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 just say lol and move on, irish

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Susan Love
- only sue can judge you -
Susan Love
- only sue can judge you -
damné(e) le : o12/06/2019
hurlements : o2592
pronom(s) : oshe/her.
cartes : o(av/icons/cs) fürelise (sign) tucker.
bougies soufflées : o40
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-- just say lol and move on ft. @irish morris
    Qu'est-ce qu'elle faisait là ? La soirée lui était totalement sortie de la tête depuis des semaines déjà, avant qu'elle ne retombe sur l'invitation de son agenda ; un rendez-vous dansant au Cherry Blossom, en compagnie d'un homme qu'elle n'avait rencontré que quelques mois en arrière, et à qui elle n'avait plus jamais adressé la parole. Que lui avait-il pris d'accepter de se lancer dans un tel rendez-vous ? L'alcool avait fait son œuvre, couplé à la détresse qu'elle avait ressentie en quittant la chambre de Mattheson après avoir passé des jours à son chevet. Les choses s'étaient scellées bien rapidement, entre une conversation sur un ami commun, les deux cherchant à en dire le moins possible tout en ayant, certainement, besoin d'en livrer davantage. Susan s'était senti perdre pied, démunie face à une tristesse qu'elle ne pouvait montrer à personne, surtout pas à ceux qui étaient les plus proches d'elle. Elle avait déversé quelques-unes de ses peurs dans un instant de faiblesse au côté de Marlon, lui avait livré une part de ces sentiments contradictoires qu'elle ressentait depuis quelque temps ; mais même à lui, malgré l'amour sans faille qu'elle lui portait, elle ne pouvait qu'en dire une part infime.
    En réalité, elle ne savait pas exactement ce qu'elle lui avait dit ce soir-là, mais comptait sur sa raison pour ne pas avoir dépassé les bornes que lui imposait son rang. Elle le saurait bien assez vite, à l'attitude de l'autre homme ; viendrait-il seulement ? Voilà des jours que Susan pensait annuler la soirée, levant les yeux au ciel en voyant le nom du bar gravé sur son carnet. Elle n'avait pas eu le courage de le faire, n'avait pas pu se résoudre à mettre un point final à une relation – peut-être amicale – qui n'avait pas commencé, mais qui pouvait lui donner du fil à retordre si ce Jack prenait mal son désistement.

    Elle s'était également demandé s'il était un ami de Marlon ? Mattheson était si proche de son frère, peut-être avaient-ils des amis en commun ? La peur de décevoir ce dernier en ne s'entendant pas avec son cercle de connaissances était présente depuis toujours ; même plus jeune, quand elle avait rencontré Vinnie pour la première fois, quand elle s'était demandé comment se comporter pour en être appréciée, de peur qu'il ne dise du mal d'elle auprès de ce frère tant aimé. Quoi qu'il advienne, Susan se tiendrait bien, ne ferait rien qui puisse mettre Jack dans de mauvaises dispositions, rien qui puisse remonter aux oreilles de Marlon, en négatif. C'était certainement pour cette raison qu'elle n'avait pas annulé, qu'elle avait enfilé une robe et des talons, et s'était rendu au point de rendez-vous sans se retourner. Il s'agissait d'une soirée comme une autre, c'était ce qu'elle devait se répéter pour ne pas faire demi-tour, ne pas se conduire comme elle l'aurait fait avec tant d'autres. Elle s'était apprêtée, avait embrassé son mari en lui souhaitant une bonne soirée et s'était rendu à ce rendez-vous d'affaire dont elle n'avait pas pu en dire plus.

    Lorsqu'elle arriva au bar, près du comptoir, son premier réflexe fût de regarder autour d'elle à la recherche d'un visage familier. Est-ce qu'elle se souviendrait de son visage, maintenant que l'alcool avait quitté son organisme ? Tout ce qu'elle avait gardé de ce moment passé avec l'homme était un sentiment de soulagement, comme une agréable soirée dont elle avait eu besoin à ce moment-là. Elle ne trouva pas son rendez-vous, s'installa alors sur un tabouret en essayant de se rassurer ; s'il ne venait pas, c'était tant mieux. Elle n'aurait qu'à rentrer chez elle, se mettre en pyjama et travailler toute la soirée. Elle pourrait certainement en profiter pour passer voir Vinnie, râler sur la capacité de ces hommes à ne pas aller aux rencontres, à ne pas prévenir, à se croire au-dessus de toutes ces règles de bienséances.
    Elle leva une main en direction du barman afin d'attirer son attention, et lui demanda une carte dans le but de commencer à réfléchir à un apéritif avant de voir si Jack serait de la partie ou non. Elle attrapa la carte des boissons alcoolisées du bout des doigts et commença à la parcourir du regard ; une règle cependant, pour la soirée, ne pas trop boire. Elle releva les yeux en voyant une ombre près d'elle, tourna la tête et força un sourire en le saluant. « — Good evening Jack, I was just about to order. » Elle ne sut si elle devait lui serrer la main ou non, se contenta de garder la carte dans les mains en analysant son allure. Elle ne put s'empêcher de sourire en voyant son chapeau. Ben voyons. Heureuse que Marlon n'ait jamais été touché par cette maladie du couvrechef, elle n'en sourit que plus encore en reprenant la parole. « — I didn’t know if you’d show up, nice to see you. »



BABY YOU'RE MY FLAME
never know how much i love you. never know how much i care. when you put your arms around me, i get a fever that's so hard to bear.
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Irish Morris
- the beaten and the damned -
Irish Morris
- the beaten and the damned -
damné(e) le : o25/08/2021
hurlements : o172
pronom(s) : oelle
cartes : ofürelise (ava), vocivus (icon), labrinth - all for us (song)
bougies soufflées : o58
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L’homme est assis à son bureau. D’apparence calme, même serein, il donne cette image de grand ponte inaccessible, digne d’un vieux film mafieux. Le verre de whisky posé sur le bureau massif qui semble porter toute la sagesse de la position. D’extérieur, le fils Morris semble avoir toute sa vie en main, en maîtriser chaque aspect. D’ailleurs, depuis un moment maintenant, sa place parmi les siens avait retrouvé un sens. La légende fantôme était devenue bien vivante et parfois trop réelle. Les problèmes devenus palpables n’avaient plus le même impact que lorsqu’il était loin. Parfois il regrettait ce temps mais il serait aussi parfaitement hypocrite s’il ne s’avouait pas qu’il n’avait pas été aussi à sa place depuis longtemps.

Pourtant tout ça faisait surtout partie des apparences, parce que la vie à Exeter ce n’était pas que les Cyclops. Même s’il avait fait des rencontres à mesure du temps, Irish n’avait jamais eu à se poser la question de leur réelle répercussion dans sa vie. Il n’était toujours que de passage, rien n’avait vraiment d’importance. La vie de fantôme lui permettait de se laisser sombrer dans l’ivresse sans conséquence, dans les petites confessions paumées dans les tréfonds de l’Amérique parcourue. Ce n’était pas le cas ici. Pour la première fois depuis plus de dix ans, l’homme vivait ici mais surtout, comptait rester. Chaque rencontre, qu’elle soit d’une minute ou plus, risquait d’avoir des conséquences. S’il avait repris ses vieux réflexes assez rapidement face aux inconnus, n’avait commis aucun impair irréparable jusque-là, il y avait une ombre au tableau.

L’ombre de Susan. La Susan de Don, celle qui l’avait happé dans son moment de faiblesse le plus traître. Son meilleur ami, son ombre, son bras droit, la meilleure partie de lui à l’hôpital. La gestion de cet incident était lointaine, Don allait bien et les étalages de sang avaient fini par devenir invisibles. Pourtant, de cette nuit d’horreur et d’inquiétude il restait encore une tâche impossible à faire disparaître.

Les doigts du chef de gang tapotent le verre encore plein et il cherche, en vain, une solution. Sauf que la tâche reste et s’il a su l’ignorer ces derniers mois, le moment fatidique est arrivé. Celui d’une promesse ivre et idiote d’un soir de faiblesse. Qu’est-ce qui lui avait pris de baisser sa garde ? Qu’est-ce qui lui avait pris de prendre ce nouveau rendez-vous ? Irish n’en avait aucune idée, pas plus qu’il n’avait vraiment d’idée de ce qu’ils avaient pu se dire lors de ce fameux soir.

C’était ça, le vrai problème. Morris avait passé une soirée trop arrosée avec une demoiselle à laquelle il avait peut-être dit ce qu’il ne fallait surtout pas dire. Sauf qu’elle n’était pas paumée dans le fin fond du Connecticut, celle-ci. Alors il ne pouvait pas annuler, pas faire comme si cela n’avait jamais existé, peu importe combien il le voulait. Trop risqué. Qu’est-ce qu’elle sait sur eux ? Sur Don ? Sur lui ? Il avait besoin d’être sûr, d’évaluer l’état de la situation avant d’agir.

L’ambre liquide s’échappe du verre pour trouver les lèvres du motard et il se lève. Clés en main, le voilà qui traverse son QG sans un mot dans la vie ambiante. La tête des mauvais jours, Irish semble préoccupé, les murmures lui passent au-dessus.

Il s’arrête devant sa bécane, la fixe et se demande si c’est une bonne idée de s’y rendre ainsi. En Irish. Le brun se décide assez rapidement sur un nouveau plan d’attaque complètement foireux. En vitesse chez lui, il enfile une chemise noire, le chapeau offert par Don il y a plusieurs décennies puis et laisse accrochée au porte-manteau sa veste avant de claquer la porte. Il n’est pas Irish pour cette femme, il est Jack. De ça, il se souvenait. N’avait pas voulu causer de problème à Don, ne sachant pas à quel point cette dernière le connaissait. Irish n’avait que des bribes de sa relation avec la juge et il était hors de question qu’il lui cause des problèmes. Alors, dans le doute, il avait été Jack.

Ce soir encore, il serait Jack.

Arrivé devant le bar, le motard soupire et hésite encore. Une illumination de dernière minute ? Bien sûr que non. Tant bien que mal, il traverse l’entrée, le couvre-chef qui recouvre le haut de son visage, tenu par une main habilement posée dessus. Irish lance des regards alentour avant d’apercevoir la silhouette de la camarade de beuverie, de la nuit de trop. Ca lui tiraille le bide une seconde d’y penser, putain, qu’est-ce qu’ils se sont racontés et puis il enfile son masque, celui qu’il ne connaît que trop bien. Celui du mec à l’aise en toute circonstances. Le Cyclop s’avance et se glisse contre le bar, non loin de la cible du jour.

Il n’est pas encore accoudé qu’un simple geste des doigts fait acquiescer le barman. Avant qu’il ne puisse dire mot, la juge ouvre le bal. Sourire de circonstance tandis qu’il répond «  Hi Susan. Take your time. » Le chapeau quitte les cheveux de l’homme pour se retrouver sur le bar. Ses doigts ne quittent pas l’objet précieux tandis qu’elle lui annonce l’incertitude autour de cette soirée. Le chef de gang ne peut s’empêcher de rire avant de répondre «  Didn’t know either. » Le whisky glisse jusqu’à lui, il offre un hochement de tête sans toucher le verre et reprend « I mean, for both of us to be honest. I don’t know if it’s just me but that night is kind of a blur. »

Le regard se pose sur elle, pour la sonder, voir le moindre tic sur son visage trahissant quelque chose la mettant mal à l’aise. Irish sait qu’il n’aura pas de deuxième chance, s’il n’arrive pas à comprendre ce qui s’est passé ce fameux soir maintenant, il ne le saura jamais. La dernière option étant inacceptable, il se doit de la jouer finement.

C’est sans doute la première fois de sa vie qu’il doit se prendre autant au jeu de la relation et des négociations sans que ce soit pour obtenir quelque chose pour le gang, tout du moins en apparence. Afin de ne pas risquer de la perdre tout de suite, il le sait, le brun doit trouver quelque chose pour qu’elle reste. Pour qu’elle ne se sente pas à l’aise de s’échapper au moindre mot de trop.

« So, Madison, huh ? I take this discipline very seriously, miss Susan, I hope you do too. » Lui accorde un sourire franc et un clin d'œil de circonstance. Sa main libre attrape le verre et alors qu’il en boit sa première gorgée il ajoute «  Completely novice or do you have some sort of dance training ? ‘Cause I don’t know about you but I need a few drinks before I can, il lâche le verre pour passer sa main devant son visage, live the dance. »



All for us
Taking it all for us. doing it all for us. Do it for my homegrowns. Do it for the fam. Just for your love, yeah, I'll give you the world.

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Susan Love
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-- just say lol and move on ft. @irish morris
    Elle avait décidé de se montrer le plus honnête possible pour que les mensonges importants soient plus faciles à avaler. C'était souvent ce qu'elle conseillait à ses camarades qui devaient passer en jugement, qu'elle ne pouvait pas aider autrement qu'en distribuant des conseils. Les boniments étaient utiles lorsqu'on n'en abusait pas, mais ils pouvaient rapidement devenir difficiles à digérer. Il fallait rester au plus près de la vérité, et ne dévier que concernant les éléments incriminants, c'était là la meilleure façon d'endormir les soupçons, et de ne pas se perdre dans une histoire inventée de toute pièce. Elle serait alors elle-même, avec une subtilité assez convaincante pour ne pas trop donner à réfléchir au sujet de son affiliation ou non au Foyer. Elle-même, à une exception près. I don’t know if it’s just me but that night is kind of a blur. Elle était bien d'accord sur ce point, elle qui n'était plus certaine du dérouler de la soirée, ni de ce qu'ils avaient bien pu se dire entre deux verres. Les suppositions ne pouvaient que la perdre plus encore, tant son esprit était prêt à inventer des détours pour ne pas accéder au plus important. Elle était heureuse, en revanche, de constater que Jack était dans un état similaire au sien, et qu'il en soit aussi conscient qu'elle. « — I agree, and I'm relieved to know that I'm not alone in this opinion. » Elle sourit alors, les épaules légèrement relâchées, plus détendue qu'elle ne l'aurait pensé. Lorsque le barman revint avec la boisson qu'elle avait commandée peu avant, elle s'empara du verre en le levant vers lui pour qu'il trinque avec elle. « — I suppose we needed this kind of cure, and it's always better to decompress with a new friend. » Elle fit tinter son verre contre le sien, avant d'en boire quelques gorgées salvatrices.

    Ils avaient mis les choses au clair, avoué qu'ils n'avaient plus tant de souvenirs l'un comme l'autre, ils pouvaient maintenant rentrer chez eux, non ? Le problème était multiple, mais plus important que tout, Jack pouvait mentir, peut-être pour faire en sorte qu'elle ne se fasse pas d'idée, qu'elle ne se sente pas mal à l'aise. Le dos droit, regard autour d'eux, elle trouverait la première excuse pour s'éclipser et ne plus jamais le recroiser ; ce n'était rien de personne, au contraire, il lui paraissait bien sympathique. Ce n'était qu'une mesure de prudence, le genre auquel Susan cédait toujours. Elle hocha la tête à sa question, ne comprenant pas elle-même pourquoi elle avait accepté l'invitation ; et si elle avait elle-même proposé ? Ce devait être une simple blague, rien d'autre. « — To be honest, it isn't my style of performing with dance; I prefer to sing. » Et comment dire que, plus encore, le Madison était en bas de sa liste. Elle allait le préciser, mais fut coupée par une nouvelle remarque de la part de Jack qui, pour le coup, lui arracha un franc éclat de rire. « — I'm not opposed having a few drinks to boost my confidence. » Sur ces mots, elle but de nouvelles gorgées de sa boisson pour allier le geste à la parole. « — I may not be the best partner, but I learn quickly. » En réalité, elle n'était pas totalement débutante et pouvait suivre un minimum, mais il valait mieux ne pas s'avancer trop vite.

    Un regard autour d'eux prouva qu'ils n'étaient pas entièrement à leur place ; ce n'était pas tant dans l'ambiance du bar que dans ceux qui semblaient le fréquenter. Il émanait de chacun d'eux comme une candeur que la juge n'avait plus depuis bien longtemps. Ils n'avaient rien à cacher, et qu'en était-il de Jack ? « — I'm surprised I didn't hear from you sooner; are you also a buddy of Marlon's? » L'adage était connu : les amis de mes amis sont mes amis. Alors pourquoi n'avait-elle jamais rencontré Jack, pas avant de le croiser en se rendant à l'hôpital ? Marlon lui présentait la plupart de ses amis, ils n'avaient rien à se cacher, alors connaissait-il cet ami de Don ? Le verre vide devant elle, elle leva les doigts vers le barman pour lui faire signe de les resservir l'un et l'autre. « — Sorry for all the queries; it's a professional distortion. You're a mystery, and I'm sometimes a little too intrigued. » Elle continua de le regarder, un sourire aux lèvres, essayant de minauder le plus possible pour ne pas avoir l'air dangereuse ; naturelle, mais inoffensive, c'était ainsi qu'elle avait appris à se présenter aux hommes en dehors du travail.



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