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 A crime to remember (james)

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A crime to remember (james)
Mer 19 Mai - 18:42

A CRIME TO REMEMBER
@James Turner & eden lovelace

« This is a crime to remember for better, for worse »
Journée chienne et nuit pas encore là, crève de se poser en chape trop lourde sur la tête des cons qui se traînent. Le clébard est revenu à la Ferme, par dépit, par nécessité. D’un régime dégueulasse que l’on ne supporte toujours pas malgré le temps passé à bouffer du cadavre au point d’en vomir. Et se dire à chaque fois qu’il a été si con, y une éternité en arrière d’accepter la bouffe qu’on lui a donné sans broncher. Il avait faim. Il avait peur. Il voulait sa mère.
Il l’a eu, dans une assiette sans le comprendre. Maintenant il sait, sans vraiment le faire mais c’est collé dans la tapisserie sanglante de ses entrailles. Une évidence nausée et lancinante.
Revenu pour faire le plein qu’il a dit, ça grincé des crocs un peu partout sur la plaine gadoue du Foyer. Mauvais cabot mais bon dealer, on peut pas lui retirer ça même si plein de choses donneraient envie de lui éclater la gueule dans un coin pour le laisser crever. On le voit pas beaucoup non plus Eden quand il est là. Il traîne sa carcasse trop grande et trop maigre quand il faut, et le reste du temps, il le passe seul dans la caravane tient à peine debout qu’il occupait avec la louve qui a disparu avec la môme. C’était y a trois ans. Trois ans qu’elle est morte Alyssa et que Mattie vit en ville. Trois ans qu’il berne son monde, sont cons, alors que le corps a pourri dans un gouffre au fin fond de la forêt. Reste que des os, il les a vus une fois. Ca pourrait être n’importe qui et personne ira faire des tests pour savoir.
Tellement de gens crèvent dans ces bois de toute façon.
Lui aussi a bien failli y crever.

Il essaie Eden, de se fondre dans la masse. De s’habituer encore et encore à ses semblables mais y a toujours un truc qui coince. Une gêne. Un petit machin qui lui répète qu’il ne fait pas partie du groupe, pas à sa place dans le décor. Ca lui semble encore plus évident maintenant qu’il a le cul posé sur une souche devant sa caravane, clope au bec qui se consume à chaque fois qu’il inspire trop fort dessus. Des allers-retours sous son nez dont il se font. Des visages qui le laissent aussi indifférent qu’une paire de seins. Sans intérêt. Le cabot renifle et lève son museau cendre vers le ciel. Gros nuages engrossés de flotte prête à leur tomber sur la gueule. Ca tonne un peu au loin, et lui frissonne. Il aime ça, les orages. La pluie, le vent, le tonnerre. La folie des éléments. Il aime ça parce que dans ces moment-là, Mattie vient se blottir encore plus fort contre lui et s’agrippe de tous ses petits doigts à son cou. Quand ils sont ensembles.
Cœur se serre et le père orphelin de sa môme se lève. Déplie ses longues guiboles, ferme la porte grinçante de sa boite de conserve et s’éloigne. En silence, fantôme au milieu des ombres, personne ne remarque qu’il s’éloigne de l’agitation fourmi pour s’enfoncer dans les bois. Les mains dans les poches de son sweat noir, ses pieds ne font aucun bruit sur le tapis de feuilles, ne rencontrent aucune branche, aucune pierre. L’avantage d’être un supposé fils d’Apophis, on apprend à être aussi discret qu’un pet de mouche.
Les oreilles habituées aux bruits du dehors n’entendent pas grand-chose cette fois. Un silence lourd, presque mort plane sous les frondaisons et ça l’intrigue. Une dernière latte sur la cigarette mégot, il l’écrase contre l’écrase d’un arbre et range le débris dans la poche de son jean. Y a des frissons qui viennent et repartent sur l’échine, des murmures de pas  soufflant de pas loin.

Un con qui se perd et s’aventure trop près de la tanière des loups tarés. Jette un regard par-dessus son épaule, il peut voir le début de la ferme d’où il est. L’attention se reporte devant lui et il hésite Eden. Se dit qu’au fond, il s’en fout, que les autres soient découverts et que l’alerte soit donnée en ville. Les tarés cannibales existent bien. Fourches et flammes pour les éliminer. Il pourrait presque en ricaner, mais lui aussi après tout est un taré cannibale.
Il renifle, fronce son museau et se rapproche des bruits de pas. Ca se veut discret de ce qu’il capte, mais pas assez pour lui. C’est un type. Et dans son allure y a un truc qui cloche. Trop d’assurance. Une certitude qui le guide, tout droit dans la gueule des loups. Fronce les sourcils et le clébard serre les crocs. Tu vas où connard ?

Alors il sort, l’air de rien, d’un sentier que personne connait sauf eux. Le randonneur sans son sac à dos, s’avance lentement en direction du type. Prêt pour la collision qui ne viendra pas, Eden s’arrête et pose son regard délavé sur l’homme face à lui entre les arbres.
Silence. Même les piafs ont fermés leurs gueules.
Tu fous quoi ici ? Perçant du regard qui pose des questions en silence. Attend des réponses pour savoir s’il le tue ou s’il lui laisse une chance de faire demi-tour.


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James Turner
- i'm the boom king -
James Turner
- i'm the boom king -
damné(e) le : o07/03/2021
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pronom(s) : oshe/her.
cartes : o(av/cs/icons) fürelise (cs/signa) tucker.
bougies soufflées : o52
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Il régnait une odeur pestilentielle dans certaines zones de cette gigantesque forêt. Les cadavres s'étaient largement empilés durant une période, et des rumeurs ne cessaient de faire leur chemin depuis des décennies déjà ; à en faire fuir les plus téméraires. Si certains curieux avaient l'aplomb de s'aventurer entre ces arbres, afin de receuillir des informations pour des besoins personnels ou universitaires, la réputation de cette broussaille éloignait une bonne partie de la population. James avait déjà mis les pieds dans la zone la plus redoutée, loin des enlèvements d'enfants, et du fracas qu'avaient fait des affaires d'assassinats dans le secteur forestier bordant la ville. Il s'était déjà aventuré dans un lieu rassemblant tous ces vices, et bien d'autres, dans l'édifice d'une communauté unie, et reculée de toutes les préocupations urbaines. Il s'en était sorti sans encombre, par la complicité du chef des lieux, mais avait bien senti que sa présence n'était pas appréciée de tous. Les regards noirs l'avaient suivi avec insistance, alors qu'ils ignoraient tous les raisons de la présence de celui qui bravait les dangers pour une cause que peu connaissaient. Il n'avait aucune raison de se trouver si proche de ce foyer qui recueillait tant d'âmes, et en était conscient ; mais les interdictions n'avaient jamais été des barrières dans l'existence du scientifique.
Il avait commencé à évoluer en ces lieux, en tirant le téléphone de sa poche arrière, afin d'écrire un message concis à Darius, afin qu'il ne reste pas trop loin de l'entrée, pour dissuader les habitants de cet étrange village, de l'attaquer. Il n'avait qu'à traverser l'épaisse forêt, afin d'atteindre son but ; un jeu d'enfant, à en croire le pas assuré qui l'embarquait dans les bois. Il avait toujours son air nonchalant, de celui se trouvant chez lui qu'importe les apparences. Il n'était jamais mal à l'aise dans un environnement inconnu, ou déconseillé. Le monde lui appartenait, et il comptait bien le mettre assez brutalement à ses pieds, pour n'avoir à se justifier auprès de personne. Le message envoyé, il glisse de nouveau l'appareil cellulaire dans le fond de sa poche arrière, en poussant par moment des branches sur le côté de son visage.

Les pas se font plus mesurés alors qu'un visage apparaît face à lui. Il arrête alors sa course, le regard détourné de celui soucieux de ne pas perdre de temps avec un subalterne. Il voulait atteindre le Foyer le plus rapidement possible, sans avoir à se justifier auprès de qui que ce soit. Le silence était pesant, et lourd de sens. Les deux hommes se faisaient face, à la manière de deux outragés attendant de laver leur honneur. La gorgone ne pouvait regarder l'individu dans les yeux, sous peine de le pétrifier ; mais aurait aimé pouvoir déchiffrer les lueurs dansants dans ses prunelles. « Tu t'es perdu ? » Parce qu'il est toujours plus enviable de le prendre pour un pèlerin loin de son groupe, que pour un potentiel danger. James n'était pas stupide, il connaissait les risques qu'il prenait ainsi ; mais n'était pas le genre à faire demi-tour.
Le regard s'évadant de haut en bas, décryptant les quelques signes qu'il pouvait voir sur le jeune homme, James semblait perplexe. L'envie d'ajouter une plaisanterie à sa question : Tu étais en voyage scolaire et tu as perdu tes petits camarades ? Mais il sait que si proche du village caché, l'individu était certainement un de ses adeptes. Afin de ne pas éveiller la moindre révolte, le scientifique fait un seul pas de plus, et reprend la parole. « Dis-moi, aurais-tu entendu parler d'une attaque survenue dans cette forêt au début du mois ? » Il ne s'avance pas plus ; soucieux de laisser une certaine distance, entre l'inconnu et lui-même. Prudent.



IN THE NIGHT WE TRUST
have i doubt when i'm alone. love is a ring, the telephone. love is an angel disguised as lust here in our bed until the morning comes.
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@James Turner & Eden Lovelace


Tu t’es perdu ? Badin d’une question con qui pourrait salement le faire sourire. Y a une esquisse un peu timide qui vient se coller sur les lèvres, presque naïve à le rendre faussement gamin. Eden et sa belle gueule de môme perdu, trop cassé, trop bousillé. Il comprend pourquoi l’autre s’amuse à le prendre pour un gamin égaré des siens. Il sent aussi que l’homme face à lui balance ça pour cacher la merde. Les murmures de ce qui court dans les bois.
Il sait ? Le type propre sur lui. La question lui cogne les tempes et le cabot fronce les sourcils. Planque ses pognes dans les poches de sa veste cuir fatiguée et enfonce son pied dans la terre, trace un point invisible du talon de sa godasse pour y creuser un trou. Début de tombe. Pour toi mon gars.
Reluqué en analyse mal à l’aise, Eden laisse faire et soutient le regard. Chien défi ne bronche pas, attend la suite. Un pas de plus et les poils sur ses bras se redressent. Les plus petits sur sa nuque aussi. La posture change, poussée par l’instinct, le wendigo se redresse, vertèbres après vertèbre. Guiboles écartées pour le planter comme il faut dans le sol, le cerbère garde la porte de l’enfer. Petit silence écrase les épaules, on les entendrait presque respirer. Ces deux adversaires sortit de rien.

Un pas et l’immobilisme, il préfère ça Eden. Pas confiance. Et plus il lorgne le type plus il sent qu’un truc est pas clair. Simple fait qu’il soit là, si proche de la ferme, c’est pas clair. Et vient la question. Elle dérange, ça tiraille sous la peau mais la surface s’efforce à rester placide. Ca lui plait pas, cette question. Trop curieux. Pourquoi il veut savoir ça ? C’est un proche d’un des steaks qu’ils ont graillé y a quelque temps ? Faut être con pour revenir ici, quand on a perdu quelqu’un, là.

« - Attaque de quoi ? De loup, puma, ours ? Y a plein de bestioles dans le coin faut être précis vieux. » Y en a des bestioles dans cette forêt qu’il aurait pu rajouter mais ça semble évident, se couine un peu dans le silence qu’il laisse tomber de nouveau, enfonce plus fort ses mains dans les poches de sa veste, à la tirer un peu trop sur ses épaules.  Elles s’affaissent un instant, comme plombée par un éclat de rire qu’il garde pour lui. Un soupir aussi, fort et lourd balancé pour faire dégager la pression imaginaire.
Il renifle et lève le menton, petit con provocation.

« - T’es flic ? » S’emmerde pas avec des formes et des mots. Ca tombe juste, comme ça, une chiasse de piaffe lâchée du ciel. Les flics, dans le coin, ils viennent pas trop. S’approchent un peu mais jamais aussi loin. Ou peut-être que si, au fond il est au courant de pas grand-chose le canadien. Parce qu’il vit presque plus ici et qu’il s’en fout, de ce qu’il peut se passer autour du Foyer. Jamais à sa place, jamais intégré, pas envie de commencer à le faire maintenant. Il s’inquiète pour la forme parce que si les autres tombent, il tombe aussi. Par alliance, le bouffeur de chair crevée installé en ville sera balancé. Et il peut pas, ne plus retourner là-bas.
Pour sa gamine, il peut pas. Pas encore. Bientôt alors.

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