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 (nihad), the storm is raging against us now.

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the storm is raging against us now -- @nihad trahivut
L’incendie avait été arrêté, après quelques heures de travail acharné. Il y avait eu plus de peur que de mal, les personnes qui avaient été dans la maison qui avait pris feu s’en sortaient bien. C’était rassurant et clairement moins démoralisant que les histoires qui se terminaient mal, comme il en voyait un peu trop souvent Jacob. Les incendies n’étaient pas rares à Exeter et le brun aimerait croire que c’était uniquement parce que les gens étaient particulièrement doués pour oublier d’éteindre la gazinière ou pour maîtriser les feux de cheminée, mais c’était presque évident qu’il y avait plus que ça, derrière tout ces feux et autres accidents divers et variés sur lesquels il lui arrivait d’intervenir. Au moins, ça lui faisait du boulot, il pourrait presque y voir une bonne chose du coup, si seulement les pompiers avaient été du genre à glander à la caserne toute la journée. Pour le coup aujourd’hui, d’après les éléments qu’ils avaient pu recueillir et le témoignages des personnes présentes dans la maison, c’était surtout une soirée romantique à base de bougies parfumées, qui avait mal tourné. Peut-être que c’était son côté pompier qui parlait, mais il avait un peu de mal à comprendre ce qu’il y avait de sexy ou de romantique dans une chambre à coucher pleine de bougies. Chacun son délire et ses fantasmes, mais clairement, lui il voyait le danger avant le côté excitant de la chose, déformation professionnelle ou juste incompréhension de certains délires des gens, la question pouvait se poser . Il avait bien raison vu que la maison avait fini par prendre feu, tout ça à cause d’une séance d’effeuillage qui avait mal tourné. Tissus et bougies ne faisaient pas bon ménage. Enfin au moins, c’était vraiment un accident, rien de plus grave ou de plus suspect que ça, c’était déjà rassurant.

Parmis tous les habitants de la ville, y en avait un qui était particulièrement curieux vis-à-vis de ces incendies c’était Nihad Trahivut. Un visage qu’il avait un peu trop l’habitude de voir tourner autour des endroits où il intervenait. Un gars qui avait la sale habitude de s’attirer des ennuis et qui avait bien de la chance de s’en sortir systématiquement. Y aurait peut-être un jour où il n’arriverait pas, ou ne serait pas là, pour l’empêcher de se lancer dans une baraque en feu avec zéro protection et où il finirait asphyxié ou carbonisé au milieu des flammes et ça ne l'étonnerait pas le Wheeler. Il ne lui souhaitait pas un tel sort, mais bon à jouer les imprudents on pouvait facilement se retrouver dans de beaux draps. Récemment, il avait quand même appris que sa fille travaillait avec lui. Une nouvelle qui avait manqué de l’étouffer sur place Jacob. Il avait bien compris que la folie quasi-suicidaire de Nihad était liée à son ambition professionnelle - quoi qu’il ne voit pas le rapport entre son job et sa folie - alors, savoir que sa fille bossait avec lui, ça pourrait presque lui faire faire une crise cardiaque. Peu importait ses ambitions à elle, il était hors de question qu’Ada suive le même chemin que ce type et il le lui avait déjà dit à sa fille. S’il la voyait à un endroit où elle ne devrait pas être, s’il entendait dire qu’elle s’était aventurée dans un endroit dangereux, qu’elle ait vingt-huit ans ne la protégerait pas du sermon paternel. Elle était au courant, maintenant, il était question de prévenir aussi l’autre nigot avec qui elle travaillait. Évidemment ce soir, ça ne manqua pas, il avait fini par croiser son regard, non loin du camion sur lequel il s’était adossé pour fumer sa clope, récompense bien méritée après les efforts de ce soir. Il avait abandonné son casque dans le camion et il troqua sa veste de pompier contre sa traditionnelle veste de cuir qui traînait à l’arrière du camion et puis il avait indiqué à ses collègues de rentrer à la caserne, lui il trouverait son chemin tout seul et puis il se dirigea vers Nihad, parce qu’il avait des choses à lui dire. « Hey, Trahivut. T’as cinq minutes, faut qu’on parle. » Pas de l’incendie, quoi que s’il voulait des détails, il pourrait les lui donner, y avait rien de passionnant dans cette histoire de toute façon. Il lâcha sa clope sur le sol, l’écrasa sous sa botte avant de reprendre. « Je te paie un verre. » Générosité qui cachait l’intention de mettre les points sur les i concernant sa fille. Son regard posé sur lui, Jake lui indiquait déjà que refuser son invitation n’était pas une option. Il pouvait toujours lui faire la morale ici au pire, il s’en fichait, mais un verre au moins, ça rendait les choses un peu moins dramatiques, à lui de voir.


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Winnie Burgos
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-- jacob & nihad.

Il ne se trouvait jamais là où il devait être. Même lors des moments les plus inconvenants, il se faisait spectateur des étrangetés de la ville. La fumée d’un nouvel incendie l’attirait inlassablement sur les lieux de la catastrophe, éveillant en lui son instinct de chercheur. Il ne voulait manquer aucune manifestation du paranormal, et savait pour cela se trouver sur les lieux propices au apparitions, et autres réactions étranges. Lorsque l’information arrivait à ses oreilles, il se débrouillait toujours pour se mettre en route sans perdre de temps ; quitte à abandonner la tâche qu’il était en train d’accomplir. Lorsqu’il avait besoin d’une excuse pour quitter l’université trop précipitamment, il passait par le bureau de son assistante afin de la prévenir qu’il partait pour quelques heures. Il n’en disait pas plus, ou rarement, de peur qu’elle ne vienne à le suivre - connaissant son impétuosité. Il y avait, par exemple, ce feu qui naissait et s’étouffait spontanément au creux de la forêt. Il avait déjà fait un saut sur les lieux incriminés, aux côtés d’Ambrose Rivers, afin d’étudier ce phénomène qui échappait toujours à leur compréhension. Il mettait un point d’honneur à arriver au bout de cette énigme, afin de préparer un cours dédié, lors de ses prochaines classes. Ses étudiants avaient l’air de beaucoup aimer ces démonstrations du réel, lorsque les lois de la physique n’avaient plus aucun sens. Un feu ne pouvait débuter, puis s’éteindre, sans l’aide de la main humaine, ou d’autres interventions plus obscures.

Il était dans les couloirs de l’université lorsque le bruit arriva jusqu’à lui. La conversation entre deux collègues, concernant un feu qui avait commencé à ravager une habitation, et peut-être quelques vies par la même occasion. Une aubaine pour le professeur de mythes, qui s’était alors empressé de rejoindre son bureau afin de déposer certaines affaires et en récupérer d’autres. Il n’avait aucune information supplémentaire, et aurait tout le loisir d’en apprendre plus une fois sur les lieux de l’incident. Il attrape un post-it, et inscrit quelques mots penchés : parti en vitesse, incendie déclaré, te tiens au courant. Il n’avait pas besoin d’en écrire plus, elle comprendrait pourquoi il avait quitté ses classes plus tôt, et saurait s’arranger pour faire quelques paperasses à sa place. C’était cela qui était agréable avec Ada, il n’avait pas besoin de s’étendre pour qu’elle le comprenne, quelques informations suffisaient toujours.
Il était sorti du bâtiment universitaire, et s’était élancé à toute vitesse vers l’endroit évoqué par ses collègues. Une fois dans le bon quartier, il n’aurait plus qu’à suivre la fumée, et l’odeur braisée.

Il arrive enfin sur les lieux, reste en retrait afin de ne pas être sur le passage des agents du feu. Il ne voulait pas déranger, simplement récolter quelques informations pour ses recherches. L’idée que l’incendie ne provienne ni d’un acte criminel, ni d’un accident, le forçait à rester pour écouter les pompiers discuter. L’équipe policière devait déjà avoir donné son verdict, et Nihad voulait comprendre ce qui s’était produit pour que de telles flammes jaillissent du ciel. Certains, à force de le voir dans les parages, lui parlaient directement, comme s’il était normal pour lui de se trouver sur les lieux de toutes les catastrophes vivantes de la ville d’Exeter.
Il venait de s’entretenir avec l’un d’eux, lorsqu’il croise le regard de celui qui avait l’air moins enthousiaste à l’idée de le voir trainer dans les parages. Il le laisse arriver à sa hauteur, essaie de lui adresser un maigre sourire gêné, histoire de paraître plus sympathique. Il savait qu’il risquait de se prendre une brasse, mais préférait rester positif, et ne pas recevoir la chasse qu’il méritait - il le savait. Il lui adresse un hochement de tête, afin de le saluer, et acquiesce afin d’accepter l’entrevue. Il ne savait pas exactement de quoi il souhaitait lui parler, mais n’était pas certain d’en apprécier la tournure. Il allait certainement le sermonner, et lui demander d’arrêter de fourrer son nez partout ; à juste titre.

Il le regarde écraser sa cigarette au sol et se retient de faire une boutade sur l’ironie ; nouveau départ de flammes depuis ce mégot, que tout le monde ressorte de quoi éteindre l’erreur humaine. Il n’en dit rien, se contente de regarder le reste de cigarette au sol, puis Jacob, se raclant la gorge avant de répondre.

- Mh d’accord.

Il n’avait pas réellement le choix, sentait bien qu’un refus ne serait pas accepté. Il essaie de détendre l’atmosphère en soufflant entre ses dents, un : j’vous préviens, j’suis pas un homme facile. Mais il le dit assez bas, presque pour lui-même - ne sait pas si l’autre l’a entendu ou non. Il regarde la fin du massacre autour de lui, et reprend sa marche aux côtés de Wheeler. Ses pas sont mal coordonnés, comme si le stress commençait à grimper dans son organisme à l’idée de cette entrevue avec le pompier, et père de son assistante. Le savait-il, qu’il travaillait aux côtés de sa fille ? Savait-il la manière qu’il avait de la regarder ?
Il plonge ses deux mans au fond des poches de sa veste, afin de les protéger du froid ; Exeter toujours plongé dans un froid étrange, qu’importe la saison. L’idée de la prochaine heure à venir était terrifiante, mais Nihad comptait bien garder une certaine contenance, et ne pas se laisser démonter par les injonctions à venir de cet homme qui inspirait pourtant une grande dose de respect.

- Alors, un accident hein ? Vous êtes sûrs de ça ?

Il voulait avoir quelques informations en plus, essayer de creuser la surface afin de se satisfaire d’un détail qui pourrait l’amener sur une piste différente : le surnaturel.

- Je vais pas vous apprendre votre travail, mais il semble y en avoir de plus en plus ces temps-ci.

Il continue de marcher, espérant atteindre un bar le plus rapidement possible afin de se détendre avec un bon verre d’alcool ; peut-être que tout sera plus simple ainsi.



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the storm is raging against us now -- @nihad trahivut
Il ne le connaissait pas beaucoup le petit Nihad. Jacob, tout ce qu’il savait de ce type, c’était qu’il était trop souvent dans ses pattes. Il tournait autour des potentiels incidents inexpliqués, comme une guêpe au-dessus d’un pot de confiture. Il prenait des risques débiles, parfois et qui, d’après Jacob n’en valait pas la peine. Peut-être qu’il y avait des choses intrigantes et il était le premier à se poser des questions le Wheeler, mais clairement, ça ne valait pas la peine de risquer sa vie pour ça. C’était hypocrite de sa part, lui qui ces derniers temps était retombé dans les bras de ses vieux démons. La drogue comme compagne pour apaiser ses peines et lui laisser une chance de revoir sa sœur. Un risque inconsidéré, il le savait très bien Jacob. Mais il n’était pas question de lui. Il n’était jamais question de ses propres problèmes de toute façon. Il était plus doué pour gérer ceux des autres, Jacob. Il était question de Nihad et par extension, d’Ada. Il savait que sa fille passait beaucoup trop de temps avec ce type puisqu’elle travaillait avec lui. Si lui, ça l’amusait de se balader dans des endroits risqués, c’était son problème. Il ne voulait juste pas qu’il pousse sa fille à en faire de même. Logiquement, il aimerait aussi que Nihad arrête de mettre sa vie en danger, mais de ce côté-là, il avait l’impression que c’était un combat perdu d’avance. Sans doute qu’il avait plus de chance de réussir à apprendre un numéro de claquette à son chien qu’à convaincre Nihad de faire n’importe quoi. Ce qu’il pouvait faire en revanche c’était de lui faire comprendre que s’il arrivait quoi que ce soit à sa fille à cause de lui, il ferait de sa vie un enfer et il pourrait le croire sur parole le brun, parce qu’il n’y avait rien de plus important sur terre aux yeux de Jacob, que sa progéniture.

Il n’avait pas tardé à le repérer sur les lieux de l’incendie, sans surprise, il était là. C’était à se demander si ce n’était pas lui qui foutait le feu partout à travers la ville, pour s’inventer des histoires sur cette ville, parce qu’il avait vraiment l’impression qu’il était toujours là. Au moins, il n’arrivait pas avant la police et les pompiers, en principe, alors ça le rendait un peu moins suspect. Au moins, depuis qu’Ada lui avait parlé de son nouveau travail, il avait pu se dire qu’il allait vite finir par croiser Nihad. Pas besoin de lui courir après pour lui faire passer le message, il allait venir jusqu’à lui. L’incendie maîtrisé, il était allé le voir pour lui proposer un verre. Le calme avant la tempête. Il accepta. De toute façon, le refus n’avait pas été une option. Il entendit vaguement sa remarque, levant les yeux au ciel, pas enclin à répondre à ce genre d’humour pour le moment. Il n’avait de toute façon pas la volonté de passer pour quelqu’un ayant de l’humour auprès de Nihad. Il voulait être pris au sérieux, Jacob. « Je suis sûr ouais. On a retrouvé ces deux imbéciles dehors à poil, et une tonne de bougies … Je pense qu’elle a balancé son soutien-gorge sur une bougie sans faire attention. Perdus dans leurs ébats, ils ont remarqué que ça avait pris feu trop tard. Après le soutif, ça a été le rideau et les huiles essentielles ont accéléré les choses. » C’était un accident. Deux imbéciles qui avaient voulu créer une ambiance romantique avec bougies et huiles essentielles et qui avaient oublié que les bougies, c’était du feu à l’état pur et que certaines huiles essentielles étaient hautement inflammables. Plus de peur que de mal. Mais la baraque était en mauvais état à présent. « Non, c’est sûr, tu ne vas pas m’apprendre à faire mon métier. Parfois le seul truc invraisemblable, c’est la connerie des gens. » Pas de quoi nourrir ses histoires et ses recherches. Si seulement la connerie humaine était un mythe, le monde s’en porterait beaucoup mieux. « Ici, on sera bien. » C’était un bien grand mot. Il poussa la porte d’un bar, il lui laissait quelques minutes de répit pour se mettre à l’aise, avant de lui passer un savon. Il avait intérêt de profiter de ces quelques minutes Nihad, parce que les choses sérieuses n’allaient pas tarder à commencer. Il s’installa à une table, invitant Nihad à le suivre. « Prends ce que tu veux. » Il indiqua au jeune homme, avant de commander une bière au serveur qui venait de se pointer.



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the storm is raging against us now -- @Jacob Wheeler

Il n’était pas un spécialiste du paranormal — officiellement — mais en était un concernant l’histoire de la ville d’Exeter. L’historien avait vu bien des étrangetés se produire ici et là, et savait que la plupart des incendies qui prenaient source dans cette commune n’avaient rien de naturel. Il n’y avait pas la place pour des accidents, seulement des représentations de ce qu’étaient ces rues sombres ; du désastre. Il savait pertinemment qu’il ne serait pas écouté par les autorités, et le chef de caserne refusait toujours de lui porter le moindre intérêt. Mais si Nihad était paré de bien des défauts, il avait au moins la persévérance comme qualité. Son travail était plus important que tout le reste, depuis que sa mère avait mis les voiles, et sans ces excursions, il n’était plus rien. Lorsqu’il se retrouvait sur les lieux d’un incident tel que celui-ci, au moins son coeur continuait de battre ; avec toujours plus de vigueur. Il se trouvait chanceux de pouvoir rapporter des faits à ses élèves, qui raffolaient de ces instants de vie qu’il offrait avec ses histoires ; semaine après semaine.
Il avait été surpris de voir le pompier Wheeler venir vers lui, mais ne s’en désintéressait pas. Lui non plus ne l’écouterait pas, il en avait parfaitement conscience, mais il pouvait toujours essayer de lui donner les ressources dont il disposait — son imagination, en particulier. Le professeur ne voyait pas un accident dans le feu propagé, mais la manifestation de quelque chose bien plus intéressant à analyser, et qui n’incriminait personne de précis ; pas même ce jeune couple qui devait avoir eu peur face à l’ampleur des flammes. Il marche à ses côtés, peu serein, en hochant la tête à ces quelques faits qu’ils pensaient justes. La scène était claire, et même Nihad en venait à se dire que les évènements semblaient concorder avec cette conclusion — totalement justifiée. Il n’écartait pas la piste d’un incendie lié à quelque chose de bien plus mystique, mais aurait tout le temps de mener sa propre enquête, une fois les forces de l’ordre parties, et le reste des curieux évanouis dans la nature.

Il ne dit rien à la réponse de celui qui avait pour métier de rationaliser ces évènements, et savait que toute discussion serait mal prise. Non, c’est sûr, tu ne vas pas m’apprendre à faire mon métier. Lèvres pincées, il continue d’hocher la tête, se retenant de faire une remarque de plus, afin de lui signifier que son métier constituait à prouver qu’il avait tort. Il devait noircir les pages de ces carnets de recherches, afin de continuer les épopées grotesques de la ville d’Exeter ; les archives ne suffisant plus à rallier certains problèmes dans la chronologie de la ville. Il continue de marcher à ses côtés, dans une sagesse infinie, afin de ne pas le mettre de trop mauvaise humeur. Il ne savait pas de quoi il comptait lui parler, mais savait bien que ce ne serait pas de la plus et du beau temps ; il sentait qu’il n’était pas vraiment apprécié par le père Wheeler.

Une fois dans le bar, Nihad suit le mouvement, et part s’installer à une table avec son camarade. Il n’est pas à l’aise, et peut presque sentir ses mains devenir moites au fur et à mesure que les minutes s’allongent. Le regard sur lui est trop pesant, et il redoute le moment où sa sentence tombera. Il n’avait rien fait d’illégal, mais sentait qu’il allait prendre pour son matricule ; la seule inconnue étant la raison de ces remontrances. Il entrouvre les lèvres sur un silence, au moment de commander, et vient à se dire que la boisson serait jugée. Il risquait de ne pas apprécier qu’il choisisse un alcool fort, mais une limonade serait probablement moquée également. Il ne prend alors aucun risque, et répond en haussant les épaules : « Je vais prendre la même chose. » Il se racle la gorge, attendant que la conversation ne débute. Il espère que l’autre homme prendrait la parole assez vite, afin de ne pas avoir à se laisser dévorer par ses hypothèses. Un qu’est-ce que j’ai fait qui tourne en boucle. Il s’occupe alors de reprendre la parole, afin de ne pas tergiverser trop longtemps. « Alors, vous vouliez me parler ? » Il lance un regard au bar, cherchant un autre sujet de discussion à évoquer, mais ne trouve rien. Il reste droit sur sa chaise, et joint ses mains devant lui, posées sur la table, en attendant la chute de cette mise en scène, trop théâtrale à son goût. « Si c’est au sujet du feu, j’étais pas là. Je donnais un cours à l’université. » Il savait qu’il n’avait aucune raison de se justifier, mais était présent sur toutes les scènes de ces crimes infernaux. Il préférait alors évoquer directement l’essentiel ; il n’avait rien fait de mal.



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the storm is raging against us now -- @nihad trahivut
Malgré toutes les erreurs qu’il pouvait commettre ces derniers temps, Jacob, il pensait toujours à sa fille, à ce qu’il y avait de mieux pour elle. Certes, Ada, elle méritait mieux que d’avoir un père addict à l’héroïne, mais pour le reste, il voulait évidemment ce qu’il y avait de mieux pour elle. Qu’il soit le pire père qui soit, ça n’empêchait pas que le reste de la vie d’Ada soit à la hauteur de ce qu’elle méritait. Il voulait qu’elle aille bien sa fille, qu’elle ne soit pas en danger, qu’elle ne souffre pas. Elle semblait contente d’avoir décroché son job à l’université, une réussite qu’il ne pouvait qu’applaudir. Si elle était heureuse, alors il l’était aussi pour elle. Ce qui lui plaisait un peu moins, c’était le nom de l’homme avec qui elle travaillait en ce moment. Nihad Trahivut. Il aurait pu s’en moquer de ce gars, mais il le voyait trop souvent, alors il savait qu’il était du genre casse-cou, toujours à se mettre dans le pétrin, pour il ne savait trop quelle raison. Son job, ses recherches ou simplement sa folie, c’était une question qui, d’après Jacob restait encore en suspens. Une chose était sûre pourtant : quoi que soit ses motivations pour mettre sa vie en péril – de façon aussi inconsciente que débile – il était hors de question qu’il traîne sa fille là-dedans. S’il devait arriver quelque chose à Ada à cause de la folie compulsive de ce gars, il deviendrait fou Jacob et comme il n’avait plus grand-chose à perdre, il pourrait affirmer sans sourciller qu’il le tuerait de ses propres mains. Il n’avait rien de plus précieux dans ce monde qu’Ada. Elle était la seule chose dans doute qui le maintenait encore en vie alors qu’il n’était qu’un vieux gars dévasté par le chagrin et par la drogue.

Nihad alors, il faisait ce qu’il voulait de sa vie, après tout si ça l’amusait d’aller crapahuter au milieu des flammes, c’était son problème – un psy lui ferait pas de mal cela-dit – mais qu’il y aille tout seul. Même si Ada travaillait pour lui ou avec lui, qu’elle reste dans un bureau au calme pendant que lui il allait jouer les enquêteurs du dimanche, dans des endroits où il ne devrait pas être. C’était évidemment de ça dont il voulait parler Jacob. Pas de l’incendie. En prime, il ne voulait pas l’avis du fou du village sur ce qui adait causé l’incendie qu’il venait d’éteindre. Pour sûr, Jacob, il était bien placé pour croire au surnaturel alors qu’à l’occasion, il croisait des fantômes. Mais là, il était certain de ce qu’il avançait et il n’avait pas envie qu’on remette sa parole en question. En tout cas, il n’avait pas envie que Nihad remette sa parole en question. Ils s’étaient finalement installés dans un bar. Un endroit tranquille pour discuter, même s’il n’avait pas l’intention d’y aller par quatre chemin, ni même de brosser son interlocuteur dans le sens du poil. Il lui payait une bière, c’était déjà ça, mieux valait ne pas trop lui en demander. « Non, l’incendie, c’est réglé je te dis. » Un accident, il ne reviendrait pas là-dessus. Nihad avait d’après lui un sérieux problème, mais il n’était pas pyromane. « Ada Wheeler, je suis certain que tu vois exactement de qui il s’agit. » Évidemment qu’il elle était puisqu’elle travaillait avec lui. Wheeler était un nom assez commun, il ne pourrait pas lui en vouloir s’il n’avait pas encore fait le rapprochement entre eux deux, mais il était là pour éclairer sa lanterne après tout. « C’est peut-être pas évident au premier regard, mais c’est ma fille. » Ada, elle avait les traits hispaniques de sa mère, elle lui ressemblait beaucoup, à sa mère. Elle avait de quoi en être fière, puisque c’était une femme extraordinaire, sa mère. Il adressa un sourire poli et un merci à l’adresse du serveur qui apporta deux bières, lui confia un billet en lui indiquant de garder la monnaie. « Elle est vraiment très enthousiaste à l’idée de travailler avec toi, je vais pas te mentir, je le suis un peu moins. » Beaucoup moins. Pourquoi il fallait que ce soit avec lui qu’elle travaille, il y avait quand même d’autres profs à la fac et probablement des moins suicidaires que Nihad. « Tu fais ce que tu veux de ta vie, honnêtement, tant que tu causes de tort à personne si ça t’amuses d’aller te balader au milieu des flammes, c’est ton problème. Mais tu le fais tout seul. Si quelque chose arrive à Ada, je te promets que la prochaine fois que tu te pointes sur un incendie, je t’asperge d’essence et que j’te balance dans le feu. » Il était sérieux Jacob, impossible d’en douter vu le regard porté sur le brun. Quel que soit son job, même si Ada travaillait avec lui, il était hors de question qu’elle prenne autant de risques. Il avait déjà prévenu la première concernée, maintenant Nihad aussi était au courant, alors tout devrait bien se passer, il l’espérait vivement, Jacob.


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Il ne savait pas pourquoi il ressentait le besoin de se justifier face à cet homme. Il émanait de lui un charisme certain, et peut-être que Nihad se sentait petit face à cette aura envahissante. L'idée de devoir rester sagement assis face à lui, à attendre que la sentence ne tombe au-dessus de sa tête. L'atmosphère devenait lourd, l'appréhension s'imiscent dans le coeur du professeur qui sentait que les minutes à venir ne seraient pas appréciables. Il ne savait ce que son interlocuteur avait à lui reprocher, mais allait bientôt le découvrir. Il aurait aimé lui demander de cesser le suspens, et de cracher enfin le morceau, afin d'en finir au plus vite. Il avait encore beaucoup de travail à faire, et de théories à étudier dans son coin. Les journées lui paraissaient de plus en plus courtes, et il en avait assez de passer des soirées entières, le nez plongé dans ses notes. Il voulait rentrer au plus vite.
Mais avant, il lui fallait affronter une autorité spéciale, qui devait avoir découvert quelque chose d'affreux, pour être ainsi remonté contre Nihad, qui n'avait rien fait en apparence. Mais s'il se posait de nombreuses questions, une certitude arriva plus rapidement que le reste des explications. Ada Wheeler. Il n'était pas stupide, et pouvait aisément deviner ce qui allait suivre ; des menaces. Il soupire alors, et tourne la tête, afin de regarder à travers la fenêtre, pendant que son vis-à-vis prend le parti de terminer sa tirade. Le professeur redresse son attention sur son interlocuteur en l'entendant prétendre que la jeune femme était ravie à l'idée de travailler avec lui. Et il avait beau savoir que ce n'était pas le moment pour s'en inquiéter, il ne pouvait retenir la satisfaction sur son visage. « C'est vrai ? C'est elle qui vous a dit ça ? » Il sourit bêtement, heureux de savoir que son assistance ne partageait pas l'avis de l'établissement dans lequel il travaillait. La plupart de ses collègues refusaient de travailler à ses côtés, et il savait que certains étudiants s'étaient rangés dans leur rang. Mais Ada n'en faisait pas partie, et Nihad ne pouvait cacher cette heureuse surprise. Il ne pouvait demander plus de détails sans dévoiler une partie des sentiments qu'il éprouvait pour la demoiselle.

Il pose les deux mains autour de son verre de bière, les doigts devenus humides à cause de la condensation, et sourit ; le regard un peu ailleurs le temps de reprendre le contrôle de la discution. Il relève les yeux vers le combattant du feu, et reprend la parole, après avoir esquissé un léger ricannement. Les nerfs, la surprise, et l'envie de fuir. Un savant mélange. « Vous ne pensez pas que j'ai passé l'âge de recevoir des menaces de ce genre ? » Il hausse les épaules, l'air désolé. Il respectait Jacob, ne le connaissait que trop peu pour avoir un avis plus tranché, mais il n'était plus un adolescent. Et il ne pouvait accepter sans broncher de se laisser malmener de la sorte. Il n'avait pas fauté, et n'avait jamais fait de mal à Ada. Il l'appréciait grandement, et se savait assez respectueux pour ne pas la mettre dans des situations infranchissables. « Avec tout le respect que je vous dois, je pense que votre fille est en âge de travailler avec qui elle veut. » Il ne se sent pas de terminer ainsi sa prise de parole. La répluque pouvait être perçue comme une attaque, et ce n'était pas ce que Nihad souhaitait. Si Jacob était le père d'Ada, alors il valait mieux l'avoir de son côté ; au cas où.

Il ne verbalise pas cette pensée, songeant qu'elle pouvait être très mal interprétée, surtout dans de telles circonstances. Il se redresse légèrement dans son siège, afin de se tenir plus droit, et avoir plus fière allure. Il boit ensuite une longue gorgée de bière pour se donner du courage et reprend enfin la parole, sûr de lui. « J'aime beaucoup votre fille, soyez certain que je ne la mettrai jamais en danger. » Et il tenait parole pour l'heure, ayant toujours refusé à Ada le droit de l'accompagner sur le terrain. Il ne tenait pas à ce qu'elle soit blessée.



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