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 one day they'll come for you too

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Merle Whateley
- the beaten and the damned -
Merle Whateley
- the beaten and the damned -
damné(e) le : o24/03/2024
hurlements : o24
cartes : o(c) wild heart.
bougies soufflées : o28
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(Mardi, 17:36) Merle fouille ses poches, cherche les billets extraits de la caisse plus tôt dans l'après-midi - boutique fermée en avance sur un simple "on se tire" répondant aux râleries silencieuses d'Isaac. Longtemps qu'ils n'ont plus besoin de se plaindre à haute voix. Ses doigts râclent le tissu et le papier, il se refait le tracé de leurs plus belles années, des nuits à tout se partager pour parvenir à leur muette complicité. (17:42) Clac. Il sursaute au mouvement devant ses yeux, bat des cils, chasse l'écho revêche de ses pensées. « Hem, » il marmonne juste en réponse au claquement de doigts de la vendeuse. S'agite, lisse les billets entre son index et son majeur, les dépose sur le comptoir, attrape le sac en plastique en gestes plus vifs, presque nerveux, sort sans songer à saluer. Main serrée sur ses effets, froissement irritant du sachet, il croise brièvement Isaac et son regard de porte-mort.

(Samedi, 03:02) Clac encore, du briquet cette fois. Le tissu s'embrase dans la main du Chevalier, lueurs en miroir dans les yeux noirs. Merle fixe les flammes, presque happé. La vitrine est déjà fissurée, n'attend plus que l'attaque du verre pour tout à fait céder. « Le peuple murmura et cela déplut aux oreilles de l'Éternel, » il chuchote, ébauche de sourire en coin de lèvres. Se contente d'ajuster sa capuche, plutôt que préciser ce qui arrive lorsque sa colère s'enflamme - le lancer parfait d'Isaac plus parlant que tous les versets. Il voudrait rester regarder, sait qu'ils n'en ont pas le droit. C'est déjà mauvais d'être là, à frapper d'impulsion plus que de logique. Ils n'attaquent d'ordinaire qu'où c'est écrit, nécessaire.
(03:04) Foulées extatiques dans les rues dépeuplées, théâtre déserté avant les sonneries - The End fredonné des lippes de l'étourneau, cortège morbide d'invisibles pendus à sa voix.

(Lundi, 15:23) « Et ça, tu voulais le ranger où ? » Merle remonte de la cave, les bras chargés de quelques cartons de disques - et une autre surprise dans le deuxième, mal refermé avant son passage au sous-sol, qu'il garde bien pour lui - vaguement imprégnés d'un parfum de chlore. (15:24) Tintement de la clochette pendue à la porte vitrée. Merle en a choisi la mélodie, l'agite parfois sans s'arrêter pour le seul plaisir de l'entendre s'élever. Il sourit, l'humeur facile ces derniers jours - grandiloquentes attentions pour son Chevalier, caprices tamisés, plaisanteries occasionnelles -, sans aller jusqu'à vérifier qui vient d'entrer, tout à son idée de rendre service à son associé.

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Alan Bartlett
- the beaten and the damned -
Alan Bartlett
- the beaten and the damned -
damné(e) le : o11/03/2024
hurlements : o9
cartes : o.
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(Samedi 03:32)

one day they'll come for you too F11

Le magasin est totalement en flammes lorsque la lance à eau commence à éteindre l’incendie. Alan Bartlett s’était occupé de relier le camion à la borne incendie la plus proche, après quoi il avait rejoint le reste de l’équipe pour vérifier qu’il n’y avait pas d’habitations voisines à évacuer. Les bâtiments voisins étaient des commerces et personne n’était menacé, une fois assuré que les curieux n’approcheraient pas le jeune homme se dirige enfin de la devanture en flammes, ressentant sa chaleur rayonner à travers ses gants. “Alan! Remplace Johann au mur d’eau!” Il s’approche un peu plus encore derrière celui qui tenait la lance pour la récupérer lorsqu’il s’arrête net. Un courant glacé lui parcourt l’échine, il a un flash. Quelqu’un s’était tenu là avant lui, face à la devanture brisée.

Le peuple murmura
et
Cela déplut aux oreilles de l’éternel

La vision continue, l’obscurité voile le visage jusqu’à ce qu’une bouteille enflammée traverse la nuit pour s’éclater à l’intérieur du bâtiment, un éclat de lumière rouge révélant subrepticement le faciès de celui qui avait eu une paroles cryptique.

“Alan”

Ils étaient deux. L’aîné des Bartlett essaie de se concentrer d’en voir un peu plus, le second reste flou et seule certitude c’était lui qui avait lancé le Molotov…

“Alan! Tu m’entends quand je te parles?”

La vision du pompier cessa brutalement lorsque son confrère posa sa main sur son épaule.

“Bon sang çà va? T’étais complètement bloqué mec…”


“Non je…çà va.”

Récupérant la lance il remplace son confrère à son poste puis active le levier pour continuer son oeuvre, il ne s’arrêterait que le brasier éteint et les structures autour épargnées.

(Lundi, 15:24)

Alan Bartlett a garé sa Pontiac devant "Bood&Birds", parce qu’il était d’astreinte la veille il a décidé d’utiliser sa journée libre pour se promener sur cherrytown. A la seconde où il passe la porte et croise le visage de Merle il stoppe net au milieu du magasin car ce visage lui parle. C’est celui qu’il a aperçu à la lueur des flammes, lors de sa vision dans la nuit de vendredi à samedi. Bordel. Il fait quoi maintenant? Le disquaire souri et un doute fait son apparition. Ce n’est pas le même sourire, il a l’air affable vu comme cela, plus vraiment un vandale qui met le feu la nuit tombée.

“Bonjour.”


Cachant mal le fait d’être choqué Alan n’a pas réussi à sourire et s’avance entre les rayons, cherchant maintenant une manière de réagir à ce qu’il se passe autrement qu’à chaud. Coincé entre les disques il regarde le sol, espérant une illumination qui le guiderait vers la réaction idéale. Spoiler alert il n'en a jamais.

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Isaac Sanguineti
- flash mcqueen le gonz -
Isaac Sanguineti
- flash mcqueen le gonz -
damné(e) le : o24/03/2024
hurlements : o24
pronom(s) : oElle
cartes : oStrangeHell
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Les flammes qui ravagent l'enseigne rivalisent sans peine avec la joie de voir son lancer parfait répandre sa haine, de voir se réaliser la prophétie silencieuse qu'il se souffle depuis le claquement de doigts prétentieux. Il n'avait pas eu besoin de mots pour faire comprendre à sa moitié d'âme que l'affront ne pouvait rester impuni, qu'il ne tolérerait aucun irrespect de la part du commun des mortels. Ils n'avaient pas eu besoin de tergiverser sur la manière de faire : les doigts gantés pour ne laisser aucune empreinte sur le verre messager des Enfers avaient un charme qu'il appréciait bien trop pour ne pas y céder.

Il resterait des heures à les contempler, si cela ne signifiait pas être encore sur les lieux du crime quand les secours, la police arriveront. Il se contentera de l'impression sur la rétine, sur les teintes qui s'imprègnent sur le sourire qui se forme quand il les revoit flamboyer dans son esprit, justice rendue connue d'eux seuls, comme une énième confidence qui alimente le ciments qui les tient. Amen sur le bout des lèvres, désir d'aller jusqu'au bout de la plaisanterie, capuche trop longue qui couvre presque les yeux, rend anonymes les cavaliers de l'Apocalypse qui rôdent dans ces rues. Déambulations nocturnes au goût terrible de l'exaltation, tous sens aux aguets, la pointe d'espoir qu'un voisin insomniaque se sente soudainement héros pour devenir martyr, continuer sur la lancée des semeurs du Chaos.

Journée presque morose si la joie de Merle n'était pas contagieuse. Si l'oiseau ne devenait pas papillon, voletant avec presque trop d'énergie. Peut-être que s'ils brûlent plus grand, plus fort, ils auront un jour la foi de s'attaquer au classement des vinyles déjà présent, ordre chaotique régit par les astres et la volonté de nuire aux client·es.

Clochette tinte alors qu'il montre d'un vague geste un endroit quelconque où accumuler (toujours verticalement, par contre, consciencieux, sans désir de voir la clientèle revenir pour défauts sur l'object récemment acheté à cause d'un stockage précaire). Pas de salutations retentissantes, lève à peine les yeux vers l'inconnu, feuillette le catalogue de nouveautés avec un intérêt feint, commandera encore un peu au hasard selon les envies et les titres vus sur son fil Instagram. Pas qui s'avancent, semblent parcourir les rayons jusqu'à l'arrêt qui dure un peu, longtemps, éternellement.

Soupir poussé alors qu'il passe le comptoir, attrape sur une étagère Seven Inches Of Satanic Panic de Ghost dont les couleurs raviront n'importe qui. Le contenu peut être un peu moins Isaac n'est personne pour juger, n'est pas Lucifer qui veut. Inconnu trouvé dans le rayonnage, aucune attention à sa mine décomposée. Le disque lui est tapé dans les bras, sans attendre la moindre acceptation. "Le terminal est tombé en panne, on prend que le cash."

Non. Mais le cash, c'est plus facile pour mettre une partie en poche après.





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Alan Bartlett
- the beaten and the damned -
Alan Bartlett
- the beaten and the damned -
damné(e) le : o11/03/2024
hurlements : o9
cartes : o.
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C’est immobile et cherchant encore comment réagir à cette situation qu’Alan est approché par un autre occupant du Blood&Birds l’informant sur la politique de la maison. Ils sont deux et dans son esprit cela fait tilt, évidement qu’ils sont deux. Relevant la tête vers l’homme en face de lui il pose le disque qu’il avait en main sur le rayon et se décale d’un pas vers la gauche, officiellement pour chercher un autre album officieusement pour s’éloigner de lui.

“D'accord.”

Il aurait voulu dire autre chose et mettre les pieds dans le plat, toutes les manières de réagir qui lui viennent en tête sont agressives désormais. Passé la stupeur d’en reconnaître un viens la colère de ce dire que ces deux types mettent des vies en jeu en jouant un peu trop avec le feu. Sauf que çà ne le fait pas marrer lui, il a déjà vu des gens périr dans des incendies, bien souvent asphyxié avant de brûler allongé sur le sol. Pour ceux qui survivent c’est les souvenirs de tout une vie qui partent en fumée, pour les moins chanceux sans assurance, tout ce qu’ils avaient. La ruine, le déclassement à cause d'un briquet ou une allumette.

Tendant la main devant lui il attrape un album de  Siouxsie and the Banshees, il n’avait aucune idée de à quoi cela pouvait ressembler ni même si cela pourrait lui plaire mais ce n’est pas le but de la maneuvre. Seul compte de se plonger dans quelque chose pour…oh et puis merde. Il repose l’album en face de lui et se tourne doucement vers Isaac.

“Je sais ce que vous avez fait.”

Son visage le fixe intensément et sa respiration s’accélère, vu comme cela ce serait plutôt lui le danger public. Sauf que l’aîné des Bartlett ne brille pas par son caractère réfléchi et cela lui joue parfois des tours, il n’évite pas la baston quand il le devrait, conséquence d’un physique lui donnant assez souvent l’avantage. Sauf qu’ils sont deux là, l’avantage il est de leur côté. Il leur rentre dedans avec la finesse d’un rhinocéros sans donner aucun lien avec ce qu’il a vu, ni fournir aucune explication. Son absence de peur peut vraiment être un problème car il ne sait pas à qui il a affaire...

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Merle Whateley
- the beaten and the damned -
Merle Whateley
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damné(e) le : o24/03/2024
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cartes : o(c) wild heart.
bougies soufflées : o28
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(15:25) Merle prend la peine de se pencher, de déposer la caisse à l'endroit indiqué plutôt que la laisser tomber dans un bruit sourd, confortable. D'habitude il ne se gêne pas, mais il s'est promis de ne pas agacer son coéquipier jusqu'au moins la fin de la journée. Ça demande plus d'effort qu'on ne le croirait, penser à répondre, retenir l'anxiété qui grimpe quand l'autre oublie de son côté. D'une main il tapote le carton une fois au sol, entend Isaac parti accueillir le client.

Il s'en mêle pas, le Chevalier est meilleur vendeur du mois tous les mois - il se redresse juste, lève le nez, mirettes grandes ouvertes qui suivent l'échange pour s'inspirer à l'avenir de ses techniques. Il aurait peut-être pas suggéré Ghost pour ce type là. Il n'aurait suggéré Ghost pour absolument personne, en fait, groupe enterré avec ses goûts d'adolescent, quand les paroles méphistophéliques n'étaient encore qu'une passade, un trait d'humour, un genre musical.

Le type n'a pas l'air bien convaincu non plus. Merle en perd son sourire, fronce un début d'ennui, lui il aurait acheté tout ce qu'Isaac lui aurait mis dans les mains. (15:28) Il claque la langue à sa déclame, fronce les sourcils. Pas moyen qu'il sache ce qu'ils ont fait, la cave est bien propre, récurée par ses soins, même pas une araignée qui y traine ses pattes (elles sont bien cachées dans le deuxième carton).

Clac du briquet, toujours le même, quand le Sénéchal allume une cigarette. Il réfléchit, vite. S'il savait vraiment ce qu'ils ont fait, n'importe quel jour de leur existence, il ne serait pas là à le leur annoncer. Plutôt très loin, à espérer que son molosse ne retrouve jamais sa trace. Donc, il ne sait pas.

Merle tourne la tête vers Isaac, (15:29) roule des yeux brièvement. « OK, OK, on peut prendre la carte, c'est bon. » Il offre dans un soupir, suivi d'une longue bouffée de tabac.

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