Revenir en haut Aller en bas


AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Partagez
 

 and the world has somehow shifted + (normal)

Aller en bas 
Invité
Invité
Anonymous
and the world has somehow shifted + (normal) Empty


“and the world has somehow shifted” & @nora everdell - Avant même qu’il n’ait le temps de dire ouf, il trébuche et tombe à la renverse. C’est la douleur qui se répand le côté de sa main gauche qui le sort de son ivre torpeur. Morceaux de verre éparpillés au sol, si Malyen était un habitué de la vie en société il pesterait contre l’idiot qui avait éclaté une bouteille dans cette ruelle, mais il n’en est rien. Malyen ne vit pas dans le même monde qu’eux, il n’est qu’un étranger sur ces pavés. Un étranger qui avait sous-estimé les effets néfastes de l’alcool. En réalité, il était même surprenant qu’il ne soit pas encore malade. Cela viendrait, peut-être plus tard. Pour l’heure il grimace à défaut d’avoir peur. En temps normal le jeune homme serait déjà en pleine crise de panique face à la douleur décuplée qu’il ressent, mais avec ses veines emplies d’alcool, il ne la sent qu’à peine. Chose surprenante en définitive et il demeure là un instant à contempler le liquide carmin s’écouler de sa plaie comme il l’avait fait avec Romeo un peu plus tôt. Rejoindre Nora. Seule pensée non chaotique dans son esprit embrumé, celle-là même qui le force à reprendre sa route et à avancer de vive allure chancelante jusqu’aux abords du bâtiment. Le temps d’une seconde, son côté malin reprend le dessus et il se retient de justesse de venir apposer ses mains sur la porte d’entrée. Il ne laissera pas de trace. Il ne devait pas en laisser. De profil, il pousse ladite porte après l’avoir ouverte à l’aide de son coude et se met à gravir les marches jusqu’à l’étage. Il a les yeux brillants mais ne parle pas plus pour autant, du moins il n’a aucune raison de le faire présentement. C’est donc comme il peut, qu’il se met à sortir la clé de l’appartement que lui avait confié la jeune femme. Un double, le seul, perdu au beau milieu d’une multitude de porte-clés pour la camoufler. A nouveau il ouvre la porte grâce à son coude et pénètre à l’intérieur. D’un geste mal assuré, il retire ses chaussures avec ses pieds. « Nora ? » qu’il appelle, se bataillant avec sa deuxième chaussure, appuyant du talon de son autre pied en chaussette pour la faire céder. « No… » qu’il commence à nouveau avant de s’étaler de tout son long par terre dans un souffle. Le monde bouge de trop mais ainsi allongé sur le dos ça allait visiblement un peu mieux. « J’ai… L’alcool, c’est traître. ». Constat qu’il fait avant de se mettre à sourire une fois que le visage de la jeune femme est à portée de ses prunelles turquoises éclatantes. C’est un sourire radieux qu’il lui offre tandis qu’il dévoile ses mains en sang. L’une avec du sang frais, le sien, et la seconde où la couleur rouge avait d’ores et déjà séchée, le poussant définitivement dans les rangs des criminels. Le pire, c’est qu’il était loin d’en éprouver du remord. Qu’est-ce que c’était que ça d’ailleurs, le remord hormis une conception bien abstraite ? « Ca fait mal… ». Nouvelles paroles qui s’envolent de ses lèvres sans qu’il ne panique toujours pas. Or Nora savait parfaitement les effets de sa phobie sur lui, il n’était donc clairement pas dans son état normal et tous ces signes étaient visibles à l’œil nu pour quiconque le connaissait bien. Et qui d’autre que Nora pour le connaître mieux ?  

« J’ai laissé… La porte ouverte. ». Il n’avait pas vraiment pensé à tourner les clés dans la serrure, pour être honnête il n’avait pensé qu’à ses chaussures et au besoin vital de la voir pour lui annoncer la nouvelle. Toujours allongé sur le dos, occupé à la regarder à l’envers, il se dit que le plafond n’est pas aussi blanc qu’au laboratoire. Et c’est une bonne chose. Oui, c’est forcément une bonne chose qu’il ne soit pas net et lisse. A l’image de leurs âmes qui n’ont strictement rien de parfait ou de lisse. Ils sont fissurés, comme certains endroits de ce plafond, et c’est probablement ça qui le rend beau. « Je ne t’ai jamais raconté l’histoire de Moby Dick… Je devrais. ». Finalement plus bavard quand il est dans cet état de désinhibition…  



code by solosands

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
and the world has somehow shifted + (normal) Empty


“i won't just be a puppet on a string” & Strictement immobile, ce sont ses phalanges qui craquent et s'écrasent entre son jean et le plan de travail. Sagement rangées dans son dos, les mains maudites sont contraintes au repos, quand les nerfs n'ont plus qu'un seul signal à balancer au cerveau : celui de l'inconfort et de la douleur. Au sol, les assiettes sont en morceaux, pulvérisées sur le carrelage d'un bout à l'autre de la minuscule cuisine. Il y en a jusqu'au couloir, tant l'impact a été brutal. Nora essaye de respirer, de calmer l'appréhension qui lui serre le diaphragme et rend les choses encore plus compliquées. Ce n'est pas la première fois que ça arrive, ces derniers temps. Plus intense, depuis qu'elle a le sentiment d'être épiée en permanence. C'était même plus facilement contrôlé en taule, si elle tâche de se souvenir des écarts de l'époque. En réalité, ça n'avait plus été si intenable depuis l'enfance. Comme une machine bien programmée par les années d'entraînement, depuis que les exercices se sont arrêtés, qu'aucune contrainte ne vient plus museler ce truc avec lequel elle est née, ça devient déconnant. Alors, quand de mauvais gré, elle tend la main vers sa vaisselle empilée, c'est un courant brûlant qui envahit son bras, et avant qu'elle n'ait eu le temps de se retenir, tout part en vrille autour d'elle. Même la lampe pend lamentablement au plafond, prête à s'effondrer et à éclater l'ampoule au sol, pour la plonger dans l'obscurité. C'est cette seule crainte qui la pousse enfin à se mouvoir, partir actionner tous les interrupteurs de l'appartement sans exception.

Elle ne devrait pas, mais c'est une sale habitude qui revient avec éclat. Le verre qu'elle se sert, l'éthanol qui crame le gosier et apaise fugacement les nerfs. Personne ne viendra la contrôler à une heure pareille au domicile, elle s'en persuade pour se rassurer. Ce ne serait pas la première visite surprise de Linda, l'agent de probation qui la flique, pourtant. Mais Nora est tellement obnubilée par Larry qu'elle s'en fout, faut croire. Prête à affronter courroux et réprimandes, tant que le scientifique ne met pas le pied dans cet immeuble. Et elle boit, pour se canaliser. Pour oublier, un peu, aussi. Il y en a une paire, de sales souvenirs à estomper. Et puis, il y a Malyen. L'étreinte de la dernière fois. Le chamboulement de toutes ses certitudes. Et puis, celles qu'on a ancré dans son crâne depuis l'enfance. L'idée que rien n'existe. Tout est factice. De l'envie de le garder près d'elle en permanence, au plaisir de le sentir entre ses cuisses. C'est sûrement ce qu'elle aimerait effacer, plus que le reste. Pour ne garder en elle que l'idée d'être suffisamment exceptionnelle pour que le garçon l'ait choisie, elle.

Elle sursaute en entendant les clés, planque la bouteille à côté de sa table de nuit et pose son téléphone sur lequel elle regardait des conneries. A pas feutrés qu'elle émerge de la piaule, passe la tête dans l'embrasure de la porte, aux aguets. Pourtant, ça ne peut être que lui, elle le sait. Elle le sait, mais elle ne sait rien à la fois. Trop persuadée de se promener sur les rives d'un cauchemar qui s'engouffrera dans son existence tôt ou tard. Sa voix chatouille ses tympans et sa nuque s'hérisse, poussée par une énergie invisible dans sa direction. Comme ça a toujours été le cas, depuis le labo. Force immuable contre laquelle elle ne pourrait sûrement pas lutter, Nora est téméraire, mais pas suffisamment pour essayer. Tester les limites de son libre arbitre, elle n'a que rarement osé, s'y écorchant souvent bien trop en découvrant tout autour d'elle l'influence de persuasion de Calloway. Faire un pas de recul alors que Malyen semble prêt à s'effondrer, et finit effectivement par se vautrer, c'est impossible. Impossible. Et si elle a la tête embrumée, c'est pour que son ami y mêle le brouillard de ses mouvements. Elle emplit son crâne de lui, de ses paroles hésitantes et de sa langue bien trop pendue soudainement, et de ce sourire qu'elle découvre plus démonstratif que d'ordinaire. Et ça la soulage, de l'entendre parler d'alcool, de le trouver dans ce piteux état, très égoïstement. Sans doute ne remarquera-t'il rien de son haleine parfumée au rhum et de son pas moins gracieux que d'ordinaire. « Qu'est-ce-que tu fous, t'es bourré ? » Le doute n'est que peu permis, mais venant de lui, elle s'ose à demander, en arrivant à sa hauteur. Tiraillée entre l'inquiétude et le rictus qui naît inévitablement en le contemplant d'en haut, à l'enjamber pour mieux le dominer de toute sa hauteur. « Ah ouais. T'es même complètement arraché. » Et elle ricane, légère de le voir, obnubilée par son visage si lumineux, quand les mots mettent quelques secondes à la percuter. Là que ses traits changent, détresse palpable quand elle fait volte face, se tourne vers la porte qui claque et tremble sur ses gonds à la seule force de sa volonté. Et de sa peur. Sa peur, surtout. De voir quelqu'un d'autre débarquer. Quelqu'un qui aurait suivi Mal. Comme on la suit elle. Le verrou saute et entrave l'entrée. Elle a le coeur qui bat à tout rompre, et c'est seulement en reposant les yeux sur lui, toujours debout, un pied nu de part et d'autre de ses hanches, qu'elle percute. « Putain d'merde. T'as foutu quoi ? Tes mains ? C'est qui ? Quoi ? Et où ? » En une fraction de seconde, elle est penchée sur lui, attrape une main, puis l'autre, détaille les sillons craquelés sur sa paume, et ceux, brillants, entre ses phalanges. Sourcils froncés, poil hérissé, elle gronde, désormais. « Tu t'es battu ? » L'hypothèse semble peu plausible, et pourtant. Si Malyen s'est toujours révélé des plus imperturbables, elle est bien placée pour connaître le désordre de ses pensées alignées, le trouble des plans échaffaudés en silence. Alors, elle flippe, un peu. Beaucoup. Réaffirme sa poigne sur ses poignets et le dévisage, de ses grands yeux écarquillés. « Moby Dick ? Pourquoi tu m'parles d'un film de cul ? Réponds plutôt à mes questions. Et reste pas par terre, faut que j'te soigne. » Elle glisse ses mains sous ses bras, délicate malgré la nervosité qui la gagne, la hargne apparente. Un peu trop empressée mais jamais capable de le mordre, réellement. Pas lui. Les autres oui. Mais pas lui. Alors, elle ne sait pas trop de quelle manière elle trouve la force de le remettre sur pied, ce qui prend trois plombes, certainement, et de le ramener jusqu'à sa salle de bain. « T'en as partout. J'pensais que tu ferais ça proprement. » Clairvoyante en ce qui le concerne même si elle ne le prononce pas explicitement. Elle en a la certitude dès qu'elle a les mains sur lui, à l'encourager à s'asseoir à même le sol. Les doigts effleurent son visage et elle le contemple, le souffle en suspens. « C'est le sang de qui, Mal ? » A attendre qu'il l'éclaire. A s'imaginer déjà sa réponse. Larry. J'ai tué Larry. Elle en tremble un peu, frisson dans la nuque, sur les bras, au coin de la bouche. Les lèvres entrouvertes, elle est prête à lui souffler la réponse, à la cueillir directement sur ses lippes. Larry. C'est son nom qu'elle espère, à cajoler Malyen de ses caresses encourageantes, éparpiller ses doigts sur son visage, et dans son cou, dans la ferveur de l'impatience.
code by solosands, icons mistborn

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
and the world has somehow shifted + (normal) Empty


“and the world has somehow shifted” & @nora everdell - L’alcool est bien plus traître qu’il ne l’aurait voulu ou même estimé. A trop imiter Romeo Calloway, il avait fini par se rendre ivre tout seul. C’est que la chose est toute nouvelle pour Malyen, lui qui n’avait jamais droit aux substances jugées illicites au sein du labo. A bien y réfléchir hormis ses livres et le fait de devoir être un érudit exemplaire aux yeux de son père, il n’avait guère eu l’occasion d’être grand-chose le mystérieux brun. Alors, vautré sur le dos, il sourit à Nora dont le visage apparait tel un ange venu le chercher pour l’extirper de sa misère et il ne peut que demeurer ainsi à la regarder, presque un air béat au visage tandis qu’elle s’interroge sur son état d’ivresse. Pour sûr, l’odeur de rhum ne viendrait pas troubler les sens d’un Malyen avec un nombre incalculable de grammes d’alcool dans le sang. C’en était aussi enivrant que désagréable, un drôle d’effet qu’il ne saurait expliquer et qui le perturbait d’une certaine manière. « Bourré ? Tu veux dire… Ce mot qu’utilisent les gens pour décrire un état d’ébriété ? Je dirais que je me suis plutôt écrasé par terre à cause de ma chaussure. » qu’il rétorque aux dires de la jeune femme le plus sérieusement du monde possible, ce qui ne semble toutefois pas convaincre Nora qui s’exclame alors qu’en réalité il est plus que bourré, il est complètement arraché. Orlov ricane légèrement, trouvant sa réplique drôlement hilarante sur le moment mais il n’est pas habitué au son de ses propres rires car il n’y a qu’avec elle qu’il en est capable et pour être honnête cela fait deux ans qu’il ne s’est pas entendu rire de la sorte. Poussé néanmoins par l’alcool, sûrement même qu’il n’a jamais ri comme cela, même avec elle. Complètement arraché en somme. Lorsque la porte d’entrée est mentionnée, la panique s’échappe des pores de Nora et vient le heurter de plein fouet sans qu’il ne saigne bouger pour autant. Elle claque à la volée, symbole du pouvoir de la brune qui ne le fait pas même sursauter. Ce qu’il continue de contempler, ce sont les imperfections du plafond qui le fascinent, tout comme la couleur de ses doigts lorsqu’ils passent dans son champ de vision telle une apparition le ramenant à la réalité de ses faits et gestes.

Putain d'merde. T'as foutu quoi ? Tes mains ? C'est qui ? Quoi ? Et où ? Tant de questions qui s’échappent des livres de Nora qu’il en a le vertige pendant quelques secondes jusqu’à ce qu’elle ne se penche au-dessus de lui et attrape ses mains. Réflexes définitivement ankylosés, le brun a du mal à suivre le rythme. Nora a beau avoir bu, elle est encore plus à même de conserver ses réflexes et sa rapidité que lui. Lui qui a trop donné durant cette soirée, Romeo ayant déclenché les affres de son pouvoir et s’en étant servi. Probablement qu’une fois sobre, Malyen se souviendra de la douleur à son genou comme d’une douleur fantôme. Comme celles qu’il avait pu prendre à Nora durant certains tests, lors de leurs années au laboratoire. Tu t'es battu ? Mais Mal est ailleurs, toujours obnubilé tantôt par le plafond tantôt par le visage de celle qui fait battre son cœur comme un damné. A cet instant, la première idée qui lui passe par la tête est Moby Dick, cette histoire de vengeance qui occupe tout son temps au sein de la librairie quand il ne travaille pas. Moby Dick ? Pourquoi tu m'parles d'un film de cul ? Réponds plutôt à mes questions. Et reste pas par terre, faut que j'te soigne. Quand elle attrape ses poignets, il fronce doucement les sourcils, aussi bien aux émotions qui l’étreignent qu’aux mots prononcés. « Un film de quoi ? Pourquoi ils iraient faire un film sur des fessiers ? ». Visiblement perdu, le brun n’a cependant pas le temps de protester qu’elle le soulève déjà en vue de le relever. Tout le décor autour de lui se met à tournoyer mais il parvient enfin à se débarrasser de son autre chaussure d’un coup de pied. « Moby Dick… L’œuvre littéraire Nora. » qu’il parvient malgré tout à dire sans encore répondre aux questions de la jeune femme.  Définitivement plus bavard que d’ordinaire il n’en mène toutefois pas large et c’est une lutte acharnée pour réussir à le relever, chose que sa meilleure amie, petite amie ? réussit à faire malgré tout. Il se traîne jusqu’à la salle d’eau où il s’y laisse presque échouer à nouveau par terre, cependant guidé par les gestes plus affûtés de Nora. Non, Malyen n’aurait jamais dû toucher à l’alcool et en fin de compte il en déteste les effets, il le sait à présent. Son esprit est embrumé, il ne parvient plus à penser correctement et il a la nette impression que cela fait ressortir ses envies de meurtre encore plus qu’à l’accoutumée. C’est la douceur de la jeune femme qui vient trancher avec les effluves alcoolisées et qui le maintien à flot. Ce sont les doigts de Nora sur son visage, caressant frénétiquement sa peau qui le maintiennent éveillé et aussi alerte que possible. T'en as partout. J'pensais que tu ferais ça proprement. Il doit très certainement avoir l’allure d’un fou, il le pense le temps d’une seconde même si la définition même de folie est tronquée en ce qui le concerne. Malyen parait dingue aux yeux des autres quand il se pense parfaitement sain d’esprit. Un sourire étire lentement ses traits face aux mots de Nora et il se contente de hausser les épaules. C'est le sang de qui, Mal ?

Ses yeux bleus se posent dans les billes d’émeraude qu’il ne cesse alors de scruter, de longues secondes, de longues minutes durant lesquelles la douleur de sa main semble lui exploser au creux des veines. Il souffle un instant, grimace déformant son visage, mains mollement posées contre ses cuisses. Il observe Nora droit dans les yeux, lèvres closes puis finit par baisser les yeux sur ses doigts rouges. Il revoit la scène, sent à nouveau le sang chaud couler sur sa main droite et tremper sa chemise par endroit. Il se remémore la chute avec Romeo et la supplication pour connaître son nom. Demande à Larry. Demande. A. Larry. Larry. Ce nom qu’il voudrait lui offrir sur un plateau, ce plan échafaudé qui a pris vie ce soir, la dangerosité d’un geste. Pas même la présence de son bracelet électronique ne l’avait arrêté. « Le mien et le sien. ». Il lève sa main gauche à hauteur de ses yeux, sang continuant de perler de la plaie. « Je suis tombé dehors. Ca fait mal Nora. Ca fait mal mais… Pour une fois, je le sens pas trop. Et je n’ai pas peur. ». Il sourit à nouveau en y songeant. « J’ai pas peur… ». Comme une litanie qu’il pourrait répéter encore et encore face à l’étrangeté de ce que cela signifie. Puis de sa main droite il sort la lame ensanglantée de sa poche, où le sang a déjà séché, à l’image de sa main criminelle. « J’ai poignardé son fils, Nora. ». Il relève les yeux sur elle. Pour une personne normale, à cet instant bien précis, Malyen passerait pour le criminel que certains pensent qu’il est. Et sans doute auraient-ils raison, mais la réalité de Malyen et Nora était beaucoup plus compliquée que cela. « J’ai fait tomber le premier pion sur l’échiquier. C’est la première partie du plan. ». Cette fois son regard repart temporairement dans le vague mais il lâche la lame qui rebondit sur le sol dans un bruit de ferraille pour venir attraper l’un des poignets de la jeune femme. Il mène la main féminine à ses lèvres et commence à l’embrasser. Lentement.




code by solosands

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
and the world has somehow shifted + (normal) Empty


“i won't just be a puppet on a string” & « Putain, même bourré t'es rationnel. Arrête-toi là Mal, j't'ai pas demandé d'me détailler toutes les probabilités susceptibles d'expliquer ta chute. T'es bourré, et c'est tout, laisse ta chaussure tranquille. » Elle ne peut que porter dans la voix les échos d'une tendresse inconditionnelle, celle qui la fait sourire même lorsqu'il s'évertue à trouver une réponse plus sérieuse à sa question. C'est ce genre de démonstration totalement logique et efficace qu'elle a toujours admiré, mais pas ce soir. Pas quand il a la main dégoulinante et la seconde déjà bien trop sèche pour ne pas l'inquiéter. Et encore moins lorsqu'elle le tire dans sa direction, à essayer de contrebalancer son poids en s'arquant en arrière, peinant et pestant parce qu'elle ne parvient pas à le relever aussi facilement qu'elle le souhaiterait. Et puis, elle a les muscles tout mous, avec l'alcool qui s'y immisce et rend la vie nettement moins douloureuse. A n'en plus sentir les courbatures de la dernière fois où elle a piqué une tête dans la mer glacée, ce qui lui a déglingué la carne jusqu'aux os, deux jours plus tôt. Elle aussi, elle titube, avec la bonne excuse de devoir le soutenir contre son flanc. Et elle grogne, parce qu'il l'attendrit alors qu'elle souhaiterait être ferme, mais qu'elle n'y parvient pas. Jamais, avec Malyen. Surtout pas quand c'est lui qui se met à déconner, alors qu'elle est la première habituée des plans de merde, entre eux deux. « J'te parle pas d'un documentaire sur des culs, mais d'un film avec des culs. En mouvement. Tu veux que j'te fasse un dessin ? Non, en fait, oublie, c'était du second degré. Mais j't'en montrerai un, de ces films-là, tu comprendras mieux de quoi j'te parle. On aurait tout aussi bien pu se filmer la dernière fois, ç'aurait été la même chose. Mais en différent. Parce que c'était pas simulé. Bon, laisse tomber. » Là-dessus qu'elle l'aide à s'asseoir dans la salle de bain, après l'un de ces monologues dont elle a le secret. « C'est toi le littéraire, d'toute façon, qu'est-ce-que tu veux qu'j'y connaisse à Moby fucking Dick si tu m'en as jamais parlé. » Et elle gronde autant qu'elle ronronne, griffe autant qu'elle caresse, à la recherche de réponses qui viennent au compte-goutte. Elle se doit d'être patiente avec lui, comme il l'a toujours été avec elle, même lorsqu'elle-même ne se supportait pas. Mais elle galère, parce qu'il s'éparpille. Et autant elle aime ça, qu'il se répande dans une loquacité sans pareille, entendre sa voix lorsqu'il n'est habituellement que silence et rares interventions, autant ça ne fait qu'intensifier ses appréhensions. Elle sait bien ce que c'est, l'alcool, le reste, aussi. Elle-même a déjà terminé dans des états bien pires, dont elle oserait à peine lui parler, même pas se remémorer. Mais venant de lui, ça l'ébranle. C'est son unique repère qui se retrouve mis à mal dans la course maladroite de ses mots, dans ses révélations, et elle en tremble, à mesure qu'elle le touche pour l'inciter à poursuivre. Elle n'a plus que le silence sur les lèvres et un sourire qui se force lorsqu'il atteste qu'il n'a pas peur. Et il semble si soulagé de le dire, qu'elle ne peut pas s'empêcher de l'être aussi, à mesure que les connexions se tissent d'un épiderme à l'autre. Pourtant, elle flippe, comme rarement. Y'a rien de naturel dans cette confiance factice, dans cette peur qui l'a toujours hanté et qui semble l'avoir abandonné cette nuit. Un peu comme si, subitement, elle pouvait éteindre la lumière et se targuer de ne rien ressentir. Sur cette pensée qu'elle frissonne de plus belle, à sentir son estomac se rétracter en posant les yeux sur la lame qui étincelle.

« Bordel de putain d'merde. » Et ce qu'il ajoute la tétanise. « Son.. fils ? » Les yeux en amande se plissent sur les pupilles rétractées par la surprise, ne laissent filtrer qu'une lueur débordant d'émotions contraires. « Tu... tu as un plan ? » Malyen a toujours un plan. Elle le sait. Pourtant, à l'entendre s'exprimer de manière bien moins éloquente que d'ordinaire, elle se perd, l'Everdell. Et c'est sa paranoïa débordante qui enserre ses côtes et y répand une angoisse innommée. Terreur que de s'imaginer Larry éclater les dernières barricades de sa raison et débarquer chez elle pour la buter pour de bon. Ou pire, buter Malyen sous ses yeux. Parce que dans le fond, c'est bien ce qui l'a toujours effrayée, depuis vingt piges. Qu'il lui arrive un truc à lui, quand elle n'était de toute manière plus réellement certaine d'exister, sans sa présence à ses côtés. « On sait que c'est toi le cerveau, et moi les muscles. » Enfin, c'est ce qu'elle s'est toujours dit, pour elle-même. Peut-être qu'elle l'a aussi lâché, une fois ou deux, dans la chambre du laboratoire, sur le ton de l'humour. Cette fois, c'est une affirmation qu'elle pose là, à essayer de cerner ce qu'elle ressent, au moment présent. « Dis-moi juste que t'as pas tout confondu, et que t'as pas voulu inverser nos rôles. Dis-moi qu'tu sais ce que tu fais. Qu't'es sûr de ton coup. » Elle parle à voix plus basse, tout à coup, défaille lorsque les lèvres de Mal trouvent sa main et qu'elle en a le ventre qui se serre. « Mal. » Rappel à l'ordre qui suffoque entre ses lèvres, à ne pourtant pas retirer son poignet et le laisser faire, nerfs électrisés par les nouvelles qui vacillent aux baisers. « La deuxième partie, c'est quoi ? » Elle peine à déglutir, submergée par les questions et la gratitude, la crainte et l'excitation, l'envie de tout connaître des idées perçant son esprit futé et de s'incruster dans les moindres recoins de ce plan qu'il a forgé. Ainsi qu'elle se rapproche, dans l'attente, à en oublier son rôle d'infirmière improvisé, trop dispersée pour se tenir à l'idée de le soigner.
code by solosands, icons mistborn

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
and the world has somehow shifted + (normal) Empty


“and the world has somehow shifted” & @nora everdell - Ivresse dans les veines qui lui fait perdre par moment son sérieux. Malgré tout, le brun demeure aussi logique qu’il peut l’être, personnalité qui persiste à montrer qu’elle existe tandis qu’il a bien du mal à faire trois pas en avant. Il se demande même comment ils parviennent jusqu’à la salle de bain dans laquelle il se laisse choir, assis contre la baignoire. Malyen ne comprend pas la référence aux films dits pornographiques et s’en suit un débat sur les documentaires fessiers qui n’existent pas. Il ne saisit pas tout, loin de là et son cerveau décroche plutôt rapidement en réalité face aux paroles qui s’enchainent entre les lèvres de Nora. C'est toi le littéraire, d'toute façon, qu'est-ce-que tu veux qu'j'y connaisse à Moby fucking Dick si tu m'en as jamais parlé. Parce qu’il est totalement bourré, Mal lève légèrement les yeux au ciel sourire au coin des lèvres qui le rend des plus charmants. Sans doute n’a-t-il jamais sourit ou rit autant que cette nuit mais cela il ne le doit qu’à elle et les effets qu’elle a sur lui. Il ne s’est jamais senti aussi bien que depuis qu’ils sont réunis, et même encore mieux qu’avant. Le bracelet électronique de sa cheville ne saurait d’ailleurs gâcher pareils moments, ni ces mains ensanglantées sur lesquelles la jeune femme se met bientôt à l’interroger.

Doigts caressent son visage sans relâche et Malyen se perd dans ces élans de tendresse, la connexion de leurs sens lui éclatant dans les rétines pourtant déjà dilatées d’alcool. Il s’éparpille sans cesse mais lorsque l’heure en est de mentionner Romeo et son acte, une obscure lucidité paraît l’étreindre et les mots sont économisés. Il ne parle plus de la douleur qui pourtant lui vrille en sourdine la paume. Il ne parle plus de sa phobie car elle est ankylosée ce soir. Non, devant ses yeux temporairement perdus dans le vague il n’y a plus que l’image du Calloway à terre dont le sang se répand sur le sol. J’ai poignardé son fils, Nora. Voilà tout ce qu’il lui dit d’un air sérieux bien que ses prunelles luisantes trahissent son véritable état. J’ai fait tomber le premier pion sur l’échiquier. C’est la première partie du plan. La lame sortie de sa poche retombe au sol, souillée d’une parcelle du sang séché de Romeo, puisqu’il en a essuyé une partie sur la veste de la victime. Mal a toujours un plan, quoi qu’il arrive. Son esprit est bien plus dangereux que n’importe quelle arme affûtée et Nora le sait. Ils le savent tous les deux mais pourtant, à leurs yeux c’est une sorte de normalité. La Leur. Et Larry doit payer, il doit disparaître pour que leurs années de calvaires ne se reproduisent pas. Il ne supporterait de la revoir souffrir. Pas lorsqu’il est en mesure d’embrasser sa main comme il le fait dans l’instant malgré la terreur qui se lit en elle. Pas vis-à-vis de lui, non, mais du geste. On sait que c'est toi le cerveau, et moi les muscles. Dis-moi juste que t'as pas tout confondu, et que t'as pas voulu inverser nos rôles. Dis-moi qu'tu sais ce que tu fais. Qu't'es sûr de ton coup. Il entend ses mots, ses prunelles turquoises croisent même les siennes quelques fois alors qu’il ne lâche pas sa main et y dépose baiser après baiser. Mal. Cette fois, il fixe son regard sur elle et ne le quitte plus. Ses lèvres arrêtent d’embrasser chacun de ses doigts et il se fige, prédateur ivre. La deuxième partie, c'est quoi ? Il relâche doucement sa main de celle au sang séché et se fait silencieux. Ce n’est qu’au bout de plusieurs secondes qu’il sourit, regard attiré tantôt par les reflets du miroir au-dessus du modeste lavabo et les rares lumières de phares de voiture. La douleur continue de tambouriner à sa paume et il grimace, Orlov, jusqu’à finalement daigner lui répondre. « Larry doit mourir. ». Et comme ça, de but en blanc s’échappent les mots, la vérité qu’il n’a jamais vraiment dite à voix haute. Une voix qui en ferait frémir plus d’un, mais pas elle. Jamais elle. Même si elle angoisse, même si elle a peur. « Il peut bien grogner, sa seule erreur serait de venir ici. Et il ne le fera pas. Crois-moi. Il a trop besoin de nous au… ». Les mots se bloquent dans sa gorge, barrière de l’esprit qui l’agace à chaque fois qu’il essaie et il hurle à nouveau dans le creux de sa tête, prunelles brillantes fulminant de colère. « …L… Là-bas. ».  

Un nouveau sourire revient étirer ses traits, porté par l’alcool qui continue de circuler dans ses veines. « Tu es les muscles et moi le cerveau… Mais putain Nora, ce que c’était bon de faire ça. ». Sentir la vie dépérir malgré la douleur qui l’a effrité. Par réflexe il porte la main à son flanc comme si elle était toujours là et il siffle entre ses dents, ferme les yeux rien qu’un instant. « J’ai senti la lame trancher la chaire autant que la douleur. Il n’a rien senti… Jusqu’à ce que je le lâche. ». Jusqu’à ce que je le lâche..  


code by solosands

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
and the world has somehow shifted + (normal) Empty


“i won't just be a puppet on a string” &N'est plus que méfiance, Nora. Y'a rien de net depuis sa sortie de taule. Qu'un enchaînement de circonstances qu'elle aimerait s'expliquer, même si ça lui tord le bide de s'imaginer encore et toujours prise au piège. Toile donc elle ne parvient à se défaire, fils si emmêlés autour de sa carcasse qu'elle peine à croire que Larry ait réellement pu lâcher. Pas quand il venait encore la voir de temps à autre, rapace tâchant de raffermir sa prise au parloir. Bras croisés, l'air effronté, plexiglas réduisant toute influence du scientifique sur sa cervelle. Y'avait que sa voix mielleuse dans le combiné, celui qu'il lui était arrivé de marteler violemment sans prévenir contre la vitre en espérant bien qu'il s'y crèverait un tympan au passage. Tout c'qu'il méritait, après avoir assourdi ses méninges durant des années. De ne plus rien entendre. De ne plus rien voir. De n'être plus rien d'autre qu'une chose pathétique qu'elle écartèlerait à la seule force de sa pensée. Impulsion souvent ressentie dans la caboche, colère menaçant de déployer l'irréel pour tirer sur ses muscles, l'éviscérer en abusant de son don et le laisser se répandre sur le plancher, pour mieux le piétiner. Scénarios tous plus sales dans le crâne, c'était son exutoire, bien que verrouillé. Larry n'était pas con, et c'était bien là la misère de sa vie, à l'Everdell. Trop malin, trop cérébral. N'avait pas manqué de la persuader de ne jamais lui faire de mal. « je suis là pour toi, et tu es là pour moi. subitement, quand tu me regardes, tu es incapable de me blesser. » Et ç'avait fonctionné, un temps. « tu ne te retourneras jamais contre moi, nora. » Un temps, seulement. Distance affaiblissant les barreaux de la prison qu'il avait pu construire autour de son libre-arbitre, elle y était parvenue, Nora, à le blesser. Un peu. Suffisamment pour le voir s'effondrer à ses pieds avant qu'on ne l'arrête. Et elle regrette. Elle regrette. Aurait aimer contempler son teint virer au cyan, et puis au blanc, et puis au gris, et puis disparaître. Aurait craché sur sa tombe dans une satisfaction sans pareille. Mais elle avait perdu Nora, et Malyen aussi. Et depuis, elle peine à contenir sa paranoïa, se l'imagine à chaque coin de rue, son nom bloqué dans la gorge lorsqu'elle souhaiterait l'interpeller. Lui demander de se montrer. Ne veut pas le voir, plus le voir, jamais.

« Larry est coriace. » Qu'elle rétorque instantanément, les lèvres tremblantes lorsqu'elle énonce, difficilement, à bout de souffle subitement. « Je-je crois qu'ce conn... ce conn... » Douleur dans le myocarde qui s'affole, main qui abandonne Mal pour venir comprimer sa poitrine, se meurtrir la chair et froisser le tissu. Soupir qui s'arrache à ses lèvres quand elle prend appui contre le mur à côté de lui, du bout des doigts, laisse reposer son front contre son épaule et achève : « ... me fait suivre. » L'aveu est là, livré tout bas. Difficile de l'insulter quand il l'a contrainte au respect depuis vingt piges. Plus aisé de réinventer son nom mentalement que de l'énoncer à haute voix. Même avec Mal, elle n'y arirve pas. Et il y a tant de choses qu'elle n'a jamais pu lui dire. Tant de traumatismes qu'elle n'a jamais réussi à faire resurgir, pas foutue de les évoquer sans que la migraine ne brutalise ses tempes. Interdit. Interdit. « Interdit, Nora. »

Souffle lourd contre le cou de Malyen, soutien qu'elle improvise en se laissant tranquillement reposer contre lui, le buste en pagaille. « J'veux pas y retourner. » Elle suffoque, Nora, l'angoisse qui la submerge subitement lorsque Mal tente de l'évoquer. Le laboratoire. N'y arrive pas, lui non plus et ça la tétanise. De se dire qu'un esprit comme le sien n'a toujours pas réussi à se défaire de son emprise. Elle en tremble quand elle se redresse, tâche de se ressaisir. Toute en émotions terribles, n'a jamais su se contenir. « Il est mort ? » Espoir au bord des lèvres et écho de terreur dans les yeux. Bien placée pour le connaître, le courroux glacé du scientifique. « Tu l'as vu mourir ? » Elle le demande, inquisitrice, émois qui se bousculent quand elle ne sait vraiment quoi en penser. Y'a quelque chose dans la voix de l'ami de toujours qui lui serre le ventre dans un enthousiasme sans pareille, son sourire qui lui fait oublier d'avoir peur et sa voix qui l'émerveille. D'un geste machinal qu'elle tâtonne, ouvre un tiroir, en extrait des compresses. Vient désinfecter la plaie avec tendresse, entre le soin et la caresse. « Tu l'as fait pour moi ? » Qu'elle minaude, sur un ton de réclamation. Aimerait qu'il le dise, qu'il l'a poignardé pour atteindre Larry, pour elle. Aimerait passer avant la vendetta, et qu'il le clame haut et fort, car elle n'a jamais aimé passer en second dans la vie de Malyen. Alors, elle bande la main abîmée et poursuit sur sa lancée : « Tu tuerais Larry pour moi ? » Elle le sait déjà, mais elle a besoin de l'entendre, que c'est pour elle, pour elle et personne d'autre. Matériel qu'elle bourre dans le meuble et repousse d'une épaule, avant de se replanter devant Malyen, d'enjamber ses genoux pour venir s'installer sur ses cuisses et le contempler. « Tu te souviens quand on était au la... là-bas. Tu te souviens quand ils m'ont attach- ... Quand ils ont branché le... l'élec... » Et à nouveau, ça se serre à gauche sous les côtes, les yeux qui se plissent de douleur et s'humidifient de rage. Fureur soudaine et poings qui se serrent. « Putain de merde ça m'tue, ça m'tue que ce conn... cet encu.... » Et c'est contre son crâne qu'elle cogne, du plat des paumes, à s'agripper les cheveux, au bord de la crise de nerf, de la crise de larmes. « J'peux même pas t'parler, j'ai jamais pu t'parler à cause d'eux. » Grands yeux translucides qu'elle repose sur lui, cernés de mauve par les nuits à manquer de sommeil.
code by solosands, icons mistborn

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
and the world has somehow shifted + (normal) Empty


Revenir en haut Aller en bas
 
and the world has somehow shifted + (normal)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» it's like we just left yesterday + (normal)
» The two of us against the world [1/2]
» top of the world ▬ henderson sr
» the end of the world (lenny)
» Caleb | 'cause the world don't need another hopeless cause.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
flw :: versions cinq à huit :: version sept :: anciens rps-
Sauter vers:  
<