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 *laughs maniacally with a sexual undertone*; ari.

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Lenny Myers
- responsable à jardiland -
Lenny Myers
- responsable à jardiland -
damné(e) le : o07/04/2022
hurlements : o1632
pronom(s) : oshe/her.
cartes : o(av/cs/icons) fürelise (sign/cs/gif) tucker.
bougies soufflées : o32
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*laughs maniacally with a sexual undertone*
La soirée avait été un délice pour celui qui évoluait sous les traits de Lenny Myers depuis quelques heures déjà. Lui qui n'avait espéré aucune compagnie durable, pensant passer de visage en visage au fil de la soirée, avait été bienheureux de se mêler aux élucubrations d'un double ; celui du meilleur ami de son enveloppe corporelle. Il en avait encore le goût sur le bout de la langue, son odeur au creux de la nuque et des frissons le long de la peau ; c'était bien pareil pour tous ceux à qui il avait rendu visite cette nuit-là. Il n'avait pas beaucoup d'indices sur la vie réelle de ce Lenny, mais était certain d'une chose après les évènements passés, c'était qu'il plaisait. Il ne s'en rendait peut-être pas compte, sinon pourquoi avoir une bague d'engagement au doigt, mais le double n'avait eu qu'à plonger la main dans le club et se servir pour avoir de la compagnie. En début de soirée, après avoir décidé de ce qu'il ferait de sa nuit, il avait retiré son alliance afin d'attirer tous les poissons, même ceux avec un sens moral qui n'auraient pas accepté de détrousser un homme déjà engagé. Morale que l'ombre de Lenny ne semblait pas décidé à suivre, pas plus que les règles de bienséances qui en auraient fait rougir plus d'un. Il avait fait attention de capturer tous les évènements de la nuit, photos et vidéos envoyées directement au petit-ami – fiancé, vraiment quel con – pour s'assurer un festin lorsqu'il viendrait à le croiser. Il pourrait s'ennivrer de tout ce que ce Ari serait capable de lui donner, entre colère et accablement. Après tout le contenu qu'il avait pris grand soin d'envoyer tout au long de la soirée, il savait que le dîner serait copieux.

Ce fut alors avec beaucoup de joie qu'un Lenny au sourire plus carnassier que d'habitude se dirigea vers l'habitation de celui qui ne devait être plus que l'ombre de lui même ; une idée qui le fit sautiller d'anticipation. Il déambulait à la manière d'un danseur, trop heureux pour adopter la démarche traînante de son original. Il voulait crier au monde combien la nuit était belle, combien les bras de ses amants avaient été un plaisir ; assez fort pour que le médecin légiste l'entende de chez lui et débute enfin son testament, puis sa lettre d'adieu. Après avoir semé les graines durant des heures, il était temps pour lui de récolter de quoi se rassasier.

Il ouvrit la porte d'entrée sans s'annoncer, referma derrière lui en sifflotant comme si de rien n'était. L'envie de lancer un : chéri, j'suis rentré ! Il choisit de se contenter de continuer ses sifflotements, les deux mains dans les poches en traversant le salon comme s'il ne le voyait pas. La marche s'arrêta à la cuisine, devant le frigo, pour attraper une bouteille de bière qu'il ouvrit avant de faire demi-tour vers le salon. Il ne comptait pas boire, n'en avait pas besoin et aucune envie, mais cela lui donnait un air plus humain qui n'éveillerait pas les soupçons d'un simple être vivant comme ce légiste. Il fit le tour de la table basse sans lui accorder un seul regard et s'affala lourdement dans un des fauteuils en face du canapé. Là, penché en avant, il posa la bière sur la surface plate de la table et se remit au fond du siège. Les deux s'accrochèrent enfin à ceux, fatigués, de son fiancé« — Guess who has two thumbs, a huge cock, and has completed the most successful sex marathon ever: this guy! » Les deux pouces levés pour se montrer lui-même, il fit un clin d'œil pour finir de faire passer le message. Il lui semblait avoir été déjà assez clair grâce à ce qu'il lui avait envoyé, son ami pour la nuit avait été largement de son avis ; lui-même ravi d'apparaître sur certaine photo, devant ou derrière lui selon l'inspiration.

Les yeux faisant la navette entre le visage et le corps de l'individu face à lui, il fit une moue appréciatrice en dévalant le regard le long de ses membres. Il était putain de sexy l'enfoiré. Les souvenirs d'une relation amoureuse, de quelque chose de sérieux, s'étaient imposés à lui rapidement dans la soirée mais sans parvenir à mettre un visage ou une pensée précise sur le fameux fiancé. Il ne s'était pas attendu à un rendu pareil, aurait peut-être opéré d'une manière différente – pas vraiment. Il ignora donc tout ce qu'il pouvait bien lui dire, ne fit pas même attention à son attitude, ses gestes, bien trop perdu dans l'analyse de son sujet. Il se redressa de son siège avec une attitude lubrique et se mordit la lèvre en continuant de le mater sans se cacher. « — I'd forgotten how sexy you are; you'll be ideal for finishing in style. » La démarche féline, il s'approcha de lui avant de poser les mains sur ses épaules pour le faire asseoir. Il prit place sur ses cuisses en descendant ses doigts le long de ses clavicules s'installant au plus près, insistant bien contre lui, bien heureux de pouvoir se frotter sans réserve. Il ignora toute protestation, les lèvres déjà collées à celles de son fiancé, posa un murmure clair contre sa bouche : « — Unless it’s too late for you, you should be in bed by now. » Référence à son âge, un point qu'il allait commencer à attaquer pour en analyser les effets.



THE NIGHT'S ON FIRE
the promises we made were not enough. the prayers that we had prayed were like a drug. the secrets that we sold were never known.
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Ari Williams
- ari beau, c'est beau la vie -
Ari Williams
- ari beau, c'est beau la vie -
damné(e) le : o26/03/2022
hurlements : o1156
pronom(s) : oshe / her
cartes : ofürelise (ava) ; alcara (sign)
bougies soufflées : o46
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Avec les événements récents, le poste de police d'Exeter avait la tête sous l'eau. Les heures s'enchaînaient, toutes plus longues les unes que les autres. La faute à une remontée en flèche de la criminalité. Comme si, avec l'arrivée de l'été, l'approche des journées plus longues, le monde était tombé sur la tête. Vague de chaleur en vague de folie, et c'était toute la police qui était sur les rotules, à enchaîner autant que possible du temps qu'elle n'avait pas. Quel que soit le service. Quelle que soit la raison. Les appels impromptus pour aller sur une scène, même en plein milieu de la nuit. Dick qui s'arrachait les cheveux à trouver une solution pour que tout soit couvert, quand bien même tout le monde au poste savait que ce n'était qu'appliquer un sparadrap sur une fracture ouverte. Lenny, Ari, s'étaient mis d'accord. Faire plus d'heure pour endiguer l'inondation, jusqu'à ce que les eaux du chaos s'assèchent. Pour Dick. Pour Exeter.
Lenny avait pris des horaires de nuit, Ari avait mobilisé toutes les équipes du coroner pour que les rotations soient plus fréquentes. Presque plus de moments de calme, avec des horaires pareils, et leur vie de couple qui en pâtissait. Les aléas du métier qu'ils avaient tous les deux choisi, sur lesquels ils n'avaient pas mis longtemps à s'accorder. Ce n'est que temporaire. Ce n'est que pour mieux se retrouver. Une manière de se voiler, aussi, la face. Leur relation, Lenny en particulier, avait pris un coup dans l'aile quand l'aîné avait demandé de repousser le mariage. Décision impulsive du cœur lorsqu'ils étaient en Nouvelle Zélande, lui passer la bague au doigt avait beau toujours être une évidence, les vieux démons d'Ari n'avaient pas mis longtemps à revenir chuchoter au creux de son oreille. La peur, la culpabilité, tous les souvenirs de comment s'était achevé son mariage avec Dick. Il aimait Lenny de tout son cœur, bien plus qu'il n'avait jamais aimé qui que ce soit. Mais la perspective de le blesser autant, voire même plus, qu'il avait blessé Dick lui gelait le sang. Et si Lenny avait eu l'air de comprendre sa demande de ne pas précipiter les choses, pour ne pas reproduire les mêmes erreurs, Ari avait bien compris toute la douleur qu'une telle demande avait pu provoquer. Avait tout fait pour faire comprendre à son amant qu'il ne s'agissait pas de rompre les fiançailles ou de rompre tout court. Les attentions, la tendresse décuplées au fil des jours, l'amour plus brut et plus fort à mesure que le temps passait. Mais la douleur de Lenny paraissait encore quelques fois au fond de ses grands yeux, quand il avait l'impression que son amant ne le voyait pas. Tout du moins Ari était persuadé qu'elle était toujours un peu là.

Se noyer dans le travail était un argument noble, mais avait un fond de distraction. Quelques fois à se demander s'il s'agissait d'une excuse pour repousser le problème, ou d'une manière de composer différemment pour mieux se retrouver. Epuisés tous les deux à la fin de la journée, à moins se voir faute de temps pour ce faire. Le manque creusant son cœur à chaque fois que Lenny lui envoyait un de ces sms qui disaient que les heures s'allongeaient, et qu'il valait mieux qu'il aille se coucher sans l'attendre. Téléphone d'astreinte allumé, les nuits où Lenny était de service. Ari savait qu'avec l'ambiance actuelle, les occasions seraient nombreuses où il devrait s'allonger dans un lit froid et vide, sans les bras de son fiancé. Serre les dents. Compenser le manque par des appels du milieu de la nuit, supposément pour soulager la charge de ses collègues. En vérité, l'occasion de se plonger à corps perdu dans les problèmes d'un plus malheureux que lui, lorsque les pensées commençaient à galoper un peu trop à cause de la solitude.

Lenny était au travail. Encore une de ces nuits-là. Trop tard pour annoncer au reste de l'équipe qu'il prendrait l'astreinte, mais le téléphone trônait quand même sur la paillasse de son laboratoire, allumé par précaution. Note avait été laissée aux autres de l'appeler en cas de besoin. Un besoin pour lequel il était prêt. Encore habillé, sa trousse à outils prête à partir avec le légiste quelle que soit l'urgence. Il s'était précipité en entendant la sonnerie de l'appareil. Un numéro inconnu, mais c'était Lenny. Un sourire tendre aux lèvres, un petit mot d'encouragement et Ari s'était replongé dans ses recherches pour ne pas laisser le manque s'installer. Puis le téléphone avait sonné. Pas de message, cette fois, juste une photo qui précipita son cœur dans ses tripes. Et la sonnerie de retentir à nouveau. Encore.
Et encore.
Et encore...

Chaque message était pire que le précédent. Chaque photo une nouvelle lame qui s'enfonçait brutalement dans son coeur. Lenny, passant de bras en bras. D'inconnus, d'homme qu'Ari ne connaissait que trop bien. Une version de Lenny qu'il n'avait jamais connue et des photos qui ne laissaient que très peu de place à l'imagination. Au bout de la quatrième, Ari avait abandonné son téléphone sur la paillasse et le contenu de son estomac au fond de l'évier. Le corps tremblant comme une feuille et l'impression d'avoir vomi son propre coeur alors qu'il s'était laissé glisser le long du mur, la confusion flirtant avec la brûlure d'une douleur qu'il n'avait jamais connue. Et le téléphone qui continuait de tinter, sur la paillasse. Chaque sonnerie musicale trop joyeuse, brutale comme une balle tirée à bout portant. Bam. Bam. En plein dans le coeur. Il savait que reprendre l'appareil pour ouvrir les messages n'était pas une bonne idée. Mais il les vit. Toutes. Incapable de regarder ailleurs, malgré que chacune d'entre elles soit ce coup de marteau supplémentaire sur les fragments de son coeur.

Le reste de la soirée ne fut que ça. Les minutes rythmées par le bruit devenu inaudible des sonneries, chaque nouvelle photographie se greffant à la précédente dans ses yeux noirs, et le reste plongé dans un brouillard opaque. Anesthésié par la douleur, en état de choc. Le corps tremblant comme une feuille et le coeur en miettes, l'incompréhension se heurtant constamment à la réalité cruelle de ce qui était en train de se passer. Des larmes qui roulaient sur ses joues sans qu'il ne les sente, et l'impression d'évoluer comme un spectre dans sa propre vie. Lenny n'était pas au travail. La seule pensée à laquelle se raccrocher, tant le reste était insurmontable. Jusqu'à ce que les autres finissent par émerger du brouillard. Lenny, avec d'autres hommes. Combien d'autres, combien de fois, combien de nuits que ça durait ? A quel point était-il si misérable, si malheureux dans cette relation qu'il avait besoin de faire ça ? Pourquoi avait-il fait ça ? Est-ce qu'il lui en voulait à ce point ? Est-ce qu'il voulait le faire souffrir à ce point ?

Ari n'aurait su dire quand il avait fini par rejoindre son salon. Quand ou dans quel état il avait fini par s'asseoir sur son canapé. Ce qu'il allait dire à Lenny, ou comment il allait aborder la chose si tant est qu'il l'aborderait. Le téléphone greffé au fond de la paume, et les doigts ouvrant machinalement les mms à chaque fois qu'ils arrivaient. Jusqu'à ce que la torture s'arrête finalement, le silence des notifications devenant assourdissant. L'impression de n'être qu'une coquille vide, remplie de ce silence que même les larmes ne sauraient rompre. Il ne réagit qu'à peine, n'entendit qu'à peine le bruit de la porte d'entrée qui s'ouvrit. Perçut une silhouette dans sa vision périphérique, perçut vaguement une odeur d'alcool et de sueur. Réagit à contretemps quand l'intrus de glissa dans son champ de vision, ne leva qu'à peine les yeux vers lui lorsque Lenny s'avachit dans le fauteuil en face de lui. Le son de cette voix qu'il avait tant aimée résonna dans le vide et tout ce qu'Ari eut la force de dire fut :

-Why... ?

Un murmure brisé, perdu quelque part entre les élucubrations de Lenny et tout cet amour qui menaçait encore de le faire chavirer en posant enfin les yeux sur son fiancé. Il se releva finalement du canapé, plus par réflexe en le voyant se lever qu'autre chose. Sentit toute la douleur de l'incompréhension cavaler dans ses membres en même temps que la violence de ses sentiments, alors que Lenny approchait de lui. L'impression de n'entendre rien et de trop capter ce qu'il disait, en même temps. L'impulsion de ses mains sur ses épaules bien trop franche pour son corps affaibli, il ne lutta pas et se rassit. Les yeux toujours chargés de ces interrogations qui n'arrivaient pas à sortir, le téléphone encore planté dans sa paume, Ari sentit le poids du corps de son amant sur ses cuisses avant de comprendre ce qu'il se passait réellement. Le baiser que Lenny plaqua contre ses lèvres lui fit l'effet d'un électrochoc. La gifle de trop, celle qui le sortit enfin de sa transe.
Le légiste protesta, contre les assauts répétés de son amant. Essaya de détourner le visage, rassembla ses forces pour tenter au mieux de s'arracher à la situation. Il relâcha enfin le téléphone, inconscient de la marque rouge laissée par l'appareil au creux de sa paume. L'odeur qui émanait de Lenny, un cumul de sueur, de parfums masculins mélangés, lui filait la nausée. Ses mains tâtonnèrent à la recherche de ses hanches, les attrapèrent dans l'espoir de le faire bouger.

-Please Len, stop that, I'm not...

La bouche accaparée malgré ses protestations, et les baisers de son amant qui rappelaient à son corps à quel point les événements de la nuit l'avaient épuisé. L'appétit noir et sinistre au creux de ses reins pouvait facilement se réveiller, si Lenny poursuivait comme il le faisait. Mais ce dernier avait apparemment d'autres projets, en témoigna la remarque qu'Ari entendit, cette fois-ci. Une énième gifle, comme si toutes celles que le plus jeune lui avait mises au cours de la soirée n'étaient pas suffisante. Les yeux noirs s'assombrirent.

-Get fucking lost, Lenny.

L'indignation revenant apporter l'ombre du contrôle dans son propre corps, Ari finit par empoigner les hanches de son amant et donna un coup de bassin pour le faire basculer sur le côté. Il ne savait pas ce qu'il se passait, il ignorait tout ce qui passait par la tête de Lenny, mais ce qui était clair c'était qu'il ne pouvait pas rester une seconde de plus en contact avec lui. L'impression que son sang avait recommencé à irriguer son corps, lui apportant l'énergie suffisante pour s'extirper rapidement de la prise de son amant et hors du canapé. Il marqua plusieurs pas de recul pour imposer d'avantage de distance entre eux. Le regard braqué sur lui pour l'inciter à ne pas l'approcher. Mais ses bras croisés, ses mains posées sur ses bras dans une tentative presque innocente de se réconforter, en disait bien plus long sur son état qu'il ne l'aurait voulu.

-Don't you dare coming any closer to me. You really think I'd want that after all the... disgusting pictures you sent me all night long ? Are you for fucking real ?

Les mots étaient difficiles à dire. Il buta sur la plupart, la voix bien moins assurée qu'il aurait préféré. Mais il les dit quand même, tous aussi douloureux que les précédents. Un nouveau pas de recul, un deuxième. Après des heures passées dans le brouillard, Ari avait à présent une conscience bien trop exacte de tout ce qu'il se passait dans cette pièce. Pouvait capter clairement chaque expression sur le visage de Lenny, malgré que les photographies s'impriment toujours aussi clairement sur ses rétines à chaque fois qu'il croisait son regard. Une seule question revenait sans cesse sous ses boucles poivrées.

-Why ? Why did you do that ?

Et la réalité de continuer de s'imprimer dans son esprit, maintenant que la présence de Lenny en face de lui dissipait tout le brouillard dans lequel il avait été plongé tout au long de la soirée. La brûlure de toute la douleur qu'il avait ressentie s'intensifiait à chaque inspiration brutale, à chaque coup d'oeil vers cet homme qu'il aimait toujours aussi fort. Désespérément, de toute son âme. Malgré qu'il ne comprenne pas les raisons d'une telle cruauté.

-Why did you have to hurt me like that ? Are you this unhappy in this relationship ?

Et les doutes de s'additionner à la douleur. Et ses doigts de s'enfoncer dans ses propres bras pour contenir les tremblements, comme si se tenir de la sorte permettrait à ses jambes de ne pas se dérober sous son propre corps. Une barrière de fortune devant l'immensité de ce qu'il ressentait.

-Have I hurt you so much you needed to do that... ?

Parce que dans le fond n'était-ce pas ça qu'il se passait ? Lenny ne lui faisait-il pas payer toute la douleur qu'Ari lui avait infligée, en souhaitant repousser le mariage ?



How do I make you love me? How do I make you fall for me? How do I make you want me
And make it last eternally?

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Lenny Myers
- responsable à jardiland -
Lenny Myers
- responsable à jardiland -
damné(e) le : o07/04/2022
hurlements : o1632
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*laughs maniacally with a sexual undertone*
Sur le chemin vers la maison, il s'était demandé si sa victime avait bien reçu ses images. Il avait été surpris de ne pas recevoir de réponse de sa part, pas même une quelconque supplication pour lui réclamer d'arrêter la torture. Finalement, il ne lui avait fallu que de quelques secondes pour savoir qu'il avait bien tout regardé, chaque photographie, chaque vidéo, chaque attaque. Ari avait une mine affreuse, des sillons humides sur les joues et une énergie négative au fond des yeux ; la mission était un succès, il n'avait plus qu'à se régaler. Il prit une grande inspiration en s'approchant de lui, les mains prenant place contre les épaules de l'amant alors qu'il s'installait sur ses cuisses. Tout dans son attitude était misérable, de ses tremblements à sa manière de le regarder, comme s'il lui avait arraché une partie de son âme pour la dévorer ; en un sens, c'était le cas et il n'en avait pas terminé. Le corps lascivement plaqué contre lui, il avait pris possession de sa bouche avec avidité, s'appliquant à faire pression contre l'entrejambe adverse pour s'accorder des points supplémentaires. Lèvres contre lèvres, il se nourrissait en fermant les yeux. Il n'avait pas besoin de le regarder pour savoir l'effet qu'il procurait, ce mélange d'excitation et d'impuissance, une pointe de désespoir, de frustration – ensemble ne pouvant appeler qu'à la colère, une ire dont il pourrait se repaître également.
Il sentait son fiancé s'agiter sous lui, s'échapper de son emprise. Rien d'étonnant après l'orage qu'il avait déclenché dans leur relation. Il en aurait presque la larme à l'œil en pensant aux amours brisées, à ce qu'ils auraient pu accomplir sans son intervention. En fait, non, il s'en branlait. Un repas copieux justifiait amplement le déclin sentimental et il aurait pris un malin plaisir à s'immiscer entre le sergent et le légiste même sans avoir d'énergie en retour ; simplement pour l'amusement, le plaisir de voir les larmes dans le regard de l'autre. Les mains qui se posèrent sur ses hanches l'encouragèrent à prendre ses marques, l'ombre sachant pourtant que ce n'était pas le but initial de la manœuvre. Il était satisfait de son effet, mais en voulait bien plus, d'où la remarque concernant son âge. Il savait où frapper, comme si les insécurités d'Ari étaient assez connues de son original pour qu'il puisse y puiser sa matière. Il se trouvait vieux, sûrement trop vieux pour partager la vie d'un jeune homme aussi attirant que le policier. Lenny adorait cette information, savait comment la manipuler pour qu'elle soit une arme à ajouter à ses habiletés.

Get fucking lost, Lenny.

Il se laissa basculer sur le côté en émettant un grognement de mécontentement. Don't you dare coming any closer to me. Les yeux levés au ciel, il poussa un profond soupir en se relevant à son tour pour se planter debout près du canapé. Il mit les mains sur ses hanches en analysant l'homme de la tête au pied, la mine souriante tant il était amusé par la situation. Le malheur des uns faisait indéniablement le bonheur de Lenny. « — Oh, are you sure? I'm sorry to tell you, but your body speaks for you, sweetheart. » Il bloqua sa lèvre inférieure entre ses incisives en observant le bas-ventre de son compagnon d'un œil entendu. Le corps dans une posture toujours aussi décontractée, vulgaire, il releva les yeux vers son visage en laissant sa propre chemise – déjà ouverte – glisser le long de ses bras. Il laissa tomber le vêtement au pied du canapé sans le lâcher du regard.

Il leva de nouveau les yeux au ciel en l'entendant demander, de nouveau, pourquoi il s'était conduit de cette manière toute la nuit. La réponse était si simple et, pourtant, Lenny tenait à s'en tenir à une version bien plus amusante. C'est en réfléchissant à la meilleure réponse à donner qu'il se souvint de l'objet qu'il avait rangé, sagement, dans le fond de sa poche arrière ; il espérait que personne ne lui avait volé en tripotant son derrière. Plongeant ses doigts, il récupéra la bague qu'il y avait fourrée et la remise à son doigt avant de lever la main en direction d'Ari. La mine qu'il offrit en même temps ne voulait dire qu'une chose : heureux ? Mais les questions continuaient, les pourquoi ne cessaient de se cumuler. Il en avait marre de l'entendre, il voulait de l'action après avoir dévoré sa souffrance. Le reste de ses pleurs ferait un merveilleux dessert par la suite, mais pour l'heure, il avait voulu le voir céder. L'air agacé, il plaça ses mains contre ses hanches en secouant la tête de gauche à droite. L'impulsivité au cœur, besoin de lui sauter à la gorge qui lui vrilla l'esprit. Un sourire mauvais s'afficha sur ses lèvres alors qu'il leva un pied vers la table basse pour y donner un violent coup de pied. Le besoin de décharger sa frustration avait été trop forte et il ne voulait pas faire de mal à l'autre homme avant d'être rassasié ; physiquement et au niveau de son estomac. « — What did you think? that you’d be enough? Don’t be stupid, you’re just a boring old man. You should be glad I’m still showing you attention. Look at you... »

Un rire macabre s'échappa de sa gorge, un rire à en faire trembler les enfers sous leurs pieds. Comme s'il avait dit la chose la plus hilarante au monde et ne serait plus capable de retrouver son calme. Il fit mine d'essuyer une larme de son œil et reprit sans faire attention au bordel que la table basse avait engendré en tombant. « — You want to know why? » Il laissa les souvenirs de son original le submerger, attrapa des bribes de culpabilité, tout ce qu'il put pour être le plus exact possible dans ses remontrances. « — I wanted to demonstrate your banality. The men are fighting for me, and I wouldn't mind replacing you with one of them. You should keep it in mind the next time you consider postponing our wedding. » Le regard était devenu dur alors qu'il parlait, les lèvres plissées sur un visage qui ne souriait plus. Il avait craché une rage qu'il n'avait pas, d'un cœur qui ne battait plus ; pour le jeu, pour la frustration de son corps qui voulait se coupler au sien. Il tapa dans ses mains en prenant une grande inspiration avant de sourire de plus belle, abaissant les épaules. « — And they were all so young and desirable that it would have been a waste not to take advantage of the situation. Now that you have your answers, where were we, poppy? » Le surnom était sorti de lui même, comme s'il s'agissait d'une habitude venant de la part de son hôte. Il n'y fit pas attention en reprenant sa marche dans sa direction, lascivement, comme si Ari n'était qu'une sucrerie qu'il s'apprêtait à déguster. Il le dévorait du regard, une main se posant au bas du dos d'Ari lorsqu'il arriva à sa hauteur, déterminé à le faire céder.



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