ligne de vie vingt-deux ans et les ruines de son futur qui gisent déjà à ses pieds ligne de cœur ses sentiments sont des papillons de nuit qui cognent inlassablement à la vitre de coeurs qui refusent de le laisser entrer, quand ils ne sont pas occupés à se cramer les ailes auprès d'êtres bien trop lumineux pour être réels.provenance les traits venus d’ailleurs, délicate fusion entre l’Algérie et l’Espagne qui s’est laissée porter jusqu’au territoire américain par le vent des affaires familiales à la prospérité bien prometteuse. gagne-painrebouteux, il arpente les rues en quête d'âmes cassées, fragilisées par l'influence néfaste d'une Exeter sans pitié pour personne. chirurgien psychique, il aspire leur anxiété comme un trou noir, leur apporte quelques minutes de paix intérieure, à peine de quoi ouvrir leurs esprits à sa médecine alternative et espérer pouvoir leur extorquer quelques dollars pour s'acheter de quoi se remplir l'estomac. Parfois, les jours où les remords se font trop grands à l'idée de profiter du malheur d'autrui à ses propres fins, il lui arrive également de s'en remettre à la mendicité. ligne de tête naïf, altruiste, bienveillant, attachant, sincère, maladroit, angoissé, curieux boule de cristal acceptance
phobie (autophobie) Appartenance, attachement et affection, ce sont des sentiments dont Tiago n’a jamais vraiment été enveloppé avant sa rencontre avec Nat et Frey. Il s’était pourtant promis de ne jamais développer ce genre d’interdépendance qu’il a toujours trouvé risible au plus au point. Il ne leur dira jamais, mais l’angoisse s’infiltre dans les moindres recoins de son être à l’insoutenable idée de les voir quitter sa vie un jour. Ca l’empêche même de fermer l’œil, parfois, alors il se relève avec l’irrépressible besoin de retourner toute la ville pour les voir réapparaitre dans son champ de vision et pouvoir se rendormir l’esprit tranquille. (para)psychologie (thaumaturgie) S’il n’a pas de suite compris de quel curieux miracle il était témoin, Tiago se souvient avec précision de la première fois où son don a choisi de se manifester. C’était une nuit plus froide que les autres où, genoux ramenés contre sa poitrine, il s’était voulu gardien du sommeil de Frey, troublé par son organisme affaibli par ses démons alimentaires mais aussi par son manque, monstre aux dents longues qui vivait dans ses entrailles et qui lui réclamait sans cesse son dû. Il n’avait absolument aucune idée de comment apaiser efficacement ses afflictions, alors, impuissant, il s’était contenté de poser la main dans ses cheveux et c’est à cet instant précis que l’univers a décidé de lui conférer le moyen d’y remédier. Il a d’abord cru être en proie à une hallucination puissante lorsqu’il a senti la douleur et la fatigue mentale quitter le corps Frey pour se frayer un passage jusqu’au sien. Ca lui a refilé une sinistrose pas possible, des nausées incontrôlables et la sensation d’être un vieux bout de bois rongé par une termite un peu trop vorace, tout ça pour le reste de la soirée. Depuis, le phénomène s’est reproduit à plusieurs reprises. Il lui arrive parfois même d’avoir l’illusion de pouvoir le provoquer consciemment, l’espace de quelques secondes, mais la plupart du temps, ça se déclenche malgré lui et il n’y est jamais préparé lorsque toutes les énergies néfastes de la pièce se décident à converger dans sa direction. Il a longtemps espéré que les effets secondaires finiraient par disparaitre d’eux même mais il y a toujours un moment où son corps arrive à saturation et son barrage psychologique cède inévitablement au point de rejeter physiquement tout ce mal qui pollue son âme. croyance(s) Il revoit encore les mines atterrées des quelques âmes présentes dans leur squat de prédilection quand Tiago leur a raconté qu’il avait passé la nuit dans une vieille cabane de garde-chasse abandonnée de Yelling Hills, surpris par la pénombre alors qu’il rôdait à l’écart du village. Ca l’a amusé, au début. Il a pensé à une mauvaise blague collective pour se payer de la tête du petit nouveau mais la frayeur empreinte sur leurs visages ne s’estompait pas, captant instantanément toute son attention. Ils lui on fait gober des histoires sordides aux allures de légende urbaine, des récits à faire froid dans le dos, gros comme des maisons mais pourtant beaucoup trop détaillés pour être inventés de toutes pièces pour étoffer une possible plaisanterie. Il n’était pas sceptique ni convaincu par leurs mises en garde répétées quand il les avait quitté, ce soir-là, mais si une chose est sûre, c’est qu’on ne l’a plus jamais repris à fermer les yeux hors du centre-ville.
toi, t'es qui ? grimalkin, 26 ans, l'esprit ailleurs et la bonne volonté souvent contrecarré par une flemme débordante atmosphèrewe all share the same gravecrédits ethereal
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<s2>omar ayuso</s2> – santiago el habchi
Dernière édition par Santiago El Habchi le Jeu 12 Nov - 21:50, édité 6 fois
Fils de magnats d’un empire pharmaceutique dont la réputation n’est plus à faire, Tiago est né du bon côté de la vie, celui où les petites cuillères ne sont plus en argent mais bien en or incrustés de diamants. Il aurait dû vivre le restant de ses jours choyé dans ce paradis artificiel à la frontière invisible que tout le monde aspire à franchir un jour, y être enterré dans le luxueux caveau familial, mais il a décidé d'envoyer balader du revers de la main cette ligne de vie glorieuse qu’on avait toute tracée pour lui. Ca l’a pas piqué comme ça, un beau matin. Il ne s’est pas réveillé un jour frappé par une envie irrépressible de rébellion adolescente contre l’autorité parentale, non, ça prend racine bien plus loin. Sa lassitude était une maladie chronique dont les symptômes ont peu à peu gagné du terrain et dont le seule remède qu’il entrevoyait à présent était celui de se sortir de cette existence autoprogrammée, de ce carcan qui lui comprimait les poumons au point de rendre chaque respiration insupportable. Il a d’abord essayé d’en parler dans le plus grand calme. Il a même espéré que les El Habchi se montreraient compréhensifs mais sa complainte est restée inentendue, ses parents étant bien trop cantonnés dans leur vision étriquée de cet avenir déjà tissé pour lequel on le préparait depuis le berceau. Alors, il a eu le malheur de se montrer plus insistant, de laisser un peu plus transparaitre l’importance que cette discussion, probablement trop futile à leurs yeux pour ne pas être passée à la trappe, avait pour lui. Ce n’est que lorsqu’ils ont laissé peser la menace de lui arracher les vivres et lui ont rappelé à quel point il était insignifiant aux yeux du monde en dehors de ce patrimoine empoisonné qu’ils lui laissaient qu'il a réellement compris que l’obstination de ses parents était un dragon dont le plus féroce des guerriers ne viendrait jamais à bout. Faussement résigné, il a hoché la tête à toutes les décisions qu’ils prenaient pour lui, a même réussi à simuler l’enthousiasme face aux photos d’université qu’on a fait défiler devant ses yeux, mais dans sa tête mûrissait déjà d’autres projets plus délurés. Lorsqu’il a finalement plié bagages pour quitter le manoir familial, ce n’était pas pour rejoindre l’établissement prestigieux auquel on l’avait voué mais bien pour fuir cet univers qui le serrait à la gorge. Il s’est alors rappelé de ce petit village où une bande d’adolescents à peine plus âgés que lui traînait toujours ses os. Il a puisé sa force derrière ces visages sales qui avaient réussi à subsister malgré les casseroles qu’ils trainaient derrière eux et leurs situations familiales certainement aussi toxiques et bousillées que la sienne. S’ils avaient réussi à s’en tirer, pourquoi pas lui ?
Les premiers jours ont été les plus rudes à traverser. Aujourd’hui encore, c’est avec un sourire pincé qu’il accueille les récits de Natasha et Frey qui ne loupent pas une occasion de lui plonger le nez dans ses erreurs de débutant en se demandant comment il avait pu être aussi bête. C’est vrai qu’il faisait pas le fier, Tiago, quand les deux amis l’ont trouvé avec rien d’autre sur le os que les vêtements qu’il portait, désemparé à l’idée d’avoir stupidement manqué de vigilance en ne veillant pas mieux sur le sac à dos qu’il avait pris soin de bourrer de vêtements de rechange, de quelques snacks et autre monnaie d’échange avant de partir. Il se rappelle de la bienveillance avec laquelle Nat l’avait accosté en prenant soin de lui expliquer toutes les ficelles de la vie de sauvageon, mais aussi de l’antipathie de Frey, si hostile qu’il n’aurait même pas été étonné de lui voir pousser une paire de crocs pour le tailler en morceaux. Il aurait jamais pensé un jour trouver un ami sous ses airs de clébard enragé mais pourtant, deux ans plus tard, ils sont toujours là à ramper dans la crasse et à se serrer les coudes dans la misère.
Tiago a vraiment espéré que les années écoulées dans les rues d’Exeter allaient finir par l’endurcir et le rendre un peu plus débrouillard. C’est pas faute d’avoir essayé pourtant, y a qu'à voir la volonté avec laquelle il retourne toutes les poubelles du secteur avec la discrétion d’un gros rat d’égout mais faut croire qu’il est plus doué pour dénicher des petites attentions à offrir à Nat et Frey plutôt que trouver de quoi se mettre sous la dent. Si Rixon n’avait pas été là pour lui ouvrir les yeux sur ses facultés assez hors du commun pour lui rapporter un peu d’argent, il serait probablement encore là à s’apitoyer sur son sort et à se dire que ses parents se moqueraient bien de lui s’ils le voyaient comme ça, si maigre qu’il pourrait passer à travers les barreaux de cette prison dorée qu’ils avaient bâtie pour lui mais paradoxalement se sentir plus vivant que jamais.
Dernière édition par Santiago El Habchi le Jeu 12 Nov - 21:50, édité 6 fois
woooh ok alors toi j'attends que tu postes ta fiche depuis tout à l'heure déjà omar ?? le nom ?? nan sérieux ton pseudo là je -- en plus points communs c parti, origines avec tarho, autophobie avec mon dc, brefff....... oui ça me pousse à t'kiffer dès maintenant, je prends les signes du destin
bref, continue de bénir nos yeux et nos cerveaux bienvenue
ahnon mais, y'a tout qui va quoi. déjà, j'ai vu l'avatar, j'ai fondu, omaaar quoi !
puis le pseudo, aussi.
je te réserve omar pour deux semaines, bienvenue.
amuse-toi bien.
YOU BELONG WITH ME
close your eyes, give me your hand, darling. do you feel my heart beating ? do you understand? do you feel the same ? am i only dreaming ? is this burning an eternal flame ?
ah oui d'accord, quelques mots et tu poses déjà les bases. je sais déjà que cette fiche et ce personnage vont être tellement beaux et profonds, je me prépare pour le décollage mais pas l'atterrissage. sans compter ce choix d'avatar, omar a tellement de charme, je suis sur les fesses.
et le nom de famille. on va faire un beau trio tous les trois avec bb natasha qui vit dans nos coeurs. parole de scorpion. bienvenue et bon courage pour la suite, hâte de commencer le rp avec toi.
(frey) non mais c'est pas bientôt fini de me flatter comme ça ? je vais finir par y prendre goût, attention prête ou pas, l'aventure va pouvoir commencer (ismael) merci tout plein
Devlin Tarrare
- madame irma vibes -
damné(e) le : o28/10/2019
hurlements : o4506
pronom(s) : oshe / her
cartes : oava fürelise la perfection // sign exordium // montage par jiji la plus jolie // moodboard par le plus parfait des maris
et voilà donc le deuxième membre du trio ! et un bien joli membre ma foi, j'ai beaucoup aimé toute la dualité qui se dégage de lui. il a bien fait de rejoindre ses amis à Exeter, ça lui va nettement mieux au teint puis j'ai très hâte de voir ce que vous avez prévu avec frey, du peu qu'on voit déjà c'est tout doux, j'veux lire la suite ! bienvenue chez toi, tiago, amuse-toi bien
la personne qui s'occupera de toi est @devlin tarrare. si tu as un souci, adresse-toi à elle en priorité. ton flood d'intégration est la momie.
≠ avant de te lancer dans la chasse aux fantômes et de te perdre dans les ruelles sombres d'exeter, il faudra te rendre impérativement aux listings des professions, affections, dons et phobies pour y recenser ton personnage.
≠ parce que nous sommes humains et que les oublis peuvent arriver, n'hésite pas à consulter le bottin des avatars histoire de vérifier que la célébrité choisie s'y trouve.
≠ bien entendu, une orgie aventure seul est bien moins intéressante qu'à plusieurs ! c'est pourquoi tu peux, de ce pas, créer une fiche de liens pour que les membres puissent t'harceler.
≠ on aime tous souffrir un peu, mais, parfois, le passé et l'histoire de certains personnages ne collent pas au nôtre. tu es donc libre de créer un scénario et/ou un prélien de toute pièce et prier pour que quelqu'un en tombe éperdument amoureux.
≠ et, pour terminer, nous t'invitons à (re)lire le guide du nouveau histoire de t'imprégner d'avantage à l'univers de famous last words. il s'agit d'un mode d'emploi qui comporte les liens importants et qui te seront utiles au développement de ton personnage.