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 beautifully unconventional (soledad)

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La neige tombait depuis ce matin, sans répit aucun pour les habitants d’Exeter qui se pressaient çà et là pour rejoindre leur voiture ou leur domicile. La fameuse tempête promise par les météorologues depuis quelques jours venait d’atteindre la Nouvelle-Angleterre. À cette heure où les jeunes sortaient habituellement s’amuser dans les bars et les vieux dans les théâtres — généralisation qui tout de même contenait un fond de vérité —, personne ne traînait dans les rues de la ville. Pour sa propre sécurité, on préférait rester chez soi pour la soirée, à moins de cas de force majeure, surtout que des rumeurs de panne de courant leur provenaient du Canada, à l’origine de la tempête. Au volant de sa voiture, Nero traversa le centre-ville avec prudence. Son bonnet enfoncé jusqu’aux oreilles, il regretta presque d’être sorti de son appartement maintenant qu’il prenait conscience des mauvaises conditions météorologiques. L’animateur à la radio n’exagérait pas, ça semblait être parti pour la tempête du siècle.
Mais Nero fit la sourde oreille. Tout à l’heure, la benjamine des Blackwell l’avait appelé. Rien de grave, le rassura-t-elle aussitôt, elle l’invitait simplement à passer la soirée au manoir, comme ça faisait plusieurs semaines qu’ils n’avaient pas passé de temps ensemble, la dernière fois remontait au jour de l’An. Asta faisait du temps supplémentaire au poste de police, Dante passait la soirée chez des amis et Jill était occupée à résoudre il ne savait trop quel mystère relié au paranormal au lycée en compagnie d’un certain Arthur. Bref, elle suggérait que l’ancien majordome et elle se réunissent autour d’un thé et d’un puzzle comme lorsqu’elle était petite, à moins qu’une partie d’échecs ne le tente? L’idée de passer la soirée seule au manoir la déprimait, mais surtout, elle souhaitait s’entretenir avec lui d’un sujet important, tels étaient les mots employés. Il n’en fallait pas plus à monsieur de Funès pour sauter dans sa voiture et filer au manoir, malgré la tempête qui se levait. Ce n’était peut-être pas raisonnable comme décision, mais qu’importe. Comme toujours, il se tenait toujours prêt à servir les Blackwell, même si l’appel de Soledad relevait plus d’une invitation amicale que d’une convocation professionnelle.
Nero emprunta la route de campagne menant au manoir, celle qu’il avait empruntée un milliard de fois par le passé et qu’il connaissait désormais par cœur. Les conifères enneigés bordaient la route déserte dont la vue arracha un sourire à l’avocat. Contrairement à la majorité des gens, il adorait l’hiver, sa saison préférée. Il préférait de loin le froid mordant de février à la canicule étouffante de juin. À la radio, l’animateur continuait de s’énerver sur la tempête de neige tandis que la voiture de l’ancien majordome franchissait les derniers kilomètres du voyage. Une fois dans le périmètre de la propriété bien connue, il ralentit jusqu’à se stationner devant le large escalier de pierre menant aux portes du manoir. Ses bottes crissèrent dans la neige fraîchement tombée, un son agréable dont il ne se lasserait jamais.
Sans se presser, il gravit l’escalier, puis appuya sur la sonnette. Il poireauta pendant quelques minutes devant les portes, en profita pour enlever et secouer son bonnet parsemé de neige. Enfin, la jeune femme elle-même vint lui ouvrir et il en oublia la brève attente qu’elle lui avait fait subir. Il lui offrit un sourire réservé, mais sincère. « Bonsoir Soledad, je commençais à me demander si c’était bien ce soir que vous m’aviez invité. » C’était plus une boutade qu’une réelle plainte; il ne se plaignait pas en présence des Blackwell, une ancienne déformation professionnelle peut-être. Il entra dans le hall d’entrée, silencieux comme le reste de la vieille demeure. Seul le sifflement amer et persistant du vent, perceptible à travers les murs, dérangeait le calme des lieux. « Dois-je préparer le thé ou vous en êtes-vous chargé en m’attendant? » s’enquit-il tout en se débarrassant de son bonnet, son manteau et ses bottes. Il se souvenait de la fois où il avait appris à la benjamine comment préparer le thé, une tâche si simple mais quelque peu inhabituelle pour une personne de sa condition sociale, habituée à se faire servir en tout temps. Des quatre rejetons dont il avait jadis eu la charge, Soledad devait bien être la seule à savoir exécuter toutes les tâches ménagères qu’exigeait une maison.

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Quelques jours plus tôt, Soledad était tombée sur quelque chose qui ne lui était pas destiné. Alors qu'un livre avait été laissé à l'abandon sur le pas de la porte du manoir Blackwell, Sole l'avait récupéré sans vraiment comprendre pour qui il était destiné sur le moment. C'était un joli bouquin et pour la blonde qui avait hérité de son père de substitution un amour inconditionnel pour les livres, elle ne pouvait le laisser là. La blonde avait donc trouvé le temps de lire l'ouvrage avant de tomber sur un petit mot doux... Ah ouais, il n'était pas destiné à la bonne personne en fait, il n'était pas pour elle mais pour sa soeur et l'expéditeur était pour le moins... surprenant. La Blackwell était restée interdite un très long moment. Wow, Jill et Nero échangeait des mots doux et ça avait eu le don de mettre Soledad sur le cul. La cadette décida de ne rien dire pour ne pas embarrasser Jill, mais elle devait avoir une petite discussion avec celui qui avait été, depuis le meurtre de ses parents , une figure paternelle. La tatouée n'avait jamais soupçonné qu'il se passe quoi que ce soit entre sa soeur aînée et l'ex majordome, mais elle avait des centaines de questions à poser. Prenant son mal en patience, s'assurant d'être seule au manoir ce soir - et congédient pour la soirée le personnel restant dans la maison - Sole avait décidé d'inviter le De Funès, en revanche, elle n'avait pas prévu qu'une tempête de neige déferlerait sur Exeter.
Sole était dans la cuisine à finir de préparer les boissons chaudes et de réchauffer ce qu'elle avait cuisiner quand on sonna à la porte. Elle jeta un oeil sur l'horloge et sourit. Il n'avait pas une seule minute de retard même si c'était l'apocalypse à l'extérieur. Elle mit plusieurs minutes à aller ouvrir. Il lui fallut quelques secondes pour retirer le tablier et quelques minutes pour traverser l'immense manoir pour accéder à la porte d'entrée. Evidement qu'elle s'en voulu de le laisser dans le froid.

- Bonsoir Nero, je suis super heureuse de te voir là ! Entre, tu vas mourir de froid... Désolé d'avoir tarder à ouvrir...


La blonde senti ses joues rosir légèrement, sa culpabilité était sincère.  Un sourire effaça son trouble alors qu'elle refermait la porte derrière lui et lui accorda une  -grande - étreinte. La blonde était quelque peu tactile et ne pouvait pas s'en empêcher, non elle ne volerait rien à Nero ou alors elle ne s'en rendrait même pas compte.

- Tout est prêt pour qu'on passe une bonne soirée... Mais je ne me doutais pas qu'une tempête de neige ferait son apparition ici... Alors, je me disais qu'il était même préférable que tu restes ici pour la nuit... J'ai pas envie que tu prennes plus de risques... Et arrête de me vouvoyer, tu n'es plus à notre service et tu es mon invité ce soir...


Un doux sourire s'afficha sur ses lèvres, Sole avait préparer la chambre d'amis pour Nero, elle n'avait pas eu besoin de le demander à l'un(e) des employé(e)s de maison. La cadette Blackwell voulait rendre fier le De Funès qui lui avait appris à tenir une maison correctement. La tatouée lui devait beaucoup et pour elle, il était comme son père.

- J'ai même fait l'effort de cuisiner, j'espère juste que ce sera bon...


Parce que Sole n'était pas une grande cuisinière, mais elle se débrouillait. La blonde l’entraîna dans le salon, elle avait disposé les deux tasses vides et la théière, le livre destiné à Jill - que Sole avait lu - trônait sur la piano.

- J'ai l'impression que ça fait une éternité que l'on ne s'est pas vu... Installe toi, fais comme chez toi...


Parce qu'après tout, il avait longtemps vécu ici et faisait partie de cette maison, comme tous les Blackwell. Surtout qu'en tombant sur les échanges épistolaires, il était clair que Nero faisait partie de la famille.


@Nero de Funès

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Bien entendu, il ne tenait pas rigueur à la jeune femme d’avoir tardé à lui ouvrir la porte, comme il le lui fit comprendre d’un sourire bienveillant. Le plaisir de la revoir en chair et en os après ces longues semaines sans nouvelles de sa part balayait ces quelques minutes passées à grelotter sous la neige en ce début de tempête. Sans doute lui avait-il manqué ces derniers temps, mais avec les aléas de la vie, un horaire chargé et autres préoccupations, ils n’avaient pu se voir et passer du temps, autour d’un puzzle ou d’un jeu de société comme autrefois, à l’époque où il vivait lui aussi au manoir. Mais il se doutait — il savait — que le plaisir était réciproque. Elle l’étreignit sans retenue aucune et une fois le choc passé, il émit un petit rire en lui tapotant le dos, lui-même n’étant guère habitué aux effusions affectueux de la sorte. En règle générale, Nero préférait les mots aux gestes, même s’il savait que ceux-ci étaient parfois chargés d’une plus grande sincérité que ceux-là. Mais il ne pouvait qu’être attendri par la spontanéité de la jeune femme, par sa gentillesse également. Il avait fait preuve d’une grande imprudence en prenant la route ce soir, surtout que cette visite chez les Blackwell n’était en rien une urgence.
Il hocha la tête, touché par sa prévenance. « Merci, je dois avouer que conduire dans ces conditions n’est guère une partie une plaisir. Je pensais avoir le temps d’arriver ici avant que la tempête ne se lève, mais Dame Nature semblait déterminée à me prouver le contraire. » Il esquissa un sourire d’excuse face à son reproche, même si prononcé d’une voix légère. Il lui fallait s’habituer à ne plus la vouvoyer, elle comme les autres Blackwell d’ailleurs. Surtout Jil. Il serait absurde de lui témoigner la même solennité maintenant qu’ils avaient franchi le point de non-retour dans leur relation. Mais cela, le reste de la fratrie l’ignorait encore. « Oh, je n’ai aucun doute à ce sujet, » la rassura-t-il. Même si le plat de la benjamine devait s’avérer infect, ce dont il doutait vu ses efforts en cuisine, il lui serait reconnaissant de lui avoir préparé quelque chose à se mettre sous la dent. C’était l’intention qui comptait, comme on disait.
Soledad — il se refusait à emprunter le surnom dont elle s’affublait elle-même, à savoir Sole — le mena au salon où le thé les attendait. L’odeur familière eut aussitôt un effet apaisant sur le quinquagénaire et il en oublia la tempête qui mugissait à l’extérieur. Il remarqua le piano dans un coin de la pièce ainsi que le livre posé sur le couvercle. Il n’arrivait pas à en lire le titre de là où il se tenait, mais ressentait une certaine fierté à l’idée que les occupants de la maison continuent à lire des livres, même en son absence. Comme quoi sa passion semblait s’être bel et bien transmise. Il remarqua que quelqu’un avait mal replacé le banc sous le piano, comme si ce quelqu’un avait commencé à jouer de l’instrument, puis s’était arrêté subitement pour une raison ou une autre. Son attention revint à Soledad qui l’invitait à prendre place sur le canapé et se servir une tasse. Il obtempéra, ses gestes posés, nullement pressés. Il souffla doucement sur le liquide encore bouillant, plus par habitude que dans l’espoir de le refroidir. « C’est vrai. Je suppose que nous avons tous les deux été très occupés par nos vies respectives. Mais je vois que tu trouves tout de même le temps de lire des livres et de jouer du piano, je me trompe? » Il désigna l’instrument et le livre non loin d’eux, le regard fier. « Raconte-moi ce que tu deviens, depuis le temps, » l’encouragea-t-il avec un signe de la tête. Il considérait Soledad comme sa propre fille, surtout depuis la tragédie qu’ils évitaient tous d’évoquer dans la mesure du possible, et s’intéressait à sa vie, ses amis, ses amours, ses centres d’intérêts. Pas seulement parce qu’elle était la fille de ses deux amis décédés. Parce qu’il l’avait vue grandir année après année, parce qu’il lui avait appris à lire et compter, parce qu’il avait été pour elle le confident de moult peines juvéniles. Parce que c’était Soledad, tout simplement.

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Soledad était vraiment heureuse de retrouver le De Funès, la blonde appréciait énormément ses visites mais ça faisait bien trop longtemps que ça n'était pas arrivé. La tatouée avait eu un emploi du temps assez chargé, elle bossait beaucoup au bar, ce qui lui permettait de voler sans contrainte et encore plus. Elle avait besoin de ça pour maîtriser un tant soit peu sa cleptomanie. La blonde offrit un doux sourire à Nero, elle n'aurait peut être pas dû l'appeler alors que la tempête pointait le bout de son nez.

- J'aurai peut être dû te proposer un autre jour... Je me doutais pas que la tempête débarquerait aussi rapidement... Je te kidnappe ici jusqu'à ce que la tempête soit passée...


Parce qu'elle refusait qu'il prenne quelconque risque, elle s'en voudrait profondément s'il lui arrivait quoi que ce soit. La tatouée ne peut s'empêcher d'hausser doucement les épaules.

- T'es trop gentil, j'en ai un peu plus des doutes...


Parce que même si la dernière des Blackwell savait plus ou moins cuisiner, si c'était infect, il était clair qu'elle ne laisserait pas son invité manger trop longtemps le plat. Bien sur qu'elle aurait honte, mais elle finirait par commander ou faire autre chose.
Elle ne peut s’empêcher de l’entraîner dans le salon. Il a l’œil pour les détails, Sole inspire doucement avant de pincer les lèvres. Trouver du temps pour lire c'est vite dit, mais elle a effectivement joué du piano le temps que Nero arrive. Pour le livre, c'était une autre histoire.

- Je travaille beaucoup au bar, parce que ça me permet de ne pas rester seule ici... Ca occupe pas mal mes soirées au moins... C'est un moyen comme un autre de voir du monde...


Et surtout de les voler. Sole passe la plupart de ses nuits au club et ne rentre généralement que quand le petit jour est sur le point de se lever. La blonde se sent de plus en plus seule parce que la vie a rattrapé sa fratrie et ce n'est plus du tout comme avant.

- Je jouais du piano tout à l'heure en t'attendant... ça faisait une éternité que je n'avais pas joué... Mais ce soir j'avais envie... Quant au livre...
Je l'ai lu, mais je crois qu'il ne m'étais pas destiné... Je l'ai trouvé y'a quelques jours devant la porte en rentrant du boulot, y'avait pas de nom dessus alors je l'ai gardé pour le lire et peut être retrouvé son propriétaire...


La blonde se lève donc et en profite pour aller récupérer le bouquin posé sur le piano. Elle le tend à Nero en se pinçant les lèvres.

- Ca te dit quelque chose peut être... Je crois qu'il était destiné de ta part à Jill...


Et lorsqu'elle avait compris qu'il se passait quelque chose entre eux, Sole avait été surprise. Mais pas mécontente pour eux, au contraire...C'était quelque chose d'assez inattendu mais pas désagréable aux yeux de la tatouée.

- Alors, c'est sérieux entre vous ? Ne t'en fais pas, je n'ai rien ne dit à personne... Je peux continuer de faire semblant de ne rien savoir, même avec Jill... En tout cas, je dois avouer que j'ai été très surprise mais... je trouve ça bien... Promets moi de ne pas rendre Jill malheureuse d'accord ? Parce que ça voudra dire que j'aurai des raisons de te détester et j'ai pas envie...


Bien sur que la Blackwell ne prendrait pas position, parce que ça ne la regarderait pas... Mais elle voulait continuer de voir celui qui l'avait pratiquement élevé et qu'elle appréciait énormément. Mais la blonde ne voulait pas mettre une quelconque pression. D'ailleurs, elle était très douée pour garder des secrets. Se pinçant les lèvre, Sole décida de changer de sujet au cas où elle mettrait son père de substitution mal à l'aise.

- L'autre fois je me suis retrouvée derrière les barreaux parce que des caméras de surveillance m'ont piqué... Je me contrefoutais de ce téléphone mais sans m'en rendre compte, il était déjà dans ma main... Asta n'a rien voulu savoir... toute façon, je crois que personne ne peut comprendre que c'est plus fort que moi...
dit elle, la tête baissée.

Bien sur que de son point de vu elle était innocente. Elle était coupable au possible, mais parfois elle ne s'en rendait même pas compte. Soledad avait toujours eu ce souci, et plus jeune, la petite blonde avait souvent voler des objets au majordome, à son arrivée elle volait des gâteaux et petits a petits elle était passé aux objets.

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