ligne de vie Poupon de vingt-trois ans à qui l'on en donne tout juste seize. ligne de cœur Il voudrait qu'on l'aime comme il aime les autres mais le cœur de Frey est si grand et colérique que personne ne s'y frotte sans recevoir quelques coups de crocs. Il tombe amoureux en un battement de cils, ne sait pas aimer son prochain avec justesse. A cause de ça, il n'a toujours été que la cinquième roue du carrosse, la chandelle, la bonne poire qu'on apprécie mais à qui on ne donne pas une chance. provenance Américain pure souche mais il serait plus juste d'inventer un mot seulement pour lui : Exeterien qui ne connaît du monde que cette ville malfamée à l'aura tout aussi morne que ses yeux vides. En plus ça rime avec vaurien, son épitaphe. gagne-pain Ses parents l'ont mis à la porte quand il avait seize ans. Depuis, la rue est son royaume. Frey connaît chaque travers qu'apporte la nuit au monde. Lui et ses amis tout aussi paumés sont semblables à des acidalies et vivent dans l'obscurité. On les cache, ne se vante pas d'avoir un fils comme ça. Il est plus ou moins certain que ses parents l'ont renié. Quand il les croise sur le trottoir, ils ne se regardent même plus. ligne de tête colérique - excessif - vulgaire - paumé - loyal - hypersensible - farouche - autodestructeur - agressif - envieux. boule de cristal anger.
phobieémétophobie - Frey oscille entre deux états où sa phobie est parfois à peine perceptible et l'autre où il ne vit que pour elle. Angoissé de nature, son anxiété fait de lui un pantin qui l'empêche par moment d'avaler quoi que ce soit par peur de rendre. Quand il est mal luné, contrarié, Frey a la nausée du soir au matin sans pouvoir manger une seule bouchée du gâteau sec qu'il a dans son sac. Lorsque sa peur prend le pas sur le courage, son visage se creuse et le voilà qui nage un peu plus dans ses vêtements comme s'il était sur le point de disparaître à tout moment. Natasha et Tiago lui achètent des smoothies quand il va mal car c'est l'unique chose qu'il se sent capable d'avaler sans vomir sur ses chaussures. (para)psychologiecupidon - Ce n'était qu'un môme, tout juste seize ans lorsqu'en rentrant chez lui après une énième fugue que ses parents l'attendaient sur le pas de la porte. Un lourd silence sur les épaules et quelques affaires réunies dans son sac de sport. Sa mère n'a rien dit mais son père a été clair. Un père, vous savez, ça a cette force incroyable dans la voix. Quand James lui a demandé de ne plus revenir, Frey n'a rien dit, pas un mot, pas un pardon. Il s'est contenté de baisser les yeux en sachant qu'ils ne changeraient plus d'avis. Ce jour-là, l'enfant a connu ce qu'était la douleur et combien elle pouvait être cruelle. C'est un peu comme si tout se déchirait en lui et faisait de son âme une masse informe impossible à modeler. S'il a serré les dents jusqu'au coin de la rue pour que personne ne le voit, c'est contre une poubelle qu'il s'est écroulé pour verser toutes les larmes de son corps. Ce jour-là, ses propres parents ont décidé pour lui qu'il était impossible à aimer. Si ceux qui lui ont donné la vie n'ont pas été capables, qui d'autre peut l'être ? Sa peur de l'abandon est depuis son oxygène. Frey ressent le besoin maladif d'être aimé des uns et des autres, qu'importe que les sentiments soient toxiques pourvu que l'illusion soit belle. Les premiers mois de ce qu'il appelle sa mutation, tout le monde semblait apte à passer sa vie à côté de lui mais cela ne s'avérait que physique. S'avère toujours uniquement physique. Il sent bien qu'il a cette faculté de pouvoir leur faire tourner la tête sans même les regarder ; Rixon se sent puissant quand un être qui en temps normal n'en aurait rien à faire de sa petite vie minable lui décroche un sourire. L'unique souhait de Frey est de se sentir aimé, une drogue encore bien plus puissante que toutes celles qu'il ingurgite mais les gueules de bois sont plus douloureuses les unes que les autres et le voilà toujours seul, errant. Quand il est en colère et désire la solitude, son attraction sur les autres amplifie, il déteste ça. Le gamin possède aussi un don de radiesthésie lui permettant de trouver ce qui a été perdu. L'unique condition pour que Frey puisse venir à bout de votre perte est de tenir réellement à ce que vous avez égaré que ce soit un objet ou une personne, un lien fort et émotionnel doit attacher la personne à la perte. Sans ça, le môme ne ressent rien. croyance(s) Frey se sent aussi maudit que cette ville pourtant la fuir lui semble impensable. Si ses propres facultés l'empêchent de rester sourd à la nature d'Exeter, lui n'a encore jamais fait face à de véritables manifestations d'esprits et autres fantômes hantant pourtant quelques lieux. Il a entendu et gobé les histoires de quelques vieux sdf puant la gnôle sans remettre une seule seconde en doute leurs expériences. Une part de lui reste persuadée que les plus proches du monde paranormal sont ceux que l'on regarde à peine, les oubliés des rues, les rats d'égouts à qui on ose à peine tendre une pièce. La vie s'est moquée d'eux, les rendant semblable aux fantômes dont certains racontent des histoires terrifiantes à leur sujet.
toi, t'es qui ? brimstone, 26 ans -le temps passe trop vite- accro aux westerns, aux chiens fluffy et aux chats. atmosphèrewe can be heroes just for one daycrédits aftermath, kaotika.
code bottin:
Code:
<s2>leonardo dicaprio</s2> – frey rixon
Dernière édition par Frey Rixon le Dim 8 Nov - 18:43, édité 6 fois
-- tu sais je n'dors plus moi je sais que toi t'as plus mal j'le vois dans tes yeux mais les miens deviennent plus noir
Un petit monde perdu entre quelques bâtiments, saupoudré de pollution et d'absurdités. J'y suis né et je ne le quitterai probablement jamais. Tout le monde rêve d'en partir, beaucoup le font mais moi je reste là. Je suis figé dans le temps, je m'enfonce au lieu de m'élever. Je suis naturellement attiré par le vide. Ma vie est un vertige et mon âme une alpiniste, elle se raccroche comme elle peut aux quelques espoirs que je prends soin d'éliminer un par un. J'ai vingt-trois ans mais j'ai la sensation d'en avoir bien plus. Ce doit être à cause de la drogue et de la rue où on ne dort jamais vraiment. Je connais tout le monde dans le coin sauf mes parents. Ce sont devenus des inconnus quand ils m'ont mis à la porte. J'avais mon sac de sport dans les pattes – sept ans après et je l'ai encore, usé jusqu'à la corde. Ma mère avait les larmes aux yeux mais je sentais bien que ça la soulageait. Ils se sont battus avec les médecins pour m'avoir. C'était une longue entreprise, un combat qui a bien manqué de leur coûter leur mariage et leur amour puis je suis venu au monde. La plus belle surprise jusqu'à ce que je décide que la fête avait assez duré. Quand j'avais quatorze ans je fumais en cachette dans les poubelles de l'immeuble où je vivais. Comme ça ne suffisait pas, je suis tombé dans la drogue. Rien ne suffit jamais lorsqu'on s'appelle Frey Rixon. J'ai en moi un monstre affamé. Je le sens parfois la nuit, gratter les parois de mon corps et me faire croire à tout un tas d'idées complètement saugrenues. Plus elles font mal et mieux j'y crois. J'ai vu beaucoup de monde quitter la rue et l'oublier comme si elle n'avait jamais existé. Mon meilleur ami en tête de liste. Je le connaissais depuis mes six ans, on s'est plus quitté. Jimmy avait un regard à tomber par terre. Je m'en souviens encore, si ma tête est un chaos perpétuel, lui reste parfaitement clair dans mon esprit comme s'il refusait que je passe à autre chose. Je passe jamais à autre chose de toute façon, pas besoin de se donner cette peine.
Mon corps garde tout en lui, c'est un sanctuaire.
Je revois chaque nuit son car quitter la ville et moi qui le regarde, qui fait mine que ça ne m'affecte pas plus que ça alors qu'en réalité je suis au bout du rouleau. J'aurais pu partir avec lui mais Jimmy n'en pouvait plus de moi. Plus j'aime quelqu'un et plus je le blesse, une bête grandit en moi à chaque fois que je tombe amoureux. C'est comme ça qu'ils partent, sans comprendre que celui que je détruis, c'est moi. Pas eux. J'imagine souvent ce qu'est devenu Jimmy. Où il est, ce qu'il fait, s'il pense encore à moi ou s'il est tellement heureux qu'il n'a plus le temps de se tourner vers le passé. Penser à lui m'aide à oublier que j'ai raté ma vie. Une nuit de plus se couche sur Exeter et c'est comme si les bâtiments mettaient un manteau de velours. J'aime cette sensation autant qu'elle m'effraie. L'odeur des squats est plus forte dans l'obscurité. La tristesse du monde parle. Je fais partie d'elle.
-- moi dans mes yeux y'a que les tiens. Je traîne toujours avec les mauvaises personnes. De la vermine disait mes parents. C'est naturel chez moi, j'ai un détecteur sous la peau qui capte les sales énergies et s'y attachent. Peut-être que si j'avais pas ce sixième sens, j'aurais fait quelque chose de ma vie mais en attendant, je préfère me gâcher. On dit de moi que je pourrais vendre ma mère pour de la drogue. C'est faux. Je la troquerai pour qu'elle parte plus vite. Je suis mon premier ennemie, ma cible préférée. Personne ne peut m'égaler sur ce terrain là. C'est une faiblesse mais j'en fais une force.
J'ai rencontré Natasha il y a trois ans. Je l'ai trouvé dans un coin de rue alors que le ciel s'apprêtait à nous tomber dessus sous forme de pluie. Elle, c'était un joli rayon de soleil, qui éblouit et pique les yeux. Celle qu'on peut pas regarder trop longtemps sans se sentir minable. Je suis amoureux de son visage, de son âme, de ses mots, de son nez. Même son ombre, je la trouve attachante, c'est te dire. Elle est ma meilleure amie. Quand elle regarde mes bras, je sais à quoi elle pense. Et quelque part, je me sens coupable d'être ce que je suis. J'aimerais pouvoir stopper la drogue et toutes les conneries du jour au lendemain mais c'est juste pas possible. Pourtant, Natasha le mériterait, que j'arrête pour elle. Mais même si je le fais, après on fera quoi ? On deviendra quoi ? J'ai envie de lui demander mais j'ai pas les couilles. Elle semble tellement triste à la rue Nat. On sent bien qu'elle est pas faite pour ça. Personne l'est mais quand je vois Tiago, il s'en sort mieux. Puis il aurait qu'à claquer des doigts et sa famille le reprendrait. Natasha elle est comme moi, elle a personne. On est le centre de l'univers de l'autre depuis trois ans. Souvent, j'aimerais m'excuser pour tout même si j'y suis pour rien qu'elle soit à la rue mais j'ai la sensation d'être une des raisons pour lesquelles elle y reste. Si je l'avais pas ramassé ce jour-là, elle serait peut-être rentrée chez elle et on en serait pas là. Si elle savait Natasha comme je suis égoïste et combien ça m'arrange qu'elle prenne pas son envol. Puis elle irait où de toute façon ? Elle a pas de nid où se poser. Sa maison, c'est la rue, avec moi à ses côtés pour l'aimer comme personne ne saura jamais le faire. J'aimerais pouvoir la défendre de tous les types qui la regardent comme s'ils l'avaient déjà mangé mais je pèse cinquante kilos tout mouillé. C'est à cause de ma petite taille et de mon corps trop frêle que je suis ce que je suis. Si je ne montre pas les crocs tout de suite je sais qu'on tentera de me briser le premier. J'ai de la haine en moi, elle me brûle les poumons. Je suis comme un chien errant qui passe le plus clair de son temps à se battre même s'il a pas les armes pour faire le poids. Ca m'est égal d'avoir mal. Je sais ce que c'est la douleur et elle ne sera jamais pire que celle que j'ai connu quand mes parents m'ont mis à la porte ou quand Jimmy m'a plaqué.
-- y'a dix secondes avant que tout ça dégénère
Deux fois par semaine on se rend ensemble aux toilettes du supermarché et je lui démêle les cheveux. Trois ans plus tôt elle les avait longs jusqu'aux creux de reins mais je lui faisais mal en démêlant ses mèches avec mes doigts. Un jour je lui ai fait une queue de cheval pour les lui couper. Elle a fait la frange et depuis je garde ses cheveux quelque part dans mon sac de sport, bien emballés, au chaud. On se fait la toilette avec de l'eau pendant que Tiago monte la garde. Avec nos habits sales et nos gueules de chats de gouttière, on nous voit venir à trois kilomètres à la ronde. Des papillons de nuit, je suis celui qui parle le plus mal et qu'on entend trop souvent. J'ai du vocabulaire, j'étais pas mauvais à l'école mais j'aime me donner un genre qui n'est pas le mien. Je déteste être moi. Parfois j'aimerais disparaître et tout recommencer, empêcher mon cœur d'être si capricieux et ne pas vivre que dans le regard des autres. N'importe qui est capable de me tenir en vie. Même le sourire d'un bel inconnu, ça me fout par terre. On est transparents, nous, les gamins des rues, les chapardeurs qui fouillent les poubelles et abusent de la patience des bénévoles là pour aider leurs prochains. On existe plus vraiment. Je voudrais briller un jour mais je suis opaque. Je me mens à moi et à chaque organe de mon corps, je trompe mes sens avec la drogue et la colère. C'est ce que j'appelle la survie mais aussi l'espoir.
Dernière édition par Frey Rixon le Dim 8 Nov - 18:36, édité 1 fois
ce pseudo déjà, j'a-dore. et puis, je me répète mais leo est vraiiiment un bon choix !
je te le réserve pour deux semaines. bienvenue.
très hâte d'en apprendre plus sur frey. amuse-toi bien. **
YOU BELONG WITH ME
close your eyes, give me your hand, darling. do you feel my heart beating ? do you understand? do you feel the same ? am i only dreaming ? is this burning an eternal flame ?
CETTE FICHE CETTE PLUME CETTE BOUILLE TOUT j'viens de tout dévorer super agréable à lire et captivant, cette histoire, on en parle ? cette petite bande qui se présage, aussi
bienvenue parmi nous, et au plaisir de se trouver des p'tits liens
Je n'ai pas posté dans ton message, mais j'ai zieuter dans l'ombre, intriguée par le choix d'avatar. Super choix d'affection (vive les cupidons) et le début de fiche est fort cool ! (Pas encore lu le début de l'histoire mais j'mis met genre là de suite )
Bienvenue parmi nous et bonne rédaction de fiche (déjà bien avancé) !
non mais alors toi leo quoi, grandiose. le pseudo, et cette fiche blblbl je meurs, j'en voulais encore plus tellement c'était bon garde-moi un p'tit lien si t'as besoin bienvenue parmi nous
alors, par où commencer ? je crois que j'ai déjà dû te le dire juste un milliard de fois mais pour être sûre que ça rentre : frey est une petite merveille dont on a tous besoin dans nos vies le meilleur sous la plume de la meilleure et c'est peu dire j'ai dévoré cette fiche sans en laisser une miette du début à la fin et j'ai très hâte de déguster tes nos rp avec le même appétit (et tu sais que je suis vorace, c'est de la faute à mon signe astro ) très contente de t'avoir suivi dans cette nouvelle folie, je le regretterais pas, de ça je suis sûre
Bienvenue à toi J'ai dévoré le début et tout cosy. J'en veux plus Faut pas rester dans la rue c'est dangereux. J'ai de la place chez moi, un placard si tu veux ... LEO ... Trop chou ...
@Barbie de Ruiz non mais alors je te retourne le compliment, barbie + dolan, c'est tellement un superbe combo. (puis ton perso qui donne envie de ronronner et se faire les griffes sur le canape. ) merci beaucoup.
@Romeo Calloway roh merci pour tes mots, c'est tellement gentil. on va se trouver un petit, c'est certain. merci merci merci
@Silas Dunham merci à toi (blbl ton avatar et ton prénom, un de mes préférés ever) je viendrais aussi t'embêter pour qu'on se trouve un petit quelque chose. encore merci.
@Olympia Nyström oh une flic. merci beaucoup pour ton petit message. en effet j'ai carburé niveau fiche -pour une fois.
@Nox Griffin avec plaisir pour un lien, petitn grand, tout me va. (j'ai peut-être quelques ébauches pour venir t'embêter.) merci beaucoup.
@Saör Nyström une telle proposition, ça cache forcément quelque chose de louche. toi le placard, moi le lit ? merciiii
@Santiago El Habchi ton message qui passe dans les mailles du filet non mais ça va pas de me faire une telle frayeur. le plus parfait c'est surtout tiago, je m'excuse déjà par avance pour toutes les âneries que frey va lui lancer au visage. tu sais bien que moi j'ai envie d'ouvrir un comité de défense pour tiago merci à toi sinon.
une bien jolie fiche pour un tout aussi beau personnage ça se dévore tout seul, ton écriture et la voix de Frey sont bourrées de nuances et de poésie, un vrai régal ! puis ce trio qui se dessine, entre Frey, Tiago et Nat, vraiment très curieuse de découvrir ce que vous allez en faire bienvenue sur flw, Frey, amuse-toi bien
la personne qui s'occupera de toi est @olympia nyström. si tu as un souci, adresse-toi à elle en priorité. ton flood d'intégration est dracula.
≠ avant de te lancer dans la chasse aux fantômes et de te perdre dans les ruelles sombres d'exeter, il faudra te rendre impérativement aux listings des professions, affections, dons et phobies pour y recenser ton personnage.
≠ parce que nous sommes humains et que les oublis peuvent arriver, n'hésite pas à consulter le bottin des avatars histoire de vérifier que la célébrité choisie s'y trouve.
≠ bien entendu, une orgie aventure seul est bien moins intéressante qu'à plusieurs ! c'est pourquoi tu peux, de ce pas, créer une fiche de liens pour que les membres puissent t'harceler.
≠ on aime tous souffrir un peu, mais, parfois, le passé et l'histoire de certains personnages ne collent pas au nôtre. tu es donc libre de créer un scénario et/ou un prélien de toute pièce et prier pour que quelqu'un en tombe éperdument amoureux.
≠ et, pour terminer, nous t'invitons à (re)lire le guide du nouveau histoire de t'imprégner d'avantage à l'univers de famous last words. il s'agit d'un mode d'emploi qui comporte les liens importants et qui te seront utiles au développement de ton personnage.