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 for you and i are past our dancing days / susan & lir

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Lir Byrne
- from bang to boom -
Lir Byrne
- from bang to boom -
damné(e) le : o22/01/2024
hurlements : o252
pronom(s) : oil/lui
cartes : okane. (avatar), markus zusak (quote), tucker (signature), mayosh (gif)
bougies soufflées : o32
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for you and i are past our dancing days
-- how long is't now since last yourself and I were in a mask? ft. @susan love
Ses jambes s’étirent un peu plus et il croise ses chevilles en plein milieu du couloir, les fesses toujours sur le banc mais qui menacent de tomber par terre au fur et à mesure qu’il s’avachit un peu plus, ignorant consciemment la plupart des passants qui doivent bifurquer pour l’éviter, et poussant le vice à relever les yeux dans le regard agacé d’un homme qui tousse en attendant qu’il les relève. “Bouge.” L’agacement laisse place à une forme de surprise honnête, puis a des grognements outrés qui ne l’empêchent visiblement pas de s’exécuter, arrachant un petit rire moqueur à Lir, qui a déjà reposé ses yeux sur son carnet. Il ne bougera pour personne. Pire, il rendra sa présence aussi agaçante qu’il le peut à chaque fois qu’on lui fera remarquer qu’il devrait se comporter mieux. Il n’a jamais supporté les tribunaux, l’administration, les représentants de la loi - il n’a jamais supporté aucune figure d’autorité, d’ailleurs, et faire un effort n’avait jamais été une priorité ou une corde aisément tirée sur son arc. C’est pour ça, sans doute. Ce n’est certainement pas parce que mettre les gens qu’il croise mal à l’aise ou en colère a au moins le mérite de lui faire ressentir autre chose que le malaise qu’il traîne dans son ventre depuis son ordre de mission et qui ne fait que grandir au fur et à mesure que le rendez-vous se rapproche.

Il leur avait bien dit, pourtant, qu’il ne voulait pas être chargé des interviews quand cette juge était concernée par l’affaire, encore moins si c’était directement elle qu’il fallait rencontrer. Il leur avait bien dit et ils avaient toujours trouvé une solution pour ne pas l’envoyer lui, pour trouver quelqu’un d’autre ou se passer des informations qu’elle aurait pu apporter, au moins. Jusqu’à cette affaire, en tout cas. Ils n’avaient presque rien, des témoignages trop vagues de personnes qui s’étaient enfuies au premier coup de feu, des suppositions sur la santé mentale du tireur - majoritairement concoctées par Maeve - ou sur la probabilité qu’il ait vu quelque chose qu’il ne pensait pas voir un jour - majoritairement concoctées par lui. Le Tartarus n’avait pas été beaucoup plus utile, si ce n’est en leur donnant le nom de la tête d’affiche pour le show de la soirée, nom qui ne l’avait aidé qu’à se frapper la tête sur le comptoir, de dépit, sous le regard plus que perplexe de sa coéquipière.

Alors le voilà. Le crayon est mordillé avec tant d’assiduité qu’il finit par craquer entre ses dents et lui arracher une grimace de dégoût. Il est en train de crachouiller des morceaux de bois quand un homme en costume - secrétaire ? assistant ? valet ? collègue ? il ne saura jamais - le rejoint et le surplombe avec une moue peu impressionnée. "Monsieur Byrne ?" “Hm ?” Il essaye bien de reprendre contenance mais la surprise a manqué de le faire tomber entièrement de son perchoir, cette fois, et il est bien obligé de tousser pour faire passer le coup dans son égo en se relevant. “Juge Love vous attend.” “Top.” Le sarcasme est épais mais n’a de sens que pour lui, comme les yeux qu’il lève au ciel quand l’homme l’invite à le suivre et qu’ils se retrouvent à s’enfoncer dans des couloirs sans fin. Il n’a jamais été très bon en orientation, mais ce bâtiment semble avoir été pensé pour que personne ne puisse s’enfuir tant il est perdu quand ils finissent enfin par s’arrêter devant la porte du bureau de Susan. C’est bien sa veine.

“Mr Byrne pour The Banshee, madame le juge.” A force de lever les yeux au ciel à ce point, peut être qu’il va les égarer au fond de son crâne, et il aura l’air bien malin, après. “Ils traitent tous tout le monde comme si on était à Buckingham Palace ou c’est juste lui ou juste toi le problème ?”  Il n’a même pas vraiment attendu que la porte soit totalement fermée. Une personne de plus qu’il aura réussi à agacer sans faire beaucoup d’effort à ajouter au tableau de chasse pour prouver à Maeve qu’elle ne devrait définitivement pas le laisser faire des interviews sans lui. Ce n’est pas elle le problème, pourtant. Pour une fois. Ses pupilles noires se fixent dans celles de Susan et il sent déjà l’acidité remonter dans sa gorge, comme s’il risquait à tout instant de lui sortir une flopée d’injures imagées et qu’il valait mieux garder la bouche fermée le temps de les ravaler.

Au cas où, c’est exactement ce qu’il fait en prenant place dans la chaise qui fait face au bureau et en rouvrant son carnet pour le fusiller du regard lui à la place. En restant professionnel, en se limitant à l’affaire, il y a un minuscule espoir pour qu’il ne perde pas le fil et qu’il sorte réellement avec ce qu’il était venu chercher. “Je vais pas t’embêter longtemps, je viens juste pour avoir des infos sur ce qu’il s’est passé au Tartarus en décembre dernier. On sait qu’il y a eu au moins trois coups de feu, mais on a pas plus d’informations et les témoins qu’on a réussi à obtenir sont franchement pas très observateurs. Les flics coopèrent à moitié et de toute façon ils nous disent jamais ce qui nous intéresse vraiment, donc vu que t’es sur l’affaire et qu’apparemment t’étais même présente, peut être que tu pourrais être plus utile qu’eux.” Des informations sur le tireur, et la raison des tirs. Sur tout ce qui ne pourrait pas être trouvé dans les rapports de police même s’ils y avaient entièrement accès, tout ce que les lecteurs du Banshee croiraient bien plus facilement que les forces de l’ordre. Pas des informations sur Susan, à ajouter au dossier qu’il avait commencé à monter quand il avait compris qu’elle l’avait manipulé comme le dernier des imbéciles il y a bien longtemps et que son affection évidente s’était aussitôt tordue en rancoeur, la fierté blessée - dossier toujours bien trop vide à son goût. Il n’est pas là pour ça. Il est là pour garder son regard planté sur sa feuille de papier, la mine enfoncée dedans, la main un peu trop serrée autour du crayon.




you shot me down bang
bang. I guess humans like to watch a little destruction. Sand castles, houses of cards, that’s where they begin. Their great skill is their capacity to escalate.
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Susan Love
- only sue can judge you -
Susan Love
- only sue can judge you -
damné(e) le : o12/06/2019
hurlements : o2489
pronom(s) : oshe/her.
cartes : o(av/icons/cs) fürelise (sign) tucker.
bougies soufflées : o39
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-- for you and i are past our dancing days ft. @lir byrne
    Le rendez-vous était pris depuis quelques jours déjà, mais Susan n'était pas préparée pour autant à cette rencontre. L'idée de voir Lir n'avait jamais été un problème, ils s'étaient toujours très bien entendus, avaient construit une relation importante pour la juge, jusqu'à la chute. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, aurait certainement agi de la même manière si elle avait eu ce traitement dans leur lien. Elle connaissait l'animosité que le journaliste nourrissait à son égard, mais espérait pouvoir enterrer la hache de guerre entre deux questions concernant l'affaire qui les rassemblait. C'était peine perdue, considérant l'absence d'entrevue qu'ils avaient eu jusqu'ici ; elle en était venue à la conclusion que le jeune homme avait à cœur de l'éviter. Elle aurait pu se demander pourquoi il décidait de se montrer maintenant, mais n'était pas assez naïve pour penser qu'il s'agissait d'un choix de sa part. Il ne serait sûrement pas des plus cordiaux, mais elle avait décidé de ne pas s'en formaliser. Elle avait les épaules bien assez solides pour ne pas s'effondrer face à des regards assassins ; après tout, l'intégralité du tribunal, les magistrats compris, avaient l'habitude de l'accabler de leur air incisif.

    Elle avait du travail avant l'heure fatidique. Les feuillets éparpillés sur son bureau, il était difficile de savoir où donner de la tête, mais Susan était habituée à ces situations ardues. Elle écrivait rapidement, le bracelet créant un bruit cristallin contre le bois de la table, alors que le poignet s'activait pour remplir les documents avec le plus de précision possible. Les heures étaient toujours rapides, pourtant étirées, dans ces jours où le papier était son seul public. Elle n'avait pas à se vêtir de linges trop sérieux, à relever la tête pour rejoindre un tribunal qui la détestait avant même qu'elle n'entre en scène. Il n'y avait bien que certains avocats pour lui sourire de temps à autre, Marlon mettant un point d'honneur à lui faire des signes pour la saluer. Ces jours-là, elle avait bien mieux à faire que de répondre à la presse, surtout pour une situation qui n'avait rien à voir ni avec son travail, ni avec sa deuxième vie. N'importe qui aurait pu se retrouver à sa place, au Tartarus, et répondre aux questions des journalistes. Elle ne serait donc pas magistrat durant cette interview, mais seulement Susan, une jeune femme venue chanter sur scène pour poursuivre un rêve qu'elle avait préféré, pourtant, laisser de côté au profit d'un autre.

    Mr Byrne pour The Banshee, madame le juge.

    Elle releva la tête de ses papiers, refermant un dossier en remerciant son assistant d'un signe approbateur de la tête. Il n'en fallut pas plus pour attiser l'irritation de Lir. Elle ne put s'empêcher de sourire à sa remarque, voyant Hubert se renfrogner en refermant la porte. Elle se leva, fit le tour de son bureau pour s'avancer vers son invité, les talons claquant sur le sol. « — Il essaie de bien faire, et tu es un invité de marque. » Il pouvait prendre la remarque comme une forme d'ironie s'il le souhaitait, mais ce n'était en rien l'intention de Susan. À ses yeux, Lir devait être traité comme n'importe quel invité de la juge, au même titre que ses frères ou que n'importe lequel de ses amis. Elle s'appuya contre son bureau en faisant face à l'homme, les fesses contre l'arête du meuble, dans une posture d'écoute. Elle était ouverte à la discussion, prête à faire de son mieux pour que la rencontre se passe dans les meilleures dispositions possibles.

    Elle l'écouta parler, hochant la tête pour montrer qu'elle comprenait sa démarche. La police n'était jamais bien loquace avec elle non plus, refusant bien souvent d'accorder des informations dans des affaires qui pourraient, pourtant, être réglées plus aisément. Elle comprenait qu'en ce sens, ils devaient être encore bien plus frileux à l'idée de coopérer avec la presse écrite. « — Que veux-tu savoir ? J'étais sur scène en train de chanter quand le tireur est entré. Il a fait feu plusieurs fois, avant d'être immobilisé par un des employés. » Est-ce qu'elle devait préciser qu'elle était restée malgré l'attaque afin de se rendre utile ? Qu'elle avait fait en sorte de protéger les musiciens en attendant qu'ils puissent sortir à leur tour ? Qu'elle n'était pas seule, Donald Mattheson s'étant interposé dans le but de la sauver d'un assaut destructeur ? Elle ne le ferait que s'il venait à lui poser la question, mais pour cela, il fallait qu'il lui parle. « — Ça fait longtemps, comment vas-tu ? » Elle jeta un rapide coup d'œil en direction de sa montre, puis reporta son regard vers lui, poursuivant : « — J'ai un peu de temps devant moi, pourquoi on n'irait pas discuter autour d'un café ? »



BABY YOU'RE MY FLAME
never know how much i love you. never know how much i care. when you put your arms around me, i get a fever that's so hard to bear.
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