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 maybe my soulmate died (chester)

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Spencer Warwick
- the beaten and the damned -
Spencer Warwick
- the beaten and the damned -
damné(e) le : o26/03/2023
hurlements : o468
pronom(s) : oshe/her
cartes : oprettygirlavatars (avatar) ;
bougies soufflées : o30
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maybe my soulmate died, maybe I don't have a soul


Il y a quelque chose de fascinant dans la propension des humains à pouvoir se rendre malheureux sans aucune aide extérieure. C’en était presque à rendre les esprits frappeurs inutiles, ou du moins soulagés du plus gros du travail. Il n’était plus nécessaire de faire naître ces sentiments par des stratagèmes élaborés, ils étaient déjà, pour la plupart, bien présents. Les faire ressortir, avec subtilité, c’était là tout l’art. Spencer - s’appelle-t-il Spencer ? Pour aujourd’hui, au moins, c’est le cas. Pour combien de temps encore, c’est une donnée qu’il n’a pas, et qu’il ne veut surtout pas avoir, de peur d’en toucher la fin du bout des doigts - y pense, alors qu’il navigue entre les danseurs, la musique lui perçant les tympans. C’est agréable, nouveau. Le toucher, les sensations, y a pas grand-chose de plus grisant, et il en veut à Spencer - lui-même, mais pas vraiment lui, l’autre, le né - de ne pas savoir en profiter, de s’être reclus encore et indéfiniment, comme si la mort de quelqu’un d’autre pouvait excuser un manquement de vie pareil. Il ne peut pas faire comme tout le monde, ne connaît pas le brouillard et l’euphorie de l’alcool ni l’envie de la nourriture qu’il voit partout, à profusion et qui rythme l’humanité. Mais les émotions … ooooh les émotions ! L’endroit en est plein. Il y a les heureux, les simples, ceux qui sont vides. Le bonheur l’intéresse pas, Spencer. Il le ressent un peu, si on peut appeler ça ressentir, lui l’extase d’être vivant, de marcher parmi les humains, de voir la misère et les vies se détruire devant ses yeux. Il n’a pas besoin de celui des autres. Lui il voit les âmes en peine, celles qui errent, qui dansent entourées mais seules, qui pleurent, aidées par les breuvages, les désinhibant au point de ne plus avoir honte de le montrer. Il y a de tout, dans ces endroits, c’est un tableau qu’on ne peut pas regarder en une fois, un théâtre vivant où l’on peut se promener et prendre ce qui nous intéresse. Et il est prêt à tout attraper.

Spencer a le temps, il cherche. Ce soir, il veut trouver une idée, un plan. Il veut durer dans le temps, que l’on se souvienne de lui même quand il sera parti. Peu suffisant d’en faire à sa guise dans le corps d’un inconnu dont il n’a aperçu que quelques facettes, il veut qu’il se sente envahi, trahi par son propre esprit, qu’il doute, violenté et transgressé.  Espérant trouver une inspiration dans ce lieu qui réunit tous ceux qui désirent un peu de contact, il se demande s’il va apercevoir sa soeur, peut-être ces autres visages dont il a une vague idée de connaissance. Il pourrait juste s’intéresser aux inconnus, espérer que Spencer - lui-même donc, quelque part - se fasse reconnaître et en subir le courroux. Mais ce n’est pas suffisant, il en ressent la frustration juste à l’idée qui ne se fait pas de chemin concret jusqu’à son cerveau. Il la voit, celle-là, qui attend, qui a soif d’attention, qui cherche des yeux qui pourra lui en donner, et lui, avec son sourire charmeur, qu’il offre à tous ceux qui croisent son regard océan, il pourrait lui en donner, lui offrir tout ce qu’elle veut, le reprendre et la voir se briser pour s’en nourrir. Mais non. Ce n’est pas assez.

C’est là qu’il le voit. Il n’a pas le cœur qui bat à proprement parler, mais Spencer peut imaginer cette chaleur que lui procure ce souvenir volé d’un entretien au milieu du cimetière. Il faut dire qu’il sait comment faire des entrées, tout étrange qu’il est, tout antipathique. Jusqu’à lui, il y a une foule. Sur le passage, un miroir. Sa chemise blanche légèrement ouverte sur un collier en argent volé dans des souvenirs d’un mari perdu, un jean noir qui lui allait parfaitement et enfin, l’absence d’une canne. Il pouvait marcher sans, alors il le fait.

Arrivé à la hauteur de Chester, il lui offre son plus beau sourire, une mèche de cheveux lui tombant presque devant les yeux. “Je ne pensais pas te voir ici.” Il ressent sa tristesse comme un étau, son désespoir aussi. Il ne le montre pas, comme au cimetière, comme s’il pouvait y échapper, mais Spencer n’est pas dupe. Il y a quelque chose d'irrésistible dans son regard. Spencer a soif de toucher, pas mieux que tous ceux qu’il jugeait il y a encore quelques minutes. Aussi, il cherche l’accord, mais enivré de ce qu’il voit il ne l’attend pas et se rapproche bien trop près, jusqu’à effacer toute distance, sans même attendre de réponse, ses lèvres arrivant sur celles de Chester. Peut-être qu’ainsi, il pourrait se nourrir, évitant la nourriture, rendant le processus bien plus agréable. Il se demandait depuis combien de temps il avait eu envie de faire ça et à quel moment il pourrait s’arrêter, si face à lui, la réponse en était favorable.  





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Chester Desrosiers
- the beaten and the damned -
Chester Desrosiers
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damné(e) le : o28/03/2023
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maybe my soulmate died
Not the type to take a risk,
But now I'm worried I'll regret this,
It's a fear of rejection,
It's a hope for redemption.
@Spencer Warwick

[TW : vulgarité, allusion de thanatopraxie / cadavre (très bref), self-harm / auto-punition (chester reste dans une situation douloureuse / inconfortable pour lui) .]

C'était une putain de mauvaise idée ... Il le sait bien, et pourtant il traîne sa carcasse au travers de la porte, il se faufile entre les corps bouillonnants, il se crispe sous le dégueulis de pensées parasites qui envahissent son esprit. Sa mâchoire se serre à en faire grincer ses gencives, sa caboche se fait douloureuse et embrouiller, son souffle se fait cours. Et pourtant, il rebrousse pas chemin, comme l'abruti qu'il est, il s'obstine, il trace sa route jusqu'au bar.

—Encore dix minutes et je rentre, le chat est tout seul depuis suffisamment longtemps... —

—THERE'S A PLACE DOWNTOWN WHERE TH'FREAKS ALL COME AROUND !!! —

—Si ce putain de connard continue de se coller à moi j'vais lui faire avaler ses putains de dents à coup de new rocks !!!!!—

—oh ohhh ohhhhh oh ohhhhh je connais pas les paroles oh ohhh ohhhhh—

—Je suis pas venue ici pour faire la chandelle ... La prochaine fois que cynthia m'invite je l'envoie bouler, j'aime même pas cluber ... Je voulais juste passer une soirée sympa avec ma meilleure amie—

—Œufs, lait, pain, carotte, chocolat —

—Iel à un putain de make up ! est-ce que je leurs demandes leurs insta ?! Je veux pas le.a déranger ... Iel est peut-être meme pas influenceur.euse...—

—Mais pourquoi aucune meuf approche un gars aussi sympa que mwa ?!—

—AnD TheY TUrn ME on WhEN THey TAkE IT Off WHen thEY Take IT off EVEryBOdy TAke IT OFf—

C'est assez triste de se dire que l'incapacité de chanter juste se prolonge mentalement ... Les paroles continuent de se mélanger en une mélasse douloureuse et confuse, il peine à discerner des phrases tangibles, il lui faut quasi lire sur les lèvres de la barmaid pour capter sa question. Il quémande une boisson, trop alcoolisé pour son estomac vide, pas assez pour calmer ses tourments et les voix dans sa cervelle. Chester soupire, il est passé en coup de vent chez lui pour se doucher et se changer, enfiler ses couches de vêtements qui font aucun sens, mais le protège, ou lui donne une sensation de protection plutôt. Les mailles de son juste au corps lui rentre dans la peau, l'irrite, l'ancre à la réalité, les manches lui retombant sur les mains, un troue grossièrement ajouté sur le côtés pour ses pouces, donnant l'impression qu'il porte des mitaines comme un ado emo, il a enfilé un col roulé sans manche dessus le tissus noir faisant ressortir le fouillis de colliers qu'il arbore comme toujours. Jamais sans ses chaînes autour du cou le Chester. Une veste en cuir recouvrant ses épaules, au cuir usée, un pantalon sombre qui s'enfonce dans ses bottes militaires. Des bagues et bracelets qui scintillent sous les lumières criardes du club. Un peu de khol sous ses paupières épuisées, dans la pénombre ça doit sûrement se mélanger avec ses cernes. Son casque pendent autour de son coup, l'envie de l'enfiler pour se sauver du brouhaha qui l'assaille, le fait pourtant pas. Peut-être pour se punir, de quoi ? Va savoir ? Pour la perte de Dina ? Pour tout foirer ? Pour pas réussir à être courageux et faire ce qu'il faut ? Pour pas aider suffisamment Nora, two et four ?! Pour s'être enfermé avec, il ne sait combien de personnes parce qu'être tout seul ça lui donne envie de crever, mais être entourée ça l'assassine tout autant ?! Va savoir, en tout les cas il se puni Chester, il laisse les pensées intrusives dévorer les siennes, posséder ses méninges, emplir son crane menaçant de l'exploser, il laisses les chants, et les insultes, et les flirts, et les banales pensées lui donner une migraine qui menace de le faire se rouler en boule sur le sol.

—Je pourrais être en train de bosser, je devrais être en train de bosser plutôt que d'être là à m'amuser ...—

—Je devrais faire des bolognaises demain !!!—

—Ça sera la femme de ma vie, et on va se marier à la campagne, et on aura trois chiens, et deux chats, et des chevaux !—

—I wanna be your slave, I wanna be your master !!! I wanna make your heartbeat run like rollercoasters—

—Je me fais chier—

—qslhfncfxjhfkjhfkn chachacha jeuusjcfqfklh—

—trop de monde, trop de monde, trop de monde ... Je veux sortir ...
Pumpkin time ! pumpkin time !!!!—

—I wanna be your slave, I wanna be your master !!! I wanna make your heartbeat run like rollercoasters—

—I wanna be a good boy, I wanna be a gangster. 'Cause you can be the beauty and I could be the monster—

Va savoir pourquoi Chester décide de s'accouder contre le bar et son bois suintant il ne sait quoi, et franchement, il veut pas y penser ... Non pas qu'il puisse vraiment faire son outré ayant eu ses mains dans des tripes de macchabées toute la semaine ... Il observe la foule, les corps qui se mélangent et se brouillent. Ses pupilles océans finissent par capter une silhouette familière, une qu'il aurait jamais cru croiser ici, une qui se fond parfaitement entre les pierres tombales mais semble à part dans le kaléidoscope de lumières et de basses de l'endroit fêtard. Le blond peroxydé cligne des yeux, ressemble sûrement à une biche en plein phare alors que Spencer s'approche, sans sa canne, il ne l'a jamais vu sans. Une mèche rebelle, et bordel ... Il aurait jamais dû lui offrir une telle vision, parce que maintenant tout ce que chester souhaite, c'est le décoiffer, ruiner sa tignasse sombre plaquée parfaitement qu'il arbore d'ordinaire. Oui, il trouve Spencer légèrement décoiffé terriblement sexy, jugez pas ! C'est pas le plus louche de sa personne si on est honnête ...

La parole échangée le fait sortir de sa transe, ses lippes s'étirent en coin. "De même ! Je pensais pas que c'était le genre d'endroit où tu aimais traîner." Qu'il dit, une question dans la gorge. C'est bien Spencer, y a pas de doute, mais il semble différent, plus libre. Son charmant collègue est des plus secrets, depuis leur rencontre, ils se sont croisés au cimetière, Chester à commencé à lui emmener le café le matin et tenter de percer sa carapace sans trop de succès. Malheureusement pour le gardien le blond est têtu, et tant qu'il n'aura pas entendu de ses lèvres ou son esprit qu'il ne peut pas le piffrer et souhaite la paix, il ne compte pas stopper. C'est donc une plaisante et surprenante surprise de le voir venir à lui ce soir. Non pas qu'il se plaigne, tout au contraire. Il n'a pas le temps posé davantage de questions, les lèvres pales trouvent les siennes, affamées, inquisitrices. Et le cerveau de chester s'éteint un instant, une éternité, il est pas certains ... En tout les cas la surprise est là et un million de questions l’assaillissent, il sait pas si l'alcool brûlant leurs lèvres vient du brun ou de ses propres lèvres, il sait pas si spencer à les idées clair ou si l'alcool le désinhibe, il sait pas comment réagir parce que ce baiser il peut pas dire qu'il en avait pas envie.

—I wanna make you quiet, I wanna make you nervous—

Mais ses pensées elles sont embrouillées, par l'alcool qu'il s'est enfilé avec bien trop d'entrain et de désespoir, par les paroles qui sont pas les siennes, par la surprise, par le désir, par la solitude ... Avant même de faire un choix, avant même de faire ce qui est juste, Chester il répond au baiser. ses mains trouvent les hanches du gardien et s'y posent, il se laisse fondre, il se laisse happer par son désespoir, par son besoin de contact et de chaleur, par son désespoirs d'oublier, par son crush qu'il a développé sur Spencer dès le premier soir comme un collégien. Un court instant, ou un long moment, il ne saurait dire, il oublie tout bon sens, il oublie le manque de sens de cette situation, l'improbabilité que ça puisse arriver et il goûte les lèvres du plus âgé. Il se concentre sur la chaleur du corps qui se presse au sien, à la chair qui rebondit contre ses lèvres, à la langue qui dance avec la sienne. Il en viendrait presque à oublier le brouhaha qui envahit son crâne.

—And if you want to use me, I could be your puppet—

Puis vient la réalisation, vient de la culpabilité, bien les doutes. Et avec regret chester, il relève sa tête, rompant le baiser, profitant de ses quelques centimètres de plus en se redressant. Il attrape avec désespoir la fine lucidité qui l'étouffe, qui plante ses griffes dans sa trachée. "Non pas que je sois contre ... La direction que prend cette soirée." Dit il, se passant la langue sur sa lèvre inférieure distraitement, regrettant de se décider à parler plutôt que de continuer à embrasser le brun. "Mais t'es sûr de toi ? On s'est jamais vraiment parlé ... Et la dernière fois qu'on s'est vu t'avais pas l'air ouvert à plus que moi qui fait la conversation sans te donner le choix d'accepter le café que je t'ai apporté ..." Ouais, maintenant, qu'il le dit, c'est un 180° plutôt surprenant ... Non pas qu'il se plaigne ! Mais avec spencer il a pas envie de faire n'importe quoi, va savoir pourquoi ... Lui-même l'ignore, que leur relation évolue ou non, qu'elle reste cordiale, devienne amicale ou plus ... il veut juste pas le froisser, il en peut plus de faire les mauvais choix avec tout le monde ... Pourtant, malgré toutes ses bonnes résolutions, et sa bonne volonté, il sait très bien que si, en cet instant, spencer l'embrassait de nouveau, il ne protesterait plus.

—I wanna be your slave—
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Spencer Warwick
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Spencer n’a pas de plan à proprement parler. Il ne sait pas où va le mener ses actions et il se demande comment la moindre âme présente ici peut se contenter de vivre au travers d’un code de conduite. La vie est trop courte pour se poser mille et une questions et ça, il ne le comprend pas. Il a fallu qu’il prenne la vie de celui qui ne voulait pas vivre, qui s’en sentait même coupable, tout ce qu’il est étant obnubilé par la vie qu’on lui avait arrachée et qu’il ne pourrait plus connaître. Alors au lieu de se trouver d’autres objectifs, d’autres bonheurs, profiter de la bénédiction qu’avait été sa survie, il se punissait, encore et encore, enfermé dans un appartement lugubre qui ne possédait rien de plus que des souvenirs empoisonnés. Lui ne le comprenait pas. Il donnerait tout ce qu’il pouvait pour pouvoir continuer. Il pourrait conclure un pacte avec le diable, s’il le fallait, tout chrétien qu’il avait été de son vivant. Incroyable comme la mort pouvait changer la perspective que l’on avait des choses.
L’esprit en était arrivé au point de détester celui dont il avait pris l’apparence, de par ses actes manqués et sa méconnaissance de ce sur quoi il tirait un trait. Les plus privilégiés n’avaient jamais aucune idée de la chance qui leur était offerte avant qu’elle leur soit arrachée. S’il le pouvait, il resterait, si on lui en donnait l’opportunité, il lui volerait tout pour en faire quelque chose de mieux, de sublime. Illusoire, probablement, mais seul l’avenir pourrait lui donner tort … Ou raison.

Les corps enchevêtrés dans une même masse, éclairés par la lumière des néons de la boîte de nuit, l’empêchaient d’avancer à une vitesse satisfaisante, mais ça ne le gênait pas. Il finirait bien par trouver ce qu’il était venu chercher et en attendant, il observe. Il y a ceux qui dansent, ceux qui boivent, ceux qui font les deux en même temps et parfois ceux à qui l’alcool ne suffit pas et qui cherchent leur bonheur éphémère ailleurs, échangeant leur argent contre des sachets d’étoiles. Cette époque le fascine. A l’époque, c’était bien plus complexe de se fournir en quoique ce soit. Mais lui se souvenait d’une époque qui n’existait plus que dans les livres d’histoire. Et de la mauvaise façon.

Son flot de pensées s’est interrompu lorsqu’il a vu Chester. Le regard triste et le sourire joueur dont il se rappelait le détail, tout vivace qu’il était dans l’esprit de l’autre. Bien sûr, il n’avait rien fait pour en créer d’autres, c’était même l’inverse. La culpabilité d’avoir la moindre attirance pour quelqu’un d’autre que son cadavre de mari l’en avait empêché. Lui n’allait pas s’en priver. Avec un peu de chance, c’était là l’idée qu’il se faisait d’une marque laissée, brûlante. Il offrait à Spencer l’opportunité de se rendre compte de ce qu’il perdait, de ce qu’on pouvait lui voler quand lui se contentait seulement la convoitise extérieure.

Ses lèvres rencontrèrent bien vite celles du blond et l’espace d’un instant, il se laissa tomber dans ce contact sans penser à quoique ce soit d’autre. Le fait que Chester y réponde presque instantanément, approfondissant leur baiser, le serrant un peu plus contre lui, le laissant sentir son corps contre le sien… Il ne savait pas ce qu’il ratait, depuis cette rencontre perdue entre deux tombes, ce café échangé et quelques sourires timides. Il était grand temps de le faire grandir.

Spencer n’avait pu éprouver le contact d’une autre personne depuis ce qui semblait être des siècles. Il aurait voulu que ce baiser dure éternellement, lui enlevant la sensation de la mort imminente qui pesait sur lui, comme un fix dont il ne pouvait se passer. Mais la fin ne vint pas de lui et avec regret, il laissa Chester s’éloigner, reprendre la distance qu’il avait mis si peu de temps à éliminer auparavant.  Les humains et leurs sentiments, ce besoin de s’épancher, encore et toujours, de mettre des mots sur quelque chose qui n’en a nullement l’utilité. Spencer est grisé, il ose. Mais ce n’est pas ce dont il a habitué son entourage. La sobriété, quoiqu’il en soit, ne peut pas durer éternellement et il est d’adage que les plus discrets sont ceux qui font le plus de dommages. Mais une chose à savoir également des hommes … Ils aiment la sincérité, n’est-ce pas ? Alors Spencer décide de la lui donner. Avec embellissement. “Je suis sûr de moi. J’ai … Je t’apprécie, d’accord ? J’avais envie de le faire depuis la première fois que je t’ai vu. Je me suis dit que ce serait une bonne idée de le faire avec l’impulsion de l’alcool. Je suis désolé si j’ai été un peu trop … Entreprenant.” Il a dans le regard une flamme qui ne trompe pas, un mot de sa part et il serait sans doute prêt à lui enlever le nombre respectable de couches de vêtements qu’il portait sur le dos. “ J’ai décidé de profiter un peu plus du temps qui m’est imparti. Je peux pas pleurer éternellement mon mariage.” Mais peut-être que Chester n’était pas au courant de l’existence de Eli. Well ... Too bad.





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Chester Desrosiers
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Chester Desrosiers
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@Spencer Warwick

[TW : Bref mention de discrimination lgbtphobe et de pensées suicidaires.]

—Goddamn—

Flirter ça a toujours eu un goût doux-amer pour Chester, parce qu'il aime ça, parce que même s'il se déteste, il a conscience que sa gueule elle plaît, quitte à avoir un intérieur pourri autant avoir un extérieur attrayant. Chester, il aime ça, la séduction, se tourner autour, les réussites et les échecs, la possibilité de passer un instant ensemble, pour parler, pour s'oublier entre les draps... Mais ce jeu dont il était friand se vit entaché dès qu'il perdit contrôle de sa télépathie, parce qu'il y avait plus aucun secret que son partenaire pouvait lui cacher, parce qu'il se sentait mal de connaître leurs pensées les plus inavouables et intimes, parce que parfois, les questions fusaient et quand il révélait sa pansexualité ça pouvait tourner au vinaigre. On lui a dit qu'il était confus, on lui a dit qu'on allait enfin le transformer en vrai gay ... La mention de son polyamour était davantage controversée, on l'a accusé de chercher à tromper son couple, de se chercher des excuses pour être infidèle, d'être confus ... Ouais ça lui on sort souvent, il est confus. Confus qu'en 2023, on pense encore qu'aimer les deux genres, c'est ne pas s'être décidé, confus qu'on puisse pas considérer l'amour et l'attachement en dehors d'une possessivité monogame ... Confus qu'on le juge sur ses relations sans en connaître l'état, quand il a jamais engagé de relation sérieuse sans prévenir à l'avance de son affection multiple. Il est confus que tant de monde accepté de simplement se glisser entre ses cuisses, court-circuitant son mal-être quelques heures, sans poser plus de questions. Il est confus de ne pas parvenir à contrôler son pouvoir à nouveau après tant d'années, il est confus de ne pas réussir à recoller les morceaux avec Nora, il est confus d'encore respirer... Mais en ce jour, il est confus par la tournure des événements avec Spencer, il est confus de sentir le rouge colorer ses joues à la confession, comme s'il était encore un collégien qui vivait ses premiers émois. Oh, bien sûr, il espérait que cela aurait été le cas, que l'attirance serait partagé, que le brun laisserait sa muraille d'indifférence tomber peu à peu, qu'il se serait ouvert à lui avec le temps ... Il comprend l'envie de laisser l'alcool balancer par la fenêtre ses retreintes et laisser le liquide brûlant embrasser son courage. Combien de fois fut-il victime de la même tentation ? Combien de fois a-t-il laissé son esprit s'embrouiller ? Un instant, il se demande si le verre bien trop alcoolisé qu'il s'est enfilé tantôt le fait halluciner, ou bien, c'est la fatigue, ou un nouveau symptôme de la dégénérassions de son mal, est-ce que quelqu'un est en train de le fantasmer avec Spencer Warnick et il reçoit les images de cette fantasie en son esprit ? Ça expliquerait toute l'étrangeté de la situation... Pourquoi, Chester sent encore le corps proche du sien, les détails du pantalon du gardien se gravant dans la chair de ses mains toujours posé sur ses hanches malgré son recul et son hésitation.

—You've got me twister 'round your finger when really should've figured I'm damned—

"Non, non ! Ce n'est pas ça ... C'est que ..." Il hésite, s'humecte les lèvres alors que les mots peines à se former dans le labyrinthe qui lui sert de méninges, la sincérité, il a toujours eu du mal avec ... Il est habitué à tout cacher, tout enfouir, et jamais rien révéler, parce que ses problèmes, ils comptent pas, ça peut attendre, parce qu'il peut pas s'empêcher de faire passer les autres avant tout, même ceux qui lui crachent dessus, parce que c'est plus facile de sourire de manière charmante et d'acquiescer que de formuler le bordel qui constitue ta cervelle. Pourtant, voilà que sa langue se délie, voilà qu'il souhaite essayer, qu'il récolte le courage et la concentration pour que les mots se fassent plus clair, qu'ils soient poussés le long de sa gorge, glissant sa langue, se heurtant à sa dentition pour finalement s'échapper de ses lèvres en une caresse apeurée. "Je t'apprécie aussi Spencer ..." Souffle t'il, presque comme un aveu inavouable, comme si offrir cette vérité hors de son être allait briser le charme, comme si ça allait briser cette rêverie dans laquelle il se trouve, comme si le brun allait se rendre compte de son erreur et s'enfuir, empli de dégoût ... "Ok notre première rencontre c'était pas le truc le plus Hollywoodien du monde et j'ai franchement cru que t'allais m'ouvrir le crâne avec ta cane ce soir là ..." Dit il terminant sa litanie par un rire nerveux. "J'étais pas sûr que tu ressentais la même chose ... T'as rien laissé paraître ... Et ... écoute, j'ai tendance à tout gâcher facilement ... J'avais pas envie que ça arrive aussi avec toi ... Je veux pas que ... que demain, tu te réveilles les idées claires et que tu regrettes t'vois ?" Termine-t-il sa confession, sentant des ronces enserrer son cœur et ses poumons un peu plus à chaque mots prononcés ...

—Let's let it go and take a dive into our lies —

"Oh ... " Qu'il souffle surprit, son regard se baissant contre son gré sur les mains de Spencer, nue, non ganté, à la recherche d'une alliance qu'il 'avait manqué jusqu'alors. Il se sent con d'un coup, parce qu'il à jamais considéré que le brun pourrait avoir quelqu'un, parce qu'il se rend compte qu'il sait si peu de l'autre ... Les paroles font leurs chemin dans son esprits, leurs sens, les implications, la réalisation que Spencer il lui aurait pas rouler une pelle ainsi non ? Le questionnement sur un possible polyamour semblable au sien ? "J'ignorais que tu avais eu la bague au doigt." Et soudainement y a plusieurs pièces du puzzle qui cliquent ensemble à l'unisson. La distance, la mélancolie. Enfin y en a assurément une grand partie qu'il imagine, il rafistole les morceaux lui-même, se créé un récit fantaisiste surement loin de la réalité et décide de cesser immédiatement. Il laissera Spencer lui raconter en temps et en heure... Si les réponses ne sont pas balancées dans son esprit contre son gré ... Ses iris bleutés remontent pour croiser celles océaniques de l'homme face à lui. Ses index se glissent dans les crans du pantalon du brun, se fermant contre la fine bande de textile, tirant légèrement, incitant l'autre homme à combler les quelques centimètres entre eux s'il le désire. "Si ça te fait pleurer, c'est pas un sujet pour une telle soirée alors. On n'a pas à en parler." Le rassure-t-il, il aurait susurré si la musique ne menaçait pas d'avaler jalousement chacune de ses paroles mielleuses. Il laisse son regard se perdre dans le sien, ne sachant plus qu'elle est la bonne marche à suivre, ce qu'il devrait faire ... Ses envies et son désir dévorant petit à petit tout bon sens et responsabilité...

—Ignore the whys just skip to sighs—

"Tu sais quoi ? J'ai cassé l'ambiance, alors pour me faire pardonner, je t'offre un verre et on recommence du début, ça te dit ?" Qu'il propose se munissant d'un sourire en coin charmeur qu'il maîtrise d'une main de maître, le même rictus qu'il use jusqu'à l'usure pour dissimuler son mal-être et ses doutes. Une de ses mains quitte les hanches du plus âgé à regret alors qu'il se tourne pour lui faire une place à ses côtés au bar. Sa seconde main sur les courbes de son corps pour se placer sur la colline entre ses reins et sa taille, collant le côté de son corps contre le sien. "Qu'es-ce que tu veux ?" Questionne t'il avant de commander leurs boissons, à la barmaid. Alors qu'ils attendent, Chester se rend compte qu'il a oublié le mal-être que lui procurait les pensées intrusives de tantôt, elles sont toujours là, toujours présente, mais devenue bruit de fond, parasite vrombissant contre son crâne. Il ignore si la raison de son salut est l'alcool, ou Spencer qui s'est accaparé toute son attention voracement. Leurs verres sont placés devant eux, Chester remercie la barmaid avant de se tourner vers la source de son dilemme intérieur du soir. Il sourit de nouveau, bien plus sincèrement cette fois-ci. "Au renouveau." Déclare-t-il heurtant un cling stridant le verre de celui qu'il pense être Spencer avant de laisser le liquide lui bruler la tracher, et embrumer son esprit.

—So let's lose control cause it's 3 AM and girl I got no plans to sleep—

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Spencer Warwick
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maybe my soulmate died, maybe I don't have a soul


- I like the way you kiss me, I can tell you miss me -


Spencer regardait la foule comme s’il la voyait pour la première fois, la piste de danse qui ne désemplissait pas, qui lui donnait envie de faire ce qu’il n’avait jamais fait, bouger comme les autres, s’oublier ainsi, se chercher des excuses pour se rapprocher de celui qui l’intéressait, plus qu’il n’en avait sûrement besoin. Il aurait voulu tout expérimenter ce soir, la crainte saisissante que ce jour soit le dernier lui paralysant les entrailles. S’il y avait bien un instant où il fallait qu’il s’autorise à vivre, c’était aujourd’hui. Le voilà encore avec une différence majeure qui l’éloignait encore des autres humains, qui eux ne savaient pas à quel point ils étaient bénis de l’incertitude de la mort. Lui n’avait pas le choix que de la voir arriver, l’attendre sagement. Ses jours étaient comptés et il pouvait presque entendre la cloche au fond de son crâne, accompagnant chacune de ses pensées d’un sinistre tintement. Mais il s’agissait peut-être de minutes, de secondes, qu’en savait-il ? C’était une maladie comme une autre qui le poursuivait, qui lui avait donné une seconde chance, mais elle ne le laisserait pas en paix trop longtemps, il le sentait au plus profond de lui-même. Que fallait-il faire, alors ? Observer sa vie, ses proches, sa soeur, les autres ? Voir à quel point il s’était isolé, tout ça pour ne pas vivre pleinement l’existence qu’il se voyait offerte. Non, ce Spencer-là était parti depuis longtemps. Il boirait avec autant d’entrain les plaisirs fugaces de l’humanité, qu’il s’en brûle le corps et l’esprit si ça lui chantait. Il n’aurait, en toute honnêteté, pu prévoir le besoin impérieux qui s’était épris de sa personne, de toucher le blond peroxydé, laissant tomber les timides attentions et les regards dérobés. Il n’était plus là pour assez longtemps pour pouvoir réellement jouer à ce genre de jeux, lui était parti pour un tout autre amusement dont il ne verrait probablement pas la fin.  Il y avait un temps pour penser aux fantômes de sa vie, et un autre pour accepter qu’il était encore temps de profiter de ce qu’on lui offrait. Il ne se laissa pas plus de temps pour faire machine arrière et laissa ses pulsions prendre les devants, perdant son souffle - si seulement il le pouvait -  dans l’étreinte qu’il avait lui-même initiée.

- Not tryna be romantic, I'll hit it from the back -


Le baiser fut bien trop court pour Spencer mais il n’en dit rien. Il ne pouvait pas forcer quoique ce soit. Même lui ne l’aurait pas fait, peu importait à quel point son esprit résultait du chaos, depuis qu’il s’était éveillé. Poliment et son regard bleu-gris fixé sur Chester, il attendait que ce dernier s’exprime, dévoile ce qui lui pesait apparemment sur le cœur, assez pour qu’après une ingestion d’alcool, le doute soit encore présent. Il ne se défit pas de son sourire, se voulant rassurant, engageant. Il se permit même un petit rire à l’énoncé de leur première rencontre. “J’admets que je ne suis pas quelqu’un de très avenant au premier abord. Pour ma défense, je pensais que t’étais entré par effraction, j’aurais probablement donné un coup de canne à n’importe qui à ce moment-là.”  La suite de sa tirade, pourtant, ne prêtait plus vraiment à rire. Avec douceur, Spencer fit courir sa main sur le visage de Chester, de sorte à ce qu’il puisse le fixer de nouveau. Il semblait si fragile, lui renvoyant l’écho des souvenirs qui étaient désormais entourés de brouillard, comme un film regardé bien trop d’années auparavant et dont on ne retenait plus que l’histoire vague. “ Tu ne te donnes clairement pas assez de crédit. La seule chose que je pourrais réellement regretter demain, c’est de ne pas l’avoir fait plus tôt.” Ou de ne jamais pouvoir le toucher de nouveau. Un des deux.

- Just so you don't get attached -


Le regard qui le fuit à la recherche d’un indice pour corroborer ses paroles, y faire sens, peut-être. Spencer réalise qu’il n’a sûrement jamais évoqué son mariage avec quelqu’un d’autre que Allistair, sur son lieu de travail. Il était peut-être temps que cela change, après tout. Il n’avait plus de bague au doigt depuis longtemps, n’en gardait même plus la trace, disparue depuis assez peu, finalement, tant il avait hésité à ne serait-ce que la conserver sur lui, dans l’espoir que cela modifie l’issue de l’histoire. Espoir trop naïf, probablement. Le brun marqua une pause, hésitant. Non pas de ce qu’il pouvait raconter, les conséquences de ses actes, ce soir, lui importaient peu, mais plus de ce qu’il conviendrait de remettre au lendemain. D’un geste, il balaya la phrase de Chester. “ Tu ne pouvais pas le savoir, je n’en parle pas beaucoup. J’ai été marié pendant six ans.” C’est, quelque part, comme s’il l’était toujours, les souvenirs de cette relation étant encore exposés dans son appartement, personne n’étant encore venu les réclamer. Mais ça, il pouvait bien le garder pour lui. A la place, il sourit à Chester, reconnaissant. Ce n’était pas la route qu’il voulait prendre pour ce soir, lui qui comptait encore s’enivrer de musique et de baisers.

- 'Cause I'm so proud, baby, I'm so proud of you -


“Avec plaisir.” A regret, Spencer se détache du blond, se tournant vers le bar. Il sent sa main toujours contre lui, brûlant de la sentir de nouveau l’explorer, mais se contenta de fixer brièvement la barmaid, le temps de commander son verre de gin tonic. S’il ne ressentait pas spécialement les effets de l’alcool, il savait que ce serait le cas dès le lendemain. Il décida que c’était un problème pour celui qui se réveillerait, pas pour lui. Avec un sourire et son attention de nouveau tournée vers Chester, il répondit à son toast, puis but deux gorgées de son verre, le vidant de moitié. “Tu veux danser ?” Ce n’était pas l’endroit pour une conversation, pas avec la musique qui vrillait dans ses oreilles, le faisant vibrer de tout son corps. Mais ça l’arrangeait. Ce qu’il voulait de Chester, ce soir, n’impliquait pas vraiment qu’ils parlent.

- I like the way you kiss me -

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