des représentations. Les mœurs qu’il libère quand les œillades lascives se coulent contre sa silhouette sublimée d’atours féminins. Les paillettes en seconde peau, il prône l’irrévérence, la différence, avec un naturel confondant. Se délecte des œillades emplies de convoitise qui caressent ses reins. Parfum de scandale. ≈ Victime de son succès, baisse un peu trop sa garde et se fait sauvagement agresser à la sortie du club. Expérience de mort imminente, le cœur s'arrête puis repart. ≈ Il réussit à trainer sa couenne jusqu'à la demeure familiale, en quête de soutien et de réconfort. Sa mère s'attarde davantage sur sa tenue indécente que sur ses blessures. Le menace, perd tout filtre. Le sentiment d'injustice grimpe en lui et elle déclenche pour la première fois son don de catalyseur chaotique. La furie n'en finit alors plus de hurler, de lui cracher les pires insanités. Lui révèle même d'où il vient sous la colère. L'adopté disjoncte et un esprit s'engouffre dans la brèche pour le posséder. S'ensuit une lutte aux termes de laquelle il finit par la tuer. ≈ Reprend le plein contrôle de son corps une fois son méfait accompli, sans se souvenir vraiment des détails, la cervelle embrumée. Veut se laisser crever avec elle en comprenant, mais le père le tire de là de force. S'accuse du meurtre à sa place et fait jurer au fils de s'y conformer. ≈ Rongé par la culpabilité, dans l'incompréhension. S'abrutit de pilules magiques pour effacer les images et éviter de dérailler à nouveau. Envies de carnage qui pulsent néanmoins sous la carne. ≈ Tout son argent passe là-dedans et dans les frais d'avocat pour le père sacrifié. Doit des sommes conséquentes à de gros poissons. Sous hypothèque, la maison parentale risque d'ailleurs d'être saisie prochainement par des huissiers.
(CINQ ANS) « And did you know that I never feared monsters under the bed, because being separated from you was terrifying enough? » Gamin paumé, presque trop apprêté dans les fringues qu’on lui a fait enfiler. De bien meilleure qualité que celles piteuses dont sa mère l’affuble d’ordinaire, recyclées d’un bambin de la famille – au sens large – à l’autre. Relents de misère accrochés au fibre du tissu. Il ne sait pas ce qu’il fait là, dans cette pièce joyeuse et colorée qui tranche avec son univers. Occupé à faire rentrer de force des carrés dans des ronds, s’acharner sur ses jolis jouets quand la porte s’entrouvre. S’obstiner pour éclipser l’anxiété qui tord les entrailles à l’idée de se retrouver dans un lieu inconnu. Une dame qu’il n’a jamais vue rentre, tirée à quatre épingles, son mari en retrait. « - Voici ta maman, mon chéri. » On lui souffle, et il reste bête, immobile alors qu’elle vient le serrer dans ses bras d’autorité. Pas sa mère, en aucun cas. La sienne ne sent pas la lessive, n’est pas si élégante et ne l’intimide pas. Sa simple présence le rassure toujours, quand la grosse voix de son géniteur s’élève et fait trembler les murs. Autant de détails qu’un gosse de son âge n’appréhende pas encore, mais qu’il sent, en gesticulant pour se dégager de l’emprise de fer. L’étrangère lui fait peur. Il devra s’y habituer. Le couple a payé cher, pour l’acheter. Ses ravisseurs n’en retirent pas le moindre remord, persuadés d’avoir fait une bonne action. Qu’importe si celle qui lui a donné la vie le pleure, croule sous le désespoir d’ignorer tout de son sort. L’imagine torturé ou mort, sous la terre ou au fond d’une cave.
(DIX ANS) « There are wounds that never show on the body that are deeper and more hurtful than anything that bleeds. » Piano, solfège, catéchisme, escrime, leçons du soir. Son emploi du temps est réglé comme du papier à musique. Pas le temps de souffler ou de jouer avec ses petits camarades. Celle qu’il identifie désormais à son unique mère lui bourre le crâne d’idées toutes faites, s’assure qu’il excelle dans un nombre effrayant de disciplines. Placé dans une école privée hors de prix, elle tient à ce qu’il ne côtoie que l’élite. Ne se mêle pas à la plèbe. Éducation stricte l’enfermant dans un carcan toujours plus étroit. Femme politique influente, à l’aura écrasante. Prône des idées rétrogrades, arriérées. L’accent mis sur la religion. Elle a déjà en tête le plan de carrière de son fils sur les vingt prochaines années. A commencé à réfléchir aux postes qu’elle pourrait lui réserver, évidemment sous sa tutelle. Manque palpable d’affection dont l’enfant souffre. Môme solaire qui s’éteint presque, écrasé par ce monstre d’ambition. Le père suit, plus effacé, sous l’emprise de son épouse castratrice. Illustrateur de livres pour enfants, sur le déclin. Auparavant brillant éditeur forcé de décrocher pour s’occuper de leur enfant et soutenir la carrière bien plus importante de sa femme. Il n’y a qu’en sa compagnie qu'il respire, s’autorise à être un gamin comme les autres.
(SEIZE ANS) « I don’t just want to take your breath away. I want to rip it from your mouth and keep it locked away between my teeth. You can only have it back if you kiss me again. » Premières envolées du palpitant, s’amourache malgré lui d’un adolescent recueilli par ses parents, reconvertis en famille d’accueil. Des mois à détester cette raclure pour finalement céder à l’attirance viscérale, en proie à ses hormones. Et se haïr d’avoir sombré quand sa mère les surprend étroitement enlacés. Hanté par son regard mauvais, empli de répulsion et de désapprobation. Ignominie qu’elle ne lui pardonnera jamais, éclaboussure de crasse sur une toile qu’elle s’échinait à garder impeccable. Un fils gay, ça ferait mauvais genre en pleine campagne pour les élections. Intolérance couplée à des aspirations dévorantes. Rien d’étonnant à ce que la rupture survienne brutalement, à ce que l'intrus soit flanqué à la porte. Quelques crachats balancés à la gueule pour enterrer une relation qui n’aurait jamais dû éclore en premier lieu. Son été, il le passera en thérapie de conversion. Démoli par de nouveaux bourreaux, rongé par la honte. Prétendre ne plus aimer les hommes juste pour s'échapper de son nouvel enfer. Implorer pour qu’on daigne venir le chercher. Mentir, mentir, mentir pour recommencer à exister au creux des prunelles maternelles.
(VINGT-SIX ANS) « What if you hurt because it feels so good? Like you have a tingling, like someone left a switch on in your body. And nothing can turn that switch off except hurting? What does that mean? » Du sang, beaucoup trop de sang. Le sien, celui de sa mère. Il ne sait pas, il ne sait plus dans quoi il baigne. Juste des bribes qui percutent le crâne à intervalles réguliers, enflamment ses tempes. Il se souvient vaguement du show, des danses lascives, de l’après. Des types qui sont venus l’agresser, déchirer la soie de sa robe alors qu’il se grillait une cigarette à l’arrière du club. Des lambeaux de tissu qui pendaient aux côtés de sa dignité arrachée. Des ecchymoses partout sur la peau blême et du maquillage qui barbouillait les joues de porcelaine. La gueule ravagée, l’ombre qui dégoulinait sa misère sur le goudron amer. Mélange affreux de bleu, d’ébène et de vermeil. Roué de coups par des types à l’esprit étriqué, pratiquement laissé pour mort. Recroquevillé derrière les ordures, le front écorché par le bitume. Il ne se rappelle pas s’être relevé, ignore comment il a fait pour retourner chez lui, ou plutôt chez eux. Il savait probablement pas où aller d'autre, où se réfugier pour panser ses blessures. Ya juste le regard méprisant qui reste gravé. Exactement le même que des années auparavant, quand elle l’avait trouvé affairé entre les cuisses masculines. La suite n’est qu’un immense trou noir, entrecoupée de flashs macabres. La rage qui revient du fin fond de l’estomac, vague nauséeuse qui engloutit tout le reste. La pulsion de mort qui supplante l’amour infâme pour celle qui l’a élevé. Plus vraiment lui-même, et pourtant il ne l’avait peut être jamais été autant qu’au moment du crime. De la possession.
Dernière édition par Sanya Azarov le Dim 10 Jan - 18:13, édité 50 fois |
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| - Citation :
- indécise pathologique
i feel you et pourtant ces choix sont fabuleux bienvenue dans le coin |
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| @Dorian Ehrensvärd, un vampire, j'adore Je peux te retourner les compliments sur la plume, merciii @Eden Lovelace, "beau comme une tombe" Va falloir bosser la drague mon gars, je te le dis Hâte de te tazer avec affection @Bram Caldwell, et que dire des tiens Merci à toi |
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| que de bôté parmi nous amuses-toi bien avec lui |
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| (CE TITRE. CE MORCEAU. CE GROUPE ) une âme possédée ça trempe paluches entre les corps et la mort qu'il planque organes pour beltan tes mots chamboulent mon coeur ! bienvenue |
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| enfin. enfin. enfin. depuis ton inscription je stalke. tu as trop tardé à poster une fiche. mais franchement. tu es tout pardonné. la qualité de cette fiche et de ce personnage ?? j'suis en amour, merci. ta plume est toute douce et toute belle. et ce personnage qui m'intrigue, qui me parle énormément. et encore, j'ai pas pris le temps de lire l'histoire pour le moment #shameshameshame très bienvenue dans le coin |
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| EZRA et c’te plume à tomber par terre… bref, bienvenue parmi nous bg. |
| | | Susan Love - only sue can judge you - damné(e) le : o12/06/2019
cartes : o(av/icons/cs) fürelise (sign) tucker.
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| j'aime. j'aime. j'aime. j'aime. et j'aime. bienvenue. BABY YOU'RE MY FLAME never know how much i love you. never know how much i care. when you put your arms around me, i get a fever that's so hard to bear.
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| ENFIN. Je t'embête un peu pardon mais j'étais vraiment curieuse d'en savoir plus sur ton perso' ehe. (Et indécise pathologique je comprends tellement omg) Ce perso. :stare: J'ai vite parcouru ta fiche et ce que je vois me plaît beaucoup. Bienvenue parmi nous et bon courage pour la suite de ta fiche ! |
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| "pipelette ascendant fouine" i feel u bienvenue à la maison, bon courage pour la suite de ta fiche. puis, ezra quoi. |
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| Le combo fc + don, je suis conquise Bienvenue dans le coin et bonne chance pour ta fiche |
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| Mais cet accueil tout pipou omg J'ai été pas mal bousculée par l'irl ces jours-ci mais je fais tout pour boucler ma fiche ce week-end @Casper Stonem - Han merci J'ai bien bavé en lisant ta fiche, entre la plume à se rouler par terre et le personnage de fou @Buzz Sandiego - J'suis fan de ton prénom Merci beaucoup @Beltan Stoker - Et tes mots à toi, on en parle please ? J'aime tellement ce que tu as fait de ce prédef', diaboliquement parfait Mon petit a trainé furtivement du côté du foyer rouge, faudra qu'on se mijote un lien aux petits oignons @Chaaron Ehrensvärd - Rouuh merci Ça me touche énormément, surtout que j'ai eu un énorme coup de cœur pour ton personnage (+ cette bouille, Cameron quoi, je meurs ) et ta plume sublime donc ça me fait d'autant plus plaisir @Leone Desmondes - Je te retourne le compliment x139289, il y a trop de plumes magnifiques dans les parages de toute façon, ça en devient indécent à ce stade @Briséis Saab - Tout pareil, merci tout plein ma belle Je suis amoureuse du prénom en particulier, si doux @Marzanna Ehrensvärd - Je l'ai bien mérité allez Merci infiniment pour tout Deborah et ton personnage, trop de beauté pour mes mirettes @Eurydice Ehrensvärd - On se comprend Merci ma jolie @Dany Stonem - C'est toi la perfection, cette plume à se damner que tu as Je signe pour le lien de suite Merci @Gilmore Rogers - Wendigo et lieutenant de police, j'aime ce combo Merciii |
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| Coucou @Casper Stonem Je veux bien un petit délai oui s'il te plait, désolée pour la lenteur |
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| @sanya azarov moh pas d'soucis mon chat une semaine, ça t'irait ? |
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| welcome to
j'ai adoré sanya à mon premier passage, je l'adore toujours autant maintenant il a une histoire intense, j'ai hâte de le voir à l'oeuvre. tu es validé évidemment, tout est nickel ! | |
≠ avant de te lancer dans la chasse aux fantômes et de te perdre dans les ruelles sombres d'exeter, il te faudra jeter un coup d'oeil au bottin des avatars pour t'assurer que tu es bien recensé. ≠ parce que nous sommes humains et que les oublies peuvent arriver, n'hésite pas à consulter le listing des professions histoire de vérifier que tout y est. ≠ bien entendu, une orgie aventure seul est bien moins intéressante qu'à plusieurs ! c'est pourquoi tu peux, de ce pas, créer une fiche de liens pour que les membres puissent t'harceler. ≠ on aime tous souffrir un peu, mais, parfois, le passé et l'histoire de certains personnages ne collent pas au nôtre. tu es donc libre de créer un scénario et/ou un prélien de toute pièce et prier pour que quelqu'un en tombe éperdument amoureux. ≠ et, pour terminer, nous t'invitons à lire le contexte abrégé histoire de t'imprégner d'avantage à l'univers de famous last words. il s'agit d'un résumé des annexes, cela dit, il est préférable de lire l'intégralité de celles qui concernent ton personnage. |
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