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 wishful sinking (nina)

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wishful sinking (nina)
Mer 10 Fév - 6:36


Il était persuadé qu’Andy protesterait sitôt qu’il serait rentré du travail, mais il avait trouvé un chat errant dans la ruelle derrière leur immeuble quand il était allé vider la poubelle de la cuisine et n’avait pu résister à ses yeux globuleux, à la fois adorables et suppliants. C’était un animal famélique qui avait certainement connu de meilleurs jours dans une autre vie : il dégageait une odeur encore non identifiée et sa fourrure noire était hirsute. Pourtant, Arthur s’attachait déjà à lui et comptait s’occuper de lui jusqu’à ce qu’il lui trouve un nouveau foyer. À moins qu’il ne l’adopte? Il n’était pas certain que le propriétaire des lieux se montrerait enthousiaste à cette idée, encore moins Andy, mais pour l’heure, ces deux-là ne comptaient guère dans la balance. Une vie animale était en jeu, qu’étaient un plancher sale et une odeur nauséabonde face à cela? Rien du tout, de l’avis d’Arthur. Sans réfléchir, il sacrifia quelques tranches de jambon trouvées au fond du réfrigérateur, en guise de repas pour le pauvre petit. « Il faudrait bien te trouver un nom, » réfléchit-il à haute voix pendant que le chat se goinfrait à ses pieds. Hélas, il n’eut de coup de cœur pour aucun des noms de chats proposés par son moteur de recherche préféré et finit par ranger son téléphone, une moue dépitée sur le visage. Tant pis, il appellerait son nouvel ami le chat, tout simplement. Simple, mais facile à retenir.
Arthur prit place à la table de la cuisine et attira vers lui un crayon et une vieille facture qui traînait. Pourquoi Andy ne l’avait-il pas jetée? Bonne question. On ne pouvait pas dire que les deux garçons, à l’aube de la trentaine, se passionnaient de ménage et de rangement, bien qu’Arthur, pour sa part, faisait de son mieux pour garder l’appartement dans un état disons pas trop dégueulasse, histoire de ne pas faire fuir quiconque désirant leur rendre visite. Mais il y avait toujours un papier ou un vêtement qui traînait quelque part chez Andy et Arthur. On s’y habituait. Ou plutôt, on faisait avec. Et l’arrivée d’un chat dans leur quotidien n’améliorerait certes pas la situation. « Oups, » claironna le jeune homme d’une voix nullement désolée, un petit sourire se pointant sur son visage encore juvénile, pendant qu’il gribouillait sur le verso de la facture la silhouette du félin qui se léchait à présent les pattes, à côté de l’assiette vide. Non, il ne regrettait pas son action digne de Mère Teresa. Selon lui, toute vie méritait d’être sauvée, qu’il s’agisse d’un être humain, d’un animal ou d’une plante.
Il se mordit la lèvre inférieure, son esprit soudain perclus par l’hypocrisie. Comment le complice de nombreux meurtres, tous aussi barbares les uns que les autres, pouvait-il raisonner avec autant de noblesse et de générosité? Oui, comment? Une question qui continuait de le hanter, même après tout ce temps. Surtout après tout ce temps. Il lui semblait que plus les années passaient, plus les souvenirs s’imprimaient avec insistance dans les tréfonds de son cerveau malade. Il secoua la tête. Non. Il n’y penserait pas. Pas aujourd’hui. Par pitié. Le dix-septième anniversaire de la mort de Kappa était encore si frais dans sa mémoire, quelques jours à peine… Il déglutit. Avait-il pris son médicament ce midi? Après vérification, oui. Le cœur néanmoins affolé, il se força à fermer les yeux et à prendre de grandes respirations. Tout allait bien. Il était en sécurité ici. Tout allait bien. Il était loin d’Alpha. Tout allait bien. Il était un homme libre.
Tout.
Allait.
Bien.
Boum, boum, boum.
Arthur sursauta. Il se leva si vite de sa chaise qu’il faillit la renverser. Le pauvre chat feula, lui aussi effrayé par le bruit soudain. « Ça va, on a simplement de la visite, » murmura-t-il pour le rassurer… ou se rassurer lui-même, il n’en savait rien. La gorge sèche, il s’approcha de la porte derrière laquelle on continuait de tambouriner, à croire qu’on voulait réveiller les morts. Les mains moites, parce que toujours nerveux à l’idée de discuter avec une personne qu’il ne connaissait pas, le jeune homme ouvrit la porte, un peu à contrecœur s’il était honnête avec lui-même. Il s’agissait d’une jeune femme, magnifique de surcroît. Non pas qu’il eut envie de l’embrasser ou pire encore de coucher avec elle — grands dieux, non! — mais elle était esthétiquement plaisante à regarder, c’était un fait. « Bonjour, en quoi puis-je vous aider? » demanda-t-il comme elle gardait le silence. Il l’interrogeait du regard, l’ombre d’un sourire sur les lèvres. Trop naïf pour ne serait-ce que deviner l’objet de la visite de cette femme. C’est alors qu’il sentit quelque chose lui passer entre les jambes. Il n’eut le temps que d’apercevoir le chat se sauver ventre à terre. Sans aucune chance pour l’attraper. Désemparé, Arthur ouvrit la bouche, la referma. Il avait envie de se rouler en boule par terre. « Le chat! Enfin, mon chat. Enfin, non, ce n’est pas vraiment mon chat, mais… Il est parti. » Parfaitement conscient de l’inutilité de sa déclaration. Il tourna un regard contrarié vers l’inconnue, par la faute de laquelle il venait de perdre son nouvel ami.

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Re: wishful sinking (nina)
Ven 19 Fév - 22:16


-- arthur & nina.

Il existait des missions bien plus périlleuses que d’autres. Lorsque la jeune femme se lançait dans des aventures aux dénouements incertains, protégée par la seule force de sa capacité à se fondre dans la masse, elle ressentait toujours une chaleur diffuse dans l’intégralité de son corps. Les premières déflagrations débutaient dans son esprit, lorsqu’elle comprenait l’importance de ses actes, et le danger qui en découlait. Ensuite, les braises s’écoulaient le long de ses veines, et une énergie nouvelle s’emparait d’elle. Elle avait parfois peur, capable de ressentir une terreur folle qui aurait pu la faire reculer face à quelques postes tendus. L’adrénaline que lui apportait ces missions était assez forte pour la combler, et nourrir la sirène affamée qui sommeillait en elle, et réclamait que les regards se tournent vers elle. Lorsqu’elle apportait une information, utile ou non, elle sentait que son énergie était restaurée, et qu’elle trouvait sa place en ce monde.
Le rôle qu’elle avait accepté pour cette nouvelle journée n’avait rien à voir avec l’infiltration dans le repère de grands noms du crime, et les risques semblaient moins élevés. Mais peut-être était-ce à première vue, et Nina ne sautait jamais sur des conclusions hâtives. Le portrait que l’officier lui avait dressé de l’homme qu’elle s’apprêtait à approcher était simple mais efficace. Il s’agissait d’un certain Arthur, impliqué dans bien des affaires sordides, et dont elle devait se méfier. Elle n’en savait pas plus, mais restait sur ses gardes au cas où son assurance ne lui joue des défaveurs.

Elle s’était mise en route, le pas traînant sur le bitume de ces rues, à la recherche de l’adresse indiquée. Les forces de l’ordre lui laissaient toujours le champ libre, offrant ainsi la possibilité de choisir la manière d’aborder ses sujets - elle n’avait aucun terme plus adapté. Il lui fallait trouver une couverture, une raison assez convaincante pour aller frapper à sa porte sans jamais l’avoir croisé auparavant. Les possibilités étaient infinies, et Nina ne manquait jamais d’imagination, s’affabulant parfois de rôles trop grandiloquents pour sa tâche. Elle devait rester assez secrète pour le coup, et ne pas se laisser dans des histoires trop tonitruantes, risquant de s’y perdre par mégarde.
Elle s’arrête devant la demeure, petit papier dans sa main, sur lequel elle avait écrit l’adresse de son écriture penchée. Il ne lui restait plus qu’à s’approcher, et prétendre être là pour des raisons inventées. En jetant un regard sur les habitations du coin, elle se surprend à les envisager, elle qui devait trouver un appartement maintenant que son histoire avec Nikita avait pris fin. L’idée d’être la voisine d’un homme tel qu’Arthur ne l’enchantait pas, mais ce serait là le meilleur moyen de s’en rapprocher pour les biens de l’enquête. Il fallait passer du temps avec une personne, pour recueillir des informations ; Nina l’avait bien vite compris, que le temps était l’ami du bien.

Elle s’approche de l’entrée, et lève la main afin d’asséner trois coups brefs sur le bois de la porte. Les quelques secondes qui suivent lui semblent si longues, qu’elle décide d’y redonner trois poussées, comme si cela pouvait faire accélérer le pas de l’homme qui vivait en ces lieux. Elle laisse ensuite retomber son bras le long de son flanc, et attend qu’on vienne lui ouvrir. Le battant s’ouvre sur un visage - un beau visage - d’une politesse remarquable. Elle reste un instant sans parler, lèvres entrouvertes, à essayer de chasser l’air de ses poumons. Il ne ressemblait pas à l’homme dangereux qu’on lui avait décrit ; mais peut-être était-ce là son stratagème ? Les traits angéliques de son visage se tordaient sûrement en grimace folle, lorsqu’il effectuait ses méfaits. Nina n’en savait que peu sur l’affaire en question, qui apparemment datait de quelques temps déjà, et elle préférait méfiante, afin de ne pas se laisser prendre au piège.

- Bonjour …

Elle regarde au sol, surprise par un mouvement inopiné, celui d’une boule de poils s’échappant de l’appartement. Elle s’arrête alors dans son élan, se contente de regarder l’animal partir, alors que son propriétaire ne semble pas pressé pour lui courir après. Un pas en arrière, comme pour lui laisser la possibilité de partir à sa recherche, elle bredouille quelques sons incompréhensibles, ne sachant si elle devait se confondre en excuses ou non. Finalement, la seule affirmation capable de franchir le seuil de ses lèvres est la suivante :

- Il a pas l’air en bon état votre chat, qui n’est pas votre chat.

Elle lui adresse un sourire, grimpant d’une oreille à l’autre, et penche légèrement la tête sur le côté afin de faire passer la pilule. Il avait un air contrarié accroché au visage, et Nina pouvait le comprendre ; elle-même aurait mal vécu la fuite du chat de ses parents, qu’elle avait appris à aimer tendrement avec les années. Elle lève un doigt, index vers le ciel, comme pour lui rappeler qu’elle ne s’était pas encore présentée, et reprend enfin la parole pour une raison plus importante à ses yeux.

- Excusez-moi, je voulais simplement demander à utiliser votre téléphone. Je crois que je me suis perdue et je n’ai plus de batterie sur mon portable.

Elle avait évidemment pris le temps d’éteindre son téléphone, afin qu’il ne se mette pas à sonner par inadvertance. Les excuses les plus simples étaient celles qui fonctionnaient le mieux, et la jeune indic ne voulait pas risquer de se mettre à découvert en inventant une histoire à dormir debout. Doucement, elle tourne la tête afin de jeter un oeil dans la direction qu’avait prise l’animal, et reporte ensuite son attention vers le jeune homme à qui elle trouvait un charme particulier.

- Je peux d’abord vous aider à trouver votre compagnon, si vous voulez.



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Re: wishful sinking (nina)
Lun 22 Fév - 3:44


Trop interdit pour amorcer le moindre geste en direction de l’animal derechef en exil, le jeune homme le regarda disparaître dans la haie délimitant le périmètre de la propriété. Avec sa bouche entrouverte et son regard de chien battu, il ressemblait à un homme ayant consacré toute son existence à sa religion et venant de découvrir que par malheur les préceptes appris par cœur relevaient davantage d’élucubrations des hauts placés pour imposer leurs quatre volontés aux pauvres et petites gens. Arthur se mordit la lèvre inférieure par pur réflexe infantile, se tourna enfin vers la jeune femme devant lui par la faute de laquelle il venait de perdre son chat qui n’était pas son chat. Lui-même avait du mal à comprendre le charabia qu’il venait de lui servir en guise de salutation. Il songea à lui rejeter la faute avant de se rendre compte de l’injustice d’une telle accusation. Elle ne pouvait tout de même pas prévoir qu’un animal sauvage surgirait de la porte. Et puis, il n’avait pas le cœur à se disputer avec une pure inconnue au sujet de ce chat, qui de toute façon ne serait sans doute pas resté à ses côtés bien longtemps. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne prenne la clé des champs.
Il lui retourna son sourire, le sien plus penaud que bienveillant. « Oui. Non. Je veux dire, oui, vous avez raison. Mais ce n’est pas vraiment mon chat, je venais de le recueillir, il mourait de faim, je l’ai nourri. Enfin. Ce n’est pas pour ça que vous avez frappé à ma porte. » Ses paroles sous-entendaient une question : que lui voulait-elle? Il était persuadé de ne l’avoir jamais rencontrée, encore qu’il puisse se méprendre sur la question. On ne pouvait pas dire qu’Arthur possédait une bonne mémoire des visages, encore moins des noms. Combien de fois des gens lui avaient-ils décliné leur prénom et combien de fois l’avait-il oublié quand il les revoyait? Trop de fois, c’en était ridicule. Elle ne tarda pas à lui présenter l’objet de sa visite inopinée. Il arqua un sourcil. « Oh. Quelle fâcheuse situation. Vous pouvez bien sûr utiliser le mien, je crois l’avoir laissé à la cuisine. » Il s’apprêtait à l’inviter à entrer quand elle lui suggéra, contre toute attente, de l’aider à retrouver son chat. Il resta quelques secondes à la fixer du regard, une lueur de surprise dans les prunelles face à tant de gentillesse. C’était si rare dans ce monde de brutes… et Arthur en savait quelque chose, puisque dès l’âge de six ans, il y avait été confronté.
Il finit par secouer doucement la tête. « C’est très gentil à vous, mais je ne crois pas que ça serve à grand-chose. De toute façon, ce petit glouton ne devrait pas tarder à revenir, maintenant qu’il sait qu’il peut se ravitailler à cette adresse. » Il l’observa un moment, comme fasciné par la jeune femme qui venait comme qui dirait de tomber du ciel, puis l’invita à entrer chez lui d’un geste de la main. Pendant qu’ils marchaient côte à côte vers la cuisine, il relança la conversation : « Pour vous être perdue dans une ville comme Exeter, c’est que vous devez être nouvelle dans le coin, je me trompe? Ou alors vous avez un très mauvais sens de l’orientation… » Il lui décocha un sourire pour lui faire comprendre qu’il ne cherchait pas à la vexer, seulement à la taquiner un peu. L’instant d’après, ils débouchèrent dans la cuisine qu’il avait quittée pour venir lui ouvrir. Sur la table se trouvait encore la facture, sur le verso de laquelle il avait dessiné le chat errant en train de manger. Et comme il le pensait, à côté de son croquis était posé son téléphone. Il le déverrouilla et le tendit avec une confiance aveugle à la jeune femme. « Au fait, si vous avez besoin d’aide pour retrouver votre chemin, je peux peut-être vous aider. Je connais très bien Exeter pour y vivre depuis un an. » Il n’aimait pas mentir et ajouta à brûle-pourpoint : « Enfin, j’y passais également les vacances d’été quand j’étais gamin. » Il fronça les sourcils, n’aimant pas du tout la pente vers laquelle il se dirigeait, de son propre gré qui plus est. Il essaya de changer de sujet illico presto avec un petit rire. « Mais n’allez pas croire que je veux vous imposer ma présence. » Bien qu’en son for intérieur, il ne refuserait pas de passer un peu de temps avec cette nymphe aux yeux ambrés.

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Re: wishful sinking (nina)
Lun 15 Mar - 16:59


wishful sinking -- @Arthur Helstorm

Elle n’avait pas eu le réflexe de se pencher afin d’intercepter l’animal ; malgré des réflexes qu’elle aimait vanter auprès de son entourage. Il y avait eu quelque chose de primitif dans la fuite de ce chat, comme si déguerpir de cet endroit était une nécessité pour sa survie. Et certainement que cela était un signe de ce qui pouvait se tramer entre les murs de cette demeure. Les animaux avaient des instincts bien supérieurs à ceux des humains, et Nina ne pouvait s’empêcher de frissonner à cette idée. Si Cerbère venait à s’enfuir des enfers, était-il justifié de partir s’y promener ? La réponse était non, mais Nina était venue pour une raison précise, et elle ne comptait pas faire demi-tour sans avoir quelques infirmations à délivrer à son employeur. Il fallait alors qu’elle garde la tête hors de l’eau, et prenne confiance en ce qu’elle était capable d’accomplir.
L’homme qui lui faisait face était charmant, et c’était peut-être ce qui en faisait une personne aussi dangereuse. La jeune femme ne devait pas se laisser berner par ses traits fins, et sa stature angélique. Elle reste un instant à le regarder, alors qu’il lui sert des explications qu’elle ne devrait pas prendre pour vérité. Il avait —soit-disant — recueilli la boule de poil afin de s’en occuper. La belle arque un sourcil, et hoche doucement la tête comme pour dire : quelle belle attention de votre part. Si son histoire était réelle, alors elle était elle-même sincère ; mais comment le croire en sachant tout ce qu’elle avait appris sur cet homme.

La proposition de retrouver l’animal n’avait rien eu de réfléchi. Il ne s’agissait pas d’un stratagème détourné, mais bien d’un geste du coeur. Nina aimait les animaux, et elle s’était tout particulièrement attachée au chat que possédait ses parents, dont le pelage d’un blanc immaculé lui avait valu son prénom — Flocon. Elle serait, elle-même, bouleversée à l’idée de perdre ce compagnon de jeu avec qui elle avait grandi, et avait voulu faire un geste de bienveillance en retrouvant la créature qui manquerait certainement ; bien qu’elle ne soit nouvelle dans le foyer, d’après ce que l’homme en disait. Elle accepte son invitation, lorsqu’il lui fait signe de le suivre, et regarde autour d’elle dans l’espoir d’assimiler le plus d’informations possibles. Le lieu de vie d’une personne en disait long sur son caractère, et sa manière d’appréhender le monde. Alors, peut-être qu’en un regard circulaire, elle saurait à quoi s’attendre avec celui qu’elle se devait de surveiller, comme le lait sur le feu. Elle sourit en entendant sa remarque, et décide de lui céder cette information. « J’ai un sens de l’orientation lamentable, oui. Je serai capable de me perdre dans ma propre maison. » Son sourire s’élargit sur la plaisanterie, alors qu’elle le suit jusqu’à la cuisine, en laissant toujours son regard se perdre ici et là, dans la maison.
Elle élance ses yeux vers la table, et penche la tête sur le côté en découvrant le croquis d’un chat — certainement celui qui venait de prendre la fuite. De ses doigts fins, elle attrape le dessin, et le regarde de plus près, avant de reporter sa contemplation sur celui ayant gribouillé les traits de l’animal. « Ce chat est bien ingrat de prendre la fuite, alors que vous lui avez fait un si joli dessin. » Elle attrape le téléphone tendu, et va directement dans les messages afin de mimer celle qui compte en écrire un. Ne sachant où chercher, elle se contente de faire filer les noms, vérifiant si aucun d’eux ne lui sautait aux yeux, elle qui avait plongé son nez dans le dossier. Elle écrit ensuite un message à la va-vite, afin qu’il ne se doute de rien, et fait mine de l’avoir effacé, afin de justifier l’absence de son message dans l’appareil.

Son attention revient vers Arthur alors qu’elle se retrouve surprise d’une telle proposition. Elle n’allait pas refuser, se serait suspect, alors elle lui rend son téléphone et hausse les épaules. « J’ai juste prévenu que j’arriverai tard. Je n’ai pas besoin de plus puisque j’ai un guide ; vous. » Elle dévoile une rangée de dents droites, d’un sourire éclatant, et repose la feuille sur lequel le chat était griffonné, non sans avoir essayé de lire — discrètement — à travers.
Elle avait vu qu'il s'était livré très rapidement sur un aspect de son enfance, et s'en trouvait bien aise. s'il était si bavard, ce ne pouvait être qu'un bon point pour elle qui souhaitait en apprendre plus sur lui. Il s'agissait d'une parfaite opportunité de passer du temps en sa compagnie, et essayer de le faire parler le plus possible. Elle lui rend son téléphone, en le remerciant d'un signe de tête poli. « Je trouverai un moyen de vous remercier pour tout cela, si nous retrouvons un jour mon chemin. »



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